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18 septembre 2025
MBOUR : CIRCONCISION ET SEPTEMBRE MANDINGUES SUR FOND DE COVID 19
La Collectivité Mandingue de Mbour a démarré hier, dimanche 29 août, ses activités initiatiques dans un contexte de pandémie covid-19 marquées par la rentrée des circoncis dans la case de l’homme
La Collectivité Mandingue de Mbour a démarré hier, dimanche 29 août, ses activités initiatiques dans un contexte de pandémie covid-19 marquées par la rentrée des circoncis dans la case de l’homme. Le cérémonial a commencé sur un fond de recommandations et de privations pour fait d’observation d’un protocole sanitaire et des gestes barrières.
En effet, sous la direction du président Boubacar Diambang et du secrétaire général de la Collectivité Mandingue, Mamadou Aïdara Diop, les Mandingues partis des jardins du service départemental de Mbour ont des prières pour la protection des circoncis, la paix et un bon hivernage en plus d’une disparition de la covid-19. Une procession a suivi dans les différents quartiers abritant les différents sites implantés par les cellules.
Les sages de la Collectivité Mandingue ont insisté sur le protocole sanitaire imposant le nombre de quinze circoncis par cases d’initiés. Le port de masque exigé a fait les premiers pas et la règle serait de les voir perdurer sur cinq semaines, le temps de l’initiation des circoncis. Devant chaque case d’initiés, des lave-mains sont installés et le protocole sanitaire affiché demandant le respect des gestes barrières.
Les différents sites et cellules ont reçu de la Collectivité Mandingue, chacune, 7 lave-mains, 69 bassines, 7 caisses de javel, 7 caisses de savon, et 1 caisse de masques, un don ou contribution du service départemental d’hygiène de Mbour. Auparavant, le préfet de Mbour, Mamadou lamine Mané avait remis aux membres de la Collectivité Mandingue un lot de 2000 masques et 90 bouteilles de gel.
L’autre originalité de la période des circoncisions des jeunes mandingues est relative à la 1ère édition du septembre Mandingue, un partenariat de la collectivité Mandingue avec la municipalité de Mbour. Le maire Fallou Sylla est attendu sur le lancement officiel le 1er septembre. au menu des activités programmées, figure une cérémonie officielle suivie de conférences et débats sur la culture mandingue. Une exposition permanente sur les différentes facettes de la culture mandingue est retenue. Les jeunes sont invités à s’associer à une randonnée pédestre accompagnée d’une opération de reboisement. Un tournoi de football entre les différentes cellules va être organisé. la Grande nuit du Mandé va clôturer les activités du septembre Mandingue.
«LA TENUE DU MAGAL EST UN NDIGEUL», SELON TOUBA
Serigne, Bassirou Abdou khadre Mbac porte-parole du Khalife général des mourides a remercié toutes les autorités religieuses du pays avec à leur tête, Serigne Mbaye Sy Mansour. Il a exhorté toute la population à se mobiliser pour commémorer le Grand Magal
Le Président du comité d’organisation du Grand Magal était hier, dimanche, devant la presse à moins d’un mois de la célébration du Grand Magal. Le porte-parole du Khalife général des mourides Serigne, Bassirou Abdou khadre Mbacké, qui a regretté les inondations au nom du Khalife général des mourides a exhorté les fidèles au respect des mesures barrières. Tout en rappelant que la tenue du Magal est un « ndigeul ».
Le porte-parole du Khalife général des mourides a remercié toutes les autorités religieuses du pays avec à leur tête, Serigne Mbaye Sy Mansour. Il a exhorté toute la population à se mobiliser pour commémorer le Grand Magal. Il s’agit d’un ndiguel qui était très respecté par le fondateur du mouridisme. Ce Magal commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Cette mission du Cheikh nous a permis de récolter les fruits ».
Le Président du comité d’organisation a également rappelé l’historique du Grand Magal. Il a été institué par le fondateur du mouridisme perpétué par son successeur Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, avec la réalisation des rails, et par Serigne Falilou Mbacké. Il a rappelé que la ville de Touba a été fondée par Cheikh Ahmadou Bamba. « Il y a des choses anormales qui se passent dans la ville. Il y a du football qui est pratiqué dans la ville ». Il a demandé aux talibés de veiller sur leurs enfants, au travail et aux apprentissages.
