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19 septembre 2025
LES LIONS FACE A L’OGRE BRESIL POUR UNE PLACE EN DEMIES
Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Après huit participations pour cinq quarts de finale, le Sénégal rêve enfin d’atteindre le dernier carré de la Coupe du monde de beach soccer.
Après avoir battu le champion en titre, Portugal (5-3), en match de poule, le Sénégal devra réussir l’exploit face au Brésil en quarts pour enfin se qualifier en demies pour la première fois de son histoire.
Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Après huit participations pour cinq quarts de finale, le Sénégal rêve enfin d’atteindre le dernier carré de la Coupe du monde de beach soccer.
Souverains en Afrique avec 6 titres de champion en 10 éditions, les Lions veulent désormais marquer le beach soccer mondial. Cela tombe bien, c’est une légende qui va se dresser sur le chemin des Lions, en l’occurrence, le Brésil, 14 titres de champions du monde en 21 éditions. C’est une véritable montagne qu’il faudra gravir pour les hommes de Ngalla Sylla capables de battre le champion du monde en titre (5-3), le Portugal, et de s’incliner (2-3) face au modeste Oman pour leur dernier match de poule.
En face, le Brésil n’a pas été impérial non plus, terminant deuxième de sa poule derrière la Suisse. Les Auriverdes, s’ils restent des cadors du beach soccer, n’ont remporté qu’un seul Mondial sur les cinq derniers. De quoi donner encore plus d’espoir aux Lions ?
Le Sénégal pourra en tout cas compter sur son attaquant Raoul Mendy, cinq buts depuis le début de la compétition, et sur son gardien volant Al Seyni Ndiaye, six fois sacrés meilleur gardien en Afrique.
LA PHASE DES GROUPES A LA LOUPE
La phase de groupes de Russie 2021 a livré son verdict. Plus que huit équipes en lice. Surprise : le Portugal a déjà fait ses valises.
Des buts spectaculaires, des gestes techniques magnifiques et beaucoup de bonne humeur : la phase de groupes de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, Russie 2021 a tenu toutes ses promesses. Il faut dire que le pays hôte n’a pas lésiné sur les moyens pour faire vivre un tournoi exceptionnel aux spectateurs. Les speakers ont eu beaucoup de travail, l’entrée des équipes s’accompagnait de véritables feux d’artifice, des pom-pom girls ont égayé les pauses, tandis que des musiciens étaient présents pour mettre de l’ambiance lors des hymnes nationaux et entre les matches. Vingt-quatre des 32 matches programmés au stade Loujniki de Moscou ont déjà eu lieu et, à ce stade, huit équipes ont fait leurs adieux à la compétition... dont le tenant du titre. Fifa.com dresse pour vous le bilan du premier tour de Russie 2021.
LE PORTUGAL RENTRE A LA MAISON
L’une des rencontres les plus spectaculaires de la phase de groupes a opposé le Portugal à l’Uruguay, à l'occasion de la troisième journée du Groupe D. L’enjeu était connu dès le coup d'envoi : le gagnant était assuré de poursuivre l’aventure, tandis que le perdant serait éliminé. Malgré la pression, les deux équipes nous ont offert un duel de très haute volée, se rendant coup pour coup tout au long de la partie. Au bout du compte, les Sud-Américains s’imposent 7-6, devenant au passage la première équipe de l’histoire du tournoi à renvoyer le tenant du titre chez lui au terme de la phase de groupes.
LE MOZAMBIQUE MARQUE LES ESPRITS
Le seul débutant de cette édition russe n’était pas venu en Europe pour faire de la figuration. Battus d’entrée par l’Espagne (8-4), les Africains ont enregistré leur premier succès en Coupe du Monde de Beach Soccer dès leur deuxième sortie. Figo s’est offert un quadruplé contre les Émirats Arabes Unis (4-2), ravivant ainsi les espoirs de qualification de son équipe. Malheureusement pour eux, les Mozambicains ont ensuite échoué de peu face à Tahiti (8-7). Ils peuvent toutefois rentrer chez eux la tête haute, tant leurs performances ont suscité le respect.
LE PREMIER BUT DE RUSSIE 2021
L’attaquant tahitien Tamatoa Tetauira a signé le premier but du tournoi, en marquant à la 22ème minute du match d’ouverture. Déviée, sa frappe à ras de terre à bout portant a pris le gardien émirien Humaid Jamal à contre-pied.
DEJAN STANKOVIC, ROI DES BUTEURS
Un doublé contre le Brésil et le Bélarus, un quadruplé contre le Salvador : le Suisse Dejan Stankovic occupe actuellement la première place du classement du Soulier d’or adidas. L’international de 36 ans, qui fête son anniversaire aujourd’hui, est aussi le deuxième meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde de Beach Soccer, avec 45 réalisations à son actif. Il reste toutefois à bonne distance de la légende portugaise Madjer et de ses 88 unités.
PAS DE PLACE POUR LES NULS !
Au beach soccer, il faut un gagnant et un perdant. Le match entre le Bélarus et le Salvador s’est conclu sur un score de parité (5-5). Les deux équipes ont donc dû se départager lors d’une séance de tirs au but. Le public en a profité pour se familiariser avec la nouvelle règle, qui stipule que chaque équipe doit désormais désigner cinq tireurs (contre trois auparavant). Les Européens se sont montrés les plus habiles dans cet exercice (10-9), ce qui leur a permis de prendre un point.
