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20 septembre 2025
«NOUS NE RECEVONS PAS D’ARGENT, MAIS DES DONS D’ARBRES»
EnQuête dans cet entretien, donne la parole au photographe Mandione Laye Kébé, initiateur du challenge «Un citoyen, un arbre» plateforme qui connaît un succès populaire et qui vise 10.000 arbres d'ici la fin de l'année grâce à l’ONG Save Dakar
A l’image de plusieurs ONG, Save Dakar s’est lancée dans un projet de reverdissement de la capitale sénégalaise. Un pan du thème de 2021 de la Journée mondiale de l’environnement. Le challenge ‘’Un citoyen, un arbre’’ connaît actuellement un succès populaire au-delà même des attentes des initiateurs. ‘’EnQuête’’, dans cet entretien, donne la parole au photographe Mandione Laye Kébé, initiateur de la plateforme.
Save Dakar est une plateforme assez connue au Sénégal de par ses initiatives en faveur de la protection de l’environnement et du développement durable. Comment est-elle née ?
Save Dakar a vu le jour en 2017. L'initiative est née grâce à mon smartphone. Je me promenais en centre-ville un jour et j’ai été choqué de voir toutes les ordures jetées au niveau de la place de l’Indépendance. J’ai donc pris des photos que j’ai postées pour alerter les autorités, avec pour légende : ‘’Monsieur le Président, regardez le décor qui se trouve à quelques pas de votre palais.’’ L’image a eu un effet retentissant auquel je ne m’attendais pas. Ensuite, j’ai créé la page. L’objectif principal de Save Dakar est d’éveiller les consciences, pour que chacun prenne ses responsabilités. Nous avons eu à participer à la Grande muraille verte, mener des campagnes de reboisement sur la corniche-Ouest, la plage de Yoff, à Bargny.
Ainsi, on a voulu quitter le digital pour passer au concret et aujourd’hui, tous les Sénégalais se retrouvent dans Save Dakar. Save Dakar, c’est une philosophie de vie. Beaucoup nous demandent de l’élargir aux régions, mais je leur réponds que c’est à chacun de reproduire les bonnes actions. Ces jeunes de l’intérieur du pays doivent s’engager dans leur localité. D’ailleurs, cela a démarré à Saint-Louis et à Podor, et on prévoit une caravane citoyenne.
Aujourd’hui, la plateforme est très connue en tant que défenseur de l’environnement. L’équipe est composée d’une dizaine de personnes au Sénégal et à l’extérieur du pays. Actuellement, il y a tellement de jeunes qui participent à ce projet. Que ce soit des développeurs, des ingénieurs en télécommunications, des infographes, des géomètres. Aujourd’hui, tous ces jeunes-là s’identifient à Save Dakar et s’y donnent corps et âme pour propulser l’initiative. Et je peux vous rassurer que ces jeunes sont des bénévoles à 100 %. Je pense qu’aujourd’hui, Save Dakar, c’est l’affaire de tous. Nous recevons chaque jours des mails de jeunes Sénégalais qui, enthousiastes, veulent participer à notre travail.
Le secret de l’impact que nous avons aujourd’hui, pour moi, n’est autre que le fait que Save Dakar soit une initiative purement citoyenne qui appartient aux Sénégalais. Tous les gens qui portent le projet Save Dakar sont des travailleurs. Chacun a son métier, contrairement à ce que certains peuvent penser. Je suis artiste photographe, je travaille dans le domaine des arts visuels. C’est important que les Sénégalais sachent que c’est nous qui faisons vivre Save Dakar, mais nous ne vivons pas de Save Dakar.
Récemment, vous avez lancé le challenge ‘’Un citoyen, un arbre’’ qui connaît un engouement certain, surtout dans les rangs des jeunes. Qu’est-ce qui vous a inspiré ?
Cette initiative est née d’une expérience qu’on a vécue. Nous avons eu à faire pas mal de campagnes de reboisement à Dakar. Malheureusement, cela n’a pas abouti au résultat escompté. On se casse la tête pour organiser des journées de reboisement, mais le lendemain on se rend compte que les lieux reboisés redeviennent des dépotoirs. Un mois après le reboisement, la majeure partie des arbres sont retrouvés morts, parce qu’il n’y a pas de suivi. De plus, nous sommes tous d’avis que Dakar suffoque ; Dakar manque cruellement d’arbres ; il suffit d’être dans les airs pour s’en rendre compte. Et de manière générale, c’est tout le Sénégal qui manque d’arbres : du Nord à l’Est, c’est quasiment le désert, à part le Sud où on a un peu de verdure. Alors on s’est dit qu’on va faire de sorte que chaque Sénégalais ait un arbre devant chez lui. Les arbres ne coûtent pas cher.
