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21 juin 2025
Par Aliou Kane NDIAYE
L’AFRIQUE DOIT PRENDRE SON DESTIN ECONOMIQUE EN MAIN
La croissance économique tant vantée de l’Afrique, ces dernières années était loin d’être solide. La preuve, elle s’est carrément effondrée, avec cette crise de la Covid 19.
Le système monétaire et financier international actuel ne laisse aucune marge de manœuvre aux pays africains, qui seront toujours à la périphérie des transactions financières. Ainsi, sur le marché financier, les pays africains négocient des créances à des taux corsés, et qu’ils seront toujours obligés d’accepter, parce que s’étant mis dans une situation extrême, conséquence d’une mal gouvernance publique récurrente.
La croissance économique tant vantée de l’Afrique, ces dernières années était loin d’être solide. La preuve, elle s’est carrément effondrée, avec cette crise de la Covid 19. L’Afrique est entrée en récession, elle a enregistré un taux de croissance de (-2.6%), en 2020. La croissance de l’Afrique n’était pas inclusive et pire elle était le fait de moteurs qui sont contrôlés par des entreprises étrangères. Paradoxalement, alors qu’on lui prédisait le pire, le continent noir semble avoir été moins affecté sur le plan de la morbidité, si on le compare avec les autres parties du monde, surtout l’Europe et les Etats-Unis. Donc, à la place de la catastrophe sanitaire, il y a eu celle économique. Les pays et autres multinationales qui faisaient croire à tous, que l’Afrique était le nouvel eldorado, considéraient en réalité le continent africain, comme un endroit où il y avait des opportunités à saisir et matières premières à exploiter. Il fallait alors, pour s’ouvrir les portes du continent à ses entreprises, accorder des ressources financières sous formes de prêts à des taux rarement concessionnels, à des gouvernants parfois «immatures et incompétents», pour les enfoncer dans une situation, qu’ils ne pourraient plus à la longue maitriser.
Une sorte de dépendance qui, aujourd’hui, oblige l’Afrique à se rendre en France, au lieu d’aller à Addis Abéba, au siège de l’Union africaine, ou bien dans une autre capitale africaine, pour encore renégocier de nouveaux financements, pour la relance économique dans un contexte de pandémie. Beaucoup se sont offusqués, certains ont même décrit ce sommet comme celui de la honte. Ils sont convaincus en effet, que les Chefs d’Etat africains qui sont allés à Paris, au Sommet voulu par Emmanuel Macron, n’avaient rien à faire là-bas. Ils sont convaincus que la France ne peut désormais rien apporter à l’Afrique. Pour eux, c’est au contraire l’ancienne métropole qui a besoin de l’Afrique, pour combler son retard sur les autres et se relancer. N’ont-ils pas raison ? En tout cas, la situation a beaucoup changé. Les lignes ont bougé depuis la fin du Sommet de la Baule de 1990. Le seul objectif du président français en convoquant ce Sommet, était pour lui et son gouvernement de tenter de retenir, certains parmi les gouvernants africains, comme alliés, pour mieux mener la guerre avec les autres puissances que sont la Chine, la Russie, l’Inde et la Turquie sur le continent africain.
Pourquoi la France a-t-elle jugée nécessaire d’annuler la dette du Soudan d’un montant colossale de 5 milliards d’euros. Le ministre français de l’Economie et de la Relance, Bruno Lemaire évoque des raisons sécuritaires entre autres. La vérité, c’est qu’il s’agit-là, de la défense des intérêts français à l’étranger d’une autre manière. La France depuis le général Charles De Gaulle a toujours appliqué la maxime selon laquelle, les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts à défendre. Les résultats issus de ce Sommet de Paris surle financement des économies africaines le révèlent à suffisance. Les pays africains devront se contenter de 33 milliards de DTS, sur les 650 milliards disponibles. La France va maintenant voir, avec qui elle va partager sa part de ce pactole de 650 milliards de DTS. Certainement les pays les plus ouverts à sa politique de reconquête des territoires perdus seront les mieux servis. Les pays africains par la voix de certains de leurs leaders présents à cette rencontre réclament 100 milliards de DTS. Ceux qui seront servis y perdront encore des plumes.
Annuler la Dette africaine Face au refus des bailleurs de l’acceptation d’une quelconque idée d’annulation de la dette des pays africains, les chefs d’Etat africains qui avaient voulu s’engouffrer dans la brèche ouverte par la pandémie de la COVID 19, ont dû se contenter de moratoires. Ils savent bien que cela n’est pas possible. Les bailleurs ne peuvent pas continuer à toujours procéder à l’annulation d’une dette mal négociée puis mal utilisée. Parce que fondamentalement, il ne s’agit que de cela. Les Etats africains s’endettent à des conditions inimaginables. Ils acceptent des taux très élevés, avec des maturités très courtes. Ce qui occasionne des tensions sur leurs budgets. Le service de la dette augmente d’années en années, et c’est un cycle vicieux dans lequel, ils ne pourront jamais sortir. Pourtant, les pays africains ne sont pas aussi endettés que les occidentaux et les bailleurs veulent bien le faire croire. L’Italie a une dette estimée à 2600 milliards d’euros.
