La remontée de la nappe phréatique inquiète à Touba, surtout au niveau du marché Ocas et dans plusieurs quartiers de la cité religieuse. Ce qui a amené le gouverneur de la région de Diourbel à y conduire une mission afin de constater la situation. Gorgui Mbaye préconise des mesures correctives.
La remontée de la nappe phréatique gagne du terrain au niveau de la cité religieuse de Touba, surtout au marché Ocas et dans certains quartiers de la commune. C’est ainsi que le gouverneur de région de Diourbel, Gorgui Mbaye, a conduit hier une commission régionale de protection civile pour voir de près la situation.
«Nous sommes venus aujourd’hui en compagnie de tous les membres de la commission, sur instruction du ministre de l’Eau et de l’assainissement, suite à la visite du directeur de la Dgpre (Direction de la gestion, de la prévision des ressources en eau) sur la remontée d’eau au niveau de Touba, plus particulièrement dans la zone du marché Ocas et dans certains quartiers. Ici, il y a une remontée de la nappe phréatique. Dans tous les immeubles que nous avons visités, les 19 ont pris de l’eau au niveau du sous-sol», a-t-il expliqué. Par exemple, poursuit-il, dans cette maison, la famille a déménagé du fait de la remontée de la nappe phréatique.
Selon l’autorité administrative, le phénomène a été aggravé par les inondations parce que c’est l’eau de ruissellement qui est venue s’ajouter à celle déjà sur place. «Evidemment, tous ces phénomènes conjugués au niveau du marché Ocas, qui était un ancien lac, aggravent la situation. Il y a donc un risque et la commission régionale de protection civile s’occupe de la prévention des risques». M. Mbaye a ainsi fait savoir qu’ils vont dresser un rapport après un recensement général, tout en prenant des solutions pour chaque bâtiment et voir ce qu’il a lieu de faire, parce qu’il y va de la sécurité des biens et des personnes. En tout cas, poursuit-il, c’est une situation menaçante, mais l’Etat s’y penche et il a envoyé une équipe de techniciens, dirigée par le directeur de la Dgpre.
Pour le gouverneur de Diourbel, il faut que des mesures soient prises parce que les populations vivent sous la hantise d’accidents ou effondrements dus à la dégradation de ces sites. «Tous les bâtiments sont gorgés d’eau et les fondations sont dégradées. Le phénomène a été relevé depuis trois ans. Et même au niveau des cimetières, on me signale qu’il y a des remontées. Donc, il faut des mesures correctives afin de pouvoir transformer cette situation en opportunité. C’est un défi», précise-t-il.
Une visite de terrain qui sera appréciée à sa juste valeur parce que cela constitue un ouf de soulagement pour eux. Selon le délégué du marché Ocas, ils ont perdu beaucoup de millions de francs Cfa en tentant d’entamer des travaux sans succès.
CRISE FINANCIÈRE À DAKAR DEM DIKK
Les syndicalistes de U3/D tirent la sonnette d’alarme
Les travailleurs de Dakar Dem Dikk ne savent plus où donner de la tête à cause des finances exsangues de leur société, avec de nombreux véhicules en panne. Pour ne rien arranger à la situation, le chiffre d’affaires de la boite a drastiquement baissé.
L’Etat doit intervenir pour sauver la société de transport Dakar Dem Dikk plombée actuellement par de multiples difficultés. «Dakar Dem Dikk va mal. Elle vit dans une situation très difficile marquée par un problème d’ordre structurel qui nécessite l’intervention du président de la République pour l’aider à tenir sa place stratégique dans les politiques publiques en matière de transport», a alerté le secrétaire général de U3/D, Alioune Badara Konaté.
Car il considère que la Direction générale est impuissante face à la situation. «C’est ce qui nous pousse en tant qu’organisation syndicale majoritaire à alerter le chef de l’Etat afin qu’il intervienne au plus vite pour sauver Dakar Dem Dikk.»
Décrivant la situation désastreuse de la boite, Alioune Badara Konaté relève le problème des bus en panne, le manque de pièces de rechange, le non-versement des cotisations sociales (Ipres, Caisse de sécurité sociale et Ipm). Il dénonce également le non-paiement des tenues de travail et des avances Tabaski, de 2018 à 2021. Il ajoute que le dépôt de Thiaroye se trouve dans un état indescriptible.
