SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
15 septembre 2025
UNE MORT DIFFICILE À ENTERRER
Près d’une semaine après le décès de Cheikh Niass, les doutes ne sont pas levés dans la tête des membres de sa famille, qui nient l’existence d’une quelconque autopsie
Justin GOMIS et Abdou Latif MANSARAY |
Publication 05/10/2021
Près d’une semaine après le décès de Cheikh Niass, les doutes ne sont pas levés dans la tête des membres de sa famille, qui nient l’existence d’une quelconque autopsie. En attendant, la police refuse de se prononcer sur cette affaire, qui défraie encore la chronique.
A Wakhinane-Nimzatt, la colère et la tristesse sont palpables chez la famille Niass. Sous la tente dressée devant leur domicile, l’attente du corps de Cheikh Niass, décédé, après son placement sous mandat de dépôt, au Pavillon spécial de l’Hôpital Aristide Le Dantec, est insoutenable. Si la première «autopsie» parle de mort due à une crise d’hyperglycémie, la famille de Cheikh Niass conteste cette version avec véhémence. Elle soutient qu’il «n’y a jamais eu d’autopsie. Personne n’a touché au corps parce que son épouse avait demandé que l’autopsie ne soit pas faite. Il était bien portant. On ne peut pas croire à une mort naturelle. On veut savoir ce qui s’est passé entre le commissariat et Cap Manuel. A-t-il été battu ?», s’interroge l’oncle de la victime Assane Thiam. Il demande une autopsie rigoureuse pour essayer de matérialiser les soupçons de torture de la police de Wakhinane-Nimzatt, qui avait procédé à son arrestation lors d’un banal contrôle routier. «Nous demandons aux ministres de l’Intérieur et de la Justice d’ouvrir une enquête», enchaîne Assane Thiam.
Près d’une semaine après la mort de l’émigré Cheikh Niass, c’est toujours l’omerta du côté de la police. «Nous ne pouvons pas nous prononcer, parce que nous n’avons pas reçu d’instruction de la hiérarchie», dit un membre du Bureau des relations publiques de la Police nationale joint par téléphone. D’après lui, il n’a pas le droit d’outrepasser les prérogatives hiérarchiques. «C’est à la hiérarchie de se prononcer sur cette affaire», insiste-t-il.
«C’est à la hiérarchie de se prononcer»
A la question de savoir quand la police se prononcera sur cette affaire, le policier ne veut pas trop s’avancer. «Je ne sais pas. Nous sommes à l’écoute de la hiérarchie», a-t-il martelé au bout du fil. Pourtant, la version de la police est très attendue dans cette affaire si l’on sait que deux jours après l’annonce du décès de Cheikh Niass, le lieutenant Ameth Bachir Ndiaye, patron du poste de Police de Wakhinane-Nimzatt, a été muté pour sans doute calmer la colère de la famille de la victime. Alors qu’il conteste cette mesure conservatoire à son encontre.
Pour rappel, Cheikh Niass a été interpellé à quelques jours du Magal de Touba dans la circulation par la police. Il est invité à présenter son permis de conduire, sa carte grise et sa carte d’assurance. Envoyé en prison, il est transféré aux urgences de l’hôpital Aristide Le Dantec où il est passé de vie à trépas. Selon les résultats de l’autopsie, il serait mort d’hyperglycémie. Cette autopsie fait couler beaucoup de salive.
EMMANUEL MACRON A UNE NOUVELLE VISION POUR L'AFRIQUE
Le philosophe camerounais Achille Mbembe résume les grandes lignes de son rapport à rendre ce mardi 5 ocotobre au chef de l'État français dans le cadre du sommet Afrique-France de Montpellier
Le philosophe Achille Mbembe va remettre un rapport au président français Emmanuel Macron en vue du prochain sommet Afrique-France.
Montpellier, dans le sud de la France, abritera le 8 octobre prochainle sommet Afrique-France, sans la participation des chefs d’État Africains, et c’est une nouveauté. Dans le cadre de la préparation de ce sommet, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a fait appel à l’intellectuel et universitaire camerounais.
Selon ses organisateurs, le sommet de Montpellier sera tourné vers les acteurs du changement (entrepreneurs, intellectuels, chercheurs, artistes, sportifs, créateurs, influenceurs…), afin de questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain en écoutant la jeunesse, en répondant à ses interrogations et en créant un nouvel espace de dialogue orienté vers l’avenir.
