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20 septembre 2025
LAURENT GBAGBO CHANGE DE PERSPECTIVE POLITIQUE
L'ex président ivoirien a proposé, ce lundi 9 août, à la réunion du comité central extraordinaire du FPI canal historique, la création d’un nouveau parti politique. L'ex-président ne souhaite pas s’engager dans une bataille juridique Affi N'Guessan
En Côte d'Ivoire, Laurent Ggagbo a proposé, ce lundi 9 août, à la réunion du comité central extraordinaire du FPI canal historique, la création d’un nouveau parti politique. L'ex-président ne souhaite pas s’engager dans une bataille juridique avec son ancien Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan qui dirige l’aile légale du FPI. C'est ce qu'indique le communiqué final. Le nouveau parti, selon des sources RFI, pourrait naître en octobre, au plus tard.
C’est après un long hommage aux militants du parti décédés, en présence de leurs familles et après des confidences aux allures de déballage sur son ancien premier ministre, Pascal Afi N’Guessan, que Laurent Ggagbo a annoncé la création d’un nouveau parti, rapporte notre envoyé spécial à Abidjan, Jean-Luc Aplogan. Pour justifier son option et de « laisser le FPI à Affi N’Guessan » a lancé cette parabole : « Sur le chemin de la lutte, on rencontre souvent quelques écueils. Quand tu marches et que tu vois une pierre, tu ne te bats pas contre la pierre. Tu la contournes ou tu sautes. » Un participant qui approuve, explique que cela permettra de travailler sereinement.
L’obstacle dont parle l’ancien chef de l’État qui s’est exprimé pendant une demi-heure, c’est Affi N’Guessan, président de l’aile légale du FPI, accusé encore « d’avoir pris le parti en otage ». La crise remonte à 2014. Dernier épisode : la condamnation de la tenue du comité central de ce matin par le camp Affi N’Guessan. Il en organise d’ailleurs un, le 14 août prochain.
Un nouveau parti pour octobre
Laurent Gbagbo veut son nouveau parti rapidement comme le confirme, Franck Anderson Kouassi, un des porte-parole de son camp : « Une structure préparatoire va se mettre en place dans une dizaine de jours pour préparer de façon concrète ce congrès constitutif du nouveau parti qui va naitre au plus tard fin octobre ».
Jusqu’au bout, Laurent Gbagbo a évité de régler directement la crise avec son ancien Premier ministre. Ce dernier s’est même plaint de ne pas avoir eu de réponse à une demande d’audience. À l’heure où il prône la réconciliation, pourquoi Laurent Gbagbo ne l’entreprends pas au sein de sa formation politique ? Son lieutenant prend sa défense : « Ça aussi, c’est une voie de la réconciliation. Il guerroie avec le président, ce dernier lui laisse le parti on va créer un autre. Je ne sais pas s’ils vont se voir ».
Au comité central de ce matin, il y avait deux stars : Simone Gbagbo, très ovationnée à son arrivée, et Laurent Gbagbo lui-même, très applaudi à son apparition et pendant son discours.
Du côté du FPI-légal, on prend acte de l'annonce de Laurent Gbagbo. La création de ce nouveau parti par l'ancien président ivoirien clarifie la situation, estime Issiaka Sangaré, le secrétaire général et porte-parole du FPI. Issiaka Sangaré dit ne pas craindre l'hémorragie de ses adhérents : « Déjà en 2019, d'aucuns avaient craint une hémorragie et celle-ci n'était intervenu. Les militants ont compris que l'environnement a évolué qu'il y a de nouvelles priorités et que le parti doit se projeter sur des lendemains qui permettent d'apporter des solutions réelles. Nous avons même bon espoir que beaucoup d'Ivoiriens vont nous retrouver. » Tandis que pour Pascal Affi N'Guessan qui réagit sur son compte Facebook, Laurent Gbabgo « endosse de manière assumée devant nos compatriotes et devant l'histoire la responsabilité du schisme qui marque désormais l’épopée du FPI ».