UNE PLUIE DE BUTS
Le match entre Tahiti et l’Espagne a été ponctué de 20 réalisations (12-8). Il faut remonter à l’édition 2009 et à un choc entre le Portugal et l’Uruguay (14-7) pour trouver trace d’une rencontre plus prolifique. Teva Zaveroni, entraîneur-joueur de Tahiti, a démontré à cette occasion qu’il n’avait rien perdu de son talent. Doyen de Russie 2021, le Tahitien a signé un doublé contre la Roja.
UNE VICTOIRE EMOUVANTE
Lors de la victoire face aux champions du monde portugais (5-3), tous les joueurs sénégalais portaient un brassard noir en hommage à la mère de Raoul Mendy, décédée la veille. Malgré son immense tristesse, le numéro 9 sénégalais a livré une performance de très haut niveau, au complexe olympique Loujniki. Incontournable, il s’est littéralement démultiplié sur le terrain. Ses efforts offensifs ont été récompensés par un doublé, qui lui a valu d’apporter une contribution décisive à la qualification du Sénégal pour les quarts de finale.
Thiès, 25 août (APS) - L’Agence nationale d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) a lancé, mercredi à Thiès, les contrats locaux de sécurité et les comités locaux de prévention de la délinquance, de nouveaux outils de gestion de la sécurité de proximité qui seront expérimentés dans 15 communes et départements du pays, dont Thiès et Khombole.
Le directeur général de l’ASP, Birame Faye, a pris part à un comité départemental de développement (CDD) consacrant le lancement de la phase pilote de ce projet.
La rencontre présidée par le préfet du département de Thiès, Moussa Diagne, a enregistré la participation d’agents des forces de sécurité, d’élus locaux, d’acteurs sociaux, d’autorités religieuses et coutumières.
Selon Birame Faye, c’était l’occasion de mettre en place le contrat local de sécurité de la commune de Khombole.
Dans un premier temps, 15 contrats locaux de sécurité et 15 comités locaux de prévention de la délinquance sont lancés, dans cette phase pilote devant se poursuivre dans les prochains mois, avant son extension à partir de janvier, a-t-il relevé.
Ces collectivités territoriales ont été retenues pour l’étape test, suite à une étude sur la délinquance.
Dara Djolof, haut-lieu du vol de bétail, Saly Portudal, station touristique avec les fléaux rattachés, la zone d’exploitation minière de Kédougou, et son corollaire de délinquance, font partie du premier lot. Tout comme Khombole, une zone carrefour.
Dans les communes, à travers les contrats locaux de sécurité, des ’’tables de sécurité’’, présidées par les préfets et regroupant la police, la gendarmerie, selon leur zone de compétence et divers acteurs à la base, travailleront à la ’’co-production’’ de leur sécurité grâce à un diagnostic, une typologie de la délinquance, en vue d’une démarche d’anticipation.
Les ASP seront au cœur de ce dispositif, aidés au besoin par la police et la gendarmerie.
Ces outils devront permettre la mise en œuvre du Plan national de prévention et de lutte contre la délinquance.
Pour le préfet Moussa Diagne, dans le contexte actuel de poussée technologique, la gouvernance sécuritaire doit s’adapter pour contrecarrer les nouvelles menaces.
Pour ce faire, les acteurs de tous bords doivent être mis à contribution, conformément au slogan ’’sécurité pour tous, sécurité par tous’’.
L’ASP a été créée depuis 2013, avec le recrutement de 10.000 jeunes formés et mis à la disposition de la police, de la gendarmerie et des autres administrations où ils peuvent effectuer diverses tâches pour lesquelles ils reçoivent d’autres formations.
Thiès, 25 août (APS) - L’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) mettra en place, ’’sous peu’’, ’’un corps spécial’’, a annoncé mercredi à Thiès, Biram Faye, son directeur général.
’’Sous peu, conformément à l’instruction donnée par le chef de l’Etat, nous allons mettre en place effectivement ce corps spècial, au profit de ces jeunes engagés civils volontaires’’, a notamment dit Biram Faye, au terme d’un comité départemental de développement (CDD).
La rencontre qui s’était tenue à la préfecture de Thiès, était l’occasion pour l’ASP de lancer de nouveaux outils de gestion de la sécurité de proximité dans le cadre d’un projet pilote ciblant 15 communes et autant de départements, dont Thiès et Khombole.
La décision de créer ce corps spécial a été prise le 20 janvier dernier par le président de la République, a rappelé le DG de l’ASP.
Un atelier s’est tenu dans ce sens avec la participation de tous les acteurs, et les conclusions sont entre les mains des autorités compétentes, a-t-il renseigné.
Dotés d’un statut d’engagés civils volontaires, les assistants à la sécurité de proximité ont été recrutés en 2013, pour une durée de deux ans, renouvelable une fois, après évaluation du service effectué, a-t-il rappelé.
Au bout de quatre ans, ils avaient bénéficié d’une ’’prolongation exceptionnelle’’ de la part du Chef de l’Etat.
’’Ils sont des jeunes à la fleur de l’âge qui ont accepté de servir leur nation, sans contrepartie financière’’, a-t-il dit.
