36 nouveaux cas, contre 29 hier, ont été recensés, ce jeudi, 20 mai, par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, sur 1235 tests réalisés, soit un taux de positivité de 2,91%, contre 2,13% hier.
Le bulletin épidémiologique du jour fait état, ce matin, de dix cas contacts, contre quatre hier, et 26 issus de la transmission communautaire, contre 25 hier.
La capitale Dakar, l’épicentre de la pandémie, en compte 21 dont trois à Dakar-Plateau, deux à Dieuppeul, à Liberté 6, à la Médina, à Ngor, et à Yoff. Un aux Almadies, à la Cité Gadaye, à la Cité Sonatel, à Derklé, à Khar Yalla, aux Maristes, à Ouest-Foire, et à Baobab.
Les autres régions en ont cinq : deux à Ziguinchor, un à Kaolack, à Ourossogui, et à Saint-Louis.
23 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre sept cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
Aucun décès n’a été enregistré ces dernières 24 heures comme lors du précédent décompte.
A ce jour, 40 961 cas ont été dénombrés, au Sénégal, depuis le début de la pandémie, le 2 mars 2020, dont 39 672 guéris, 1 128 décédés et donc 160 patients sous traitement, contre 147 hier.
Par ailleurs, hier mercredi, 19 mai, 916 personnes ont été vaccinées, portant le total à 435 504.
LES QUOTIDIENS ACCORDENT LA PRIORITÉ AUX SUJETS POLITIQUES
Dakar, 20 mai (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux sujets politiques et au sommet franco-africain sur la relance des économies africaines victimes des effets de la pandémie de Covid-19.
Tribune révèle des ‘’négociations menées dans la grande discrétion’’ par l’APR, le parti de Macky Sall, et Rewmi, celui d’Idrissa Seck, en vue de la création d’‘’un grand parti’’. Il s’agira d’une ‘’fusion’’ des deux formations politiques de la majorité présidentielle, selon le journal.
Libération et Kritik’ consacrent leur une au refus du parquet de Dakar de remettre son passeport au député et opposant Ousmane Sonko, qui est invité à une réunion prévue à Lomé, la capitale du Togo, sur l’eco, la monnaie qu’envisage de créer la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
‘’Le parquet s’est opposé (…) à la demande de sortie du territoire national d’Ousmane Sonko’’, écrit Libération.
M. Sonko est inculpé et placé sous contrôle judiciaire, depuis mars dernier, après qu’il a été accusé de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ par une jeune femme.
Le fait de réclamer son passeport sous le prétexte d’une réunion sur la monnaie ouest-africaine relève d’une ‘’stratégie’’ dont la finalité, pour ses avocats, est d’inverser une certaine ‘’tendance en faveur d’Ousmane Sonko’’, commente Kritik’.
‘’Mais (…) le parquet ne se laissera pas prendre dans une entourloupe de la défense’’ du député, affirme le même journal, selon lequel les autorités judiciaires doivent répondre, dans un délai de quatre jours à compter du lundi 17 mai, à la demande de l’opposant et de ses avocats.
Sud Quotidien s’est intéressé aux querelles par médias interposés entre l’APR et l’opposition, à la suite de la mise en garde faite par l’historien Abdoulaye Bathily contre ‘’un risque réel [de conduire] le pays vers l’inconnu et le chaos’’.
Cet avertissement a valu à M. Bathily, un des alliés qui ont fait élire Macky Sall en 2012, des critiques acerbes venant de l’APR.
‘’Abdoulaye Bathily (…) est une voix très audible. Une voix qu’on entend très rarement. Mais quand elle s’élève, ça fait énormément de bruit’’, a expliqué un analyste politique à Sud Quotidien, ajoutant qu’une mise en garde de l’universitaire ‘’peut faire peur’’ en raison du ‘’rôle qu’il a joué dans la première et la deuxième alternance’’ au Sénégal.
L’Observateur évoque l’immobilisme des autorités judiciaires sur les enquêtes annoncées en avril pour identifier les auteurs des violentes manifestations survenues en mars à la suite de l’arrestation d’Ousmane Sonko.
Il rappelle que le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, avait annoncé, début avril, la création d’une ‘’commission d’enquête indépendante et impartiale’’ chargée de mener les enquêtes.
M. Kaba ‘’s’en était pris avec la rigueur (…) des hommes de l’armée dont il a en charge le département ministériel’’, mais ‘’les choses semblent au point mort’’, constate le journal.
‘’Aucun acte concret pour permettre aux Sénégalais de comprendre’’ le mutisme de l’Etat n’a été posé, ‘’même si aucune date n’avait été indiquée pour la mise en place et le démarrage des activités de la commission’’, fait remarquer L’Observateur.
L’As annonce ‘’une tournée économique’’ du chef de l’Etat prévue du 28 au 31 mai, dans le monde rural. Mais le but de la visite présidentielle est politique, si l’on en juge par la finalité qu’en donne le journal. ‘’Le locataire du Palais (…) veut évaluer sa cote de popularité dans le monde rural’’, écrit-il.
WalfQuotidien affirme que le président français, Emmanuel Macron, ‘’a (…) tressé des lauriers au chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall’’, lors du sommet de Paris sur le financement des économies africaines affectées par la pandémie de Covid-19.
‘’Macky Sall voit ainsi son leadership consacré, concernant la question de la dette dont il a fait son cheval de bataille depuis le déclenchement de la crise sanitaire’’, commente WalfQuotidien.
Le Soleil énumère les promesses du sommet de Paris.
‘’Dans sa déclaration finale, le sommet de Paris sur le financement des économies africaines a proposé une série d’actions reposant sur deux piliers. Il s’agit, d’une part, de répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide, durable et inclusive, et d’autre part, de soutenir une croissance à long terme, stimulée par un secteur privé et un entrepreneuriat dynamiques’’, rapporte le journal.