KEEMTAAN GI – HURLUBERLUS
La Covid-19 ne semble pas affecter l’économie de ce charmant pays. Malgré nos morts et les cas graves qui augmentent, la vie suit son chemin. Plutôt que de toussoter, l’économie semble carburer à plein gaz. La preuve ? Dix milliards de francs CFA seront mobilisés chaque année pendant trois ans pour la confection de tenues scolaires. Il faudra bien que nos lycéennes et collégiennes soient moins aguichantes envers leurs malheureux professeurs avec leurs robes, jupes et autres pantalons qui ne cachent presque rien. Mais voilà, cette générosité de l’Etat vis à vis de nos tailleurs serait plus appréciée si l’école se portait mieux. Si on nous avait débarrassés par exemple de ces abris provisoires qui pullulent. Mais notre propos est ailleurs. Il porte toujours sur cet ennemi invisible qui nous empêche de vivre comme on le voudrait. Pendant que nos vaillants médecins sont au front, luttant pour sauver des vies et que l’Etat dépense des milliards en vaccins afin de nous débarrasser vite de ce satané virus, pendant donc que tous ces efforts sont consentis, il y a des médias qui se permettent de venir tout piétiner. En quoi faisant ? Plutôt que d’inviter sur leurs plateaux des personnes rompues à la tâche, font appel à des hurluberlus que la presse a elle-même fabriqués et qui, au plan des idées, ne disent que des âneries. N’importe quel ignare peut ainsi se présenter dans une télévision et débiter des stupidités visant à faire douter de l’efficacité d’un vaccin comme s’il était sorti d’une école de médecine. Ils se disent activistes, ne font prévaloir aucune compétence, si ce n’est produire les mêmes sottises et sur n’importe quoi notamment sur des choses dans lesquelles ils n’ont aucune connaissance. Le Covid-19 est devenu un problème de santé publique à tel point qu’il devient urgent d’éloigner ces guignols de l’espace audiovisuel. Des guignols qui, au plan des idées (mais au fait, ont-ils seulement des idées, ces crétins ?), ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Des guignols qui constituent pour la masse et pour euxmêmes un véritable danger, hélas ! KACCOOR BI
LE PRÉSIDENT DE L’UMS, OUSMANE CHIMÈRE DIOUF, EN DEUIL
A peine élu samedi nouveau président de l’Union des magistrats du Sénégal, Ousmane Chimère Diouf est frappé par un deuil. Le magistrat a perdu sa tante maternelle Ndèye Marie Diouf qui vivait à Rufisque. Cette dernière était la sœur de son oncle et homonyme, un magistrat émérite Chimère Malick Diouf décédé en janvier 2018. Depuis la disparition de ce dernier, le président Ousmane Chimère Diouf continuait à soutenir ses tantes maternelles comme le faisait son oncle Chimère Malick Diouf. Un témoignage de reconnaissance a d’ailleurs été fait par un ami de son défunt homonyme lors de la levée du corps de la tante du président de l’UMS. Badjène Ndeye Marie Diouf a été enterrée le dimanche au cimetière rufisquois de Thiawlène. La rédaction du Témoin présente au président de l’UMS ses sincères condoléances.
TAMXARIT FÊTÉE MERCREDI 18 AOÛT
La Tamxarit, fête du nouvel an musulman, sera célébrée ce mercredi 18 août 2021 sur l’étendue du territoire national selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire à travers son comité de pilotage transitoire qui s’est réuni hier lundi 9 août 2021 pour scruter le croissant lunaire. A l’en croire, le croissant lunaire a été observé hier un peu partout sur le territoire national. Donc la fête de la Tamxarit ou du couscous sera fêté le mercredi 18 août prochain. A vos bœufs et à vos poulets !
