Représentant légal de la communauté Lébou de Ouakam, nous sommes dans l’obligation de vous tenir informé de la situation qui prévaut à Ouakam due à la résolution irrationnelle de la problématique sur le TF 1751/NGA ex 5007/DG
Citoyens de la République et membres de la « collectivité de Ouakam », enregistrée sous le récépissé n° 148 GRD/AA/ASO du 10 août 2011, en qualité de représentant légal de la communauté Lébou de Ouakam, nous sommes dans l’obligation de vous tenir informé de la situation qui prévaut à Ouakam due à la résolution irrationnelle de la problématique sur le TF 1751/NGA ex 5007/DG.
L’Etat du Sénégal que vous incarnez au plus haut niveau a comme prérogative, la gestion et l’administration de tous les problèmes impactant sur la quiétude des populations qui demeurent assujetties à l’unique ordre juridique. Dès lors, nous sommes en droit d’attendre des fonctionnaires et officiers publics (Ministres, notaires, conservateurs, forces de l’ordre), dans leurs actes de tous les jours, le reflet d’une bonne gouvernance au sein de notre communauté.
Nous constatons malheureusement au contraire, à travers la prestation des personnes ci-dessus évoquées, que la gestion de la problématique foncière du TF 1751/NGA ex 5007/DG, vous a été transmise soit de manière biaisée, soit ne vous a jamais été fidèlement transmise.
En effet,
Comment comprendre à l’opposé de la prudence affichée de son prédécesseur le Ministre Diène Farba SARR, le comportement ‘’Téméraire’’ du Ministre Abdou Karim Fofana, qui, après avoir signé le 29 avril 2020 un arrêté portant autorisation de lotir le TF1751/NGA ex 5007/DG, a pris le contrepied de sa démarche, le 09 septembre 2020 en déclarant : « toutes les parties sont de Ouakam raison pour laquelle, j’ai bloqué le dossier pour qu’ils s’entendent…, je suis entre le marteau et l’enclume, les uns contestent la qualité des autres ». Voilà un acte laissé à l’appréciation de Monsieur le Président de la République.
Comment comprendre la légèreté du traitement du dossier par la Notaire Me Ndèye Lika BA, qui, en dépit de la lettre alerte reçue par la chambre des notaires, a authentifié sans faire les vérifications idoines, une dation en paiement synonyme d’une amputation d’une superficie de 8 736 m² sur notre titre privé. Qui plus est, un parmi les Jaraafs cités, (certifié légitime), parties de la dation, était absent, donc qui a signé à sa place ? Cet acte a eu comme autre conséquence, la cession d’une parcelle de 998 m2 à Mr Madiambal DIAGNE par le bénéficiaire de la dation. Voilà un deuxième acte laissé à l’appréciation de Monsieur le Président de la République.
Comment comprendre le comportement du Conservateur de la propriété foncière Mr DIAITE, censé protéger le patrimoine des personnes, qui, comme l’y oblige la loi, en dépit de la lettre alerte adressée à la DGID, ne devrait pas autoriser l’inscription de la dation en paiement, le TF1751/NGA ex 5007/DG étant indivis au moment des faits, c’est un problème d’ordre public. Voilà un troisième acte laissé à l’appréciation de Monsieur le Président de la République.
Comment comprendre la réponse ‘’standard’’, fournie par les autorités auxquelles nous nous sommes adressés, à savoir :<< vous vous êtes reconciliés, motif pour lequel, le Ministre a signé et notifié l’arrêté du lotissement >>, cette réponse ‘’standard’’ exprime une tentative de résoudre la problématique du TF 1751/NGA sans regard au droit. En effet, cette affirmation ne correspond pas à la réalité des faits, personne ne peut fournir un procès-verbal de médiation authentifié par un médiateur ou un juge. Voilà un quatrième acte laissé à l’appréciation de Monsieur le Président de la République.