Le secret, s’il en est, c’est que ces pays s’endettent à taux 0 et utilisent bien cet argent. Alors qu’en Afrique, l’argent issu de la dette est très mal utilisé. Le plus souvent dans des projets qualifiés d’éléphants blancs, et qui ne se terminent jamais, ou bien des années après la date initialement prévue. Entrainant ainsi, des rallonges budgétaires qui affectent gravement le budget de l’Etat. C’est pourquoi, l’ancien vice-président de la Banque Mondiale, le Sénégalais, Makhtar Diop, dit clairement que la dette n’est pas mauvaise en somme. Cependant, tout dépend de la qualité de la dette et de son utilisation. Maintenant, le risque que les pays africains encourent avec une nouvelle annulation de la dette, c’est des conditionnalités encore plus difficiles, quand ils reviendront pour demander aux bailleurs quelques milliards pour financer leurs dépenses.
Aliou Kane NDIAYE, (challengeseconoMiques.coM)
DANS «L’ENFER» DES MINIBUS TATA
Les minibus Tata, à Dakar, restent un moyen de transport très utilisé par les voyageurs. N’empêche, ils créent parfois des désagréments et souvent, des situations malheureuses y sont déplorées entre chauffeurs, clients et receveurs.
Les minibus Tata, à Dakar, restent un moyen de transport très utilisé par les voyageurs. N’empêche, ils créent parfois des désagréments et souvent, des situations malheureuses y sont déplorées entre chauffeurs, clients et receveurs. Pis, les nombreux embouteillages sont souvent à l’origine de la rareté des rotations, entrainant des bousculades au niveau des arrêts bondés de monde et des surcharges avec leur cortège de maux qui ont pour noms: vol, retards à l’école ou au boulot, attouchements (souvent à caractère sexuel), tensions… La ligne 29 reliant Cambérène à Dakar en est une parfaite illustration, parmi tant d’autres desservant la banlieue.
Un groupe d’ouvriers, tout en sueur, fait soudainement irruption dans le minibus. La très forte odeur se dégageant de leur tenue de travail ne les gêne pas, même si, à la limite, elle empêche des usagers trouvés dans le car de respirer, sous cette chaleur qui commence à être insupportable, dans des minibus bondés de monde aux heures de pointe. Nous sommes dans un des cars de la ligne 29 des minibus Tata, assurant la desserte Cambérène-Dakar, via le rond-point Case-bi, Police Parcelles Assainies, Grand Yoff, le rond-point Liberté VI, les deux voies de Sacré-Cœur, la VDN, les avenues Cheikh Anta Diop et Blaise Diagne.
A l’image des voitures de cet itinéraire, des usagers souffrent le calvaire dans les cars sur toutes les lignes ou presque qui relient la banlieue dakaroise au centre-ville, surtout aux heures de grande affluence ou lors des grands événements. Ces moyen de transport parmi les plus utilisés par des Dakarois, parce que accessibles et assurant un maillage presque complet des quartiers, créent des fois des désagréments et des situations malsaines y sont déplorées, entre chauffeurs, clients et receveurs.
En effet, les nombreux embouteillages sont souvent à l’origine de retard des rotations, entrainants des bousculades au niveau des arrêts bondés de monde et des surcharges. Et bonjour les vols, attouchements (souvent à caractère sexuel), les tensions…
Quid des retards causés aux élèves, étudiants et travailleurs ? C’est le cas par exemple dans ce car de la ligne 29 qui se dirige vers Cambérène ; rempli de clients, sous un soleil étouffant, chacun essaie de sauver sa peau face aux bousculades et grondement assourdissant de moteurs de voitures et autres bruits. Pour certains, cette situation s’explique par le fait que les minibus Tata représentent un moyen de transport accessible à tout le monde, vu que les tarifs sont raisonnables et sont à la portée de tous. C’est le cas de ce client du nom d’Abdou Touré. «Vraiment, les bus Tata nous aide beaucoup parce que la vie à Dakar est trop cher ; tout le monde n’a pas les moyens pour prendre un taxi», affirme-t-il.