MEURTRE D’UNE FILLETTE DE 4 ANS A ZIGUINCHOR EN 2020 LE MEURTRIER APPRÉHENDÉ PLUS D’UN AN PLUS TARD
Plus d’un an après le meurtre barbare de M.B. une fillette de 4 ans retrouvée morte dans les buissons aux alentours de la maison familiale à Kantène (Ziguinchor), la gendarmerie a mis la main sur le présumé meurtrier. Selon un communiqué de la maréchaussée, l’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie de Ziguinchor en mai 2020, avait été confiée à la Brigade de Recherches (Br) de la Légion, sur instructions du procureur de la République. Le 06 août 2021, suite à l’exploitation d’informations sûres et coordonnées, la Brigade de recherches de Ziguinchor a suivi les traces d’un individu suspect qui vit en location à Kandialang, quartier périphérique de la ville de Ziguinchor. Le même jour, un transport effectué à Boutoute a permis d’interpeller l’individu surnommé N’gh. Thda, originaire de la Guinée Bissau et né à Goudoump. Venu s’installer à Ziguinchor pour poursuivre ses études secondaires en 2010, il a commencé à fréquenter l’église évangélique « le vainqueur » de la localité en 2017. N’gh. Thda a reconnu les faits. Il soutient qu’il serait possédé par des esprits. Selon ses aveux, il a commencé ses sévices sur des animaux qu’il volait avant que « les esprits ne lui demandent des sacrifices humains ». L’auteur est poursuivi pour enlèvement et assassinat. Il sera déféré au parquet de Ziguinchor, conformément à la procédure judiciaire. Pour rappel, le meurtre avait eu lieu le 13 janvier aux environs de 18 heures. Le présumé assassin avait choisi la maison au hasard et demandé d’abord à l’enfant de lui donner de l’eau à boire. Il l’avait plus tard tué dans des conditions atroces.
COVID-19 13 DÉCÈS ENREGISTRÉS CE DIMANCHE
Sur 3221 tests réalisés, 433 sont revenus positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 13,44 %. Il s’agit de 36 contacts suivis et 397 cas issus de la transmission communautaire. Par ailleurs, 538 patients ont été testés négatifs et déclarés guéris. 70 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. 13 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés ce dimanche. A ce jour, le Sénégal compte 68012 cas déclarés positifs dont 51071 guéris, 1495 décès et 15445 sous traitement.
COVID-19 LES FEMMES ENCEINTES DÉSORMAIS VACCINÉES
Restons avec la pandémie de Covid-19 pour dire que, désormais, les femmes enceintes font désormais partie de la cible de vaccination. La direction de la Prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale informe en effet que les précautions prises chez les femmes enceintes, en début de campagne de vaccination, sont actuellement levées. La vaccination contre le Covid-19 chez les femmes enceintes est désormais indiquée. « Nous avons des cas graves chez les femmes en état de grossesses », a déclaré lundi Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Directrice de la Santé publique, lors du point quotidien consacré à l’évolution de la pandémie de Covid-19 au Sénégal. Elle a ajouté, dans la foulée, que « des cas de Covid19 et des décès liés à cette maladie ont été enregistrés chez les enfants ». Selon elle, « la situation reste encore grave, parce que nous sommes à 70 cas graves en réanimation nécessitant de l’oxygène, qui est un produit partout recherché ». Et, malgré les « gros efforts » consentis par le Sénégal en matière de mise à disposition d’oxygène pour les patients atteints de Covid-19, notre pays compte encore « beaucoup de cas graves », au regard du nombre de nouveaux décès, dont 7 ont été enregistrés ces dernières 24 heures. Par ailleurs, la direction de la Prévention tient également à préciser que les anciens malades guéris de la Covid-19 de même que les femmes allaitantes ont été et font toujours partie de la cible à vacciner. Pour l’ensemble de ces cibles, les vaccins seront administrés conformément au calendrier vaccinal préconisé dans le guide opérationnel du programme.
COVID-19 UNE RÉSIDENCE SURVEILLÉE EXIGÉE POUR HISSÈNE HABRÉ
Le cri du cœur de l’épouse de l’ancien président du Tchad, Hissène Habré, pour le placement en résidence surveillée de son époux est soutenu par trois organisations des droits de l’homme (Afrikajom Center, Raddho et Forum du Justiciable). Ces dernières ont été saisies par la famille de M. Hissein Habré, ancien Président du Tchad, jugé en 2016 par les CAE et incarcéré à la Prison du Cap Manuel depuis Juin 2013 sur la nécessité de revoir la situation de l’ancien homme fort de Ndjamena dans ce contexte de pandémie qui menace particulièrement les personnes âgées. Au début de la pandémie à Covid 19, le président Hissein Habré avait été placé le 7 avril 2020 en résidence surveillée pour 60 jours à cause des risques pour sa santé et de son âge avancé. Avec la recrudescence de la pandémie marquée par l’arrivée du variant Delta, plus contagieux et beaucoup plus dangereux, rien ne devrait s’opposer à des mesures humanitaires en faveur de l’ancien président du Tchad. « Nos organisations rappellent que M. Hissein Habré garde intact son droit à la vie et à la santé. Par conséquent, en raison de la gravité de la pandémie actuelle et compte tenu de la détérioration de sa santé et de son âge avancé, l’Etat du Sénégal doit prendre les mesures idoines. Face à cette situation, nos organisations : Rappellent la nécessité de respecter le droit à la vie et à la santé de M. Hissein Habré ; Demandent qu’une attention particulière soit portée, compte tenu de son âge, à la santé de M. Habré ; Appellent, pour des raisons humanitaires et sanitaires à un allégement des conditions de détention de Hissein Habré » soulignent les trois organisations.