Serigne, Bassirou Abdou khadre Mbacké, a invité les autorités municipales à veiller sur les enfants qui conduisent des charrettes. Il y a également des salles de sport qui accueillent les hommes et les femmes. ainsi il a demandé aux délégués de quartiers de veiller sur cela. « Il faut que Touba garde sa place de cité religieuse », a dit le porte-parole. Et de demander aux chefs de quartier et aux imams de veiller sur le respect et l’application des interdits. Le Khalife général des mourides regrette par ailleurs les inondations qui ont secoué la ville. Il y a des centaines de chefs de familles qui ont déserté leurs maisons à cause des eaux de pluies.
Selon lui, il a salué toutes les dispositions prises par le gouvernent dans le pompage des eaux. Touba ça kanam a également mobilisé plus d’un milliard en 3 mois. le président du comité d’organisation a exhorté par ailleurs les fidèles à respecter les recommandations des autorités médicales. Il s’agit de respect strict de tout acte qui permet d’éviter la propagation de la Covid-19. Pour rappel, le nombre de cas avait atteint les 1000 mais après la journée du khassaide, le nombre de cas a chuté jusqu’à 100 cas. Le porte-parole du Khalife général des mourides a rappelé que les conférences religieuses seront tenues en respectant les mesures barrières. Il y a même un thème Pour finir, le Khalife général a présenté ses condoléances à toutes les autorités religieuses qui ont perdu la vie dernièrement.
DEBAT CONTRADICTOIRE SUR LE PROGRAMME NATIONAL DE DOTATION DE TENUES SCOLAIRES
Le Front national pour la défense et la promotion des intérêts des artisans du Sénégal (FNDPIAS) se dit indigné
Le Front national pour la défense et la promotion des intérêts des artisans du Sénégal (FNDPIAS) qui tenait Samedi 28 août dernier, à Kaolack, un point de presse est foncièrement en colère contre une partie des acteurs de l’école et certains autres hommes politiques de l’opposition. La décision de ces personnes de s’opposer au programme national de dotation aux établissements scolaires du pays en tenues et proposer d’autres priorités de financement constituent les principaux motifs de la colère manifeste de ces artisans.
Ainsi très remontés par ce qu’ils qualifient aujourd’hui d’égoïsme, ces artisans ne peuvent concevoir que des citoyens sénégalais quelles que soient leurs propositions pour la bonne marche de l’école et un enseignement de qualité puissent tenter de freiner ou détourner un projet d’une importance aussi capitale. autant pour le processus d’éducation dans les établissements, l’égalité sociale devant exister entre élèves d’un même établissement que pour les parents qui peinent tous les ans à offrir un habillement adéquat pour donner un comportement physique acceptable à leurs enfants dans les écoles.
Dans cette sortie, le Front national pour la défense et la promotion des intérêts des artisans du Sénégal a cité la Cosydep, le G7, le Sels authentique, Cusems et d’autres responsables de l’opposition comme Cheikh Bamba Dièye. Des personnes et structures qu’ils accusent de manœuvrer en fonction d’un détournement d’objectifs organisé. Comme si elles ont vite oublié que ce sont les artisans qui leur offrent maisons, mobilier, habillements, bref les dépannages de toutes les formes d’anomalies techniques dans leurs concessions.
Dans un contexte de crise économique due à la pandémie de Covid 19 où les artisans sénégalais doivent être accompagnés et soutenus moralement et économiquement, ce sentiment de mépris dont ces artisans se disent victimes les pousse à réitérer leurs remerciements au chef de l’Etat pour ce programme mûrement réfléchi tout en lui demandant de centraliser les fonds dans chaque chambre de métiers des régions. Aussi, à travailler directement avec les tailleurs pour éviter toute sous-traitance, source d’exploitation.
Compte tenu de la situation qui continue encore de fâcher, cette rencontre qui mobilisait les ténors de la coupe et la couture a pour autant inspiré les artisans à se battre et obtenir une ou des places à l’assemblée nationale pour mieux défendre et préserver les intérêts des artisans au Sénégal.
LE TOILETTAGE DE LA LOI 1964 SUR LE DOMAINE NATIONAL S’IMPOSE
Depuis quelques années déjà, la tension monte entre populations locales, bénéficiaires d’attributions foncières, exploitants familiaux, ou investisseurs privés
La question du domaine national et de la problématique des terres est une véritable bombe pour la cohésion et l’harmonie sociale jusqu’ici, légendaire. Depuis quelques années déjà, la tension monte entre populations locales, bénéficiaires d’attributions foncières, exploitants familiaux, ou investisseurs privés. Une situation préoccupante parce qu’instaurant beaucoup d’incertitudes et d’insécurités au niveau local. Dans ce dossier, des experts préconisent le renforcement de la loi et la mise en pratique des décrets d’application.