Estimant que l’achat de carburant relève désormais d’un parcours du combattant, il décrie la suspension des lignes Taf Taf et express, la non-indemnisation de Sénégal Dem Dikk qui avait suspendu ses lignes sur instructions de l’Etat et le non-renouvellement du Collège des délégués du personnel.
Après avoir diagnostiqué tous ces maux, les employés de Dakar Dem Dikk exigent dans les meilleurs délais la réparation des bus tombés en panne pour un retour à la normale du trafic et le paiement des compensations financières pour le règlement du passif de la société.
LES IMPACTÉS DU TER RÉCLAMENT 50 MILLIARDS À L’ÉTAT
La colère enfle chez les impactés du Train Express régional (Ter) qui se disent victimes d’injustice. Ils estiment qu’ils n’ont pas été indemnisés comme il faut après avoir été dépossédés de leurs terres
La colère enfle chez les impactés du Train Express régional (Ter) qui se disent victimes d’injustice. Ils estiment qu’ils n’ont pas été indemnisés comme il faut après avoir été dépossédés de leurs terres. Ils sont montés au créneau pour réclamer la somme de 50 milliards à l’Etat. Ils ont posé cette doléance hier au cours du lancement du rapport de recherche intitulé «se retrouver subitement sans toit, sans terre et sans travail» et produit par Lumière Synergie pour le Développement (Lsd) et les impactés du Ter.
«Le consultant a essayé de relater tout ce qui s’est passé et ce que les impactés ont vécu. Sur le chiffre qui a été dégagé, les personnes affectées par le projet (Pap) étaient au départ 12.000, mais cela a évolué et actuellement nous sommes 16 000», a indiqué le coordonnateur national des impactés du Ter, Ibrahima Cissé avant de décrier la manière dontles indemnisations ont été effectuées et de relever certains dysfonctionnements.
Comme premier manquement, les impactés citent le non-respect de la loi en termes d’expropriation foncière et aussi des sauvegardes opérationnelles de la Banque Africaine de Développement (Bad et de l’Agence Française de Développement (Afd) qui exigent que l’indemnisation soit juste au préalable et simultanée. «Cela n’a pas été le cas dans ce projet Ter. Si aujourd’hui, on vous dit qu’il y a des Pap qui ne sont pas indemnisées depuis 4 ans, cela veut dire qu’on a foulé au pied toutes les règles édictées aussi bien par la loi sénégalaise que les sauvegardes opérationnelles de ces institutions financières», se désole Ibrahima Cissé.
Poursuivant, il soutient que les impactés ont été indemnisés à hauteur de 50 milliards, «mais nous aussi, nous réclamons 50 milliards Fcfa à l’Etat puisqu’il y a des gens qui n’ont toujours pas été indemnisés. Etil y a des réparations que nous exigeons, parce qu’on ne peut pas nous confisquer nos biens, les détruire, nous mettre en situation de locataires et nous laisser à notre propre sort. D’autres, on les a envoyés en chômage direct. Et quatre ans après, nous veut nous remettre les mêmes montants que l’on avait estimés dès le départ. Les travaux qui devaient être réalisés d’après nos experts sont évalués à 50 milliards, c’est ce que ces impactés réclament à l’Etat», explique Monsieur Cissé. .
LES SITES DE RECASEMENT SONT A 0% D’EXECUTION
Le coordonnateur national des impactés du Ter estime que les sites de recasement de Diamniadio qui étaient prévus pour les brocanteurs et artisans de Colobane sont à 0% d’exécution des travaux. «L’Apix comme maître d’ouvrage du projet n’a rien respecté. Et elle est la première responsable de nos problèmes. L’Afd et laBad devaient être opérationnelles depuis le début du projet avant qu’on ne nous fasse quitter nos lieux d’habitation et de travail», peste-t-il.
En outre, M. Cissé accuse l’Apix de comploter avec les bailleurs. «Depuis septembre 2017, on avait adressé un courrier de mise en garde aux institutions financières qui ont participé à ce projet ; même le président de la République a été informé. Si malgré tout cela, on se retrouve dans cette situation, on peut dire qu’il y a complot quelque part».
