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20 juin 2025
Par Hamidou ANNE
GAZA, UN AUTRE JOUR VIENDRA
Les images de la nouvelle agression israélienne à Gaza et à Jérusalem sont horribles, et elles doivent provoquer une vive réaction face à une énième tentative d’effacer les Palestiniens
En avril, l’Ong Human Rights Watch a publié un rapport accablant sur la politique d’Israël, accusé «d’apartheid» et de «persécution» dans les Territoires occupés. L’intention par un groupe racial d’en dominer un autre, l’oppression systématique, la perpétration d’actes inhumains et la pratique de la discrimination sont des éléments constitutifs de crime contre l’humanité.
Les images de la nouvelle agression israélienne à Gaza et à Jérusalem sont horribles, et elles doivent provoquer une vive réaction face à une énième tentative d’effacer les Palestiniens. Car il est là, le projet du Gouvernement d’extrême-droite de Benjamin Netanyahu : poursuivre le nettoyage ethnique et effacer la trace des Palestiniens de leur terre historique.
C’est dans ce but ultime que des familles palestiniennes sont expulsées du quartier de Sheikh Jarrah au profit de colons ; que l’extrême droite israélienne manifeste aux cris de «Mort aux Arabes» ; que des suprémacistes juifs chantent et dansent quand l’esplanade de la mosquée Al Aqsa prend feu. On refuse tout aux Palestiniens ; on leur refuse le droit d’exister, voire celui d’être seulement nommés.
Tout en bombardant Gaza, prison à ciel ouvert depuis 2007, le Gouvernement israélien fait usage de la propagande que relaient sa diplomatie et son puissant arsenal médiatique. Netanyahu indexe le Hamas, le terrorisme islamiste et met à disposition de ses alliés, notamment européens et américains, les éléments de langage nécessaires à la justification de l’horreur contre des civils.
Les autorités israéliennes ont conscience de leur usage disproportionné, déraisonné et illégal de la force contre des femmes et des enfants. Elles nomment ainsi leurs victimes «terroristes». Terme flou, chargé négativement qui humilie, invisibilise, assigne et déshumanise un Peuple oppressé depuis des décennies. Le récit médiatique est souvent biaisé concernant le Proche-Orient. Il n’y a pas un conflit entre deux belligérants à la puissance équivalente. Il y a une guerre asymétrique entre une puissance occupante qui viole de manière quotidienne les droits et la dignité de millions de Palestiniens, et une résistance aussi faible qu’abandonnée par la Communauté internationale. Israël ne peut moralement, politiquement, être une victime dans son contentieux avec la Palestine.
Israël connaît le poids de l’image, du récit et des représentations dans une guerre. C’est pourquoi Tsahal a bombardé samedi les sièges des médias Al Jazeera et Associated Press, pour imposer un blackout médiatique, tuer en silence et refuser que ces corps d’enfants sous les décombres ne fassent le tour du monde. C’est sans compter avec le contre-récit alternatif qui émerge avec une partie de la presse, des chercheurs indépendants et des réseaux sociaux qui plaquent aux yeux du monde l’horreur de la colonisation, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Personne ne dira qu’il ne savait pas.
La Palestine reste, après la libération de Nelson Mandela et la fin de l’apartheid, l’une des dernières grandes causes de l’humanité. Elle mérite à ce titre que nous fassions ce que Edwy Plenel appelle «cause commune». Les consciences ne doivent pas être moralement désarmées afin de ne pas céder à la tentation de l’indifférence ou de la lassitude.
Le chef de l’Etat sénégalais a pris la parole le jour de la Korité, appelant à la «désescalade». Le Sénégal ne doit pas être timide sur le sujet. Nous reconnaissons Israël et accueillons son ambassade à Dakar, mais nos liens avec la Palestine sont profonds, et ils sont régis par un pacte moral qui dépasse le «partenariat». Nos relations particulières ont fait que nous avons reconnu très tôt la Palestine et accueilli les cadres historiques de l’Olp chez nous.
Senghor avait accordé à Yasser Arafat un passeport diplomatique sénégalais. Le Sénégal préside sans interruption depuis 1975 à l’Onu, le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du Peuple palestinien. Nous sommes un pays phare dont la voix au sein de la Oummah est importante. Notre soutien ne doit jamais manquer aux Palestiniens. Nous le devons aussi à Saïd Abassi, qui dort au cimetière de Yoff. Abassi a été plus qu’un ambassadeur de la Palestine. En 32 ans de vie au Sénégal, Il s’est fondu dans notre pays, dans lequel il est arrivé dans la foulée de la reconnaissance par Abdou Diouf de l’Etat de Palestine.
A l’instar du Sahara ou de l’unité africaine, la cause palestinienne doit demeurer un marqueur de notre politique extérieure. A ce sujet, alors que nous n’avons jamais été aussi éloignés d’un Etat palestinien viable, la voix du Sénégal, son action pour la paix dans la justice, devraient être plus affirmées. Nous le devons à nos frères et sœurs palestiniens, pour donner corps à cette belle intuition de Mahmoud Darwich, poète de la résistance et de l’exil qui, reclus à Ramallah en 2002, chantait : «Quand disparaissent les avions, s’envolent les colombes / Blanches blanches, elles lavent la joue du ciel.»
TROIS LEADERS POUR UNE PLACE
Ils sont au nombre de trois à être officieusement annoncés comme candidats pour le poste de président de la Fédération Sénégalaise de Football (Fsf). Augustin Senghor, Saer Seck et Mady Touré se battent pour le trône de l’instance du football sénégalais.
L’élection pour le poste de président de la Fédération Sénégalaise de Football arrive à grand pas. A ce jour, trois hommes luttent pour accéder à l’instance suprême du football sénégalais. Si la course s’annonce serrée, la route pour la présidence est encore longue pour ces trois candidats. Suite à un sondage, nombreux sont ceux qui sont pour une continuité de Me. Augustin Senghor, ou pour le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) Saer Seck ou encore pour le coup du sang neuf avec notamment Mady Touré.
Ils sont au nombre de trois à être officieusement annoncés comme candidats pour le poste de président de la Fédération Sénégalaise de Football (Fsf). Augustin Senghor, Saer Seck et Mady Touré se battent pour le trône de l’instance du football sénégalais. Selon leurs profils, leurs vécus ainsi que leurs bilans, des journalistes ont répondu à la question majeure de savoir qui d’eux est le candidat idéal pour le futur du football sénégalais ?
Augustin Senghor pour la continuité… ?