Le domaine national sénégalais est régi par la loi 64-46 du 17 juin 1964 qui, lui-même, est subdivisé en 4 catégories de terres : à savoir les zones urbaines, les zones classées, les zones pionnières et les zones de terroir. En l’espèce, il est question de la 4ème catégorie. Avec l’urbanisation des campagnes, la ruralisation galopante des villes et l’envahissement des investisseurs étrangers, le foncier se révèle en véritable enjeu stratégique de survie, entrainant des tensions régulières un peu partout sur le territoire national. Un mal être, bien compris par le chef de l’Etat Macky Sall, qui d’ailleurs, n’a pas manqué de saisir le ballon au rebond lors de la journée nationale de la décentralisation d’octobre 2020 pour demander aux maires de ne pas «octroyer des terres sans motif valable».
À cette circonstance, il avait clairement déclaré qu’il recevait «au quotidien entre 20 et 50 dossiers portant sur le litige foncier». Ce, pour montrer combien il urge ensemble de trouver solutions aux nombreux litiges fonciers. Dans sa lecture des choses, l’heure était venue de s’assoir autour d’une table pour revoir ensemble les limites de tout ce qui a été fait jusqu’ici dans le sens d’une bonne gouvernance du foncier. Sur ce, devant un conglomérat de maires venu prendre part à cette journée, il leur adressa ceci : «il faut, en raison de la complexité de la gestion des terres, concilier tradition et modernité, mais aussi les besoins locaux et les intérêts nationaux». Il a, ensuite expliqué les contours du décret pris en septembre dernier, relativement à l’affectation et à la désaffectation des terres du domaine national. Qui selon lui : «va dans ce sens».
Face à ce parterre de décideurs politiques à la base, le président Sall avait souligné la nécessité de «mener une réflexion sérieuse sur la difficile question du foncier dans le but de revoir la distribution des terres afin de ne pas léser les générations futures», alertait le chef de l’Etat. Ce constat alarmant l’amena à dire : «Une réflexion sérieuse doit être faite. Il faut une réforme et voir comment distribuer les terres», avait-il invité. a regarder de près, on sous-entend du président de la république que c’est la loi 64-46 du 17 juin 1964 qu’il faille réviser.
LA LOI SUR LE DOMAINE NATIONAL EST UN BON TEXTE
Mais cette proposition n’agrée pas amadou Tidiane Wane, ancien conseiller du président Abdou Diouf sur les questions de développement rural, non moins ancien responsable socialiste et ancien coordonnateur des maires du Sénégal. Pour lui : « la loi sur le domaine national est excellent », précise-t-il d’emblée, avant de faire remarquer sa tentative de réforme qu’il avait envisagé pendant qu’il était aux affaires : « Moi-même, à un moment j’ai essayé de voir dans quelle mesure il était possible de réviser cette loi mais je m’en suis vite rendu compte que cette loi était vraiment bonne. Surtout quand il s’est agi de l’après barrages dans la vallée du fleuve Sénégal».
Convaincu que la terre transcende sa valeur vénale M. Wane, par ailleurs ancien directeur général de la Caisse de Péréquation et de stabilisation des prix (Cpsp), met en évidence la vielle histoire entre l’homme et la terre, singulièrement l’africain. Pour lui : «la loi sur le domaine national est très claire en ce sens qu’elle stipule que seul un Sénégalais, habitant le terroir est en droit d’avoir le foncier pour faire de l’investissement. Or, de plus en plus ces terroirs sont envahis par des investisseurs étrangers, soutenus par les plus hautes autorités du pays sous prétexte qu’ils investissent. Donc, participent au développement à la base, en créant de l’emploi et de la richesse. Mais, en réalité, ce sont des emplois moins-disant. Car, ce sont des emplois de secondes tâches». Donc, «il faut respecter les décrets d’application de cette loi», clame-t-il. Concernant les investisseurs nationaux, il convoque la constitution sénégalaise qui stipule que « le citoyen sénégalais peut habiter où il veut et y faire des investissements mais à la condition d’y habiter et payer des impôts», explique-t-il.