Le Témoin Quotidien relaye les ‘’réactions contrastées’’ à ce sommet de trois spécialistes dont Abdourahmane Sarr, un ancien fonctionnaire sénégalais du Fonds monétaire international.
Le journal évoque, sur la base des entretiens avec les experts, une ‘’levée de boucliers contre les propositions de Macky Sall’’. A Paris, le président sénégalais a réitéré son appel à une réforme de la gouvernance financière mondiale et a fait d’autres propositions.
Le Quotidien révèle des ‘’tensions’’ survenues à la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Des ‘’tensions’’ liées au trafic de bois.
‘’Le trafic de bois empoisonne les relations entre le Sénégal et la Gambie’’, écrit-il, décrivant une ‘’scène invraisemblable’’, une course-poursuite survenue près de Diouloulou (sud) entre agents des eaux et forêts sénégalais et trafiquants de bois venus de la Gambie.
LES GABELOUS CEDENT LA 1ERE PLACE ET RETARDENT LA QUALIFICATION
Pour sa deuxième sortie, l'As Douanes a enregistré mercredi 19 mai sa première défaite dans le Basketball Africa League (BAL). Les Gabelous se sont inclinés au Kigali Arena, devant le Ferroviarrio de Maputo (88-74)
Pour sa deuxième sortie, l'As Douanes a enregistré hier, mercredi 19 mai sa première défaite dans le Basketball Africa League (BAL). Les Gabelous se sont inclinés au Kigali Arena, devant le Ferroviarrio de Maputo (88-74). Pour l'ultime match dans le groupe C, le représentant sénégalais devra hausser le ton contre les Égyptiens du Zamalek pour une place en quarts de finale.
Après sa belle entame contre GS Pétroliers, l’AS Douanes avait besoin d’une deuxième victoire pour valider son billet pour les quarts de finale de la Basketball Africa League. Mais les Gabelous sont tombés sur du solide hier, mercredi 19 mai face au Ferroviarrio de Maputo. Les Mozambicains ont d'entrée annoncé la couleur avec un jeu plus agressif. Ce qui sera payant puisqu’ils parviendront à larguer les poulains de Mamadou Gueye «Pa bi» à neuf points à la fin du premier quart temps (21-12).
Le deuxième quart temps sera plus abouti. Mamadou Diop et ses coéquipiers se rebiffent. La partie s'équilibre au tableau d'affichage. A la mi-temps, les Gabelous recollent et accèdent à pause avec un retard d'un petit point (38-37).
A la reprise, les Mozambicains musclent leur jeu et multiplient les assauts. Cette domination aura un écho favorable au chrono-score puisque les joueurs de Ferroviarrio de Maputo vont se détacher de nouveau et remporter le troisième quart temps avec 6 points d'écart (62-56). Au quatrième et ultime quart temps, les Gabelous vont abdiquer et s'incliner sur la marque de (88- 74). Avec cette défaite, le représentant du Sénégal a désormais l'obligation de hausser le ton face au club égyptien du Zamalek pour le compte de la dernière journée de la phase de groupe à défaut d'espérer qualifier comme l'un des meilleurs troisièmes qui complèteront les six équipes qualifiées en quarts de finale.
Pour le moment, cette défaite de l'As Douanes relance le groupe C de la BAL. Les Mozambicains occupent la première place de leur poule. Les Sénégalais se placent à la deuxième place. A noter que la rencontre qui devrait opposer le GS Pétroliers à Zamalek a été reportée. Un cas de Covid-19 a été enregistré au sein de l’une des deux équipes.
DES JOURNALISTES À L’ASSAUT DES LOCALES
A quelques mois de ces élections, les appétits s’aiguisent déjà chez les professionnels des médias. Cinq parmi eux ont déjà annoncé leurs candidatures
«Le journalisme mène à tout», a-t-on l’habitude de dire. Cette maxime est en passe de se matérialiser au Sénégal. Après Moctar Kébé, ancien maire de Kolda, Racine Talla, édile de Wakhinane Nimzatt et autres, Aliou Sall (Guédiawaye), d’autres journalistes sénégalais repartent à l’assaut des locales. A quelques mois de ces élections, les appétits s’aiguisent déjà chez les professionnels des médias. Cinq parmi eux ont déjà annoncé leurs candidatures.
Karl Olive est le maire de Poissy depuis 2014. Après une carrière de journaliste sportif, il s’est lancé dans la politique. Venu de la droite, il revendique désormais sa proximité avec Emmanuel Macron. Au Sénégal aussi, on a connu pareilles situations. Il en est ainsi avec Feu Moctar Kébé, ancien maire de Kolda.
Lors des dernières législatives, c’est Racine Talla, actuel directeur général de la RTS et Aliou Sall qui ont réussi à se frayer un chemin pour devenir maires respectivement de Wakhinane Nimzat et Guédiawaye. A chaque élection, on voit émerger des visages nouveaux et pour les prochaines locales prévues le 23 janvier 2022, la liste des journalistes candidats pourrait s’allonger davantage. En tout cas, ils sont de plus en plus nombreux à briguer ou à vouloir briguer les suffrages des Sénégalais. On peut citer Ahmed Aidara de la Zik FM qui lorgne la mairie de Guédiawaye, Mbaye Sène (DTV) pour la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur, Thierno Amadou Sy (ancien RTS), Tidiane Tamba et de Bachir Fofana (ancien du Populaire) qui est le dernier à avoir déclaré sa candidature via sa page Facebook pour la mairie de Vélingara. «Je déclare ma candidature aujourd’hui (le 17 mai, Ndlr) pour la commune de Vélingara (région de Kolda). J’affirme ma volonté de servir ma commune qui a besoin d’un nouveau souffle. Avec des frères et sœurs engagés et dynamiques, nous sommes prêts pour les enjeux qui nous attendent au niveau économique, social, démographique et environnemental.