« Il faut savoir simplement qu’il n’y a aucune opposition à ce que je me présente. Mon statut à la CAF me le permet et il n’y a pas de limite de mandat dans nos statuts » avait déclaré le maire de l’ile de Gorée il y a peu de temps sur le plateau de la 2STV. Actuel président de la Fsf et premier vice-président de la Confédération Africaine de Football(CAF), Me Augustin Senghor est de nouveau candidat à sa propre succession pour ainsi briguer un 4ème mandant au sein de la Fédération. Après l’annonce de sa candidature, malgré que cela ait posé beaucoup de problèmes dans le monde footballistique sénégalais, nombreux sont ceux qui pensent que le natif de Gorée devrait être reconduit pour une continuité du travail abattu depuis lors. Sambou Biagui de la chaine de télévision privée DTV est de cet avis. « Il faut profiter du fait qu’Augustin Senghor soit la seconde tête pensante de la CAF, car cela ne serait que bénéfique pour le Sénégal » affirme le journaliste qui valide le fait que le président de l’US Gorée puisse diriger de nouveau la FSF car son parcours peut jouer en sa faveur. Par ailleurs, nombreux sont aussi contre la continuité de l’avocat. Invité à donner son avis sur les différents candidats, Mohamed El Amine Diop, journaliste à Wiwsport indique que pour le maire de Gorée, il faut en amont faire le bilan de ses 3 mandats, afin de savoir si c’est positif ou pas et ainsi pouvoir trancher. Malgré le fait que l’équipe nationale sénégalaise occupe la première place du football africain, grâce à ses dernières performances, nombreux sont les échecs constatés sous la direction de l’actuel président. En effet, le confrère Mamadou Sy de la DTV s’inscrit dans la même dynamique que le confrère de Wiwsport. D’après ses dires, l’équipe nationale ne constitue pas à elle seul le football sénégalais et qu’Augustin Senghor a bel et bien échoué dans les autres domaines du football local. « Au niveau de l’équipe nationale, Augustin Senghor a un bilan plutôt positif on peut dire. Mais par contre si on évalue les autres domaines comme, le foot féminin, la petite catégorie et notamment les infrastructures, on saura qu’on n’a vraiment pas progressé » explique le journaliste qui pense que Me. Augustin Senghor est condamné à gagner ces élections afin qu’il puisse consolider sa place à la CAF et ainsi être au même niveau que les autres membres de cette instance. En ce sens, Al Amine pense que la première contradiction est, le fait que son premier vice-président en la personne de Saer Seck veuille se présenter lui aussi.
Saer Seck, une dernière carte à abattre
Pour l’actuel président de la Ligue Sénégalaise Professionnelle de Football, l’âge serait un handicap, mais aussi une source de motivation, car c’est sans doute sa dernière chance de devenir le président de la Fédération Sénégalaise de Football, un poste qu’il convoite depuis un certain temps. Ami et très proche d’Augustin Senghor, Saer Seck s’est rangé à plusieurs reprises dernière lui, raison pour laquelle, certains se demandent s’il ne fera pas pareil cette année aussi. Le président de l’Académie Diambar FC a bel et bien ses chances cette année selon Mamadou Sy. « Il fait du bon travail au sein de la Ligue pro. On voit des avancées au niveau de nos championnats locaux, que ça soit la ligue 1 ou la Ligue 2 Saer Seck gère bien » affirme le confrère de la DTV, qui selon lui a une carte à jouer pour permettre au football sénégalais d’atteindre les niveaux les plus élevés, car il a l’expérience de gérer une entité sportive. Selon lui, le président de l’institut Diambars saura apporter des réponses à ces questions. « Comment valoriser le football local ? Comment décrocher des partenariats » pour ainsi développer le football local qui tarde à déployer ses ailes. « On devrait avoir quelqu’un qui va prioriser le football local et Saer Seck pourrait être l’homme qu’il nous faut » affirme M. Sy. « Même si la LSFP manque de moyens, Saer Seck se débrouille pas mal, en essayant de le promouvoir. C’est quelqu’un qui fait énormément de sacrifices » affirme Al Amine qui pense que c’est ce qui fait de lui un candidat crédible au poste de président de la Fédération. Selon lui la manière dont Saer a géré l’institut Diambars fera de lui le candidat idéal.
Mady Touré, le coup du sang neuf
Candidat pour la deuxième fois à la présidence de la Fsf, Mady Touré est perçu comme un outsider plus qu’ambitieux par de nombreux spécialistes du football local. Mais c’est sans compter sur la nouvelle candidature de Me Augustin Senghor, qui avait choisi d’être sur le toit de l’Afrique. Par ailleurs, depuis que le président de l’Académie Génération Foot a fait figure de candidat, il est devenu un sérieux conquérant, notamment en voulant réunir tous les clubs de la ligue 1 et 2 sénégalaise autour de lui. Jugeant nécessaire que le vent doit changer de cap et que la barque devrait avoir comme capitaine un président de club dans le but de faire avancer le football sénégalais. « C’est quelqu’un qui incarne le professionnalisme. Avec son centre de formation, GF, il a montré qu’il veut que le football sénégalais aille de l’avant » commence par dire Al Amine en ce qui concerne Mady Touré, selon lui, « Il promeut les jeunes talents en les faisant grandir et les aider à réaliser leurs rêves c’est-à-dire aller jouer en Europe et dans les grandes équipes » affirme le journaliste de Wiwsport. Qui par ailleurs pense que le président de GF apporterait beaucoup à la fédération car il est déterminé, faisant allusion sans doute à ne pas vouloir trouver un compromis avec les autres parties. Inscrit dans les mêmes dires que Al Amine, Mamadou Sy pense que Mady Touré est le président le plus adéquat pour la Fédération Sénégalaise de Football, car des trois candidats, il est celui dont le profil est plus avantageux pour le développement du football local. Au vu des circonstances, tout se jouera sur les programmes que les candidats proposeront pour l’épanouissement du football sénégalais selon nos intervenants.
Par Ali AYAD
GAZA ET MOSQUEE AL AQSA, CRIME CONTRE L'HUMANITÉ
Le silence coupable des dirigeants arabes est la cause première de la souffrance de ce peuple palestinien spolié dans sa dignité et confisqué de ses terres
A travers ce document exclusif aux allures d’un réquisitoire à charge, M. Aly Ayad, homme d’affaire sénégalais d’origine libanaise, condamne et déplore les frappes meurtrières de l’Armée israélienne contre le peuple palestinien. Et dénonce le silence coupable et la complicité criminelle des dirigeants arabes sur ces massacres de Gaza et de la Mosquée Al Aqsa, qualifiés de crime contre l’humanité.
« Ci-après quelques déclarations de dirigeants Israéliens datant d’avant et d’après la création de l’Etat hébreu votée par l’ONU en 1948 au détriment de centaines de milliers de Palestiniens voués à l’exil et appelés «Réfugiés» dans un premier temps et assimilés par la suite à des terroristes, justifiant ainsi leur massacre au fil du temps : «Nous devons tuer tous les Palestiniens, à moins qu’ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves « Déclaration du Président Heilbrun, maire de Tel Aviv en octobre 1987 : «Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles, leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs» disait Ytzhak Shamir, Premier ministre israélien en Avril 1988. «Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place» déclarait David Ben Gourrion en 1937 et futur Premier ministre d’Israel. L’indifférence de l’Occident, des pays arabes et musulmans face à la tragédie palestinienne sera à jamais le summum de l’injustice commise dans l’histoire contemporaine. La lâcheté, la complaisance des dirigeants arabes et le silence de l’Occident sont la cause première de la souffrance de ce peuple spolié dans sa dignité et confisqué de ses terres. Les divers génocides ayant jalonné l’histoire de l’humanité durant les siècles écoulés ont pour excuse de n’avoir pas été sanctionnés car ayant été perpétrés durant une période où les moyens de communication n’existaient pas. Amérindiens, Aborigènes d’Australie, esclavage des Noirs exterminés ou exploités par les mêmes qui aujourd’hui donnent des leçons de morale aux Gens du Hamas spoliés de leur terre, les traitant de terroristes alors que leur seul tort est de refuser de subir le même sort que les peuplades victimes des hordes anglo- saxonnes ou hispaniques. Indépendamment de la lâcheté du Monde Arabe par rapport à la cause Palestinienne vient s’ajouter l’incrédulité de leurs dirigeants.