L‘intellectuel camerounais Achille Mbembe a été sollicité par Emmanuel Macron pour préparer l’échange qu’il entend avoir avec la société civile lors de ce sommet Afrique-France.
C’est ainsi que plusieurs rencontres ont eu lieu avec les diasporas, pour échanger sur les priorités qu'elles souhaitent mettre en avant, dans la refondation de la relation entre la France et l’Afrique.
Au micro de la DW, Achille Mbembe résume les grandes lignes de son rapport. Il se prononce aussi sur des sujets d’actualité comme la polémique relative aux velléités du Mali de signer un accord avec la société militaire privée Russe, Wagner.
CHEIKH OUMAR HANN VANTE LES POTENTIALITÉS DE NDIOUM
Faire de la ville de Ndioum la capitale régionale de la future région de...Podor, c'est le vœu ardent émis par la jeunesse qui a investi, samedi, le maire Cheikh Oumar Hanne candidat aux prochaines locales
Faire de la ville de Ndioum la capitale régionale de la future région de...Podor, c'est le vœu ardent émis par la jeunesse qui a investi, samedi, le maire Cheikh Oumar Hanne candidat aux prochaines locales. Ce dernier s'est engagé aussi à œuvrer pour la réalisation de leur vœu. Le ministre-maire Cheikh Oumar Hanne en a profité pour faire part des multiples potentialités dont regorge sa ville notamment sur le plan de sa position géographique, de ses infrastructures, de l'agriculture, de l'élevage et de l'engagement de sa jeunesse.
C'est un véritable tapis rouge que les jeunes de la COJER de Ndioum ont déroulé à leur leader, le ministre-maire Cheikh Oumar Hanne sur une distance de plus d'un kilomètre. En perspective des élections locales du 23 janvier 2022, le maire de Ndioum et responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) a battu le macadam à l’occasion d’un meeting organisé par sa jeunesse.
Plusieurs leaders de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ont marqué de leur présence cette grande manifestation qui a été interrompue malheureusement par la pluie accompagnée de vents violents. Ces derniers ont réitéré au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation leur engagement à l’accompagner aux prochaines échéances locales.
Cheikh Oumar Hanne a également saisi cette occasion pour réaffirmer sa volonté de faire de la commune de Ndioum la capitale de la future région de Podor avec le nouveau découpage administratif qui est en vue. "Les jeunes m'ont accueilli en grande pompe et ont également fait un vœu à savoir que Ndioum soit la capitale régionale de la future région de Podor. Je ne ménagerai aucun effort d'abord en travaillant à leur côté, en donnant à notre ville une dimension qui permettra à ceux qui devront prendre la décision de ne pas prendre une autre décision parce que celle de faire de Ndioum la capitale de cette région de Podor s'imposera à tous. Nous allons accompagner les jeunes et toutes les populations en général pour aller dans ce sens", a soutenu le ministre-maire Cheikh Oumar Hanne. Il s’agit selon lui d’une vieille doléance des populations du Fouta relancée par la jeunesse qui a réservé un accueil chaleureux à son leader. Pour le ministre, cette configuration est essentielle compte tenu des potentialités économiques dont regorge la ville de Ndioum et au vu aussi de sa position géographique stratégique. "Le potentiel est là mais il faudra le développer. Maintenant il faudra faire davantage car si nous avons une ambition de faire dy département de Podor actuel une région, c'est parce que nous savons qu'il y a des potentialités", a-t-il ajouté.
L'AFP LORGNE LE DÉPARTEMENT DE RUFISQUE
La guerre des candidatures au sein de la coalition au pouvoir s’élargit aux autres membres
La guerre des candidatures au sein de la coalition au pouvoir s’élargit aux autres membres. L’Alliance des forces de progrès (Afp) jette son dévolu sur le Conseil départemental et lorgne des collectivités territoriales de la banlieue de Rufisque. Le parti de Moustapha Niasse invite les responsables de l’APR à plus de générosité et à une gestion plus inclusive de la coalition.
