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20 juin 2025
LE SENEGAL OPTE POUR LES BUS ELECTRIQUES
Pour lutter contre la pollution notamment dans le secteur des transports terrestres, le Sénégal songe à se tourner vers les bus électriques, d’ici 2025.
Pour lutter contre la pollution notamment dans le secteur des transports terrestres, le Sénégal songe à se tourner vers les bus électriques, d’ici 2025. Ce programme entre dans le cadre de la modernisation du transport urbain en Afrique. D’où l’organisation d’un Forum régional pour «la promotion des bus propres» en Afrique qui s’est ouvert depuis hier, lundi 17 mai, à Dakar et qui s’achève aujourd’hui. Forum organisé par le ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, à travers le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Union Africaine des Transports Publics (UATP).
Un Forum régional pour la «promotion des bus propres» en Afrique se tient depuis hier, lundi 17 mai 2021, à Dakar sous la tutelle du ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, à travers le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Union Africaine des Transports Publics (UATP).
Lors de cette rencontre qui s’achève aujourd’hui, mardi 18 mai, les deux entités qui représentent le Sénégal, ont fait savoir qu’à côté du Bus Rapid Transit (BRT) et du Train Express Régional (TER), le Sénégal opte pour une modernisation plus élargie du transport urbain pour lutter contre la congestion et la pollution, avec l’introduction des bus à vocation électrique. Avec les découvertes gazières et pétrolières, ce projet vise également, selon les acteurs, à faire une restructuration globale du réseau, celui de Dakar Dem Dikk (DDD) et de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU) et les préparer à l’horizon 2030, à aller vers des bus propres au gaz et à l’électricité. «Ces deux jours sont consacrés à préparer l’avenir.
Pour dire comment, d’ici 2025, nous allons préparer notre transition énergétique et notamment en ce qui concerne le domaine des transports. C’est un enjeu extrêmement important pour les villes africaines. En 2040, ces villes vont doubler leur population pour atteindre plusieurs milliards. Prenons le cas de Dakar, en 2040, nous serons 7 millions. Le réseau de trafic routier est déjà saturé. 80% des transports motorisés se réalisent en transport collectif», renseigne Thierno Birahim Aw, directeur général du CETUD.
PRODUCTION SUFFISANTE DE L’ELECTRICITE ET DE GAZ, DES DEFI A RELEVER
Avant d’ajouter : «Le défi c’est quoi ? Comment préparer l’avenir avec des bus capacitaires, des trains capacitaires ? Comment infléchir la courbe croissante de l’automobile ? Parce que le véhicule n’aura pas beaucoup de place en ville ; et, pour cela, il faut qu’on y aille en transport propre, parce que leur impact est lourd sur la santé, l’environnement. Nous l’avons vu, c’est plus de 4 millions de déchets par an. Et l’Afrique qui a le plus faible parc automobile contribue lourdement, en terme de pollution, du fait de la vétusté de ce parc», souligne M. Aw.
Pour la mise en œuvre du projet, des défis sont à relever. Il s’agit entre autres, de la production suffisante de l’électricité. En réponse à cette question, Bouaké Méité, président de l’Union Africaine des Transports Publics (UATP) dira : «Il faudrait, dans nos pays respectifs, que nous nous assurions d’une production suffisante de l’électricité pour mettre un tel projet en vigueur. Mais, il ne faut pas oublier que dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest, certains sont producteurs de gaz. Il faut mettre à profit ces productions pour introduire des autobus à gaz et mettre moins de carbone», suggère-t-il. Avant de lancer un appel à tous les Etat de la sous-région à exploiter les potentialités des pays.
Le Forum de Dakar qui se tient du 17 au 18 mai 2021, en prélude à l’introduction des bus électriques dans les systèmes de transport particulièrement au Sénégal et au Nigéria, a vu la participation de nombreux pays de la sous-région et de l’Afrique en général notamment la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Kenya etc.
BARTHELEMY DIAS BOMBE LE TORSE
Le maire de Mermoz/Sacré-Cœur n’a pas fait dans la dentelle lundi 17 mai 2021, face à la presse, pour présenter sa candidature à la mairie de Dakar
« Je suis candidat à la mairie de Dakar et personne ne m’empêchera d’être candidat à la mairie de Dakar. Que ça soit très clair». Ces propos sont de Barthélémy Dias, le maire de Mermoz/Sacré-Cœur qui faisait face à la presse hier, lundi 17 mai 2021. Le fidèle d’entre les fidèles de Khalifa Sall qui n’a pas perdu beaucoup de temps pour annoncer sa candidature à la mairie de Dakar aux prochaines élections locales prévues le 23 Janvier 2022, a tenu à dénoncer dans la foulée les « manœuvres » de Macky Sall et du pouvoir en place pour plomber sa candidature. Dans la foulée, il n’a pas manqué de brocarder l’opposition et le redécoupage administratif de Dakar à des fins purement électoralistes.