«L’AFFAIRE ADJI SARR EST PLUS GRAVE QU’UN COMPLOT»
Lansana Gagny Sakho a fait de nouvelles révélations dans l’affaire sweety Beauté. Sur iTV, l’ancien Directeur général de l’ONAS pense que l’histoire de la fille n’aurait jamais dû arriver dans un pays normal.
Lansana Gagny Sakho a fait de nouvelles révélations dans l’affaire sweety Beauté. Sur iTV, l’ancien Directeur général de l’ONAS pense que l’histoire de la fille n’aurait jamais dû arriver dans un pays normal.
À la question de savoir s’il s’agit d’un complot comme l’indique partout Ousmane Sonko, il a rétorqué : « Je ne parlerai pas de complot mais ce qui se passe est plus grave que ça. Est-ce qu’on avait besoin de ça dans ce pays ? » s’interroge-t-il, avant de poursuivre : « Il y’a eu énormément de dégâts et ça a créé aussi une instabilité économique. Donc, il y’a aucun investisseur sérieux qui va prendre son argent jusqu’en 2024 parce qu’il n y’a plus de visibilité. On ne sait pas ce qui va se passer. On a détruit des biens appartenant à des investisseurs étrangers (…). »
Pour rappel, la plainte d’Adji Sarr, une femme âgée de 20 ans, qui travaillait comme masseuse au salon de beauté avait déposé une plainte contre l’opposition Ousmane Sonko qui l’aurait violée à plusieurs reprises puis l’aurait menacée de mort.
Cheikh Moussa SARR
DE LA NÉCESSITÉ D' INTENSIFIER LA COMMUNICATION SUR LA VACCINATION
Dakar, 9 août (APS) - AND JEF/ PADS/Authentique encourage le gouvernement à intensifier la communication sur la vaccination anti-Covid pour une adhésion massive de la population,indique un communiqué transmis à l’APS.
La formation dirigée par Landing Savané rappelle que ’’le succès de toute campagne de vaccination de masse passe entre autres, par une démarche participative, intégrée et persuasive".
Dans cette dynamique, AND JEF/PADS/Authentique exhorte "le gouvernement à mettre en place en plus d’un comité national, des comités départementaux de vaccination présidés par les préfets et former des présidents des Conseils départementaux, des médecins, des maires, des notables, des religieux, des associatifs, la société civile et de tous ceux qui par la position sociale ou leurs fonctions sont susceptibles de populariser la vaccination".
AJ/A salue "les efforts des personnels de santé qui ont obtenu de grands succès dans la lutte contre la pandémie’’ et encourage "le gouvernement à accélérer l’équipement des laboratoires et structures sanitaires en appareils de pointe mais également le processus de production de vaccins entamé et piloté par l’Institut Pasteur de Dakar".
La formation qui accorde ’’une grande importance à la santé publique’’ salue aussi ’’la mesure de gratuité de l’oxygène prise par le chef de l’État au niveau des structures privées et demande d’aller plus loin en nouant avec elles des partenariats pour une meilleure prise en charge des malades et à moindre coût".
AND JEF/ PADS/A exhorte les populations à la vaccination et au ’’respect scrupuleux’’ des mesures barrières et appelle les acteurs politiques et la société civile à ’’une union sacrée autour du président de la République pour l’amélioration durable de l’état de santé de l’ensemble de la population’’.
