Le mouvement ‘’Nio Lank‘’ a estimé hier que l’heure est venue pour les Sénégalais de sanctionner le régime de Macky Sall. A cet effet et en perspective des prochaines élections locales, il lance une campagne de sensibilisation et d’action démocratique pour inviter les Sénégalais à souscrire au slogan ‘’Fàyu Jotna’’. Le collectif annonce aussi une marche pour le vendredi prochain.
Manifestement les élections locales constituent pour l’opposition et les mouvements citoyens une bonne opportunité pour vilipender le régime auprès des Sénégalais. Du moins, c’est ce qui s’est laissé entrevoir dans la communication du collectif ‘’Nio Lank‘’ hier.
Pour ces activistes en effet, les Sénégalais ne doivent pas rater le rendez-vous du 22 janvier prochain pour sanctionner négativement le régime du Président Macky Sall. Tout en annonçant une marche pacifique pour le vendredi prochain, le collectif lance une campagne de sensibilisation et d’action démocratique pour inviter les Sénégalais à souscrire au slogan «Fàyu Jotna : Maa moom sama carte, dinaa votes sama kër ».
Il est temps que Macky récolte ce qu’il a semé, soutient-il dans le communiqué, non sans indiquer que chaque Sénégalais s’assure de convaincre sa famille de sanctionner un régime qui ne répond pas à leurs besoins en dépense quotidienne. Prêt visiblement à en découdre avec le régime en place, il déclare en outre : ‘’Cette menace est le moyen le plus efficace et le plus rapide pour mettre le gouvernement au pas, afin qu’ils évitent de traiter la cherté de la vie comme une question saisonnière, à l’image des inondations dont les récriminations ne se font que pendant la saison des pluies.’’
Par ailleurs, le collectif est revenu sur la hausse des prix des denrées notées ces dernières semaines pour tirer à boulets rouges sur le gouvernement : ‘’Après avoir apprécié la situation économique et sociale du pays, le collectif ‘’Noo Lank‘’ a constaté une nette détérioration des conditions de vie des ménages qui, acculés par une hausse vertigineuse et généralisée des prix des denrées de base, ont vu leur pouvoir d’achat réduit à néant’’, s’alarme-t-il avant d’ajouter : ‘’Ces difficultés économiques qui les touchent dans leur capacité à assurer la dépense quotidienne sont largement ignorées par les pouvoirs publics qui maintiennent leur train de vie dispendieux et n’hésitent pas à hausser les taxes pour continuer de le financer sans gêne’’.
Sans langue de bois, les membres de ‘’Nio Lank‘’ trouvent aussi que déjà, sur l’électricité et l’eau, aucune baisse n’est notée. Ces services, insistent-il dans le communiqué, continuent de peser lourdement sur les maigres revenus des Sénégalais. Rappelant dans la foulée que le coût de l’électricité au Sénégal fait partie des prix les plus élevés au monde. ‘’Ceci est inacceptable. Et malgré la baisse des prix du pétrole au niveau international, depuis plus de 12 mois, le prix de la Senelec n’a pas changé. Cela dénote un manque de sensibilité à la condition des Sénégalais. Entretemps, l’attelage gouvernemental a augmenté. Les institutions restent budgétivores. Les fonds politiques de 8 milliards par an du président ne connaissent aucune baisse. Aucun plan de réduction du train de vie de l’Etat n’est sérieusement mis en œuvre’’, s’insurgent-ils.
Comment, dans ces conditions, peut-on demander des sacrifices aux Sénégalais et les taxer davantage sur les denrées de base tout comme sur le fer, le ciment et les prix à la pompe ? s’interroge par ailleurs le mouvement.
Pour eux, face à l’indifférence de Macky Sall qui n’en a cure et a préféré se payer un avion à 60 milliards et la cruauté des taxes sur les commerçants qui augmentent les prix du marché, la seule chose à faire est de les sanctionner. ‘’Il est donc futile de lui demander de faire un geste pour les Sénégalais. Il faut le sanctionner’’, renchérit le collectif tout en demandant aux populations d’être conséquentes en sanctionnant le régime en place lors des prochaines élections. C’est l’unique moyen de les forcer, selon eux, à rectifier le tir. ‘’C’est en actionnant le levier démocratique que le peuple se fera entendre’’, fulmine-il.
L’UNSAS MENACE DE PARTIR EN GREVE
Le gouvernement a intérêt à trouver une solution définitive pour stopper la hausse des prix des denrées de première nécessité s’il ne veut pas que le mouvement syndical soit en ébullition dans les jours ou semaines à venir
La hausse des prix des denrées de première nécessité révulse au plus haut point l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS). Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», Mademba Sock et Cie n’excluent pas de partir en grève si la situation perdure.
Le gouvernement a intérêt à trouver une solution définitive pour stopper la hausse des prix des denrées de première nécessité s’il ne veut pas que le mouvement syndical soit en ébullition dans les jours ou semaines à venir. Et pour cause, l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal(UNSAS) menace de partir en grève si la situation perdure. «L’UNSAS exhorte le gouvernement à intervenir avec diligence et efficacité pour préserver le pouvoir d’achat des populations et n’exclut pas de lancer une grève générale si la flambée continue », avertissent Mademba Sock et cie dans un communiqué parvenu hier à «L’As».