Le partage des postes sera des plus ardus dans le cadre de la coalition BBY à Rufisque, en direction des prochaines joutes pour les élections territoriales. Après la bataille des mastodontes de l’APR pour le contrôle de la ville, ce sont les alliés de l’Alliance des Forces de
progrès qui se signalent avec des visées sur le département. En effet, l’ancien président du Conseil régional a déclaré sa candidature à la candidature pour être le prochain président du Conseil départemental de Rufisque. Ousmane Samb, secrétaire à la délégation départementale de l’Alliance des Forces de Progrès à Rufisque a rendu publique cette
décision des instances de sa formation à l’issue d’une Assemblée générale. « Cette rencontre est en rapport avec les élections locales à venir. Mais surtout, dire solennellement que je déclare être candidat à la candidature à la présidence du Conseil départemental de Rufisque », a-t-il déclaré face à la presse. L’ancien président de la région de Dakar convoque son passage à la tête de la défunte institution régionale pour légitimer ses ambitions, sans oublier que son parti est l’une des têtes de pont de la coalition au pouvoir. Au-delà du Conseil départemental, les camarades de Moustapha Niasse à Rufisque souhaitent être investis têtes de listes au niveau de certaines collectivités territoriales. « J’ai été président du
Conseil régional de Dakar qui englobait quatre départements. Là, il s’agit d’un département parmi les quatre. Donc, qu’on ne vienne pas nous faire un mauvais procès. L’Afp, étant un parti très représentatif et un des partis de la coalition Benno Bokk Yakaar, peut prétendre valablement sans pour autant soulever de l’ostracisme ici dans le département de Rufisque. On aurait pu le faire à la ville mais ça n’aurait pas été très bien parce que je pense que déjà, il y a une inflation de candidatures dans le même parti ».
En attendant de discuter de la question dans les instances départementales de BBY, Ousmane Samb et ses camarades projettent de faire avaliser cette candidature au sein de la coalition BSS, partenaire originelle de leur formation et sous composante de la coalition BBY. « Benno Siggil Sénégal est donc un partenaire qui est une sous coalition avec le Pit, la Ld et les autres. Est-ce que dans Benno Bokk Yakaar, il y a eu des discussions pour les candidatures ? Ce sont des candidats qui se sont autoproclamés.
Ensuite, quand Benno Bokk Yakaar voudra bien se réunir pour régler ces questions-là en ce moment-là, il n’y aura pas de problème ». Dans le même sillage Ousmane Samb s’est par ailleurs désolé du climat au sein de la coalition présidentielle à Rufisque et de son management. Il dénonce une trop grande prééminence de l’APR et appelle à plus de solidarité dans la coalition. En effet, rapporte-t-il, « lorsqu’on parle de Benno Bokk Yakaar, les gens font allusion à l’Apr. L’Apr tout seul ne peut pas gagner une élection. Nous sommes tous ensemble, nous devons donc avoir cette solidarité de groupe, aller ensemble et aussi gérer ensemble parce que nous ne sommes pas des souteneurs. Nous n’avons pas cette vocation-là, nous ne le serons jamais ». Car, explique-t-il, une coalition comme celle à laquelle appartient l’Afp, devrait fonctionner dans la diversité et qu’on retrouve tout le monde. « Je suis désolé de le dire, on marche aujourd’hui la tête à l’envers » concède l’ancien président du Conseil régional de Dakar. Le leader départemental
de l’Afp appelle les responsables de la coalition à corriger les choses pendant qu’il est encore temps. Ceci dans le but de ramener la confiance entre les partenaires et entrevoir l’issue du scrutin de 2022 avec plus de sérénité. « Je crois que ce n’est pas trop tard pour corriger ces erreurs qui peuvent être fatales. Nous espérons que très rapidement, tout le monde se ressaisira et qu’on ira vers l’essentiel et qu’on fera de bonnes investitures. Il faut gagner, nous avons la possibilité de gagner parce que nous sommes majoritaires mais on se souvient de 2014. On a perdu les élections ici, les mairies nous ont échappé », fait-il constater.
SYNDICALISME, UN LEGS EN PÉRIL
Les syndicats se vident de plus en plus de leurs adhérents, laissant les travailleurs en position de vulnérabilité face aux employeurs. Comment expliquer cette situation ?
