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19 septembre 2025
LES PRODUCTEURS DE MANGUES AU SENEGAL VICTIMES DE LA MOUCHE DES FRUITS
Pour éviter cette infestation atteint les 40 à 80%, les producteurs sont parfois obligés de faire une récolte prématurée, ce qui entraîne des pertes énormes, avec des fruits de très mauvaise qualité.
Le Sénégal est connu pour ses bonnes productions annuelles de mangues, mais les producteurs tardent encore à en tirer le maximum de profit financier. C’est parce que les vergers subissent l’attaque de la mouche des fruits, qui étouffe ainsi toute la filière. Mais une alternative s’est installée avec Green Valley, à travers un projet pilote portant sur 300 ha et au niveau du verger de Thissé, dans la commune de Pire. L’ennemie de la production de mangues a été vaincue, avec un taux d’infestation de moins 1%
Le Sénégal produit d’énormes quantités de mangues, y compris des variétés d’exportation au goût excellent, et très prisées sur le marché européen, mais depuis quelques années, le péril de la mouche des fruits étouffe la filière. Ainsi, souvent la qualité fait défaut à cause surtout d’une infestation presque systématique, quand les mangues sont mûres, empêchant toutes possibilités d’exportation.
Pour éviter cette infestation qui atteint les 40 à 80%, les producteurs sont parfois obligés de faire une récolte prématurée, ce qui entraîne des pertes énormes, avec des fruits de très mauvaise qualité. Mais avec le projet Green Valley, qui a déployé à l’intérieur des vergers des petits producteurs avec lesquels il travaille, un protocole appelé « des vergers certifiés avec des produits de qualité et très bons pour le commerce », cette page est en train d’être tournée, avec aussi la levée des contraintes d’exportation et la libération de la qualité gustative.
Selon Dr Papa Djibril Faye Manager du projet d’exploitation Green Valley Sénégal, le projet pilote a démarré sur une superficie de 300 ha. L’objectif est de protéger plus de 90% de la production de mangues. En effet, depuis 2004, avec l’entrée dans le territoire de la mouche invasive, les producteurs perdaient entre 50 et 80% de la production. Actuellement, en cette deuxième quinzaine du mois d’août 2021, dans les autres localités du pays telles que les zones des niayes, de la Casamance, il suffit d’entrer dans les vergers pour se rendre compte que la production est à 100% infestée.
Tout le contraire à Thissé, un village de la commune de Pire où intervient Green Walley ; le taux d’infestation a été réduit à moins de 1%. D’ailleurs il indique que la protection n’est qu’une partie de la ligne de travail de Green Valley ; il s’occupe également de la commercialisation en venant avec le marché. C’est ainsi qu’il achète la production à un prix fixe, après concertations avec la coopérative des producteurs de Green Valley qui sera mise en place à la fin de cette phase pilote, pour toute la campagne.
Cette année, avec la phase pilote, la commercialisation va bientôt démarrer mais en 2022, ce sera à partir de la Casamance pour 6 mois. Pour cette campagne, l’objectif est d’exporter jusqu’à 15 000 tonnes de mangues « Kent » et pour 2022, il s’agit de faire en sorte que le volume d’exportation du Sénégal atteigne les 50 000 tonnes en lieu et place des 15 à 20 000 tonnes traditionnelles. Il ajoute que d’ici 2030, il est inscrit sur les tablettes la volonté d’aller jusqu’à 200 000 ou 250 000 tonnes ; et c’est possible d’autant plus que le Sénégal a bel et bien le potentiel. Et ainsi la filière mangue sera la première filière agricole du Sénégal sous Green Valley Sénégal.
Après la visite de la plantation de Thissé, Sory Mamadou, exportateur ivoirien, se dit impressionné par la qualité des fruits car malgré les fortes précipitations, la mangue est encore intacte et il a des clients qui sont prêts à prendre cette production. La mangue est exportable et il est prêt à s’engager pour 50 tonnes au moins par semaine et selon lui, avec cette démarche, la mangue sénégalaise sera davantage compétitive sur le marché. A ses yeux, cette intervention de Green Valley est une réelle opportunité pour le Sénégal, contrairement à la Côte d’Ivoire qui vit encore les méfaits dévastateurs de la mouche des fruits et où les acteurs sont même parfois obligés d’interrompre la campagne durant au moins 45 jours. S
elon Dr Papa Djibril Faye, l’ambition de Green Valley est d’accompagner tous les producteurs qui font face aux dégâts causés par les mouches des fruits. Les producteurs parviennent à écouler une partie des productions, mais dans d’autres pays, c’est 100% de pertes. Il souligne qu’il y a quelques années en Côte d’Ivoire, le niveau d’infestation était tel que le pays avait été mis sur la liste rouge. Il a fallu une forte implication de l’Etat dans l’achat de produits et le soutien des structures de recherches et de services pour pouvoir faire revenir le pays dans l’export. Il renseigne que le Sénégal n’a pas encore été victime de cette mesure de l’Union Européenne (UE) et avec Green Valley, il est clair qu’à partir de 2022, les agriculteurs sénégalais seront les champions de l’exportation de la mangue.