Enfin, en vertu des dispositions de la Constitution du 22 janvier 2018 de la République du Sénégal, qui garantit à tout citoyen le respect de ses droits, une correspondance a été adressée le 19 mai 2021 au Directeur de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS), lui demandant d’interdire tout accès sur le « super plateau », le TF1751/NGA ex 5007/DG étant grevé d’une prénotation , et, de surcroit, ses services ayant relevé des éléments d’un faux sur un document déterminant dans la procédure de levée de l’indivision.
En conclusion, sans entrer dans l’exhaustivité de la problématique du TF1751/NGA ex 5007/DG, qu’une seule lettre ouverte ne pourrait décrire, voilà le traitement désastreux aux relents de partialité réservé à notre bien commun, qui a fini d’enrager les populations et de les conduire au bord de la révolte.
Nous le soumettons à votre appréciation.
Nous vous prions de bien vouloir agréer Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.
Pour la collectivité de Ouakam
Le PrésidentLe président
Du Bureau du conseil des Notables Du Comité Directeur
Saltigué Badoulaye N’DOYE Le Pr Babacar GUEYE
IBRAHIMA FALL NOMMÉ HAUT REPRÉSENTANT DE L'UNION AFRICAINE POUR LA TRANSITION AU TCHAD
L'ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères (1984-1990) "interagira avec tous les acteurs politiques et sociaux tchadiens ainsi que les partenaires internationaux
L'Union africaine a annoncé mercredi la nomination du Sénégalais Ibrahima Fall comme "haut représentant pour accompagner la transition" au Tchad, où une junte militaire a pris le pouvoir le 20 avril après la mort du président Idriss Déby Itno.
Ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères (1984-1990), Ibrahima Fall "interagira avec tous les acteurs politiques et sociaux tchadiens ainsi que les partenaires internationaux en vue de mobiliser toute les ressources possibles pour le succès de la transition démocratique, consensuelle et pacifique du Tchad", détaille l'Union africaine (UA) dans un communiqué.
Un Conseil militaire de transition (CMT) composé de 15 généraux et présidé par Mahamat Idriss Déby, un des fils du président Idriss Déby Itno, a pris le pouvoir le 20 avril au Tchad en annonçant la mort du chef de l'Etat, qui aurait été tué au front contre des rebelles. Le CMT a immédiatement dissous le gouvernement et le Parlement et abrogé la Constitution tout en promettant des élections "libres et démocratiques" au terme d'une "transition" de 18 mois, renouvelable une fois.
Le 20 mai, l'UA a exigé que cette junte achève "en 18 mois" un processus de "transition démocratique" débouchant sur des élections "libres, justes et crédibles". "Aucune forme d'extension de la période de transition prolongeant la restauration de l'ordre constitutionnel ne saurait être acceptable pour l'UA", avait-elle ajouté.
Outre son poste ministériel au Sénégal, Ibrahima Fall a occupé plusieurs charges de représentant des Nations unies en Afrique (sous-secrétaire général aux affaires politiques chargé de l'Afrique, représentant spécial pour la région des Grands lacs), ainsi que dans plusieurs pays pour l'Union africaine (Guinée, Grands Lacs, Burundi).
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
TAMPI
EXCLUSIF SENEPLUS - Il faut lire la description cauchemardesque que fait l’opposant Macky Sall des galères quotidiennes des populations des régions et lui demander : est-ce mieux aujourd’hui ?
Évacuons deux problèmes pour la bonne compréhension de ce qui va suivre : je suis un « esprit tordu » et oui, « leydi ndi (le pays, et non seulement le Fouta) « Tampi » (fatigué).
Sa Majesté qui « n’aime pas voir le rouge » est comme toutes les majestés : aveugles et hautaines. Pour elles, les critiques et autres ports de brassards rouges, sont une intolérable atteinte à leur gouvernance seigneuriale. Des crimes de lèse-majesté qu’ils gardent dans leur cœur meurtri et leur esprit revanchard, pour le ressortir à l’occasion avec la bave qui fuse de partout par ces temps de Covid.