Le maire de Mermoz/Sacré-Cœur Barthélémy Dias n’a pas fait dans la dentelle hier, lundi 17 mai 2021, face à la presse, pour présenter sa candidature à la mairie de Dakar. Une candidature que le pouvoir en place chercherait à plomber, a fait savoir le lieutenant de Khalifa Sall, ancien maire socialiste de Dakar, eu égard à l’ «envoi» d’une mission de l’inspection d’État au niveau de sa mairie. Pour autant, Barthélémy Dias a tenu à mettre en garde contre toute tentative du président Macky Sall de vouloir l’empêcher de participer aux joutes électorales. « Je suis candidat. Mais il paraît que l’Inspection générale d’État a déployé une mission à la mairie de Mermoz. Je vous souhaite la bienvenue. Faites votre travail et rendez vos rapports sans problème. Khalifa Sall était candidat et on lui avait envoyé une mission d’audit de l’IGE, mais cette fois-ci ça ne passera pas. Personne ne pourra m’empêcher de participer aux élections locales. Il n’y aura pas une deuxième vague mais un point sans retour », a prévenu le maire Barthélémy Dias avant d’appeler à l’unité de l’opposition pour « faire face au président Macky Sall dans ses manœuvres». Un Président que Barthélemy Dias a accusé d’avoir bloqué les recettes de la commune qu’il gère depuis 2009. Dans une vidéo présentée à la presse, le maire Dias a cherché ainsi à démontrer les « stratagèmes » du pouvoir pour diminuer les avoirs de la commune de Mermoz Sacré-Cœur. Et pour justifier ses accusations, le candidat à la mairie de Dakar a pris l’exemple du siège de Taxawu Senegaal, sis Sacré Cœur 2, qui doit verser ses taxes à la commune dirigée par Palla Samb, Fann-Point E. Malgré tout, relèvera Barthélémy Dias qui a déclaré avoir subi de «coups sales » du pouvoir pour dissoudre l’énorme travail de sa commune, « rien ne m’empêchera d’être candidat à la ville de Dakar ». Dans la foulée, le maire de Mermoz Sacré Cœur a tenu à lancer un vibrant appel à toutes les autorités religieuses et culturelles de Dakar à stopper ce qu’il appelle « la folie de Macky Sall».
REDECOUPAGE ADMINISTRATIF : LE VETO DE BARTH
Quid du nouveau découpage administratif de Dakar ? A ce niveau, le maire de la commune de Mermoz/Sacré-Cœur a opposé son véto catégorique à ce projet annoncé récemment par le président de la République Macky Sall. Pour autant, Dias a dénoncé ce qu’il considère comme « une agression totalement injustifiée sur la population du département de Dakar ». « On n’a jamais pensé qu’au Sénégal, on pouvait descendre aussi bas. Quand aujourd’hui, on nous fait croire que les recettes soutirées dans la ville de Dakar (dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation), vont retourner à la mairie de Dakar sans aucune évaluation, ça pose problème ». Pour Barthélémy Dias, ce découpage administratif annoncé pour le département de Dakar n’est rien d’autre qu’une tentative d’étouffer certaines communes de Dakar. « Il y a juste une tentative d’asphyxier certaines communes du département de Dakar (...), Pourquoi? Parce que tout simplement, ils sont incapables de gagner Dakar, ils veulent faire disparaître Dakar. Cela ne passera pas! Le président Macky Sall est très petit pour faire disparaître Dakar », a souligné Barthélémy Dias. À ce niveau, il a mis en garde le pouvoir en place, avant d’interpeller les ténors de l’opposition et la communauté Léboue. « Dakar ne disparaîtra pas. Dakar ne peut pas disparaître sans le soutien des ténors de l’opposition. Le silence de certains leaders de l’opposition ne peut plus persévérer. Cette opposition ne peut être totalement muette quand on parle de pétrole, quand on parle de gaz, quand on parle du zircon et quand on parle du découpage administratif. C’est pourquoi j’interpelle les ténors de l’opposition car ils habitent majoritairement Dakar. La communauté Léboue doit aussi bouger car Dakar n’appartient pas à Macky Sall ».
L’OPPOSITION SOMMEE DE SE REVEILLER ET DE S’UNIR
La diatribe de Barthélémy Dias contre l’opposition qualifiée de silencieuse ne s’est pas arrêtée là. Pour le maire de la commune de Mermoz/Sacré-Cœur, le camp anti-Macky doit sortir de sa léthargie et ramer dans la même direction, surtout en prévision des élections locales. «Il faut que l’opposition sénégalaise se décide à se mettre ensemble. Il est temps qu’on se dise la vérité. Pour se mettre ensemble, on n’a pas besoin de faire des réunions. Ce que je vois aujourd’hui, ce n’est pas une opposition. Une opposition n’a pas besoin de réunions interminables». Et Dias de poursuivre : «J’ai entendu Moctar Sourang (coordonnateur du Frn-ndlr) dire que Macky Sall est dans les calculs politiques. Et pourtant, c’est eux qui sont allés au dialogue politique. Qu’en ont-ils tiré ? C’est eux qui déplorent des calculs politiciens de Macky Sall. Que cette opposition nous montre maintenant quand et comment elle compte s’y opposer.». Et Barthélémy Dias de conclure sèchement : « «Moi je ne me reconnais pas dans cette opposition. L’opposition doit s’opposer. Elle doit communiquer, manifester. Mais ça, ce n’est pas une opposition. C’est pourquoi Macky fait ce qu’il veut. Un pays doit avoir un pouvoir et une opposition. Mais pas des ‘‘deals’’ à n’en plus finir».