RETARDS, SURCHARGES, VOLS, BOUSCULADES… ET ATTOUCHEMENTS SEXUELS DANS LES MINIBUS
Le sac en bandoulière, la demoiselle debout devant nous est une étudiante du nom de Fanta Diallo. De teint noir et de taille moyenne, les cheveux crépus, elle nous fait savoir : «je subis des retards répétitifs, à chaque fois». Pis, comme elle, nombreux sont des élèves et étudiants qui subissent le même sort pour se rendre à leurs écoles/établissements. Et comme si ces désagréments ne suffisaient pas, à l’intérieur de ces minibus, les passagers, en plus des bousculades et la promiscuité, sont également confrontés à l’insolence de certains chauffeurs et receveurs. «Souvent, des receveurs soutiennent ne pas avoir de la monnaie. De plus, les chauffeurs ne respectent pas les arrêts et prennent les clients n’importe comment et n’importe où», s’indigne Fatou Diouf, commerçante. «On n’a même parfois des problèmes de respiration dans les bus», fait remarquer Kiné Badiane, vendeuse de parfum. «Les filles éprouvent plus de difficultés dans ces bus car elles sont souvent sujettes à des attouchements et autres actes indécents», déplore-t-elle. Au delà de la surcharge pouvant créer des bousculades que vivent les clients et leurs transporteurs, des voleurs profitent de la situation. Téléphones, portemonnaies, bijoux de valeur des femmes et des filles (portés ou non), sont entres autres objets souvent dérobés quand il y a surcharge. C’est un phénomène très fréquent dans ces transports en commun.
INDISCIPLINES, INJURES ET BAGARRES RECURRENTES
Aussi constate-t-on souvent des bagarres entre receveurs et clients, des injures venant de ces derniers. Ce chauffeur de minibus qui faisait la navette entre Ouakam et Guédiawaye déclare ainsi que «ce n’est pas facile de conduire un bus Tata. Il y a la pression, parfois même on vous insulte», explique le chauffeur. Pour cette dame, le seul problème, ce sont les surcharges. «Parfois les bus sont bondés et cela n’est pas sûr. A mon avis, il faut respecter la charge normal», martèle Diarra Samb. Par ailleurs, la receveuse, vêtue d’un wax noir assorti d’un voile bleu sur la tête, interpelle et appelle au respect et à la discipline les clients. «Souvent on est confronté à des insultes, des bagarres ; on n’a pas autre choix que de continuer ce travail. C’est notre source de revenus», a-t-elle affirmée.
Les usagers de la ligne 29 et ceux des autres vivent tous ces problèmes. Pis, toutes les minibus Tata ou presque desservant la banlieue en souffrent. C’est pourquoi, au niveau de certaines lignes, les usagers s’organisent déjà. C’est le cas de la ligne 42 où pour éviter des bousculades, facilitant des cas de vols et autres incidents, les passagers se mettent en rang au terminus, pour embarquer dans les cars paisiblement. Il faut suivre une longue queue, formée par ordre d’arrivée, pour espérer avoir une place assise dans un véhicule de cette ligne. En gros dans les transports en commun notamment les minibus tatas, les passagers rencontrent de nombreuses difficultés, les retards sont récurrents du fait de chauffeurs et leurs receveurs qui n’en font qu’à leurs têtes, sans aucun respect pour les passagers à bord vaquant à leurs occupations et dont le seul souhait est d’arriver à destination à temps. Des pertes de temps qui ne sont souvent pas sans conséquences néfastes parfois.
DAKAR, CANDIDATE A L’ORGANISATION
La maire de Dakar, Soham Wardini, a lancé officiellement la candidature de sa ville pour l’organisation du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire plus connu sous le nom de ‘’Global social economy forum‘’ (GSEF2023) en 2023, a constaté l’APS.
La maire de Dakar, Soham Wardini, a lancé officiellement la candidature de sa ville pour l’organisation du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire plus connu sous le nom de ‘’Global social economy forum‘’ (GSEF2023) en 2023, a constaté l’APS.
S’exprimant lors d’une cérémonie tenue à l’hôtel de ville, Mme Wardini a estimé que Dakar est bien placée pour accueillir la sixième édition du forum en 2023, soulignant les nombreux atouts qui donnent espoir à cette candidature. ‘’Nous sommes bien placés, nous connaissons ce qu’est l’économie sociale et solidaire, nous sommes un exemple, car Dakar a été retenue parmi les six villes qui peuvent concourir d’après une étude des Nations Unies, c’est cela la motivation’’, a expliqué l’édile de la capitale sénégalaise.
Selon elle, le défi sera relevé, car “l’économie sociale et solidaire est ancrée dans notre société, elle n’est pas nouvelle pour nous”. “La première fois que j’ai participé à ce forum, je me suis retrouvée comme si j’étais au Sénégal, les gens qui ramassent dans les ordures et les revendent, les tontines que nos femmes organisent pour s’entre-aider les unes des autres, c’est une solidarité que l’on entretienne et cela nous a valu beaucoup de succès surtout sur l’international”, a t-elle fait valoir.
Pour la maire de Dakar, après la pandémie de la Covid-19 qui a mis à terre l’économie mondiale, il y a des moyens pour que tout le monde puisse se retrouver et que l’on redémarre sur de nouvelles bases.