Le mouton de Tabaski coûte bien plus cher, mais à chaque fête, chaque famille s’arrange pour en avoir au moins un. Un arbre d’ombrage coûte 500 F et un arbre fruitier 1 000 F CFA. Si chaque famille se porte volontaire pour acheter un arbre et faire le suivi, je suis convaincu que d’ici 2050, notre pays sera verdoyant, sans qu’on attende les politiques. Ce qui est important, c’est d’inculquer des valeurs citoyennes aux Sénégalais, parce que c’est au niveau de la participation citoyenne qu’on sent l’engouement et l’engagement des populations. C’est là qu’apparait la volonté de participer au développement de son pays, de poser une action utile non seulement pour nous, pour le Sénégal, pour les générations futures mais aussi pour la planète.
Les Sénégalais sont tellement généreux. Vu l’impact et l’importance de l’initiative ‘’Un citoyen, un arbre’’, il y a aujourd’hui beaucoup d’entreprises qui, dans le cadre de leur RS, nous font des dons d’arbres. Quand on lançait le challenge, on n’avait pas d’arbres à offrir, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui et grâce à cela, on aura notre propre pépinière qui sera propre à Save Dakar. D’après nos statistiques, on peut avoir, d’ici la fin de l’année, au minimum 10 000 arbres pour Save Dakar. Tout cela est rendu possible par des citoyens lambda qui nous appellent de partout (France, USA Canada, Maroc...) pour offrir spontanément des centaines d’arbres.
J’aimerais souligner que nous ne recevons pas d’argent, mais des dons d’arbres. Les entreprises donatrices on les met en contact avec et traitent directement avec le Service des eaux et forêts et nous ne faisons que récupérer les arbres. Ce n’est pas de l’argent qu’elles nous donnent. C’est très important de le souligner. L’objectif est de reverdir le pays et que les citoyens puissent participer de façon bénévole.
Actuellement, nous sommes à des centaines d’arbres plantés et d’ici la fin de l’année, on en aura des milliers dans chaque zone. Nous travaillons par zone et chaque zone du Sénégal a un représentant qui se charge de la distribution. Nous avons commencé par l’axe Rufisque - Keur Massar - Mbao. Le plus important, ce n’est pas d’aller vite, mais tout doucement et de bien faire les choses de façon professionnelle, transparente et durable. On souhaite que le projet grandisse et nous grandissons avec. Ainsi, petit à petit, on fait des choses simples, mais durables. Nous visons le million d’arbres à Dakar, voire plus d’ici 2050 pour, au final, avoir 16 millions d’arbres pour 16 millions de Sénégalais. Alors l’idée, ce n’est pas de faire dans la précipitation, mais de faire des choses simples, efficaces et durables.
Ce qu’on oublie, c’est que Dakar portait le nom de ‘’Cap-Vert’’, cela parce qu’il y avait tellement d’arbres dans la capitale, mais en moins de 100 ans, Dakar est devenu ‘’Cap béton’’. On est en train de construire énormément d’immeubles, d’infrastructures au point qu’on a oublié de mettre les arbres. Toutefois, ce n’est pas trop tard pour rectifier le tir.
Donc, l’objectif est d’inculquer des valeurs citoyennes aux Sénégalais pour qu’ils puissent participer bénévolement en plantant un arbre. C’était cela l’idée de départ. Mais, à notre grande surprise, en moins de 24 heures, l’association JVE (Jeunes volontaires pour l’environnement) nous a contactés pour nous offrir des plants à remettre à la population, surtout à ceux-là qui n’ont pas les moyens d’en acheter. Par la suite, bon nombre de jeunes de la banlieue nous ont contactés dans le but de participer au challenge. Ils ont manifesté un grand intérêt, mais ne savaient pas comment s’y prendre. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que les Sénégalais n’ont pas cette culture d’aller acheter un arbre et de le planter. Et donc nous nous sommes mis à inciter les Sénégalais qui ont les moyens à acheter un arbre et ceux qui n’en ont pas à nous contacter.
Pour vraiment avoir un suivi, nous avons élaboré un pacte de suivi afin que les associations, le Sénégalais lambda qui ont reçu des arbres le signent pour nous signifier qu’ils se chargeront du suivi. Aussi, on a voulu avoir le maximum d’informations sur chacune des personnes à qui on donnera un arbre. De ce fait, nous sommes en train de créer une plateforme comprenant le nom, le prénom, le lieu d’habitation, le département et la région de ces citoyens, afin qu’on puisse cartographier et géolocaliser l’arbre. La plateforme va non seulement permettre aux citoyens de faire le suivi à travers le digital en prenant en photo chaque trois ou six mois l’arbre. L’image sera postée sur la plateforme pour montrer l’évolution de l’arbre.
Peut-on donc conclure que la préservation de l’environnement et les questions de développement durable intéressent plus qu’hier ?