L’Egypte parmi les complices
-Les 500 milliards de dollars offerts à l’Amérique de Donald Trump par l’Arabie Saoudite n’ont pas empêché ce dernier de déclarer Jérusalem comme capitale d’Israël. La déclaration de David Ben Gourrion le Premier ministre Israélien reprise par Nahum Goldman dans le paradoxe Juif P. 121, je cite : Si j’étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israel. C’est normal nous avons pris leur Pays. Les Emirats Arabes Unis et Bahrein parmi les derniers pays Arabes à avoir noué des relations diplomatiques avec l’Etat Hébreux n’ont pas dû bien saisir la portée d’une telle déclaration. L’amputation déjà de la moitié de son territoire par le complot sioniste, le Soudan fait déjà un appel du pied à Tel Aviv, semblant vouloir faire partie des prochaines forfaitures contre les Palestiniens. Que dire de l’Egypte qui devait être le bouclier de la Nation Arabe et la protéger comme l’avait déclaré le Président Nasser contre le complot toujours d’actualité du «Grand Israel allant du Nil Jusqu’à l’Euphrate «. S’associant au blocus criminel imposé par Israel contre l’enclave de Gaza, le pays des Pharaons semble avoir cautionné ce projet permettant ainsi à Israël comme on pourrait le déduire, d’avoir déjà un pied dans le Nil. L’Egypte à vouloir interférer pour un cessez le feu actuel entre Israël et Gaza, reviendrait à enrôler un pyromane chez les Sapeurs Pompiers. Gaza parlons en n’en déplaise à ceux qui se sont bouchés les oreilles pour ne pas entendre le bruit des bombes interdites par la convention de Genève, ou se voiler la face devant la tuerie devenue le lot quotidien de cette population massacrée non pas par la horde Israélienne coutumière de ces actes depuis la création de cet Etat, mais par le silence coupable de l’Onu «qualifiée de «Machin» par le Général De Gaule. On tue par ce Blocus meurtrier, privant femmes, enfants et vieillards de médicaments et comme si cela n’était pas suffisant, par le bombardement ciblé des écoles à l’heure de rentrée ou de sortie des classes, et pour parfaire ce crime, par priver d’électricité le semblant de ce qui reste d’hôpitaux ôtant ainsi une chance de survie aux rescapés de tant de sauvagerie. Où est le Tribunal Pénal international…. Le Tribunal Pénal International plus apte à juger des anciens Chefs d’Etat Africains reconnus innocents après plus de 10 ans de captivité, semble borgne devant ces actes prémédités exécutés au grand jour avec le blanc seing des grands de ce monde, lesquels se contentent de prêcher et conseiller la retenue aux deux bords, culpabilisant plus les victimes Gazaouis que leurs bourreaux. La déclaration fracassante d’Emanuel Macron ce jeudi reprochant au Hamas le tir de missiles sur Israël et la déclaration de l’ancien Président François Hollande déclarant que l’invasion du Liban en 2006 était de la légitime défense, dénote l’état d’esprit de ces donneurs de leçons. Le monde se demande pourquoi la Bande de Gaza est bondée et misérable, semblant vouloir ignorer que c’est là que la population de 247 villages palestiniens, victimes du Nettoyage ethnique en 1948 a été rejetée dans une prison à ciel ouvert sur une superficie de 1°/°de la Palestine. Ils sont entassés avec une densité de 6.000 personnes par kilomètre carré tandis que le Maire Israélien de Sderot, village israélien frontalier, annexé sur la Palestine, se balade sur des terres ayant une densité de 6 personnes par Km2. L’une des raisons ayant mis le feu aux poudres est le projet d’expropriation de familles Palestiniennes de leurs maisons à Jérusalem qui leur avaient été attribuées par le régime Jordanien en 1948 lorsque ces dernières avaient été expulsées de leur village. Contrairement à ce qu’avance l’éditorialiste de FR 24, Rybinsky, ces maisons n’ont jamais appartenu à des familles Juives, dont le nombre dans toute la Palestine en 1915 était inférieur à 40.000 et Jérusalem à l’époque, était entièrement Arabe. Ceci nous amène à la Mosquée d’Al Aqsa qui semble être tombée dans un oubli orchestré, peu de personnes et en premier lieu les dirigeants Arabes n’en ont cure, plus préoccupés par le cours mondial du prix du pétrole que du danger qui entoure la 3ème Mosquée de l’Islam.
La mosquée d’Al Aqsa classée « Jardin public » par Israël
En Palestine occupée, un institut nommé «l’institut du temple» a pour mission de faciliter la construction en lieu et place du «Dôme du Rocher», un temple juif pour nuire à la Mosquée d’Al Aqsa, l’esplanade de celle-ci a été classée «Jardin Public» ce qui permet aux colons juifs d’aller s’y promener quotidiennement se mêlant aux touristes et effectuer en même temps des rites talmudiques sur le site. Régulièrement de nombreux appels à prendre d’assaut et envahir la mosquée d’Al Aqsa, sont lancés par les extrémistes religieux. Leur but, reconstruire sur les ruines de la Mosquée, le Troisième Temple. Entre-temps pour parfaire ce projet diabolique, l’occupant Israélien creuse des tunnels sous la Mosquée fragilisant ainsi les fondations et risquant de provoquer tôt ou tard l’effondrement de l’édifice. On verra alors accourir des 4 coins du monde les délégations internationales venir faire part de leur profonde tristesse au monde musulman devant cette tragédie et sous leur bras les plans du futur édifice hébraïque dont le financement sera fait surement par les Monarques de la région. Les événements actuels sont suffisamment inquiétants pour tirer la sonnette d’alarme : La mosquée d’Alqsa et avec elle l’Esplanade des mosquées et toute la vieille ville de Jérusalem sont en péril.