Une campagne sera menée sur le continent pour réunir autour de Dakar la candidature de l’Afrique, a-t-elle fait savoir. Le maire de Dieupeul-Derklé, Cheikh Guèye, a de son côté soutenu que Dakar est en bonne position pour accueillir le forum mondial de l’économie sociale s’appuyant sur ses atouts parmi lesquels la stabilité du pays.
L’OPPOSITION AU RÉVÉLATEUR DU BENNO
Cette opposition-là saura-t-elle se départir de ses querelles de leadership et des retours de bâton consécutifs au jeu trouble entretenu par certains membres ? Autant d’impairs qui ont toujours plombé ses croisades anti-Macky
Vraisemblablement ragaillardie par la sulfureuse affaire de mœurs et/ou la procédure politico-judiciaire intentée contre Ousmane Sonko de Pastef-Les Patriotes et les émeutes qui en ont suivi, avec leur cortège de morts et de blessés, de dégâts matériels et de fissure sociale, l’opposition serait, annonce t-on, dans la dynamique d’une union générale des forces en perspective des élections locales du 23 janvier 2022. Histoire de pouvoir contester enfin, avec brio, l’hégémonie de Macky Sall et de son camp qui ont raflé depuis 2012, année de l’arrivée au pouvoir de l’APR, la totalité des scrutins organisés au Sénégal. Reste cependant à savoir si cette opposition-là saura réussir son …Benno et se départir des ambitions divergentes de ses têtes de pont, de ses querelles de leadership, voire des retours de bâton consécutifs au jeu trouble ou double entretenu par certains de ses membres. Autant d’impairs qui ont toujours plombé les croisades des opposants contre le pouvoir de Macky Sall.
Longtemps confinée dans ses derniers retranchements par une majorité présidentielle qui a accaparé presque toutes les faveurs électorales aux différentes consultations populaires (locales, territoriales, référendaires, législatives et présidentielle) qui se sont déroulées au Sénégal de la chute de Me Abdoulaye Wade à nos jours, l’opposition politique se décloisonne progressivement pour faire face au camp au pouvoir. Il faut dire que les malheureux évènements que le Sénégal a vécus au mois de mars dernier, suite à la ténébreuse affaire dite de mœurs par les uns ou de cabale politico-judiciaire par les autres ayant intéressé le candidat arrivé en troisième position à la présidentielle de 2019, en l’occurrence Ousmane Sonko de Pastef-Les Patriotes, ont eu pour effet collatéral d’avoir redonné du poil de la bête à une opposition jusque lors avachie par les coups de boutoir du «Macky».
Et de fil en aiguille, sous la dictée de ses principaux ténors qui n’ont pas fini par rallier le camp au pouvoir, à l’instar d’Idrissa Seck de Rewmi, du Pr Issa Sall, l’ex-patron du Pur, et autre Oumar Sarr, ancien second de Me Wade au Pds, une sacro-sainte alliance de l’opposition face à Macky Sall serait en gestation dans les coulisses. Histoire de chercher à mener la vie dure au pouvoir en place aux prochaines élections locales qui sont programmées pour le 23 janvier prochain. Comme l’a d’ailleurs ressassé, lors de sa sortie de dimanche dernier sur l’émission «Jury du dimanche», le coordonnateur du Front de résistance nationale (Frn), Matar Sourang.
Et cela, à la suite de certains leaders qui avaient déjà exprimé le souhait d’une union des forces politiques de l’opposition. Du vœu pieux à la faisabilité de cette grande coalition de l’opposition face au camp majoritaire Bennoo Bokk Yakaar, il faut souligner que les lignes du Benno ne bougeront pas d’un simple coup de baguette magique. Pour bien de raisons liées autant aux ambitions divergentes des chefs de partis, aux querelles de leadership voire au double jeu de certains d’entre eux. Les élections législatives de 2017 en sont l’exemple le plus patent. Alors qu’une grande coalition de l’opposition dénommée Manko Taxawu Senegaal était annoncée autour de Me Abdoulaye Wade du Pds et Khalifa Sall de Taxawu Senegaal, alors en bisbille avec Dame justice, et d’autres leaders politiques, le divorce était consommé à quelques heures du dépôt des listes de candidatures. La coalition en question qui escomptait imposer une cohabitation à Macky Sall pour ses deux dernières années de premier mandat, volait en éclats à cause des dissensions minant les discussions sur la personnalité politique qui allait porter la liste de la coalition pour les législatives de 2017.