Pour les entreprises, c’est la même chose que chez les concessions. Selon lui, ces entreprises ont fermé boutique et on les a fait déguerpir. «Elles se sont volatilisées dans la nature. Certaines se débrouillent pour continuer et d’autres sont envoyées au chômage direct.Ils ont créé des Sdf et des chômeurs et plus de 2.000 entreprises sont fermées», dit Ibrahima Cissé.
CONFORMITE OU NON DES NOUVEAUX COMPTEURS DE LA SEN-EAU, VERDICT CE LUNDI
Suite à la polémique autour des nouveaux compteurs d’eau de la Sen-Eau, le ministère du commerce s’était auto-saisi de cette affaire qui a mis certaines associations consuméristes dans tous leurs états
Dans le but de trouver une solution au différend entre SenEau et les associations consuméristes au sujet des nouveaux compteurs d’eau, la Division de la métrologie a prélevé 98 compteurs sur 15 000 en vue de procéder à l’échantillonnage. Ainsi, les services d’ibrahima Sarr vont rendre, ce lundi, leur verdict qui va déterminer si cet outil de métrage est conforme ou non aux règles.
Suite à la polémique autour des nouveaux compteurs d’eau de la Sen-Eau, le ministère du commerce s’était auto-saisi de cette affaire qui a mis certaines associations consuméristes dans tous leurs états. Ainsi, les services de la division de la métrologie ont, en compagnie de la Sen-Eau, rencontré hier, les représentants de la Sones et des associations consuméristes dont SOS Consommateurs et l’ASCOSEN pour un contrôle de ces nouveaux compteurs qui vont être installés chez les consommateurs.
A en croire le chef de ce service, Ibrahima Sarr, après le prélèvement de compteurs dans les stocks de la Sen-Eau, les tests ont commencé au Port. Il s’agira de déterminer si les compteurs sont conformes ou pas aux règles. «Pour chaque lot de compteurs, nous en avons pris 98 pour procéder à l’échantillonnage. Ces 98 compteurs sont censés représenter les 15.000 mille compteurs de chaque lot. Il y avait deux marques de compteurs Itron et Dieh qui ont fait une double certification CE (conforme aux exigences) et la certification LNE (laboratoire d’essai et de Métrologie) de la France l’un des plus réputés au monde. Nous avons testé 24 compteurs. Nous allons reprendre le processus lundi. En principe, on pourra terminer l’échantillonnage le jour même», a indiqué Monsieur Sarr qui précise que : «Sur les 98 compteurs, s’il y en a 6 qui ne sont pas conforme dans ce lot, on conclut que tout ce lot de 15 000 compteurs n’est pas conforme. Mais s’il y a 5, on va conclure que c’est bon». Revenant sur la polémique autour de ces nouveaux compteurs, Ibrahima Sarr a indiqué leur importation s’est fait dans les règles de l’art.
D’ailleurs, dit-il, le contrôle à l’importation a été fait et il montre que les compteurs sont conformes. «Mais, comme qu’il y a eu des suspicions de la part des associations de consommateurs, nous avons jugé nécessaire, dans un souci de transparence, de le faire en leur présence», a ajouté le chef de la division de la métrologie au ministère du Commerce. Et de préciser que seuls les résultats issus de l’échantillonnage pourront édifier l’opinion sur la conformité ou non de de ces nouveaux compteurs. «Les associations consuméristes doivent être capables de prouver leurs allégations. Notre préoccupation, c’est de voir si le compteur qui va être mis dans la maison du consommateur est conforme ou pas. Et nous y travaillons. Si tous les compteurs sont conformes, la Sen Eau pourra les utiliser », a soutenu Ibrahima Sarr. Que les compteurs soient conformes ou pas aux règles, indique le président de Sos Consommateur, c’est le cadet de leur souci. «Notre problème, c’est qu’ils sont en train de faire le tour des quartiers pour changer des compteurs qui marchent. Mais, on nous donne l’argument que ces compteurs sont conformes aux normes. Quelles normes ? Et définies par qui ? Est-ce par l’Etat du Sénégal ? On ne change pas un compteur qui marche, même s’il a dix ou quinze ans.