Pour Cheikh Thioune producteur de mangues, secrétaire général de la coopérative des producteurs de mangues de la zone des Niayes, qui regroupe 23 communes, la campagne de cette année bat tous les records depuis 2011, avec des mangues de qualité et en quantité suffisante, mais la grosse difficulté, c’est l’absence des exportateurs. Selon lui, l’ennemi principal des producteurs au mois d’août, c’était la mouche des fruits, mais elle est vaincue comme en atteste la situation de ce verger, avec des fruits intacts. Et si l’Etat du Sénégal a le souci d’accompagner les producteurs, il doit s’intéresser à l’action de Green Valley qui a terrassé leur ennemi principal.
COLÈRE CONTRE JAMRA
L’absence d'espace de représentation des défoulements singuliers ou collectifs ne risquerait-elle pas de plonger nos sociétés dans une violence due à un douloureux refoulement ? Faut-il que Jamra censure TikTok, YouTube et autres ?
Cri du cœur d’Africain blessé de voir des inquisiteurs pourfendre la diversité de pratiques et d’options de vie au nom d’un processus d’uniformisation, au nom de leur vision de la religion. Je vais puiser dans nos cosmogonies et imaginaires pour crier colère contre Jamra au nom de la multiplicité des mondes parce qu’il n’y a pas un seul monde.
La symbolique du khakhar est d’organiser un défoulement dans la joie pour réaliser un espace de coexistence. Celle qui arrive à payer un ticket d’entrée. Aujourd’hui, les censeurs comme Jamra, Iran Ndaw crient au scandale sans rien comprendre de cette symbolique.
Nos traditions, nos cosmogonies avaient trouvé des ressorts de dynamisation de la paix, de la cohésion communautaire. Je peux citer la circoncision groupale, le takk deun, le sagarou ndiam, etc. Faut-il que Jamra censure TikTok, YouTube et autres, qui offrent des espaces de représentation individuelle des défoulements singuliers ou collectifs dans la société ? On y trouve des sabars de jeunes filles longtemps et toujours confinées dans des quartiers-prisons. Elles s’offrent un temps de plaisirs. Va-t-on leur crier haram ? Si ces espaces n’existaient pas, ne court-on pas le risque de voir nos sociétés plongées dans une violence due à un long et douloureux refoulement ?
Et nos inquisiteurs le disent au nom d’autres représentations, d’autres croyances. Il est temps de comprendre que nos imaginaires africains regorgent de représentations scientifiques socialement avant même que l’Europe ne connaisse la révolution industrielle et scientifique. Et puis, la guerre contre la laïcité, c’est quoi même ? Une guerre arabo-religieuse contre une Europe judéo-chrétienne sur fond de laïcité. L’Afrique a pratiqué la laïcité bien avant l’Europe. Chaque communauté avait ses Dieux et ses lieux de cultes. Il n’y a jamais eu au nom de la laïcité une guerre religieuse entre communautés comme celle entre les protestants et les catholiques, celle entre sunnites et chiites. « Sama khambi maam », le lieu de culte de mon grand n’a jamais été un terme de conflits. Nous ne pouvons pas ignorer la richesse de nos patrimoines imaginaires et religieux africains.
À propos d’éducation sexuelle traditionnelle, je peux citer une communauté qui organisait un rituel d’éducation sexuelle en mettant jeunes filles et jeunes garçons ensemble dans une chambre toute une nuit pour leur apprendre la retenue, le respect du corps de l’autre, la lutte contre le masochisme. L’Afrique a été victime et le reste. Nos cultures, nos imaginaires ont été saccagés et vilipendés pour en instaurer d’autres.
Que les inquisiteurs sachent qu’ils sont victimes d’une intolérance qui n’est nullement et essentiellement africaine. Vive la diversité. Pour mille écoles de mille mondes fortement ressourcés à nos imaginaires propres existants.
L’UNACOIS JAPPO PARLE D’UNE «PENURIE PLANIFIEE ET PROVOQUEE»
L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappo) soutient que la pénurie de sucre en poudre, que connait le pays depuis quelques semaines, est faite à dessein
L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappo) soutient que la pénurie de sucre en poudre, que connait le pays depuis quelques semaines, est faite à dessein. Mieux, Idy Thiam et ses collègues pensent que cette pénurie de sucre a été planifiée et provoquée. Ils ont tenu un point de presse hier, mardi 24 Août.