Ces derniers trouvent « inconcevable, voire inacceptable que notre pays soit surpris par une inflation galopante, quelle que soit la denrée ». « Connaissant les mécanismes d’échanges commerciaux sur le marché international et malgré le contexte Covid qui prévaut actuellement, il n’y a aucune raison que le gouvernement ne puisse pas prendre toutes les dispositions utiles pour protéger les consommateurs contre la flambée surprenante et démesurée des prix des produits alimentaires », précisent-ils.
Mademba Sock et ses camarades regrettent que depuis plusieurs semaines, les commerçants et le gouvernement se lancent la balle à propos de la responsabilité sur la flambée brutale et vertigineuse des prix. C’est le cas, selon eux, pour le sucre dont la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) déclare pourtant que la production et l’écoulement ne connaissent aucun arrêt. C’est pourquoi l’UNSAS estime que la responsabilité du « ministère du Commerce est pleine et entière, puisqu’il est chargé de réguler le marché et détient le pouvoir de sanctionner les acteurs qui enfreignent les règles posées par l’Etat».
Pour des solutions durables, l’UNSAS lance un appel à Macky Sall et lui demande de prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue de sortir les consommateurs de la galère. « Le président de la République doit veiller notamment à créer les conditions pour la lutte contre les pratiques malsaines de certains commerçants qui approvisionnent les marchés de certains pays limitrophes avec des produits ; la régulation des prix en vue de soulager les ménages, notamment à travers le renforcement des moyens de la direction du commerce intérieur ; la préservation de l’équité fiscale entre les acteurs économiques ; le raffermissement du dialogue et de la concertation entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques », proposent les syndicalistes.
Ils invitent également le locataire du Palais à l’élargissement des compétences du Conseil national de la consommation et de sa composition, ainsi que la mise en place des centrales d’achat des travailleurs pour lutter contre les pénuries artificielles et l’augmentation des prix. Pour terminer, ils suggèrent au chef de l’Etat l’indexation des salaires sur l’augmentation du coût de la vie.
LES CONSUMERISTES EXIGENT DES CONTROLEURS ECONOMIQUES SUR LE TERRAIN
Afin de permettre aux ménages de supporter la hausse des prix des denrées alimentaires, le gouvernement a pris d’importantes mesures qui vont coûter à l’Etat 47 milliards de Fcfa
Afin de permettre aux ménages de supporter la hausse des prix des denrées alimentaires, le gouvernement a pris d’importantes mesures qui vont coûter à l’Etat 47 milliards de Fcfa. Pour que celles-ci aient un impact positif, des organisations consuméristes exhortent le ministère du Commerce à déployer des contrôleurs économiques sur le terrain pour éviter de nouveaux prix.
Trouver des solutions adéquates à la hausse des prix des denrées de première nécessité afin de soulager les consommateurs sénégalais. C’est l’objectif que recherche le gouvernement en renonçant à certaines taxes sur les produits de grande consommation. Cependant, certains consuméristes pensent que la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, devrait déployer des contrôleurs économiques afin d’impacter le panier de la ménagère. Contacté par «L’As», le vice-président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), Momar Cissé, estime en effet que le ministre devrait d’abord encadrer par arrêté les produits dont les prix varient du jour au lendemain. «Les 47 milliards Fcfa ne doivent pas être seulement au profil du commerçant, parce que le but est de soulager le Sénégalais qui n’a que son salaire. Donc, toutes ces mesures doivent être ressenties par les consommateurs et non par le commerçant», souligne le vice-président de l’Ascosen.
A l’en croire, ces mesures vont permettre en outre d’approvisionner le marché en certaines denrées comme le sucre. « Grâce à la suppression des taxes, les commerçants, très accessibles au marché, ont commencé à importer. Ils ont aujourd’hui totalisé plus de 44 mille tonnes, sans compter les tonnes de la Compagnie Sucrière Sénégalaise. On peut espérer donc, d’ici octobre, qu’il n’y aura pas de pénurie de sucre dans le marché», rassure M. Cissé. Il considère que cette tension aurait dû être évitée si le ministère du Commerce avait pris les devants. «On pouvait aussi éviter cette suspension de la taxe conjoncturelle à l’importation (TCI) parce qu’il y a un mois, le marché international était favorable et on pouvait avoir le sucre à 470 Fcfa le kilo», ajoute-t-il.
Abondant dans le même sens, le président de SOS Consommateurs, Me Massokhna Kane, pense que ces mesures ne peuvent pas prospérer si l’Etat ne met pas les moyens, au niveau de la vente, même au détail, de contrôler les prix qui sont appliqués.
A l’en croire, les marges bénéficiaires vont être captées par les différents intervenants, notamment les grossistes, les demi-grossistes et les détaillants en conservant leurs prix. «Si l’Etat renonce à des taxes et qu’il ne met pas en place des contrôles efficaces sur le maintien des prix normaux, cela n’arrivera jamais au consommateur final », indique Me Massokhna Kane. Il ajoute d’ailleurs que leur structure avait proposé à l’Etat des volontaires de la consommation dans les quartiers, dont des jeunes qui seront rémunérés sur les amendes qui seraient prises pour surveiller tout ce qui se passe dans les boutiques et marchés. «Malheureusement, le ministère du Commerce ne s’occupe que des denrées de première nécessité et non des prix. Il oublie même que le prix, c’est tout un ensemble : l’eau, l’électricité, l’essence. Tout cela est de son ressort. Malheureusement, il ne s’en occupe pas», peste le leader de SOS Consommateurs. Il fustige dans la même veine la non-implication des acteurs lors des propositions des meures. «L’objet du Conseil national, c’est d’impliquer tous les acteurs dont les services de l’Etat, les producteurs des biens et services, les associations des consommateurs ainsi que les journalistes afin d’échanger. Donc, c’est faux quand on nous dit que c’est le conseil qui a proposé ces mesures. Il n’y a pas eu des concertations», se désole Me Massokhna Kane.