« J’ai mal à mon honneur d’homme Arabe »
Le silence complice et coupable de l’Organisation de la Conférence Islamique dont fait partie le Sénégal, a de quoi inquiéter. Aucune réaction d’un Pays Arabe ni Musulman. Elle est loin l’époque où Senghor ayant en 1967 rompu les relations diplomatiques avec l’état Hébreu, accusait ce dernier d’avoir occupé une partie de l’Egypte en terre Africaine. Plus prêt de nous durant le mandat d’Abdou Diouf, l’Ambassadeur du Sénégal Médoune Fall avait par son discours tonitruant défendant la cause Palestinienne, provoqué la désertion de l’enceinte du siège de l’ONU par les représentants des trois grandes puissances de l’époque. Arrêtons de nous voiler la face, Israel a un «Permis de tuer et d’occuper permanant» depuis sa création et son occupation de la Palestine en1948. Les massacres de Deir Yassine, de Cana, de Sabra et Chatila au Liban, de Gaza à petit feu par son blocus avec la complicité comme indiqué plus haut et le silence de la «Ligue des droits de l’Homme» et autres organisations fantoches. Et quand ce blocus n’a pas été assez meurtrier on bombarde aveuglement les femmes, vieillards et enfants. Me revient en mémoire ma complainte lors de l’invasion en 1982 du Liban par les forces invincibles de Tsahal sous l’œil condescendant des Nations Unies et des pays Arabes, le Liban seul pays du Moyen Orient ayant réussi à se libérer par la force grâce à son mouvement de Résistance «Le Hezbollah». «J’ai mal à mon honneur d’homme Arabe» «J’ai mal à mon désir fou de justice» «J’ai mal pour ce peuple assassiné» «J’ai mal pour le sang de ces enfants qui coule» «J’ai mal au spectacle des yeux éperdus d’angoisse de ces petites filles».
«J’ai mal en assistant à l’indifférence qui étrangle ce peuple». «J’ai mal de voir que devant l’horreur il y’a 2 poids 2 mesures». «J’ai honte de me dire Arabe». «Où sont nos hommes». «Où est notre honneur». «J’ai mal pour tous nos amis qui assistent impuissants aux massacres de ces mères et leurs enfants». «Jai mal et cette douleur est nourrie par les larmes, la faim, la soif et le sang des innocents.» »
Par PATHE NDIAYE
À PROPOS DE LA RÉFORME DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALE DU GOUVERNEMENT
Pourquoi avoir attendu d’être si près des échéances électorales locales pour proposer cette reconfiguration du département de Rufisque ? Le moment choisi suscite des suspicions légitimes sur les objectifs politiques voire politiciens de cette proposition
En matière d’organisation et de méthode, Pathé Ndiaye est la bonne école. L’ancien directeur général du Bureau Organisation et Méthode (BOM) émet de sérieuses réserves « sur la rationalité et la cohérence de la reconfiguration des collectivités territoriales » telle qu’envisagée par le Gouvernement. Dans un document que nous reproduisons in extenso, l’ancien patron du BOM et du Port Autonome de Dakar explique pourquoi, selon lui, le découpage administratif du Gouvernement doit être jeté à la poubelle.
Depuis quelques jours, le Gouvernement a saisi certaines collectivités territoriales du département de Rufisque sur une proposition de reconfiguration des collectivités territoriales du département de Rufisque qui touche les communes de Sangalkam, de Bambylor, de Jakkhay - Parcelles Niacourapp. Des motifs généralement invoqués dans le rapport de présentation du projet de reconfiguration figure la nécessite constatée depuis la mise en œuvre de l’Acte III, soit en 2014, de « corriger les incohérences territoriales » « pour garantir une meilleure cohérence territoriale favorable à la territorialisation des politiques publiques », et de matérialiser la promesse du président de la République d’ériger Keur Massar en département, suite aux inondations de l’hivernage 2020, « pour corriger les difficultés notées dans l’offre de services administratifs de proximité et satisfaire une vieille doléance des populations ». Une première remarque de forme est la médiocre rédaction du rapport de présentation. Pour identifier les motifs du projet il faut aller les chercher, éparpillés, dans plusieurs paragraphes. C’est peut être un indice de la précipitation mise dans l’élaboration du Projet et/ou de la difficulté à le justifier.
Plusieurs autres remarques peuvent être formulées sur ce Projet
1. Les lacunes dans la rationalité et la cohérence ont été signalées depuis longtemps, dès la mise en œuvre de l’Acte III. Sans doute les corrections ne pouvaient pas être faites immédiatement ; Il fallait prendre le temps de l’évaluation en laissant fonctionner les nouvelles organisations pour confirmer le diagnostic. Peut-on douter que cette évaluation ait été faite par les services compétents de l’État ? En principe non ! Su moins, si l’évaluation et le suivi sont au cœur des politiques publiques, comme le dit souvent le Président de la République. Mais nous sommes quand même surpris par les modalités de mise en œuvre telles que révélées dans le rapport de présentation.
2. Pourquoi avoir attendu d’être si près des échéances électorales locales pour proposer cette reconfiguration du département de Rufisque ? Le moment choisi suscite des suspicions légitimes sur les objectifs politiques voire politiciens de cette proposition.
3. Le projet est soumis pour avis des collectivités territoriales concernées, soit une consultation de celles-ci comme l’exige la Loi.
En réalité, c’est juste pour se conformer à la Loi
Car ce projet est une proposition déjà conçue et dessinée, structurée et finie, faite par des fonctionnaires dans le secret des murs de l’Administration, soit « entre quatre murs », sans une réelle consultation des populations concernées et de leurs représentants légitimes. Pour une réelle et sérieuse concertation démocratique respectant le principe de l’autodétermination des populations, corollaire du principe de l’autonomie des collectivités locales, il aurait fallu associer les populations ou leurs représentants dès le départ, à la formulation et conception du projet. Les réactions notées depuis lors — Ndlr, depuis que le texte gouvernemental a été rendu public — au niveau des populations concernées et des élus, représentants des dites populations dans la réunion des organes délibérants démontrent bien que lesdites populations n’ont pas été associées comme elles l’auraient souhaité, comme un droit légitime, à ce projet.
Le Conseil municipal de Bambylor, par un voté majoritaire, s’oppose au projet. Au Conseil départemental de Rufisque, une majorité a voté pour l’adoption du projet malgré une majorité d’intervenants qui se sont prononcés dans leurs discours contre le projet. Ici, la discipline de parti a pris le dessus. C’est une triste aberration que nous constatons : les intérêts de l’État/ Parti versus les intérêts des populations ! Les populations des villages que l’État veut rattacher à la Commune de Sangalkam manifestent depuis lors pour l’érection en communes de leurs villages : Keur Ndiaye Lô, Kounoune, Keur Daouda Sarr. Ces populations manifestent leur droit à l’autodétermination, et tout au plus leur opposition à ce projet de rattachement à la Commune de Sangalkam. C’est aussi la preuve qu’elles n’ont pas été consultées au départ.
4. Les mêmes problèmes se posent dans la Commune de Jaxaay Parcelles Niackourab dont l’éclatement entre le département et les Communes de Sangalkam et Tivaoune Peulh est vivement contestée, sur la base des principes de l’autodétermination et l’autonomie des populations.
5. Le rapport indique qu’il s’agit de corriger des erreurs administratives ou « injustices politiques » commises en 2011. Mais le résultat de ce projet est qu’en fait on déplace le problème en transférant les mêmes erreurs administratives et « injustices politiques » dans un autre territoire. Une réforme administrative doit être régie par des règles d’objectivité, de transparence et d’adhésion des populations concernées. Ces règles sont le seul gage de sa réussite et de sa pérennité. Pour beaucoup d’observateurs, cette réforme semble être un moyen de règlement de comptes personnels, d’accaparement de pouvoirs et moyens pour un clan politique, plutôt qu’un moyen de satisfaire les doléances des populations. D’où des frustrations profondes : certaines ont été exprimées, d’autres sont contenues. Mais elles ne serviront surement pas les intérêts politiques des initiateurs.
