Dématérialisation des procédures, intégration du numérique dans la gouvernance locale pour une gestion plus transparente et plus inclusive, le président des Africtivistes, Cheikh Fall, décline sa feuille de route pour impulser la révolution digitale, à travers le concept de Local Open GovLab (LOG). Monsieur Fall est aussi revenu sur les limites de la stratégie numérique du Sénégal et les dérives sur Internet.
On parle beaucoup de dématérialisation des procédures depuis des années, mais les progrès paraissent encore très timides. Est-ce qu’il y a suffisamment de volonté pour donner corps à cette ambition ?
Certes, cela dénote un manque de volonté. Mais il y a aussi un problème de maitrise de ces outils. Qui dit technologie parle de nouvelles connaissances et de nouvelles expériences. Cela passe forcément par l’acquisition de nouveaux profils. Des profils qui ne sont pas toujours disponibles au niveau des structures décentralisées. La deuxième chose qui fait que ça ne décolle pas, c’est l’accès et la maitrise des outils numériques. C’est le cas dans beaucoup de municipalités.
Ensuite, il y a ce que j’appelle moi la technophobie chez nos autorités. Quelque part, on a l’impression que certains dirigeants ont peur que la technologie va permettre de réduire les possibilités d’embauche, qu’elle va venir les exposer, puisque la technologie renforce la transparence et l’accès à l’information.
L’Etat du Sénégal profite-t-il pleinement des opportunités qu’offre le secteur du numérique ?
Je dirais que l’Etat a conscience des enjeux et de l’importance du numérique. Mais est-ce qu’il a vraiment saisi l’opportunité ou mis le cadre approprié pour la mise en place d’un écosystème dynamique ? Je dirais non. La preuve, c’est les profils choisis pour la gestion de ces secteurs plus ou moins sensibles. Souvent, on mise sur des personnes qui n’ont aucune maitrise de ce qu’est le cyberespace, le numérique… Je peux donner l’exemple de la CDP qui été confiée à une personne qui ne connait pas grand-chose à ce domaine…
Aujourd’hui, au Sénégal, quand on parle de numérique, il y a des acteurs qu’on ne peut exclure, mais on ne les voit pas, quand il s’agit de planifier certains projets.
Que pensez-vous de la stratégie ‘’Sénégal numérique 2025’’ ?
Stratégie numérique sans les acteurs du numérique, ça me pose un problème. Le numérique, ce n’est pas que de la littérature, c’est aussi des idées, des profils. Il s’agit là des acteurs de l’écosystème, ceux qui ont eu à se singulariser avec les fintech, les startups, les espaces de co-working, les fablabs, les makers….
Pour moi, il est encore temps de mettre en place le cadre et d’impliquer tous ces acteurs pour une réelle stratégie qui ait de l’impact. Il faut savoir que nous sommes bien outillés pour faire beaucoup mieux. Le Sénégal est une porte d’entrée pour tout ce qui est technologie. Nous faisons partie des tout-premiers qui ont eu accès à Internet au niveau de la sous-région. Aujourd’hui, le Sénégal peut compter sur un réseau d’acteurs très engagés et très au point dans leur domaine. Ce sont ces acteurs qui constituent la matière grise dans d’autres pays et pour beaucoup d’organisations dans le domaine du digital. Je pense que le Sénégal devrait pouvoir compter sur ses enfants pour réussir cette révolution digitale.
Y a-t-il des chiffres pour illustrer le retard du Sénégal, en termes de création d’emplois par le numérique ou de développement de l’activité ?
Je n’ai pas de chiffres, mais si on prend les exemples de pays comme le Kenya, le Rwanda ou l’Egypte, on voit énormément de structures, un bond énorme du numérique. C’est des cas sur lesquels on peut s’appuyer pour dire qu’on a beaucoup d’efforts à faire pour créer davantage d’emplois.
Parlez-nous du concept LOG (Local Open GovLab) que vous développez avec certaines collectivités territoriales ?
C’est une initiative qui vise à accompagner, à appuyer les collectivités locales à intégrer le digital ou le numérique pour un service public plus performant. L’objectif est de faciliter certaines démarches administratives, mais aussi d’innover et d’inclure un volet mobilité scientifique. Aujourd’hui, nous avons des jeunes très bien formés sur les métiers du numérique, qui constituent un facteur de changement en Afrique.
L’initiative va donc mettre à la disposition des collectivités des compétences, sans avoir à payer des salaires. Ces jeunes que nous appelons des volontaires Africtivistes pour la gouvernance locale ouverte seront affectés pour une durée de six mois, pour aider les collectivités bénéficiaires à avoir un service beaucoup plus efficace, transparent, accessible et redevable.
Qui va se charger de la prise en charge des volontaires ?
C’est Africtivistes qui va payer les volontaires. Tout ce que les mairies auront à faire, c’est de mettre à la disposition des volontaires un espace de travail : un bureau, une table. Chaque jour, la personne va rejoindre son poste, travailler, collaborer, former, recueillir des informations, produire du contenu, mettre en place des dispositifs techniques.
C’est donc une manière de leur remettre de l’argent sans leur remettre de l’argent. On va mettre à leur disposition des compétences pour les aider dans certains domaines essentiels où ils ne disposent souvent pas de ressources. Il faut savoir que dans les collectivités locales, on a souvent des agents, des administratifs, mais pas forcément des férus du digital. Alors qu’aujourd’hui, pour parler d’administration moderne, ces profils sont indispensables. Notre choix a aussi été de commencer par la base, c’est-à-dire l’échelon territorial.
Quels seront les défis de ces jeunes volontaires ?
C’est d’abord d’initier les collectivités partenaires aux outils : les initier aux dispositifs, au numérique. C’est le premier défi. Le deuxième défi est de les accompagner avec du conseil, de la formation et de la conception d’outils. Il faut les accompagner du point de vue même des orientations. Chaque mairie qui bénéficie du programme doit faire son expression de besoins. Il peut s’agir de problèmes d’archivage, d’inscription sur les registres d’état civil… Aujourd’hui, il est facile de digitaliser la plupart de ces activités et de faire gagner énormément de temps à l’Administration et aux populations. Le troisième défi est de les mobiliser. On parle de gouvernance ouverte, quand elle est partagée et faite de manière inclusive.
Il s’agira donc de catalyser cette participation citoyenne, par la création de cadres d’échange, de dialogue et de partage, pour bâtir une nouvelle dynamique de co-construction et de cogestion. C’est d’ailleurs là le quatrième défi qui consiste à amener les collectivités à co-construire avec d’autres acteurs.
Internet a favorisé le développement de nouveaux acteurs comme les activistes et les influenceurs. Pouvez-vous nous dire qui est véritablement activiste et influenceur ?