Selon un communiqué des services du ministère des finances et du budget, cette intervention, qui s’inscrit dans le cadre des Obligations de relance (ODR), a été réalisée avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la BCEAO
L ’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, a levé, hier, vendredi 3 septembre 2021, sur le marché régional des titres publics de l’UMOA, un montant de cinquante-cinq (55) milliards, au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor de maturité de cinq (5) et sept (7) ans.
Selon un communiqué des services du ministère des finances et du budget, cette intervention, qui s’inscrit dans le cadre des Obligations de relance (ODR), a été réalisée avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la BCEAO. «Les résultats de l'opération se présentent comme suit: 50 milliards le montant mis en adjudication ; 283 milliards le montant des soumissions ; 55 milliards Fcfa le montant retenu. Ce montant de 55 milliards est réparti comme suit : 11,5 milliards à 5 ans au taux de 5,05% et 43,5 milliards à 7 ans au taux de 5,3% », rapporte la source.
Le communiqué précise que «les montants proposés représentent près de 600% du montant recherché. De même, les taux obtenus sont en baisse par rapport aux précédentes émissions pour lesquelles nous avions des taux de 5,5% et 5,97%, respectivement pour 5 ans et 7 ans».
Suivant toujours la source, les taux de la nouvelle émission, 5,05 % et 5,3%, sont les meilleurs actuellement obtenus sur le marché, ce qui atteste de la bonne qualité de la signature du Sénégal.
«LES LIONS ETAIENT A 70% DE LEUR POTENTIEL»
Mame Moussa Cissé, sélectionneur des lionnes de football, analyse le match Sénégal-Togo comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022
L’équipe du Sénégal qui a battu 2- 0 celle du Togo mercredi en match comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, a joué à "70 pour cent de son potentiel", estime le technicien sénégalais Mame Moussa Cissé.
"On peut estimer que les Lions ont joué à 70 pour cent de leur potentiel et ils ont connu des problèmes de circulation et de vitesse en première période", a analysé l’entraîneur de la sélection féminine seniors, parlant de la performance des Lions au cours de cette rencontre jouée au stade Lat-Dior de Thiès.
"En deuxième période, on a vu une bien meilleure équipe du Sénégal, avec une meilleure circulation du ballon et des actions plus abouties", a relevé le technicien, selon qui le plus important était de gagner la rencontre. "Il fallait absolument gagner parce que c’était difficile avec une équipe bien regroupée derrière et qui laissait peu d’espace", a-t-il rappelé dans un entretien avec l’APS.
Selon lui, les prochaines sorties seront encore plus ardues, mais la victoire contre le Togo, comme entrée en matière, fait du bien à l’équipe, compte notamment tenu des conditions difficiles de jeu liées à la chaleur. "En deuxième période, quand les Lions ont décidé d’asseoir le jeu, on a vu de belles séquences", a-t-il signalé, disant s’attendre à de meilleurs rendus lors des prochaines sorties des Lions.
Interrogé sur la prestation de Pape Matar Sarr, qui a joué pour la première fois avec les Lions comme milieu excentré, Mame Moussa Cissé rappelle que malgré cette nouveauté, il a su se créer des occasions. "Mais par précipitation, il a tiré par deux fois hors du cadre, mais il a réussi à bien se placer au bon endroit", a-t-il insisté, expliquant que c’est l’envie de bien faire qui lui a joué des tours. "C’est un très jeune footballeur et il aura encore des déchets, mais il faudra savoir être patient avec lui", a suggéré le technicien, au sujet du jeune milieu du FC Metz transféré à Tottenham (élite anglaise). Le club anglais a accepté de le prêter aux Grenats pour la saison en cours.
L’équipe du Sénégal, après son entrée en matière victorieuse contre le Congo, ira affronter ce mardi le Congo à Brazzaville pour le compte de la 2ème journée des éliminatoires de Qatar 2022.
LES «LIONS» FACE AU DEFI DES «ELEPHANTS»
La rencontre Côte d’Ivoire– Sénégal qui se dispute ce samedi 4 septembre à Kigali Arena, sera l'affiche phare de la demi-finale de l’Afrobasket 2021.
L'équipe du Sénégal affronte ce samedi 4 septembre au stadium Arena de Kigali, celle de la Côte d’Ivoire pour une place à la finale de l'Afrobasket 2021 qui sera disputée demain dimanche 5 septembre. Désignés comme un des grands favoris de cette 30e édition et jamais aussi proche d'un sixième sacre continental, les «Lions» engagent un virage crucial. Ils feront face à des Éléphants revanchards après la médaille de bronze et la qualification à la Coupe du monde 2014 leur ont ravies en 2013 à Abidjan.
La rencontre Côte d’Ivoire– Sénégal qui se dispute ce samedi 4 septembre à Kigali Arena, sera l'affiche phare de la demi-finale de l’Afrobasket 2021. Un duel qui s'annonce palpitante mais aussi indécise car opposant les deux meilleures attaques ayant sans doute laissé les meilleures impressions dans ce tournoi et bouclé la phase de poules avec quatre victoires chacune.