Chère population de la commune de Vélingara, je sollicite vos suffrages, et vous mes amis je sollicite votre soutien», écrit-il. Au Fouta également, Thierno Ahmadou Sy voudrait déboulonner Abdoulaye Sally Sall de la mairie de Nabadji Civol. L’ancien journaliste de la RTS continue sa marche vers l’avant en misant sur le social et autres activités environnementales.
A niveau de Mermoz Sacré-Cœur, Babacar Gningue dit Mbaye Sène vise le fauteuil de Barthlémy Dias qui a déjà déclaré sa flamme pour Dakar. Le journaliste-Chroniqueur à DTV, s’active aussi dans le domaine social surtout en période du mois de Ramadan. Last but not least, il y a aussi Tidiane Tamba qui sillonne le Fouladou tous les week-ends pour prêcher la bonne parole. Peu représentés dans les collectivités locales, les professionnels des médias veulent s’impliquer dans leur gestion et espèrent bien renverser la vapeur. Les élections locales de 2022 seront une première expérience électorale pour presque tous les journalistes qui ont annoncé leurs candidatures.
Cette décision des journalistes de se lancer dans la bataille des élections locales montre aussi un engagement de la jeunesse à changer le visage de la politique au Sénégal. Les candidats déclarés ne devront pas tarder à dévoiler leurs programmes pour convaincre les populations.MARIAME DJIGO
LE CHEF DE BOKO HARAM GRIÈVEMENT BLESSÉ
Abubakar Shekau, a été grièvement blessé lors d'une tentative de suicide pour éviter d'être capturé par des jihadistes rivaux liés à l'Etat islamique dans le nord-est du Nigeria
Le chef du groupe jihadiste Boko Haram, Abubakar Shekau, a été grièvement blessé lors d'une tentative de suicide pour éviter d'être capturé par des jihadistes rivaux liés à l'Etat islamique dans le nord-est du Nigeria, ont affirmé jeudi à l'AFP deux sources proches des services de renseignement.
Après une série de combats avec des combattants du groupe rival Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), Abubakar Shekau et plusieurs de ses hommes se sont retrouvés encerclés mercredi dans leur bastion, la forêt de Sambisa, selon ces sources. "Pour éviter d'être capturé, Shekau s'est tiré une balle dans la poitrine, et la balle a traversé son épaule. Il a été grièvement blessé", a affirmé l'une de ces sources. Certains de ses combattants ont réussi à s'enfuir et l'ont emporté avec eux, a précisé cette source. Une deuxième source de renseignement a affirmé à l'AFP qu'Abubakar Shekau avait été sévèrement blessé après avoir activé des explosifs dans la maison où il s'était réfugié avec ses hommes.
Contactées par l'AFP, l'armée et les autorités nigérianes n'avaient pas réagi en fin de matinée.Le nord-est du Nigeria est en proie à une insurrection jihadiste depuis plus de dix ans. Ce conflit, qui a commencé avec les attaques de Boko Haram dès 2009, a fait plus de 40.000 morts et forcé 2 millions de personnes à fuir leur domicile.La violence s'est également étendue au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins.
Abubakar Shekau et son groupe avaient enlevé en 2014 près de 300 adolescentes dans un pensionnat à Chibok, suscitant une indignation internationale. Depuis le début de l'insurrection, ce chef jihadiste aussi violent qu'insaisissable a été donné pour mort à plusieurs reprises.
En 2016, le groupe s'est scindé en deux, avec d'un côté la faction historique, dirigée par Abubakar Shekau, qui contrôle le région autour de la forêt de Sambisa, et de l'autre l'Iswap, reconnu par l'organisation Etat islamique (EI), dont le bastion se trouve autour du lac Tchad. Les deux groupes jihadistes combattent l'armée nigériane, et des affrontements ont également lieu entre eux pour le contrôle du territoire. Ces dernières années, l'Iswap est monté en puissance, gagnant du territoire et lançant des attaques plus sophistiquées.
L’APR ADOPTE LA LOI DU TALION
Œil pour œil, dent pour dent ! C’est la logique que semble désormais épouser les membres de l’Alliance pour la République depuis les douloureux événements de mars dernier. Abdoulaye Bathily vient d'en faire l'expérience
Ce qui s’est passé au mois de mars dernier, ne va plus se reproduire. C’est en substance ce qu’avait déclaré le président de la République, Macky Sall lors du Conseil Présidentiel sur l’emploi des jeunes tenu en avril dernier à Diamniadio. Depuis lors, son parti l’Alliance pour la République (APR) matérialise la parole en acte. Il n’est plus question de se laisser surprendre.
Œil pour œil, dent pour dent ! C’est la logique que semble désormais épouser les membres de l’Alliance pour la République (APR) depuis les douloureux événements de mars dernier. Une loi du talion qui n’épargne plus personne. Même le Professeur Abdoulaye Bathily en a pris pour son grade. Son crime avoir annoncé que «nous allons vers des élections qui risquent encore d’être contentieuses alors que toutes ces questions ont été réglées par les Assises Nationales. Il s’agit en effet d’un processus qui a insufflé toutes les dynamiques politiques et sociales jusque dans les coins les plus reculés, au-delà même des partis politiques. Et le produit qui en a résulté en qualité n’a jamais été produit par les formations politiques».
Dans son alerte, l’ancien Jallarbiste en chef, avance qu’il y a «un risque réel d’engager le pays vers l’inconnu et le chaos». Ce qui a créé un tollé et un volet de bois vert. D’abord c’est Abdou Mbow, 1er vice-président de l’Assemblée nationale qui estime que «le Professeur Abdoulaye Bathily est d’une autre époque et incarne une curieuse façon de faire la politique, nostalgique qu’il est de la pensée unique». Ensuite, ce sont les «Cadres» de l’APR, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, en tête, qui montent au créneau en soutenant que Bathily n’a toujours pas digéré sa défaite à la présidence de l’UA.