BEACH SOCCER : AMADOU BA ET IBRAHIMA BALDÉ RAPPELÉS POUR LA COUPE DU MONDE
Dakar, 9 août (APS) – Ibrahima Baldé et Amadou Ba, deux cadres de l’équipe nationale du Sénégal de Beach soccer, absents de la récente Coupe d’Afrique des nations (CAN), remportée par les Lions, figurent parmi les 14 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde de la discipline, prévue du 19 au 29 août en Russie, a appris l’APS du sélectionneur national, Ngalla Sylla.
Ces deux joueurs cadres de la sélection qui avaient raté la CAN jouée à Saly Portudal en mai dernier, sont présents aux côtés des leaders habituels du groupe, le capitaine et gardien de but, Alsény Ndiaye, le défenseurs Jean Nino Diatta et Mamadou Sylla.
Le sélectionneur national a également fait appel à de jeunes joueurs à l’image d’Amar Samb, Mandione Diagne pour prendre part à cette Coupe du monde russe que les équipes participantes vont disputer au premier tour dans quatre groupes.
Le Sénégal évoluera dans le groupe D en compagnie du Portugal, d’Oman et de l’Uruguay.
Le Mozambique, autre représentant africain à cette compétition, évoluera dans le groupe B en compagnie de l’Espagne, des Emirats arabes unis et de Tahiti. Il y a trois autres groupes.
S’agissant de la préparation, le Sénégal qui avait déjà pris part au tournoi de Dubaï en juin, va livrer deux matchs amicaux contre le Japon et contre le Paraguay, a annoncé le sélectionneur national qui prévoit pour mercredi le départ de Dakar en direction de la Russie,
‘’Nous allons avoir deux derniers entraînements, ce lundi et mardi avant le départ’’, a ajouté le sélectionneur national dont l’ambition
est d’atteindre le dernier carré de la compétition.
‘’Ce sera une compétition très relevée mais je crois aux qualités de mes joueurs qui défendront crânement leurs chances’’, a-t-il insisté.
Voici la liste des 14 joueurs sélectionnés : Alseny Ndiaye et Amadou Ba (gardiens), Seydina Issa Diagne, Mamadou Sylla, Pape Demba Ndour, Jean Ninou Diatta, Pape Mar Boye, Amar Samb, Mamadou Dieng, Mamour Diagne, Babacar Fall, Raoul Mendy, Ibrahima Baldé et Seydina Mandione Diagne.
Dakar, 9 août (APS) - Le solde budgétaire est déficitaire de 616,5 milliards, à fin juin 2021, contre un déficit de 788,7 milliards à la même période de l’année précédente, a-t-on appris de la DPEE.
Dans son Point de conjoncture du mois de juin, la DPEE note qu’au premier semestre 2021, l’exercice budgétaire s’est traduit par une réduction de la mobilisation des recettes budgétaires associée à un rythme d’exécution timide des dépenses, dans un contexte de lutte contre les impacts de la Covid-19 pour la deuxième année consécutive.
En effet, les ressources mobilisées, à fin juin 2021, sont estimées à 1278,9 milliards, soit une baisse de 5,1%, en glissement annuel, souligne-t-elle dans ce document qui parait trente jours après la fin du mois étudié.
La même source consultée par l’APS signale que les dépenses se sont repliées de 11,3% milliards à fin juin 2021, pour s’établir à 1895,4 milliards.
En conséquence, le solde budgétaire est estimé déficitaire de 616,5 milliards, à fin juin 2021, contre un déficit de 788,7 milliards à la même période de l’année précédente, conclut-elle.
L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE S’EST RENFORCÉE DE 4,6% EN JUIN
Dakar, 9 août (APS) - L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est renforcée de 4,6% au mois de juin, en variation mensuelle, rapporte la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Cette embellie est due aux performances du secteur tertiaire (+5,9%) et du secteur secondaire (+7,0%), a expliqué la DPEE dans son Point de conjoncture du mois de juin.
La publication qui parait trente jours après la fin du mois étudiée note par contre que le secteur primaire s’est contracté de 3,3%, sur la période sous revue.
Le document consulté par l’APS signale que sur une base annuelle, une croissance de 7,6% de l’activité économique est notée, en juin 2021, tirée par le tertiaire (+10,8%) et le secondaire (+15,9%).