Désignés d'emblée comme les favoris de cette Afrobasket, les Lions ont jusque là réussi à tenir leur rang avec un parcours sans faute conclu par un probant succès en quatre finales face aux Palancas Negras qu'ils ont battus sur la marque de l’Angola (79-74). Cette performance ajoutée à cette moyenne de plus de 90 points par matchs, a été assez révélatrice des valeurs de la formation sénégalaise. Elle a, sans doute, permis aux coéquipiers de Gorgui Sy Dieng d'envoyer aussi un message clair à leurs différents concurrents.
Toutefois, à ce stade de compétition, seule la vérité du parquet comptera. La cuvée composée de Papi Brancou Badji, Cheikh Bamba Diallo, Mamadou Faye épaulée par les joueurs expérimentés comme Youssoupha Ndoye, Maurice Ndour et Gorgui Sy Dieng a aujourd'hui fière allure et ils savent ce qui leur reste à faire pour se projeter au sommet du basketball continental.
Face à cet adversaire au jeu agressif, les Lions doivent répondre par une bonne présence dans les rebonds défensifs, un bon repli défensif, une concentration de tout instant et tout en espérant une bonne adresse sur les tirs primés. Les «Lions» ont donc les cartes en main pour se hisser en finale et aller chercher ce sixième trophée continental qui fuit le Sénégal depuis 1997.
La dernière finale du Sénégal remonte à l'édition 2005 disputée à Alger. Conduite par le coach Abdourahmane Ndiaye "Adidas", Boniface Ndong, Babou Cissé et autre Matar Ndiaye, l’équipe du Sénégal s'était finalement inclinée devant l'Angola de Carlos Morais.
En face, la Cote d'ivoire partira avec de solides arguments. Au vu de leur parcours, le pivot Costello et ses coéquipiers ont suffisamment démontré qu'ils étaient loin d'être des «manchots» et sont armés pour rivaliser dans tous les compartiments du jeu. Suite à trois victoires de rang, les Éléphants ont ensuite haussé le ton en atomisant tout simplement la Guinée (98-50) et faire un grand pas vers le titre.
SUR UN AIR DE REVANCHE
L'équipe ivoirienne est aujourd'hui assez outillée pour relever le défi et surtout prendre leur revanche sur le Sénégal qui leur avait ravi, lors de l'Afrobasket disputée à domicile à Abidjan, la médaille de bronze synonyme de qualification à la Coupe du monde 2014 en Espagne. Un hold-up qui reste encore à travers la gorge des Éléphants. "On a acquis beaucoup d'expérience Kaba, Solo Diabaté et moi. On est les seuls anciens à faire plusieurs Coupes d'Afrique. On a l'expérience de la Coupe du monde, des éliminatoires, on a un groupe soudé. Il n’y a d'individualités et c’est ce qui fait notre force. En 2011, on a battu les Sénégalais mais ils sont revenus nous battre en match de classement. Cela nous est resté à travers la gorge. Cette équipe du Sénégal est différente, elle a beaucoup d'expérience et au niveau du staff. Avec Gorgui Dieng qui a de l'expérience, le Sénégal est une équipe complète et très compétitive. Mais, on va jouer un match très sérieux comme on l'a fait jusqu'ici ", a confié ce jeudi, le capitaine Ivoirien Guy Henry. Une déclaration qui prélude sans conteste à de chaudes empoignades sur le parquet rwandais.
A rappeler que l’autre affiche des demi-finales, opposera la Tunisie, championne en titre et le Cap-Vert.
HISTORIQUE DES RENCONTRES SENEGAL/COTE D'IVOIRE : La 7ème demi-finale de l’histoire des Eléphants
Les Eléphants de Côte d’Ivoire croiseront le fer avec les Lions du Sénégal ce samedi 4 septembre 2021 en demi-finale de la 30ème édition de l’Afrobasket masculin, qui se déroule à Kigali au Rwanda. Avant ce choc entre ces deux sélections invincibles dans ce tournoi en quatre sorties, il est bon de rappeler que la Côte d’Ivoire sera à sa 7ème demi-finale en 23 phases finales. Les Eléphants ont disputé leur premier carré d’as en 1978 à Dakar au Sénégal. Ils avaient terminé vice-champion d’Afrique à cette 9ème édition derrière les Lions du Sénégal. Deux ans après, c’est-à-dire en 1980 à Rabat au Maroc, la Côte d’Ivoire a disputé sa 2ème demi-finale. A cette 10ème édition, les Eléphants ont encore terminé vice-champion derrière le Sénégal. Un an plus tard à Mogadiscio en Somalie, la Côte d’Ivoire atteint encore le carré d’as. Cette fois-ci, les Pachydermes seront sur la plus haute marche du podium en battant l’Egypte en finale. A l’édition d’Abidjan en 1985, les Eléphants disputaient leur 4ème demi-finale et parviennent à remporter leur deuxième trophée de l’Afrobasket devant l’Angola. Après un long passage à vide, les Ivoiriens retrouvent le carré d’as en 2009 à Tripoli en Libye, où ils remportaient la médaille de bronze. En 2013, les Eléphants ont atteint en la demi-finale à Abidjan. Ils ont perdu face au Sénégal.