Une défaite personnelle certes face à Moussa Faki Mahamat, candidat de feu, Idriss Déby, mais et surtout diplomatique que le maire de Yoff semble occulter. De telles réactions épidermiques étonnent d’ailleurs plus d’un observateur. Même si, estime le journalisme-formateur, Ibrahima Bakhoum la «force de nuisance» de l’ancien Secrétaire général de la LD, ne pouvait pas laisser les Apéristes indifférents. Joint par la rédaction de Sud Quotidien, il soutient tout de même que «l’APR veut désormais réagir à tout et ne plus laisser les choses refroidir. Certains sont reprochés d’être absents quand le Président de la République avait le plus besoin d’eux du point de vue de la communication politique, pour faire face à des observations très dures contre le pouvoir, concernant la gouvernance».
OPÉRATION RACHAT
«En mars, pour une bonne petite semaine, certains étaient accusés d’avoir fait profil bas. Des gens étaient cités comme ayant voulu rapidement quitté le navire du pouvoir pour aller ailleurs. Ils croyaient que ça tanguait dangereusement. Ces personnes aujourd’hui ont l’occasion de se racheter et se disent qu’ils ne vont plus laisser passer», analyse-t-il. La deuxième raison de ces attaques tous azimuts contre le Professeur Bathily se trouve sur la carrure de l’homme politique, auteur de la sortie qui a suscité le tollé du côté du pouvoir.
En réalité, le journaliste formateur pense qu’«il ne faut pas oublier que Abdoulaye Bathily est un ancien compagnon et c’est quand même une voix très audible. Une voix qu’on entend très rarement mais quand elle sort, ça fait énormément de bruits. Quelqu’un comme lui, quand vous savez quel rôle il a joué dans la première et la deuxième alternance, évidemment ça peut faire peur». Même s’il considère que le poids électoral de l’ancien Secrétaire général de la LD, tout comme celui du PIT sont «quasi nuls au plan des statistiques». Mais, que le travail qu’ils peuvent mener en amont est extrêmement important pour changer quelque chose, comme ce fût le cas avec Abdoulaye Wade, en 2000 face à Abdou Diouf. Ainsi donc, à l’image des vives réactions des gens du régime contre la sortie de feu Amath Dansoko du PIT sur le danger qui guettait le pays, M. Bakhoum est d’avis que les tenants du pouvoir sont dans une logique de répondre aux coups pour coups pour «éventuellement s’assurer il n’y aura plus de Bathily». Cela, dans le but d’éviter d’autres fronts, après celui ouvert par Ousmane Sonko député de Pastef et certains jeunes.
Concernant les réponses servies au Professeur Bathily, notamment une certaine rancune contre le président Macky Sall et son régime après sa défaite à la présidence de l’Union africaine (UA), le journaliste analyste trouve qu’il est normale que «quand on veut détruire un adversaire politiquement, évidemment on va aller chercher les termes les meilleurs.» Sauf que selon lui, vu la dimension politique de Abdoulaye Bathily, il fallait des réponses appropriées. «Quand tu t’adresses à des gens de cette trempe (Abdoulaye Bathily et Amath Dansokho, Ndlr), il faut avoir un discours de haut niveau, le même que les siens, sinon vous allez vous ridiculisez», considère-t-il, non sans regretter que de tels hommes politiques, formés à de «très bonnes écoles politiques et idéologiques» n’existent plus.
Par Alassane THIAM
L’IMMIGRÉ, LE GRAND ÉCART ET LE BONHEUR TRISTE
Je vous suggère la lecture du livre de l’écrivain ivoirien Armand Gauz : « Debout Payé » et vous comprendrez que je suis un bon vigile, toujours bien habillé mais souvent mal payé pour montrer aux français que je veille sur leur sécurité
J’ai vingt-cinq ans, quarante ans, soixante -dix ans. J’occupe un emploi d’ouvrier, de plongeur dans la restauration, éboueur, non, on m’a trouvé un nom plus valorisant : technicien de surface ou ripeur. Je suis aussi, surtout depuis la crise, agent de sécurité. Je vous suggère la lecture du livre de l’écrivain ivoirien Armand Gauz : « Debout Payé » et vous comprendrez que je suis un bon vigile, toujours bien habillé mais souvent mal payé pour montrer aux français que je veille sur leur sécurité. Je suis femme de ménage, comme mes frères, j’ai des horaires décalés, je commence à 5h pour que les bureaux soient propres ou à 20h pour les nettoyer.
J’occupe parfois des postes de cadre dans de grandes entreprises mais c’est très rare.
Je suis à la retraite, je vis entre le Sénégal et la France, je suis toujours tiraillé entre mon pays de naissance et celui d’adoption. J’occupe le boulot que les français ne voulaient pas, maintenant, avec la crise, certains d’entre eux veulent me piquer mon job, ce n’est pas juste. Sachez que je m’ennuie beaucoup. C’est métro, boulot, dodo. Vivement que Youssou Ndour reprogramme ses concerts à Bercy ! Je ne me plains pas, je gagne assez d’argent pour subvenir aux besoins de ma grande famille élargie, restée au pays. Elle est sous perfusion. N’oubliez pas aussi que je construis des centres de santé, des écoles, des forages, etc. au Sénégal. Je suis «l’Etat du Sénégal ».