Depuis quelques semaines le Sénégal connait une pénurie de sucre en poudre, ce qui a fini d’installer le malaise auprès des populations. L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappo) soutient que cette pénurie est faite à dessein. Mieux, Idy Thiam et ses collègues estiment que cette pénurie de sucre a été planifiée et provoquée. «Il y a un procès à tort qui a été fait aux commerçants consistant à dire qu’ils font de la rétention de stock. A quelle fin ? Qu’est-ce qu’un commerçant gagnerait à garder un produit qui est recherché par les consommateurs et qu’il peut vendre au meilleur prix ? Cela n’a aucun sens. Qu’est-ce un commerçant avertit qui cherche du profit et du bénéfice gagnerait à garder du sucre alors que ce sucre est demandé dans le marché. Donc, cette pénurie est provoquée et planifiée, parce que nous savons tous que l’industrie sucrière au Sénégal ne peut pas couvrir les besoins du marché », a soutenu Ousmane Sy Ndiaye, directeur exécutif de l’Unacois Jappo, lors d’un point de presse hier, mardi 24 Août .
Par conséquent, il indique qu’à chaque période de l’année, le marché doit être ouvert pour compléter ses besoins en termes d’importation. Mais, se désole-t-il, si le régulateur, celui en charge de la surveillance du marché qui est le ministère du commerce attend qu’on soit à la «date-pile» pour demander que les importations soient ouvertes, c’est une façon de dire aux gens de se rendre à l’évidence.
L’Unacois Jappo pense que ce défaut de planification et d’accompagnement de l’approvisionnement du marché à cette période où notre marché dépend essentiellement de l’importation est fait volontairement dans le seul but de favoriser l’industrie sucrière au détriment des commerçants. Ainsi, pour rétablir la situation le plus rapidement possible, l’Unacois Jappo formule trois demandes essentielles à l’endroit du Président de la République Macky Sall. D’abord les commerçants veulent que le Chef de Etat procède dans les meilleurs délais à un arbitrage effectif de la situation entre l’Unacois et le ministère du commerce pour que le marché retrouve son fonctionnement normal.
Ensuite, l’Unacois invite le Chef de l’Etat à clarifier définitivement la situation du marché du sucre au Sénégal. «Nous avons une industrie qui a le monopole de la production du sucre. Qu’il s’en tienne à son activité de production et que l’activité d’importation soit dévolue aux commerçants», a lancé Ousmane Sy Ndiaye. Et enfin l’Unacois Jappo estime que l’Etat doit se donner les moyens de tirer au clair cette situation tendue, difficile et nébuleuse pour situer les responsabilités et procéder aux sanctions nécessaires.
LE FLOU DE L’ACTE III REFAIT SURFACE
Entre la Ville de Dakar, gérée par Soham El Wardini de Taxawu Sénégal opposée au pouvoir et la mairie de Dakar Plateau gérée un proche du régime, Alioune Ndoye du Parti socialiste (Ps), á qui revient la compétence de la réhabilitation du marché Sandaga ?
Le différend qui oppose la Ville de Dakar à la collectivité territoriale de Dakar Plateau, sur la démolition du bâtiment central du marché Sandaga, remet au goût du jour la lancinante question de la délimitation claire des compétences et prérogatives des différentes structures. L’imprécision de l’Acte III de la décentralisation sur les compétences des uns et des autres, est mise en cause.
Entre la Ville de Dakar, gérée par Soham El Wardini, maire de la coalition Taxawu Sénégal opposée au pouvoir central et la collectivité territoriale de Dakar Plateau, à sa tête un maire proche du régime, Alioune Ndoye du Parti socialiste (Ps), á qui revient la compétence de la réhabilitation du marché Sandaga ? Cette question mérite tout son pesant d’or d’autant plus que tous les deux brandissent des arguments pour asseoir leur légitimité á agir dans cette affaire. En effet, le maire de Dakar Plateau fait appel á l’Acte III de la décentralisation pour réclamer la réparation d’une injustice. Faisant face á la presse, le lundi 16 août dernier, ce responsable du Ps, anciennement membre de la coalition Taxawu Ndakaru qui s’est agrandie en Taxawu Sénégal, indique qu’«avec l’Acte 3, la gestion des équipements, des marchés de même que des infrastructures correspondantes a été dévolue aux communes qui les abritaient a l’exception d’un seul marche dans tout le Sénégal, a savoir Sandaga. Nous avions alors dénonce cette situation au niveau de la commission Ad-hoc constituée pour la démolition du patrimoine mais, aussi par plusieurs écrits. L’argument banal qui nous avait été opposé fut que Sandaga n’était plus un marché puisque délocalisé aux Champs de course depuis 2013 et déclare déjà à l’époque comme menaçant ruine bien avant qu’il ne subisse deux grands incendies».