Aujourd’hui, il y a pas mal d’associations qui font des choses extraordinaires. Je peux citer JVE Quartier vert Sénégal, Dakar Oxy, Nebeday, un Twitto, un arbre... Ce sont des initiatives qui ont besoin d’être accompagnées, d’être soutenues par tous les Sénégalais. Aussi, pour que les Sénégalais puissent changer, il faut que la presse sénégalaise s’implique dans le développement durable. Aujourd’hui, il y a tellement d’organes au Sénégal, si chaque jour toutes les radios et télés faisaient des spots, même d’une minute sur ce challenge, cette initiative citoyenne, sur la sensibilisation des Sénégalais quant à l’importance de l’environnement, du suivi et de la citoyenneté, imaginez combien cela peut impacter, d’autant plus qu’aujourd’hui, le digital est de plus en plus utilisé par les Sénégalais.
Je pense aussi que l’engagement des influenceurs, des artistes, des khalifes généraux aurait un fort impact. On peut faire de cette initiative un sacerdoce, si je peux me permettre de le dire. On n’exclut pas les politiques qui peuvent faire des campagnes de sensibilisation à ce sujet. S’ils nous rejoignent pour apporter leur contribution, nous sommes preneurs, sinon, on continuera le travail.
Cette année, le thème de la Journée mondiale de l’environnement porte sur la restauration des écosystèmes. Comment l’adapter au contexte sénégalais ?
Le contexte sénégalais est à l’image du contexte mondial. La majeure partie des écosystèmes sont en voie de disparition. L’exemple papable, c’est la disparition au Sénégal de tous les arbres centenaires, particulièrement à Dakar. Pourtant, jusque dans les années 1980, ces arbres existaient. Ces espèces d’arbres font partie de notre écosystème. Mais ce n’est pas trop tard pour restaurer cela. Ce n’est pas trop tard pour que l’être humain puisse comprendre l’enjeu. A chaque problème, il y a une solution, mais des solutions durables, parce qu’on ne peut pas parler d’environnement sans parler de développement durable qui sous-tend un développement bénéfique aux générations actuelles et à celles à venir. Personnellement, je ne suis pas très en phase avec la façon dont est célébrée la Journée de l’environnement au Sénégal.
On organise beaucoup de conférences ; chacun apporte sa contribution et après, plus rien. Moi, je préfère qu’on apporte des solutions qui ne se limitent pas seulement à cette journée. Cela rejoint notre projet ‘’Un citoyen, un arbre’’ qui devra se poursuivre jusqu’en 2050. Les gens ne doivent pas se limiter aux festivités, aux conférences et autres, et même la presse doit aller au-delà de cette journée. A mon avis, la Journée de l’environnement, c’est tous les jours, chaque minute, chaque heure, chaque année, parce que notre planète est menacée, les écosystèmes sont en voie de disparition, sans compter la montée des eaux. Voilà des problèmes qui nous attendent. C’est une journée que je respecte mais qui, de mon point de vue, doit être l’occasion d’une prise de conscience collective. Si les uns construisent et que les autres détruisent, on n’aboutira pas à des actions concrètes. Il faut une collaboration à l’échelle mondiale et que chaque gouvernement s’engage à sauver notre planète.
Au Sénégal, il est important que les sociétés paient des taxes à travers la notion de pollueur-payeur assez développée en Occident. Le maire de Milan, par exemple, a pour ambition de planter trois millions d’arbres. Et pour y arriver, il propose aux sociétés qui s’y engagent en faisant des dons d’arbres de diminuer leurs taxes. C’est un exemple de mesure incitative. Même si ces sociétés polluent, on ne peut pas les dissoudre parce qu’elles nourrissent des familles. De ce fait, on leur dit : Vous polluez, mais vous payez pour la réparation.
Un message à l’endroit des Sénégalais ?
Malheureusement, au Sénégal, il y a beaucoup de slogans, tellement de conférences et ce ne sont que des concepts. Mais sur le terrain, on ne voit pas concrètement de changement. Moi, je crois fermement au dicton qui dit : ‘‘L’homme qu’il faut à la place qu’il faut’’ et c’est cela notre problème au Sénégal. Beaucoup parmi ceux qui nous dirigent ne maîtrisent pas le sujet, ils ne maîtrisent pas le domaine qu’on leur a confié. Normalement, ils doivent connaître les espèces et les types d’arbres adaptés au sol de chaque terroir. Raison pour laquelle on demande au préalable aux citoyens qui veulent participer au challenge dans quelle zone ils habitent, parce qu’à Dakar, il y a des types d’arbres qui ne peuvent pas pousser. Car ici, ils ont besoin de beaucoup d’eau et d’entretien. Donc, quand on parle de reboisement à quelqu’un qui ne s’y connaît pas, il ne voit que l’arbre.
N’oublions que nous sommes en zone sahélienne ; ce qui rime avec manque d’eau, désert et fortes températures. Ce qui fait qu’il y a des espèces d’arbres qui risquent de mourir. Alors, je ne dirai pas manque de volonté politique, mais plutôt de connaissances. Un homme comme Ali Haidar s’y connaît très bien et serait à sa place au ministère de l’Environnement, surtout qu’il a consacré pratiquement toute sa vie à ce domaine. Malheureusement...