Un activiste, pour moi, c’est juste quelqu’un qui a une cause et qui la défend. Nous tous, on a été activiste dans notre vie. Que ça soit par le biais de la mosquée, au terrain de foot… On a tous eu à défendre des causes. Après, tout dépend de la manière de les défendre. Internet a juste donné plus de voix ; il a libéré la parole. Avant, il fallait avoir un temps d’antenne, faire des marches… Aujourd’hui, tout le monde peut s’adresser à tout le monde sans même se déplacer. Nous sommes passés d’une société de l’information à une société de la relation où les espaces personnels deviennent des murs que nous utilisons pour afficher nos messages, pour défendre des causes. Tout le monde devient alors activiste.
Juste préciser qu’au Sénégal, on a tendance à politiser le concept. Il faut savoir qu’on peut être activiste dans le domaine de l’agriculture, de l’environnement, de l’écologie…
Pour ce qui est des influenceurs, c’est un terme galvaudé. Au début, le terme renvoyait aux gens qui avaient une grande influence sur un public assez large. Il a été étendu à ces gens qui disposent de vastes réseaux sur Internet, parce qu’ils peuvent, par leur contenu, toucher plusieurs personnes. Est-il pour autant un influenceur ? S’il arrive à influencer la masse, on peut le considérer comme tel.
Est-ce que ce sont des métiers ?
Certains en font leur métier et en vivent. C’est bien possible. Cela pourrait devenir, dans un futur proche, un vrai métier. Mais jusqu’à quand ? A quel prix ? Je ne saurais y répondre. Un métier, pour moi, doit s’appuyer sur des compétences, un savoir… Influencer juste parce qu’on a un réseau d’amis, en faire un métier serait très réducteur.
Parlant des activistes, vous avez parlé de défense de causes nobles. Ce concept n’est-il alors pas dévoyé par ceux qui s’en prévalent juste pour en tirer profit ?
Il y en a qui le font. On ne peut le nier. Comme les transhumants en politique, il y a également des gens qui portent des causes auxquelles ils ne croient pas vraiment. Parfois, ils y croient, mais peuvent évoluer et trahir ces causes pour des raisons pécuniaires.
Moi, je dis que quand une personne cherche à vivre à travers son engagement, il n’est plus un activiste. Il est un prestataire de services. Un engagement ne se monnaie pas ; c’est du don de soi, des valeurs ; c’est des convictions. On ne peut les commercialiser. Sinon, on est un agent marchand, commercial, pas activiste.
Internet, c’est aussi les dérives. Qu’est-ce qui explique ces écarts que certains considèrent comme découlant d’une méchanceté gratuite ?
C’est un phénomène qui existe et qui doit tous nous interpeller, car il y va de l’hygiène numérique. Le problème, c’est que sur Internet, certains se croient dans un monde à part où tout est permis. Ils pensent qu’ils ont des identités différentes et que leur image n’est pas engagée. Je pense qu’il faut de la sensibilisation, faire comprendre que ce qu’on nous interdit dans notre environnement naturel, doit aussi nous guider dans le monde virtuel. On te demande de ne pas insulter, de ne pas diffamer… C’est aussi valable sur Internet.
Que faire pour y remédier ?
Il faut miser sur la sensibilisation, la pédagogie, l’éducation au numérique et la promotion de l’hygiène numérique. Je ne pense pas que le tout coercition peut être une solution. Sur Internet, il y a toujours des moyens pour s’exprimer sans être identifié. Je pense donc qu’il faut plus mettre l’accent sur l’éducation, la formation, l’information. Il faut savoir que ce sont des gens qui ont un problème de niveau, d’éducation… Quand une personne sait que ses actes sur Internet l’engagent, elle va réfléchir avant de publier. Ce sont des gens qui ne mesurent pas les conséquences de leurs actes, d’abord sur leur propre personne, mais aussi pour les autres. Il y a donc un besoin réel de formation à ce niveau. C’est de la responsabilité des acteurs du numérique, des acteurs étatiques, mais aussi des médias. Il faut aller vers la promotion de l’hygiène digitale.
IMMINENCE CRISE HUMANITAIRE AU SAHEL, L’ONU TIRE LA SONNETTE D’ALARME
Les agences d'aide des Nations Unies et des organisations non-gouvernementales (ONG) ont exprimé, hier, lors d’une conférence virtuelle, leur inquiétude face à l’aggravation rapide de la crise humanitaire au Sahel.
Déjà confronté à une situation sécuritaire très précaire, le Sahel reste menacé par une crise humanitaire imminente. Selon les agences de l’ONU qui ont alerté hier sur cette situation, 29 millions de Sahéliens ont besoin d'aide humanitaire et de protection, pour ne pas sombrer dans la famine.
Les agences d'aide des Nations Unies et des organisations non-gouvernementales (ONG) ont exprimé, hier, lors d’une conférence virtuelle, leur inquiétude face à l’aggravation rapide de la crise humanitaire au Sahel. Il ressort de leur enquête sur la zone que pas moins de 29 millions de Sahéliens ont besoin d’aide humanitaire et de protection, soit cinq millions de personnes de plus que l'année dernière. Les pays les plus touchés sont le Burkina Faso, le nord du Cameroun, le Tchad, le Mali, le Niger et le nord-est du Nigeria.
Cette situation est la conséquence immédiate d’une crise sécuritaire sans fin, aggravée par la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19. Pire, ce sont les enfants qui paient actuellement les pots cassés. ‘’La crise sahélienne se prolonge dans le temps, avec comme conséquence une génération entière d'enfants en danger. Avec les incidents de sécurité qui continuent de monter en flèche, l'impact sur les enfants est dévastateur. Le nombre d'attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et par trois dans le bassin du lac Tchad. La violence et l'insécurité perturbent gravement les services sociaux de base : près de 5 000 écoles sont fermées ou non-opérationnelles, compromettant l'avenir de centaines de milliers d'enfants, et 1,6 million d'enfants risquent de souffrir de malnutrition aiguë sévère", a déclaré, lors de la visioconférence, Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l'Unicef.
"L'insécurité croissante et le manque de distinction entre les réponses militaires et humanitaires représentent un réel danger pour les personnes et les opérations. Notre acceptation locale est de plus en plus remise en question et un grand nombre d'enfants vulnérables risque de ne jamais connaître la paix, une année scolaire complète et un jour sans faim", a renchérit Hassane Hamadou, Directeur national du Conseil norvégien pour les réfugiés au Mali.