M DIENG
LE «PROTOCOLE DU CAP» ENTRE EN PHASE
Les contours d’une paix en Casamance prennent de plus en plus forme. Les femmes du bois sacré et les ailes politiques et combattantes du Mfdc réunies au Cap Skirring sous la houlette de l’ONG COSPAC ont pris une série d’engagements pour la décrispation
La machine du processus de paix est en branle comme en attestent les multiples conclaves tenus à Ziguinchor et au Cap Skirring pour accélérer les négociations entre les différentes parties prenantes du conflit casamançais. Hier, Les femmes du bois sacré du Mfdc et les ailes politiques et combattantes du mouvement irrédentiste se sont retrouvées au Cap Skirring sous l’égide de la COSPAC (Coalition des Organisations de la Société civile pour la paix en Casamance) pour valider leurs différents plans d’action dans la perspective des négociations. Du « déminage mystique » prôné par les femmes du bois sacré à l’arrêt de toute violence ; les femmes du Mfdc et les ailes combattants ont pris une série d’engagements dans ce qu’on pourrait appeler le « protocole du Cap Skirring».
Les contours d’une paix en Casamance prennent de plus en plus forme. Les femmes du bois sacré et les ailes politiques et combattantes du Mfdc réunies au Cap Skirring sous la houlette de l’ONG COSPAC ont pris une série d’engagements pour la décrispation de la situation dans la perspective des négociations. Un plan d’action pour aller vers la table de négociations a été décliné par ces femmes et les segments du Mfdc. Elles avaient procédé, il y a presque trois décennies, aux rituels de libation des combattants du Mfdc pour leur entrée dans le maquis, et aujourd’hui, ces femmes du bois sacré ont décidé de jouer leur partition dans la recherche de la paix qui passe par la table de négociation.
Elles se sont alors engagées « au déminage mystique » pour faire sortir ces combattants afin de booster le processus de paix et aller vers la table des négociations. « Notre seul vœu aujourd’hui est la paix en Casamance ; et ça nous y travaillons jour et nuit », révèle Mme Rosalie Coly, la Présidente des femmes du bois sacré du Mfdc qui reste convaincue de l’imminence de la paix définitive en Casamance . « La paix arrive. Le seul cantonnement qui nous reste à convaincre, c’est celui du chef rebelle Salif Sadio et là son frère est même là, on discute avec lui et j’espère qu’on s’entendra bien. Que ce soit Salif, César Atoute, Compass, Fatouma etc. ils sont tous animés par la volonté de paix », a déclaré Mme Coly qui a lancé cette phrase très symbolique : « Que le monde change, le monde bouge; la Casamance va droit vers la paix».
Mme Coly reconnait toutefois la non-adhésion du camp de Salif sadio dans ces discussions. Peut-être le seul écueil du moment dans cette phase de cheminement vers la table des négociations. Un processus de négociations largement approuvé par les ailes politiques et certaines combattantes du Mfdc qui ont effectué le déplacement sur Cap Skirring pour la validation de leur plan d’action dans la perspective des négociations. Une série d’engagements sont pris par les ailes combattantes et politiques qui promettent de faire taire les armes et de mettre une croix sur la violence.
Entre autres engagements pris et révélés par le porte-parole de la coordination des ailes politiques du Mfdc, Seyni Badji, qui a lu la déclaration : « l’engagement sans réserve à faire taire les armes au profit du dialogue. La volonté de poursuivre le dialogue avec nos frères et tous autres acteurs épris de paix, notre disponibilité et l’ouverture à entamer les discussions avec l’Etat du Sénégal à travers le comité Ad hoc».
La déclaration des ailes politiques signée par le coordonnateur Daniel Diatta agite par ailleurs un slogan : « Aujourd’hui, notre slogan est Travailler ensemble pour préparer les négociations, seul gage d’une paix durable en Casamance ». La rencontre du Cap Skirring semble ainsi baliser le chemin des négociations et le Mfdc se dit d’ailleurs prêt.