6. Qu’en est-il des autres collectivités territoriales, surtout celles du monde rural, dont la non rationalité, l’incohérence du découpage, ont été le plus décriées ? Ces communes rurales ne sont pas viables telles quelles. Le regroupement en des entités plus grandes pour être viables était la recommandation la plus partagée. Une refonte de ces collectivités locales rurales aurait dû être réalisée depuis longtemps, en dehors des échéances électorales. Mais plus on se rapproche des échéances électorales locales, moins il y a de chances que cette refonte se réalise. Là aussi, ce sont les intérêts politiques et partisans qui sont le moteur de toute décision à prendre.
7. Finalement, les décisions de l’arbitrage fait par le président de la République et son Ministre chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement des collectivités territoriales sont contestées. Elles sont contestées parce que contestables par nature du fait de la position du Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires. C’est pourquoi, nous nous posons la question de savoir s’il est judicieux que ce poste soit occupé par un Maire. Ce cumul de fonctions d’arbitre et d’acteur fait que ses décisions seront toujours suspectes de parti pris quand il s’agit d’arbitrer sur des questions aussi importantes que l’aménagement ou le découpage territorial, la répartition des fonds de dotation et des fonds de concours pour les collectivités territoriales, etc.
LE PORT MINERALIER ET VRAQUIER VEUT S’ACCAPARER ENCORE DE 250 M DE TERRE
La tension est toujours palpable à Sendou où il est prévu de défalquer 250 mètres à l’intérieur des limites du village dans le cadre de l’extension du port minéralier et vraquier.
Arfang Saloum SANE, correspondant à Rufisque |
Publication 18/05/2021
Après la concession de 259 hectares à Dame Diané de Sénégal Minergy Port, correspondant à la superficie des travaux du port minéralier de Sendou, les autorités portuaires ont affiché leur ferme volonté de procéder à l’extension de 250 autres mètres dans la commune de Sendou. Une chose dont les populations, au premier rang desquelles le maire Daouda Diaw, ne veulent surtout pas entendre parler.
La tension est toujours palpable à Sendou où il est prévu de défalquer 250 mètres à l’intérieur des limites du village dans le cadre de l’extension du port minéralier et vraquier. Une pression qui fait suite à la visite de travail effectuée le 04 mai dernier sur le site par le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye. Le maire Daouda Diaw a saisi pour sa part l’occasion de la prière de la Korité pour s’adresser à ses administrés à propos de ce qu’il a appelé « l’acharnement » des autorités en charge de l’érection du projet du port de prendre quelque 250 mètres à l’intérieur de la commune. « Nous nous étions opposés catégoriquement à l’extension du projet dans le village traditionnel. Nous avions la même posture vis-à-vis de ce dossier d’extension. Aujourd’hui, nous sommes toujours conséquents par rapport à cela. Il revient maintenant à la population de nous rejoindre aux avant-postes pour dire non à toute tentative d’extension du port vers les habitations », a déclaré le maire devant les fidèles musulmans venus à l’esplanade de la grande mosquée de Sendou pour les besoins de la prière de l’Eid el Fitr.
Une occasion mise à profit par le maire comme pour faire le compte-rendu de la situation au sortir de la réunion de travail avec le ministre Alioune Ndoye et le promoteur de Sénégal Minergy Port. Outre le dossier d’extension, l’édile de cette commune du littoral a exprimé sa désapprobation sur les agissements du promoteur qui semble occulter les contraintes. Une absence d’implication vivement décriée par le maire Daouda Diaw qui, malgré les nombreuses relances, n’a pas à ce jour jugé de prendre langue avec les autorités du port. « Nous n’appelons à pas à la révolte et nous n’incitons pas les populations à une quelconque violence. Tout ce que nous souhaitons, c’est l’implication des populations dans ce projet qui va impacter sur leur vie. Il est temps de dénoncer cette manière unilatérale de procéder des autorités du port. Le promoteur n’a jamais souhaité s’entretenir avec les populations depuis la pose de la première pierre », s’offusque le maire de Sendou qui invite ses administrés à prendre conscience de l’avenir de leur jeune commune.
Des lendemains incertains dans cette commune qui a vu son poste de santé détruit et remplacé à l’entrée par un poste de police. Lors de ce bref face à face avec ses administrés, l’édile est revenu sur le dossier des inondations en période d’hivernage et le paiement des impenses pour les impactés agricoles et terriens du port. A noter que ce projet d’extension de 250 mètres pour les besoins de la marge de sécurité du port avait été soulevé par M. Oumar Guèye, alors ministre de la Pêche et de l’Economie maritime. Une initiative qui, une fois actée, va effacer de la carte la moitié du village traditionnel de Sendou qui comporte le cœur de cette commune. Depuis lors, les supputations vont bon train quant à la délocalisation des lieux cultuels et tout ce que cela comporte comme sacrifices pour ces Lébous de souche. Le projet du futur port s’élève à 290 milliards
GAMBIE, LE HUB SOUS-REGIONAL DES FAUX MEDICAMENTS
En moins de deux semaines, prés de 2 milliards CFA de faux médicaments interceptés par la Douane
En moins de deux semaines, la Douane a intercepté des cargaisons de faux médicaments estimées à près de deux milliards de nos francs. Ces produits prohibés viennent de la Gambie voisine devenue le hub, voire le laboratoire sous-régional, de faux médicaments. Si l’exercice 2019 avait vu les gabelous battre le record en matière de saisie de drogues dures (cocaïne), 2021 est en passe en passe d’être l’année des saisies record de faux médicaments.
En moins de deux semaines, nos douaniers ont réussi la prouesse de saisir plusieurs tonnes de faux médicaments pour une valeur estimée à près de deux milliards CFA. Le dernier raid douanier sur ces cargaisons de la mort a eu lieu le vendredi 08 mai 2021 où plusieurs tonnes de faux médicaments d’une valeur marchande estimée à plus d’un milliard et demi de francs CFA ont été saisies. Cette saisie inédite a été effectuée sur un camion frigorifique en provenance de la Gambie. Et n’eut été le flair douanier, la mise en vente de ces produits sur le marché sénégalais allait porter un coup fatal à la santé publique du fait de l’importante quantité de faux médicaments saisie. Imaginez un peu les conséquences sur les populations si ces comprimés, ampoules, gélules et autres flacons avaient été consommés par nos compatriotes. Plutôt que de guérir, il y a de très fortes chances que les malades qui auraient pris ces « médicaments » seraient passés de vie à trépas !
A noter que la marchandise était dissimulée sous des caisses de poissons congelés. Le triste constat, c’est que toutes les dernières saisies en date de faux médicaments ont été réalisées pratiquement sur les axes Keur Ayip- Kaolack et Keur-Ayip Nganda. Sans oublier les autres prises faites dans les forêts et zones de marécages situées dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick suite à des patrouilles des unités mobiles de la Douane.