5,3 personnes déplacées et en danger
L’autre problème souligné par les panelistes, lors de la conférence virtuelle, est le nombre croissant de personnes déplacées de force qui, souligne-t-on, n'a jamais été aussi élevé. Selon ces agents de l’ONU, du Sahel central au bassin du lac Tchad, 5,3 millions de personnes sont déracinées et ont besoin de protection. Et pour cause ! Le conflit au Sahel prend de plus en plus de l'ampleur, devient plus complexe et implique davantage d'acteurs armés. Les civils, précise-t-on, finissent toujours par payer le prix le plus lourd. Ils sont confrontés à un nombre croissant d'attaques meurtrières, de violences basées sur le genre, d'extorsions ou d'intimidations et sont contraints de fuir, souvent à plusieurs reprises.
Il ressort également des études de terrain que les femmes et les enfants sont parmi les plus vulnérables, face à la crise. "La violence basée sur le genre est en augmentation. Les communautés locales expriment leur inquiétude face à la souffrance des femmes et des filles. Elles sont enlevées, violées et mariées de force. C'est inacceptable et des actions immédiates sont nécessaires. Il est essentiel de placer les femmes et les filles au centre de la réponse humanitaire sur le terrain. La promotion et la protection de la santé et des droits des femmes sont vitales pour leur bien-être et pour qu'elles puissent continuer à promouvoir et à protéger la santé des autres", a alerté Fatoumata Haidara, Directrice régionale pour le Sahel à Plan International.
L’autre question qui nécessite une réponse humanitaire urgente, c’est l’insécurité alimentaire. En effet, selon les humanitaires, ‘’la faim a augmenté de près d'un tiers en Afrique de l'Ouest, atteignant son niveau le plus élevé depuis près de dix ans’’. Les zones les plus touchées sont le Sahel central et le bassin du lac Tchad, où l'escalade des conflits armés est à l’origine de la famine".
De plus, ‘’à cause de la flambée des prix des denrées alimentaires, un simple repas de base est devenu hors de portée pour des millions de familles pauvres. D’où l’urgence d'une assistance immédiate pour aider ceux qui en ont le plus besoin, ainsi que de solutions à long terme pour répondre aux causes profondes de la faim et de la malnutrition au Sahel".
La version de la Police sur la mort Johnson
Face à l’ampleur de la polémique née des circonstances du décès du sous-officier de police, Abdoul Kader Johnson, la Direction Générale de la Police Nationale (Dgpn) a apporté des précisions sur cette affaire qui défraie la chronique. Selon la Dgpn, le jeune homme est décédé de mort naturelle. Contrairement au père d’Abdoul Kader Johnson qui parle d’une mort suspecte, la Police nationale défend la thèse d’une mort naturelle. En effet, les autorités policières sont montées au créneau pour donner leur version sur les circonstances de la mort de Abdoul Kader Johnson du nom de ce jeune homme admis au concours de recrutement direct des élèves sous-officiers de police session 2019 et incorporé le 20 avril 2021 à l’École Nationale de Police et de la Formation Permanente pour débuter sa formation initiale avec la 46ième promotion. Dans un communiqué qu’elle a rendu public hier, la Police nationale a indiqué qu’une demande d’autopsie a été établie en vue de connaître les causes exactes du décès. «Des conclusions du médecin légiste, il ressort «une mort naturelle à la suite d’une défaillance multiviscérale sur terrain de cardiopathie ischémique et d’hépatopathie chronique», affirme la Direction générale de la Police nationale. Elle ajoute qu’à son arrivée à l’École Nationale de Police, Abdoul Kader Johnson a suivi avec tous ses camarades toutes les procédures d’enregistrement avant d’intégrer le rassemblement organisé par le personnel d’encadrement. «C’est à la suite du briefing et après le repas qu’il a signalé des douleurs au niveau des membres inférieurs et fut mis à la disposition de l’infirmerie pour observation», soulignent les services de Seydou Bocar Yague (tout nouveau Dg de la Police). Et ils poursuivent que cette situation sanitaire instable a empêché l’intégration d’Abdoul Kader Johnson dans le groupe qui a été transporté au camp Michel Legrand de Thiès où les élèves sous-officiers de police issus du concours direct et spécial subissent leur formation de base. Ainsi, le jeune homme est resté à l’infirmerie jusqu’au 23 avril avant d’être évacué à l’hôpital Principal de Dakar où il a rendu l’âme le 24 avril 2021 à 00h 44mn. «Par conséquent, l’élève sous-officier Johnson, contrairement à ses camarades de promotion, n’a pas pu faire le déplacement au Centre d’Instruction de Thiès où il devait subir la formation initiale», insiste la Police nationale qui s’incline pieusement devant la dépouille du défunt, prie pour le repos éternel de son âme.
Moussa Kane traine en justice sa femme
Adama Diao a commis un «délit» pour avoir fouillé dans le téléphone de son époux, Moussa Kane. Pour cette banale affaire, le couple Kane a lavé hier son linge devant le Tribunal Correctionnel de Dakar. Adama Diao est trainée en justice pour injures publiques et accès frauduleux dans un système informatique. La prévenue a battu en brèche les accusations de son époux. D’après elle, son époux a ouvert les hostilités. Elle révèle être victime de violence physique de la part de son mari. Leur problème a démarré après qu’elle a découvert l’infidélité de son époux. Elle estime qu’au début de leur mariage, elle avait accès au téléphone portable de son époux. Mais, ce dernier a changé de comportement après son accouchement en codant l’appareil. Ce qui a créé chez elle une suspicion bien fondée. Puisqu’elle a découvert par la suite dans les poches de son époux deux tickets de restaurant. Lorsqu’elle a consulté la messagerie Whatsapp du téléphone de son mari, elle est tombée sur une discussion entre ce dernier et sa maitresse. C’est ainsi qu’elle a transféré la discussion sur son téléphone pour avoir des preuves de l’infidélité du gars. Niant être infidèle, le plaignant Moussa Kane précise qu’il est en instance de divorce avec son épouse. L’avocat de la partie civile réclame 3 millions de francs CFA en guise de réparation du préjudice. La défense a plaidé la relaxe. Le verdict sera rendu le 11 mai prochain.
Intifada à Dougar
C’était l’intifada hier, à Dougar. Les populations ont affronté les forces l’ordre pour s’opposer à la démolition de maisons par la DSCOS. La société Peacock Investiments qui réclame ses parcelles a effectué une descente sur les lieux avec la DSCOS pour démolir les maisons déjà construites par les populations. Il s’est ensuivi des échanges de jets de grenades lacrymogènes et de pierres. Le porte-parole des populations, Ousmane Dione condamne l’attitude du promoteur immobilier qui démolit des maisons et intimide la population de Dougar. Plus de 05 engins sont en train de raser les constructions érigées sur le site. La population de Dougar est déterminée à se battre pour stopper cette spoliation foncière. Elle interpelle le préfet de Rufisque, le maire de Diamniadio et le chef de l’Etat. Pour rappel, ce litige foncier date de plus de 10 ans et oppose les populations des 7 villages de Dougar à Peacock Investment.