Ils sont pires que des braconniers sans foi ni loi. Ils se réfugient toujours derrière des subterfuges du genre pour l’intérêt national. Comme si ça va changer quelque chose dans la vie de la Nation. Une phrase, d’ailleurs, comme une ritournelle, que nous servent depuis plus de 30 ans des gens sans relief et peu dignes. En tout ! Rien que des mensonges. C’est plutôt pour leurs intérêts égoïstes du moment avec des calculs politiciens. A moins de six mois des Locales, ils sont déjà dans leurs calculs et deals. Des maires de l’opposition rejoignent le parti au pouvoir que le Chef brandit comme des trophées de guerre. Et on en verra de tous les spécimens d’ici la date des locales. La bataille pour les Locales est ainsi lancée. Ne parlons pas du projet de redécoupage administratif de la région de Dakar. Ce qui procède d’un flagrant calcul politicien. Dakar et sa banlieue étant la mère des batailles. Leur arme secrète ? L’argent ! C’est-à-dire ce qui manque le plus dans ce pays et qu’ils sont les seuls à détenir. Ainsi, ils seront nombreux à chercher à brouter pour ne pas mourir idiots. Il y a les autres. Ces messieurs et dames qui ont réussi à créer des mouvements « citoyens » qui sont les antichambres pour s’offrir une visibilité. La voie détournée également pour se faire inviter à la table du Chef. Celui-ci les aurait d’ailleurs expressément priés de saborder leurs « Assos » pour prendre la carte du parti au pouvoir. La belle comédie ! Et d’autres encore ! Ces gens qui, par leur fonction ou qui existent grâce aux réseaux sociaux et leur bagout, se trouvent des destins de maires. Ils commencent à manifester leur ambition d’être candidats dans leur patelin. Et ce n’est pas par philanthropie même s’ils disent que c’est pour servir leur bourg. La même chanson depuis des années. Et sitôt élus, vous les verrez pousser du ventre et commencer à vendre les rares reserves foncières que leurs prédécesseurs leur auront laissées. A supposer, bien sûr, que ces prédateurs en aient laissé !
KACCOOR BI
PROJETS DE 100.000 LAMPADAIRES LES FOURNISSEURS SENEGALAIS ALERTENT MACKY
Courant 2018, le président de la République avait mis en œuvre un projet de 50.000 lampadaires dans le but de généraliser l’usage de l’éclairage public solaire sur tout le territoire national. Au nez et à la barbe des fournisseurs et opérateurs sénégalais d’électricité, le marché, estimé à 60 milliards cfa, avait été octroyé à une entreprise française du nom de « Fonroche Eclairage » qui était au bord de la faillite. Pire, « Le Témoin » quotidien a appris qu’à l’époque « Fonroche Eclairage » n’était même pas parmi les cinq (05) soumissionnaires présélectionnés lors du premier appel d’offres pour les 50 000 lampadaires. Récemment, le président Macky Sall a promis une 2ème phase de 100.000 lampadaires solaires dont le marché est estimé à près de 120 milliards cfa. D’où la levée de boucliers des entreprises sénégalaises pour se faire entendre tout en jurant qu’elles ne vont plus laisser les fournisseurs étrangers rafler un tel gigantesque marché à milliards. Et si les hommes d’affaires et opérateurs économiques nationaux s’inquiètent, c’est parce que le président Macky Sall séjourne actuellement en France. A cet effet, nos nationaux craignent que l’Etat ne file en gré à gré ce deuxième marché de 100.000 lampadaires à « Foronche Eclairage ». D’où le « niakhtou » qu’ils poussent pour la préférence nationale…
HAUSSE MONDIALE DE L’ ALIMENT POUR VOLAILLES LES PRIX DU POULET ET DES ŒUFS FLAMBENT AU SENEGAL
Depuis deux mois, c’est-à-dire bien avant la Korité, le prix du poulet et de l’œuf a flambé ! Pire, le poulet de chair est presque introuvable sur le marché national. Et les rares poulaillers fournisseurs ont été pillés par les prédateurs « Ndiobènes » à la veille de la Korité. Qu’est-ce qui explique cette pénurie doublée de hausse des prix du poulet et de l’œuf, ce dernier étant vendu entre 125 cfa ou 150 cfa l’unité ? Après enquête, « Le Témoin » quotidien a appris que les matières premières pour la production d’aliments de volaille, à savoir le maïs et les graines de soja, ont connu une hausse sur le plan mondial. Par exemple, la tonne de maïs, qui coûtait entre 150.000 cfa et 175.000 cfa il y na quelques mois, est vendue ces jours-ci à 200.000 cfa. Tandis que la tonne de soja se négocie entre 380.000 cfa et 400.000 cfa à l’importation. Ces hausses se sont répercutées sur le coût du poulet et de l’œuf au Sénégal. Selon un producteur-éleveur de volailles contacté par « Le Témoin », cette flambée des prix persistera tant que la hausse des cours des matières premières à l’importation continuera de s’accentuer.