Les compteurs à changer sont précisés dans la règlementation de la Sones. Il s’agit des compteurs bloqués, défectueux et entre autres », explique Me Massokhna Kane. Il ajoute que lorsqu’il a fait une sortie, la Sen-Eau s’est défendue en indiquant que les changements de compteurs de l’ordre de 30.000 par an sont prévus dans le contrat d’affermage qui la lie à l’Etat du Sénégal. «Nous considérons que cette rencontre entre la Sones, la Sen-Eau, les associations consuméristes et le ministère du commerce est une façon, pour l’Etat du Sénégal, de légitimer cette hausse déguisée de la facture d’eau en procédant à des changements de compteurs », tranche le président de Sos Consommateur. De son côté, l’Ascosen trouve qu’il y a des critères pour changer un compteur. Il s’agit de sa vétusté, de son illisibilité et de son blocage.
Selon Momath Cissé, il fallait passer par cet échantillonnage pour lever toute équivoque sur la fiabilité du compteur. «Si les compteurs sont fiables, personne ne peut s’opposer à leur installation. Ce qui est important, c’est de vérifier, sous la supervision de la métrologie, la fiabilité des compteurs», affirme le vice-président de l’Ascosen qui pense qu’il faut de la sensibilisation sur l’utilisation de l’eau avec la mise en service de KMS3. Car, dit-il, avec l’abondance de l’eau, les gens auront tendance à consommer plus. Une façon, pour lui d’écarter toute idée de hausse de la facture de l’eau à cause des nouveaux compteurs.
UN CORPS SANS VIE ET 14 RESCAPES
Ils ne verront pas les côtes espagnoles. Partis de l’intérieur du pays, des candidats à l’émigration ont vu leur embarcation chavirer à une quarantaine de kilomètres des côtés Saint-louisiennes
Pour rejoindre les côtes européennes, les candidats à l’émigration n’hésitent pas à braver toute sorte de dangers, mettant souvent leur vie en péril. Et souvent, on assiste à des drames. hier, une pirogue qui avait à son bord une cinquantaine de passagers a chaviré à quarante kilomètres des côtes de Saint-Louis. Quinze (15) personnes ont été repêchées dont un corps sans vie. Les recherches se poursuivent afin de retrouver d’autres rescapés.
Ils ne verront pas les côtes espagnoles. Partis de l’intérieur du pays, des candidats à l’émigration ont vu leur embarcation chavirer à une quarantaine de kilomètres des côtés Saint-louisiennes. Le drame s’est produit hier dans la matinée.
Pour le lieutenant Ameth Sow, commandant de la base navale, les recherches se poursuivent toujours au large des côtes Saint-louisiennes. «C’est vers 10 heures que la coordination de la base navale de Saint-Louis a été informée d’un chavirement d’une pirogue qui a appareillé de la plage de Saint-Louis, en partance pour l’Espagne, dans le cadre de l’émigration clandestine», a révélé le lieutenant Ameth Sow qui ajoute que les agents ont pris rapidement les dispositions nécessaires. «Aussitôt, la marine a dérouté un navire qui était sur place pour rejoindre un navire civil afin de procéder aux opérations de recherche et de sauvetage. Une vedette de la base navale nord et un avion de l’armée ont été également déployés pour participer à ces opérations de recherche», renseigne le commandant de la base navale.
S’agissant de la situation des candidats à l’émigration, il informe que les recherches se poursuivent. «Les navires de la marine sont toujours en haute mer pour continuer les recherches. Les rescapés sur lesquels ils ont pu mettre la main sont environ au nombre de douze dont un corps sans vie. Une autre pirogue a pu recueillir trois rescapés, ce qui faut un total de 15 dont un corps sans vie», renseigne le commandant Sow avant d’ajouter : «Les opérations de recherche sont en cours». Il ajoute que tout le nécessaire sera fait pour repêcher d’autres corps. «Toutefois, ce sera compliqué parce que les occupants de la pirogue qui a chaviré n’avaient pas de brassières ni de tenues de sauvetage. Ce qui risque de rendre difficiles les opérations de sauvetage», a précisé le commandant Ameth Sow.