Il paraît que la France est le pays le plus visité au monde, mais je vous assure que je n’ai jamais grimpé sur la Tour Eiffel, visité le musée du Louvre, je ne suis même pas allé voir le musée des arts premiers (Jacques Chirac) pour contempler les œuvres qui parlent de mes aïeuls. Je commence à haïr WhatsApp et Messager car je me sens harcelé par des sollicitations jour et nuit des parents, de voisins, d’amis des amis et de personnes que je ne connais même pas. Ils veulent tous la même chose : « l’oseille, du blé, du khaliss », des sous quoi… Je rentre au Sénégal tous les deux ans environ, heureusement qu’il y a les réseaux sociaux pour communiquer avec les miens, oui, je sais que je suis paradoxal. La veille de mon départ en Afrique, l’effervescence règne.
Je suis entouré, observé, jalousé et toujours la même blague qui sort : « mets-moi dans ta valise ». Lorsque l’avion décolle, je me sens en vie, je rentre chez moi. A l’aéroport de Dakar, je commence à râler avec un faux accent français. Je viens de France, c’est connu que les Français râlent tout le temps. Je quitte l’aéroport en bougonnant : ce pays ne changera jamais. Je ne reste pas à Dakar, je suis souvent originaire des villes ou villages lointains. Il fait très chaud mais il ne faut pas trop le dire car il y a souvent des répliques acerbes : « on dirait que tu n’as jamais vécu ici ».
Je dois montrer que je n’ai pas changé et que je suis le gardien de la tradition. Je n’oublie pas ce proverbe africain : «un long séjour d’un tronc d’arbre ne va pas le transformer en caïman». D’accord, mais le tronc d’arbre change quand même d’aspect. Ma maison est envahie de monde avec des « salamalecs » interminables avec des sourires parfois non convaincants. Je regarde ma famille :femmes, enfants, parents, amis, avec enthousiasme. Je suis un homme important, enfin je suis le centre du monde. Que la fête commence ! The show must go on !
Je change de grands boubous tous les jours, ma femme fait de même, mes enfants, mes parents. Vous avez le roi du pétrole devant vous. Au bout de quinze jours, j’ai l’impression qu’on m’a volé de l’argent, je n’assure plus et ma maison se vide. Je comprends que je suis une vache à lait et que ces gens-là ne sont pas reconnaissants ; je commence à utiliser des gros mots en français. J’ai peur de prendre du crédit chez le boutiquier du coin, ces gens-là ne sont pas discrets. Je suis sûr qu’il peut gâter mon nom, comme disent souvent les ivoiriens. Je dois rentrer en France, j’ai séjourné au bled pendant plus de deux mois, il ne faut pas m’en demander plus.
La veille du départ, je souffre terriblement. Je ne connais pas la date de mon retour au pays natal. Je pense à la pluie et au grand froid qui m’attendent en France. Et ma famille, tiraillée comme moi, ne veut pas que je reste avec elle. Qui va la nourrir ? Je quitte sans oser verser une larme. Un homme ne pleure pas, il souffre en silence. Le retour en France éveille un sentiment étrange.
Je me sens sacrifié et il m’est interdit de vivre avec les miens, je suis à la retraite, je ne sais plus où j’habite. Mais, avec beaucoup de sérénité, je pense à la phrase de TALLERENT (homme politique français) : « Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console ». Pensez-vous que nous sommes heureux ? Je crois que oui, mais c’est un bonheur triste.
Un accident fait 03 morts et 02 blessés graves
Un violent accident de circulation est survenu hier vers 14h, au niveau de la station d’essence à hauteur du village de Gandigal, sur la route nationale n°1. Un camion avec une immatriculation malienne est entré en collision avec un véhicule particulier de marque Peugeot 307. Le camion qui venait de Dakar a frontalement heurté le véhicule 307. Sur le coup, on a dénombré trois corps sans vie et deux blessés graves qui étaient tous à bord de la petite voiture. Informés, les sapeurspompiers de la 24e compagnie de Mbour ont déplacé 05 véhicules d’intervention dont une ambulance médicalisée pour évacuer les deux blessés. Les deux autres ambulances ont servi à transporter les corps sans vie à la morgue de l’hôpital de Grand Mbour. Très en colère, les habitants de Gandigal ont voulu mettre le feu au camion. N’eût été l’intervention des éléments de la gendarmerie, les populations allaient solder leurs comptes avec le chauffeur.
Amadou Makhtar Mbow a reçu le trophée de l’Africanité
L’ancien directeur général de l’Unesco, Amadou Makhtar Mbow est en train de récolter les fruits de son travail à l’Organisation des Nations unies en charge de l’éducation, de la science et de la culture. Alors qu’on continue de célébrer son centenaire, il reçoit des mains du ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, le trophée de l’Africanité au nom de la Fondation éponyme basée au Maroc. Mieux, l’ancien directeur général de l’Unesco est nommé Président d’Honneur de ladite Fondation en hommage à la célébration de son centenaire placée sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI. Au nom d’Amadou Makhtar Mbow, sa collaboratrice Mme Fatou Mbow a remercié le ministre de la Culture pour son implication et son soutien pour la réussite des festivités marquant son centenaire. Pour sa part, le Ministre Abdoulaye Diop s’est dit très honoré de remettre le trophée à l’ancien ministre de la Culture et de l’Education dont la célébration du Centenaire a permis de découvrir la richesse de son œuvre et son parcours.
Fiche d’audiences du Pr à Paris
Macky Sall n’a pas chômé en France où il prenait part au sommet de Paris sur le financement des économies africaines. Son agenda était très chargé. En marge du sommet, le chef de l’Etat a rencontré plusieurs autorités, notamment des dirigeants d’institutions financières et des chefs d’États africains. Le Président Sall a rencontré son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa pour échanger sur la nécessité d’une coopération africaine pour la production de vaccins antiCovid-19, et l’édification de nouvelles règles de gouvernance mondiale. Dans la journée, le Chef de l’État sénégalais s’est entretenu avec le Président de la Tunisie, Kaïs Saied, pour renforcer les liens historiques d’amitié qui lient les deux pays. Le Président Sall a eu un tête-à-tête avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour échanger sur les questions de sécurité, de paix et de développement économique et social.