Toutefois, relève la DPEE, ‘’cette performance est amoindrie par un repli de 6,9% de l’activité dans l’administration publique, sur la période’’.
Durant le mois de juin toujours, le déficit de la balance des biens, estimé à 178,5 milliards, s’est dégradé de 68,7 milliards par rapport au mois de mai 2021.
’’Cette situation est le résultat d’une hausse des importations de biens (+29,8% ; +104,2 milliards) beaucoup plus importante que celle des exportations (+11,6% ; +23,0 milliards)….’’, indique le Point mensuel de conjoncture.
LE VARIANT DELTA TOUJOURS TENACE
Les autorités sanitaires en charge de la gestion du coronavirus font état d’enfants touchés par la maladie, le Pr Ousmane Ndiaye, Chef de service pédiatrie à Albert Royer, a apporté des éléments de réponses
Depuis quelques jours, les autorités sanitaires en charge de la gestion du coronavirus font état d’enfants touchés par la maladie. Une situation qui n’est pas courante car, lors de la première vagie, un cas avait été notifié par le ministre, rien pour la deuxième vague. Pour le point de presse quotidien consacré à la Covid hier, lundi, le Pr Ousmane Ndiaye, Chef de service pédiatrie à Albert Royer, a apporté des éléments de réponses au moment où Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, directeur général de la santé publique renseigne sur la propagation du variant Delta, alors que le Service d’hygiène donne les recettes pour bien désinfecter les maisons et les objets à moindre coût.
PR OUSMANE NDIAYE, CHEF DE SERVICE PEDIATRIE A ALBERT ROYER : 15 enfants atteints
Pour le professeur Ndiaye, actuellement, force est de constater qu’il y a une augmentation très importante des cas pédiatriques atteints de Covid. « Il y’a une augmentation des cas graves au niveau pédiatrique certainement due à l’agressivité de cette troisième vague avec le virus mutant Delta. Il faut dire qu’à ce jour, nous avons recensé au niveau d’Albert Royer 15 cas qui ont été hospitalisés pour des signes de gravité» a-t-il renseigné.
Et de poursuivre : « nous avons tenu à les hospitaliser compte tenu de la situation épidémiologique, les Centres de traitements épidémiqes Ctes sont très débordés. Il y a aussi une spécificité qu’il faut prendre en compte car la prise en charge des cas sévères pédiatriques a des particularités ».
Pour le professeur Ndiaye, parmi ces 15 cas, il y a 4 décès au sein de l’hôpital d’enfants Albert Royer. « Les deux premiers étaient des drépanocytaires et les deux autres n’avaient pas de comorbidités mais qui sont très jeunes parce que nous avons recensé un patient de 8 mois, cela veut dire qu’il a été contaminé par son environnement » a-t-il renseigné.
Et d’ajouter : «chez les enfants, il est important de mettre en place des stratégies au niveau des communautés et des familles puisque la vaccination est l’une des principales armes qui va permettre d’endiguer cette épidémie, toutefois jusqu'à ce jour, nous n’avons pas encore de vaccins pour les moins de 18 ans. De ce fait, il faudra renforcer les mesures barrières et elles concernent non seulement les enfants mais aussi les familles, le personnel médical qui peut transmettre le virus aux enfants ». L’autre élément est que si la population est très bien vaccinée, il y a moins de contaminations des enfants.
Pour rappel, l’hôpital d’enfants Albert Royer a aménagé un secteur de prise en charge adapté aux enfants en les isolant et en y mettant les moyens.
LE VARIANT DELTA TOUJOURS ACTIF
Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, directrice générale de la santé publique a renseigné que les laboratoires leur signalent que sur 100 tests, les 60% sont issus du variant Delta pour l’institut Pasteur et 70% pour l’Iressef. Une révélation qui l’amène à dire : «celui qui a le variant Delta peut contaminer 6 à 10 personnes. Donc, nous pouvons comprendre pourquoi la transmission est rapide. Nous lançons un appel aux localités qui ont un taux de vaccination faible d’aller se faire vacciner et cela va permettre de diminuer les cas graves qui sont souvent sources de décès».