OPERATION DOUANIERE A L’AIBD UN PASSAGER CAP-VERDIEN INTERCEPTE AVEC 41 BOULETTES D’HEROÏNE DANS L’ESTOMAC
La Cellule anti-trafics de la Douane (Caat) basée à l’Aéroport Blaise Diagne a intercepté dimanche dernier un individu de nationalité cap-Verdienne qui tentait de franchir le cordon douanier avec des boulettes de cocaïne ingurgitées, révèle un communiqué du Bureau des Relations publiques et de la Communication de la Douane. En partance pour Praia, l’homme en question a été appréhendé dans le cadre d’un contrôle ciblé, eu égard aux indices que les douaniers avaient décelés dans son comportement. C’est ainsi qu’il a été procédé à un test qui a révélé la présence de cocaïne dans ses urines. Pour approfondir les investigations, la Douane a requis les services de l’hôpital Principal de Dakar aux fins de soumettre le suspect à un examen radiographique. Il est ressorti de l’examen que le mis en cause avait ingurgité 41 boulettes qu’on a réussi à lui faire expulser par assistance médicale. Les tests effectués sur la poudre blanche contenue dans les boulettes régurgitées révèlent qu’il s’agit de cocaïne. Le poids total du produit est de 500 grammes de cocaïne pour une valeur estimée à 45 000 000 cfa précise la cellule de communication de la Douane. Cette saisie douanière est effectuée en collaboration avec l’Ocrtis qui prend le relais pour une enquête plus approfondie. Rappelons-le, la Cellule anti-trafics de la Douane (Caat) est une unité mixte rattachée à la Subdivision des Douanes de l’Aibd qui joue un rôle stratégique dans la lutte contre le trafic international de stupéfiants.
VOYAGE MACKY SALL A PARIS
Le Président Macky Sall a quitté Dakar ce lundi 17 mai 2021 pour participer, le 18 mai, au sommet de Paris sur le financement des économies africaines. «Cette rencontre qui réunira des Chefs d’Etat et de gouvernement de pays africains et de pays partenaires, ainsi que des dirigeants d’institutions financières internationales, entre autres, vise à mobiliser des initiatives et mécanismes innovants, en soutien aux efforts de relance des économies africaines dans le contexte de la crise engendrée par la pandémie Covid-19», informe la Présidence qui ajoute : «Plusieurs sujets, notamment le traitement de la dette, l’allocation de droits de tirages spéciaux, les partenariats publics-privés, le financement des infrastructures et autres secteurs clefs de l’économie y seront discutés». D’après la même source, «le retour du Chef de l’Etat est prévu le 19 mai».
ESCROQUERIE LE PROCES DU JOURNALISTE PAPE NDIAYE RENVOYE AU 31 MAI
Le procès de notre confrère Pape Ndiaye, qui devait s’ouvrir hier au tribunal des flagrants délits de Dakar, a été renvoyé jusqu’au 31 mai. En attendant, le journaliste à Walfadjri, Pape Ndiaye, va devoir prendre son mal en patience. En effet, son procès, qui devait s’ouvrir hier au tribunal des flagrants délits de Dakar, a été renvoyé au 31 mai prochain. Histoire de maintenir le confrère en prison un max. Pour cause, les parties civiles ne se sont pas présentées à l’audience. Pour rappel, le chroniqueur judiciaire a été placé sous mandat de dépôt, mercredi dernier, après son face à face avec le procureur. Il avait été inculpé pour escroquerie et tentative de jeter le discrédit sur les institutions. Pour son avocat, Me Mamadou Seck, les parties civiles se sont désistés car Pape Ndiaye a accepté de rembourser. « Les parties civiles, Mamadou Mbengue et la dame ont accepté de se désister. Ils ont accepté le remboursement que Pape Ndiaye a décidé de faire. Mais toujours est- il que Pape Ndiaye a dit que c’était un prêt que tous les deux avaient contracté à son niveau », assure Me Seck. Pour l’avocat de la défense du journaliste, le fait que « Pape Ndiaye accepte de rembourser parce que c’est un prêt est la raison pour laquelle il a contesté les faits d’escroquerie et nous l’avons dit au tribunal. Nous avons décidé de demander de mettre le dossier de coté et d’attendre l’arrivée des deux parties civiles qui étaient en route. C’est ça l’économie des faits. Et malheureusement, lundi prochain, c’est férié, l’affaire est renvoyée au 31 et à cette date nous allons défendre Pape Ndiaye », informe Me Mamadou Seck.
UN JEUNE COMMERÇANT SENEGALAIS MORTELLEMENT POIGNARDE EN GAMBIE
Serigne Mbacké Fall, un jeune commerçant sénégalais, a été mortellement agressé en Gambie. «La veille seulement, on s’est entretenu au téléphone et il me disait qu’il avait déjà pris en charge les dépenses pour l’habillement des enfants. On organise, trois jours après la célébration de la Korité, depuis onze ans aujourd’hui, des séances de prières pour ma défunte épouse. Il avait également tout prévu pour ça. Il m’en a parlé vers 18 heures», a confié le père de la victime. Selon lui, c’est en allant procéder à l’envoi de l’argent promis que le jeune commerçant, exerçant à Serekunda, a été agressé, nous dit emedia. «Les agresseurs, au nombre d’une dizaine, se heurtant à son refus de céder son argent, l’ont poignardé. Il a perdu la vie lors de son évacuation à l’hôpital. C’est à 07 heures du matin, le lendemain, qu’on m’a appelé pour m’annoncer la mort de mon fils. J’accepte la volonté divine mais c’est très dur. J’ai perdu mon bras droit. Il avait émigré pour me seconder et s’occuper de la famille». Serigne Mbacké Fall, originaire de Mbacké, laisse derrière lui une veuve et un petit orphelin. Sa famille attend le corps pour procéder à son inhumation.