LE RENFORCEMENT DE LA LOI SUR LE DOMAINE NATIONAL EST IMPERATIF
Moustapha Ngaïdo, enseignant à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, par ailleurs, expert associé à l’Initiative, prospective agricole et rurale (Ipar) déconseille de ne pas jeter le domaine national aux orties. Certes, explique-t-il : « Il y a des insuffisances par rapport à la loi sur le domaine national. Pour autant, il ne faut pas le jeter dans la poubelle ». L’universitaire de proposer une revue de ladite loi, qui pour lui «est dépassée sur plusieurs points notamment sur le développement durable». Poursuivant son argumentaire, il indique : «en 1964, on ne parlait pas de développement durable. Or, maintenant toutes les lois foncières que nous avons, intègrent la problématique du développement durable». le second point évoqué est relatif au déplacement des populations. Sur ce, il dira : «lorsqu’il est question de déplacer une population pour un projet d’intérêt général, il faut respecter un certain nombre de principes notamment le libre consentement et éclairé des populations concernées. Et ceci est bien pris en compte dans la plupart des lois en vigueur. Or, ceci n’était pas pris en compte dans la loi 64». autre point soulevé et qui n’est pas des moindre, admet-il : « Certes, nous avons des problèmes en ce qui concerne le foncier rural mais également avec le foncier urbain. Et sur ce, il faut à mon avis revoir un certain nombre de réformes importantes soient mises en place», oriente-t-il. Et d’ajouter : «il faut revoir le travail qui a été fait par la commission nationale de réforme foncière si on estime qu’il y a des insuffisances pour voir comment relancer le processus de réforme foncière…».
IL FAUT DONNER DU SENS AU TEXTE
Mamadou Mignanne Diouf, coordonnateur du Forum civil de soutenir ceci : «la terre, c’est ce qui fait la vie et tout ce qui fait la vie intéresse tout le monde. Donc, c’est normal la convoitise. la convoitise liée à l’- habitat, à l’agriculture, à la transformation et à l’occupation ». aujourd’hui, souligne-t-il : «Notre pays ne fait pas exception à la problématique des terres. Ceci est constatable partout dans le monde. Et c’est même l’actualité brulante. les investisseurs privés frappent à toutes les portes où ils estiment pouvoir se faire des affaires. Donc, tout pays ne disposant pas d’un cadre juridique normé et mis en application s’explose naturellement à des conflits pouvant déboucher sur de grandes crises». Il estime que nos lois sont bonnes. «le Sénégal dispose de bonnes lois, et je crois sincèrement ce qu’il faut faire, c’est de mettre en pratique les décrets d’application», conseille-t-il. Evoquant le cas des collectivités territoriales où l’on note plus de difficultés, il fait savoir que «c’est tout à fait normal qu’apparaissent dans ces collectivités plus de problèmes pour la simple et bonne raison que ce sont les collectivités territoriales qui délibèrent».
Toutefois, fait-il remarquer «dans ses terroirs, il se pose souvent le problème de respect des procédures de délibération, de favoritisme, et de corruption», déplore-t-il. Pour s’en convaincre ajoutera-t-il : « à ce que je sache ce sont les collectivités territoriales qui font les délibérations et qui les soumettent pour validation à l’autorité administrative habilitée à approuver le délibératif », explique-t-il. Donc, « il faut que les décrets d’application du domaine national soient respectés pour éviter ces litiges fonciers. Parce que dans certains cas, on constate des abus de pouvoir, de corruption, de copinage et d’incompétence». Bref, préconise-t-il : «il faut qu’on applique la loi en sanctionnant les hors-la-loi»
Dakar, 29 août (APS) - Le Médiateur de la République Aliou Badara Cissé, décédé samedi à Dakar, a été inhumé dimanche en fin d’après-midi au cimetière de Bakhiya, à Touba, a appris l’APS de plusieurs médias sénégalais.
La dépouille de l’ancien ministre des Affaires étrangères a été acheminée dans la capitale du mouridisme après une cérémonie de levée du corps empreinte de sobriété à l’hôpital Principal, où il est décédé samedi des suites d’une maladie.
Plusieurs personnalités de la mouvance présidentielle ont pris part à l’enterrement de ce compagnon de la première heure du président Macky Sall et membre fondateur de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).
Le président Sall a rendu hommage à un "homme de conviction et un brave compagnon’’.
‘’Je suis très peiné d’apprendre le décès de Me Alioune Badara Cissé, membre fondateur de l’APR, ancien Ministre des affaires étrangères et ancien Médiateur de la République. Je rends hommage à un homme de conviction et un brave compagnon’’, a écrit le chef de l’Etat sur sa page Facebook.
Le décès de l’ancien ministre des Affaires étrangères et Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé (ABC) a plongé dans l’émoi le monde politique sénégalais qui salue ‘’le courage’’ de l’un des premiers compagnons de route du chef de l’Etat, Macky Sall.