Pour sa défense, le successeur de Khalifa Sall à la mairie de Dakar brandit les arrêtés 27/11 du 3 mai 2006 et celui 88/3 du 12 septembre 2007, conformément a la loi 71-12 du 25 janvier 71 fixant le régime des monuments historiques, sans oublier celui des fouilles et découvertes et son décret 2001-1065 du 11 décembre 2001 relatif a un inventaire des sites et des monuments du Sénégal. « Ainsi, cette loi a son article 170 confère a la ville, la surveillance et la conservation des sites et monuments historiques, la promotion et la valorisation des sites et monuments historiques, la promotion de la culture nationale et locale », soutient-elle comme arguments pour asseoir sa légitimité. Ce conflit de compétence rappelle bien des égards ceux précédents qui avaient opposé la Ville de Dakar á certaines structures, depuis l’entrée en vigueur de l’Acte III de la décentralisation. Trois épisodes de cette guerre entre la Ville de Dakar et d’autres entités, tel que l’État central, restent frais dans les mémoires.
A l’instar de la sommation servie à la Mairie de Dakar par la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (Descos, un organe dépendant de la Primature) pour arrêter les travaux de pavage sur la corniche ouest de Dakar, du blocage par l’Etat de l’emprunt obligataire lancé par la ville de Dakar dans la zone Uemoa, comme du différend ayant opposé la municipalité à l’ex-ministre du Cadre urbain, Diène Farba Sarr, concernant l’aménagement de la Place de l’Indépendance. Quid de ce fameux Acte III de la décentralisation censé faire une répartition claire, juste et équitable des pouvoirs et compétences des différentes structures sur un même territoire ? Pourquoi les autres villes gérées par des maires proches du pouvoir, á savoir Pikine du maire de l’Apr, Abdoulaye Timbo, Guédiawaye d’Aliou Sall de l’Apr, Thiés de Talla Sylla de l’Alliance Jëf Jël, parti membre de la mouvance présidentielle, ne connaissent pas ce conflit de champs de compétence ? En réalité, le problème semble provenir de cette réforme entrée en vigueur, en 2014.
De l’avis d’un expert en décentralisation qui a requis l’anonymat, « il y a beaucoup de flou » sur les interventions des uns et des autres sur le même territoire. Brandissant les principes du code, notamment la libre administration des collectivités territoriales, la compétence générale de développement économique et social de leur territoire, il se demande alors qu’est ce qui peut empêcher á une commune d’agir. Au même moment, fait-il noter, la loi fait un transfert de compétences de l’Etat vers lesdites collectivités dans huit domaines. Par exemple, il a été dévolu aux collectivités les compétences de construction de salles de classe et de centres de santé, ainsi que la réhabilitation de ceux-ci. Mais, depuis 1996, année du transfert de ces ressorts, l’État continue de construire des salles de classe. Sur le domaine de l’urbanisme, l’État a transféré la compétence sur l’urbanisme et l’aménagement du territoire. C’est en réalité aux communes de faire un plan d’utilisation des sols. Malheureusement, regrette l’expert en décentralisation, les communes ne planifient pas l’urbanisme et l’aménagement.
Ainsi donc revient le problème des moyens de ces collectivités. Notre expert fait remarquer, en outre, que l’Acte III de la décentralisation n’a pas respecté une des orientations qui dit qu’il faudrait la lisibilité des échelles de gouvernance, c’est á dire, qu’il faut définir clairement les responsabilités des uns et des autres, á savoir entre l’État et les autres, mais aussi entre les collectivités territoriales, les départements, les communes qui sont á l’échelle des villes, entre autres. Ce qui n’a pas été fait, laissant un vide exploité selon les intérêts. Il pense, par conséquent, que la seconde phase de l’Acte III doit prendre en charge ces grandes questions pour que la cohérence territoriale permette d’avoir une viabilité concrète des collectivités. Mieux, il reste convaincu que tant qu’il n’y a pas une clarté des responsabilités, les objectifs d’émergence ne seront jamais atteints.
LE CRD ET JOTNA PRENNENT ACTE ET VOTENT DES ALLIANCES LOCALES
L’annonce du lancement, dans les prochaines heures, de la coalition entre le Parti démocratique sénégalais (Pds), Pastef/Les Patriotes, Taxawu Sénégal et le Pur a mis sens dessus sens dessous l’opposition sénégalaise.
Les leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et de la coalition Jotna disent respecter la décision de Pastef, de Taxawu Sénégal, du Pds et du PUR de faire cavaliers seuls lors des élections locales prévues pour le 23 janvier 2022. Pour autant, en conférence de presse hier, mardi 24 août, Thierno Alassane Sall de la République des valeurs et leurs camarades qui restent convaincus que seule l’unité de l’opposition permettrait de venir à bout du régime de Macky Sall, invitent leurs mandants de former des alliances au niveau local.
L’annonce du lancement, dans les prochaines heures, de la coalition entre le Parti démocratique sénégalais (Pds), Pastef/Les Patriotes, Taxawu Sénégal et le Pur a mis sens dessus sens dessous l’opposition sénégalaise.