Mouvement au ministère de l’Education
Le Président Macky Sall a secoué hier le ministère de l’Education nationale en procédant à plusieurs nominations. Ainsi l’universitaire Fallou Mbow est nommé inspecteur général de l’Education et de la Formation option Enseignement préscolaire au ministère de l’Education nationale. Directeur de recherche assimilé à l’Ucad, Mbacké Diagne est désormais inspecteur général de l’Education et de la Formation option Langues nationales au ministère de l’Education nationale. Frédéric François Dionou et Fatou Diouf, tous les deux professeurs d’enseignement secondaire, deviennent inspecteurs techniques au ministère de l’Education nationale. Papa Kandji, inspecteur de l’Enseignement moyen secondaire, est nommé directeur de l’Enseignement moyen secondaire général au ministère de l’Education nationale, en remplacement de Fatimata Ba, appelée à d’autres fonctions.
Mouvement au ministère de l’Education (bis)
Toujours dans le cadre des nominations en conseil des ministres, l’inspecteur de l’Education et de la Formation de Saint-Louis commune, Cheikh Yaba Diop, est nommé Inspecteur d’Académie de Fatick. Il remplace à ce poste Mamadou Niang, appelé à d’autres fonctions. Précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Dakar, Penda Ba devient inspecteur d’académie de Louga. Samba Diakhaté, précédemment secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Kédougou, est nommé inspecteur d’Académie de Kolda, en remplacement de Mamadou Goudiaby, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Enfin, Mamadou Niang, inspecteur d’académie de Fatick, est nommé inspecteur d’Académie de Kédougou, en remplacement de Mamadou Lamine Ly, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Les militaires saisissent 25 kg de drogue
Les trafiquants de stupéfiants sont désormais dans le viseur de l’armée qui multiplie les patrouilles sur l’ensemble du territoire. Au moment où les éléments de Ziguinchor poursuiventla destruction de champs de chanvre indien, ceux de Kédougou traquent égalementles trafiquants de drogue. Une patrouille des soldats de la zone militaire n° 4 (Kédougou) a interpellé et poursuivi dans la nuit du mardi au mercredi vers 03 h, un motocycliste à 7 km Est de Khossanto. Sentant que les carottes sont cuites, le motocycliste a pris la fuite avant d’abandonner un sac de paille d’arachide contenant 25 paquets de 1,6 kg de chanvre indien, soit 25 kg. Les militaires ont remis la drogue à la gendarmerie qui a ouvert une enquête.
Scandale à l’agence de la Lonase de Pikine
L’agent commissionnaire de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) C. A. S. officiant à Pikine a été déféré au parquet pour détournement de deniers publics. Le mis en cause a été interpellé par la police de Pikine à la suite d’une plainte de son chef d’agence. Ce dernier avait constaté des manquements dans ses versements. Tout serait parti d’un constat fait par le gestionnaire du serveur central de Dakar. Ce dernier a signalé au chef d’agence de la Lonase Pikine que son service continuait d’émettre des jeux au-delà des heures de fermeture requises, à savoir 16 heures. Sur ce, le chef d’agence de la Lonase de Pikine Kh. A. G. se rend à la Police de Pikine pour porter plainte contre X. Un jour, Kh. A. G. effectue une descente inopinée sur les lieux et trouve C. A. S. en train de faire des paris à titre individuel. Après vérification des transactions de la journée, Kh. A. G. constate que son agent a fait une transaction de près de 05,932 millions francs. Il y avait un trou de 1,160 million francs. Le chef d’agence demande à son agent de le suivre au commissariat de Pikine pour que l’affaire soit tirée au clair. Lors de l’audition, le mis en cause a reconnu les faits devant les enquêteurs. Il est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour détournement de deniers publics
Macky reprend en main le dossier de Twyford
Restons avec le président de la République qui a donné des instructions sur le bras de fer entre la société chinoise TWYFORD et les travailleurs dont 25 ont été placés sous mandat de dépôt hier par le procureur de Mbour, à la suite de leur manifestation mardi. En conseil des ministres hier, le Président Sall est revenu sur la situation sociale à l’usine de production de carreaux TWYFORD de Sindia, qui est le fruit d’un investissement lourd à forte intensité de main d’œuvre et qui contribue également à nos efforts d’industrialisation. Il a demandé au ministre en charge du Travail de se saisir du dossier en vue d’un règlement définitif du différend qui oppose les travailleurs et la direction de l’entreprise.
Régulation du gaz
Le mouvement d’humeur des transporteurs d’hydrocarbures et de gaz butane qui avait occasionné une pénurie de carburant à Dakar le week-end a été également évoqué à la réunion du gouvernement. Le chef de l’Etat qui en a tiré la leçon à demandé au ministre du Pétrole et des Energies d’engager dans les meilleurs délais un processus inclusif de sécurisation des approvisionnements et de régulation du système national de distribution d’hydrocarbures et de gaz butane. Par ailleurs, en perspective de la fête du Travail du 1er Mai, le Président Macky Sall a félicité les travailleurs du Sénégal et leur manifeste l’engagement de l’Etat de ne ménager aucun effort dans la dynamique du développement économique et social de la Nation, au regard du contexte de crise sanitaire mondiale. Sur un autre registre, le chef de l’Etat a insisté particulièrement sur la finalisation de l’étude d’ensemble relative au projet de réhabilitation du chemin de fer Dakar-Tambacounda.
130 mille masques
L’Association du peuple chinois « pour l’amitié avec l’étranger » a doté l’association des maires du Sénégal (AMS) d’un lot de 130 000 masques chirurgicaux d’une valeur de 10 millions de FCFA. Alioune Sall promet que les masques seront remis aux 12 districts sanitaires de la région de Dakar pour les renforcer dans la lutte contre la covid-19. A l’en croire, chaque district recevra ainsi 10 000 masques et le restant à savoir un lot de 10 mille masques sera distribué au public. L’édile de Guédiawaye a tenu à rappeler d’ailleurs que ce partenariat avec l’association du peuple chinois « pour l’amitié avec l’étranger » s’est manifesté à travers de nombreux échanges mais surtout par l’envoi de volontaires polytechniciens chinois au Sénégal pour la rénovation d’établissements scolaires.