TOUS CONTRE « MACKY »
A moins de 5 mois des élections départementales et communales du 23 janvier 2022, la cartographie des coalitions politiques se dessinent peu à peu, depuis l’annonce puis le lancement de la coalition «Yewwi Askan Wi»
A moins de 5 mois des élections départementales et communales du 23 janvier 2022, la cartographie des coalitions politiques se dessinent peu à peu, depuis l’annonce puis le lancement de la coalition «Yewwi Askan Wi», regroupant pas moins de 21 organisations et partis politiques de l’opposition. Ainsi, au-delà de la coalition présidentielle, l’opposition semble être dans la logique de former pas moins de trois (3) grands blocs pour faire face au régime en place.
C’est l’effervescence politique dans le pays, à moins de 5 mois des élections locales prévues pour le début de l’année prochaine. Le mode de scrutin direct à un tour au niveau départemental comme communal, à l’aune duquel la tête de liste sortie vainqueur des élections remporte automatiquement le poste de maire ou de président du conseil départemental, est passée par là. Ce qui oblige les partis politiques, conscients de la fin du règne du parti unique, à ruer vers des regroupements électorales, laissant croire aux plus sceptiques qu’il y a une dispersion des forces de l’opposition.
En effet, les nombreuses contradictions d’intérêts et des logiques de positionnement par rapport aux échéances futures, notamment élection législative de 2022 et présidentielle de 2024, a occasionné une multiplication des pôles oppositionnels pour briguer les suffrages des Sénégalais, pour les locales du 23 janvier prochain.
Ainsi donc, après le lancement officielle de la coalition «Yewwi Askan Wi », le jeudi 2 septembre dernier, les choses se précisent de plus en plus sur les différents blocs. Pas moins de trois (3) pôles de l’opposition, qui feront face à la mouvance présidentielle, si celle-ci parvient à faire respecter les choix du chef de l’État au niveau de la base. Il ressort ainsi clairement qu’il sera difficile, voire impossible, de recoller les morceaux entre la coalition regroupant Pastef d’Ousmane Sonko, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, PUR de Serigne Moustapha Sy, Bougane Gueye Dany leader du mouvement Geum sa Bopp, Malick Gakou du Grand Parti, Déthié Fall du PTR, Aïda Mbdoj, FSDB/J de Cheikh Bamba Dièye, pour n’en citer que ceux-là̀, et celle rassemblant le Congrès de la renaissance démocratique (Crd) d’Abdoul Mbaye (ACT), de Thierno Alassane Sall (République des Valeurs) et autre Mamadou Lamine Diop (Tekki), et la coalition Jotna.
Le communiqué du dernier regroupement politique cité, rendu public le jour du lancement de la coalition «Yewwi Askan Wi », montre à suffisance que les divergences sont tellement profondes.
Le Crd et Jotna estiment en fait que leurs camarades font dans la diversion dans le but de «diviser l’opposition vers un scénario malheureusement idéal et inespéré pour Macky Sall».
L’autre bloc auquel, il faudrait inéluctablement s’attendre, ce sera celle portée par le Parti démocratique sénégalais (Pds) de Me Abdoulaye Wade avec ses alliés historiques que sont Bokk Gis Gis de Pape Diop et AJ/PADS de Mamadou Diop Decroix.
Leur démarcation collective de la coalition lancée le jeudi 2 septembre, en dit long. Ce retrait de «Yewwi Askan Wi», actant «l’implosion» de celle-ci avant même de naître, dessine clairement les contours d’un troisième bloc de l’opposition contre le régime en place. Une situation qui ramène le scénario de 2017, avec notamment la dislocation de Mankoo Taxwu Sénégal, donnant naissance à la Coalition Gagnante Wattu Sénégal dont la tête de liste sera Abdoulaye Wade, celle Mankoo Yeessal Sénégal de Modou Diagne Fada et enfin celle qui a revendiqué l'usage du nom originel Mankoo Taxwu Sénégal porté par l’ancien député-maire de Dakar, Khalifa Sall alors en prison dans le cadre de la «caisse d’avance» de la mairie de la ville. Il reste ainsi évident que l’opposition ira à ces élections locales en rang dispersé.
Au final, le principal bénéficiaire de cette tectonique des plaques politiques, à l’image de l’élection législative de 2017, pourrait bien être le président Macky Sall. Cela, s’il parvient d’abord à calmer les ardeurs de ses ténors au sein de son parti l’Alliance pour la République (Apr), qui se livrent à une guerre sans merci de positionnement, l’autre équation qu’il devra régler reste la «gourmandise» de ses lieutenants, prompts à vouloir s’accaparer de tous les postes au détriment des alliés.
UNE VINGTAINE DE MORTS EN 15 JOURS
Le bilan le plus macabre reste l’accident de Ndiongolor (département de Fatick). Dix (10) personnes en partance pour Sédhiou sont mortes après que leur bus eut été percuté frontalement par un camion.
Entre le 15 août 2021, date à laquelle un camion malien a heurté un taxi au cœur de ville de Kaolack tuant les quatre (04) occupants de ce véhicule, et avant-hier, jeudi 2 septembre, journée qui a vu la mort de deux (02) personnes sur la route de Thiès (Mont-Roland) leur voiture ayant été en contact avec un camion, une vingtaine de morts ont été enregistrés suite à des accidents de la route impliquant des gros porteurs. Le bilan le plus macabre reste l’accident de Ndiongolor (département de Fatick). Dix (10) personnes en partance pour Sédhiou sont mortes après que leur bus eut été percuté frontalement par un camion. Les chocs entre véhicules de transports de voyageurs ou particuliers et les gros porteurs sont fréquents et souvent fatals aux premiers qui sont réduits en ferrailles avec plusieurs victimes parmi leurs occupants.