On ne retrouve pas les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Nicolas Hulot, en France, a démissionné du poste de ministre de l’Environnement, parce qu’à un moment donné, il ne se sentait plus capable de remplir sa mission. C’est ce qui nous manque, nous Africains. C’est désolant qu’on ait retiré du gouvernement Abdou Karim Fofana, ancien Ministre de l’Urbanisme, parce qu’il posait des actions concrètes et il était tout le temps sur le terrain. Un travail salué par tous. Beaucoup de Sénégalais n’avaient pas apprécié son départ. Ces genres de personnes doivent être maintenus à leur poste pour le bien du Sénégal, même si le régime passe. Je peux également citer Massaër Thiam, Directeur de l’UCG, qui est en train de faire un travail extraordinaire à travers le Sénégal.
En somme, que les décideurs posent des actes concrets qu’ils puissent laisser derrière eux et qu’ensemble, on arrive à avoir des citoyens écoresponsables.
RÉPONSE DES VICTIMES DE HABRÉ À LA SOCIÉTÉ CIVILE
« Oui à la vaccination, non à la sortie de prison de Hissein Habré, condamné pour crimes contre l’humanité ! » , c'est ainsi que répond l'association des victimes de Hissène Habré suite à la demande de sa libération du fait des facteurs comme la Civid-19
« Depuis la condamnation de Hissein Habré en 2016 par les Chambres africaines extraordinaires pour crimes contre l’humanité, incluant la torture et l'esclavage sexuel, ses soutiens n’ont eu de cesse de tenter de faire libérer l’ancien dictateur du Tchad pour des motifs fallacieux, comme de fausses rumeurs de maladie.
Une fois encore, Madame Habré cherche à mobiliser l’opinion publique pour demander sa sortie de prison.
Notre association, qui représente des milliers de ses victimes – des veuves, des orphelins, des survivants de torture qui en portent encore les stigmates – rejette cette demande et exige que M. Habré purge la peine de réclusion à vie à laquelle il a été condamné.
Il n’a jamais été apporté la preuve que Hissein Habré soit malade ou qu’il manquait des soins. Au contraire, la justice sénégalaise a rejeté ces prétentions à deux reprises.
Il faut protéger Hissein Habré contre le COVID et qu’il soit vacciné s’il ne l’est pas encore.
Le Comité contre la torture des Nations Unies a déjà écrit au Sénégal pour réaffirmer que « la libération prématurée des auteurs des crimes internationaux les plus graves n'est pas conforme aux obligations » de la Convention de l’ONU contre la torture. En plus, quatre rapporteurs de l’ONU ont souligné qu’il était « essentiel » que Habré soit maintenu en détention, étant donnée la gravité des crimes pour lesquels il a été condamné.
Les Chambres africaines ont ordonné à Habré de payer 82 milliards de francs CFA aux 7 396 victimes désignées. A ce jour, il n’a toujours pas versé un seul centime aux victimes. Hissein Habré a CACHÉ, et cache toujours, les milliards qu’il a volé au peuple tchadien.
Le verdict historique prononcé par les Chambres africaines a fait l’honneur du Sénégal et de l’Afrique. Nous, victimes, demandons que ce verdict soit respecté. »
Association des Victimes des Crimes du régime de Hissein Habré (AVCRHH)
MACKY SALL SALUE LA MÉMOIRE DES DÉFUNTS KHALIFES DES LAYÈNES ET DE THIÉNABA
Dakar, 10 août (APS) - Le Chef de l’Etat Macky Sall a rendu hommage aux khalifes des layènes, Abdoulay Thiaw Laye, et de Thiénaba, Abdourahim Seck, décédés lundi soir.
Dans deux tweets, le président Sall est revenu sur les qualités des deux chefs religieux.
Pour Macky Sall, le ‘’Sénégal vient de perdre un guide religieux d’une dimension exceptionnelle, Serigne Abdoulay Thiaw Laye, Khalife général des layennes’’.
Ainsi, il a rendu hommage à un ‘’fédérateur d’une exquise courtoisie’’.
Macky Sall a rappelé que le défunt khalif général de Thienaba, Serigne Abdourahim Seck est ‘’un érudit pétri d’humilité’’.
Baye Abdoulaye Thiaw Laye, khalife général des layènes, a été rappelé à Dieu lundi, à l’âge de 96 ans. Il a été inhumé à Diamalaye, à Dakar, aux côtés de son père Seydina Issa Rouhou Laye.
Serigne Abdourahim Seck qui est décédé au Maroc, avait succédé au khalife Cheikh Ahmad Tidiane Seck, en juin 2020.
COMMENT FACILITER L’ACCÈS DE LA DIASPORA AU LOGEMENT ?
Dakar, 10 août (APS) - Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur et la Société d’aménagement et de gestion (SAGE) ont signé, mardi, à Dakar, une convention-cadre de partenariat visant à promouvoir l’accès au logement des sénégalais de la diaspora, a constaté l’APS.