Alioune Badara Cissé, dont le mandat à la tête de la Médiature de la République, devait prendre fin ce début août, avait été nommé à la tête de cette institution en août 2015.
Auparavant, il avait dirigé le ministère des Affaires étrangères pendant sept mois, après l’accession du président Macky Sall au pouvoir, en 2012. Après son départ de ce ministère, il avait repris sa robe d’avocat.
De 2004 à 2007, il a été successivement conseiller spécial du Premier ministre du Sénégal, directeur de cabinet du ministre des Sports, directeur de cabinet du Premier ministre Macky Sall, Secrétaire général du Gouvernement et commissaire général du Gouvernement près le Conseil d’Etat.
Né le 16 février 1958 à Saint-Louis, il a fait ses études dans sa ville natale, puis à l’Université Cheikh Anta Diop, ainsi qu’en France où il a obtenu plusieurs diplômes.
Admis au barreau de Dakar en 1988, il devient avocat à la cour en 1992. La même année, il effectue un séjour académique au Minnesota, aux Etats-Unis.
Connu pour son franc parler, Alioune Badara Cissé, surnommé ABC, se distinguait aussi par sa forte personnalité.
Il fut membre fondateur de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).
CRITÈRES D'ÉLIGIBLITÉ AU PROGRAMMME DE 100.000 LOGEMENTS
Le programme de 100 mille logements, cher à Macky Sall, a été détaillé par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. Abdoulaye Sow, qui était l’invité du Jury du dimanche (JDD), ce 29 août, a donné les critères d’éligibilité à ce projet dont les premières réalisations, 200 logements, sont sorties de terre.
Pour rappel, ce projet fait partie du programme ’’Zéro Bidonville’’, lancé par le chef de l’Etat en 2019. L’objectif était de produire 100 mille logements, soit 20 mille logements par an. « Il faut rappeler que le ratio que nous avions, de 1960 à nos jours, c’était 5 mille par an en terme d’unité d’habitation. Le président a voulu que l’on multiplie par quatre », a déclaré le ministre.
QUI EST ÉLIGIBLE ?
Ce ne sont pas tous les Sénégalais qui pourront bénéficier de ce projet des 100 mille logements. Selon Abdoulaye Sow, il y a des critères pour bénéficier du projet. « Ceux qui pourront accéder à ces 100 mille logements, ce sont d’abord ceux qui n’ont jamais eu de maison. Ceux qui n’ont jamais pu accéder à la propriété. On les appelle les primo-accédants. Il faudrait également qu’ils aient un revenu inférieur à 450 mille Franc CFA. Mais, on n’est pas confiné dans cette partie qui nous limite aux personnes qui ont des revenus fixes. Les commerçants qui sont dans les rues, les Sénégalais qui travaillent dans l’agriculture, les pécheurs..., si on évalue leurs biens et qu’ils ne dépassent pas 450 mille F CFA par mois, nous allons les intégrer dans le projet en leur faisant garantir un fonds pour l’habitat social », indique le ministre.
COMMENT Y ACCÉDER ?
« Il fallait d’abord régler la question institutionnelle. Le président a mis en place une loi que l’on appelle la loi d’orientation sur l’habitat social. La 2e chose est qu’il fallait des instruments. Le 1e instrument consiste à créer un fonds de l’habitat social pour garantir les prêts pour les gens qui n’ont pas de moyens. Le 2e instrument est la société d’aménagement du foncier que le président de la République a mis en place. Il y a également un guichet unique pour lutter, entre autres, contre les tracasseries administratives. Au-delà, il faut également un régime fiscal incitatif. C’est pourquoi, il y a l’arrêté du ministère des Finances qui a mis en place un régime dérogatoire pour les promoteurs immobiliers », a renseigné le ministre du Logement.
SIDIKI KABA : ABC AIMAIT LES BLESSURES DE LA VÉRITÉ
Le rappel à Dieu de Me Alioune Badara Cissé constitue une immense perte pour le Sénégal et la République.
Je voudrais présenter mes condoléances au Président de la République Macky Sall qui a perdu un précieux compagnon politique et un des éminents fondateurs de l’APR.
Mes condoléances s’adressent à la famille de la diplomatie sénégalaise où il a été parmi mes prédécesseurs en tant que ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Tout comme elles s’adressent naturellement à la grande famille judiciaire, en particulier le Barreau des avocats du Sénégal.
A sa famille, à ses nombreux amis et parents, je présente aussi mes sincères condoléances.