LES BONNES PRATIQUES DE DESINFECTION
Pour Maodo Malick Diop, médecin-Colonel chef du Service national de l’Hygiène, « il suffit d’avoir une part d’eau de javel et vous mettez 4 part d’eau. En le faisant, vous avez une solution de 0,5% qui désinfecte tous les objets touchés ».
Concernant la prévention et la désinfection dont son département à la charge, le médecin colonel a renseigné : « le lavage des mains est une pratique très courante dans notre société. L’hygiène des mains constitue la mesure individuelle la plus efficace pour la prévention et le contrôle des infections parce que les mains sont contaminées partout. En nous lavant fréquemment les mains, nous pourrons continuer à réduire la transmission du virus. Il y a aussi la désinfection dans les domiciles. Parce que les malades qui sont dans ces lieux touchent pas mal d’objets. Ces objets une fois touchés peuvent constituer des sources de transmission du virus. Il faut alors désinfecter les maisons à l’eau et au javel ».
PRÉCURSEURS : KALAAJO ET TIGRE
Sans exagération aucune, ils furent des géants de l’histoire récente et immédiate, marquant de leur empreinte indélébile les secteurs dans lesquels ils se sont nettement distingués. L’un avait du panache. L’autre du bagout.
L’histoire court vite. En moins de deux jours, la semaine dernière, le Sénégal perdait coup sur coup deux de ses figures iconiques : l’industriel Abdoulaye Dia Kalaajo (49 ans) et le Tigre de Fass, Mbaye Guèye (75 ans). La nation toute entière leur a rendu hommage, dans un bel unanimisme qui en dit long sur le rôle et la place de ces illustres fils dans la société sénégalaise. Sans exagération aucune, ils furent des géants de l’histoire récente et immédiate, marquant de leur empreinte indélébile les secteurs dans lesquels ils se sont nettement distingués. L’un avait du panache. L’autre du bagout.
Envers et contre tout, ils ont poussé au progrès, parvenant à s’imposer comme des forces motrices motivés par le profond désir de changer l’ordre des choses pour améliorer l’ordinaire de vie des populations. Ils ont mené des combats dans des registres différents. Tous les deux avaient du tempérament et du caractère. Ils étaient de fortes personnalités ayant imprégné les nouvelles générations à des époques différentes. Certes ils ne se ressemblaient en rien. Mais ils avaient un socle commun en faveur d’une société plus ouverte, plus juste.
Mbaye Guèye a 22 ans lorsqu’il défie Robert Diouf, champion incontesté des arènes. Les langues se délient. Lui Mbaye Guèye, devenu le Tigre de Fass, y croit et, au soir de leur combat, au coup de sifflet de l’arbitre, il arme son poing et assène un vigoureux coup au lutteur sérère qui s’affale contre toute attente. Le public est stupéfait. Presque médusé. Le téméraire lutteur fassois entre dans la légende… La suite est connue : une ascension fulgurante, enchaînant les victoires et les succès qui le propulsent au pinacle.
Il devient incontournable dans le milieu impénétrable de la lutte d’alors. Il pèse, exige et obtient le respect des lutteurs qui s’honorent d’avoir en lui un leader hors pair. Désormais les cachets franchissent un nouveau pallier à coups de million de francs. Sa sortie fut accueillie avec un enthousiasme débordant. Selon lui, et en des mots simples, il justifie cette « avancée » par le fait que les lutteurs assurent le spectacle, donc ils doivent être mieux rétribués. Les promoteurs s’ajustent et découvrent en lui un esprit fécond à l’origine d’une révolution copernicienne de ce « sport de chez nous » sans âme, sans fraîcheur et surtout dépourvu de dynamisme.
Grâce à Mbaye Guèye, la discipline change de perspective et de dimension. Désormais, le lutteur envisage sa carrière comme un projet de vie et s’organise pour être acteur de sa propre transformation, conscient que par son job il arrive à se réaliser socialement. Le lead vocal du « SuperEtoile », Youssou Ndour l’a immortalisé dans une retentissante chanson populaire.
Le beau nom de Kalaajo circule dans divers cercles, sous les chaumières quand le musicien Baba Maal, inspiré par Dieu (comme il le dira) réussit par sa mélodieuse voix à cristalliser l’attention sur un phénomène nouveau, une étoile filante en la personne de Abdoulaye Dia. Diplômé de l’université, il se jette dans l’aventure et se découvre une passion d’entreprendre au détour des aléas de vie. Il revendique son appartenance à une époque et à une génération où le mot d’ordre est justement d’agir et non de subir.