’’Cette convention entre dans le cadre du programme 100 000 logements destinés à tous les Sénégalais, dont les 20 000 seront mis à la disposition des Sénégalais de la diaspora’’, a dit la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aissata Tall Sall.
Elle s’exprimait lors de la cérémonie de signature de cette convention-cadre entre son département ministériel et la société chargée de réaliser ce projet immobilier qui sera mis en oeuvre à Bambilor, dans le département de Rufisque.
Pour Aïssata Tall Sall, l’accès au logement est devenu un enjeu majeur de la politique de développement du gouvernement du Sénégal, alors que les autorités sont appelées à répondre à toutes les interpellations des Sénégalais de l’extérieur concernant le logement.
’’Les procédures dans ce projet seront sécurisées, d’où l’intervention d’un notaire qui pourra garantir l’authenticité de tous les actes, qui seront passés entre le promoteur et les bénéficiaires ou les demandeurs’’, a déclaré la ministre.
La Banque de l’habitat du Sénégal (BHS) sera l’institution financière partenaire dans ce projet, a t-elle indiqué.
Dans sa première phase, le programme va mettre à disposition des Sénégalais de l’extérieur 270 villas de type F3 dans un style moderne et confortable. 1 363 terrains nus sont aménagés et prêts à être construits.
Selon Touba Sylla, le Directeur général de la Société d’aménagement et de gestion (SAGE), ce projet immobilier sera réalisé dans des conditions de cession qui seront sécurisés et à des prix compétitifs.
’’Nous nous engageons à nous inscrire dans un partenariat dynamique et évolutif qui propose, après la cité Diaspora 1 et 2, Diaspora 3 avec une mixité dans la réalisation des unités d’habitation, villas, terrains viabilisés à bâtir et appartements’’, a ajouté M. Sylla.
DE L’APPORT DU LIVRE DANS LA DIFFUSION DE L’ŒUVRE D’ART
Le peintre Kalidou Kassé a souligné, mardi, l’apport du livre comme support de diffusion de l’art visuel, notamment la peinture, constituant ainsi ’’un prolongement à la vie de l’œuvre plastique en dehors des galeries habituelles’’.
Dakar, 10 août (APS) - Le peintre Kalidou Kassé a souligné, mardi, l’apport du livre comme support de diffusion de l’art visuel, notamment la peinture, constituant ainsi ’’un prolongement à la vie de l’œuvre plastique en dehors des galeries habituelles’’.
’’Le livre offre un autre prolongement à la vie de l’œuvre d’art, c’est comme la tapisserie. C’est un créneau peut-être qui n’est pas très exploité par les artistes peintres, mais, moi j’y évolue depuis une trentaine d’années’’, a-t-il expliqué dans un entretien accordé à l’APS.
Kassé a signé la couverture de nombreux ouvrages publiés en 2021 chez L’Harmattan Sénégal.
Il s’agit notamment du recueil de poèmes ‘’Le cri de l’ifanbondi’’ de Amadou Moustapha Dieng, l’ouvrage collectif ‘’A l’ombre des voix’’ inspiré de récits d’expériences vécues lors du confinement, à l’initiative de la section sénégalaise de la Communauté africaine de culture (CACSEN).
Il y a aussi le roman ‘’Nethio’’ de Seydi Sow, lauréat du ‘’Grand prix’’ du chef de l’Etat pour les Lettres (1998), le roman ‘’Femme d’esprit et d’espérance’’ de Mame Fawen Camara, entre autres, tous sortis durant cette année 2021.
Selon l’artiste, souvent sollicité par les écrivains pour la couverture de leur roman, la démarche est simple : ’’c’est un travail de collaboration’’.
’’Souvent, les écrivains me sollicitent en me demandant d’illustrer leur livre parce qu’il traite de tel sujet. Il se trouve parfois que j’ai déjà traité du thème surtout pour les problématiques socio-culturelles, je leur fais une proposition sur les tableaux se référant aux récits’’, dit Kalidou Kassé.
’’Le pinceau du sahel’’ ne se limite pas seulement à la demande de l’écrivain, il prend le temps de lire le manuscrit pour s’y inspirer aussi.
’’Il y en a qui vous disent, nous sommes en train de travailler sur tel sujet, on voudrait que vous réfléchissiez sur la couverture. Là, je réfléchis pour voir à quoi va correspondre cette couverture et on se met d’accord sur le choix’’, fait valoir le peintre.
Selon Kalidou Kassé, avec les nouveaux droits des artistes visuels, il est possible de diversifier les supports de diffusion de l’œuvre d’art et d’y gagner une plus-value.
Pendant longtemps, estime-t-il, il a cédé les droits de diffusion de ses tableaux de peinture à des institutions bancaires ou organismes internationaux ou communautaires pour la confection de cartes de vœux ou de calendriers annuels.
’’Depuis plus de 30 ans, avec le +collectif des artistes réunis+ que nous avions créé, on confectionnait déjà des cartes de vœux avec nos tableaux. Aujourd’hui, je continue dans ce créneau. Même pour des rapports d’activités annuels, ils me sollicitent pour l’illustration’’, dit-il.