Pour l’heure, les commentaires vont bon train dans la capitale du Nord. L’on signale que quatre jeunes font partie des rescapés. Il y a quelques mois, plus de 17 jeunes de Pikine avaient perdu la vie, laissant derrière eux des veuves, des orphelins, des familles meurtries.
LES SYNDICALISTES METTENT LA PRESSION SUR LE PRESIDENT POUR LA RECONSTRUCTION DE L’HOPITAL LE DANTEC
«Sous le poids de l’âge, l’hôpital se trouve dans un état délabré et inquiétant. Les bâtiments sont vétustes et risquent d’être un danger public pour les malades et le personnel soignant»
Les bâtiments de l’hôpital Aristide Le Dantec sont essentiellement dans un état de délabrement avancé. Qualifiant cela comme un manque de considération, les membres du Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé et du Secteur Social (SDT/3S) invitent le chef de l’Etat reconstruire cette structure hospitalière.
«Sous le poids de l’âge, l’hôpital se trouve dans un état délabré et inquiétant. Les bâtiments sont vétustes et risquent d’être un danger public pour les malades et le personnel soignant», s’émeut le secrétaire général du Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé et du Secteur Social/section Dantec (SDT3S) qui faisait face à la presse.
Selon Abdoulaye Dione et ses camarades, «l’hôpital ne respecte plus les normes sanitaires pour une bonne administration des soins de qualité». Par conséquent, ils ont remis sur la table le projet de construction de l’hôpital qui date de 2005.
Rappelant que ce projet a été révisé selon les recommandations du ministère de Tutelle et de la Banque mondiale, les syndicalistes soulignent que le Président Macky Sall avait même promis en 2014, lors de l’inauguration de l’unité de cardiologie de la structure sanitaire, la réhabilitation de Le Dantec. Mais jusqu’à présent, aucun acte n’est posé dans ce sens. Pendant ce temps, relève Abdoulaye Dione, «l’Etat est en train de construire d’autres hôpitaux dans les régions qui n’ont même pas de personnels encore moins d’équipements. Cela prouve que la réhabilitation de l’hôpital Le Dantec n’est pas une priorité pour le Président Macky Sall».
Considérant cette situation comme un manque de volonté manifeste de l’Etat vis-à-vis des usagers de l’hôpital dont la plupart sont défavorisées, les membres du SDT3S rappellent que la vocation de Le Dantec est de rester au service des couches les plus démunies. «Par conséquent, sa réhabilitation demeure une extrême urgence», clament les syndicalistes.
LE PLATEAU TECHNIQUE MANQUE DE MATERIELS ET DE PRODUITS
S’agissant du fonctionnement de la structure sanitaire, Abdoulaye Dione et ses camarades soutiennent que l’hôpital ne dispose que d’un seul scanner qui est toujours en panne. «L’institut Curie, qui fait partie de l’hôpital, une référence dans la lutte contre le cancer, ne dispose même pas de mammographie. Il y a également à noter la rupture récurrente des produits d’aide au diagnostic». Parmi leurs revendications, ils réclament le recrutement dans la Fonction publique des 543 prestataires diplômés qui sont en service depuis 10 ans voire 15 ans. «Cela permettra d’alléger les charges de la structure sanitaire qui assure la rémunération de ces contractuels. Car, la subvention de l’Etat qui s’élève à 503 millions Fcfa est insuffisante et n’arrive pas à couvrir les besoins de la structure sanitaire». Ils dénoncent par ailleurs le manque d’équité dans la distribution des fonds alloués pour la prise en charge des personnes atteintes de Covid-19 révolte les syndicalistes de la section Dantec du SDT 3S.
Selon eux, «le Centre de traitement des épidémies (CTE) de l’hôpital n’a reçu que 50 millions Fcfa, là ou d’autres structures comme l’hôpital Dalal Jamm et Fann ont reçu respectivement 250 millions Fcfa et 225 millions Fcfa. Ce qui constitue une injustice et une aberration inqualifiable, car l’essentiel des cas de Covid-19 sont pris en charge à Aristide Le Dantec», affirment les responsables du SDT3S/Section Dantec. Ils n’ont pas manqué de signaler que l’Etat doit à l’hôpital 503 millions Fcfa, à travers la Couverture maladie universelle (Cmu). «Ce qui prouve à suffisance le manque de considération des autorités envers la structure hospitalière».