Par l’entreprise, il se fixe des horizons et décline une forte ambition, brassant plusieurs affaires à la fois avec une stratégie éprouvée de placement, un sens élevé de l’investissement judicieux, un flair hors pair et une rare intuition dans le choix des équipes opérationnelles devant l’entourer. Il avait un sens aigu des affaires mais plaçait le coefficient humain au centre de ses initiatives. Quelqu’un n’a pas hésité à l’affubler du sobriquet de « bienfaiteur ambulant » tant le social imprègne ses actes au quotidien.
De son vivant, il a repoussé les limites du pessimisme et des espoirs plafonnés. Il parlait peu mais juste. Les auditoires auxquels il s’adressait appréciaient son propos fleuri de solutions avec la rhétorique en moins. Sans forcer le trait, il a bousculé le vieux schéma de l’accumulation primitive du capital. Ceux qui se voyaient un avenir le prenaient pour leur héraut.
Kalaajo, doué pour l’anticipation et la délégation, combinait avec réalisme conjonctures et conjectures. Il jonglait avec une rare dextérité les minimas (risques) et les maximas (expansion). Fin observateur des dynamiques économiques, il agissait avec doigté pour être toujours proactif, dans le mouvement perpétuel convaincu que l’action prime sur la spéculation qui est à ses yeux une « inquiétante source d’inhibition ».
Il comprenait le désir d’horizons des jeunes Foutanké. Face au désert industriel dans cette aire pourtant prédisposée à la manufacture en raison de son énorme potentiel agricole, Kalaajo sentait monter chez les jeunes une soif inextinguible de liberté qu’il a appréhendée avec lucidité. Il pressentait les choses et les situations. Il aura su se rendre disponible et disposé à l’égard des jeunes séduits par sa capacité à défier les convenances sans renverser la table. Il composait avec toutes les forces et tirait le meilleur d’elles.
Jamais il n’a craint d’être seul. Au contraire, il exerçait à son corps défendant un charme inépuisable sur les divers publics auxquels il s’adressait au hasard de son volumineux agenda de chef d’entreprise, de dirigeant de société, d’élu local et de leader transcendant les clivages et les cloisons. Ses franches performances d’industriel l’ont aidé à franchir le pas en politique en y appliquant des recettes inédites mais opérantes. Il s’empare de la mairie de Démette avec brio et s’entoure des meilleurs pour impulser une politique de développement local.
Plus il entrevoyait l’avenir, mieux il était écouté. La commune sort de l’ombre et de l’anonymat. Mieux, elle se décloisonne et se réinjecte dans l’ensemble national avec l’essor des infrastructures routières dans toute l’île à Morphil. Bien entendu, l’enjeu est d’abord intérieur, en raison des fortes rigidités d’un Fouta, toujours hermétique aux influences. En privilégiant dans sa démarche les défis extérieurs, il est parvenu à faire bouger les lignes. Du coup, l’entreprise devient le levier transformationnel qu’il a su manier avec dextérité. Le dossier de la terre l’a également passionné. Mais pas pour les mêmes approches, désuètes. Il privilégiait une mise en valeur graduelle et démonstrative pour desserrer l’étau et ainsi atténuer les crispations identitaires et foncières sur ces vastes étendues.
Par leurs parcours atypiques, feux Abdoulaye Dia Kalaajo et Mbaye Guèye, Tigre de Fass laissent pour la postérité des œuvres à entretenir et à parachever. Pour la postérité, le leg doit être une leçon de vie. L’un a eu une vie courte mais ô combien frappante en ce qu’elle fut créative et plurielle quand l’autre a eu la sienne plus linéaire et solitaire à fort impact toutefois. Ils ont su très tôt porter haut le flambeau de l’indispensable changement de mentalités, notamment dans la jeunesse qui, laissée à elle-même, peut peu. Elle n’a que son volontarisme.
Grâce sera rendue aux deux d’avoir agi avec force pour faire bouger les lignes. Au début, ce n’était pas évident, au regard des forteresses qui jalonnaient leurs parcours respectifs. C’était des précurseurs.