Fiche d’audiences du Président Macky Sall (bis)
Ne quittons pas le Chef de l’État Macky Sall qui a ensuite pris part à un dîner de travail à l’Elysée organisé par le Président Emmanuel Macron. Aussi, le Président Macky Sall a échangé avec le Directeur général et vice-Président exécutif de la Société financière internationale, Makhtar Diop. Ils ont évoqué le partenariat avec l’Afrique pour la production du vaccin antiCovid-19. Président Sall a saisi l’occasion pour saluer le soutien de la Directrice Générale du FMI, Mme Kristalina Georgieva, dans la lutte contre la pandémie et la relance des économies africaines à la suite d’une réunion de travail. Il en a profité pour mettre de l’ordre dans son parti miné par des querelles. Macky Sall a prononcé la dissolution de la Dse de l’Apr avant de nommer Amadou Talla Daff qui est ambassadeur Itinérant, comme nouveau coordonnateur de la Dse de France en remplacement de Ahmed Sarr.
Fall Kane/Manar Sarr
La bataille du gaz aura lieu. On évoquait justement le pugilat entre Fall Kane et Manar Sall dans notre édition d’hier à la suite de nos confrères de emedia.sn. Il faut dire que le jeune secrétaire permanant du Cos Gaz n’a vraiment pas bonne presse auprès de ses collègues de la Présidence ni même au Ca de Pétrosen. Pour nos interlocuteurs, il est devenu arrogant depuis sa nomination. D’après eux, il était cool, mais depuis qu’il a été promu, il est devenu arrogant et snobe. C’est d’ailleurs cette attitude qui lui a valu cette volée de bois vert qui faire rire encore.
Ndiambour Sine étrenne sa mosquée
Le marabout de Ndiambour Sine s’est encore illustré de belle manière. Après avoir construit et entièrement équipé sur fonds propres un poste de santé et une maternité dans le village, Serigne Cheikh Ndigueul Sène a construit la plus belle mosquée de la région de Fatick. D’un coût de six millions de francs, le coût de l’infrastructure pourrait être estimé au milliard si les travaux avaient été effectués par une entreprise. En effet, ce sont ses talibés entrepreneurs qui ont construit ce joyau large de 26m et long de 30m. La pose de la première pierre de la mosquée a été faite en 2014 et les travaux ont duré 4 ans. Localité, certes rurale, mais Ndiambour Sine dispose de toutes les infrastructures et commodités des grandes villes. La seule préoccupation de Serigne Cheikh Ndigueul Sène, en ce moment, est la construction d’un second forage. L’accroissement de la population a fait qu’un forage ne peut plus assurer aux habitants un approvisionnement correct en eau.
Sonko à l’écoute du doyen des juges intérimaire
S’il doit répondre à l’invitation de l’Economiste togolais, Kako Nubukpo, afin de participer au forum sur le franc CFA prévu du 26 au 28 mai à Lomé, et intitulé «Etats généraux de l’Eco», Ousmane Sonko, placé sous contrôle judiciaire depuis début mars, devra attendre d’abord l’autorisation du doyen des juges d’instruction intérimaire. Les avocats du leader de Pastef avaient déposé une demande d’autorisation de sortie du territoire depuis le mardi 17 mai auprès du juge du deuxième cabinet qui assure l’intérim du premier cabinet. Pour rappel, Ousmane Sonko a été placé sous contrôle judiciaire dans l’affaire l’opposant à la masseuse Adji Sarr qui l’accuse de viols et de menaces de mort.
Can Beach soccer 2021: La RDC forfait
Alors que la compétition africaine de Beach Soccer va démarrer dans quelques jours au Sénégal, la République Démocratique du Congo (RDC) se désiste. L’équipe ne fera pas finalement le voyage au Sénégal pour participer à la Coupe d’Afrique des Nations. Ainsi en ont décidé les dirigeants congolais de Beach Soccer, sans donner de raisons pour l’instant. Rappelons que la RDC était logée dans la poule A avec le Sénégal champion en titre, la Tanzanie et l’Ouganda.
La prière de M2D à Bignona
Pour honorer la mémoire des jeunes tombés lors des événements de mars de 2021, le mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) va organiser une cérémonie de prières et de recueillement, samedi prochain à Bignona. Il s’agit d’une journée de prières à la mémoire des «martyrs de la Démocratie». Ce sera également une occasion pour les acteurs politiques, les mouvements citoyens et associations de la société civile de sceller un pacte, celui de Bignona, pour bannir de l’espace politique toute idée, tout discours, tout acte et toute pratique tendant à manipuler les identités religieuses, ethniques et communautaires à des fins politiciennes. Pour Le M2D, le choix de Bignona se justifie par le fait qu’elle a payé le plus lourd tribut lors des manifestations. Aussi Bignona est l’un des symboles marquants de la crise qui endeuille le Sénégal depuis plus de 40 ans. Ainsi, après l’étape de Bignona, le M2D compte organiser des rencontres similaires dans toutes les régions avec une première étape programmée dans le Fouta pour y véhiculer des messages de paix, d’unité et de fraternité. De ce fait, le M2D y invite les représentants de toutes les communautés religieuses du pays, de toutes les obédiences politiques, opposition comme mouvance présidentielle, des organisations de la société civile et des mouvements citoyens.