« Lorsque j’ai organisé le Conseil des ministres délocalisé de Kédougou, beaucoup d’esprits tordus disaient qu’on ne faisait que des promesses…». Et sa Majesté qui, semble-t-il, découvrait le pays profond (alors qu’il avait occupé les plus hautes fonctions possibles, c’est vrai qu’il n’était pas encore président, puisqu’il situe cette tournée d’horreur en 2009-2010), bombe le torse 10-11 ans après, parce qu’il inaugure un hosto chez Amath Dansokho !
« ..aller à Bandafassi, Thiabi...salemata, une route cahoteuse, difficile...Ethiiolo, dakateli, frontière avec la Guinée... les routes étaient impraticables... ». Il faut lire la description cauchemardesque que fait l’opposant Macky Sall des galères quotidiennes que vivaient (et vivent toujours) les populations des régions et lui demander : est-ce mieux aujourd’hui ? Les chapelets de « doléances », de revendications, les brassards rouges (que vous ne voulez pas voir) qui ont jalonné votre parcours (pourtant bien tracé pour vous éviter des crises anti-brassards rouges), les pistes qu’on vous réclame pour que des femmes n’aient plus à accoucher sur des charrettes, des dispensaires au service minimum, des hôpitaux qui ne soient pas que des murs (sans les équipements et les personnels au complet) de « première génération » (je reviendrais un jour sur ces histoires de générations à propos de n’importe quoi, thiim !!).
Votre Majesté, au lieu de bomber le torse en arpentant les couloirs de cet hôpital de « deuxième génération » et vouer aux gémonies les « esprits tordus », vous auriez dû vous poser la question : qu’ai-je fait depuis 9-10 ans pour que mes « tournées économiques » ne soient pas un cauchemar de déjà vu ? Moi, personnellement, je n’ai rien contre le fait d’appeler vos tournées économiques, et non des occasions supplémentaires pour vous et vos hommes, de continuer votre sport favori : dilapidation des maigres ressources qui auraient mieux servi à soulager les « tempérés » (fatigues) de vos concitoyens.
Depuis le vieux juge Kéba Mbaye, nous savons tous que les « Sénégalais sont fatigués », (Tampi) et non seulement le Fouta. Le Fouta se réveille seulement maintenant d’un long sommeil comateux, après les différentes insultes des responsables de votre ancien parti (PDS) et vous maintenant. Le vieil avocat sur le déclin politique, complètement paniqué parce que vous faisiez de la razzia sur ce qu’il pensait être « ses » terres, menaça les "foutankés" de transférer les investissements promis vers d’autres contrées plus reconnaissantes. Et vous, Majesté, vous avez cru voir à travers le Fouta, un titre foncier...hérité de qui ? De votre « foutanketude » ? Allons donc ! Vous savez bien que la boulimie foncière est non seulement une vilaine chose, mais aussi un délit, voire un crime. Enfin, dans les pays où la Justice échappe au contrôle des roitelets... Ce qui visiblement n’est pas encore le cas sous nos cieux.
Tournées économiques, balades politiques ? On s’en tape. Vous devriez même en faire toutes les semaines si c’est pour inaugurer des réalisations issues de vos promesses électorales. Mais arrêtez de faire des trophées rares, des choses normales pour un président, des prouesses : développer son pays. Justifier les budgets annuels, les « prêts, dettes et dons » et non courir ventre à terre écouter Macron vous dire comment développer vos pays ; qu’il se portera garant de vos dettes ; qu’il demandera qu’on vous donne plus de DTS (Droits de tirage spéciaux) ; il vous serine qu’il y a des bons et des mauvais coups d’État ; des bonnes et mauvaises élections ; des troisièmes mandats acceptables et d’autres insupportables ; des pays où il faut imposer les rotations (alternances) et d’autres où on ferme les yeux des régimes trentenaires d’existence. Bref, nous (vous) prendre pour des attardés, immatures, incapables de choisir ses dirigeants, la durée de leur mandat, son système électoral...Nous serions toujours les singes sur leurs arbres, qui ne sont pas encore entrés dans l’histoire... Ah ! « Ndé tampere !» (ah cette fatigue !).