Le peintre Kalidou Kassé a travaillé avec la Banque Mondiale, la présidence de la République du Sénégal, le Fonds monétaire international (FMI), l’Union économique monétaire ouest africain (UEMOA) du temps de la présidence de Adjibou Soumaré (l’ancien ministre du budget du Sénégal).
Actuellement, il collabore avec la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS) pour trois ans sur trois voire quatre tableaux, des institutions s’activant dans la sécurité et les droits humains en Afrique de l’Ouest et au Sahel, etc.
’’Parfois, ils achètent la carte à l’unité, car j’ai une équipe dédiée à cela et l’on confectionne les cartes ici dans mon atelier, d’autres préfèrent racheter les droits de diffusion et on signe des conventions’’, explique-t-il.
Le peintre Abdoulaye Diallo ‘’Le berger de l’île de Ngor’’ est aussi dans ce créneau, car il a illustré la couverture du premier roman de l’écrivaine Aida Diop ‘’Expériences de vie, vers une aube nouvelle’’.
Il a aussi illustré par ses toiles les cinq livres publiés par ’’L’Harmattan Sénégal’’ sur la thématique ’’Quelle humanité pour demain’’ coordonnés par les professeurs Maguèye Kassé, Ibrahima Silla et lui-même.
La Turquie va envoyer au Sénégal 12 tonnes de matériel médical dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a annoncé, le président Sall alors que le pays est frappé de plein fouet par une troisième vague plus diffuse et davantage meurtrière
Dakar, 10 août (APS) - La Turquie va envoyer au Sénégal 12 tonnes de matériel médical dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a annoncé, mardi, le président de la République alors que le pays est frappé de plein fouet par une troisième vague plus diffuse et davantage meurtrière que les précédentes.
’’J’ai eu un entretien ce jour avec le Président Recep Tayyip Erdogan. Je lui ai exprimé notre solidarité au peuple turc suite aux incendies qui affectent la Turquie. Il m’a assuré du soutien de la Turquie dans la lutte anti Covid avec l’envoi de 12 tonnes de matériel médical’’, a tweeté Macky Sall.
Le Sénégal est confronté a une troisième vague de Covid-19, avec une hausse des contaminations et du nombre de décès sous l’effet du variant Delta.
Mardi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait état d’un nombre record de 31 décès liés à la Covid-19 et 336 nouvelles contaminations pour le compte des dernières 24 heures.
Depuis le 2 mars 2020, un total de 68.348 personnes ont contracté le virus au Sénégal, 51.566 ont, depuis, recouvré la santé, 1526 en sont mortes et 15255 patients sont encore sous traitement.
Concernant la campagne de vaccination démarrée en février dernier, le ministère de la Santé et de l’Action sociale renseigne qu’à ce jour, 1.051.082 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin.
La Turquie envoie 12 tonnes de matériels médicaux au Sénégal
La Turquie va participer à l’effort de guerre dans la riposte contre le coronavirus. C’est le Président Recep Tayyip Erdogan qui en a donné l’assurance hier, lors d’un entretien avec le Président Macky Sall. Le chef de l’Etat annonce surTwitter que son homologue turc l’a assuré du soutien de la Turquie dans la lutte anti covid-19, avec l’envoi de 12 tonnes de matériels médicaux. Par ailleurs, le Président Macky Sall a exprimé sa solidarité au peuple turc suite aux incendies qui affectent la Turquie.
Les hommages de Macky aux défunts Khalifes
Le Président Macky Sall a exprimé ses regrets sur Twitter après l’annonce des décès des Khalifes de Thiénaba et des Layènes. Il dit avoir appris avec tristesse le rappel à Dieu de Serigne Abdourahim Seck, Khalife général de Thiénaba. Le chef de l’Etat rend hommage à un érudit pétri d’humilité.Quant auKhalife des Layènes, le Président Sall dira que le Sénégal vient de perdre un guide religieux d’une dimension exceptionnelle, en l’occurrence Serigne Abdoulaye Thiaw Laye. Il rend hommage à un fédérateur d’une exquise courtoisie. Il présente ses condoléances attristées à toute la Umma islamique.
Les condoléances de Déthié Fall
De Bamako où il séjourne, le président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), Déthié Fall a exprimé sa tristesse à la suite du rappel à Dieu des Khalifes des Layènnes et de Thiénaba. «J’ai appris avec beaucoup de tristesse le rappel à Dieu de Cherif Abdoulaye Thiaw Laye, Khalife Général des Layennes et de Serigne Abdourakhim Seck, Khalife Général de Thiénaba. Deux hommes de Dieu qui ont marqué le Sénégal, l’Afrique et le monde de par leur enseignement et leur rôle constant dans la cohésion et la stabilité nationales», témoigne le parlementaire. Déthié Fall présente ses condoléances à l’ensemble de leurs fidèles et familles, aux Sénégalaise et à toute la Umma Islamique.
Conquête de la commune de Keur Massar Nord
Décidément, la Commune de Keur Massar Nord nouvellement créée va connaître de rudes batailles entre acteurs politiques pour son contrôle lors des prochaines élections locales. Car, chaque jour, on enregistre des candidats à la candidature tant du côté du pouvoir que de l’opposition. Après Ousmane Diouf, Pape Ibrahima Demba, c’est au tour d’Abdourahmane Lèye acteur au développement et leader de l’Union pour le Grand mouvement d’annoncer sa candidature à la mairie de Keur Massar Nord lors des prochaines joutes électorales. Abdourahmane Lèye habite à Boune village.
35 jeunes du village Benténier devant la barre
Les 35 jeunes du village Benténier étaient attraits hier, devant la barre du tribunal de Mbour, pour les faits de rassemblements interdits, voie de faits, entre autres, commis le 31 juillet dernier. Furieux, après un accident de circulation qui avait occasionné un mort, ces jeunes avaient barricadé la route et caillassé des véhicules et des biens appartenant à autrui. Ils avaient attaqué les gendarmes venus disperser la manifestation. Les prévenus, dont une jeune femme, ont tous nié les faits. Mais, ils n’ont pas manqué de dénoncer la récurrence des accidents de la circulation dans leur village. L’avocat de la défense, Me Elimane Kane demande la clémence du tribunal parce que ses clients ont agi le coup de la colère. La défense estime que les prévenus qui ont passé deux semaines prison, ne sont ni des délinquants ni des bandits. Le tribunal a relaxé deux prévenus et condamné le reste de la bande à une peine de 3 mois avec sursis.
L’artiste A. D. arrêté pour trafic de drogue
Les éléments de la brigade de recherches de la police des Parcelles Assainies ont mis la main sur l’artiste A. D. pour détention et trafic de chanvre indien. Le mis en cause est un récidiviste. Il a été arrêté à l’Unité 16 avec 01 kilogramme et 10 cornets de chanvre indien au cours d’une patrouille policière. Interrogé sur la provenance de la drogue, A. D. soutient l’avoir acquise auprès d’un inconnu. Il a tenté de rassurer les policiers qu’il n’est plus vendeur de drogue. La quantité de drogue trouvée par devers lui était destinée à sa consommation personnelle. Cependant, il a été trahi par son passé de récidiviste. Ce qui a motivé son placement en garde à vue avant son défèrement au parquet.
Galère des banlieusards à cause des chantiers
Décidément, il est difficile pour les banlieusards de se déplacer en cette période d’hivernage. Car en plus des routes inondées après chaque pluie, il y a la problématique des chantiers. Les travaux du TER du BRT et de l’autopont de Keur Massar font vraiment souffrir les populations. Ils ont créé des embouteillages en plus des trous à ciel ouvert qui exposent les piétons à des dangers. En tout cas, les entrepreneurs doivent accélérer la cadence pour soulager les populations qui en souffrent beaucoup.
Candidatures pour la mairie de Mbao
S’il y a un maire de la banlieue qui doit faire attention aux prochaines élections locales, c’est bien Abdoulaye Pouye, l’édile de la commune de Mbao. Il a un adversaire de taille qui est également un pur produit de la zone, en l’occurrence El Hadji Seck enseignant de profession qui, par le passé avait travaillé dans le cabinet de Mamadou Seck. Nos sources renseignent que ElHadji Seck qui lorgne le fauteuil du maire multiple en catimini des visites de proximité en perspective des Locales. C’est dire qu’en plus du ministre Abdou Karim Sall dont la candidature est annoncée, le maire de Mbao devrait faire face à d’autres adversaires politiques de taille.
Fusion de 13 organisations politiques avec Pastef
Le parti d’Ousmane Sonko va se renforcer dans les prochains jours. Hier, treize organisations politiques devaient acter leur fusion avec Pastef. Mais à cause de la disparition des Khalifes de Thiénaba et des Layènes, la rencontre est reportée à une date ultérieure, annonce le comité de Pilotage (Copil) de Pastef. Pastef les patriotes présente ses sincères condoléances aux familles éplorées, aux disciples des communautés éplorées et à tout le peuple sénégalais.
L’association des victimes sur la vaccination de Habré
L’association des victimes présumées ne veut pas de faveur pour Hissein Habré. Elle a réagi aussitôt après le communiqué des organisations de défense des droits humains demandant la clémence pour l’ancien président tchadien. Le président de l’association des Victimes des Crimes du régime de Hissein Habré, Clément Abaifouta, est plutôt favorable à la vaccination de Hissein Habré contre la covid-19 qu’à son placement en résidence surveillée. A l’en croire, depuis la condamnation de Habré en 2016, ses soutiens n’ont eu de cesse de tenter de le faire libérer pour des motifs fallacieux, comme de fausses rumeurs de maladie. Pour Clément Abaifouta, Mme Habré cherche à mobiliser l’opinion publique pour demander sa sortie de prison. En tout cas, dit-il, leur association rejette cette demande et exige que Habré purge la peine de réclusion à vie à laquelle il a été condamné. Selon les victimes, il n’a jamais été apporté la preuve que Hissein Habré est malade ou qu’il manquait de soins. Pour protéger Habré contre le Covid19 en prison, les victimes recommandent qu’il soit vacciné s’il ne l’est pas encore. Par ailleurs, les 7 396 victimes désignées attendent le paiement des 82 milliards de francs CFA en guise d’indemnité.