Pire, toutes ces marchandises prohibées ou contrefaites proviennent de la Gambie considérée ces dernières années comme le hub, voire le laboratoire sous-régional de faux médicaments. Comme le déplorait le président Emmanuel Macron à propos de la surveillance des frontières Schengen, si la France verrouille ses portes, d’autres migrants passent par les fenêtres espagnoles et italiennes. Justement, nous sommes confrontés à cette même situation avec nos voisins. Et particulièrement la Gambie où l’économie semble être basée sur la fraude et la contrefaçon sans oublier la souplesse des taxes et droits de douane appliqués par ce pays lové au sein même du Sénégal. D’où réputation de la Gambie d’être la plaque tournante du commerce illicite des médicaments en Afrique de l’Ouest. Une plateforme de la fraude et de la contrebande aussi. D’ailleurs, c’est ce qui favorise l’importation de faux médicaments. Et aussi de vrais médicaments, mais frauduleux, puisque leur vente n’est pas autorisée ou homologuée au Sénégal.
Un marché très lucratif…
En poussant ses investigations, « Le Témoin » a appris que la Gambie est loin d’être un pays industrialisé et ne fabrique donc pas de médicaments, qu’ils soient authentiques ou faux. La conclusion qui s’impose, c’est que l’écrasante majorité des produits contrefaits à savoir des antipaludéens, anti-inflammatoires, antibiotiques et analgésiques mais surtout, surtout, des aphrodisiaques introduits en territoire gambien sont fabriqués au Nigéria, en Chine, en Inde et Brésil.
La Gambie étant un suppositoire dans le train arrière de notre pays, ces immenses quantités qui dépassent de très loin les capacités de consommation de nos voisins « mbokka », se retrouvent donc au Sénégal du fait de l’intense circulation des personnes et des marchandises à travers des frontières poreuses. Justement, le commerce très lucratif de faux médicaments et des médicaments frauduleux est donc au cœur de cette mobilité entre les deux pays. Il est vrai que si le Sénégal est une importante destination de vrais et faux médicaments, c’est parce que le marché local est attractif. Sans oublier l’autre cause qu’est la disproportion notée entre le prix élevé des produits pharmaceutiques de qualité et le faible pouvoir d’achat des sénégalais. Lesquels sont donc tentés de se tourner vers les médicaments « venus de Gambie ».
Le Sénégal n’est pas le seul Etat confronté à ce problème puisque sept pays africains (Togo, Congo-Brazzaville, Ouganda, Niger, Sénégal, Ghana, Gambie) s’étaient retrouvés à Lomé en janvier 2020 pour tenter de trouver des voies et moyens d’éradiquer le fléau es faux médicaments. On se souvient que le président de la République Macky Sall, aux cotés de ses pairs, s’était engagé à travers un communiqué à voter une loi criminalisant le trafic des produits médicaux de qualité inférieure et/ou falsifiés. Hélas, la plupart des pays signataires peinent à considérer les trafiquants et commerçants de faux médicaments comme des criminels passibles des chambres criminelles. De par sa mission sécuritaire, l’Administration des Douanes constitue la première ligne dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et d’autres produits illicites.
Rappelons-le, la Douane avait saisi en juillet 2019 près de 800 kg de cocaïne en provenance du Brésil cachés dans des véhicules neufs sur un bateau mouillant au port de Dakar. Une prise inédite après une autre de 238 kg effectuée quelques jours plus tôt. Cette année-là, en moins de deux semaines, les agents des douanes avaient saisi plus d’une tonne de cocaïne d’une valeur marchande estimée à des centaines de milliards cfa. Donc si l’exercice 2019 a été une année record en matière de drogues dures (cocaïne), 2021 est en passe de se distinguer dans des saisies records en faux médicaments. Ce, contrairement aux années 2017, 2018, 2019 et 2020 où la valeur des saisies de faux médicaments tournait entre 500 millions cfa et 1 milliard 500 millions de francs seulement.
En cette année 2021, sous sommes au mois de mai, c’est-à-dire à mi-parcours dans la lutte, et la valeur des faux médicaments et médicaments frauduleux saisis frôle déjà le montant de 10 milliards cfa. Un triste constat, le trafic de faux médicaments est de plus en plus fréquent et constitue un danger réel pour la santé et la sécurité des populations. D’où la vigilance accrue des services de surveillance douanière. Des douaniers dont l’offensive contre les faux médicaments et ceux qui les trafiquent ne fait que commencer…
Par Abdou MBOW
PROFESSEUR BATHILY, SORTEZ DONC DES LIENS DE LA PENSÉE UNIQUE
A tous ceux qui veulent encore refaire le match, Macky Sall a été élu sur la base d’un programme, qui avait pour signature programmatique Yonnu Yokkute, programme qu’il a mis en œuvre à travers le PSE à la satisfaction des populations qui l’ont réélu
Il existe des hommes qui ont comme marotte de toujours vouloir «refaire le match», ou de se découvrir des talents «d’inspecteurs des travaux finis». Ce samedi, 15 mai 2021, s’est tenu un panel consacré à l’engagement politique et citoyen d’Amadou Makhtar Mbow, dans le cadre de la célébration du centenaire de l’ex-directeur général de l’UNESCO pendant treize ans, et plusieurs fois ministre dans son pays.
Tout le Sénégal s’est félicité de cette fête qui faisait honneur, nul ne le contestera, à un grand homme de notre pays. Mais ce panel fut l’occasion pour certains de revenir sur une vaine polémique, qui en 2012, avait fait long feu, et qui véhiculait une fausse idée que le président Macky Sall, élu avec l’élan de tout un peuple qui avait soif d’une autre manière de faire de la politique, avait dès sa prise de fonctions au sommet de l’état, renié les conclusions des Assises Nationales, dont personne n’avait pourtant douté de la pertinence et du bien-fondé de ses conclusions.
La campagne électorale alors menée par le candidat de la coalition Macky 2012, puis de Benno Bokk Yaakaar, n’injuriait en rien les thèmes contenus dans les conclusions des Assises Nationales, mais s’était déroulée selon un agenda précis et un timing qui ne dépendait pas justement des accords d’appareils politiques toujours teintés de soupçons de «partage de gâteau».
C’est ce qui caractérise les sentiments de ces hommes politiques autoproclamés «historiques», du fait d’avoir milité à l’époque de Senghor, au 20ème siècle donc, et d’avoir goûté à la lutte clandestine, dont ils ont fait une médaille à s’épingler sempiternellement au revers de leurs costards.
La victoire du dernier arrivé dans la course à la présidentielle leur reste au fond du gosier et c’est toujours en s’étouffant qu’ils refont continuellement le match de 2012. Cette attitude ancrée dans le déni d’une société sénégalaise en quête «d’autrement», pousse le Professeur Abdoulaye Bathily à emprunter des raccourcis qui lui facilitent l’expression de sa bavarde opposition, sidéralement vide de toute proposition.