Dakar, 17 mai (APS) - Un individu en partance pour le Cap-Vert a été interpellé dimanche par la Cellule aéroportuaire anti-trafics (CAAT) de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), en tentant de franchir le cordon douanier avec des boulettes de cocaïne ingurgitées d’une valeur de 45 millions de francs CFA, a-t-on appris de source douanière.
"Pour approfondir les investigations, la Douane a requis les services de l’Hôpital principal de Dakar aux fins de soumettre le suspect à un examen radiographique’’, renseigne un communiqué du Bureau des relations publiques et de la communication des douanes parvenu à l’APS.
Il est ressorti de l’examen que "le mis en cause avait ingurgité 41 boulettes qu’on a réussi à lui faire expulser par assistance médicale. Les tests effectués sur la poudre blanche contenue dans les boulettes régurgitées révèlent qu’il s’agit de la cocaïne", a-t-on appris par la même source.
Elle signale que le poids total du produit est de 500 grammes de cocaïne pour une valeur estimée à 45 000 000 de francs CFA.
Cette opération de saisie a été effectuée en collaboration avec l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), tandis qu’une enquête est en cours.
La CAAT est une unité mixte rattachée à la Subdivision des Douanes de l’AIBD qui joue un rôle stratégique dans la lutte contre le trafic international de stupéfiants.
Macky Sall et la dette
Le Président Macky Sall qui a quitté Dakar hier est bien arrivé à Paris pour prendre part au sommet sur le financement des économies africaines. Il faut souligner que le chef de l’État a une longueur d’avance sur les participants, notamment sur les leviers pour la relance des économies des pays africains. C’est le cas par exemple sur la question de la dette des pays africains. La posture du Président Macky Sall est déjà connue parce qu’il insiste que pour donner un nouveau souffle aux économies du continent noir, il faut impérativement passer par l’annulation de la dette.
Forum de Dakar sur la défense et la sécurité
Restons au sommet sur le financement des économies africaines en France pour dire que le gouvernement est en train de mettre à profit ce séjour pour signer des accords. C’est hier que la ministre française des Armées, Florence Parly et la ministre sénégalaise des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Me Aïssata Tall Sall ont paraphé un accord de coopération en vue du prochain forum de Dakar sur la défense et la sécurité.
La Douane saisie 41 boulettes de cocaïne à l’Aibd
Un dealer de nationalité capverdienne est tombé dimanche dans les filets de la cellule aéroportuaire anti-trafic (CAAT) basée à l’aéroport International Blaise Diagne. En partance pour Praia, l’homme a été très tôt soupçonné par les douaniers à cause de son manque de sérénité. C’est lorsqu’il a voulu franchir le cordon douanier avec des boulettes de cocaïne ingurgitées qu’il a été appréhendé dans le cadre d’un contrôle ciblé. Les douaniers ont procédé à un test de ses urines qui a révélé la présence de cocaïne. Pour en avoir le cœur net, les éléments de la cellule aéroportuaire anti-trafic ont requis les services de l’hôpital Principal de Dakar aux fins de soumettre le suspect à un examen radiographique. Il est ressorti de l’examen que le mis en cause avait ingurgité 41 boulettes de cocaïne qui ont été expulsées par assistance médicale. Les tests effectués sur la poudre blanche contenue dans les boulettes régurgitées confirment qu’il s’agit de la cocaïne. Le poids total du produit est de 500 grammes pour une valeur estimée à 45 millions de francs CFA. Il faut souligner que cette saisie est effectuée en collaboration avec l’Ocrtis.
Vague d’arrestations à Dougar
Les populations de Dougar peuvent compter désormais sur les activistes pour récupérer leurs terres. Le mouvement Y en a marre, FRAPP-FRANCE DEGAGE sont entrés dans la danse après le constat de «l’injustice dont sont victimes les populations de Dougar qui ont été réveillées, le dimanche, par des vagues d’arrestations accompagnées d’une violence inouïe». D’ailleurs, ils vont tenir aujourd’hui un point de presse avec les populations de Dougar. Ces organisations de la Société Civile qui luttent pour le respect des droits humains reviendront sur le calvaire des populations de Dougar qui sont spoliées par des «promoteurs véreux», avec la complicité d’agents de l’administration, pour faire main basse sur les terres qui leur restent. En outre, les habitants de Dougar se battent pour recouvrer leurs droits parce qu’ils sont brutalisés, arrêtés et jetés en prison, d’après ces organisations.
Manifestation à Malika
Les quatre individus arrêtés dimanche dernier à Malika, lors de la violente manifestation des populations contre le projet de découpage administratif, ont été, selon nos sources, déférés hier au parquet. Sans doute sont-ils en train de méditer sur leur sort en prison en attendant un procès en flagrant délit. Ils sont poursuivis pour troubles à l’ordre à public.