Nathalie Dia candidate à la mairie de Sicap
Les politiques n’attendaient que l’annonce de la date des élections locales pour afficher leurs ambitions pour les collectivités territoriales. Depuis que le chef de l’Etat a pris le décret fixant les Locales le 23 janvier 2022, les candidatures fusent de partout. Nathalie Dia a décidé de conquérir la mairie des Sicap, un quartier qui lui est cher. C’est une fierté, dit la candidate aux Locales, d’avoir vécu à la Sicap qui est un havre de paix arboré, propre et structuré. L’activiste Nathalie Dia compte ainsi apporter sa modeste contribution à la construction de l’édifice de la Sicap.
Les véritables besoins de l’Afrique
L’ancien Premier ministre n’est pas convaincu que les économies africaines pourront être relancées par ce sommet de Paris. Pour Abdoul Mbaye, les économies africaines ont moins besoin de ressources nouvelles que de stratégies de croissance à révolutionner, de corruption à stopper et une vraie démocratie à installer pour le choix de bons gouvernants. A défaut, l’Afrique, persiste le président de l’ACT, restera le tonneau des Danaïdes.
Le Conseil des ministres se tient aujourd’hui
On va déroger à la règle. La réunion hebdomadaire du conseil des ministres qui se tient tous les mercredis a été repoussée pour ce jeudi. Pour cause, le Président Macky Sall qui prenait part au sommet de Paris pour le financement de la relance des économies africaines avec des membres du gouvernement. C’est finalement aujourd’hui dans la matinée que le chef de l’Etat présidera la réunion du gouvernement. Ce qui a entraîné également le report de la conférence de du Gouvernement dénommée «le gouvernement face a la presse», qui était retenue pour ce jeudi. Finalement, le ministre porte-parole du gouvernement et ses collègues de la Jeunesse et de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion feront face à la presse ce vendredi.
Notre confrère Saliou Seck a perdu son père
Le coordonnateur de la cellule de communication et des relations publiques du Ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires qui a annoncé le report de la conférence de presse du gouvernement est en deuil. Notre confrère Saliou Seck a perdu hier son père. «L’As» présente ses condoléances au coordonnateur de la cellule de communication du Ministère des Collectivités territoriales et à la famille Seck.
La DER/FJ forme des greffiers et des agents de l’ANSD
La Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en partenariat avec le Ministère de la Justice, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et Gaindé 2000, organise depuis hier une série d’ateliers d’information et de sensibilisation sur les modes opératoires nécessaires, pour rendre effectives la dématérialisation complète des formalités du RCCM et du NINEA et la suppression de l’archivage physique des pièces administratives. Les greffiers et des agents de l’ANSD en charge de la formalisation dans la zone Sud sont les bénéficiaires de cette session de formation qui prend fin aujourd’hui à Ziguinchor.
KEEMTAAN GI - CES CADRES –LA !
Cadre ! Voilà un mot tellement galvaudé qu’il en perd ce qui fait sa substantifique moelle. Chez le grammairien et poète, politicien par accident, Léopold Sédar Senghor, c’était l’espèce rare. Le nec plus ultra ! Celui que l’on écoutait religieusement, buvant ses paroles, tellement ce qui sortait de sa bouche était exquis, de haut vol. Ça se réunissait dans des cercles d’idées avec des débats qui volaient haut et fort. Jamais au ras des pâquerettes. C’était le must, on vous dit ! Des joutes oratoires d’une luminosité à vous couper le souffle avec des hommes et femmes qui brillaient au propre comme au figuré. A ces débats, nul n’osait s’y inviter s’il n’avait pas le sens de la tenue, de la retenue et l’élégance qui forgent les grands hommes par le port et le verbe. Puis vint Abdou Diouf, lui-même façonné dans ce creuset de penseurs et technocrates aguerris. Les cadres de son époque ne l’ouvraient que pour des choses précieuses à l’oreille. Diouf sauvegarda tant bien que mal l’héritage senghorien. Même si, à la fin de son règne, tout se trouva sens dessus dessous. L’héritage commençait à chanceler. L’usure du pouvoir… Arriva Me Abdoulaye Wade. Brillant intellectuel, mais populiste. En moins de 10 ans, il mit à terre les fondements les plus solides de l’Etat qu’il habilla d’oripeaux. Ça tirait dans tous les sens avec des rustres au sommet. A la place des idées, on faisait parler le langage ordurier et les muscles en plus de l’arrogance des parvenus. Des hommes sans pesanteur. Ni morale ni intellectuelle. Le successeur de Wade est presque du même moule. L’autre jour, ses cadres ont montré leur crétinisme. Aux propos d’un intellectuel, un vrai, ils ont répondu par des propos de charretiers. La preuve de leur carence intellectuelle. KACCOOR BI
MACKY, UN AGENDA SURCHARGÉ À PARIS
Après avoir participé au sommet sur le financement de l’économie africaine ce mardi à Paris, le chef de l’Etat a consacré sa journée du mercredi à des audiences avec plusieurs hautes personnalités. Parmi celles-ci, la Directrice générale du FMI. Avec Mme Kristalina Georgieva, il s’est entretenu autour du partenariat entre l’Afrique et le FMI dans le cadre de la lutte contre la Covid et la relance des économies africaines. Macky Sall a aussi reçu son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Les deux présidents ont échangé sur plusieurs sujets d’intérêt commun et la coopération fraternelle qui lie les deux pays. Enfin le Président Sall s’est entretenu avec Makhtar Diop, nommé récemment directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (IFC). Il a été question lors des échanges de la production de vaccin anti Covid par les pays d’Afrique.