Il nous faut vraiment moult « vagues »(électorales ou de la rue) pour se (nous) débarrasser de notre (nos) fatigués. De ces « dialogues » merdiques ; de ces experts qui embrouillent plus qu’ils n’éclairent ; ces « civilistes », (société civile) qui vivent comme des sangsues des corps malades de nos systèmes électoraux et autres gouvernances.
Miin Taam-pii !! (On est fa-ti-gué !! »)
NB : Avez-vous remarqué que nous ne faisions pas partie de la « communauté internationale » selon les grands médias français en charge du formatage de notre pensée ? Ils disent : la CEDEAO, l’UA et la communauté internationale ont condamné (ou pas) le coup d’État au Mali... Et quand on écoute bien, on se rend compte que la « « communauté internationale », c’est l’Union Européenne, le Conseil de sécurité de l’ONU (en fait les pays du veto). Nous, non seulement nous ne sommes pas encore entrés dans l’Histoire, mais nous ne faisons même pas partie de la « communauté internationale » qui gouverne le monde ! Et après on fait des sauts de cabris, en revendiquant des « souverainetés » usurpées, pour ne pas dire inexistantes.
LA PRESSE REND HOMMAGE À SES SOLDATS TOMBÉS AU FRONT
C’est une foule immense composée de journalistes, hommes politiques, familles des victimes entre autres anonymes qui était présents pour rendre un dernier hommage à ces braves agents, morts en héros
La morgue de l’hôpital Principal de Dakar a encore témoigné de la peine que la mort inflige. Toute la presse sénégalaise s’y est donnée rendez-vous pour assister à la levée de corps des agents de Leral TV, qui ont perdu la vie alors qu’ils étaient en mission, dans le cadre de la tournée économique et sociale du Président Macky Sall.
C’est une foule immense composée de journalistes, hommes politiques, familles des victimes entre autres anonymes qui était présents pour rendre un dernier hommage à ces braves agents, morts en héros. Les trois corps disposés dans trois corbillards différents, seront conduits dans leurs régions d’origine : le chauffeur Ousmane Ndiaye à Touba, le cameraman Mamadou Yoro Diallo à Ziguinchor et le journaliste Abou Mamadou Sy à Podor. Des hommes et des femmes inconsolables, ils avaient tous des visages pantois, tous défigurés par les émotions qui ont surgi aujourd’hui. Des t-shirts sur lesquels sont imprimées les photos des trois victimes sont distribués par des jeunes, aux personnes présentes à la morgue.
Malgré la forte mobilisation notée, la cérémonie de levée de corps ne s’est pas tenue comme prévue, tout s’est fait en privée. Toutefois, les témoignages et commentaires fusaient de partout. Présent à la cérémonie en compagnie de quelques collaborateurs, le Directeur général du groupe Emedia, Mamoudou Ibra Kane, s’est exprimé sur la perte subie par la presse : "Nous avons perdu des promesses, c’est comme cela que je les appelle. Des promesses d’un journalisme qui est une profession noble mais aussi des promesses de relèves car nous tous nous sommes de passage et à mon avis, ces trois jeunes étaient bien préparés pour assurer la relève. Nous les perdons aujourd’hui mais continuons à vivre avec leurs mémoires. Nous prions pour qu’ils reposent définitivement en paix et également apportons toute notre compassion à leurs familles, à Dame Dieng, à toute l’équipe de Leral et à l’ensemble de la presse sénégalaise".
Madiambal Diagne, autre grand nom de la presse, patron du groupe Avenir communication, était aussi présent. Pour lui, "c’est une perte tragique et une douleur immense pour l’ensemble de la presse mais également pour la population sénégalaise. Ce sont des jeunes qui étaient en activité professionnelle et qui ont été fauchés à la fleur de l’âge et ça rend la tragédie beaucoup plus difficile à supporter. Mais, on ne peut que s’en référer au Bon Dieu et prier pour qu’Il les accueille au paradis et prier pour qu’Il laisse aux proches, aux collègues... la foi et la force de pouvoir supporter la douleur et le deuil".
Le 31 mai, journée noire pour la presse ?