Me Alioune Badada Cissé, affectueusement appelé ABC, fut un brillant avocat, qui avait une maîtrise rarement égalée de l’art oratoire et qui fut un défenseur de grandes et nobles causes qui impliquent les droits publics, les libertés individuelles et collectives. Il fut un redoutable polémiste qui savait répondre avec subtilité mais fermeté à toutes les attaques, défendre ses convictions, son Parti et son mentor.
Me Alioune Badara Cissé aimait les blessures de la vérité par rapport au silence mortel, synonyme de l’hypocrisie et de la trahison. C’est dire que l’homme était sans peur et avait une foi chevillée au corps, lui qui le disciple de Cheikh Ahmadou Bamba.
Avec Me Alioune Badara Cissé, j’ai partagé des moments au cours desquels il m’avait, entre autres, confié son ardent désir d’aller au bout de la connaissance et de sa formation à Princeton. C’est dire que l’homme n’avait jamais cessé d’être en quête de savoir, de perfectionnement et de compétence.
Au total, je garde de cet illustre disparu le souvenir ému d’un homme dont les productions et les prestations intellectuelles et humaines ont séduit l’écrasante majorité de ses compatriotes.
Qu’Allah SWT fasse que Me Alioune Badara Cissé repose à Touba, une ville qu’il a tant aimée de son vivant, comme Saint-Louis sa terre natale !
Hommage du Président Macky Sall à ABC
Le Président Macky Sall pleure son compagnon. A Berlin où il prend part au sommet Compact with Africa, le chef de l’Etat dit être peiné par la nouvelle du décès de Me Alioune Badara Cissé, membre fondateur de l’Alliance pour la République (APR), ancien ministre des Affaires Etrangères et ancien Médiateur de la République. Le Président Sall rend hommage à un homme de conviction et un brave compagnon.
Bilan du chavirement d’une pirogue à Saint-Louis
Restons avec le Président Macky Sall qui n’a pas été indifférent au chavirement d’une pirogue en partance pour l’Espagne. Il indique que c’est avec peine qu’il a appris le chavirement de la pirogue transportant des candidats à l’émigration au large de Saint-Louis. A l’en croire, la Marine Nationale a secouru 14 personnes et repêché un corps sans vie. Parmi les rescapés, on dénombre 03 Gambiens.
Un Sénégalais ambulancier tué à Besançon
Notre compatriote Moussa Dieng a été mortellement poignardé samedi dernier à Besançon (France, Ndlr) lors d’une intervention chez un patient connu pour sa fragilité psychologique. Né en 1971 au Sénégal, où résident actuellement son épouse et ses deux jeunes enfants, Moussa Dieng travaillait depuis plusieurs années à Jussieu Secours Besançon. Il était très apprécié de sa direction et de ses équipiers, tous conquis par cette personnalité solidaire, ouverte sur les autres. «Le mot générosité, c’est Moussa qui l’avait inventé», raconte un ambulancier. «Il était très investi dans l’associatif : il aidait les étudiants de son pays, il s’occupait de personnes âgées, il a aussi créé énormément de choses au Sénégal». Un projet professionnel amenait d’ailleurs Moussa Dieng à porter son regard vers sa terre natale. «Il voulait travailler encore quelques années à Besançon, pour pouvoir monter sa propre entreprise là-bas, toujours pour aider les autres… Tout ça, c’est fichu», se désole son collègue qui s’est confié «estrepublicain.fr».
Réaction du père du bébé décédé à la «Cigogne bleue»
La nouvelle tournure de l’affaire du bébé de dix mois décédé à la crèche la «Cigogne Bleue» a fait sortir le père du nourrisson de sa réserve. Magor Dia qui se bat pour que justice soit faite a réagi sur sa page facebook après l’emprisonnement de la directrice de la crèche et de deux travailleuses. M. Dia avertit d’emblée que le combat ne fait que commencer. A l’en croire, il s’agit d’un combat de principe ; un combat contre la mauvaise foi d’une société puisant dans la subjectivité pour asseoir ses positions ; un combat contre un état d’esprit prêt à être complice de toutes sortes d’atrocités même envers des enfants ; un combat contre le regard que cette société a sur les enfants et un combat contre une autorité complice d’une négligence. Magor Dia ajoute que pour l’instant, il exige une règlementation des structures d’accueil de la petite enfance.