Dans le but de lutter contre ces manquements, annonce Abdoulaye Dione, «le SDT 3S compte dérouler un plan d’action afin de freiner la tentative de liquidation de son outil de travail».
Un sénégalais décède dans une piscine à Montréal
La communauté sénégalaise de Montréal (Canada) a perdu un des leurs. Un jeune compatriote âgé de trente ans est décédé hier par noyade, dans une piscine à Montréal. Le défunt est l’unique garçon de sa maman. «L’As» présente ses condoléances attristées à la famille éplorée.
Moussa Baldé à Ziguinchor
Au total, 13 vallées, soit une superficie culturale de 4 000 hectares, seront aménagées et emblavées dans la région de Ziguinchor, en vue d’améliorer les rendements agricoles, a déclaré vendredi à Tendouck (Bignona), Pr Moussa Baldé, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural. La région de Ziguinchor a déjà reçu 21 tracteurs sur les 129 distribués récemment à toutes les régions. Le but est d’arriver à une agriculture productive, durable et pourvoyeuse d’emplois, a confié M.Baldé à l’APS. Accompagné de ses services, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural était en tournée agricole dans plusieurs champs du département de Bignona et à Ziguinchor pour constater l’état et le comportement des cultures. A Ziguinchor, le ministre a été interpellé sur la nécessité de poursuivre la construction des digues anti-sel pour augmenter les surfaces rizicultivables. La construction des digues doit être combinée à la mécanisation pour nous permettre d’avoir une agriculture moderne et intensive, a plaidé le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, saluant la levée de certaines barrières traditionnelles qui faisaient obstacle à l’exploitation de grandes superficies. Au cours de sa tournée agricole, le ministre Moussa Baldé a visité des champs dans la commune d’Oulampane et surtout dans la vallée rizicole Bouthiapaye de Tendouck où des jeunes et des femmes ont aménagé plus de 70 hectares.
Production du vaccin contre la covid-19 au Sénégal
Le chef de l’Etat ne chôme pas à Berlin. Le Président Macky Sall a participé hier au briefing organisé par la fondation Kenup, en partenariat avec le laboratoire Biontech, sur la production du vaccin contre la covid-19 par des pays africains, dont le Sénégal et le Rwanda. Le chef de l’Etat a salué l’initiative soutenue par nos partenaires de la Team Europe.
Le Cemga reçu par Barrow
Le chef d’état-major général des armées poursuit ses rencontres avec les autorités gambiennes. Hier, le général de corps d’armée Cheikh Wade a été reçu par le Président AdamaBarrow, en présence des membres de sa délégation ainsi que son homologue de la Gambie, le général de corps d’armée, Yakubah ADrammeh. A sa sortie d’audience, le général Cheikh Wade a décliné les raisons de sa visite en Gambie. Il s’agit d’abord de rencontrer le contingent sénégalais de l’ECOMIG et ensuite d’échanger avec les autorités gambiennes pour qu’il y ait la paix et la sécurité dans les deux pays. Non sans remercier le Président Barrow pour l’audience qui entre dans le cadre du renforcement des relations entre la Gambie et le Sénégal.
Dieyna Baldé et cie envoyés en prison
En se retrouvant en prison, Dieyna Baldé doit être sans doute surprise par la tournure de l’affaire. Après prolongation de leur garde à vue, l’artiste, son frère Aly Baldé et Moustapha Ba ont été déférés hier au parquet. Ils sont inculpés et envoyés en prison par le procureur. Le parquet vise les délits de tentative d’extorsion de fonds, incriminations de vol, accès et maintien frauduleux dans un système informatique, collecte illicite et menace de diffusion de données à caractère personnel. L’audience est retenue pour mardi prochain. Mais Dieyna et compagnie risquent de voir l’affaire renvoyée à une date ultérieure, prolongeant ainsi leur séjour carcéral.