«Akon» déféré à nouveau au parquet
Le redoutable agresseur «Akon», arrêté par les limiers de Guédiawaye, a été à nouveau déféré au parquet hier. Il avait fait l’objet d’un retour de parquet et remis aux limiers de Pikine. Nos sources signalent que le caïd, présenté au parquet de Pikine par les hommes du Commissaire Mame Arona Ba, risque gros. Il lui est reproché d’avoir résisté aux forces policières dans l’exercice de leur profession lors de sa première tentative d’arrestation à Pikine. En outre, il fait l’objet de plusieurs plaintes de ses présumés victimes, notamment dans le secteur du technopôle. Mises en garde du maire de Thiaroye sur mer Le maire de Thiaroye sur mer prévient les autorités étatiques, notamment le ministre des Collectivités Territoriales, Oumar Guèye, sur les risques de troubles à l’ordre public avec le découpage administratif, en cas de réunification des communes Thiaroye sur mer et de Mbao. Pour Ndiaga Niang, les autorités ont mis la charrue avant les bœufs et négligé le volet aménagement qui devrait tenir compte de certaines réalités sociologiques et historiques. Le projet de découpage administratif n’est pas du tout apprécié par l’édile de Thiaroye sur mer. D’où son invite à l’Etat de revoir sa copie dans ce découpage administratif de la banlieue pour éviter de compromettre la stabilité sociale.
L’affaire Pape Ndiaye renvoyée au 31 mai
Le chroniqueur judiciaire de Walfadjri va devoir garder son mal en patience en prison. Impliqué dans une tentative d’escroquerie, Pape Ndiaye était à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar hier. Mais finalement, le procès n’a pas eu lieu. Pour cause, les plaignants ont accusé un retard énorme. Ndèye Awa Ndir n’a pas répondu à la convocation ainsi que deux autres témoins, Mouhamadou Lamine Mbengue et Maguette Guèye. C’est la raison pour laquelle l’affaire est renvoyée au 31 mai prochain pour la comparution des témoins et des deux parties civiles. Selon l’avocat de la défense, Me Abdoulaye Tall, le procès devait se tenir lundi prochain mais à cause de la fête de Pentecôte, il se tiendra le 31 mai. La robe noire est confiante parce que son client détient des preuves matérielles qui démontrent que cette affaire est purement civile et non pénale. Pour rappel, Pape Ndiaye a été placé sous mandat de dépôt pour escroquerie et acte de nature à jeter du discrédit sur l’institution judiciaire. D’après ses accusateurs, il aurait pris deux millions à deux personnes pour tenter de libérer leurs parents détenus.
Saint-Louis a toujours soif
Les Saint-Louisiens assoiffés depuis trois jours à cause d’une panne de conduite d’eau n’ont pas encore vu le bout du tunnel. Malgré les promesses de la Sen’Eau de résoudre le problème en 24h, la pénurie d’eau persiste dans la capitale du Nord, obligeant les populations à s’approvisionner au fleuve. La Sen’eau informe que 25 quartiers sont réalimentés en eau sur les 35 impactés par cette panne. Elle fait recours aux camions citerne pour ravitailler les quartiers restants.
Alioune Tine appelle à sauver la forêt
Le président de Afrikajom center se félicite de la campagne de sensibilisation, surtout à travers les réseaux sociaux, pour reverdir Dakar et le pays. Cependant, pour Alioune Tine, c’est bien d’organiser une campagne de sensibilisation pour reboiser et tout le monde doit agir, mais, dit-il, c’est encore mieux d’agir contre la destruction de nos forêts et l’éradication du bois rouge en Casamance par la Chine, avec la complicité de la Gambie.
Le test covid-19 pour les voyageurs fixé à 25 000 F
Désormais les voyageurs vont économiser 15 mille pour ce qui est du tarif des tests de dépistage de la covid-19. La conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA avait décidé, lors du 22esommet tenu par visioconférence le 25 mars, de réduire le coût des tests PCR qui devait passer de 40 mille à 25 000 francs CFA. Le Sénégal qui a tardé à appliquer la mesure par rapport aux autres pays comme le Mali, va toutefois s’y conformer. Dans une note adressée aux responsables des laboratoires habilités pour les tests covid-19 des voyageurs, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr demande l’application de la décision de la conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement de l’UEMOA qui a fixé à 25 000 F CFA le coût du test de dépistage de la Covid-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien à compter du mois de mai 2021 et à 05 jours, à compter de la date de prélèvement de l’échantillon, la durée de validité des tests de dépistage à l’entrée et au départ des aéroports des Etats membres.
Les exigences du Sames
On annonçait dans l’édition précédente le sit-in silencieux des acteurs de la santé. Le mot d’ordre décrété par le syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) a été bien suivi dans pratiquement toutes les structures hospitalières. Joint au téléphone, Dr Faye le chargé de communication du Sames s’est félicité du respect du mot d’ordre. Maintenant, dit-il, la balle est dans le camp du gouvernement. A l’en croire, le syndicat n’exclut pas de durcir le ton en décrétant une grève plus longue et arrêtant certaines prestations. Depuis l’incendie de la pédiatrie du centre de Santé de Linguère, les médecins sont sur le pied de guerre pour exiger que les structures de santé soient mises aux normes. Selon Dr Faye, malgré le problème des plateaux techniques, les soldats de la santé continuent de se donner corps et âme pour soulager les patients. Seulement, regrette-til, dès qu’il y ait un incident, ces derniers sont jetés en pâture. Raison pour laquelle le syndicat exige que les structures soient normées, notamment l’architecture, le génie civil, le plateau technique… pour ainsi mettre en sécurité les patients et le personnel de santé.