Après le leader mouvement politique Agir de Thierno Bocoum qui a fustigé la démarche «cavalière» de Khalifa Sall, Oumane Sonko et de Karim Wade, alors que des discussions étaient en cours pour une large alliance de l’opposition aux élections locales prochaines, c’est au tour du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et de la coalition Jotna de monter au créneau pour se prononcer sur ladite positions de leurs camarades de l’opposition.
En conférence de presse hier, mardi 24 août, les membres du CRD de Thierno Alassane Sall de la République des valeurs, d’Abdoul Mbaye de l’Act, de Mamadou Lamine Diallo de Tekki et leurs camarades de la coalition Jotna prennent acte et respectent la décision prises par les leaders cités ci-dessus. Toutefois, le CRD et Jotna pensent qu’au-delà des intérêts personnels et «petitement politiciens» des uns et des autres, l’idéal aurait été de se recentrer dans la prise en charge des attentes légitimes des populations pour alléger les souffrances des sénégalais face à un régime préoccupé, à leur avis, par le «Mburu Ak Soow», titillant ainsi le chef de l’Etat, Macky Sall qui décrivait par ces mots ses rapports avec Idrissa Seck de Rewmi, son nouveau allié dans la mouvance présidentielle.
Mieux, pour eux, la meilleure stratégie procède de la construction d’un large rassemblement, dans laquelle chacun doit trouver sa place pour contribuer à la victoire, surtout qu’il s’agit d’élections locales. Pour autant, cette autre frange de l’opposition ne compte pas baisser les bras face à cette volonté du Pastef, de Taxawu Sénégal, du Pds et du Pur, de les écarter de leur coalition et pense tout de même qu’il est encore possible de fédérer l’opposition.
En effet, ils informent que partout à l’intérieur du pays, il a été donné des instructions à leurs mandants de discuter et d’être ouverts à tous les membres de l’opposition pour trouver des consensus afin de faire face aux candidats du régime en place.
Le CRD et la coalition Jotna espèrent en outre compter sur l’engagement dans cette direction de chaque organisation citoyenne, de chaque bonne volonté soucieuse de l’intérêt national, de chaque parti politique préoccupé parla situation désastreuse actuelle du Sénégal et des collectivités territoriales.
Par Cheikh GUEYE
FUTUR DES INONDÉS ET INONDÉS DU FUTUR
La corruption des services étatiques préposés à l’autorisation de lotissement et au contrôle des normes urbanistiques, les errements successifs dans les investissements réalisés sont des facteurs de la multiplication des inondations ces dernières années
Dakar et sa périphérie, mais également les principaux centres urbains du pays arrivent à un stade où ils payent de manière très couteuse la mauvaise gouvernance de nos espaces urbains depuis une cinquantaine d'années. Il y a évidemment les invariants : configuration de presqu'ile aux faibles altitudes, succession de cuvettes et d'anciens cours d'eau asséchés ; il y a également l'imperméabilisation des sols, l'affleurement des nappes phréatiques, la récurrence des pluies exceptionnelles, etc
Mais, depuis les années 70, nous n’avons que très rarement réussi à planifier l’urbanisation et à maintenir une rigueur dans la mise en œuvre de plans d’occupation des sols quand ils existent. Le laisser aller (peut être la générosité?), le népotisme et la corruption des services étatiques préposés à l’autorisation de lotissement et de construire, et au contrôle des normes urbanistiques minimales, les erreurs techniques et les errements successifs dans les investissements réalisés sont parmi les facteurs de la multiplication des inondations un peu partout ces dernières années. La surcharge démographique de Dakar n’a pas trouvé de réponse organisée et rigoureuse et a rendu les populations et leurs habitats vulnérables au changement climatique : dans les quartiers périphériques, cette forte démographie se traduit par des densités pouvant aller jusqu’à 50 000 habitants au Km2.
Les inondés d’hier voient leur situation s’améliorer progressivement tandis que les inondés d’aujourd’hui souffrent le martyr. A Grand Yoff où nous avons grandi, canalisations, pompes de refoulement, aménagement de ce qui reste de l’ancienne de captage ont permis d’atténuer la douleur et l’angoisse de l’inondation.
A la fin de chaque pluie, on y attendait avec crainte de savoir le niveau d’eau qui allait nous envahir et si nous passerions une journée tranquille. Cuisiner et manger sur une table plantée dans l’eau, construire un barrage en quelques minutes avec du ciment rapide, faire passerl’eau chez les voisins (rires) faisaient partie de notre quotidien. Dans l’ensemble, les progrès dans l’aménagement des zones inondées vont de l’ouest vers l’est de la presqu’ile.