Les deux responsables de Pastef de Kaolack libérés
Ababacar Diagne et Adji Ndao, deux responsables de Pastef à Kaolack, ont été interpellés hier par la police, lors d’une caravane de sensibilisation pour l’inscription sur les listes électorales et de distribution de masques dans ce contexte de pandémie. Le responsable de la Jps, Ababacar Diagne et la responsable de la diaspora, Adji Ndao ont été embarqués manu militari par les policiers. Selon la section Pastef de Kaolack, Adji Ndao a été brutalisée et a reçu un coup de poing à l’œil. Ce qui lui a valu une intervention chirurgicale. Mais, les deux responsables de Pastef ont été libérés dans l’après-midi. Les camarades d’Ousmane Sonko fustigent les agissements des autorités qui sont en porte-à-faux avec la liberté d’association. Ils rappellent que du matériel de sonorisation et un groupe électrogène loués par Adji Ndao pour les besoins de caravanes sont encore confisqués dans les locaux de la police depuis plus de 10 jours.
Bilan opération mixte Police et Gendarmerie
La police et la gendarmerie mutualisent leurs forces pour combattre le banditisme qui est en train de prendre des proportions inquiétantes. Elles ont initié des patrouilles mixtes pour une meilleure efficacité des opérations. A ce propos, les limiers et les pandores ont mené une opération combinée de grande envergure dans la nuit du samedi au dimanche dans le département de Guédiawaye. Cette opération a permis l’interpellation de 378 personnes dont 114 pour non respect du port obligatoire du masque, 201 pour vérification d’identité dont un Nigérian, 36 individus pour ivresse publique manifeste, un pour conduite de véhicule sans permis ni assurance, 06 pour vol en réunion commis la nuit, 04 pour détention et trafic de chanvre indien, 09 pour détention et usage de chanvre indien, 01 pour extraction illicite de sable marin, 02 pour détention de produit cellulosique et 01 pour détention d’arme blanche. Elle a permis également la mise en fourrière de 48 véhicules, l’immobilisation de 95 motos grosses cylindrées pour défaut de pièces et la saisine de 384 pièces.
Le voleur de bijoux démasqué par la vidéo
L’électricien P. Keita, habitant à l’Unité 06 des Parcelles-Assainies de la commune de Golf sud, s’adonne, à ses heures perdues, au métier de voleur. Il a eu le toupet de s’introduire dans une maison à l’Unité 14 des Parcelles assainies pour dérober des boucles d’oreilles et des bracelets avant de s’évaporer dans la nature. Mais, il a été trahi par la caméra de surveillance de la maison qui l’avait filmé en train de tromper la vigilance de la fille du maître des lieux, un bijoutier, avant de se fondre dans la nature. Alerté par sa fille, le bijoutier rapplique sur le champ à la maison. Il prend le soin d’exploiter la vidéo de la caméra de surveillance. Le visage de P. Keita est bien filmé par la caméra. Et ne se doutant de rien, P.Keita continue de vaquer à ses occupations. Entre-temps, le papa de F.A part à la Police pour déposer une plainte. Après avoir visionné la vidéo de la caméra de surveillance, les limiers ont réussi à localiser P.Keita avant de le cueillir. Conduit au poste de Police, il a tenté dans un premier temps de nier. Confondu par la vidéo, il fini par reconnaître les faits. Après la durée légale de sa garde à vue, il a été déféré au parquet pour vol.
Don des socialistes de Wakhinane-Nimzaat
Les responsables de la 17e coordination A du Parti socialiste de la Commune de Wakhinane-Nimzaat ont remis hier des motopompes aux populations sinistrées des quartiers de Darou Rahmane et de Wakhinane 04. C’est le secrétaire général de la coordination, Alioune Badara Faye, par ailleurs membre du Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct) qui a procédé à la remise. Les socialistes ont profité de la rencontre pour déplorer la réaffectation de certaines zones non aedificandi libérées à cause des inondations par des tiers. Fallou Diouf sollicite l’intervention des autorités étatiques sur le danger qui guette leur environnement et l’achèvement des travaux de canalisation.
Candidature du PS à Wakhinane Nimzaat
Restons avec les socialistes de Wakhinane-Nimzaat pour parler cette fois-ci de leurs ambitions aux élections locales de 2022. Au nom des responsables de Benno Bokk Yaakaar de la localité, Fallou Diouf annonce que leur candidat reste Alioune Badara Faye, ancien maire de 2009 à 2014. Pour eux, ce derniee a le meilleur profil pour diriger une collectivité territoriale. Ce qui veut dire que l’actuel maire apériste de Wakhinane-Nimzaat, Racine Talla, est dans le viseur de ses camarades de la mouvance présidentielle. Alors que le Dg de la Rts est contestés par ses camarades de parti, en l’occurrence Mamadou Yaya Ba et Boubacar Vieux Diop qui annoncent leurs candidatures aux Locales, voilà que le Parti Socialiste plébiscite Alioune Badara Faye. La bataille politique pour le futur candidat de Benno Bokk Yaakaar Wakhinane-Nimzaat s’annonce déjà rude.