Fin de cavale du meurtrier de Patrice Gomis
Activement recherché depuis le mois de juin à la suite du meurtre tragique de Patrice Gomis à Grand Yoff, Louis Gomis est tombé finalement hier à Yeumbeul. Selon des sources sécuritaires, le présumé meurtrier a été appréhendé par les éléments de la Sûreté urbaine qui le filaient. C’est la Sûreté urbaine qui a hérité du dossier après l’ouverture de l’enquête dans un premier temps par le commissariat de Grand-Yoff. Nos sources signalent que le mis en cause est en garde à vue, pour homicide volontaire, dans les locaux de la Sûreté urbaine logée au Commissariat central de Dakar, pour les besoins de l’enquête. Pour rappel, le meurtre s’est produit en juin lors d’une soirée dansante à Grand Yoff où la victime qui refusait de boire de l’alcool a été malmenée par ses amis dont le sieur Louis Gomis. Ses agresseurs avaient lacéré les veines de Patrice Gomis avant de lui administrer un coup de tesson de bouteille. Patrice qui a perdu beaucoup de sang mourra. Sa dépouille a été acheminée à l’hôpital général de Grand Yoff pour une autopsie avant son inhumation.
Deux dealers alpagués
Les éléments du commissariat de Police des Parcelles assainies ont déféré hier au parquet Y. Coly et M. Mbaye pour détention et trafic de chanvre indien. Les mis en cause ont été alpagués respectivement aux Unités 17 et 13 de la commune avec 500 grammes et 07 kilogrammes de chanvre indien. Nous y reviendrons en détails.
Le chef de protocole du maire de Pikine nord déféré
Le chef de protocole du maire de Pikine nord est en train de payer cher son implication dans la bataille rangée entre les militants du maire Amadou Diarra et ceux de la République des Valeurs. Boubacar Sall a été arrêté à la suite d’une plainte d’un certain Ousseynou Ndiaye. Au terme de sa garde à vue, le chef de protocole du maire de Pikine nord a été déféré au parquet. L’agent municipal est poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 30 jours au préjudice du nommé Ousseynou Ndiaye. On nous apprend que son procès est prévu pour le 12 septembre prochain. D’ailleurs, le leader de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall, est attendu lundi prochain au siège de la RV de Pikine pour se prononcer sur cette histoire.
Des militants de l’APR et de la RV de Pikine nord à la police
Restons sur les échauffourées entre les militants du maire Amadou Diarra et ceux de la République des Valeurs pour dire, comme annoncé hier par le gouverneur de Dakar, que le commissaire de police de Pikine a pris à bras-le-corps ladite affaire. A tour de rôle, des militants des deux leaders se sont entretenus avec le commissaire Mame Arouna Bâ. Toutefois, il faut relever qu’une militante de la République des Valeurs du nom de Arame a été auditionnée dès les premières heures de la matinée, suite à une plainte d’une militante du maire Amadou Diarra. Elle aurait proféré des injures et des menaces de mort à l’endroit de la plaignante qui a décidé de porter l’affaire devant la justice.
Femmes de Benno de Guédiawaye
Des responsables de femmes de Benno bokk Yaakaar du département de Guédiawaye ont tenu à renouveler leur confiance au Président Macky Sall et à leurs responsables départementaux, notamment Aliou Sall et Aida Sow Diawara, à l’occasion d’un point de presse. Claire Tiguida Camara et compagnie n’ont pas manqué d’évoquer la situation politique locale, notamment les déclarations de candidatures. Selon Adama Kairé, les femmes de Benno respectent le choix de certains de leurs camarades qui ont déclaré leurs candidatures, en l’occurrence Lat Diop et Néné Fatoumata Tall. Seulement, elles restent à l’écoute du Président Macky Sall pour la conduite à tenir. Ces dames de la mouvance présidentielle appellent les Sénégalais à aller se faire vacciner massivement contre la Covid-19. Aux ministres impliqués dans la gestion des inondations, ils sont invités à accélérer la cadence pour soulager les sinistrés.