Urbanisme de rattrapage et de correction !!!! Jusqu’à quand ? Sans doute pour longtemps encore. Les inondés d’aujourd’hui sous traitement du PROGEP et du Programme décennal feront face pendant quelques années à la dégradation de leur habitat et de leur milieu de vie, de leur santé, de leurs faibles activités économiques. D’après une enquête du PNUD publiée en février 2021, 42% vivaient déjà dans des habitats dégradés tandis que 80% d’entre eux avaient un revenu inférieur à 100000 F mensuel.
Les inondés d’aujourd’hui resteront donc pour la plupart marqués à vie alors que leurs conditions de vie étaient déjà très précaires. Les investissements d’aujourd’hui en valent donc la peine. En mon sens, ils sont encore largement en deçà des besoins et des enjeux. Les chiffres annoncés pour le programme décennal n’ont pas été atteints et les objectifs encore loin d’être atteints. Un autre programme décennal sera nécessaire pour non seulement achever les chantiers commencés mais également pour en lancer d’autres dans une démarche de dépassement des programmes sans continuité. Mais il faut surtout changer de paradigme dans la gestion des inondations. On ne peut pas poursuivre cette démarche de correction des fautes et manques de planification tout en prenant pas des décisions fortes pour les nouveaux lotissements en cours ou à venir sur les fronts d’urbanisation des villes sénégalaises. Tout le monde s’accorde là dessus mais on attend encore la rupture nécessaire.
Les inondés du futur commencent déjà à s’installer en mettant en avant l’urgence de l’accès au logement. Les coopératives d’habitat et les promoteurs immobiliers sont peu regardants par rapport aux aménagements et infrastructures de gestion des eaux pluviales et évitent soigneusement de s’engager sur l’assainissement des trames viaires quand elles existent. Un consensus malheureux et paradoxale au détriment de l’assainissement jugé trop cher pour le promoteur, le bénéficiaire et l’Etat. ET on remet toujours au lendemain.
Ainsi dans les pôles urbains de Diamniadio, du Lac Rose et de Daga Kholpa, autour de Bambilor, Sangalcam, Niakoul Rap, Tivaouane Peul, etc s’inventent actuellement les futures inondations. Plus largement, dans le triangle Dakar, Thiès, Mbour, on expérimente la ruée désorganisée et le partage du gâteau foncier tandis que les différents services étatiques continuent leur ballet individuel, chacun s’occupant jalousement de ses prérogatives et de ses juteuses affaires. Les autorités décentralisées si mal dotées en outils d’aide à la décision (plans de contingence présentant risques et solutions, plans locaux d’assainissement et drainage, etc.), et en compétences techniques doivent également enfin prendre leur part dans la prévention et la gestion des inondations.
Les transferts de compétence sur la planification, l’aménagement du territoire, l’assainissement, l’environnement et la gestion des ressources naturelles, les domaines les y obligent. Touba ou les prochains inondés du Magal : pendant au moins 5 éditions, le Magal se déroulera durant l’hivernage, dans une ville qui connait des problèmes d’inondation depuis quelques années. Ici, on a priviligié les lotissements massifs (120 000 parcelles dans les années 90) pour attirer et satisfaire la demande en parcelles des millions de Mourides qui ont répondu à l’appel au peuplement. Cette démarche anticipatrice n’a pas été accompagnée par des investissements dans le domaine de l’assainissement.
L’urbanisme de rattrapage gagne également Touba devenue la deuxième plus grande agglomération du Sénégal. Le défi de l’assainissement s’ajoute aux nombreux autres chantiers que la communauté Mouride est en train de réaliser dans sa capitale. La particularité dans cette cité, c’est la capacité de mobilisation légendaire des Toubiens pour vaincre les difficultés à côté des efforts de l’Etat. Touba Ca Kanam et les autres dahiras sont déjà largement à l’œuvre dans ce domaine.
La Mairie de Touba doit faire beaucoup plus et plus efficacement. L’Etat quant à lui doit éviter de créer un effet domino dans les solutions techniques qu’il met en œuvre en déplaçant les problèmes d’une zone à l’autre au sein de la ville. La préparation des prochains Magal doit constituer une opportunité pour une mobilisation générale autour de l’assainissement et la gestion des inondations. Un Plan directeur d’assainissement et de gestion des inondations qui couvre l’ensemble de l’agglomération et de ses zones d’extension, devenant la référence unique pour tous les intervenants doit être établi s’il n’existe pas encore. *
Attention au relâchement ! La Covid-19 a fait neuf victimes supplémentaires, contre 17 hier. En face, une légère tendance à la hausse est notée dans le décompte des nouvelles contaminations. Après 71 cas hier, le Sénégal compte 129 nouveaux cas, sur 3 169 échantillons, soit un taux de positivité de 4,07 %. Le bulletin épidémiologique de ce mercredi, 25 août, lu par le directeur de la Prévention, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, rapporte 15 contacts suivis, contre 10 hier, et 114 issus de la transmission communautaire, contre 61 hier.