Les syndicats d’aujourd’hui sont devenus des cabinets qui se vident de plus en plus de leurs adhérents. Excepté le traditionnel défilé du 1er mai et la remise des cahiers de doléances au président de la République où leurs secrétaires généraux se font timidement entendre, les centrales syndicales sénégalaises s’éteindront à petit feu. Au même moment, le patronat profite de la vulnérabilité des travailleurs pour les « exploiter ». Pourtant, le syndicalisme d’hier avait connu ses lettres de noblesse. Ce, grâce au leadership de ses dirigeants déterminés à aller au front. Ce qui est en passe de disparaître, aujourd’hui. Conscients de leur perte de vitesse au détriment des activistes et autres lanceurs d’alertes, des leaders syndicaux font leur introspection et demeurent convaincus qu’il faut un retour aux valeurs syndicales pour redonner espoir aux travailleurs. Leur seule et unique raison d’être.
Le Sénégal a vécu des moments de lutte syndicale qui sont restés gravés dans l’esprit des Sénégalais. La plus récente est l’affaire de la Senelec où sous la bannière de Mademba Sock, l’électricité a été paralysée pendant des jours afin d’obtenir gain de cause. Malgré l’intimidation de l’État du Sénégal, l’incarcération de leur leader, les travailleurs ont résisté et ont amené le gouvernement à prendre en charge leurs préoccupations.
Memba Sock et la Sutelec
Fondé en 1982, le syndicat autonome Sutelec constituait un sérieux obstacle à la privatisation de la Senelec. Selon les publications de Solidaire international dans son cinquième numéro, il organisait en effet, 1 500 des 2 300 agents, dont 96% du personnel des unités techniques. Son secrétaire général, Mabemba Sock, était simultanément secrétaire général de la confédération Unsas. En 1998, afin d'être sûr de pouvoir privatiser, le gouvernement de Diouf a mis la direction du syndicat sous les barreaux et 27 militants ont été arrêtés le 20 juillet à l’aube, et 5 militants passèrent alors à la clandestinité pour organiser la lutte. La Senelec fut mise en état d'urgence avec des policiers déployés dans toutes les unités techniques, et l’interdiction de tenir la moindre réunion. La lutte s'organise néanmoins à l'intérieur de l'entreprise.
Les travailleurs rendirent Senelec ingouvernable, et d’autres militants furent alors emprisonnés. Malgré cela, le gouvernement d'Abdou Diouf organisa des procès qui déboucha sur la condamnation de Mademba Sock et d'un militant à six mois fermes pour troubles de l'ordre public. Nombre d’inculpés perdirent leurs emplois à leur libération. Cette décision du président Diouf n’a pas été un obstacle à leur revendication au contraire, Mademba Sock a continué le combat jusqu’à la réhabilitation de ses pairs. Et c’est ainsi que lors des élections présidentielles de 2000, il se présenta au premier tour sous la bannière d’une petite organisation d’origine marxiste-léniniste, le Rassemblement des Travailleurs africains – Sénégal (RTAS) et recueillit environ 1 % des suffrages. Le régime issu de l'alternance réhabilita Sock et ses camarades, ils furent tous réintégrés à la Senelec et indemnisés. M. Sock est ensuite nommé président du Conseil d'Administration de l’Institution de Prévoyance Retraite (Ipres), et de l'Agence sénégalaise pour l'électrification rurale (Aser).
Mada Diop, l’homme de la rupture
L’autre figure emblématique du syndicat reste Madia Diop de la Cnts. Ce dernier a réussi à se faire un nom dans la clandestinité. Syndicaliste dans les chemins de fer puis dans l’industrie alimentaire, il a milité également très tôt au sein de l’UDS2, un petit parti nationaliste panafricain. Partisan de l’indépendance immédiate, il rejoignit le PRA/Sénégal et devint un des opposants à Senghor. Contraint de s’exiler au Mali en 1963, il est condamné à mort par contumace. Après son retour au Sénégal, le régime de Senghor l’envoya à plusieurs reprises en prison. Senghor avait décrété que Madia Diop ne serait jamais secrétaire général de la CNTS tant qu’il serait président, pourtant il l’a été même si c'est après son départ avec l’appui du Pit de Amath Dansokho et fut le secrétaire général qui a amené la rupture du
syndicat politique.