’’En reconnaissance de cet engagement, patriotique, civil et volontaire, a poursuivi Biram Faye, le président a pris la décision de mettre en place un corps spécial pour la pérennisation du modèle ASP, qui est devenue une référence dans la sous-région et dans le monde, mais également pour la garantie de leur emploi’’.
Il a souligné le ’’maillage institutionnel national’’ des ASP, au nombre de 10.000, à l’origine.
M. Faye qui a qualifié la mise en place de ce corps spécial de ’’transition importante’’, a assuré lors des discussions que les salaires et les conditions du nouveau corps ’’améliorés’’, tout comme leurs statuts seront revus. ’’Ce ne sera pas pour longtemps’’, a-t-il relevé.
Il a insisté sur le caractère apolitique de leur recrutement, au sujet duquel il a été interpellé par un participant.
’’Il ne peut y avoir de politique dans le recrutement’’, qui est mené, selon lui, par des commissions neutres et indépendantes. ’’Il n’y a pas de politique dans les tâches qui leur sont confiées’’, a-t-il aussi fait prévaloir.
L’Agence est liée par des conventions aux entités dans lesquelles les ASP sont affectés, a-t-il expliqué
LA POLITIQUE ET DIEYNA BALDÉ EN VEDETTE DANS LES JOURNAUX DU JEUDI
Dakar, 26 août(APS)- Les élections territoriales du 23 janvier et l’unité de l’opposition sénégalaise continuent de préoccuper les quotidiens, qui s’intéressent aussi, ce jeudi, à l’affaire de la jeune chanteuse Dieynaba Baldé dit ‘’Dieyna ‘’, en garde à vue avec deux de ses proches à la Division spéciale de la cybersécurité(DSC).
Dans sa livraison du jour, ‘’ Vox Populi’’ écrit que face à la ‘’ zizanie’’ de l’opposition sénégalaise, la majorité au pouvoir Benno Bokk Yakaar(BBY) ‘’lisse son unité’’.
Selon Vox Populi, mercredi, le chef de la coalition BBY, le président Macky Sall a réuni son ‘’ état-major : la conférence des leaders de la Coalition Benno Bokk Yakaar’’, qui s’est naturellement penchée sur les questions et les urgences de l’heure , notamment les prochaines échéances électorales qui font monter la tension politique’’.
Walfquotidien note que les forces de l’opposition sont ‘’ en train de s’effriter’’, avec cette divergence de vue notée entre leaders de parti, en faisant allusion à la polémique née après l’alliance entre le Parti démocratique sénégalais, PASTEF , PUR et Taxawu Ndakaru.
Malgré cette divergence, le journal signale que les ‘’ choses avancent à grand pas au sein’’ de la coalition qui regroupe Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Serigne Moustapha Sy et Karim Wade.
De son côté, Sud Quotidien parle d’une ’’impossible entente’’ dans la quête de l’unité de l’opposition sénégalaise face au régime de Macky Sall.
Le quotidien du groupe Sud communication, mentionne que la ‘’scission’’ en de multiples coalitions de l’opposition pour les élections locales est ‘’ une parfaite illustration ‘’ puisqu’elle ‘’ témoigne si besoin en était de l’impossible unité en son sein’’.
Sur le même sujet, l’AS s’interroge sur la question de la représentativité des hommes politiques, entre ‘’ceux qui ont un ancrage territorial plus marqué et les hommes politiques avec des discours cohérents et médiatisés, mais sans base politique réelle ‘’.
L’AS indique que la question ‘’n’est pas tranchée’’.
A côté de la politique, les journaux reviennent également sur une affaire de moeurs impliquant la jeune chanteuse Dieyna Baldé.
Dieyna son frère Aly Baldé et Moustapha Bâ dit Pape sont interrogés, depuis mardi, sous le régime de la garde à vue, à la Direction Spéciale de la Cybercriminalité.
L’Observateur revient sur les ‘’ détails minutieux’’ de la nouvelle affaire Dieyna Baldé’’ qui est ’’plus grave qu’il n’y parait’’.
C’est un différend avec le rappeur Djibril Mbaye Fall, plus connu sur le surnom de Bril Fight 4 qui lui doit cette garde à vue.
Le journal du Groupe Futurs médias renseigne que la chanteuse est ‘’ passée aux aveux’’, en révélant qu’elle est revenue sur le scénario posé par son frère et l’ami de celui-ci pour ‘’ pourrir’’ la vie de l’artiste-compositeur et ingénieur de son.
L’Observateur ajoute qu’en plus, elle a brouillé les téléphones avant de les jeter dans le canal derrière la Brigade de Gendarmerie de Foire.
Pour le quotidien Libération, en portant plainte, Djibril Mbaye Fall était loin de se douter que c’est sa petite amie (Dieyna Baldé) qui, par jalousie, avait ourdi un plan machiavélique pour le couler.
’’Enquête quant à lui, annonce qu’il est reproché à la jeune musicienne et deux de ses complices des faits de vol de portable, de collecte illicite de données à caractère personnel, de chantage, d’intrusion et de sabotage d’un système informatique et de complicité.
Les journaux Le Soleil, Le Quotidien reviennent sur la première sortie victorieuse des Lions à l’Afrobasket, qui se déroule jusqu’au 5 septembre à Kigali au Rwanda.