BILL GATES ÉGRATIGNÉ PAR DES RÉVÉLATIONS DE RELATION EXTRACONJUGALE
Dimanche, le quotidien d’affaires Wall Street Journal a ainsi dévoilé que le départ définitif de Bill Gates de Microsoft, en mars 2020, serait en fait lié à une relation jugée « inappropriée » avec une employée au début des années 2000
Lorsqu’il annonce la fin de son mariage le 3 mai après 27 ans de vie commune avec Melinda, Bill Gates est une légende de l’informatique et un philanthrope de tout premier plan.
En vingt ans, la Fondation qu’il a créée avec sa femme est devenue l’organisation caritative privée la plus puissante au monde, ayant financé divers projets pour un total de 53,8 milliards de dollars.
A 65 ans, Bill Gates, à l’allure réservée, apparaît alors comme un homme très respecté.
Mais depuis 15 jours, les langues se délient et les révélations dépeignent un homme d’affaires avec des zones d’ombre.
Dimanche, le quotidien d’affaires Wall Street Journal a ainsi dévoilé que le départ définitif de Bill Gates de Microsoft, en mars 2020, serait en fait lié à une relation jugée « inappropriée » avec une employée au début des années 2000.
Dans une version officielle, Bill Gates, qui avait fondé Microsoft en 1975, avait quitté le conseil d’administration du groupe en 2020 pour se consacrer pleinement à sa fondation. Il n’était déjà plus directeur général depuis 2000.
Un porte-parole de Microsoft a confirmé à l’AFP que le groupe avait été saisi fin 2019 du fait que « Bill Gates a cherché à établir une relation intime avec une employée de l’entreprise en 2000 », une ingénieure.
« Un comité du conseil d’administration a examiné le problème, aidé par un cabinet d’avocats externe, pour mener une enquête approfondie », a-t-il ajouté.
L’ingénieure avait affirmé, dans une lettre, avoir entretenu une relation à caractère sexuel avec Bill Gates « pendant des années », détaille le WSJ, précisant que l’abandon des fonctions d’administrateur et le départ définitif du groupe avait eu lieu avant la fin de cette enquête.
Une autre porte-parole a toutefois maintenu auprès du Wall Street Journal que Bill Gates avait quitté Microsoft pour s’investir « à plein temps » dans sa Fondation.
Le quotidien financier affirme que les membres du conseil d’administration s’étaient par ailleurs enquis des liens entre M. Gates et le financier Jeffrey Epstein, inculpé d’abus sexuels sur des dizaines de mineures dans ses luxueuses résidences avant d’être retrouvé pendu dans sa cellule en août 2019.
« Comportement douteux »
La défense de Bill Gates a assuré qu’il s’agissait alors de relations dans le cadre de ses affaires philanthropiques qu’il avait « regrettées », souligne le quotidien.
Au-delà de cette affaire extra-conjugale et des soirées passées avec M. Epstein, le New York Times a publié lundi un long article reposant sur des témoignages de personnes sous couvert d’anonymat qui laissent entendre que « bien avant le divorce, Bill Gates était réputé pour son comportement douteux ».
Le quotidien américain affirme que Bill Gates a contribué à étouffer une affaire de harcèlement sexuel dont son gestionnaire de portefeuilles Michael Larson se serait rendu coupable.
Selon deux personnes informées de ce dossier, Melinda Gates aurait d’ailleurs exprimé son désaccord en 2018 sur la manière dont ce dossier avait été géré par son mari, qui avait permis à M. Larson de rester en poste moyennant une transaction financière avec la victime présumée.
Le New York Times affirme aussi que « M. Gates poursuivait à l’occasion des femmes au bureau ».
En 2006, par exemple, il aurait assisté à une présentation d’une employée de Microsoft. « M. Gates, qui était à l’époque président de la société, a quitté la réunion et a immédiatement envoyé un courriel à la femme pour l’inviter à dîner, selon deux personnes proches de l’échange », indique le New York Times.
Selon six employés actuels et anciens de Microsoft, la fondation et la société gérant la fortune des Gates ont déclaré que ces incidents, et d’autres plus récents, « ont parfois créé un environnement de travail inconfortable ».
Le New York Times souligne néanmoins que « s’ils désapprouvaient le comportement de M. Gates, certains employés ne le considéraient pas comme un prédateur ».
Pour Alicia Walker, professeur en sociologie à l’Université du Missouri, ces révélations ne devraient pas avoir un impact durable sur l’image de Bill Gates.
Car si les Américains désapprouvent l’infidélité, « les gens ont tendance à négliger l’infidélité des hommes. C’est particulièrement le cas pour les hommes riches et puissants », a-t-elle commenté, renvoyant à l’infidélité de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon.