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19 septembre 2025
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LA DÉFENSEUSE D'UN SPORT OUBLIÉ
Anna Preira, la porte-étendard du Rugby féminin et ambassadrice du world rugby se raconte : son parcours, ses performances, ses joies et ses peines et les réalisation de l’équipe nationale du rugby malgré le peu d’intérêt de ce sport au Sénégal
Le rugby malgré son manque de visibilité et le peu ou pas d’intérêt des pouvoirs publics repose sur quelques passionnées qui continue de le faire exister grâce à leur volonté. C’est le cas d’Anna Preira, la porte étendard du rugby féminin, ex capitaine de l’équipe nationale et ambassadrice du Word Rugby.
Après avoir pratiqué, le football, le basket-ball, entre autres, Anna Preira a trouvé le refuge dans le rugby qui l’aura aidé à se reconstruire après beaucoup d’épreuves. Au-delà du jeu er et du bien-être le rugby a été une vraie thérapie. Dans cette vidéo, elle nous parle du rugby féminin et du rugby en général, des performances de l’équipe nationale du Sénégal malgré ses moyens limités. L’ex-capitaine nous trace son parcours, ses joies, ses peines. Autoportrait d’une femme battante. Une leçon de courage et de détermination.
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HISSÈNE HABRÉ EST DÉCÉDÉ
L’ex-président tchadien est mort ce mardi 24 août à 79 ans des suites du Coronavirus. Sa contamination au virus avait été annoncée un peu plus tôt par son épouse Fatimé Raymonne Habré
Hissène Habré n’est plus. L’ex président du Tchad (de juin 1982 à décembre 1990) est décédé ce mardi 24 août à 79 ans, des suites d’une contamination au Coronavirus. Sa contamination au virus avait été annoncé un peu plus tôt par son épouse Fatimé Raymonne Habré.
Dans un communiqué visiblement rédigé tard la nuit dernière, l'ancienne première dame tchadienne assurait que son époux était encore conscient et que des médecins s’étaient mobilisés pour prendre soin de lui. De même, le président du Sénégal, Macky Sall, aurait immédiatement mobilisé les moyens nécessaires pour la prise en charge de Habré. Ce dernier était interné dans « un hôpital public sénégalais qui dispose d’un plateau technique de qualité à même de traiter un cas aussi sérieux », selon le communiqué de madame Habré.
Condamné à perpétuité à Dakar par les Chambres extraordinaires africaines, pour crimes contre l’humanité, Habré avait pu bénéficier lors de la première vague de Covid, d’une sortie de prison de 60 jours, accordée par la justice sénégalaise en raison de la pandémie de Covid-19. Une dérogation qui ne lui avait pas été accordée lors de cette troisième vague.
Le Sénégal va aller à la quête du sacre africain lors de la 30ème édition de l’Afrobasket qui se joue du 24 août au 5 septembre à Kigali au Rwanda, le pays des milles Collines
Le Sénégal va aller à la quête du sacre africain lors de la 30ème édition de l’Afrobasket qui se joue du 24 août au 5 septembre à Kigali au Rwanda, le pays des milles Collines. Les Lions conduits par l'entraîneur Boniface Ndong affichent l'ambition de soulever un sixième trophée continental et mettre fin à 24 ans d'échecs.
L e basket-ball africain sera à l'heure de la 30ème édition de l'Afrobasket masculin qui s'ouvre ce mardi 24 août à Kigali. 16 équipes seront sur la grille de départ de cette grande messe de la balle orange dont le Sénégal, classé dans le trio de tête des grands prétendants au titre. Un titre que détient la Tunisie, dernier vainqueur de la dernière édition 2017 disputée à Dakar et Tunis. Sous la houlette de Boniface Ndong, qui honore sa première expérience comme sélectionneur, la bande à Gorgui Sy Dieng, Maurice Ndour, Youssou Ndoye et Boubacar Touré , les plus capés du groupe seront encore attendus. Et dans cette voie, elle a affiché clairement cette ambition de mettre fin à cette succession d'échecs en Coupe d'Afrique et d'ajouter un sixième trophée que le basketball sénégalais attend depuis 24 ans. Une longue période durant laquelle le Sénégal ne s'est contenté jusque-là que d’accessits.
LA BELLE EMBELLIE DE 1997...UNE ETERNITE
Une éternité pour le basketball sénégalais et ses acteurs. D'autres observateurs y ont même vu un paradoxe pour un pays considéré comme le plus titré en Afrique si on y ajoute les trophées remportés par les Lionnes. Mais aussi au regard du réservoir important de joueurs dont dispose le Sénégal à travers le monde et dans le sélect championnat NBA des États-Unis. Le dernier sacre remonte en effet de 1997. Le coach Bassirou Badji, seul technicien à remporter le trophée en tant que joueur et entraîneur, après Claude Constantino champion également en 1968 et entraîneur en 1971. L'équipe sénégalaise avait, à cette époque, avec une cuvée de joueurs évoluant tous dans le championnat locaux, avait remis les pendules à l'heure en offrant à leur pays une 5ème bague de champion d'Afrique. Ce groupe composé de Boubacar Aw, Matar Ndiaye actuel manager des Lions, Assane Ndiaye, Oumar Mar, Cheikh Mbacké Diop, Raymond Carvalho, Aly Ngoné Niang, Lassana Ndiaye, Mouhamadou Sow, Yaya Dia, Vincent Dasylva réussissait alors, face à un public enthousiaste à Marius Ndiaye, là où les devancières, qui se sont succédées dans les années 80, ont toutes buté malgré leur immense talent. Les Lions étaient, en effet restés 17 ans, sans aucun trophée à mettre sur son armoire. Ce qui a été perçu à l'époque comme une «anomalie» pour un pays longtemps montré comme la locomotive du basketball continental depuis les toutes premières éditions.
CASABLANCA 1968 ET LES PREMISSES D’UNE DOREE
Dans l'histoire de la discipline de la balle orange, le Sénégal a très tôt affirmé son leadership voire sa suprématie après avoir mis fin à la domination maghrébine, mais aussi celle de l’Egypte, victorieuse des deux premières éditions en 1962 et 1964. Les Lions avaient profité de cette Coupe d’Afrique organisée à Casablanca au Maroc pour entrer dans le palmarès africain. Conduit par feu Alioune Diop, El Hadji Malick Diop dit «Niada», Boubacar Traoré, Cheikh Fall «Daguitt», Claude Sadio, Claude Constantino, Badou Guéye «Sandial», Narou Ndiaye, Babacar Seck, Doudou Leydi Camara et autre David Thiaw, le Sénégal décroche le premier titre du Sénégal. Ce qui lui permettra de rester aux premières loges de l’Afrobasket. Finalistes face à l’Egypte en 1970, Abdourahmane Ndiaye «Adidas», Boubacar Traoré, Cheikh Fall "Daguit" Doudou Leydi, Assane Thiam, Pierre Sagna, Diandy, Moussa Sène, Sylvestre Lopez et compagnie remettent ça et confirment leur domination qu'ils exercent à domicile à Dakar, avec à la clé, une victoire au goût de revanche sur l’Egypte, championne en titre qu’ils battent en finale de l'édition 1971. Médaillés d’argent aux éditions de 74 et 78, remporté par une équipe de la République Centrafrique montante et dans ses rangs un Abdourahmane Ndiaye "Adidas" (élu à deux reprises meilleur basketteur africain), les Lions reviennent en force avec la bande à Mathieu Faye, Moustapha Diop «Gaucher», Oumar Dia, Yamar Samb, Adramé Ndiaye, Benghaly Kaba, Moussa Touré pour asseoir cette suprématie. Ils renouent avec le trophée africain en s’imposant dans l’édition disputée à Dakar 1978 et en 1980 à Rabat au Maroc.
17 ANS DE TRAVERSEE DU DESERT
Ce quatrième succès a été toutefois suivi par une longue période d’insuccès et d'échecs. La Côte d’Ivoire connut finalement le sacre à Mogadiscio (Somalie) en 1981. Absents des podiums en 1983, le Sénégal avait touché le fond en enregistrant l’une de ses pires campagnes à Tunis en 1987. Dans les premières années 80, le basket africain assiste à l’émergence de l’Angola. Les Angolais avaient ainsi fini par imposer un règne sans partage à partir de l'édition disputée en 1989 devant leur public à Luanda. Sans relâche, ils mettent la main sur les trois trophées successifs aux dépens du Sénégal. Des équipes du Sénégal d'où l'on comptait pourtant une phalange de joueurs, tous aussi talentueux dont Etienne Preira, Issakha Barry, Massaer Ndiaye, Alexandre Sylva et Makhtar Ndiaye entre autres. Les Palancas Negras d'Angola ne connaîtront un coup de frein qu'à l’Afrobasket organisé à Dakar en 1997 où ils tomberont sous les griffes des «Lions» de Bassirou Badji avec une défaite en demi-finale. Cette campagne à Dakar, n’était toutefois qu’un intermède à ce long règne des Palancas Negras. Car, la bande à Guimarès et autre Conceicao vont revenir à force et remporter d'autorité l'Afrobasket 1999. Elle ne tardera pas à monopoliser voir vampiriser les trophées en se succédant sept fois au podium (1999, 2001, 2003, 2005, 2007, 2009 et 2011). Au même moment, le Sénégal poursuivait sa traversée du désert et peinait même à préserver son statut de «Grand d’Afrique». Les Lions du Sénégal, coachés par Abdourahmane Ndiaye «Adidas» ont toutefois réussi à revenir et titiller les sommets avec la médaille d’argent obtenue en 2005 en Algérie avec en prime Boniface Ndong désigné comme le meilleur pivot de la compétition. La suite n'aura pas été reluisante. Puisque le basket sénégalais, du moins sa catégorie masculine, entrait tout simplement dans les rangs. Comme le confirmera cette 7ème place en 2007 et 2009. Avec comme conséquence les préliminaires que le Sénégal était dorénavant contraint de passer pour pouvoir valider sa participation à l’Afrobasket de 2011 prévu à Tripoli. Les Sénégalais ne devront leur qualification à la 25ème édition du championnat d’Afrique de basket masculin libyenne 2011 qu’en faveur de cette «wild card» (invitation) de la Fiba suite à son élimination par le Mali au tournoi qualificatif, à deux, de Bamako. Ce qui a constitué, aux yeux des observateurs du ballon, comme un recul et une alerte. A sortir de cet épisode, les changements seront vite opérés en tête de sélection nationale. Elle est confiée à un technicien de renommée en l'occurrence le Français, Alain Weisz qui devra mener les Lions à l’Afrobasket 2011 à Madagascar.
UNE BELLE PERCEE EN COUPE DU MONDE A LA DESILLUSION DE TUNIS
A cet Afrobasket à Tripoli, le Sénégal réussit d'entrée un succès retentissant en mettant fin à l’invincibilité des Palancas Negras d'Angola qu'ils battent en phases de poule. Mais, ce succès est plus que anecdotique, puisque les coéquipiers de Mohamed Faye (classé parmi le cinq majeurs du tournoi) et autre Malick Badiane (meilleur rebondeur du tournoi) ne verront pas l’ombre du podium et finissent septième après avoir buté sur la Côte d’Ivoire.
UN CAP FRANCHI A LA COUPE DU MONDE EN ESPAGNE...
Deux ans après, les «Lions» restent sur la même ligne de performance. Elle est cette fois mis au crédit de cette équipe conduite par le jeune sélectionneur local en l'occurrence Cheikh Sarr. Dans cette compétition disputée à Abidjan 2013, les «Lions», avec Vieux Ndoye, Alces Badji, Louis Adams, Hamady Ndiaye, Saer Sène, Malèye Ndoye entre autres passent une fois du plus à côté d’un 6ème sacre. Mais, ils réussissent la prouesse de hisser le basketball sénégalais et le propulser à la Coupe du monde de 2014 en Espagne grâce à une troisième place arrachée à la Côte d'ivoire, pays hôte. Avec au bout, une qualification historique en 8ème de finale Coupe du monde suivie d'une élimination face à l’Espagne de Pau de Gasol, pays organisateur et futur finaliste malheureux devant l’intouchable équipe des Etats-Unis. Le Sénégal gagnait à partir de ce mondial, une autre envergure. Avec dans ses rangs une équipe présentée comme l’une des meilleures que le Sénégal n'ait eu depuis plus d'une décennie. C’était sans doute le signe d’un renouveau. La 28ème Afrobasket disputée en 2015 à Tunis confirmera les grandes ambitions des Lions. Gorgui Sy Dieng (meilleur pivot du tournoi), Xane d’Almeida, Ibrahima Thomas, Malèye Ndoye, Antoine Mendy débutaient en trombe dans le groupe B en surclassant le Mozambique, le Maroc et surtout en épinglant l’Angola, champion d’Afrique en titre et future médaillée d’argent de la compétition. La barre était haute pour les Lions. L'Espagnol Porfirio Fisac de Diégo, nommé Head coach héritait du banc de la sélection du groupe. L'espoir de mettre fin à cette longue diète reste encore grand lors de la grande messe co-organisée à Dakar et à Tunis en 2017. Disputer le premier tour et dans son antre de Marius Ndiaye, théâtre de leur exploit 20 ans plutôt, devrait suffire comme source de motivation. Mais une fois de plus, Gorgui Sy Dieng et ses partenaires subissaient la loi d'une équipe du Nigéria en demi-finale (76-71). Une autre désillusion.
Drivée aujourd'hui par une phalange de jeunes joueurs, évoluant quasiment dans les clubs en Europe et aux Etats unis, l'équipe nationale du Sénégal version 2021 figure pour cette présente édition à Kigali donnée grandissime favori à côté de l'Angola, détentrice du record des titres remportés, la Tunisie, championne en titre mais aussi le Nigéria qui a rejoint depuis quelques années le lot des géants du basketball continental.
LES «NDIAGA NDIAYE», CES VÉHICULES QUI N’ÉTAIENT PAS DESTINÉS AU TRANSPORT DE VOYAGEURS
Les "Ndiaga Ndiaye" dont on annonce le retrait avant la fin de l’année, ne doivent pas servir au transport de personnes
Thierno Birahim Aw, le directeur du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), a annoncé le retrait définitif des cars de transport Ndiaga Ndiaye. Selon les données obtenues du Centre universitaire de recherches et d’étude sur la mobilité (Curem), cette voiture n’est même pas destinée au transport de passagers.
Selon un extrait de la thèse de doctorat de Serigne Mbacké Seck, enseignant au Centre universitaire de Recherche et d'étude de la mobilité (Curem) de l'École Supérieure Polytechnique de Dakar, portant sur les dynamiques des transports collectifs dans l’agglomération de Dakar, les Ndiaga Ndiaye dont on annonce le retrait avant la fin de l’année, ne doivent pas servir au transport de personnes.
Ces Mercedes 508, une marque allemande, ont pu s’imposer dans le contexte urbain, en opérant un certain nombre de modifications sur les véhicules. Ils étaient destinés au préalable au transport et aux livraisons de marchandises notamment dans les pays européens. Les Ndiaga Ndiaye portent ne nom du premier transporteur qui s’en est servi pour le transport urbain à Dakar vers la fin des années 1970 et le début des années 1980.
Selon le document, auparavant, ils circulaient uniquement sur l'interurbain. Le retrait de ce moyen de transport ne serait être le seul renouveau pour un transport moderne. Selon le document, la caractéristique fondamentale du parc automobile est sa vétusté avancée, quel que soit le mode considéré. « En effet, l’âge moyen du parc est estimé à plus de 15 ans. Les véhicules particuliers ont un âge moyen de treize ans, les véhicules de transport de marchandises 18 ans tandis que les véhicules de transport collectif sont parmi les vieux de ce parc avec une moyenne d’âge supérieure à… 20 ans, certains sont proches de la trentaine ! »
La vétusté est certes liée au manque de moyens mais aussi aux différentes mesures d’interdictions et/ou de limitation des importations qui ont jalonné l’histoire du transport collectif à Dakar. Celles-ci ont poussé les populations et les transporteurs à se rabattre sur les pièces détachées massivement importées pour remplacer les organes défaillants des véhicules.
Selon toujours l’étude du professeur Seck, « on peut aussi lier cette vétusté au fait que les véhicules de transport sont considérés comme des moyens de survie et/ou de rente par les acteurs qui se partagent les gains journaliers sans qu’une partie de ces revenus ne soit réinvestie à l’entretien des véhicules ». La vétusté du parc est aussi due à l’introduction dans l’espace urbain de nouveaux véhicules de transport par la récupération de vieux véhicules retapés ou par l’achat de pièces détachées importées des pays occidentaux et « remontées » au Sénégal.
En effet, par des subterfuges multiples, certains véhicules qui disparaissent physiquement sont souvent " ressuscités " grâce à l'habileté des mécaniciens, électriciens automobiles, vendeurs de pièces détachées, entre autres. Ces véhicules tous faits sont inconnus des services de douane. Il s’agit de véhicules « sans âge » inaptes à la circulation. Néanmoins, ils ne sont pas abandonnés. Ils sont plutôt livrés aux mécaniciens qui arrivent tant bien que mal à les « refaire » pour ensuite les remettre en circulation. Certains véhicules sont créés de toutes pièces.
Les statistiques sur le nombre de véhicules de transport collectif au Sénégal sont difficiles à connaître. Les services compétents en la matière ont beaucoup de difficultés à mettre à jour leurs bases de données. Celles qui sont disponibles ne reflètent pas la réalité exacte du parc parce que d’une part, les importations de véhicules ne sont pas toujours maîtrisées et parfois n’empruntent pas les « voies officielles » qui permettent d’en déterminer la traçabilité au moment voulu. Alors que, d’autre part, la Direction des transports terrestres ne dispose pas toujours d’informations sur les véhicules détruits, ou que l’on vend volontairement en pièces détachées.
«IL APPARTIENT A LA CSS DE RECONSTITUER LE STOCK DE SUCRE LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE»
Momath Cissé, vice-président de l’Ascosen se prononce sur la pénurie de sucre en poudre constatée ces derniers temps
Depuis quelques temps, le sucre en poudre est pratiquement introuvable sur le marché national. Une situation qui commence à préoccuper les consommateurs, car si cela perdure, on risque d’assister à une fluctuation du prix du sucre qui est homologué. Etant donné que sur le plan international, le prix n’est plus compétitif par rapport au prix homologué, empêchant ainsi les commerçants d’importer le produit, l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), demande à l’Etat de donner l’autorisation à la Css d’importer le sucre pour approvisionner le marché.
«Apareille époque, le stock de la Compagnie sucrière du Sénégal (Css) ne peut pas approvisionner correctement le marché. On devait distribuer les quotas aux commerçants pour qu’ils importent le sucre. Il s’est trouvé qu’on est confronté à un problème, car sur le plan international, le prix n’est plus compétitif par rapport au prix homologué. Ce qui fait que les quotataires ne peuvent pas aller chercher du sucre ».
Ces explications sont de Momath Cissé, vice-président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) qui était interrogé sur la pénurie de sucre en poudre qui sévit actuellement à Dakar. Au regard de cette situation, M Cissé pense que c’est la Css qui doit obligatoirement reconstituer le stock de sucre et le plus rapidement possible. « On avait connu, il y a 3 ans dans le passé, la même chose. Le Ministère du Commerce d’alors avait distribué les quotas aux commerçants, mais finalement c’est la Compagnie sucrière qui avait assuré l’approvisionnement. Qu’il pleuve, vente ou neige, la compagnie doit approvisionner le marché du sucre. Donc si le marché n’est pas favorable pour les commerçants, il faut que la Css importe le gap jusqu’au mois de novembre. Parce que la production nationale commence au mois de décembre », a-t-il indiqué.
Selon lui, il appartient à la Css le plus rapidement possible de reconstituer le stock d’une manière conséquente. « Nous sommes en train de discuter avec les autorités pour qu’on puisse approvisionner le marché rapidement sans qu’il y ait fluctuation du prix de sucre. Parce qu’en ce moment, nous vivons une période très difficile avec la pandémie de la Covid19 et le pauvre gorgolou ne peut plus rallonger le blé. Les prix de certaines denrées ont flambé et ça devient une contagion. Si le sucre s’en mêle, nous allons vivre des moments très difficiles. Pour éviter cela, il faut donner l’autorisation à la Css d’approvisionner correctement le marché », suggère-t-il.
ANTOINE DIOME EXIGE 30 MILLIONS POUR LES MUNICIPALES ET DÉPARTEMENTALES
Fin de suspense et autres débats sur le montant de la caution pour les élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 prochain
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a rendu public hier, lundi 23 août, l’arrêté fixant le montant de la caution pour les élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 prochaines. Dans ce document, Antoine Félix Abdoulaye Diome a indiqué que ce montant est fixé à trente millions F CFA, à raison de quinze millions F CFA, pour chaque type d’élection.
Fin de suspense et autres débats sur le montant de la caution pour les élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 prochain. Moins d’une semaine après l’échec de la rencontre de dernière heure entre acteurs politiques, tenue dans les locaux de son département, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a rendu public hier, lundi 23 août, l’arrêté fixant le montant de la caution pour ces deux élections. « En application des articles L 247 et L 282, du Code électoral, le montant de la caution en vue de la participation aux élections départementales d’une part aux élections municipales, est fixé à trente millions F CFA, à raison de quinze millions F CFA, pour chaque type d’élection », a-t-il souligné dans le premier article de ce document.
Loin de s’en tenir là, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a également précisé dans le deuxième article de cet arrêté que «cette somme est à verser à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour chaque type d’élection, et par chaque liste quel que soit le nombre de départements ou de communes où la liste de candidats se présente». S’agissant du troisième article, il relève que « cette caution est déposée au nom d’un parti politique légalement constitué, d’une coalition de partis politiques légalement constitués ou d’une entité regroupant des personnes indépendantes. ».
A rappeler que lors de leur rencontre du vendredi 20 août dernier, les représentants des trois pôles n’avaient pas pu arrondir leurs angles sur un montant fixe. La majorité qui évoquait un souci d’«éviter la floraison de candidatures» pouvant rendre difficile l’organisation de ces prochaines élections a proposé 20 millions pour chaque type d’élection.
De son côté, accusant la majorité présidentielle de vouloir remettre en cause la liberté de candidature, l’opposition a mis, quant à elle, sur la table dix millions à raison de cinq millions pour chaque type d’élection. Une position partagée par le coordonnateur du Pôle des Non-alignés, Déthié Faye qui accuse la majorité de chercher à créer une diversion à travers sa proposition « pour laisser une large marge de manœuvre au ministre de l’Intérieur ».
«C’EST UNE COALITION DE PRESSION ET NON ELECTORALE»
C’est un Thierno Bocoum toutes griffes dehors qui a fait face à la presse pour dénoncer la coalition annoncée entre Ousmane Sonko de Pastef, Khalifa Sall de Taxawu Sénégal et Karim Wade du Pds
La large coalition de l’opposition annoncée entre Ousmane Sonko de Pastef, Khalifa Sall de Taxawu Sénégal et Karim Wade du Pds n’est rien d’autre qu’une « coalition de pression » et non une « coalition électorale ». C’est du moins la conviction du leader du mouvement Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir), Thierno Bocoum qui, lors d’un point de presse organisé hier, lundi 23 août, a invité ses derniers à revenir à de meilleurs sentiments.
C’est un Thierno Bocoum toutes griffes dehors qui a fait face à la presse hier, lundi 23 août, pour dénoncer ce qu’il considère comme une « coalition de pression » annoncée entre Ousmane Sonko de Pastef, Khalifa Sall de Taxawu Sénégal et Karim Wade du Pds.
Le président du mouvement politique Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir) qui reste convaincu que ladite plateforme n’est pas une « coalition électorale » pense en fait que l’idée d’une large coalition de l’opposition a été dévoyée par ces trois leaders. Pour cause, l’ex-camarade d’Idrissa Seck au parti Rewmi pense en réalité que ces derniers, qui parlent d’une large coalition de l’opposition, sont dans une logique de former un cadre, de le lancer, puis de mettre la pression contre les autres leaders de l’opposition pour qu’ils les rejoignent, au risque d’être qualifiés de pro-Macky Sall.
Poursuivant sa diatribe contre ce qu’il assimile à une trahison de leurs camarades, Thierno Bocoum confie que l’enjeu de la mise en place de cette coalition est non seulement pour les élections locales, pour les législatives, mais surtout pour la présidentielle. Il reste, en réalité, convaincu que c’est l’après Macky Sall qui se trame avec cette plateforme, alors qu’un projet commun de l’opposition était en gestation.
L’ancien député dénonce ainsi une démarche cavalière d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Karim Wade dans la mesure où l’ensemble de l’opposition s’attendait à une démarche « inclusive ».
En effet, l’ex-poulain d’Idrissa Seck, actuel président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), informe que les discussions au sein des adversaires politiques du régime en place étaient avancées, dans la mesure où il avait été confié à Abdoul Mbaye, leader du parti Action pour la citoyenneté et le travail (Act), et Khalifa Sall de Taxawu Sénégal, la coordination du projet de cette large coalition.
Hélas, il se désole ainsi que ce trio mène des discussions en sourdine, sapant ainsi la dynamique unitaire enclenchée, non sans leur demander d’expliquer aux Sénégalais la pertinence de réunir les quatre (Pds, Pastef, Taxawu Sénégal et Pur) sans les autres partis de l’opposition. Pour autant, le leader du mouvement AGIR garde espoir que Sonko, Khalifa et Karim reviendront à de meilleurs sentiments. Il les appelle à prendre leur responsabilité pour assumer la place de leader qui leur a été accordé pour rassembler l’ensemble de l’opposition, afin de gagner les élections prochaines, dans le but d’alléger les souffrances des Sénégalais.
Parlant, par ailleurs, de la récurrence des inondations dans la banlieue Dakaroise, Thierno Bocoum est d’avis qu’il faudrait un audit de tous ces projets et plans lancés depuis lors, pour lutter contre ces inondations. Il pense qu’à la place d’une Mission d’information « qui a rendu hommage à Macky Sall sur 12 pages, dans son rapport », il faudrait la mise sur pied « d’une commission parlementaire ».
Macky à Darou Mouhty
Le Président Macky SALL poursuit ses visites auprès de ses alliés ayant perdu des proches. Il s’est rendu cet après-midi dans la région de Louga pour présenter ses profondes condoléances et celles de la Nation à la Famille de Mame Thierno Birahim Mbacké, suite au rappel à Dieu de Serigne Abass Mbacké, une perte pour le Sénégal et toute la Ummah. Un homme de foi avec qui il entretenait des relations exceptionnelles. Devant le nouveau khalife de Darou Mousty, Serigne Bass Anta Niang, le Chef de l’Etat lui a rendu hommage. Le Président Macky SALL a également renouvelé son engagement à renforcer et consolider ses relations avec la cité religieuse de Borom Darou. Après Darou Mousty, le Chef de l’Etat s’est rendu à Darou Marnane pour partager la douleur de la Famille de Serigne modou Makhtar Mbacké. A son grand frère, Mame Thierno Mbacké, le Président Macky Sall a présenté ses condoléances et celles du peuple sénégalais. Avec le défunt serigne Modou Makhtar, il a eu des relations privilégiées qui datent d’avant son accession au pouvoir.
Les vannes vont rouvrir au sud du pays
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a livré ses prévisions pour la période du lundi au mardi 24 août 2021. Elle informe que des pluies accompagnées d’orages seront notées sur les régions sud avec des possibilités d’extension vers le centre-sud du pays. Sur la moitié nord du territoire, renseigne-t-elle toujours, le ciel sera nuageux avec des risques de pluie au courant de la nuit. Non sans préciser que la chaleur sera relativement sensible sur une bonne partie du pays, particulièrement sur les localités nord-est et centre où les pics de températures journalières évolueront entre 35 et 40° C.
Jotna se massifie
L’heure est à la massification et aux coalitions. Et Jotna est à la manœuvre. Après avoir noué une alliance avec le Congrès de la Renaissance Démocratique (Crd), elle continue de se renforcer. Or d’aucuns pensaient qu’après le départ de Ousmane Sonko, la coalition Jotna allait disparaître. Loin s’en faut ! Elle fait de la résistance. Mieux, Dr Abdoulaye Niane, Bruno d’Erneville et Cie sont en train de se frayer une vraie place dans le paysage politique. Mieux, Jotna a enregistré de nouveaux adhérents hier. Dans une note parvenue à «L’As», il est indiqué que Ads/Garap d’Amadou Sène Niang, Def Sa Wareef de Bassirou Sène, et Mtl/Le Changement de Abdoulaye Guèye ont rejoint la coalition. Ces trois organisations viennent ainsi renforcer ses rangs à cinq mois des élections locales. Même si ce ne sont pas de grosses pointures politiques, ce sont des adhésions quand-même. Et en politique, dit-on, l’addition vaut toujours mieux que la soustraction.
TAS indexe l’incompétence
Le président de la République des valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall (Tas) s’est exprimé hier sur les inondations dans le pays avec leur lot de désagréments. L’ancien ministre de l’Energie sous Macky Sall n’y va par quatre chemins. Il estime que tout ceci reflète l’incompétence et l’impéritie du gouvernement. Comme d’incorrigibles récidivistes, dit-il, Macky Sall et ses hommes ne sont plus seulement à terre mais dans l’eau. Toujours, selon TAS, l’hivernage, saison d’espérances pour notre peuple d’essence paysanne, rime désormais avec les cauchemars. Il se désole des nombreux quartiers engloutis dans les eaux, comme ces milliards dans des programmes de prévention inefficaces. Après 9 ans, le plan décennal n’est exécuté qu’à 38%, a-t-il constaté amèrement.
Instituts Al Azhar : 22 mentions au bac
Fondés par Cheikh Mouhamadou Mourtada Mbacké, les instituts Al Azhar veulent être un creuset de l’excellence. Et le baccalauréat constitue un bon baromètre pour ces établissements qui, cette année, ont présenté au total 1154 candidats. Au final, 752 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 65%, largement au-dessus de la moyenne nationale de 44%, lit-on dans un communiqué parvenu à la rédaction. En plus, ajoute-t-il, 222 mentions ont été obtenues. La direction dit vouloir hisser le Groupe au rang des meilleures écoles privées du Sénégal. Dans cette perspective et pour booster les opportunités des bacheliers en Arabe, l’Université Cheikh Ahmadou Bamba (UCAB) a été créée. Il vient ainsi compléter le dispositif de formation et d’enseignement islamique mis en place depuis 1974.
Visite à Kaolack d’une délégation ministérielle sénégalomalienne
Une forte délégation ministérielle sénégalo-malienne a effectué hier une visite à Kaolack pour présenter ses condoléances aux familles des victimes de l’accident survenu la semaine dernière dans la région et ayant fait quatre morts et des blessés. Un camion de transport de marchandises immatriculé au Mali était impliqué dans la tragédie. Furieuses, les populations s’en étaient prises aux camions maliens avant que de l’autre côté de la frontière, on s’en prenne également aux gros-porteurs sénégalais. Heureusement que les autorités des deux pays se sont très vite levés pour calmer les ardeurs et faire revenir le calme. Dans cette dynamique de renforcer la paix sociale entre les deux pays et les communautés, le ministre des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko, et son collègue des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Al Hamdou Ag Ilène ont fait le déplacement à Kaolack en compagnie du Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moise Sarr, et du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye. Le Mali remet 3 millions à chaque famille de victime A noter que la délégation malienne a remis à la famille des victimes une enveloppe financière symbolique en guise d’appui. Et d’après le site d’informations dakaractu, chaque famille de victime a reçu 3 millions Fcfa. Il faut relever par ailleurs que la visite ne va pas se limiter là. Après cette étape de Kaolack, la mission se poursuit aujourd’hui avec la rencontre des opérateurs économiques, des transporteurs, des chargeurs et des chauffeurs au siège des entrepôts maliens au Sénégal. Il est aussi prévu une réunion de travail avec les autorités sénégalaises sur la relance du trafic routier au corridor Bamako-Dakar.
Démarrage bientôt des travaux du chemin de fer Dakar-Bamako
Profitant de ce déplacement à Kaolack, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a annoncé hier le démarrage pour bientôt des travaux du chemin de fer Dakar-Bamako pour améliorer le transport entre le Sénégal et le Mali. Il estime que dans un premier temps, ils vont s’atteler à l’axe Dakar-Tambacounda. Il faut noter que ce projet, de façon globale, nécessite un investissement de 500 millions d’euros (325 milliards de FCFA environ). D’ailleurs, la réhabilitation de la ligne avait fait l’objet d’une étude, commandée par la Banque mondiale, qui devra évaluer les surcoûts consécutifs à la dégradation des installations et faire l’inventaire social de Dakar-Bamako ferroviaire (DBF).
Risque de pénurie d’engrais au Sénégal
Comment imaginer une bonne campagne agricole sans des engrais en quantité et en qualité ? En tout cas, des structures spécialisées dans la distribution d’engrais au Sénégal ont alerté sur les risques de pénurie durant la présente campagne. Selon l’Agence de presse sénégalaise, ces distributeurs, s’exprimant depuis Mbirkilane (Kaffrine), ont appelé l’Etat à réfléchir à des solutions à ce problème et à la situation jugée alarmante du monde rural sénégalais. Ils estiment que cette situation est imputable à une absence totale de planification dans le système de distribution des engrais fabriqués par les ICS. Ils précisent que l’état actuel des semis (mil, arachide, maïs) ne donne pas espoir pour de bonnes récoltes en 2021. Toutefois, souligne toujours l’Aps, le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaffrine, Samba Tall Ndao, dit suivre avec inquiétude le déroulement de la distribution de l’urée tout en gardant espoir que d’ici la semaine prochaine, d’importantes quantités seront livrées.
Mbour : Le Kankourang va réapparaître
Après une année de pause forcée due à la Covid-19, l’organisation du Kankourang va reprendre à Mbour. L’autorité préfectorale a donné hier son accord pour l’organisation de cet évènement culturel grandeur nature. La décision a été prise suite à une rencontre entre l’autorité déconcentrée et la collectivité mandingue. Par le passé, cet évènement qui se déroule à chaque mois de septembre était souvent interdit du fait de la spirale de violences que cela engendrait. Mais l’année dernière, c’est la covid-19 qui l’avait frappé de plein fouet. A préciser que le Kankourang désigne à la fois un masque et un rituel célébrant la circoncision chez les Mandingues.
Dictionnaire sur le conflit et la paix en Casamance
Une initiative novatrice ! Le Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’Université Gaston Berger, basé à Saint-Louis du Sénégal, compte publier au courant de 2022 un dictionnaire sur le conflit et la paix en Casamance. Sous la direction scientifique de Mame Penda Ba (sciences politiques) et de Rachid Id Yassine (sociologie et anthropologie), apprend-on, l’ouvrage entend apporter une perspective pluridisciplinaire pour la compréhension du conflit en Casamance. Le dictionnaire va aborder le conflit et le processus de paix en Casamance d’un point de vue historique, politique, économique, religieux, environnemental, géopolitique, militaire, juridique et socioculturel. Dans ce sens, un appel à contribution est lancé à destination des jeunes chercheurs, des doctorants avancés, etc. Les entrées thématiques principales suivantes ont été retenues : biographies et divers ; gestion du conflit ; accords, négociations, médiation, géopolitique ; origines lointaines et proches ; zones d’ombre et incertitudes ; résiliences ; géographies du conflit ; femmes ; dynamiques ; sociétés civiles et organisations humanitaires ; MFDC ; diasporas ; cultures ; forces de défense et de sécurité ; médias.
KEEMTAAN GI - TANGO SUR MISERE
Vous les avez vus ? Encore eux ! Toujours à nous vendre du vente. Mais cette fois-ci, c’est pour venir danser sur la misère des autres. Et, par ricochet, se présenter en sauveurs. C’est en tout cas ce qu’ils croient ou font croire. La politique du spectacle, c’est leur jeu favori. Ils ne font rien gratuitement. Lorsqu’ils donnent, ils attendent toujours quelque chose en retour. A voir ces ministres, directeurs de sociétés publiques courir pour soigner la misère de la banlieue par des motos-pompes et autres, l’on se surprend à s’arracher les cheveux face à leur manque de pudeur. Nous sommes toujours dans cet empire du mensonge. Quand on donne, on n’a pas besoin de mobiliser la presse. C’est même manquer d’égard aux bénéficiaires. Les ravaler au rang de miséreux alors qu’ils sont loin d’être des indigents. Ils sont victimes de l’incurie de ceux qui dirigent ce pays et qui sont toujours à plastronner avant d’être rappelés par la dure réalité du terrain. A les voir courir durant tout le weekend, se mettre sous les feux des projecteurs ou annonçant leurs dons sur les réseaux sociaux, l’on se demande sur quelle planète ils vivent. Une chose est sûre : l’argent qu’ils distribuent est pour la plupart le fruit de leurs rapines. Un manager d’une société publique qui finance à coup de millions doit inquiéter ce machin d’Office national de lutte contre la corruption. Mais on préfère fermer les yeux sur cette prodigalité bien calculée. Avec morgue, ils avaient laissé entendre que les inondations, c’était derrière nous, paradant dans la salle qui sert de ring à nos parlementaires. Sortant des chiffres mirifiques qu’ils sont les seuls à voir. Quelques gouttes de pluie et voilà leur incurie et leurs mensonges dévoilés au grand jour. Et plutôt que de se taire, ils viennent encore discuter du sexe des inondations. Dans un pays normal, on les foutrait tous dehors pour avoir raconté des mensonges à des populations déjà bien éprouvées par toutes sortes de catastrophes naturelles. KACCOOR BI
INONDATIONS L’AGEROUTE «LIBÈRE» LA NATIONALE 1