Les Lions ont remporté leur premier match dans le groupe D de l’Afrobasket face à l’Ouganda.
‘’ Une belle entrée de manière’’, informe Le Soleil pour évoquer la large victoire de l’équipe nationale du Sénégal devant l’Ouganda (93-55).
Avec ce large succès, Le Quotidien souligne que le Lions, considérés comme les ‘’ favoris’’ de la compétition adressent un message clair à l’endroit des autres nations.
Dakar, 25 août (APS) - Le président de la République, Macky Sall, prendra part, vendredi, à Berlin, en Allemagne, au Sommet du Compact with Africa (CwA) sous le patronage de la chancelière allemande Angela Merkel, a annoncé, mercredi soir, la télévision nationale.
Le Compact avec l’Afrique ou Pacte du G20 avec l’Afrique (CwA), une initiative du gouvernement allemand, vise à soutenir l’investissement sur le continent africain, y compris par l’appui à l’amélioration de l’environnement des affaires et la réalisation de projets de développement.
L’initiative basée sur la demande est ouverte à tous les pays africains. Son objectif principal est d’accroître l’attractivité des investissements privés en améliorant de manière substantielle les cadres macroéconomique, commercial et financier.
Douze pays africains ont rejoint l’initiative : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Égypte, Éthiopie, Ghana, Guinée, Maroc, Rwanda, Sénégal, Togo et Tunisie.
KEEMTAAN GI - HYPOCRISIE SENEGALAISE
Tout autant que j’aime ce doux pays, il m’arrive de l’exécrer jusqu’à la répugnance. La faute à cette belle hypocrisie bien sénégalaise. Le Sénégal, un pays de musulmans ? Mon œil ! Les mœurs solides ? Allons ! On y consomme autant de boissons alcoolisées que dans les pays aux mœurs dissolues. C’est également dans ce charmant pays que se recrutent les plus grands ivrognes. La viande de Gabrielle, entendez par là celle du porc, n’en parlons pas puisqu’on en consomme des quantités industrielles. On y fornique avec les femmes d’autrui pendant que ces mêmes femmes s’envoient en l’air allégrement avec d’autres mecs dont des religieux, délaissant leurs malheureux époux. Des maitres coraniques violent et sodomisent leurs talibés. Et leurs talibées ! Les sites les plus visités restent ceux qui proposent des pornos. Et si on se mettait à localiser tous les internautes qui fréquentent des sites pornos, des turbans seraient défaits assurément. De bonnes dames de cette bonne société s’enfermant pour ne zieuter que ces films pour mieux combler l’absence de leurs époux. Il se passe également d’autres joyeusetés que tout le monde connait ou feint de de ne pas voir. Et malgré tout, y en a qui veulent nous rendre cette bonne société immaculée en ne se focalisant que sur le petit écran. Pour une opération de salubrité, si on veut vraiment en finir avec nos mœurs dissolues, il faudrait alors fermer tous ces bars qui pullulent, brûler tous ces hôtels et auberges, se couper définitivement du monde pour ne regarder que des productions sénégalaises sans aucune scène sensuelle et protéger nos mœurs si élastiques dont on tente de nous faire croire qu’elles sont bonnes alors qu’elles ne l’ont jamais été. Juste qu’aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et autres chaines de télés à la production improductive, il y a assez d’aboyeurs qui se prennent pour des dévots, alors qu’il n’y a pas plus canailles qu’eux. Cette belle hypocrisie sénégalaise ! Et y a pas plus dangereux pour nos mœurs que ceux qui épousent, font des enfants et divorcent avant même la naissance de l’enfant. Ceux qui s’adonnent à ces pratiques, Jamra les connaît mais n’osera jamais les dénoncer. Ça, également, participe à la dégradation de nos semblants de bonnes mœurs. KACCOOR BI
HABRE SERA ENTERRE CE JEUDI A YOFF
Finalement l’ancien président du Tchad Hissène Habré sera enterré ce jeudi au cimetière de Yoff. Le lieu de l’enterrement qui avait installé la polémique entre sa supposée 1ère épouse vivant au Tchad, Fatime Hachem Habré, et l’épouse légitime qui a vécu et combattu à côté du grand résistant jusqu’à sa mort, Fatime Raymonne Habré, a tourné à l’avantage de cette dernière. Le président Habré décédé ce lundi à Dakar des suites d’une covid-19 sera enterré au cimetière de Yoff. La levée du corps de Hisséne Habré est prévue ce jeudi 26 août à 14h à la mosquée omarienne annonce sa famille dans un communiqué.