En effet, si les pro-Khalifa Sall voulaient que le maire de Dakar alors incarcéré pour l’affaire de la caisse d’avance fût désigné comme tête de liste, ils se heurtaient aux libéraux du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui réclamaient aussi la tête de liste pour Oumar Sarr. Au bout du compte, l’union circonstancielle ou de façade de l’opposition fut incapable de trouver un consensus et donna naissance, au scrutin législatif, à moult coalitions contre Macky Sall. Coalition gagnante Wattu Senegaal, Manko Taxawu Sénégal, « Oser l’avenir », Convergence patriotique…face à Benno Bokk Yaakaar pour 47 listes de candidatures. Résultat des courses : le camp au pouvoir s’octroyait 125 sièges sur les 165 en lice. La confrontation avec une opposition en rangs dispersés fut du pain bénit pour le pouvoir en place qui n’eut aucune peine à dicter sa loi sous la conduite du chef de gouvernement d’alors, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Des querelles De leadership ou De préséance au jeu Double Les querelles de leadership et de préséance entre les uns et les autres, comme le double jeu sournois entre des partis voulant chacun profiter de l’autre, ont en vérité longtemps handicapé l’opposition politique au Sénégal. Surtout aux élections présidentielles où le camp anti-Macky part généralement dans la désunion. C’était encore le cas en 2012 quand la coalition Benno Siggil Senegaal qui avait infligé un camouflet au pouvoir de Me Wade aux Locales de 2009, pâtissait de la confrontation diffuse entre Moustapha Niasse de l’Afp et feu Ousmane Tanor Dieng du Ps.
Pis, la désunion de l’opposition au Sénégal est quelquefois la consécutive d’excès d’ambition de beaucoup de leaders se prévalant d’une force politique souvent inexistante mais seulement galvaudée par certains médias et qui osent l’aventure de la candidature présidentielle. Par souci de gonfler leur pédigrée et simplement pour montrer qu’ils existent. Conséquence : l’opposition s’en trouve littéralement défavorisée en temps de confrontation électorale avec le pouvoir en place. Les deux alternances survenues à la tête de l’Etat l’ont été d’ailleurs, suite à un contexte politique marqué par la stratégie du «Tout sauf le président en exercice», avec un seul bloc de l’opposition au second tour du scrutin.
Retrouver l’unité De Benno 2009 A l’orée des joutes locales de 2022 qui voient son blason redoré, l’opposition sénégalaise semble avoir un grand coup à jouer. Compte tenu surtout de l’actuel contexte politique et social qui ne bénéficie pas au pouvoir en place, lequel a encore du mal à se relever de la chienlit de mars et s’est englué dans un champ de retrouvaille avec une jeunesse en mal de perspectives et en totale perdition face à l’échec des politiques publiques d’insertion sociale et d’emploi. Seulement, pour arriver à bousculer le pouvoir en place qui s’est beaucoup renforcé en puisant des forces au sein même de l’opposition classique (Idrissa Seck, Oumar Sarr et cie), l’opposition est obligée d’apprendre de ses expériences d’échec face au camp présidentiel qui a vampirisé toutes les élections qui se sont déroulées au Sénégal depuis l’avènement de Macky Sall à la magistrature suprême
Selon certains esprits, il urge ainsi pour le camp anti-Macky de taire ses différences comme ses divergences d’égos pour concrétiser un véritable schéma d’opposition autour d’une union dynamique de ses forces au plan national, dans les diverses communes, dans les différents départements. Aux élections locales de 2009, l’opposition sénégalaise d’alors confrontée à neuf années de domination libérale avait su sublimer ses relatives contradictions pour présenter face à la coalition Sopi majoritaire des candidats derrière lesquels s’agglutinaient toutes les forces anti-Wade dans les communes et départements. Au final, le dimanche 22 mars 2009, cette même opposition s’emparait des principales villes dont Dakar et sa banlieue, Saint-Louis du Sénégal, Louga, Fatick, Diourbel, Thiès (éternel fief d’Idy opposant), profilant du coup la défaite de Me Wade à la présidentielle qui suivait, trois années plus tard. Question à mille balles : le camp anti-Macky d’aujourd’hui réuni autour d’un Ousmane Sonko en bisbilles avec la justice, d’un Khalifa Sall et d’un Karim Wade à la recherche de leurs droits civils et politiques, d’un Front de résistance nationale (Frn) orphelin d’un leader maximo et d’un Idy en villégiature de l’autre côté de la barrière, saura-t-il relever le défi du benno, à l’instar de la dynamique et victorieuse unité de Benno Siggil Senegaal de 2009 ?