Pr Daouda Ndiaye dans le social
Dans le cadre de ses œuvres sociales, le Pr Daouda Ndiaye président du mouvement politique citoyen «Actions», en collaboration avec ses membres de PikineEst, a remis hier un don de produits alimentaires aux habitants de la Cité Pépinières. Ce don composé entre autres de 04 tonnes de riz, 20 caisses de dattes et 40 cartons de sucre a été bien accueilli par les bénéficiaires. L’Universitaire a profité de la cérémonie pour demander aux Sénégalais de cultiver davantage la solidarité pour la promotion du développement économique. Pour lui, les Sénégalais riches doivent pouvoir appuyer le pays en finançant leurs projets sans intérêts.
KEEMTAAN GI – DELIRANT
Au risque de nous répéter à l’envi, ce pays marche sur la tête. En plus de cette hérésie, on semble se foutre de notre gueule. Six nourrissons qui meurent dans un hôpital à la suite d’un incendie et voilà que, depuis bientôt cinq jours après ce malheureux incident, le ministre de la Santé est toujours en poste. En Irak, samedi dernier, un incendie dans un hôpital a fait 82 morts. Le ministre de la Santé a été immédiatement suspendu ! Au Sénégal, c’est au ministre de la Santé — qui aurait dû démissionner — qu’on demande de coordonner l’enquête et châtier les coupables ! Le plus grand paradoxe, c’est quand le Chef demande au principal coupable de faire toute la lumière sur cette affaire. De qui se moque-t-on ? Et c’est par ce Monsieur que devrait passer la sanction qui sera infligée à de pauvres idiots qui ont déserté leur poste pour peut-être aller faire du « dakhou koor » ? Une des plus grosses tares de l’administration, c’est qu’elle passe son temps à palabrer plutôt que de travailler. Cet incident montre, s’il en était besoin, le grand foutoir qui est érigé en règle dans ce pays. Ce serait injuste de couper la tête à de pauvres diables et laisser le ministre de la Santé en fonction. Six nourrissons qui crament comme ça dans un hôpital ! Quel horrible crime. Il est tout aussi odieux d’éliminer des adversaires politiques à travers un système de parrainage dont la Cour de justice de la Cedeao dénonce le caractère inique, ordonnant à l’Etat du Sénégal sa suppression dans un délai de six mois. Mais ceux qui savent ce que l’Etat fait des recommandations de la juridiction sous -régionale, n’attendent vraiment rien de cette injonction. Partant du postulat de la Cour de justice de la Cedeao, le Chef estil légitime ? L’ancien PM Abdoul Mbaye à qui on voudrait refiler, à lui et à d’autres anciens chefs de gouvernement, plusieurs millions par mois, a craché sur le magot. On ne va pas s’ennuyer KACCOOR BI
CEDEAO LA COUR DE JUSTICE ORDONNE AU SENEGAL DE SUPPRIMER LA LOI SUR LE PARRAINAGE !
C’est un véritable désaveu pour le Sénégal. La Cour de Justice de la CEDEAO a ordonné à l’Etat du Sénégal de supprimer la loi sur le parrainage dans un délai de 06 mois. La Cour sous-régionale estime que cette loi porte atteinte au principe de la libre participation aux élections. Cette décision, prise hier, fait suite à un recours introduit l’année dernière par l’Union sociale libérale (USL) de l’avocat Abdoulaye Tine selon Emedia. “Ce qu’on a demandé à la Cour, c’est très simple. C’est de constater que la loi du parrainage était une loi d’éviction qui violait les droits civils et politiques des Sénégalais et des formations politiques sénégalaises qui étaient en lice pour l’élection présidentielle de 2019. Et qu’il fallait constater que c’était une loi imprécise qui ne répondait pas aux garanties de sécurité juridique. Et en tant que telle, il faut que la Cour constate l’illégalité de cette loi « a expliqué Me Abdoulaye Tine. Seulement les juristes devront se prononcer sur la rétroactivité d’une telle décision qui pourrait remettre en cause tout le processus électoral de la présidentielle de 2019. Et surtout que la loi sur le parrainage avait permis d’écarter près de 19 candidats à la présidentielle. Au finish, c’est seulement le président sortant Macky Sall, les candidats Idrissa Seck, Ousmane Sonko et El Hadj Issa Sall du PUR qui avaient pu aller en compétition présidentielle. Les deux ont rejoint Macky Sall tandis que le dernier…a abandonné la politique !
« XËYU NDAW ÑI», OU L’EMPLOI MASSIF DES JEUNES
Le « XËYU NDAW ÑI» a été encore au centre des débats du Conseil des ministres de ce mercredi 28 avril après le Conseil présidentiel du jeudi 22 avril dernier. Le Président de la République a rappelé au Conseil avoir adressé neuf (09) directives au Gouvernement en vue d’intensifier le déploiement national du Programme d’urgence pour l’Insertion et l’Emploi des jeunes, doté de quatre cent cinquante (450) milliards de FCFA pour les années 2021,2022 et 2023. Le chef de l’Etat a signalé l’urgence de déclencher les opérations de recrutement des soixante-cinq mille (65000) jeunes à partir du mois de mai 2021, après l’adoption par décret du dispositif relatif à la mise en place du Pôle Emploi et Entreprenariat au niveau de chaque département qui, sous l’autorité du Préfet, regroupera la représentation de toutes les entités publiques concernées (ANPEJ, 3FPT, DER/FJ) soutenus par le FONGIP, l’APIX et d’autres structures d’encadrement en fonction des besoins.
MECANISMES DE SUIVI TOUS LES 15 JOURS
Le Président de la République indique la nécessité d’une supervision efficace et d’un suivi-évaluation mensuel des actions du Programme « XËYU NDAW ÑI». Le Chef de l’Etat a demandé, à ce sujet, aux ministres chargés de l’Emploi et de la Jeunesse, co-présidents du comité permanent du Conseil national pour l’Insertion et l’Emploi des Jeunes (CNIEJ), de réunir tous les quinze (15) jours cette instance, en relation avec les ministres en charge de l’Economie, des Finances et aussi le ministre Secrétaire général de la Présidence de la République.
USINE DE CARREAUX TWYFORD
La tension sociale en cours à l’usine de carreaux TWYFORD de Sindia a été une préoccupation soulevée par le président de la République hier en conseil des ministres. Des délégués et des travailleurs de TWYFORD, qui réclamaient de meilleures conditions de travail, ont été licenciés et/ou arrêtés. Le président de la République a expliqué que TWYFORD est le fruit d’un investissement lourd à forte intensité de main d’œuvre et qui contribue également à nos efforts d’industrialisation. Macky Sall a donc demandé au ministre en charge du Travail, de se saisir du dossier en vue d’un règlement définitif du différend qui oppose les travailleurs et la direction de l’entreprise. L’affaire a pris une autre tournure. Présentés au procureur, ces 25 travailleurs de l’entreprise Twyford, dont 5 délégués ont été tous placés sous mandat de dépôt...