INSTALLANT A KEUR MASSAR MME AMINATA ASSOME DIATTA LIVRE LA BASSE CASAMANCE A PASTEF
Originaire de Bignona (Casamance) Mme Aminata Assome Diatta semble fuir la Casamance pour venir s’installer politiquement r à Dakar, précisément à Keur Massar. Et Madame le ministre du Commerce a géopolitiquement manœuvré jusqu’à faire de cette localité de la banlieue son fief politique. Pour de nombreux cadres de l’Alliance pour la République (Apr) Mme Aminata Assome Diatta devrait dans les normes militer et combattre dans son Bignona natal pour sauvegarder le peu de militants ou de voix qui restent fidèles à la mouvance présidentielle. Il est vrai que démographiquement, Keur Massar pèse très, très lourd en termes d’électeurs. Ce, contrairement à la basse Casamance devenue un désert électoral. Seulement voilà, abandonner la basse Casamance pour aller se bousculer dans les embouteillages politiques de Keur Massar, c’est livrer son bastion de Bignona aux loups du Pasfef d’Ousmane Sonko. Pour « Le Témoin », il est encore grand temps que Macky Sall structure son parti. Une formation qui mérite un vrai découpage administratif et géographique de nature à déployer les vrais combattants dans les terrains hostiles comme Thiès, Ziguinchor, Kédougou, Touba, Rufisque, Kolda etc. sante
LES MEDECINS EN SPECIALISATION RECONDUISENT POUR 72 H RENOUVELABLES LEUR GREVE
Le Collectif des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes en spécialisation au Sénégal (COMES) a décidé hier de reconduire sa grève pour 72 h renouvelables. Lors d’un point de presse tenu hier à l’hôpital Aristide Le Dantec, les médecins en spécialisation ont crié leur colère contre le ministre de la Santé qui n’a pas su répondre à leurs préoccupations. Très déterminés, les grévistes, réclament le paiement des bourses et des allocations de stage rural, une effectivité de la prise en charge médicale, une rémunération des gardes, entre autres doléances. «Il est dit dans les textes que, dans les recettes de l’hôpital, les 25 % doivent être partagés entre les acteurs qui créent ces ressources. Qui font plus de ressources que nous les DES (Docteur d’État en Médecine) dans les hôpitaux ? Nous constituons 80% en termes de médecins dans nos hôpitaux. Et pourtant, les 25 % sont partagés entre professeurs, assistants, docteurs, médecins, infirmiers, brancardiers, vigiles. Le médecin en spécialisation est considéré comme un simple étudiant», a asséné le président du collectif, Dr Mbaye Sène. Une situation que lui et ses camarades ne comptent plus accepter. A la place, Sène et Cie exigent «respect et considération» de la part de la tutelle. Dans ce sillage, le collectif demande l’adoption d’un statut pour le médecin en spécialisation. «Parce que sans ce statut, on ne peut pas, aujourd’hui, résoudre certains problèmes notamment la question du congé de maternité. Comment pouvez-vous imposer à une femme médecin qui est enceinte de venir continuer ses activités de pratiques hospitalières pendant les neuf mois ? Nous disons non. C’est inhumain», ont martelé les grévistes.
KAOLACK LE PROCES DU CHAUFFEUR MALIEN REPORTE AU 1ER SEPTEMBRE
Le procès du chauffeur malien qui avait tué 4 personnes à Kaolack le 15 août dernier a été renvoyé au 1er septembre prochain ce mercredi au Tribunal de Grande Instance de Kaolack. En effet, aussitôt l’affaire évoquée par le juge, les avocats de la défense ont formulé une demande de renvoi. Ils seront suivis dans leur demande par le juge qui, a renvoyé l’affaire jusqu’au 1 septembre prochain. Ainsi, le prévenu est retourné en prison jusqu’au jour de l’audience pour voir son sort être scellé. Pour rappel, le 15 août dernier, un grave accident de la circulation s’était produit à Kaolack. Un chauffeur de camion malien a écrasé un taxi à hauteur du Cœur de ville de Kaolack avant de le traîner sur plusieurs mètres. Le bilan humain était lourd : quatre morts sur le coup et un blessé grave. Arrêté puis entendu, le conducteur avait confié aux enquêteurs qu’il s’était endormi au volant de son gros-porteur. Suite à cet accident des camions maliens avaient été lapidés à Kaolack. En riposte, des gros-porteurs sénégalais avaient subi le même sort au Mali. A la suite de quoi, les autorités des deux pays ont sorti des communiqués pour appeler au calme suite aux incidents causés par ce violent accident.
DR MOUSSA SOW, UN LEADER A DAHRA-DJOLOFF
Dr Moussa Sow cherche toujours à accompagner Dahra Djoloff vers la quête d’un mieux-être. Ce jeune enseignant de l’Université Gaston Berger par ailleurs conseiller technique du directeur général du Port autonome de Dakar se démultiplie avec ses maigres moyens à être de tous les combats socio-politiques de sa contrée. Il ne rechigne jamais à aller affronter la demande sociale de ses concitoyens de Dahra Djoloff en mettant plus en avant un discours de sincérité sur ce qu’il peut faire ou ce qu’il ne peut pas faire. Alors une telle démarche de rupture dans la pratique du comportement politique a été un atout de ralliement aux idéaux incarnés par Dr Moussa Sow. Figurez-vous que lorsqu’il a eu l’idée de créer sa page officielle sur Facebook au mois de juin dernier, il est aujourd’hui à presque 6018 abonnés. Donc en moins de trois mois, l’homme a pu rallier autant d’abonnés qui suivent et commentent régulièrement les post et activités de l’universitaire. Mais ce qui est encore impressionnant, Dr Oumar Sow est suivi par des personnalités politiques pointues du genre le président Macky Sall, les ministres Aly Ngouille Ndiaye, Aïssata Tall Sall et d’autres ténors du système politique. L’homme qui n’exclut guère ses prétentions pour la mairie de Dahra-Djoloff-il attend faire sa déclaration de candidature les semaines à venir- surfe sur un bon tempo puisque la majorité des abonnés de sa page sont constitués de jeunes et de primo-votants de Dahra-Djoloff.