Colère des abonnés de Dakar Dem Dikk
Depuis quelques jours, les bus qui transportent les abonnés de la société de transport public Dakar Dem Dikk n’assurent plus la desserte Dakar-Keur Massar ou Diamniadio. Une situation que dénoncent les abonnés qui considèrent l’acte posé par le directeur général de Dakar Dem Dikk comme une rupture abusive de contrat. Ils menacent d’ester en justice contre la société.
Opération mixte Police et gendarmerie à Dakar
Restons avec cette nouvelle initiative des forces de défense et de sécurité pour dire qu’elle a commencé par le département de Dakar. Dans la nuit du vendredi au samedi, policiers et gendarmes ont sillonné durant la nuit les artères du département de Dakar avec des check-points au niveau des ronds points stratégiques. Beaucoup de véhicules et de motos ont été immobilisés et des individus interpellés. Vivement que ces opérations se poursuivent pour la sécurité des populations.
Attaques contre le maire Palla Samb
Ça chauffe déjà au niveau de la commune de Fann-Point E-Amitié entre le maire Palla Samb et des proches du ministre Abdou Karim Fofana. Après la sortie musclée des partisans du maire, Lamine Marone, conseiller du ministre Fofana apporte la réplique. Il en veut à Palla Samb et compagnie qu’il accuse de faire dans la manipulation de l’opinion publique. Ces derniers soupçonnent le pouvoir d’actes frauduleux pour les inscriptions sur les listes électorales. Révélant le limogeage d’Aliou Touré, officier d’état-civil dans le centre secondaire de Fann Hock, Lamine Marone indique que ce dernier s’est opposé à l’émission de 500 certificats de résidences demandés par deux proches du maire que sont : Mor Talla Sylla et Laye Goto. Dans la continuité de ses actions, ajoute Lamine Marone, le maire Palla Samb a installé Mme Fatou Ba également officier d’état civil par intérim à la place de M. Touré. Selon lui, Mme Ba est également l’officier d’état siégeant au centre de la Zone B. Par conséquent, elle cumule des fonctions.
Fin de la grève des médecins en spécialisation
Le Collectif des Médecins en Spécialisation (Comes) suspend son mot d’ordre à l’issue de s rencontre, vendredi dernier, avec le Directeur de cabinet du ministre de la Santé assisté par la Directrice des ressources humaines et le directeur des établissements publics de santé. Les deux parties se sont accordés sur plusieurs points de la plateforme revendicative. Les points mis en attente et qui devraient être solutionnés dans un futur proche sont la question de la motivation hospitalière qui ne peut être réglée sans les directeurs d’hôpitaux et les congés de maternité qui rentrent dans le cadre de la mise en place du Statut du DES. Pour ce qui est du changement du statut du médecin en spécialisation, la principale revendication des blouses blanches, le ministère de la Santé a reconnu la légitimité de la revendication. Ainsi, une réunion du comité de pilotage pour la mise en place d’un statut du Docteur en Spécialisation est convoquée pour le 1er Septembre 2021. Pour la prise en charge médicale, un arrêté est déjà signé. Aussi, le ministère de la Santé s’engage à payer régulièrement les bourses avant le 10 de chaque mois.
L’opposition tire sur le Préfet de Pikine
En conférence de presse hier, l’opposition de Pikine a tiré sur le gouverneur de Dakar qu’elle accuse de parti pris dans le différend entre le maire de Pikine Nord et son adversaire de la République des Valeurs. De l’avis de Ibrahima Hann de Taxawu Sénégal, il avait lui-même interpellé le préfet de Pikine sur la situation tendue au niveau de la commune de Pikine Nord. A l’en croire, il a demandé à l’autorité de déplacer la commission de la mairie vers un autre endroit de son choix. Mais celle-ci ne lui a pas prêté une oreille attentive. Pis, il s’est présenté avec le gouverneur lorsque la situation a empiré. Accusant le gouverneur d’avoir envenimé la situation en prenant parti pour le le maire Amadou Diarra, Ibrahima Hann et ses amis sont convaincus que « si le problème a pris une telle ampleur c’est à cause du gouverneur» qui a proféré des menaces au lieu de discuter avec les deux camps. Toutefois, ces opposants indiquent qu’ils sont déterminés à s’inscrire sur les listes électorales.