Les accidents de la route continuent à coûter des vies. Le constat qui se dégage est que les gros porteurs sont fortement cités dans la survenance des accidents. A compter de la date de la collision entre un camion malien et un taxi à hauteur du cœur de ville de Kaolack qui avait fait quatre (04) décès, le 15 août 2021, au début de ce mois de septembre, plusieurs autres accidents similaires ont été déploré en l’espace de deux semaines faisant une vingtaines de victimes. Les deux accidents macabres de cette semaine viennent alourdir le sinistre bilan. La région de Sédhiou pleure toujours ses morts. Dix (10) personnes en partance pour cette zone du Sud du pays, ont perdu la vie à hauteur de Ndiongolor, dans le département de Fatick, leur bus étant entré en collision avec un camion transportant du bois. Un bilan qui peut être beaucoup plus lourd car 20 blessés graves ont été aussi enregistrés et admis immédiatement à l’hôpital régional de Fatick. Quelques heures plus tard, le choc entre un camion et un véhicule particulier de type Peugeot 406 a causé la mort de 2 personnes Mont-Roland à Thiès. Trois blessés graves sont dénombrés dans cet accident. Le tronçon Kaolack-Fatick, sur la route nationale n°1 (RN1), faisant également partie du corridor Dakar-Bamako, très utilisée par les camions en partance pour le Mali et en provenance de ce pays continental dont une bonne partie des marchandises transite par le Port autonome de Dakar (PAD), connait beaucoup d’accidents de cette nature. Même s’ils surviennent un peu partout.
ENTRE DÉFAILLANCES HUMAINES, NON RESPECT DU CODE DE LA ROUTE, VÉTUSTÉ DES CAMIONS, LE MAL EST PROFOND
Des mois avant, le lundi 31 mai 2021, l’équipe de Leral dépêché pour la couverture médiatique de la tournée économique du président de la République dans le Sénégal Oriental, en partance pour (la couverture de) l’étape de Kédougou, a été surprise par un camion dans le Parc de Niokolo-Koba. Trois (03) collaborateurs de l’organe de presse ont perdu la vie et deux (02) autres blessés dans cette collision entre leur véhicule et un camion. Trois (03 morts et trente-et-un (31) blessés est le bilan de l'accident de la route survenu, à hauteur du village de Ngouloul Peulh, dans la commune de Mbélaka Diaw, dans la région de Fatick. C’était au mois de juillet. Les causes et autres facteurs des accidents sont nombreux. Entre somnolence au volant, non-respect du Code de la route, vétusté des moyens de transports et ivresse au volent, les mauvais comportements sur la route continuent d’être fatals aux usagers. Au Sénégal, la vétusté de ces voitures de gros gabarit constitue un problème. En 2016, les membres de la Coopérative nationale des transporteurs de marchandises du Sénégal (CNETM), parlant du projet de renouvellement du parc des gros porteurs, avait estimé le nombre de camions à plus de 41.616 unités, dont certains âgés de plus de 25 ans et devaient être renouvelés. 15.141 camions étaient concernés par ce projet de renouvellement.
UNE RÉGLEMENTATION DE LA CIRCULATION EN ATTENTE
La réglementation de leur circulation avait été annoncée, il y’a de cela quelques années. Lundi 5 mars 2018, lors du lancement de la Cellule genre de son département, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement de l’époque, Abdoulaye Daouda Diallo, disait que l’Etat du Sénégal avait décidé d'interdire toutes les circulations interurbaines entre 22 heures et 6 heures. Une mesure nécessaire, disait-il, pour réduire les accidents. Les gros porteurs n’étaient donc pas exclus de cette mesure d’urgence qui est rangée aux oubliettes, depuis lors. En effet, des voix s’étaient élevées dont certaines, surtout celles des régions du Sud, fustigeant l’applicabilité d’une telle mesure à cause des contraintes qu’il y avait sur la transgambienne. Seulement, force est de constater, aujourd’hui, que cette voie ne constitue plus un problème, grâce à l’ouverture du pont, le Senegambia Bridge. Des initiatives de règlementation de la circulation des gros porteurs à Dakar ont aussi eu lieu, sans toutefois qu’on en arrive à une meilleure organisation. Déjà, en septembre 2008, une décision de réorganisation des heures de circulation dans la capitale avait été prise. Selon la grille horaire, les gros porteurs, c'est-à-dire les véhicules dont le poids sont supérieurs à 3 et 3,5 tonnes, sont désormais interdits de circulation seulement de 7h à 10h pour la matinée. Et cela concerne aussi l'entrée à Dakar dans la matinée, à partir du croisement Diamniadio jusqu'à Seven-Up (à hauteur de Sips), et entre Seven-Up et la gare ferroviaire de Dakar. Et de SevenUp jusqu'à la Patte d'Oie et de là jusqu'à l'aéroport Léopold Sédar Senghor. Pour ce qui est de l'après-midi, l'interdiction concerne les mêmes tronçons, dans le sens inverse, de 16h à 21h. Néanmoins, des dérogations étaient accordées à certains, notamment ceux transportant des produits dangereux, des animaux ou travaillant sur des chantiers d'intérêt général. Ces restrictions et mesures de régulation n’ont jamais fait l’objet d’une application effective.