KEEMTAAN GI - LA DETTE
Il n’allait assurément pas lui faire un pont d’or. Pensez vous, lui offrir l’occasion de plastronner au niveau africain ! On exagère là !! Ousmane Sonko était attendu à Lomé pour les Etats généraux de l'Eco, le 26 mai prochain. Il devrait partager la table de ce cénacle avec Carlos Lopes, Michel Nadom Kalife, Lionel Zinsou et Cellou Dallein Diallo. Mais voilà que le Proc lui oppose son véto pour sa sortie du territoire national. Sous contrôle judiciaire, le Proc craint certainement que le candidat déclaré à la prochaine présidentielle prenne ses quartiers à Lomé ou retrouve Karim Meissa Wade en exil. Une retraite volontaire quoi et faire adieu à ses ambitions présidentielles. Un voyage qui lui aurait également permis de faire sensation auprès d’une jeunesse africaine qui trouverait en ce jeune Sénégalais le nouveau leader de la scène politique africaine. Et, par ricochet, faire oublier la douche froide du Chef à Paris. Lequel semble porter seul le combat pour l’annulation de la dette africaine dont ne veulent pas ses pairs ! Un combat solitaire pendant que les autres semblent peu faire cas de cet engagement n’ayant pas trop tendu la main auprès de ces « tueurs » qui tiennent quelques pays par le collet. Et pendant que le Chef mène en solitaire ce combat, paradoxalement, il continue de contracter des dettes. Ce qu’il nous cache et que comprennent les économistes — Kaccoor n’en est pas un, son domaine étant les questions féminines — est que le pays serait au bord du gouffre. Plutôt que de travailler, nous avons passé tout notre temps à tendre la main pour des projets de prestige et enrichir des multinationales en faillite. Nous devons commencer à nous serrer la ceinture face à des lendemains difficiles. Nous y sommes déjà ! KACCOOR BI
ECHAUFFOUREES A DOUGAR 19 MANIFESTANTS PLACES SOUS MANDAT DE DEPOT!
Des 21 personnes arrêtées lors des échauffourées à Dougar, 19 ont été placées sous mandat de dépôt. Ils étaient 21 manifestants à avoir fait face au procureur. Finalement, seuls deux d’entre eux, mineurs, ont été libérés. Les 19 autres vont passer leur première nuit en prison. Ils sont poursuivis pour trouble à l’ordre public, outrage à agent, entre autres, selon leur avocat Me Sambou. « Leur procès est prévu pour mardi prochain devant le tribunal des flagrants délits » informe la robe noire. Ces 19 personnes font partie des manifestants qui affrontaient les forces de l’ordre dimanche dernier, pour s’opposer à l’octroi de 72 hectares de leurs terres à la société marocaine Peacock Investment.
CHEIKH GUEYE MAIRE DIEUPPEUL-DERKLE « KHALIFA SALL ET BARTHELEMY DIAS SONT UNIS »
Le maire de Dieuppeul-Derklé, par ailleurs membre de la coalition Taxawu Dakar, minimise ce que l’on peut considérer comme une cacophonie intervenue ces derniers jours au sein de la coalition Taxawu Sénégal entre l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, et son lieutenant Barthélémy Dias, maire de Mermoz/Sacré-Cœur. Selon Cheikh Guèye interrogé par DakarActu, il n’y a pas de malentendu entre les deux camarades précités et il ne saurait y avoir de brouille entre Khalifa Sall et Barthlémy Dias. « Je peux vous dire que Khalifa Sall et Barthélémy Dias sont unis. Ce sont des frères, ils sont ensemble et constituent la même famille politique. Il n’y a aucun malentendu entre les deux », jure Cheikh Guèye. Revenant sur la candidature annoncée de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar, Cheikh Guèye estime que c’est une ambition exprimée, mais l’essentiel pour la coalition c’est d’arriver à une candidature unique pour Taxawu Dakar.
AFFAIRE TELIKO/MADIAMBAL LE PROCES RENVOYE ENCORE AU 03 JUIN
L’affaire opposant le président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), Souleymane Téliko au journaliste Madiambal Diagne, a été encore renvoyée jusqu’au 03 juin prochain par le juge Ndary Diop. Au motif que le rôle est trop chargé et qu’il ne peut pas rester dans la salle jusqu’à 3 heures du matin. «Il y a plus de 50 affaires inscrites dans le rôle. Je ne peux rester dans la salle jusqu’à certaines heures. Vous ne savez pas ce que nous endurons lors des audiences», a déclaré le juge.
HLM GRAND-YOFF LOTALY MOLLET, ETUDIANTE CONGOLAISE, TUEE, UN SUSPECT ARRETE
Une étudiante congolaise du nomde Lotaly Mollet a été agressée mortellement à coups de couteaux tard dans la nuit du mercredi au jeudi à hauteur du Collège Hyacinthe Thiandoum au niveau des HLM Grand-Yoff. La victime, étudiante en 4e année en Banque-Assurances à l’Ecole supérieure polytechnique (Esp) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, rentrait d’un exposé dans le cadre des préparatifs de son examen prévu le week-end prochain. L’agresseur présumé élargi de prison, dit-on lundi dernier, un homme d’une vingtaine d’années a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de GrandYoff. Son interpellation a été facilitée par un conducteur de taxi qui l’a maîtrisé après son forfait. Le corps sans vie Lotaly Mollet a été déposé à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Lotaly Mollet est venue au Sénégal en 2017, pour poursuivre ses études supérieures avec une de ses sœurs. « En première année, elle cartonnait en devenant major de sa classe. Elle était également nommée responsable par ses promotionnaires. Ainsi, elle est parvenue à décrocher une bourse de l’État du Sénégal de par ses performances. Elle était studieuse, sérieuse et très humaine. Elle se rendait chez ses camarades de classe pour un exposé dans le cadre des préparatifs de son examen prévu, ce week-end », a témoigné Amadou Sow, un proche de la défunte.