Le syndicat d’aujourd’hui
Les Sénégalais sont nostalgiques de ces moments historiques du syndicalisme où toutes les guerres se menaient avec détermination, courage, engagement et bras de fer contre un gouvernement décidé à bafouer les droits des travailleurs pour son propre intérêt. Le syndicat d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celui d’hier. La scission de plusieurs centrales et la création d’autres syndicats ont réussi en partie à fragiliser la dynamique du syndicat. Il s'ajoute que bon nombre de secrétaires généraux ont opté pour la bureaucratie à la place de la rue. Pas de manifestations, ils sont à l’air du numérique, des nouvelles technologies. Entre réunions internes, communiqués, la vie syndicale se résume en cela. Une situation qui a amené le désintéressement de la population ou du monde des travailleurs qui préfèrent porter eux-mêmes leurs revendications en se constituant en un petit groupe ou encore confié leur destin aux mouvements citoyens qui investissent de plus en plus le terrain lors des conflits allant jusqu’à se substituer au rôle que devait jouer les syndicats.
Cheikh Fall de la CSA, témoin des deux temps
Témoin de l’histoire et de l’évolution du syndicalisme du Sénégal, Cheikh Fall de la confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa) continue de vivre avec passion le syndicalisme. Nos talgique des grands moments de l’histoire syndicale, M. Fall se souvient des années 1968. Selon lui, l’Etat s’est organisé à prendre en charge les revendications des travailleurs et c’est là qu’est née la centrale nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts). Selon lui, si Madia Diop de cette même centrale a fait des choses positives, il y a aussi des
choses négatives dans sa gestion. Pour M. Fall, il avait la totalité des travailleurs de la fonction publique et c’est cela qui faisait sa force. Cependant, avec l’augmentation de la population, la pression devient de plus en plus pesante. Les travailleurs cherchent à se démocratiser. « Des jeunes au lieu de s’occuper de leur formation, ont voulu que les anciens partent. Voilà la faille », a-t-il déclaré. L’ère d’Iba Ndiaye Diadji va sonner. Considéré par ses pairs comme le rassembleur, quelqu’un de sérieux, de cohérent et qui faisait tout pour que les conditions des travailleurs soient nettement améliorées, s’est aussi confronté au vouloir des jeunes à ses côtés afin de donner du sang neuf à la gestion.
« Il s’est beaucoup sacrifié pour la cause », a-t-il attesté. Pour Mademba Sock, Mor Fall a souligné : «il était bien parti avec l’affaire de la privatisation de la Sénégal. Il a voulu rester éternel et c’est ça le défaut de nos dirigeants. Le renouvellement a créé la dislocation de plusieurs centrales. Au sein de la Cnts l’affaire Mody Guiro et Cheikh Diop en est la parfaite illustration. L’enseignement Sudes avec l’arrivée du président Wade, beaucoup de syndicats sont nés de ses scissions. L’entêtement des leaders à vouloir rester à la tête a beaucoup contribué à fragiliser le mouvement syndical », a avancé M. Fall. Autres problèmes qui ont rendu le syndicalisme moins agressif selon Cheikh Fall sont la formation. « Il existe des leaders syndicaux qui ne sont pas formés sur le droit syndical et la manière de mener des négociations ou de poser des actes syndicaux. La nouvelle génération a détruit l’image du syndicat. La génération de 1980 ne veut pas être formée. Ils pensent qu’avec le master, doctorat ou encore licence en poche, ils maîtrisent tout et peuvent aller sans l’aide des anciens. La lutte syndicale a ses réalités », a-t-il renseigné. Il reste d’avis qu’il y a du chemin à parcourir pour être au niveau des anciens. « Il faut que les gens reviennent à l’orthodoxie. Que les jeunes deviennent humbles dans la gestion et acceptent les critiques ».
" J'AI DEMANDE A PARTIR", DECLARE MBAPPE
Dans un long entretien accordé à RMC Sport - qui en publie des extraits avant sa diffusion en intégralité mardi entre 18h et 20h sur l’antenne de RMC -, Mbappé s’est lâché
Dans un long entretien accordé à RMC Sport - qui en publie des extraits avant sa diffusion en intégralité mardi entre 18h et 20h sur l’antenne de RMC -, Mbappé s’est lâché. « J’ai demandé à partir, parce qu’à partir du moment où je ne voulais pas prolonger, je voulais que le club ait une indemnité de transfert pour avoir un remplaçant de qualité », a posé l’ancien Monégasque. « J’ai voulu que tout le monde sorte grandi », a-t-il ajouté, insistant sur le respect de son contrat qui expire en juin prochain : « J’ai dit, si vous ne voulez pas que je parte, je reste. »
S’il se dit « toujours heureux » au PSG, Mbappé n’a « pas trop apprécié » l’idée qu’il n’aurait demandé son départ que fin août. « Ça fait voleur, s’est agacé Mbappé. J’ai dit fin juillet que je voulais partir. » Le champion du monde français (21 ans) n’évoque pas l’arrivée de Lionel Messi mi-août, et ne mentionne pas non plus le Real Madrid. Mais il tient à balayer les rumeurs qui ont terni son image aux yeux des supporters parisiens, qui l’ont sifflé en début de saison. « Les gens ont dit que j’avais refusé six ou sept offres de prolongation, que je ne veux plus parler à Leonardo, ce n’est absolument pas vrai », a réfuté Mbappé.