HLM 5: LES EAUX USEES EMPESTENT LA CITE
Depuis plus d’une semaine, des eaux usées stagnantes ont envahi les Hlm 5 et environs. Après la forte pluie de la semaine dernière, les populations qui vivent aux alentours du marché n’arrivent plus à respirer de l’air pur et sont confrontées à d’énormes difficultés pour vaquer à leurs occupations. Elles pointent du doigt la mairie des HLM 5. Depuis le début de l’hivernage, elles vivent un calvaire à cause des eaux usées stagnantes qui les empêchent de respirer. La situation est telle qu’il est difficile pour les habitants de quitter leurs maisons sans devoir prendre toutes les précautions pour ne pas voir leurs habits salis. Quant aux parents, ils se préoccupent de leur santé et celle de leurs enfants. Cette situation perdure depuis des années. Aussi, les habitants se plaignent de l’inertie des autorités et particulièrement de la mairie des Hlm. Chez les commerçants du marché, la situation est telle qu’ils peinent à recevoir de la clientèle depuis quelques jours. La population exaspérée par cette situation crie son mécontentement et se dit prête à se faire entendre. Au niveau du marché et ses alentours, les riverains vivent un véritable calvaire.
CORONAVIRUS 9 DECES ET 129 NOUVEAUX CAS
Neuf patients sont décédés mardi du Covid-19, qui a infecté 129 nouvelles personnes au cours des dernières 24 heures, a annoncé, mercredi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Les nouveaux cas ont été détectés sur un échantillon de 3169 tests virologiques réalisés au cours des dernières 24 heures, correspondant à un taux de positivité de 4,07 %, précise le ministère dans son bulletin épidémiologique. Les nouvelles contaminations comprennent 15 cas contacts suivis par les services sanitaires et 114 autres issus de la transmission communautaire. Parmi ces cas dont on ignore la source de la transmission, 52 ont été détectés à Dakar et 62 autres dans les autres régions. Le ministère de la Santé annonce que 639 patients suivis ont été testés négatifs et déclarés guéris, alors que 45 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Neuf nouveaux décès sont venus porter à 1.706 le nombre de personnes ayant succombé à la maladie, depuis le début de la pandémie. Le Sénégal a recensé au total 72.215 cas de Covid-19 depuis l’apparition du nouveau coronavirus sur son territoire, le 2 mars 2020. Parmi les personnes ayant contracté le virus, 59.063 ont été déclarés guéries, tandis que 11.445 autres sont encore sous traitement. Le ministère de la Santé signale que 1.151.063 de personnes ont été vaccinées depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination en février dernier.
TREVE INTERNATIONALE LA FIFA S’IMPLIQUE POUR LA LIBERATION DES JOUEURS AFRICAINS
Le 1erseptembre, le Sénégal à l’instar d’autres pays africains va entamer les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 contre le Togo à Thiès. Seulement voilà, le match pourrait se jouer sans de nombreux Lions comme Sadio Mané, Kalidou Coulibaly, Edouard Mendy…La Premier League et La Liga ont récemment indiqué qu’à cause de la covid-19, ils ne vont pas libérer les internationaux africains. Une situation qui a suscité une vive indignation dans le continent. Ce qui a poussé le président de la FIFA, Gianni Infantino, à s’impliquer pour débloquer la situation. L’instance du foot mondial informe que son président a demandé aux autorités britanniques de revoir leur position sur la quarantaine liée à la pandémie de Covid-19. Infantino sera-t-il entendu ? « Ensemble, nous avons fait face à des problèmes majeurs par le passé, et nous devons continuer de le faire à l’avenir. La mise à disposition des joueurs pour les prochaines fenêtres internationales est une question dont l’urgence et l’importance sont capitales. Je suis reconnaissant pour le soutien et la coopération dont ont fait preuve de nombreuses parties prenantes du football pendant cette période difficile. J’en appelle à la solidarité de chaque association membre, de chaque ligue et de chaque club afin de faire ce qui est juste et équitable pour le football mondial. Bon nombre des meilleurs footballeurs de la planète évoluent en Angleterre et en Espagne, et nous estimons que ces pays partagent également la responsabilité de préserver et protéger l’intégrité sportive des compétitions dans le monde entier » indique le président Infantino. « J’ai suggéré qu’une approche similaire à celle adoptée par le gouvernement britannique lors de la phase finale de l’EURO 2020 soit mise en œuvre en vue des prochains matches internationaux. Ensemble, nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité et d’unité dans la lutte contre le Covid-19. Aujourd’hui, je demande à chacun de tout mettre en œuvre afin de permettre la mise à disposition des footballeurs internationaux en vue des prochains matches de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA » ajoute le patron du foot mondial
FESTIVAL OFFENSIF DES «LIONS»
Le Sénégal, a démarré par un festival offensif la 30ème édition de l’Afrobasket masculin qui se déroule à Kigali au Rwanda. Opposés aux Silverbacks de l'Ouganda, les Lions se sont imposés sur la marque sans appel de 93 à 55
Le Sénégal, a démarré par un festival offensif la 30ème édition de l’Afrobasket masculin qui se déroule à Kigali au Rwanda. Opposés aux Silverbacks de l'Ouganda, les Lions se sont imposés sur la marque sans appel de 93 à 55. Ce qui le place d'entrée à la tête du groupe D. Désignée parmi les favoris, la team sénégalaise laisse, avec cette belle copie, un message fort pour la suite de la compétition.