La candidature de Barth en question
Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. C’est la réaction du maire de Dieuppeul-Derklé et responsable à la coalition Taxawu Dakar sur l’annonce de la candidature de Barthélémy Dias à la Mairie de Dakar. Contrairement à ce qu’on laisse penser, Cheikh Guèye précise qu’il n’y a pas eu de brouille entre l’édile de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias et Khalifa Sall née de sa candidature à la Ville de Dakar, même si Soham Wardini est membre de la coalition. Il dira à qui veut l’entendre qu’il ne saurait y avoir de brouille entre Khalifa Sall et Barthélémy Dias qui sont des frères. A l’en croire, Barthelemy Dias n’a pas commis de péché en déclarant sa candidature. Il s’agit d’une ambition affichée, mais le plus important, à ses yeux, est que la coalition Taxawu Senegaal va trouver un candidat consensuel. Selon Cheikh Guèye, cette situation n’est pas nouvelle en politique
Journée mondiale de la Métrologie
Le Sénégal a célébré hier, à l’instar de la communauté internationale, la journée mondiale de la métrologie. La cérémonie était présidée par la ministre du Commerce et des Pme, Mme Aminata Assome Diatta qui a relevé que la métrologie reste peu connue du grand public malgré le travail remarquable de Ibrahima Sarr Cie. Selon la ministre du Commerce et des Pme, le thème de la présente édition proposé par le Bureau International des Poids et Mesures (Bipm) et l’Organisation Internationale de la Métrologie Légale (OIML) : «mesurer pour santé» est d’actualité. Il s’avère ainsi incontestable, à ses yeux, que la métrologie et la santé sont étroitement liées. Et de rappeler que la science médicale est fondée sur les mesurages. Par conséquent, il est important que les équipements de mesure dans le domaine médical soient conformes aux normes et spécifications techniques établies. Il s’agit du thermomètre, du tensiomètre, de l’ophtalmoscope, de l’électrocardiogramme etc. Aminata Assome Diatta a magnifié le rôle important que son département a joué dans l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de riposte contre la covid-19.
Le PS en Sen
C’est la remobilisation des troupes en perspective des prochaines élections locales qui seront âprement disputées. C’est dans ce cadre que la secrétaire générale des Socialistes, Aminata Mbengue Ndiaye, a présidé hier une réunion du Secrétariat Exécutif National(Sen). Tous les responsables du parti étaient présents à la rencontre. Nous reviendrons sur l’ordre du jour et les décisions prises.
Le Cemga à Ziguinchor et Kolda
Après une pause liée sans doute à la fête de la Korité, le Chef d’Etat Major Général des Armées (Cemga), le Général Cheikh Wade a repris ses visites de contact avec les troupes. Le Général Wade est attendu aujourd’hui à la zone militaires n° 5. Il va s’adresser pour la première fois aux soldats en service à Ziguinchor et Bignona avant de visiter les chantiers en cours dans la zone. Par la suite, il se rendra à la zone militaire n°6 pour rencontrer la troupe de Kolda. En quittant Ziguinchor pour Kolda le samedi, le Cemga fera un tour à Goudoump.
Hausse des cas de covid-19
Les autorités sanitaires ont enregistré une hausse des cas de coronavirus hier, par rapport aux derniers jours. Sur 1235 tests réalisés de ce jeudi, 36 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 2,91%. Une légère augmentation des contaminations au moment où 23 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Les cas positifs sont composés de 10 cas contacts et de 26 cas issus de la transmission communautaire. Les contaminations communautaires sont réparties comme suit : 03 à Dakar Plateau ; 02 à Dieuppeul, Ziguinchor, Liberté 6, Médina, Ngor et Yoff ; 01 aux Almadies, Cité Gadaye, Cité Sonatel, Derkle, Khar Yala, Maristes, Ouest foire, Sicap Baobab, Kaolack, Ourossogui et Saint-Louis. Annonçant que l’état de santé des autres patients hospitalisés est stable, Abdoulaye Diouf Sarr et ses collateurs ont indiqué que 07 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. En ce qui concerne la campagne de vaccination, le département ministériel dirigé par le maire de Yoff informe que 916 personnes ont été vaccinées le mercredi 19 mai 2021, portant le nombre total à 435 504. Depuis l’apparition de la maladie au Sénégal jusqu’à présent, les autorités sanitaires ont signalé 40 961 cas de coronavirus, dont 39 672 guéris et 1 128 décès. Actuellement, il y a 160 patients sous traitement.