MERMOZ PETANQUE CLUC VAINQUEUR LA 10EME JOURNEE DU CHAMPIONNAT NATIONAL
Mermoz pétanque club a remporté la 10e journée du championnat national de pétanque, a constaté l’APS. Son équipe formée de Papa Ibrahima Diop et Samba Ndiaye s’est imposée (13 à 5) aux dépens de la doublette de Diourbel pétanque club
Kaolack, 4 oct (APS) – Mermoz pétanque club a remporté la 10e journée du championnat national de pétanque, a constaté l’APS.
Son équipe formée de Papa Ibrahima Diop et Samba Ndiaye s’est imposée (13 à 5) aux dépens de la doublette de Diourbel pétanque club, composée de Sidi Fall et Cheikh Bamba Fall, à l’issue de la compétition.
Cette dixième journée s’est jouée avec 60 équipes, soit 120 joueurs venus des 14 régions du Sénégal.
"Cette dixième journée tenue à Kaolack est aussi qualificative pour le championnat d’Afrique, prévu au mois de novembre à Ouagadougou et le championnat du monde (en Espagne)", a expliqué le secrétaire général de la Fédération sénégalaise de sport boule, Mansour Dia.
"Il s’agissait de jouer aujourd’hui les poules. Après ces poules, il y aura 32 qualifiées. Et après cela, nous allons directement attaquer les seizièmes de finale, huitièmes de finale, quarts de finale, demi-finales et finales", a-t-il ajouté.
Il a rappelé que toutes les régions ont été représentées à cette dixième journée du championnat national de pétanque, sauf Matam et Ziguinchor.
"Notre discipline se porte très bien. Cette année, on n’a jamais eu autant de joueurs et de tournois. Partout dans les régions nous avons de nouveaux clubs", s’est réjoui le président de la Fédération sénégalaise du sport boule.
"C’est un honneur d’organiser cette dixième journée à Kaolack. Le sport boule est un jeu passionnant où il n’y a pas de banditisme", a pour sa part salué le président de Kaolack pétanque club, Riyad Rose.
Il a ainsi invité les parents à autoriser leurs enfants à apprendre le jeu de boule pour, dit-il, permettre à la région de Kaolack d’avoir des champions du monde.
56 CANDIDATS A LA MIGRATION CLANDESTINE ECHOUENT
La Gendarmerie nationale a arrêté dans la période du 21 septembre 1er octobre 56 candidats à la migration clandestine et leurs convoyeurs entre Notto Gouye Diama, Mbour et Kafountine, dans les secteurs des Légions de Gendarmerie centre, ouest et sud..
La Gendarmerie nationale a arrêté dans la période du 21 septembre 1er octobre 56 candidats à la migration clandestine et leurs convoyeurs entre Notto Gouye Diama, Mbour et Kafountine, dans les secteurs des Légions de Gendarmerie centre, ouest et sud, informe un communiqué des services de la Gendarmerie.
Une somme de 8 millions 604 mille 895 de F Cfa de devises étrangères, des téléphones portables, des imperméables (vêtements de pluie), des bidons d’eau ainsi u que des sachets de biscuits et bonbonnes ont été également saisis lors des opérations.
La gendarmerie rappelle que les départs des migrants par la mer sont habituellement relevés pendant la période où les forces de l’ordre sont particulièrement engagées dans le service d’ordre des grands événements religieux qui drainent beaucoup de personnes, à travers des axes routiers. D’où la motivation de cette opération coup de poing qui a porté ses fruits.