Honorer les victimes à titre posthume, c’est l’une des suggestions faites par les journalistes. Mais une journée consacrée à la mémoire des défunts, est également soulevée comme tactique à adopter à chaque fois que cette journée reviendra. Maïmouna Ndour Faye, directrice de 7tv l’a bien exprimé. "Nous pouvons commémorer cette journée dans les jours à venir en faisant peut-être pendant 30 minutes au niveau des télévisions qu’on fasse écran noire, dans la presse écrite, mettre des bandeaux pour rendre hommage à ces jeunes et magnifier leur sens du devoir accompli". Pour Mamoudou Ibra Kane, "le meilleur hommage qu’on peut rendre à ces jeunes journalistes que nous avons perdus mais aussi à l’ensemble de la presse qui fait son travail, c’est beaucoup plus de reconnaissance. Il faut qu’on profite de cette circonstance certes malheureuse, pour donner un peu plus de respect et de considération à la presse".
L'ARÈNE S'ÉCHAUFFE
Après une année sportive 2019-2020 sans grand combat en raison de la pandémie de coronavirus, la lutte avec frappe est en train de mettre fin à son sevrage, avec des montages tous azimuts de combats, dont Gaston Mbengue est le maître d’œuvre
Après une année sportive 2019-2020 sans grand combat en raison de la pandémie de coronavirus, la lutte avec frappe est en train de mettre fin à son sevrage, avec des montages tous azimuts de combats, dont Gaston Mbengue est le maître d’œuvre.
Balla Gaye 2, un des ténors de la lutte avec frappe, a déjà réussi à décrocher quatre grands combats, dont le dernier, contre Eumeu Sène, a été ficelé mardi.
Sène, lors de sa dernière victoire contre le lutteur de Guédiawaye en avril 2015, avait juré ses grands dieux qu’il ne lutterait plus contre ce dernier. Il a fini par mettre de l’eau dans son vin après la proposition du promoteur, mardi.
‘’Pour la troisième fois de leur carrière, Eumeu Sène va retrouver sur sa route Balla Gaye 2’’, écrit le quotidien spécialisé Sunu Lamb, dans sa dernière édition.
‘’Même si la date n’est pas encore dévoilée, les amateurs sont aux anges puisqu’ils ne cessaient de plébisciter ce combat de tous les dangers’’, rapporte le même journal.
Selon Sunu Lamb, c’est le frère aîné du lutteur et le ministre des Sports, Matar Ba, qui auraient tordu la main à Eumeu Sène.
Sène a battu deux fois Balla Gaye 2, qui dit être heureux du dénouement qui lui permettra de retrouver son tombeur. ‘’La lutte est notre gagne-pain’’, fait valoir le lutteur de Guédiawaye, actuellement en préparation à l’INSEP, l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, en France.
Avant cet affrontement contre Eumeu Sène, Balla Gaye 2 a paraphé trois combats de lutte.
Le chef de file de l’Ecole de lutte Balla-Gaye a signé un contrat pour lutter contre Bombardier, Boy Niang 2 et Gris Bordeaux.
Eumeu Sène, lui, a accepté un deuxième combat contre Bombardier qu’il avait battu en 2018.
L’arène ne cesse de bruire du combat de lutte avec frappe entre Modou Lô et Ama Baldé, l’un des jeunes lutteurs qui montent dans le cénacle des ténors. Les amateurs se préparent déjà au combat Balla Gaye 2-Bombardier, le 31 juillet. Bombardier a battu Balla Gaye 2 en juin 2014.
Les amateurs ont suivi récemment les joutes verbales entre les lutteurs Gouye Gui et Reug Reug, en attendant leur combat du 29 août prochain.
Le promoteur de lutte Pape Thialis Faye a monté l’affiche Tapha Tine-Boy Niang 2, prévu le 8 août à l’arène nationale.
Avant ces affiches de lutte avec frappe prévues pour la plupart à l’arène nationale, les amateurs du ‘’sport de chez nous’’ ont vécu le traditionnel drapeau du chef de l’Etat, qui a eu lieu à Kaolack (centre), le week-end dernier.
Selon le directeur technique national de la lutte, Khalifa Sow, interrogé par Sunu Lamb, 170 combats de lutte ont été organisés en trois jours.