Le couple Gomis vole plus de 5 millions au couple Badiane
Un couple sans cœur. Voilà comment on peut qualifier Elisabeth Diandy et Lys Ndarombouthe Gomis qui ont voulu appauvrir un couple septuagénaire. Elisabeth alias Aïda Dieng travaillait trois jours par semaine comme femme de ménage au domicile du couple Badiane. Un jour, le couple ayant perdu les clés de leur chambre, l’époux Alioune Badiane lui demande si elle ne les a pas ramassées. La bonne répond par l’affirmative. Elisabeth Diandy dit les avoir jetées à la poubelle parce qu’elle croyait qu’elles n’étaient pas bonnes. Deux mois après, elle dit à sa patronne que la clé a été retrouvée. La victime Ténéba Mara Badiane, revenant sur les faits, renseigne qu’elle est âgée de 70 ans et son époux de 73 ans. A l’en croire, ce jour-là, elle a retiré 7,5 millions Fcfa. «Après avoir effectué toutes mes dépenses, j’ai a mis le reste de l’argent sous le lit. Par la suite, l’argent a disparu. La prévenue, Elisabeth, indique n’avoir volé que les 3 millions Fcfa dans la chambre à coucher du couple. Quant à son époux Lys Ndarombouthe Gomis, il souligne que son épouse lui avait dit avoir ramassé de l’argent, mais qu’elle avait déjà dépensé les 300 000 FCFA. C’est pourquoi, dit-il, il n’est pas allé à la police pour faire une déclaration. Pourtant à l’enquête, il avait soutenu que l’argent «était le fruit de son travail. Il avait même demandé à son épouse de nier les faits. Le parquet a requis 2 ans dont 6 mois de prison ferme contre M. Gomis et 3 mois ferme contre Elisabeth Diandy. Le délibéré est fixé au 17 août prochain.
Mamadou Diallo bat son père et taillade son oncle
Le mécanicien Mamadou Diallo va méditer sur son sort en prison. Le tribunal lui a infligé une peine de 4 mois de prison ferme pour avoir battu sa sœur, son père avant de s’attaquer à son oncle Mamadou Yaya Diallo avec une machette. Il comparaissait hier à la barre du tribunal de grande instance de Dakar pour violence à ascendant, menace de mort, coups et blessures volontaires et détention d’arme blanche. Le père du prévenu, Abdou Khadre Diallo, rapporte que le jour des faits, il a trouvé sa fille en sanglots. Elle avait été battue par Mamadou Alpha Diallo. Son péché, c’est d’avoir demandé à son fils pour quel motif il avait battu sa sœur. Furieux, Mamadou Alpha Diallo a empoigné son père avant de le rouer de coups de poing. Selon Abdou Khadre Diallo, son fils a perturbé la quiétude de la maison avec ses amis. Il arrive qu’il menace de mort son père. Fatoumata Bineta Diallo confie que son frère est un drogué. Mais le prévenu a nié les faits. Mamadou Alpha Diallo reconnaît toutefois avoir jeté une pierre à sa sœur, sous le coup de la colère. Il avoue aussi avoir donné des coups de machette à son oncle. Ce mécanicien va passer 4 mois en prison.
Mesures méconnues contre le réchauffement climatique
Il y a un écart significatif entre le savoir-faire de l’Etat du Sénégal en matière de lutte contre le dérèglement climatique et le faire savoir auprès des citoyens. Autrement dit, il y a une absence de connaissances chez les populations des mesures prises par le gouvernement, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, afin d’y faire face. C’est ce que renseigne une enquête du cabinet Opinion way, dont le Directeur général en Afrique de l’Ouest a fait une présentation en vidéoconférence, pour restituer les résultats bruts issus du forum citoyen digital et des 06 focus groupes réalisés à Dakar, Guédiawaye, Mbour et Tambacounda sur l’adaptation au changement climatique en zone côtière. La présentation a été faite à l’occasion de la visite de la délégation de l’Union des Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires d’Afrique (UCESA), conduite par son Secrétaire général en exercice, Younes Benakki, également Secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental(CESE) du Maroc, dans la capitale sénégalaise ce 06 août 2021, auprès de leurs collègues du Sénégal. Cette mission technique était inscrite dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la mandature marocaine, et avait pour principal objectif d’échanger avec les conseillers du CESE du Sénégal, mais aussi de coordonner et de suivre l’enquête sur le climat confiée au cabinet international Opinionway qui concerne 10 pays africains.