Communalisation de la zone sud de Malicounda
Dans une lettre adressée hier au président de la République dont la copie est détenue par «L’As», le chef de village de Nianing, Ibrahima Sène relance le projet de communalisation de la zone sud de Malicounda (Mbour). Dans le document, il rappelle au Président Macky Sall sa promesse de 2011 qui, d’ailleurs, avait fait l’objet d’un Conseil Local de Développement (CLD) ayant réuni les 12 chefs de villages et les forces vives de la zone sud. En 2012, des réunions présidées par le Sous-Préfet de Sindia avaient abouti à la validation d’une acceptation du projet de découpage de la commune de Malicounda. Ainsi, Nianing qui polarise les 11 autres villages du sud de la commune Mbour pourrait être érigée en commune. A l’issue du CLD du 13 avril, il a été conclu qu’un tel découpage était faisable. Le chef de village de Nianing a envoyé la lettre au Sous-Préfet de Sindia avec ampliation au Préfet de Mbour et au Gouverneur de Thiès. Il faut préciser que la commune de Malicounda ceinture la commune de Mbour qui la divise en deux zones composées chacune de 11 villages.
Dakar candidate à la 6e édition du Gsef 2023
L’édile de Dakar, Saham Wardini, a lancé hier, la candidature de la ville de Dakar pour l’organisation de la 6e édition du Forum Mondial de l’Economie Sociale en 2023 (Gsef 2023). Pour le maire de la capitale sénégalaise, la candidature de Dakar est celle de l’Afrique, de la jeunesse, de la femme et donc de l’espoir. Mieux, Mme Wardini parle de candidature de la nature, des terroirs et des territoires, donc de l’écologie et de l’économie verte. La cérémonie de lancement s’est tenue en présence du Conseil municipal.
Karim Xrum XaxMame Mbaye Niang renvoyé au 17 juin
Le chef de cabinet du président de la République n’a pas croisé le fer hier à la barre du tribunal correctionnel de Dakar avec l’activiste, Abdou Karim Guèye alias Karim Xrum Xax. Ce dernier est poursuivi en justice par Mame Mbaye Niang pour diffamation. Le tribunal qui a constaté que le chef de cabinet de Macky Sall n’a pas payé la consignation a renvoyé l’affaire au 17 juin. Ainsi, le procès pourra se tenir si Mame Mbaye Niang se conforme aux textes. Rappelons que Karim Xrum Xax avait déclaré lors d’une émission que des proches de Mame Mbaye Niang résidant aux Etats-Unis l’avaient contacté le lendemain des manifestations violentes de Mars dernier pour l’informer que ce dernier veut rencontrer Ousmane Sonko. Une sortie qui avait mis le chef de cabinet du chef de l’Etat hors de lui. C’est ainsi qu’il a déposé une plainte contre Karim Xrum Xax pour rétablir la vérité. Affaire à suivre.
Zahra Iyane Thiam gâte les femmes de Kafoutine, Djimbering…
La ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam Diop, séjourne au Sud du pays dans le cadre de la relance des activités des groupements féminins. Hier, elle a présidé à l’île de Niomoune la cérémonie de remise de subventions aux groupements de femmes des îles et des communes de Kafoutine et Djimbering. C’est une enveloppe de 35 millions Cfa que Zahra Iyane Thiam a distribué aux femmes. Les 25 millions sont destinés à la relance des activités économiques des groupements de femmes, 05 millions pour l’achat de batteuses et de décortiqueuses et les 05 millions restants vont servir à clôturer les périmètres maraîchers des bénéficiaires. Pour l’accompagnement et le suivi des bénéficiaires, la ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a signé une convention de partenariat avec l’ONG «Justice et Développement».
Sit-in du mouvement navetane des Parcelles Assainies
Le mouvement Navetane aux Parcelles assainies est en colère contre les autorités à cause des travaux inachevés du stade municipal de la commune depuis 09 ans. Ces responsables ont tenu un sit-in devant les locaux dudit stade avec l’encadrement de la Police. Ils exigent la réception du stade au plus tard le premier juillet afin que les navetanes puissent démarrer en toute quiétude le premier août prochain.
L’appel de l’ancien maire de Pikine Kabirou Mbodj
L’ancien député maire de Pikine, Kabirou Mbodj, s’invite au débat sur l’Acte 03 de la Décentralisation, le projet de découpage administratif et l’affectation de marchés qui divisent des communes dans la banlieue. Pour ce qui est du problème des marchés, M. Mbodj indexe le découpage politique de 1996 qui avait privé certaines communes de recettes. Et c’est le cas, dit-il, de Guédiawaye qui n’avait pas de ressources financières. Ce qui fait qu’à l’époque, le marché Bou Bess avait été dévolu à Guédiawaye. Comme pour dire que ces découpages ont aussi des enjeux sur les équipements marchands. Toutefois, l’ancien édile de Pikine appelle à l’apaisement. Il plaide pour des concertations entre les populations et les autorités afin de trouver un consensus.