RENFORCEMENT DE CAPACITES POUR LES ENTRAINEURS DE FOOTBALL
Le coaching mental et sportif est l’objet d’un séminaire de trois jours organisé par le Syndicat des entraîneurs de football du Sénégal (SEFS), au profit de ses membres, a constaté l’APS, à Dakar.
Dakar, 4 oct (APS) - Le coaching mental et sportif est l’objet d’un séminaire de trois jours organisé par le Syndicat des entraîneurs de football du Sénégal (SEFS), au profit de ses membres, a constaté l’APS, à Dakar.
L’Académie marocaine de coaching mental et sportif y participe, selon le président du SEFS, Badara Sarr.
"Généralement, dans nos filières classiques de formation, on travaille sur les plans tactique et physique. Mais le coaching mental ne figure pas dans nos formations. C’est, donc, un gap qu’on va essayer de combler", a-t-il expliqué.
Le séminaire devant prendre fin mardi permettra donc d’initier les entraîneurs du Sénégal au coaching mental, une discipline récente et méconnue dans certains pays africains, selon le président du SEFS.
En sport, "le succès dépend à 90 % du mental du sportif", a-t-il souligné.
Zakaria Benomar Fares, journaliste-consultant et directeur général de l’Académie marocaine de coaching mental et sportif a assuré les membres du SEFS de l’engagement de cette structure à leur apporter son "savoir-faire". LE
LOUL SÉSSÈNE, LA MAIRIE RÉCEPTIONNE DU MATÉRIEL MÉDICAL DE PLUS DE 150 MILLIONS DE FRANCS
La commune de Loul Séssène (Fatick, centre) a réceptionné lundi du matériel médical d’une valeur de plus 150 millions de francs CFA offert au centre pédiatrique du district sanitaire de Dioffior, a constaté l’APS.
Loul Séssène, 4 oct (APS) - La commune de Loul Séssène (Fatick, centre) a réceptionné lundi du matériel médical d’une valeur de plus 150 millions de francs CFA offert au centre pédiatrique du district sanitaire de Dioffior, a constaté l’APS.
Le matériel est constitué de respirateurs, d’unités dentaires, d’échographie, d’appareils gynécologiques, d’électrocardiogramme, a précisé le président de l’ONG humanitaire AHLS, Amadou Sow lors de la cérémonie de réception des équipements médicaux.
M. Sow, par ailleurs vice-président de la Fondation pour un monde meilleur, a souligné que "ce lot de matériel médical estimé à plus 150 millions de francs CFA est le fruit de l’ensemble des efforts fournis avec les autorités de la commune de Loul Séssène".
Il a ajouté que cette cérémonie de réception "marque l’aboutissement" d’un processus d’acquisition qui a été entamé avec les autorités de Loul Séssène depuis un an.
Construit sur une assiette foncière de 56 mètres carrés pour un montant d’environ 200 millions de francs CFA grâce à un financement de partenaires Italiens, ce nouveau centre pédiatrique va élargir les offres de soins du district sanitaire de Dioffior, s’est réjoui son médecin-chef, Mamoudou Ndiaye.
Il a estimé que "c’est une satisfaction d’avoir dans le district sanitaire de Dioffior une structure pédiatrique pour la santé de la mère et de l’enfant".
Selon lui, "la zone était en manque de cette offre de soin obligeant les populations à parcourir des kilomètres vers le département de Mbour (Thiès) ou celui de Fatick pour disposer d’un service pédiatrique".
"Donc, a-t-il dit, cette structure pédiatrique va améliorer l’offre de soins et la carte sanitaire du district sanitaire de Dioffior qui a deux centres de santé et 18 postes de santé pour environ 100 000 habitants".
Erigée dans une zone enclavée, la gestion de ce centre de santé mère-enfant est confiée à la formation des filles du saint cœur de Marie, a précisé la sœur Madeleine Ndour, affectée comme responsable du centre pédiatrique.
Membre de la formation des filles du saint cœur de Marie, et pédiatre de formation, elle a signalé que pour un démarrage l’unité va faire "des consultations générales, pédiatriques et prénatales".
"Sur le site du centre, il est également prévu, la construction d’une boulangerie, d’un collège, d’une structure de menuiserie pour faciliter la création d’emplois", a-t-elle ajouté.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Fimela, Ousmane Diédhiou, le maire de la commune de Loul Séssène, Sidiya Diouf, ont pris part à la cérémonie de réception du matériel.