Libération des emprises à l’aéroport de Saint-Louis
Les travaux de reconstruction de l’aéroport de Saint-Louis peuvent être exécutés désormais sans anicroches. Le Directeur des Infrastructures aéroportuaires, Souleymane Ndiaye et le Préfet de Saint-Louis ont supervisé hier l’opération de libération des emprises sur le site de l’aéroport de Saint-Louis. Les bulldozers ont rasé des habitations, des vergers, etc. situées sur la zone devant accueillir la rampe d’approche et constituant le principal obstacle dans le projet de reconstruction de l’aéroport de Saint-Louis dont la livraison est prévue à la fin de l’année. Il faut rappeler que la commission départementale de conciliation et de paiement des impenses a eu à effectuer des sessions de conciliations avec les personnes affectées par le projet (PAP). La rencontre avait permis de faire l’évaluation des impenses avant que le ministère des Finances et du Budget ne prenne deux arrêtés pour le paiement des impenses de l’aéroport de Saint-Louis et Kaolack. A signaler que toutes les personnes impactées par le projet ont été indemnisées. D’un coût global de plus de 23 milliards, l’aéroport de Saint-Louis sera doté d’une piste de 2500 m de long et 45 m de large.
Signatures des contrats de recrutement à Thiès
Le ministre de l’Economie Numérique et des Télécommunications, Yancoba Diattara, a pris part hier à Thiès, en présence de son collègue de l’Emploi, de l’Insertion et de la formation professionnelle, Dame Diop, à la cérémonie de signatures des contrats de recrutement de près de 1 500 jeunes qui vont s’activer dans la gestion du cadre de vie, de l’environnement, du secteur touristique, de la santé, du sport etc.. Ces jeunes ambassadeurs se sont engagés à apporter leur contribution à la réussite de cette initiative du chef de l’Etat. La signature de ces contrats entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme «Xëyu Ndaw Ñi».
Mali : Bah N’Daw et Moctar Ouane libres
L’ex-président de la Transition du Mali, Bah N’Daw et l’ex-Premier ministre Moctar Ouane ne sont plus en résidence surveillée. L’annonce a été faite par le comité local de suivi de la Transition composé des représentants au Mali de la Cedeao, de l’Union africaine et de la mission des Nations unies dans le pays qui se félicite de «la décision du gouvernement de lever toutes les mesures restrictives» imposées aux deux anciens dirigeants. Ces derniers n’étaient plus libres de leurs mouvements depuis le 24 mai dernier, date du second coup d’État militaire mené par le colonel Assimi Goita, intronisé depuis président de la Transition. Selon Rfi, les deux anciens dirigeants avaient donc pris un avocat - qui n’était pas autorisé à les rencontrer - et engagé une procédure devant la Cour de justice de la Cedeao. Laquelle exigeait que Bamako lui communique, au plus tard ce dimanche 29 août, tous les éléments pouvant justifier l’assignation à résidence de Bah N’Daw et Moctar Ouane. «Cette plainte leur a fait peur», explique une source impliquée de très près dans le dossier, qui affirme également que les autorités maliennes avaient sollicité un délai supplémentaire d’un mois pour répondre à cette requête, un délai refusé.
Aide à la Presse
Les patrons des entreprises de presse ont désormais jusqu’au vendredi 10 septembre à 16h pour déposer leurs dossiers en vue de bénéficier du fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP). Initialement prévu pour jeudi dernier, le directeur de la Communication Ousseynou Guèye a décidé de reporter la date de clôture du dépôt des dossiers au 10 septembre. Dans le communiqué adressé aux entreprises de presse, l’administrateur du Fonds, Oussseynou Guèye, rappelle les critères communs à toutes les entreprises de presse (Presse écrite, radios commerciales, télévisions, presse en ligne). Parmi ces critères, on peut citer l’existence légale et un compte bancaire au nom de l’entité, exister depuis au moins un an, à la date de sélection; avoir au moins 05 emplois permanents dont une majorité de journalistes et de techniciens des médias attestés par des contrats visés par l’Inspection du Travail, 03 journalistes pour la presse en ligne ; le respect de la convention collective et la régularité à l’Ipres et à la CSS etc… Avec ces critères, la répartition du Fonds va créer beaucoup de bruit puisque beaucoup d’entreprises ne pourront pas les respecter et plusieurs autres viennent de naître.