L 'équipe du Sénégal a réussi hier, mercredi 25 août au Kigali Arena un départ canon dans l'Afrobasket masculin qui se déroule du 24 août au 5 septembre au Rwanda. Opposés aux Silverbacks de l'Ouganda, les Lions se sont quasiment baladés en s'imposant sur le score de 93 à 55. Un écart de 38 points qui atteste la toute domination des poulains du coach Boniface Ndong. Une domination qui s'est exercée dès les premiers échanges de ce premier match de la poule D du tournoi.
Dans le sillage, Gorgui Sy Dieng, qui a répondu présent avec ses (19 points, 8 rebonds, une passe décisive), les Lions n'ont pas laissé de répit à l'adversaire. Tranchants dans le jeu rapide, ils avaient vite pris le pli du match et donné une nette avance dans le premier quart temps avec une différence de 7 points (21– 14).
Au deuxième quart temps, les Ougandais vont pourtant se rebiffer et bousculer l'adversaire sénégalais. Mais, si le Sénégal a pu maintenir à bonne distance l'adversaire et mener à la pause (48-31), au rapport des points marqués, les Ougandais leur avaient bien talonné (19-17). Au retour des vestiaires, le meneur Branco Badio, un des éléments clés du succès du (17 points, 6 rebonds, 6 passes décisives) et ses coéquipiers repartent à l'assaut et haussent le ton. Ce qui les autorise à boucler le troisième temps avec un matelas consistant de 28 points d'écarts (68-40).
Le dernier quart ne sera ensuite qu’une formalité pour la bande du capitaine Youssou Ndoye. Le Sénégal l'aborde avec assurance et finira la partie en roue libre avec une grosse marge (93-55). Avec ce festival offensif, le Sénégal, qui endosse le costume de grand favori de cette Afrobasket rwandais, a sans doute laissé un message à ses prochains adversaires. L'équipe enchaîne ce vendredi 27 août son deuxième match dans le groupe D face au Sud Soudan.
GROUPE D
Le Cameroun perd son match contre le Sud Soudan par forfait
Cameroun v Sud Soudan était la deuxième affiche prévue pour ce mercredi. La rencontre n’a pas lieu en raison du Coronavirus qui s’est invité dans la tanière des Lions indomptables. La FIBA Afrique l’a fait savoir à travers un communiqué et conclut que " le Cameroun perd le match D2 par forfait. La rencontre D2 est gagnée par l’équipe du Sud Soudan sur le score de 20-0. L’équipe du Cameroun reçoit 0 point au classement.”
GROUPE C
Le Nigéria dicte sa loi au Mali (81-73)
Pour son entrée en matière dans cette 30e Afrobasket dans le cadre de la 1ère journée de la poule C, les vice-champions nigérians portés par Emelogu, ont été au rendez vous en dominant le Mali malgré un bon Djambo (81-73).
LA CONJONCTIVITE FAIT RAGE
Depuis quelques temps, la conjonctivite, une maladie virale et/ou bactérienne est très présente dans la communauté sénégalaise
Depuis quelques temps, la conjonctivite, une maladie virale et/ou bactérienne est très présente dans la communauté sénégalaise. En cette période hivernale, les structures de santé sont bombées de monde pour des consultations et les officines privées prises d’assaut à la recherche de remèdes. Avec la pandémie du coronavirus, cette maladie a été détectée par les médecins comme l’une des manifestations du coronavirus.
La conjonctivite est une maladie agaçante, très banale, elle touche beaucoup de personnes. Elle correspond à une inflammation douloureuse de la conjonctive, membrane qui recouvre la face interne des paupières et des globes oculaires. Elle se manifeste par des rougeurs, des picotements au niveau des yeux. Les conjonctivites bactériennes et virales sont très contagieuses et se transmettent facilement via les sécrétions lacrymales infectées ou les objets contaminés. La contagion peut aussi s'effectuer par la toux et les éternuements. «Si elle est causée par un virus, la conjonctivite est contagieuse pendant 1 à 2 semaines. En revanche, la conjonctivite causée par une bactérie devient rapidement moins contagieuse à partir du moment où le traitement est posé», ont renseigné des spécialistes de la maladie.
En cette période hivernale, les cas de conjonctivite se multiplient, la contamination se fait rage, aucune frange de la société n’est épargnée même pas les nourrissons. Aujourd’hui, cette pathologie est assimilée à des symptômes de Covid 19 en cette période de pandémie. Les seuls traitements existant demeurent les collyres et le lavage des yeux.
Selon les ophtalmologues, dans un premier temps, des nettoyages des yeux plusieurs fois par jour, à l'aide d'une compresse stérile imbibée de sérum physiologique, sont recommandés pour diluer le pus et les germes, soulager la gêne et renforcer l'action du traitement. Pour décoller les yeux, une pommade antibactérienne est préconisée. Dans le cadre du traitement de cette pathologie, plusieurs malades font recours à l’automédication, d’autres n’hésitent pas à se rendre chez le pharmacien du coin.