Ces cas sont ainsi répartis : Dakar totalise 52, contre 25 hier, tandis que les autres régions en recensent 62, ce matin, contre 31 hier.
639 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre 45 cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis mars 2020, 72 215 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 59 063 guéris, 1 706 décédés et donc 11 445 patients encore sous traitement.
S’agissant de la campagne de vaccination, le chiffre du jour est 1 million 151 mille 063.
Les spécialistes n’ont pas fait de communication à la suite de la présentation du Dr Ndiaye.
MONDIAL DE BEACH SOCCER : LES LIONS NE FERONT AUCUN CALCUL EN QUART
Dakar, 25 août (APS) - L’équipe nationale de beach soccer qui fera face jeudi à celle du Brésil en quart de finale de la Coupe du monde, s’interdit tout calcul compte tenu du statut de son adversaire, un grand de la discipline, a indiqué Ngalla Sylla, le sélectionneur sénégalais.
"Notre ambition est de jouer la demi-finale et le nom de l’adversaire importe peu", a souligné le technicien sénégalais, assurant que les Lions sont décidés à se donner les moyens de remporter cette rencontre programmée ce jeudi.
Ngalla Sylla lie sa décision de reposer contre Oman certains cadres sous le coup d’une suspension par le souhait de disposer de toutes ses armes pour les quarts de finale.
"Nous avons des regrets parce que l’objectif était de faire un carton plein lors de cette phase de poules, mais il faut voir qu’on a été obligé de jouer la rencontre sans nos cadres qui étaient sous les coups de suspension en cas de nouvel avertissement", a-t-il expliqué.
"Malgré cette décision, nous aurions pu gagner la rencontre", a-t-il dit au sujet de ce 3e match de poule perdu (2-3) contre Oman, une défaite qui n’a aucun impact sur la qualification du Sénégal pour les quarts de finale.
"Après nos deux premiers succès, la qualification était déjà acquise et il fallait un résultat improbable pour perdre la première place du groupe D", a-t-il ajouté.
"Maintenant, il faut vite se projeter vers les quarts de finale et tirer toutes les leçons de cette défaite enregistrée contre Oman", a poursuivi le technicien. Contre le Brésil, en quart de finale, le Sénégal jouera en "outsider ambitieux", dit-il.
Le staff, les joueurs et les délégués de la Fédération sénégalaise de football, "tout le monde croit aux moyens" dont dispose l’équipe du Sénégal pour relever le défi brésilien, a ajouté le technicien, selon qui les Lions ne ménageront aucun effort pour atteindre cet objectif.
PAPE OUMAR SAKHO : CE QU'EST LE JUGE CONSTITUTIONNEL
Dakar, 24 août (APS) – Le président du Conseil constitutionnel a rappelé mardi que le juge constitutionnel était le garant du respect de la suprématie de la Constitution, de l’équilibre des pouvoirs et de la consolidation de l’Etat de droit.
’’Il s’agit de s’engager devant quelque chose qui est plus grand que soi en l’occurrence le peuple souverain. Etre juge constitutionnel, c’est en effet se faire le garant du respect de la suprématie de la Constitution, c’est aussi veiller à l’équilibre des pouvoirs et à la consolidation de l’Etat de droit’’, a dit Pape Oumar Sakho lors de la cérémonie de prestation de serment de trois membres du Conseil constitutionnel.
Selon lui, ’’ce qui est nouveau c’est cette tendance de plus en plus marquée à se substituer d’office au juge en jugeant avant lui, en interprétant ses décisions non pas à la lumière du droit mais à travers le prisme des passions et des préjugés, des ambitions personnelles et des intérêts particuliers’’.
’’Pour autant (….) le juge doit continuer à rendre ses décisions toujours plus intelligibles et toujours plus accessibles au public’’, a dit le président Sakho dont les propos ont été rapportés par la télévision nationale lors de la cérémonie de prestation de serment de trois membres du Conseil constitutionnel.
Aminata Ly Ndiaye, Mamadou Badio Camara et Youssoupha Diaw Mbodj, trois juges récemment nommés au Conseil constitutionnel, ont prêté serment mardi en format réduit, a rapporté la télévision nationale.
Ils ont prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel Pape Oumar Sakho.
Le chef de l’Etat a procédé, au mois de juillet, à la nomination de trois nouveaux magistrats au Conseil constitutionnel, portant ainsi au complet le nombre de sept Sages composant cette juridiction.
La magistrat Aminata Ly Ndiaye, précédemment Premier Président de la Cour d’Appel de Thiès, a été nommée pour terminer le mandat de Bousso Diao Fall, défunte membre de la juridiction constitutionnelle.