D’abord, Professeur, Macky Sall, était le candidat de Benno Bokk Yaakaar et non celui du «Mouvement des Assises Nationales», qui, il faut le reconnaître, malgré la richesse et les compétences des hommes et des femmes de valeur qui l’animaient, n’a pas eu, à qui la faute, la capacité ou la faculté de proposer un candidat pour porter son programme en 2012. Jamais, il n’a été question de minimiser l’apport des Assises Nationales, dans le changement intervenu en 2012, d’ailleurs, ce besoin exprimé par les sénégalais de fortifier nos institutions mises à mal par les coups de boutoir que lui avaient porté l’ancien régime, a été pris en considération par le président Macky Sall qui s’est appuyé sur les conclusions des Assises Nationales, pour mettre en place la CNRI dont certaines propositions ont été prises en compte pour le Référendum de mars 2016.
A tous ceux qui veulent encore «refaire le match», le président Macky Sall a été élu sur la base d’un programme, qui avait pour «signature programmatique» Yonnu Yokkute, programme qu’il a mis en œuvre à travers le PSE à la satisfaction des populations qui l’ont réélu dès le premier tour en 2019. Les urgences auxquelles le Sénégal est confronté, avec notamment l’épineux problème de l’emploi des jeunes et de leur formation, nous interdisent d’aller faire assaut de rhétorique politicienne, dans des débats de « troisième mi-temps».
Le chef de l’Etat est concentré sur le programme PAP2 A, conçu pour poursuivre la courbe ascendante des bonnes actions au grand bénéfice des populations. Le Professeur Abdoulaye Bathily est d’une autre époque et incarne une curieuse façon de faire la politique, nostalgique qu’il est de la pensée unique. Il lui est plus facile d’emboucher les trompettes du catastrophisme et de jouer les Cassandre en martelant sans génie aucun « qu’on va vers l’inconnu, vers le chaos, si on n’engage pas le processus qui a conduit aux Assises nationales».
Le Professeur Bathily renverse ce cri révolutionnaire qui enhardi les cœurs et fait dire aux révoltés : «Ce n’est qu’un début…Continuons le combat ». Sa dyslexie politique lui fait dire inlassablement : «Ce n’est qu’un combat… Continuons le début ». Le Sénégal est un pays de pays, de démocratie et des droits de l’homme. Œuvrons ensemble à consolider ces valeurs fondamentales. C’est tout l’engagement quotidien de son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal.
TIRS GROUPÉS CONTRE ABDOULAYE BATHILY
Les propos jugés incendiaires tenus par l'ancien ministre des Affaires étrangères à l’encontre du régime, lors du panel consacré à Amadou Makhtar Mbow, ont révulsé au plus haut point les membres de la Convergence des Cadres Républicains
La Convergence des Cadres républicains (CCr) s’est fendue d’un communiqué hier pour apporter une réponse acerbe à Abdoulaye Bathily. L’ancien Secrétaire général de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT) avait déclaré, ce samedi, qu’avec les évènements de février-mars, le Sénégal est revenu à la case départ, annonçant ainsi le chaos si on ne prend pas en compte les propositions des assises nationales.
Les propos jugés incendiaires tenus ce samedi par Abdoulaye Bathily à l’encontre de Macky Sall et son régime, lors du panel consacré à l’engagement politique et citoyen de Amadou Makhtar Mbow, ont révulsé au plus haut point les membres de la Convergence des Cadres Républicains (CCR). Sans prendre de gants, Abdoulaye Diouf Sarr et Cie ont rendu public hier un communiqué pour apporter une réponse cinglante à l’ancien Secrétaire général de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT).
Le traitant de tous les noms d’oiseaux, les partisans de Macky Sall n’ont épargné que son grade de Professeur d’université dans leur réplique. «La CCR fustige cette attitude irresponsable d’un nostalgique qui s’accroche aux Assises nationales dont il cherche vaille que vaille à revendiquer la paternité. Or, il est bon de lui rappeler que l’Alliance pour la République (APR), à l’instar d’autres formations politiques, est partie prenante de ces assises et en a apporté une contribution significative, mais avec des réserves, notamment sur les questions relatives au régime parlementaire », déclarent-ils. Selon les cadres du parti au pouvoir, la réalité est que «le Pr Bathily garde encore une obsession pathologique et une rancune résultant, entre autres, de sa défaite à la présidence de la Commission de l’Union africaine».
Pourtant, d’après eux, «il ne peut s’en prendre qu’à lui-même car le Président Macky Sall, à sa décharge, a déployé d’importants efforts en lui apportant tous les moyens logistiques et l’accompagnement diplomatique adéquat qui devaient lui permettre de se hisser à ce haut niveau de responsabilité». «La CCR estime que le Pr Bathily s’est fourvoyé dans sa lecture des évènements du mois de mars dernier en les liant aux Assises nationales. Or, la plupart des analystes de bonne foi considèrent que les émeutes étaient plutôt la résultante d’une crise multiforme née de la pandémie à Covid-19 qui a servi de lit à la manipulation d’une certaine jeunesse. La CCR constate, avec indignation, le silence du Pr Bathily qui n’a pas daigné s’incliner devant la mémoire des disparus lors de ces évènements. A ce sujet, fort heureusement, le président de la République, gardien de la stabilité nationale, a décrypté avec lucidité le message, avec un discours rassembleur et des décisions fortes et pleines d’espoir», expliquent Abdoulaye Diouf Sarr et ses camarades.
Se désolant de «l’esprit nihiliste du Pr Bathily qui, au lieu d’adopter une posture républicaine du fait de son parcours, prédit le chaos qui n’existe que dans sa tête », la CCR précise que l’ancien Secrétaire général de la LD/MPT est coutumier des faits et cela, depuis le premier régime politique du Sénégal. D’après la CCR, la vision du Président Macky Sall, «matérialisée à travers le PSE, a produit des résultats probants dans tous les secteurs de la vie socio-économique du pays, avec des politiques qui impactent positivement les conditions de vie de nos compatriotes. Cette dynamique positive avait déjà installé le Sénégal sur les rampes de l’émergence avec une moyenne de croissance inédite de plus de 6% sur une période de 3 ans». Si l’on se fie toujours à Diouf Sarr et Cie, le Sénégal a pu faire face aux contrecoups de la pandémie à Covid-19 qui a profondément perturbé les économies du monde. «Notre pays est même cité, à deux reprises, parmi les Etats qui ont le mieux géré cette crise», rappellent-ils.
Evoquant les Assisses nationales, ils appellent le Pr Abdoulaye Bathily à revenir «à la raison et à reconnaître que les Assises nationales sont un patrimoine commun, que le Sénégal demeure un pays stable et que le train du développement socio-économique est résolument en marche sur le terroir national ». Ainsi, ils encouragent le chef de l’Etat et la classe politique à poursuivre la dynamique de dialogue dans le respect des lois et Institutions, conformément à la longue tradition républicaine et démocratique du Sénégal.
LA COVID-19 N’A PAS IMPACTE LES TRANSFERTS D’ARGENT DES MIGRANTS
Malgré la pandémie à covid-19, les migrants continuent toujours de soutenir l’économie de leurs pays de départ par des envois constants et solides.
Selon un rapport de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, les transferts d’argent des migrants vers les pays à faible revenu sont restés intacts malgré la pandémie à coronavirus qui a fini de mettre à terre presque toutes les économies du monde entier. Mieux, les migrants ont envoyé 540 milliards de dollars vers leur différents pays pour l’année 2020.