‘’Nous avons eu 110 combats par équipes et 70 en catégories de poids’’, a-t-il détaillé.
PAR Damien Glez
BOY DJINNÉ, CHAMPION DU MONDE DES ÉVASIONS
Le prisonnier évaporé a-t-il des talents de prestidigitateur dignes de spectacles de magie spécialisés dans les passe-murailles ? Surnommé « jeune génie », l’homme de 32 ans a déjà pris la poudre d’escampette une bonne douzaine de fois…
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 02/06/2021
Même les cages parisiennes du goal Apoula Edel ressemblaient moins à une passoire que la prison de Liberté VI, à Dakar. La fameux Baye Modou Fall vient de s’évader du quartier haute sécurité de l’établissement pénitentiaire de cette commune de Dakar. Le prisonnier évaporé a-t-il des talents de prestidigitateur dignes de spectacles de magie spécialisés dans les passe-murailles ? Surnommé « Boy Djinné » (le jeune djinn, « jeune génie ») ou « l’as des évasions », l’homme de 32 ans a déjà pris la poudre d’escampette une bonne douzaine de fois…
Plusieurs fois arrêté pour « vol en réunion avec usage d’armes » ou « association de malfaiteurs », le « serial-évadeur » avait été arrêté en 2016, à la frontière guinéenne. Ce n’est que le dimanche matin du week-end 30 mai 2021 que Demba Sow, son codétenu du camp pénal de Liberté VI, aurait constaté qu’il était seul en cellule.
Une évasion en signe de protestation
Cabotin et conscient de sa capacité à créer le buzz, l’évadé a, depuis, accordé un entretien à la télévision privée iTV. Il y explique qu’il serait toujours présent au Sénégal et qu’il serait même prêt à se présenter au tribunal, au début de son procès.
Sa fuite ne serait qu’une protestation contre les « lenteurs » de son « dossier », et non un acte de « sabotage » ou l’expression d’une « peur de la prison ». Il justifie son évasion comme une « liberté provisoire forcée » qui lui paraît légitime. Il sait pouvoir surfer sur les débats publics récurrents à propos des conditions de détention dans les prisons du Sénégal, de la surpopulation carcérale, du recours presque systématique au placement sous mandat de dépôt et de la durée des détentions provisoires.
La provocation permanente est le moteur du succès médiatique de ce Coluche intellectuel, avec l’humour en moins. En disant que «tous les trafiquants de crack sont sénégalais», il fait dans l’excès pour exister
Il n’y a qu’un seul point commun entre le Grand Emile Zola, l’auteur de «Germinal» et de l’historique «J’accuse» dans l’affaire Dreyfus et Eric Zemmour : ils sont tous des intellectuels, des intellectuels tapageurs. C’est le seul point commun. Heureusement. Zola ouvre le registre de l’intellectuel tapageur dans l’affaire Dreyfus pour défendre de grands principes. Zemmour pirate le registre de l’intellectuel tapageur pour faire de la provocation permanente, afin d’exister médiatiquement, étancher une soif de reconnaissance et, de façon freudienne, régler des comptes et cicatriser des blessures qui jalonnent son histoire personnelle et familiale. «Sans doute sa vision de l’islam est-elle biaisée par son histoire personnelle. Se définissant comme un Français d’origine berbère, il descend comme beaucoup de juifs d’Afrique Nord, d’ancêtres qui habitaient l’Algérie bien avant la conquête du Maghreb par les Arabes au VIIe siècle, et qui ont été chassés de leurs terres originelles au nom de la décolonisation, dans la bonne conscience générale. Ça laisse des traces.» Tout est dit dans cet édito de Franz-Olivier Giesbert dans Le Point du 18 février 2021.