Amadou Diarra porte plainte contre Lamine Guèye (RV)
Les échauffourées entre des militants de la République des Valeurs et de l’Alliance pour la République proche du maire de Pikine Nord, Amadou Diarra, se terminent au tribunal. Après la plainte contre le chargé de protocole du maire, Boubacar Sall qui lui a valu son emprisonnement, Amadou Diarra a également porté plainte contre le responsable local du parti la République des Valeurs, Lamine Guèye pour saccage et destruction de biens publics. Nos sources renseignent que l’édile de Pikine-Nord a commis un huissier qui a fait le constat des dégâts enregistrés lors des violents affrontements entre les deux camps. Il faut rappeler que la porte centrale de la mairie a été endommagée.
Elève dealer
Au lieu de se concentrer sur ses études pour décrocher son Bac, l’élève A. C. âgé de 22 ans et habitant à la Patte d’Oie, s’active dans le commerce et la consommation de drogue. Il n’est pas à son coup d’essai. Il a été déféré une fois au parquet pour des faits similaires. A. C. a renoué avec ses activités illicites jusqu’à être alpagué par les limiers des Parcelles assainies au cours d’une patrouille. Il est à nouveau déféré au parquet.
La prière des deux «rakka» célébrée dans la sobriété
Depuis plus de 25 ans, la prière des deux «rakka» appelée «Fattelekou Djoulli Gui» de Serigne Touba est célébrée à Diamalaye. Cette prière rappelle les deux «rakka» que Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké avait effectués dans l’océan. A cause de la pandémie de covid-19, la célébration se fera cette année dans la sobriété. A ce propos, le comité d’organisation a été reçu hier par le gouverneur de Dakar pour préparer la journée du 21 septembre. Ainsi, le gouverneur et le comité d’organisation ont pris les dispositions pour faire respecter les gestes barrières. Selon le vice-président du comité d’organisation, Babacar Khouma, les fidèles vont respecter la distanciation physique et porter des masques. Déjà, le comité d’organisation dispose de suffisamment de gels hydro alcooliques. Selon M. Khouma, le nombre de fidèles sera réduit pour éviter la propagation du virus. Pour le respect des gestes barrières, le comité d’organisation a suspendu la restauration. A l’en croire, le gouverneur a promis d’assurer la sécurité et le nettoyage du site. Il est attendu moins de 100 personnes afin de respecter les instructions relatives à la maladie, selon Babacar Khouma. Seuls 65 dahiras vont participer à la prière. Il est prévu de réciter 3 000 fois le Saint Coran.
Sursis pour les acteurs et le producteur de Cirque noir
Le tribunal a été clément à l’endroit des acteurs et du producteur de «Cirque Noir», série jugée pornographique. Sous mandat de dépôt depuis deux semaines, ils ont recouvré la liberté à la suite du verdict rendu hier par le tribunal. Le juge n’a pas suivi le réquisitoire musclé du parquetier qui avait demandé des peines de prison ferme lors du procès tenu le 27 août dernier. Le tribunal des flagrants délits qui a rendu le verdict a condamné respectivement le producteur et les acteurs à une peine de 02 ans avec sursis et 06 mois avec sursis. Pour rappel, ces artistes et leur producteur ont été arrêtés par la Division spéciale de Cybersécurité, à la suite d’une plainte de l’Ong Jamra. Ils étaient poursuivis pour diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et outrage public à la pudeur.
Vers des remous à la DGID
On va vers des perturbations au service des impôts et domaines. Les travailleurs affiliés au Syndicat des Travailleurs de l’Administration Fiscale (Staf) en ont marre de la discrimination et des violations de leurs droits. Le secrétaire général dudit syndicat, Dr Alassane Ba, a soumis le préavis de grève au ministre de la Fonction Publique et du Renouveau du Service Public. Le préavis de grève couvre la période du 06 septembre au 6 octobre 2021. Dr Alassane Ba et Cie exigent le maintien des acquis fonciers du STAF, la mise en place d’un système équitable de répartition des fonds communs et une gestion équitable des carrières des agents sans discrimination de corps. Dans le plan d’actions du syndicat, figurent un arrêt de travail, des marches pacifiques de protestation et une campagne d’information sur les violations manifestes du droit à la DGID.
Encore des migrants clandestins arrêtés
Il n’y a rien qui douche les ardeurs des jeunes candidats à l’émigration clandestine. Ce ne sont ni les chavirements de pirogues, ni les nombreux décès dans le désert. Alors qu’on épilogue encore sur le chavirement d’une pirogue transportant 58 migrants, d’autres jeunes ont voulu embarquer hier, à Saint-Louis, pour rejoindre les côtes espagnoles. Mais leur rêve a été brisé par les policiers de Saint-Louis qui ont redoublé de vigilance sur ce phénomène qui a repris de plus belle. Alors que les jeunes s’apprêtaient à embarquer, les limiers ont débarqué sur les lieux où ils ont interpellé le convoyeur, un jeune âgé de 36 ans, ainsi que 08 candidats à l’émigration clandestine. Le convoyeur devait acheminer les candidats à Nouadhibou, avant de rallier l’Espagne. Ils sont placés en garde à vue dans les locaux du commissariat de police de Saint-Louis. On renseigne d’ailleurs que 25 autres jeunes, plus chanceux, ont quitté Saint-Louis à bord d’une pirogue pour rejoindre la Mauritanie.