DESTRUCTION PAR LA DSCOS DE MAISONS A DOUGAR LES POPULATIONS EN COLERE CONTRE PEACOCK
La Dscos a procédé hier à Dougar à la démolition de lots de bâtiments dans le périmètre qui oppose les populations aux investisseurs marocains de l’entreprise Peacock Investissements. Ces dernières ont décidé de résister à ce qu’elles qualifient d’expropriation irrégulière. Le réveil a été brutal hier pour les habitants de Dougar, une localité située à l’est de la commune de Diamniadio. Ils ont été surpris par le bruit des engins convoyés sur le site litigieux qui oppose depuis 10 ans les populations autochtones et les responsables de la société marocaine Peacock Invest. « Depuis dix ans, nous luttons avec ces investisseurs pour la sauvegarde de nos terres. Il y a deux ans ils avaient procédé à des opérations de démolitions. Aujourd’hui ils reviennent pour nous déposséder de 10 hectares sur nos terres cultivables », fustige le jeune Mamadou Fall. Le site en question a été très tôt pris d’assaut par les bulldozers escortés par des agents de la Dscos. Une forte présence des gendarmes qui n’a pas calmé pour autant l’ardeur des populations. « Nous avions alerté sur cette situation qui reste tendue depuis quelques temps. Ils doivent se résoudre à nous laisser nos terres. Nous ne nous laisserons pas faire ! » avertit pour sa part Ousmane Dione. « Nous avons épuisé toutes les voies de recours légales. Il est inacceptable qu’ils viennent nous déposséder des terres de nos ancêtres «, s’écrie-t-il à nouveau. Dans ce combat contre Peacock Investment, les populations de Dougar disent avoir perdu tout espoir de perspectives pour leurs enfants. Une inquiétude encore plus grande avec l’omerta des autorités dans cette zone en proie à une spéculation foncière à outrance. Un sentiment partagé par les populations qui dénoncent un certain laxisme. « Le maire Moulaye Gueye nous a déçus. Il devait se ranger du côté des populations, mais non du côté des investisseurs étrangers pour nous exproprier nos terres. Nous le déclarons persona non grata », a confié la nommée Ndèye Fatou Faye, une manifestante.
DRAME LA POLICE S’EXPLIQUE SUR LA MORT DE L’ELEVE SOUS-OFFICIER ABDOUL KADER JOHNSON
Face à la polémique qui enfle sur la mort « douteuse » d’Abdoul Kader Johnson, la police est sortie hier de son mutisme pour apporter des précisions sur le décès de l’élève sous-officier de police, survenu ce 24 avril 2021 à l’hôpital Principal de Dakar. Ce dernier, selon le communiqué de la police, est mort naturellement. Ce sont les conclusions du médecin légiste qui a établi l’autopsie en vue d’édifier l’opinion publique sur les causes exactes du décès. « C’est une mort naturelle à la suite d’une défaillance multiviscérale sur terrain de cardiopathie ischémique et d’hépatopathie chronique », souligne la Police dans le communiqué. Elle renseigne que l’élève sous-officier Johnson, déclaré définitivement admis au concours de recrutement direct des élèves sous-officiers de police session 2019, a été incorporé le mardi 20 avril 2021 à l’École Nationale de Police et de la Formation Permanente pour débuter sa formation initiale avec la 46ème promotion. « Arrivé à ladite école, il a suivi avec tous ses camarades toutes les procédures d’enregistrement avant d’intégrer le rassemblement organisé par le personnel d’encadrement. C’est à la suite du briefing et après le repas qu’il a signalé des douleurs au niveau des membres inférieurs et fut mis à la disposition de l’infirmerie pour observation », a expliqué la police nationale indiquant que cette situation sanitaire instable a empêché son intégration dans le groupe qui a été transporté au camp Michel LEGRAND de Thiès où les élèves sous-officiers de police issus du concours direct et spécial subissent leur formation de base. Le Procureur de la République a demandé l’ouverture d’une enquête sur cette affaire.
RURALISATION DE DAKAR APRES LES CHARRETTES A CHEVAL, LES ANES ARRIVENT !
Dakar, la belle et coquette ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof) est en train d’être transformée en zone rurale. Jusque-là, on avait déjà du mal à tolérer voire accepter des charrettes tirées par des chevaux qui encombrent la circulation urbaine dans la capitale. Un contracte qui saute aux yeux de nombreux dakarois autochtones. Dakar où des charrettes et autres bœufs en divagation nous renvoient au monde rural ! Aujourd’hui, la présence exagérée de ces hippomobiles en pleine ville est en passe de virer à la provocation. Tenez ! Ces derniers temps, « Le Témoin » quotidien a constaté que les quartiers de Yarakh, Hann et Dalifort sont envahis par des charrettes tractées par des ânes destinées au ramassage d’ordures. Qu’importe ! Car toujours est-il que certains observateurs déplorent l’exode rural des ânes tendant à plonger Dakar dans le moyen âge. Pour d’autres, c’est la faiblesse et le manque d’autorité des pouvoirs publics face à la pagaille et l’anarchie qui règnent partout dans Dakar. Car, l’arrivée des calèches à cheval et les charrettes à ânes renforce évidemment la « ruralisation » de la ville.
LE PROCES DE KABIROU MBODJ RENVOYE AU 11 MAI PROCHAIN
Le tribunal de grande instance (Tgi) de Dakar a renvoyé le procès du Président Directeur Général et fondateur du groupe Wari, Kabirou Mbodj, au 11 mai prochain. Bien que l’affaire ait été retenue par le juge, elle a été finalement renvoyée sur la demande des avocats de la défense, Me Abdoul Dialy Kane et ses confrères aux environs de 18h 30 mn à cause de la durée que risque de prendre l’audience. Le PDG de Wari est poursuivi par les plaignants Cheikh Tagué, Malick Fall et Seyni Camara, actionnaires de Wari à hauteur de 39 %, des faits d’abus de confiance, augmentation irrégulier de capital.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 28 AVRIL
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 28 avril 2021.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Docteur Abibou CISSE, Chirurgien-dentiste, économiste de la santé, précédemment chef de la division maintenance hospitalière à la Direction des Etablissements publics de Santé, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Magatte LO de Linguère, en remplacement du Docteur Abdou SARR.
Monsieur Modou Kane DIAO, Ingénieur statisticien, est nommé Secrétaire général du Fonds de Développement des Transports terrestres au Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Professeur Fallou MBOW, Maitre de Conférences Titulaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar/FASTEF, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Enseignement préscolaire, au ministère de l’Education nationale.
Professeur Mbacké DIAGNE, Directeur de recherche assimilé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar/CLAD, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Langues nationales, au Ministère de l’Education nationale.