Cette grande histoire a laissé des traces qui le prédisposent à être anti-musulman, et le fait aussi d’être originaire de Montreuil, «la plus grande ville malienne après Bamako», renforce des prédispositions déjà ancrées dans une histoire personnelle. La provocation permanente est le moteur du succès médiatique de ce Coluche intellectuel, avec l’humour en moins. En disant que «tous les trafiquants de crack sont sénégalais», il fait dans la provocation et l’excès pour faire le buzz médiatique qui lui permet d’exister. L’Etat du Sénégal a réagi et semble vouloir mettre la pression sur Bolloré pour le censurer. C’est ce que cherche Zemmour, pour internationaliser sa victimisation intellectuelle et politique. Au-delà du courrier et de la stratégie pour le faire taire, le Sénégal devrait porter plainte et faire condamner ce délinquant intellectuel multirécidiviste, pour avoir été condamné en 2011 pour discrimination raciale pour «avoir déclaré que la plupart des trafiquants sont des noirs et des arabes» et en 2018, pour provocation à la haine contre les musulmans, pour avoir déclaré que «tous les musulmans, qu’ils le disent ou qu’ils ne le disent pas, considèrent que les jihadistes sont de bons musulmans». Le Sénégal, pays de Senghor, auteur de la civilisation de l’Universel, devrait s’honorer d’être le premier pays étranger à faire condamner ce partisan de «déportation des musulmans» de France.
Il faut le faire condamner, car le censurer ne sert à rien, car il a été viré de plusieurs rédactions de journaux, de radios et de télés, mais il est toujours recyclé à cause de la course à l’audience. Que Zemmour, qui utilise la haine religieuse, raciale, comme une rente, puisse avoir autant d’audience est un bon indicateur du suicide français pour reprendre le titre de son livre. Ce suicide français est à la fois intellectuel et politique.
Comment intellectuellement, Zemmour peut se réclamer de Napoléon et De Gaulle, en voulant fermer la France, c’est-à-dire abdiquer de la volonté universaliste née de la révolution de 1789 et de la révolution des lumières ? Le suicide intellectuel est aussi caractérisé par ce grand débat et cette peur artificiels sur le «Grand remplacement» des Français par des musulmans. Au pays de la Raison cartésienne, la fiction a remplacé la réalité. On est passé de «je pense donc je suis» à «j’affabule donc je suis» de Zemmour, et de Renaud Camus, auteur du Grand remplacement.
«LA FRANCE N’A PAS UNE PRESENCE HONTEUSE AU SENEGAL»
En dépit des attaques dont elle ne cesse de faire l’objet de la part de certains milieux activistes, la France n’entend pas céder d’un pouce sur ses relations avec des pays comme le Sénégal.
En dépit des attaques dont elle ne cesse de faire l’objet du fait de certains milieux activistes, la France n’entend pas céder d’un pouce sur ses relations avec des pays comme le Sénégal. Au contraire, Frank Riester assure que la France sera davantage présente au Sénégal.
Le ministre délégué de la France, chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Frank Riester, ne pouvait être insensible à l’état des relations multiformes entre la France et le Sénégal. Il considère que ces relations sont au beau fixe, tant sur le plan institutionnel que sur le plan économique et commercial. La France demeure le premier partenaire commercial du Sénégal et le Président Emmanuel Macron travaille à renforcer et développer cette position, assure-t-il. Les investissements français au Sénégal seront augmentés et la France va poursuivre cette dynamique de partenariat. Au cours d’un déjeûner hier, juste avant son départ de Dakar, Frank Riester s’est félicité des réalisations de la France, notamment du Train express régional (Ter) et la dernière génération d’hôpitaux que le Président Macky Sall a inaugurés le week-end dernier. Tous ces ouvrages ont été réalisés, en totalité ou en partie, sur des investissements français et par des entreprises françaises. Mais le plus important pour Frank Riester reste que les ouvrages livrés sont de grande qualité, car «ce qui a été réalisé au Sénégal est conforme à ce qui se fait de meilleur à travers le monde». Aussi, se félicite-t-il, « la France exhorte à faire les choses dans le respect des standards et des bonnes pratiques». C’est dire que la France refuse d’être émue par les attaques contre des enseignes commerciales de marque française comme lors des émeutes populaires des 6, 7 et 8 mars 2021. La perception que la présence française serait menacée dans un pays comme le Sénégal lui paraît fausse. Plus que jamais, la France et le Sénégal vont cheminer ensemble et son pays ne «laissera la place à qui que ce soit». En effet, la France et les entreprises françaises ne nourrissent aucun complexe pour leur présence au Sénégal. «Notre présence ne saurait être honteuse», insiste le ministre. Frank Riester se réjouit que depuis 2017, le Président Macron multiplie les initiatives pour impulser le partenariat entre la France et les pays africains. Pour en convaincre, il invoque son expérience d’ancien ministre de la Culture (2018-2020), qui lui a permis de travailler avec le Président Macron sur le difficile dossier de la restitution des biens culturels pris à l’Afrique.