Malgré la pandémie à covid-19, les migrants continuent toujours de soutenir l’économie de leurs pays de départ par des envois constants et solides. L’annonce est de la Banque mondiale qui, à travers un rapport sur les migrations et le développement, a révélé que « les transferts d’argent des migrants sont restés solides en 2020 en atteignant 540 milliards de dollars en 2020 ». Une constance qui s’explique, de l’avis du directeur mondial du pôle Protection sociale et emploi de la Banque mondiale, par des envois de fonds des migrants par les mesures de soutien budgétaire dans les pays d’accueil, qui ont contribué à une conjoncture économique plus favorable qu’attendue, la généralisation des transactions par voie numérique plutôt qu’en liquide et le recours accru aux canaux formels, ainsi que par les fluctuations cycliques des prix du pétrole et des taux de change.
A en croire Michael Rutkowski, « le volume réel des transferts, formels et informels, est probablement supérieur aux données officielles, même si l’impact de la pandémie de COVID19 sur les flux informels est difficile à apprécier ». A en croire ledit rapport, les remises migratoires en faveur de l’Amérique Latine et des Caraïbes ont progressé de 6,5 %, contre 5,2 % pour l’Asie du Sud et 2,3 % pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Mais la situation inverse est observée dans les régions de l’Asie de l’Est-Pacifique avec moins 7,9 %, en Europe-Asie centrale (-9,7 %) et en Afrique subsaharienne (-12,5%).
L’effondrement des flux vers l’Afrique subsaharienne est pratiquement entièrement dû au plongeon de près de 28 % des envois destinés au Nigeria. Compte non tenu de ce pays, les remises migratoires vers l’Afrique subsaharienne ont démontré leur résilience, avec une hausse de 2,3 %. De l’avis de Michael Rutkowski, la bonne performance des transferts d’argent pendant la crise de la COVID-19 a également souligné l’importance de disposer de données actualisées. Dès lors, il convient d’améliorer la collecte de données sur les envois de fonds en termes de fréquence, de délais de notification et de granularité des informations sur les différents couloirs et canaux utilisés, face au poids grandissant de cette source de financement extérieur pour les pays à revenu faible et intermédiaire, lit-on dans ledit document.
Selon Dilip Ratha, auteur principal de la note et chef du programme Base de données sur les migrations et le développement (KNOMAD), « la résilience des remises migratoires est remarquable, sachant que cet argent contribue toujours plus à la survie des ménages». En outre, le rapport révèle qu’au moment où la COVID-19 exerce toujours un effet dévastateur sur les familles du monde entier, les remises migratoires confirmentleur rôle de planche de salut pour les populations pauvres et vulnérables. Il s’y ajoute que « les mesures d’accompagnement et les systèmes nationaux de protection sociale doivent continuer de favoriser l’inclusion de toutes les communautés, y compris les migrants».
«LES REMISES MIGRATOIRES VERS LES PAYS A REVENU FAIBLE ET INTERMEDIAIRE DEVRAIENT AUGMENTER DE 2,6 % EN 2021 ET DE 2,2 % EN 2022»
A en croire toujours les résultats du rapport de la Banque mondiale, dans la lignée du rebond attendu de la croissance mondiale en 2021 et 2022, «les remises migratoires vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient augmenter de 2,6 % en 2021, à 553 milliards de dollars, puis de 2,2 % en 2022, à 565 milliards». Mais il convient de souligner que malgré les avancées significatives de la plupart des pays à revenu élevé sur le front de la vaccination, « le niveau d’infections au coronavirus reste élevé dans plusieurs grandes économies en développement, laissant planer une certaine incertitude concernant l’évolution des transferts de fonds».
Cependant, le tarif moyen pour l’envoi de 200 dollars reste élevé, à 6,5 % au quatrième trimestre de 2020, soit plus du double de la cible de 3% fixés dans les Objectifs de développement durable. Si l’Asie du Sud affiche les coûts les plus faibles (4,9 %), l’Afrique subsaharienne reste la région la plus chère, avec un taux moyen de 8,2 %. Le soutien apporté à l’infrastructure des remises migratoires et visant à préserver ces flux consiste notamment à agir pour réduire leurs coûts. Par ailleurs, le rapport révèle que le recours accru aux canaux formels du fait de la fermeture des frontières explique en partie la progression du volume des remises migratoires enregistrées par les banques centrales.
MAMADOU TALLA PROMET DE CHANGER LA DONNE
La baisse des effectifs des élèves dans les filières scientifiques préoccupe au plus haut point les acteurs de l’éducation.
Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a présidé hier la revue annuelle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la Transparence du secteur de l’éducation et de la Formation (PaqUET-EF). Constatant une baisse des effectifs des élèves dans les séries scientifiques, le ministre promet de poursuivre les efforts engagés dans l’amélioration des conditions d’enseignement et d’apprentissage.
La baisse des effectifs des élèves dans les filières scientifiques préoccupe au plus haut point les acteurs de l’éducation. Une situation qui serait liée, selon certains acteurs, au manque de formation des enseignants, au milieu social défavorable de l’élève et à l’absence de manuels.
Pour apporter des réponses à cette préoccupation, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, promet de poursuivre les efforts engagés dans l’amélioration des conditions d’enseignement-apprentissage par la dotation en manuels, en charriots mobiles et en matériels de laboratoire. Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la revue annuelle du Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence du secteur de l’Éducation et de la Formation (PAQUET-EF). Mamadou Talla exhorte ainsi les acteurs à continuer à prendre des initiatives pour former les enseignants à la prise en charge des élèves en difficultés avec une utilisation efficace et efficiente du numérique. Les responsables des directions pédagogiques ont profité de l’occasion pour faire le point sur leur secteur respectif avant de mettre sur la table une batterie de recommandations. Le responsable de la direction de l’enseignement moyen secondaire général (DEMSG) demande ainsi au ministre d’institutionnaliser la prise en charge effective et efficace des élèves en difficultés d’apprentissage, à travers l’incitation à la pratique systématique de la remédiation par tous les enseignants et l’organisation de cours de soutien. Mais aussi d’Institutionnaliser l’analyse des résultats des différentes évaluations, surtout les évaluations certificatives et la prise de décisions opérationnelles et efficaces pour le redressement des situations anormales.
La Dmsg demande également au ministre d’assurer la production et la diffusion des ressources numériques pour compléter les enseignements en présentiel et les suppléer en cas de crise et surtout de mettre en place un réseau d’infrastructures informatiques pour assurer la diffusion des ressources numériques éducatifs dans le programme. A ces recommandations, le responsable ajoute le renforcement en équipements des collèges en manuels, en matériels scientifiques et technologiques et d’accentuer la politique de promotion de la fréquentation des séries et filières scientifiques.
Abondant dans le même sens, la coordinatrice de l’Inspection générale de l’Education et de la Formation (IGEF) a invité le ministre à poursuivre la production et la diffusion des cours sur la chaîne de télévision Canal éducation, pour une formation continue des enseignants.