Monsieur Frédéric François DIONOU, Professeur d’enseignement secondaire, est nommé Inspecteur technique au ministère de l’Education nationale.
Madame Fatou DIOUF, Professeur d’enseignement secondaire, est nommée Inspecteur technique au ministère de l’Education nationale.
Monsieur Papa KANDJI, Inspecteur de l’Enseignement moyen secondaire, est nommé Directeur de l’Enseignement moyen secondaire général au ministère de l’Education nationale, en remplacement de Madame Fatimata BA, appelée à d’autres fonctions.
Monsieur Cheikh Yaba DIOP, Inspecteur de l’enseignement élémentaire, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saint-Louis Commune est nommé Inspecteur d’Académie de Fatick, en remplacement de Monsieur Mamadou NIANG, appelé à d’autres fonctions.
Madame Penda BA, Inspectrice de l’enseignement moyen secondaire, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Dakar, est nommée Inspectrice d’Académie de Louga, poste vacant.
Monsieur Samba DIAKHATE, Inspecteur de l’enseignement élémentaire, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Kédougou, est nommé Inspecteur d’Académie de Kolda, en remplacement de Monsieur Mamadou Goudiaby, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Mamadou NIANG, Professeur d’enseignement secondaire, précédemment Inspecteur d’Académie de Fatick, est nommé Inspecteur d’Académie de Kédougou, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite."
MACKY SALL ORDONNE UNE RÉFORME DU SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIQUE
Le président demande un audit général des infrastructures sanitaires, notamment, les constructions et installations abritant les services et équipements de santé sur l’ensemble du territoire national - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 28 avril 2021.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 28 avril 2021, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a présenté ses condoléances les plus attristées aux parents et familles des quatre (04) nouveaux nés, décédés des suites d’un incendie au niveau de l’unité de néonatologie de l’Hôpital Magatte LO de Linguère.
Le Président de la République demande, à ce propos, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de faire toute la lumière sur cette affaire, qui révèle des dysfonctionnements notables des services, mais également l’impératif de procéder à des réformes urgentes et en profondeur du système de santé dans toutes ses dimensions.
Le Chef de l’Etat indique la nécessité de sanctionner rigoureusement les manquements constatés et de déployer toute l’assistance psychosociale requise aux parents endeuillés.
Le Président de la République invite, en outre, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, à engager sans délai, en relation avec les Ministres en charge des constructions et de la protection civile, un audit général des infrastructures sanitaires, notamment, les constructions et installations abritant les services et équipements de santé sur l’ensemble du territoire national.
Le Chef de l’Etat demande, par ailleurs, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de relancer la sensibilisation sur le respect des gestes barrières et du port de masque, ce dernier qui reste une obligation dans les lieux, commerces et transports publics, devra faire l’objet d’une attention particulière et d’un contrôle approprié par les services du Ministère de l’Intérieur.
Abordant la question liée au programme d’urgence pour l’insertion et l’emploi des jeunes, le Président de la République est revenu sur le Conseil Présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes, qu’il a présidé le jeudi 22 avril 2021.
A ce propos, le Chef de l’Etat a félicité et remercié l’ensemble des participants et toutes les forces vives de la Nation, pour leurs contributions remarquables qui ont permis le succès de cette importante rencontre.
Le Président de la République a saisi cette occasion pour magnifier l’élan inclusif du Conseil, de même que la maturité et le sens des responsabilités des jeunes qui se sont exprimés au nom des régions, du Conseil national de la Jeunesse et des organisations de jeunes évoluant dans les différents secteurs de la vie économique, académique, sociale et culturelle du pays.
Le Chef de l’Etat rappelle que la jeunesse demeure la force vitale de la Nation. La valorisation de son potentiel reste un défi permanent pour le Gouvernement, à travers l’exécution des politiques publiques dont la territorialisation doit être un principe directeur.
Le Président de la République a, à cet égard, rappelé au Conseil avoir adressé neuf (09) directives au Gouvernement, en vue d’intensifier le déploiement national du Programme d’urgence pour l’Insertion et l’Emploi des jeunes, doté de quatre cent cinquante (450) milliards de FCFA pour les années 2021,2022 et 2023.
Le Chef de l’Etat signale l’urgence de déclencher les opérations de recrutement des soixante-cinq milles (65000) jeunes à partir du mois de mai 2021, après l’adoption par décret du dispositif relatif à la mise en place du Pôle Emploi et Entreprenariat au niveau de chaque département qui, sous l’autorité du Préfet, regroupera la représentation de toutes les entités publiques concernées (ANPEJ, 3FPT, DER/FJ) soutenus par le FONGIP, l’APIX et d’autres structures d’encadrement en fonction des besoins.
Le Président de la République indique la nécessité d’une supervision efficace et d’un suivi-évaluation mensuel des actions du Programme " XËYU NDAW ÑI".
Le Chef de l’Etat demande, à ce sujet, aux ministres chargés de l’Emploi et de la Jeunesse, co-présidents du comité permanent du Conseil national pour l’Insertion et l’Emploi des Jeunes (CNIEJ), de réunir tous les quinze (15) jours cette instance, en relation avec les ministres en charge de l’Economie, des Finances, du Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République et du Ministre chargé du Suivi du PSE.
Poursuivant sa communication, le Président de la République a informé, le Gouvernement, avoir présidé, le 23 janvier 2021, un Conseil Présidentiel sur l’émergence du hub aérien et touristique, afin d’accélérer d’une part, l’exécution du projet de reconstruction et de réhabilitation des aéroports secondaires et d’autre part, les réformes institutionnelles nécessaires au renforcement de la plateforme aéroportuaire, logistique et touristique nationale comme référence dans la sous-région.
Le Chef de l’Etat demande au Ministre du Tourisme et des Transports aérien, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, de veiller au respect de l’agenda d’exécution des projets d’infrastructures aéroportuaires validés avec leurs spécifications techniques sur le niveau d’équipement, en tenant compte de l’impératif d’assurer la sécurisation foncière des domaines de servitudes aéroportuaires.
Le Président de la République invite, en outre, le Ministre du Tourisme et des Transports aériens, à préparer la finalisation, le 30 juin au plus tard, des textes portant sur la nouvelle gouvernance des aéroports du Sénégal avec, notamment, la fusion entre Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD) et les Aéroports du Sénégal (ADS), ainsi que la création, à Thiès, en partenariat avec l’Armée de l’Air, de l’Académie nationale des métiers de l’Aviation.