PALESTINE LES LEADERS DE L’OPPOSITION APPORTENT LEUR SOUTIEN
Les leaders du Front national de résistance (FNR) ont décidé d’apporter leur soutien à la Palestine. « Depuis le 06 mai 2021, le peuple martyr de Palestine fait encore l’objet d’agressions inhumaines de l’Etat d’Israël. Des centaines de Palestiniens innocents ont péri sous les bombes de la puissante armée israélienne. Des enfants, des femmes, de vielles personnes, succombent sous les raids de l’aviation de Tsahal et de ses tirs d’artillerie. Juifs et arabes citoyens de l’Etat d’Israël sont au bord de la guerre civile. Comme à l’accoutumé, la communauté internationale et certains Etats appellent à la désescalade, tout en ménageant l’Etat d’Israël, qui de façon honteuse et par l’entremise de son système judiciaire, poursuit sa politique de colonisation des territoires palestiniens. Des familles entières de palestiniens de Jérusalem Est sont ainsi chassées de leurs maisons de façon humiliante » souligne le document du FNR parvenu à la Rédaction. « Le FRN, profondément meurtri par la souffrance du peuple palestinien, lance un appel aux belligérants pour un arrêt immédiat des hostilités qui ont fait des victimes du coté de toutes les parties au conflit. Le FRN demande particulièrement aux Usa et particulièrement au Président Joe Biden, d’user de toute son influence auprès de l’Etat d’Israël, pour une cessation des bombardements sur la bande de Gaza, et une reprise de négociations sérieuses avec l’Etat de Palestine, aux fins d’une solution définitive du conflit qui a duré longtemps. Le FRN lance un appel à toutes les populations du Sénégal, et leur demande de participer massivement à la manifestation de soutien au peuple palestinien, le vendredi le 21 mai 2021 à 15h à la place de la Nation (obélisque). Le FRN présente ses condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’à l’Etat de Palestine à celui d’Israël » soulignent les leaders de l’opposition.
MEDIAS L’ENTERREMENT DU JOURNALISTE MAGASSOUBA PRÉVU CE VENDREDI À YOFF
La dépouille de Moriba Magassouba quitte Abidjan pour Dakar. Le journaliste écrivain qui vivait dans ce pays des Eléphants y a rendu l’âme la semaine dernière. Ayant des attaches solides dans ces deux pays, le problème de son lieu d’enterrement se posait évidemment. Son pays d’origine sera sa dernière demeure. Ce journaliste pétri de talent, issu de la deuxième promotion du Cesti de l’Ucad, ayant d’abord servi au Soleil qu’il a quitté prématurément avant de migrer en France pour rejoindre Jeune Afrique, Demain l’Afrique et d’autres publications. Après quoi, il s’est installé définitivement en Côte d’Ivoire. A Abidjan, il a édité une publication et des livres. Sur son pays d’origine le Sénégal et récemment sur Alassane Ouattara qu’il avait choisi de soutenir contre Gbagbo. Reconnaissant, Ouattara a d’ailleurs dépêché son ministre Aly Coulibaly pour accompagner la dépouille de notre talentueux doyen. Un intellectuel fécond qui distribuait son savoir à tout vent à ses confrères de tous les âges. Une présence très bien appréciée sur les réseaux sociaux avec des post qui vous faisaient aimer cette belle langue française qu’il avait assimilée sans être assimilé. Sa présence sur Facebook incitait à rester tant sa pertinence, sa clairvoyance et sa compétence nous subjuguaient. Sa famille des HLM nous informe que la prière mortuaire aura lieu à la Mosquée Lamine Sarr ce vendredi 21 après celle du jumah. Après l’enterrement à Yoff, les condoléances seront reçues à la villa 2329 des
HLM5. DRAME A DIALADIANG (VELINGARA) UN VIEUX 70 ANS ÉCRASÉ MORT PAR UN CAMION-BENNE
Situé à l’extrême du département de Vélingara (Kolda) et quelques kilomètres de la frontière avec la Guinée-Conakry, le village de Dialadiang est à la fois une contrée fantôme et mystique. Car ce pauvre village ne vit que de drames ayant pour noms : sorcelleries, crimes passionnels, règlements de compte mystique, viols, contrebandes etc… Avant-hier, « Le Témoin » a appris qu’un dramatique accident de la circulation a encore endeuillé le village de Dialadiang plongeant ainsi les populations dans l’émoi et la consternation totale. Un vieux de 70 ans du nom d’Ansou Baldé a été mortellement écrasé par un camion-benne dont le chauffeur a pris la fuite. Seul l’apprenti a été interpellé par les policiers de la localité qui l’ont ensuite remis aux éléments du poste de gendarmerie de Dialadiang. Que s’est-passé jusqu’à ce que cet honorable père de famille soit tué devant son domicile ? Si c’était dans l’Armée, « Le Témoin » aurait du avancer que le vieux Ansou Baldé est tombé au champ d’honneur. Tenez ! Depuis quelques temps, la victime avait constaté un rythme infernal de camions-bennes s’activant dans la carrière du village où l’extraction de sable et de latérite est strictement interdite par la loi. Justement le jour du drame, le vieux Baldé comme tout bon citoyen s’était planté sur la route pour tenter de raisonner un camionneur en provenance de la carrière. Et surtout lui rappeler l’interdiction d’exploitation de cette carrière. Se sentant défié, le chauffeur a appuyé sur l’accélérateur faisant passer son camion sur le corps du vieux Baldé avant de prendre la fuite. Pour tenter de le sauver et l’évacuer sur Vélingara, les populations ont réquisitionné l’ambulance de la mairie de Dialadiang. Malheureusement l’ambulance n’avait pas de carburant pour se déplacer. Sermonné, secoué et harcelé de sortir les fonds de la commune, le maire de Dialadiang dit qu’il n’avait que 10.000 CFA dans sa poche. Dix mille francs rék ! Face à cette triste situation, les populations se sont misses à se cotiser sur les lieux du drame pour pouvoir rassembler l’argent du carburant. Peine perdue puisque le vieux avait déjà succombé à ses blessures. L’enquête suit son cours au niveau de la gendarmerie qui recherche activement le conducteur du camion