Mamadou Badio Camara, ancien Premier Président de la Cour suprême et Youssoupha Diaw Mbodj, ancien Premier Avocat général près la Cour suprême intégrent la haute juridiction, fait-on savoir.
Seydou Nourou Tall, Professeur titulaire des Universités, actuellement membre du Conseil constitutionnel, en devient le Vice-Président.
La composition du Conseil constitutionnel était incomplète à la suite du décès de l’une de ses membres en janvier, et à la fin du mandat de deux autres, fin juin.
Dakar, 25 août (APS) - La presse quotidienne a surtout mis en exergue le décès, mardi, à Dakar, de l’ancien président tchadien, Hissein Habré, condamné en appel en 2017 pour les exactions perpétrées durant son règne entre 1982 et 1990 par un tribunal spécial.
‘’La reddition du guerrier Toubou’’, titre Le Soleil. Le quotidien national précise que M. Habré a rendu l’âme à l’hôpital Principal où il avait été ‘’interné après avoir été contaminé au coronavirus’’.
Le journal relève que l’ancien président tchadien ‘’n’a pas été contaminé au Covid-19 en prison’’. Il rappelle que c’est le 11 août dernier qu’à la demande de sa famille, il a été ‘’admis dans une clinique privée de Dakar pour des soins’’.
Le Soleil évoque le ‘’parcours tumultueux’’ d’un homme qui fut étudiant révolutionnaire, chef de rébellion au nord, puis Président de la République.
Le Témoin Quotidien parle d’une ‘’onde de choc après la mort de Habré’’. Selon le journal, les ‘’conséquences ont été ressenties jusqu’à Ndjaména où le Gouvernement s’est incliné devant sa mémoire’’.
Le quotidien Enquête estime que ‘’les circonstances de cette disparition restent troubles et son héritage est sujet à beaucoup d’inquiétudes’’.
S’il ‘’n’était pas le plus aimé des Tchadiens, son décès ‘’n’a certainement pas été accueilli comme une bonne nouvelle’’, remarque le journal selon qui sa mort suscite ‘’beaucoup de questions’’.
A son tour, Vox Populi évoque ‘’la fin d’une vie de combats’’. Selon le journal, ‘’Habré est de la race de chef d’Etat qui ont refusé de se courber devant les Occidentaux. Il rappelle Thomas Sankara, Nkuame Nkrumah, Gamal Abdel Nasser, Nelson Mandela, etc. Il a défendu son peuple au prix de sa vie et de sa liberté. C’est un symbole de résistance africaine’’.
D’après ce quotidien, ‘’le Président Habré reposera en terre sénégalaise’’.
A ce sujet, Kritik’ écrit que ‘’la tension est vive même à Ndjaména où sa famille naturelle, sa première femme et des membres de son entourage ethnique sont pour un retour de l’ex-Président tchadien au pays’’. Mais, le journal assure que ‘’c’est à Dakar que la prière mortuaire sera effectuée, aujourd’hui, pour un digne repos de Hissène Habré’’.
Dans le même sillage, L’Info signale que ‘’le Tchad ne lui rendra aucun hommage officiel, en raison de ses condamnations et par respect pour ses victimes’’.
Le journal rappelle que ‘’des organisations de la société civile sénégalaise dont Africa Jom Center d’Alioune Tine, la Raddho de Sadikh Niasse, entre autres, avaient alerté sur son état de santé fragile, les risques encourus de chopper le virus de la Covid-19 dans les geôles du Cap Manuel et avaient même demandé sa libération pour des raisons humanitaires’’.
Sud Quotidien revient sur ‘’le parcours de celui que certains appelaient le guérillero grâce à la lutte de libération victorieuse qu’il a menée’’.
Le journal rappelle que M. Habré, qui a accédé au pouvoir après avoir renversé Goukouni Oueddi, est ‘’soupçonné d’être responsable de la mort de presque 40 000 personnes à cause d’exactions commises lors de son magistère’’.
Renversé à son tour par Idrissa Déby en décembre 1990, il est reconnu coupable de crimes contre l’humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvements et condamné le 30 mai 2016 à la prison à perpétuité, une peine confirmée en appel le 27 avril 2017, poursuit Sud Quotidien.
Selon Le Mandat, ‘’comme une horloge qui tourne, l’histoire de Hissène Habré s’est arrêtée hier matin dans la capitale sénégalaise, à l’âge de 79 ans’’. Rappelant qu’après avoir trouvé refuge au Sénégal depuis 1990, il vivait à Ouakam, un quartier de Dakar, le journal note qu’il s’était fait ‘’une nouvelle histoire loin des embrouilles dans le champ politique et le crépitement des balles’’. Et le journal de se demander s’il était ange ou démon.
Sur un tout autre plan, Enquête alerte sur la faible disponibilité du sang dans les hôpitaux. ‘’Selon le journal, ‘’la pandémie du coronavirus fait fuir les donneurs de sang’’.