La production de vaccins Covid-19 au Sénégal prend forme
Frank Riester a confié que la France va accorder au Sénégal un important don de vaccins anti Covid-19 dont un premier lot de 184 mille doses sera réceptionné le 3 juin 2021. De manière globale, la France prévoit de soutenir l’initiative Covax, avec une contribution de 30 millions de doses de vaccin Covid-19 au profit de l’Afrique. Mieux, au cours de ses discussions avec les autorités sénégalaises, M. Riester estime avoir fait avancer le projet de production industrielle de vaccins au Sénégal, comme l’avait du reste souhaité le Président Macky Sall. «Nous entendons positionner le Sénégal en Afrique dans ce domaine, en nous appuyant par exemple sur l’Institut Pasteur de Dakar», explique-t-il. La France s’évertue également à appuyer les jeunes entrepreneurs sénégalais qui investissent des secteurs porteurs de valeur ajoutée comme dans le domaine des activités numériques. M. Riester a ainsi rendu une visite «très prometteuse» à la Délégation pour l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj), à l’occasion de laquelle il a eu des entretiens avec de jeunes porteurs de projets.
«Régler la question de la dette au cas par cas»
Frank Riester dit avoir discuté avec Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie et du plan, des conditions de relance de l’économie sénégalaise post Covid-19. Le soutien de la France ne fera pas défaut. Aussi, la question du traitement de la dette a occupé leurs discussions. Dans la foulée du Sommet, organisé le mois dernier à Paris par le Président Emmanuel Macron, au chevet des économies des pays africains durement malmenées par la pandémie du Covid-19, la France entend poursuivre son plaidoyer pour l’allègement de la dette africaine. Le Président Macron a été le premier chef d’Etat d’un pays développé à appuyer l’initiative du Président Macky Sall, appelant à l’annulation de la dette des pays pauvres. Il reste que la France considère, par la voix de Frank Riester, qu’il faudrait que «cette question soit réglée au cas par cas et que tous les partenaires jouent le jeu».
La France n’entend pas renoncer à sa doctrine de la formation des élites
La France voudrait être intransigeante face aux velléités expansionnistes et de déstabilisation en Afrique, entreprises par un pays comme la Russie. «Nous avons à discuter davantage avec la Russie, aussi bien pour son rôle en Europe que sur ses actions en Afrique. La France reste préoccupée par des opérations qui peuvent déstabiliser des pays, et surtout compromettre la sécurité mondiale.» La France s’aligne sur les positions exprimées par la Cedeao au sujet de la situation de crise politique et institutionnelle au Mali. A la question de savoir si la France ne pourrait pas regretter d’avoir en quelque sorte abandonné le terrain africain à d’autres puissances, quand on en juge par le fait que toute l’élite militaire membre de la junte malienne a été formée en Russie, Frank Riester admet que «la France doit davantage marquer de sa présence dans le domaine de la formation des élites». L’ambassadeur de France, Philippe Lalliot, de renchérir, indiquant que la France n’a pas baissé la garde du tout : «Dans le domaine de la formation militaire avec le Sénégal, nous avons un partenariat qu’il faudrait sans doute renforcer. Mais aussi dans d’autres domaines de formation technique et professionnelle ainsi que de la formation universitaire, la France est en train de développer des initiatives dans le cadre de Campus France notamment.» De nombreuses initiatives sont aussi engagées dans la formation sportive, avec des centres de formation installés au Sénégal par des clubs de football français.