Selon, docteur Khadim Ndiaye, pharmacien : «depuis quelques jours, nous avons une rupture de certains médicaments pour soigner les conjonctivites. Certains collyres sont en manquent dans nos pharmacies», a-t-il renseigné. Une situation qui démontre de l’ampleur de la maladie chez la population sénégalaise.
CONJONCTIVITE ET COVID
La conjonctivite est devenue une des manifestations du coronavirus dans cette troisième vague qui secoue le Sénégal. Les spécialistes de ladite maladie l’ont fait savoir. Toutefois, dans le cadre du coronavirus, la douleur reste moindre. On se rappelle de la sortie du professeur Moussa Seydi chef des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann qui avait sonné l’alerte lors de la première vague pour dire : « La contamination du coronavirus peut venir des yeux. Il faut porter des verres pour se protéger car, il n’y a que la bouche et le nez comme canaux». Une sortie qui s’est vite effritée par la position du ministère de la santé et de l’action sociale qui a balayé d’un revers de main cette hypothèse. Un an après, d’autres spécialistes confirment cette piste même si le non port de lunette n’est pas érigé en infraction comme le masque. Face à cette assertion des médecins, la population baigne dans la peur de contracter la conjonctivite.
Par Alassane THIAM
POURQUOI LA DIASPORA SÉNÉGALAISE DE FRANCE VOTE PEU ?
Le Sénégal fait partie des tout premiers pays d’Afrique subsaharienne à avoir accordé à ses ressortissants vivant à l’Etranger le droit de vote pour l’élection Présidentielle
Le Sénégal fait partie des tout premiers pays d’Afrique subsaharienne à avoir accordé à ses ressortissants vivant à l’Etranger le droit de vote pour l’élection Présidentielle.
En 1984, Le Président Abdou Diouf crée un poste de ministre délégué chargé des Sénégalais de l’extérieur. En 1993, c’est un tournant qui aboutit à la mise en place d’une Direction des Sénégalais de l’extérieur et, en 1995, a vu le jour le conseil supérieur des Sénégalais de l’extérieur.
A la suite des élections contestées de 1998, il fait des concessions à l’opposition et engage une réforme du Code électoral. Ce fut une négociation âpre qui a conduit à des innovations telles que la systématisation de l’isoloir, la représentation des partis dans les bureaux de vote, l’abaissement de l’âge du droit de vote à 18 ans et le droit de vote des Sénégalais de l’extérieur.
Cette dernière disposition, revendiquée par les immigrés, a engendré la création de différentes cellules affiliées aux partis politiques sénégalais. Contrairement aux idées reçues, la diaspora ne fait pas l’élection car, elle ne représente que 3,9% du corps électoral.
En 2009, la CENI (commission électorale nationale autonome) a interrogé l’intérêt sur le maintien du vote des sénégalais de l’extérieur au regard du nombre d’inscrits, du taux de participation et du coût que cette élection engendre. En France, l’inscription ou la réinscription sur les listes électorales relève du parcours de combattant.
En effet, une journée ou deux, souvent les samedis, sont consacrées aux Sénégalais qui souhaitent accomplir leurs devoirs de citoyens. Il faut parcourir parfois plusieurs kilomètres pour s’y rendent. Aussi, beaucoup de Sénégalais profitent de leur séjour au pays pour obtenir leur carte d’identité et s’inscrivent par conséquent sur les listes au Sénégal. C’est à l’heure du choix, qu’ils se rendent compte qu’ils ne peuvent pas voter en France. Le souci majeur demeure l’éloignement des bureaux de vote des liens de résidence de certains sénégalais.
Au Sénégal, les électeurs votent dans leurs villages ou dans leurs quartiers. En France, il faut parfois parcourir 80, voire 100 kilomètres pour choisir ses représentants. A titre d’exemple, les Sénégalais de Rouen sont amenés à voter au Havre, ville située à 90 kms environ. C’est simplement, demander aux Dakarois d’aller voter à Mbour voire à Joal. C’est souvent, les représentants des partis au pouvoir qui louent des cars pour acheminer les électeurs, dont, parfois, ils ne connaissent pas leurs appartenances politiques.
Les citoyens qui veulent exercer leurs droits doivent se rendre au Havre avec leurs propres moyens. Le coût total peut revenir à 45€ (30 000 F CFA) par véhicule individuel. Il faut donc être un citoyen extraordinaire ou un militant convaincu pour participer aux élections. Ces facteurs participent au faible taux de participation de la diaspora sénégalaise en France. Or, l’estimation du nombre de nos concitoyens est environ de 300 000, dont 33 000 inscrits sur les listes électorales. Il est important de souligner que l’électorat de la diaspora n’est pas déterminant pour choisir le Président de la République du Sénégal.
Le «Ndiguel» (recommandation) des immigrés n’est plus un facteur clef pour les élections sénégalaises. Gagner les élections en France n’est qu’un symbole. (Nous y reviendrons prochainement dans une de nos chroniques). Le vote de la diaspora coûte très cher à l’Etat sénégalais, (1% d’inscrits, plus de la moitié ne vote pas). Il est néanmoins le seul lien d’attachement démocratique que nos citoyens ont avec leur pays d’origine. C’est aussi un désir de vivre intensément ces temps démocratiques et sans procuration.