Le Chef de l’Etat se félicite, par ailleurs, de la signature, le mardi 20 avril 2021, du Pacte social dans le secteur du tourisme et des transports aériens, une première. Ce pacte permettra d’accentuer les soutiens et financements de l’Etat aux acteurs, mais surtout, les efforts de relance et de développement touristique, dans la dynamique d’émergence du Hub aérien et de montée en puissance de la compagnie nationale Air Sénégal SA.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, les points suivants ont été abordés :
1. La Fête du Travail du 1er mai 2021 :
A ce sujet, le Président de la République a félicité les travailleurs du Sénégal et leur manifeste l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort dans la dynamique du développement économique et social de la Nation, au regard du contexte de crise sanitaire mondiale.
2. La consolidation du dialogue social dans les grandes entreprises industrielles :
Le Chef de l’Etat est revenu sur la situation sociale de l’usine de production de carreaux TWYFORD de Sindia, qui est le fruit d’un investissement lourd à forte intensité de main d’œuvre et qui contribue également à nos efforts d’industrialisation.
Le Président de la République demande, en outre, au Ministre en charge du Travail, de se saisir du dossier en vue d’un règlement définitif du différend qui oppose les travailleurs et la direction de l’entreprise.
3. La régulation du système national de distribution d’hydrocarbures et de gaz butane :
A ce titre, le Chef de l’Etat demande au Ministre du Pétrole et des Energies, d’engager dans les meilleurs délais, un processus inclusif de sécurisation des approvisionnements et de régulation du système national de distribution d’hydrocarbures et de gaz butane.
Le Président de la république a, enfin, abordé la question liée à la coopération et les partenariats en insistant particulièrement sur la finalisation de l’étude d’ensemble relative au projet de réhabilitation du chemin de fer Dakar-Tambacounda.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la situation d’exécution budgétaire et la revue du Fonds Monétaire International ;
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur la mise en œuvre du Programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes ;
- Le Ministre de la Santé et d l’Action sociale a fait une communication sur l’incendie de l’unité de néonatologie de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Magatte LO de Linguère et sur la situation épidémiologique (COVID 19) ;
- Le Ministre des Mines et de la Géologie a fait une communication sur les redevances minières recouvrées en 2020 ;
- Le Ministre du Pétrole et des Energie a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers ;
- Le Ministre de la Culture et de la Communication a fait une communication sur le transfert de l’Infrastructure TNT à Télédiffusions Sénégal (TDS sa) ;
- Le Ministre de l’Elevage et des Productions animales a fait une communication sur le Plan de relance de l’aviculture ;
- Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur le Programme de Développement de la Microfinance islamique au Sénégal (PROMISE) ;
- Le Ministre auprès du Président de la République, en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur l’exécution des projets et réformes phares du PSE.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement des Pôles Emploi et Entreprenariat dans les départements.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Docteur Abibou CISSE, Chirurgien-dentiste, économiste de la santé, précédemment chef de la division maintenance hospitalière à la Direction des Etablissements publics de Santé, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Magatte LO de Linguère, en remplacement du Docteur Abdou SARR.
Monsieur Modou Kane DIAO, Ingénieur statisticien, est nommé Secrétaire général du Fonds de Développement des Transports terrestres au Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Professeur Fallou MBOW, Maitre de Conférences Titulaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar/FASTEF, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Enseignement préscolaire, au ministère de l’Education nationale.
Professeur Mbacké DIAGNE, Directeur de recherche assimilé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar/CLAD, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Langues nationales, au Ministère de l’Education nationale.
Monsieur Frédéric François DIONOU, Professeur d’enseignement secondaire, est nommé Inspecteur technique au ministère de l’Education nationale.
Madame Fatou DIOUF, Professeur d’enseignement secondaire, est nommée Inspecteur technique au ministère de l’Education nationale.
Monsieur Papa KANDJI, Inspecteur de l’Enseignement moyen secondaire, est nommé Directeur de l’Enseignement moyen secondaire général au ministère de l’Education nationale, en remplacement de Madame Fatimata BA, appelée à d’autres fonctions.
Monsieur Cheikh Yaba DIOP, Inspecteur de l’enseignement élémentaire, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saint-Louis Commune est nommé Inspecteur d’Académie de Fatick, en remplacement de Monsieur Mamadou NIANG, appelé à d’autres fonctions.
Madame Penda BA, Inspectrice de l’enseignement moyen secondaire, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Dakar, est nommée Inspectrice d’Académie de Louga, poste vacant.
Monsieur Samba DIAKHATE, Inspecteur de l’enseignement élémentaire, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Kédougou, est nommé Inspecteur d’Académie de Kolda, en remplacement de Monsieur Mamadou Goudiaby, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Mamadou NIANG, Professeur d’enseignement secondaire, précédemment Inspecteur d’Académie de Fatick, est nommé Inspecteur d’Académie de Kédougou, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite."
LES REVELATIONS DE DIATTARA
Macky Sall a donné des ’’instructions fermes’’ pour l’achèvement des chantiers de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, a annoncé mercredi le ministre de l’Economie numérique
Thiès, 28 avr (APS) - Le Président de la République Macky Sall a donné des ’’instructions fermes’’ pour l’achèvement des chantiers de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, a annoncé mercredi le ministre de l’Economie numérique, Yankhoba Diattara.
‘’Pas plus tard que la semaine dernière, - et je ne trahis pas un secret - le Président de la République a donné des instructions, pour que les chantiers de l’université de Thiès soient achevés’’, a dit M. Diattara.
Il s’adressait aux étudiants peu avant une marche pacifique qu’ils organisaient conjointement avec les syndicats du personnel de l’université, pour réclamer l’achèvement des chantiers de l’Université de Thiès, lancés depuis 2015.
Tout en précisant qu’il parle au nom de ses collègues de l’Intérieur et de l’Enseignement supérieur, il a relevé l’‘’engagement du chef de l’Etat d’accompagner l’Université de Thiès’’. Selon lui, le gouvernement a ‘’pris à-bras-le-corps le problème des infrastructures’’ de cette université.
‘’Le ministre de l’Enseignement supérieur, le ministre de l’Intérieur, tous les membres du gouvernement peuvent confirmer, a-t-il poursuivi, insistant sur le fait que le chef de l’Etat a ‘’donné des instructions fermes pour que les chantiers soient achevés et pour que les impenses des impactées soient aussi prises en charge’’.
Promettant d’être leur interprète auprès du Président de la République, il a assuré les étudiants de son accompagnement, en tant que vice-président du conseil départemental de Thiès.
Il a rappelé, à ce titre, avoir offert aux étudiants deux millions de francs CFA pour l’achat de tickets de restaurant et avoir loué une maison pour les soutenir ‘’symboliquement’’.
Depuis deux semaines, les étudiants et les syndicats du personnel de l’UIDT sont en mouvement pour réclamer l’achèvement des chantiers de leur université qui ne disposent pas d’assez de places pour accueillir les nouveaux bacheliers.