L’Ageroute a réussi hier à « libérer » la Nationale 1 à hauteur de Diaksao et Diamaguène des eaux pluviales. Un vrai calvaire pour les populations de la zone, mais aussi pour l’important trafic routier permettant d’entrer et de sortir de la capitale du fait que les pluies de jeudi dernier avaient réussi à couper totalement la Nationale 1. Tous les véhicules qui ont osé affronter les eaux sont tombés en panne. Les populations, surtout les riverains, ont vécu d’énormes difficultés pour se déplacer au cours du week-end. L’autoroute à péage avait subi les contrecoups de cette situation puisque la Nationale 1 étant impraticable, tous les véhicules avaient été sur cette artère. Laquelle était sous-dimensionnée pour accueillir tout ce trafic. Résultat : des bouchons énormes et cauchemardesques. Entre ce dimanche et ce lundi, les services du directeur général d’Ageroute, Ibrahima Ndiaye, sont donc entrés en action. S’ajoutant au dispositif du Plan Orsec déclenché le samedi par le ministre de l’Intérieur, Ageroute a mis en place un puissant arsenal de pompes de puissance de 3000 m3/heure pour faire évacuer les eaux. Devant cette énorme force de pompage, en moins de 24h, la Route Nationale N¨1 a été libérée de ses eaux. Au grand soulagement des populations riveraines, mais aussi des usagers de cette importante voie. Le directeur général d’Ageroute, Ibrahima Ndiaye, entend déployer les mêmes dispositifs au niveau de Keur Massar, Pikine et Guédiawaye. Ce qui permettra rapidement un retour à la normale. Le gouverneur de Dakar, Al Hassane Sall, a voulu constater de lui-même la situation. Il s’est déplacé hier sur les lieux. Il tiendra à remercier l’Ageroute pour son engagement, mais aussi à rassurer les populations que l’Etat fera tous les efforts requis à travers le Plan Orsec pour enlever partout les eaux pluviales et, ainsi, les soulager.
CONVOQUÉ À LA POLICE, BOUGANE GUÈYE DANI ÉTALE SA COLÈRE CONTRE MACKY
Le président du mouvement Gueum sa Bopp, Bougane Guèye Dany, est sorti hier de sa convocation au commissariat central très remonté contre la Police. Convoqué à 10h, le patron du Groupe D Média — venu avec ses avocats — a déféré à la convocation vers 11h 25mn avec beaucoup de sérénité. Après un peu plus d’une heure, Bougane Guèye Dany est sorti du commissariat avec une lettre et a « tiré » fort sur Macky Sall et son équipe. Il a informé que « cette convocation était pour la récupération d’une lettre » dont le contenu, selon lui, est que « les tableaux d’affichage peuvent être un acte de trouble à l’ordre public et de vandalisme ». Une chose qui démontre, selon lui, l’incompétence du ministre de l’intérieur. Car, selon le patron du groupe D média, « ces panneaux servent à sensibiliser la population surtout les jeunes pour qu’ils s’inscrivent sur les listes électorales ». C’est désolant de mobiliser toute une police pour un simple courrier », a regretté, pour finir, Bougane ...
VÉLINGARA LES TRAVAILLEURS DE FERA TIRENT SUR IBRAHIMA BARRY, LE SG DU RCD
Réunis à la municipalité de Vélingara, les agents du FERA (Fonds d’entretien routier autonome) se sont attaqués à Ibrahima Barry, le président du conseil départemental et par ailleurs secrétaire général du RCD, suite à ces propos tenus à leur encontre. Dans un média de la place, Ibrahima Barry avait soutenu qu'aucun agent du Fonds d'entretien routier autonome (FERA) ne perçoit plus de 35.000 francs CFA à la fin du mois. Des propos jugés non conformes à la réalité selon le superviseur Oumar Wopa Mballo. « Ce n’est pas vrai. C’est faux. Je dis bien, c’est archi faux. Ce n’est que des allégations. Les salaires sont virés à la banque Cnca. Les agents perçoivent plus de 35 000 mille francs à la fin du mois », a rétorqué M. Mballo. Il ajoute également que « dans chaque maison, on n’a recruté qu’un seul agent. Contrairement à ce qu’ils veulent croire à l’opinion. Il y a 200 concessions ici. Il y a aucune maison dans laquelle on a recruté plus d’une personne ». Lors de ce point de presse, Oumar Wopa Mballo n'a pas hésité à s'en prendre également aux opposants du maire, Mamadou Woury Bailo, qu'il qualifie de menteurs. "C’est très facile de rester à Dakar et de faire le tour des médias pour raconter des histoires. Ils passent tout leur temps à mentir. J’assume mes propos. Ils n’ont qu’à rendre publiques les preuves qu’ils détiennent", a t-il lancé à l’endroit des pourfendeurs du premier magistrat de la ville de Vélingara. « Le développement de Vélingara ne les intéresse point. Ce qu’on leur demande, c’est de faire quelque chose pour la localité, mais pas se rendre dans les plateaux de télévisions et studios de radios pour raconter des contre-vérités » a t-il conclu.
CHAMPIONNATS D’EUROPE DE JUDO LA PETITE BINTA NDIAYE CHAMPIONNE !
Binta Ndiaye, fille de notre confrère Abdoulaye Penda Ndiaye, un journaliste ancien collaborateur du « Témoin », a remporté mercredi la médaille d'or aux championnats d'Europe de Judo chez les cadets à Riga, en Lettonie. Elle s'est imposée chez les -52 kg pour le compte de la Suisse. Née à Lausanne, la collégienne de 16 ans a ainsi donné à la Suisse son premier titre européen chez les jeunes. Dommage pour le Sénégal ! Car la petite Binta, bien qu’elle soit de père sénégalais, est suissesse de naissance.