CREDI intègre la coalition «Yewwi Askan Wi»
La coalition de l’opposition «Yewwi askan wi» continue de s’agrandir. En effet, le parti Credi de Pr Hamidou Datt a décidé de donner suite à la demande de Khalifa Sall d’intégrer la coalition. Le parti Credi entend ainsi se battre au sein de Yewwi Askan Wi pour «faire du Sénégal un pays de liberté, de démocratie et de justice».
Unis, nous vaincrons. AG/Jotna de Me Moussa Diop dans «Yewwi Askan wi»
Restons avec la coalition de l’opposition «YewwiAskanwi » pour dire qu’elle continue de s’étoffer. Le mouvement Alternance générationnelle AG/Jotna, de Me Moussa Diop, a rejoint également la coalition de Khalifa Sall et compagnie. Dans une note adressée à ses militants et sympathisants, l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk souligne que lorsque l’heure de la bonne et juste raison de se positionner arrive et que la gestion du pays laisse de plus en plus à désirer, il a toujours su prendre ses responsabilités pour dire non par éthique et sans faiblesse. Il rappelle qu’en 2012, il a été parmi les premiers au sein de Macky2012 à barrer la route au régime de Wade. C’est la raison pour laquelle, dit-il, aucun Sénégalais n’a été surpris de le voir rejoindre la Grande Coalition de l’Opposition «Yewwi Askan Wi», à la suite d’une forte demande d’abord sociale avant d’être politique. A l’en croire, ses amis savent qu’il sera toujours du côté de la Vérité, quel que soit le prix à payer. Selon Me Moussa Diop, une marche triennale est lancée pour un Sénégal meilleur et libéré de la dévalorisation de la parole publique.
Un commerçant nigérian tombe avec 60 grammes de haschisch
La Police des Parcelles Assainies a mis fin aux agissements d’un dealer de nationalité nigériane. Ch. E. âgé de 40 ans et commerçant de profession a été alpagué par les éléments de la brigade de recherches (Br) des Parcelles Assainies au cours d’une patrouille. Selon nos sources, tout serait parti d’une information anonyme reçue par les limiers faisant état d’un vaste réseau de trafic de haschich à Nord-foire et entretenu par un jeune homme de nationalité nigériane habitant à Pikine. Sans tarder alors, les hommes du Commissaire Thierno Diop investissent les lieux pour infiltrer le réseau. Au cours d’une opération de sécurisation dans la nuit du 02 au 03 septembre, les limiers aperçoivent le présumé dealer Ch. E. devant un bar à Nord-Foire. Suspectant le mis en cause, les éléments de la brigade de recherches procèdent alors à son contrôle. Ils ont trouvé par devers lui 60 grammes de haschisch. Interrogé sur la provenance de la drogue, Ch. E. dit ignorer le nom de son fournisseur. Il a soutenu que la drogue est destinée à sa consommation. Il est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour détention et trafic de haschich. Il croupit en prison.
Un dealer arrêté avec 1kg de drogue à Gounass
Un réseau de trafiquants de drogue a été démantelé à Gounass par les policiers du commissariat central de Guédiawaye. Les éléments de la brigade de recherches de ce service ont appréhendé un dealer en possession d’un kilo de chanvre indien, selon une source de Seneweb. En effet, l’exploitation d’une information relative à un réseau s’activant dans ce commerce illicite à Gounass, a permis aux hommes du commissaire Mandjibou Lèye de réaliser cette belle prise. Poursuivi pour détention et trafic de chanvre indien, S. M. Guèye, âgé de 21 ans, a été présenté au procureur hier, dans la matinée.
Le coût des loyers a augmenté de 256% à Dakar
Entre 1994 et 2014, les loyers ont augmenté de 256% dans la région de Dakar, selon des données gouvernementales. Une hausse qui s’est poursuivie depuis lors au même rythme, selon les spécialistes du marché immobilier. Capitale active implantée sur une étroite presqu’île, Dakar compte plus de 3,7 millions d’habitants. Soit le quart de la population sénégalaise, estimée à 17 millions de personnes qui sont regroupées sur 0,3 % du territoire. Confrontée à une croissance démographique et un exode rural élevés, la capitale économique et politique est submergée et l’offre de logements n’est pas suffisante pour éponger la demande. Les prix ont continué à augmenter de façon drastique car il y a beaucoup de spéculations. Le coût des loyers a augmenté de 256% à Dakar (bis) Par exemple, un lieu qui était loué à 150 000 francs CFA par mois en 2014 est maintenant loué à 350 000, confie Abdoul Diédhiou à lemonde.fr. Le manager de l’agence Mon agent immobilier précise que de plus en plus, de riches investisseurs de la sous-région – comme des Ivoiriens ou des Nigériens – achètent des terrains au Sénégal du fait de la stabilité politique du pays. Cette stabilité attire aussi les entreprises, institutions et organisations internationales comme l’ONU qui installent leur siège régional à Dakar. Mais la hausse des loyers se retrouve dans tous les quartiers, même les plus populaires. Selon Mamadou Mbaye, président de la Fédération des agences et des courtiers immobiliers du Sénégal, 56% des habitants de la capitale sont locataires tant il est difficile et coûteux d’acquérir une maison.