La Cour de Justice de la Cedeao a ordonné hier à l’Etat du Sénégal de supprimer la loi sur le parrainage dans un délai de 6 mois. Elle estime que cette loi porte atteinte au principe de la libre participation aux élections.
Me Abdoulaye Tine a obtenu une victoire historique contre l’Etat du Sénégal. La Cour de justice de la Cedeao a accepté de donner suite au recours introduit par l’Union sociale libérale (USL), parti qu’il dirige, dénonçait la loi sur le parrainage. Dans sa demande, l’avocat s’était plaint de ce texte en précisant qu’il porte atteinte au droit à la libre participation aux élections. Il s’est réjoui que la Cour ait suivi son argumentaire. «Ce qu’on a demandé à la Cour, c’est de constater que la loi sur le parrainage était une loi d’éviction qui violait les droits civils et politiques des Sénégalais et des formations politiques sénégalaises qui étaient en lice pour l’élection présidentielle de 2019. Et qu’il fallait constater que c’était une loi imprécise qui ne répondait pas aux garanties de sécurité juridique», a soutenu Me Abdoulaye Tine.
Poursuivant, le leader de l’USL a indiqué que non seulement, la Cour a constaté l’illégalité de la loi sur le parrainage. Mieux, se réjouit-il, elle a donné une injonction de faire à l’Etat du Sénégal. «La Cour a demandé au Sénégal de mettre en conformité sa législation dans un délai maximum de 6 mois. Ce qui signifie clairement que le Sénégal devra supprimer cette loi qui a institué ce système de parrainage pour toute élection au Sénégal», souligne Me Abdoulaye Tine.
ABDOUL MBAYE ET CHEIKH BAMBA DIEYE JUBILENT
Après l’annonce de cette décision, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a tenu à indiquer que le recours contre le parrainage a été introduit avant l’élection présidentielle de 2019. Et que cette dernière, dit-il, est entachée de graves irrégularités dès lors que le principe de libre participation à l’élection n’a pas été respecté et l’illégitimité prouvée. «Le droit a prévalu. La Cour de la Cedeao a demandé la suppression du parrainage, parce que portant atteinte au principe de la libre participation aux élections. Félicitations à Me Abdoulaye Tine choisi pour nous représenter dans cette action», a soutenu le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT).
Quant au député du FSD/BJ, Cheikh Bamba Dièye, il estime que cette décision de la Cour de justice de la Cedeao ne devrait étonner personne, car le Sénégal a perdu ses réflexes de sûreté électorale. «Notre démocratie est devenue une caricature qui a donné au président de la République tous les droits», a-t-il indiqué. Monsieur Dièye de marteler qu’un pouvoir autocratique décide aujourd’hui, seul, de la date des élections, de qui peut ou doit participer aux joutes électorales. Toujours selon le député du Fsd/Bj, le parrainage, le fichier, le conseil constitutionnel comme la justice dans la traque de l’opposition etc. sont là pour consacrer un braquage électoral permanent. «Ce désaveu de la Cour de justice de la Cedeao est le signal que nous avons tous une mission, celle de sauver notre pays et de faire barrage contre ce machiavélisme politicien dont la finalité est de détruire tout ce que d’âpres combats démocratiques ont construit dans ce pays avec le prix du sang», a martelé Cheikh Bamba Dieye.
Cette décision de la Cour de Justice de la Cedeao intervient à un moment où les acteurs politiques dans leur entièreté ont émis des doutes ou des réserves sur l’opportunité du parrainage comme condition de participation aux élections. D’ailleurs, la commission politique du dialogue national avait trouvé un accord sur la suppression du parrainage aux élections locales. En ce qui concerne son maintien pour la présidentielle, cette question était restée en suspens en attendant la fin de l’évaluation du processus électoral enclenchée dernièrement. Peut-être qu’avec la décision de la Cour de justice de la Cedeao sur ce point, l’Etat du Sénégal sera plus prompt à faire sauter le parrainage à la présidentielle !
LA SOCIETE BARRICK GOLD EPINGLÉE POUR 120 MILLIARDS
Telles des sangsues, des multinationales opérant en Afrique sucent les contribuables
L’Etat du Sénégal et Barrick Gold risque de solder leurs comptes devant la chambre arbitrale de Paris. D’après des sources de «L’As», la multinationale canadienne qui a subi un redressement fiscal portant sur plus de 20 milliards CFA, aurait refusé de s’acquitter de cette somme pompée du sang du contribuable en saisissant la chambre arbitrale de Paris ou en obtenant des faveurs indues de réduction.
Telles des sangsues, des multinationales opérant en Afrique sucent les contribuables. Cela passe souvent par des méthodes peu orthodoxes : fraudes ou évasion fiscales ou encore à travers des pots de vin remis à certaines autorités peu portées sur du patriotisme. Celle exploitant les ressources minières et pétrolières du continent sont particulièrement indexées. Cela semble être le cas pour le géant canadien des mines d’or, Barrick Gold Corporation qui épinglée pour plus de 120 milliards ne veux s’acquitter de cette pénalité et n’aurait proposé que 5 milliards, selon une source officielle anonyme.
Pour la petite histoire, en 2019, la société aurifère et la Compagnie sénégalaise de transports transatlantiques Afrique de l’Ouest (CSTT-AO) ont trouvé un accord pour vendre 90 % de leurs parts dans le projet sénégalais de Massawa, une mine d’or située dans la région de Kédougou. L’heureux élu est le groupe Teranga Gold Corporation qui a acquis la mine d’or à 430 millions de dollars, soit 254,57 milliards de francs CFA. Après transaction, Barrick Gold détiendrait plus de 11% du capital de Teranga Gold, outre le gain issu de la vente de ses parts. Cependant, cette transaction revêt le caractère d’une cession du titre minier que lui avait octroyé l’Etat du Sénégal.
La cession s’est faite par versement pour plus de 300 millions de dollars, par remise d’actions d’une valeur de plus de 88 millions dollars et par une contrepartie contingente d’une valeur d’environ 37 millions dollars. Le tout se chiffrant à plus de 252 millions dont 92,5% revenant à Barrick Gold, soit l’équivalent de 233 millions. Ainsi, à travers cette cession, Barrick Gold aurait réalisé une plus-value de cession de plus de 350 millions de dollars américains (207 milliards de francs CFA). Mais la société Barrick s’est abstenue de payer les impôts dus sur la plus-value réalisée au Sénégal. Ce qui lui aurait valu un redressement fiscal de plus de 120 milliards de francs CFA de la part du fisc sénégalais.
La société aurifère jugeant la somme exorbitante aurait proposé la modique somme de 5 milliards. Refus du fisc. Elle a saisi la chambre arbitrale de Paris pour échapper au paiement de l’impôt au Sénégal. Ce qui a engendré une bataille judiciaire entre Barrick Gold et l’Etat du Sénégal qui risque d’être âpre, d’autant que l’Agent judiciaire de l’Etat serait à pied d’œuvre pour peaufiner une stratégie de défense des intérêts du Sénégal. Nous avons tenté d’avoir la version Barrick gold via mail et par téléphone fixe, mais en vain. Ce n’est pas la première fois que la société Barrick Gold est citée dans une affaire de fraude fiscale.
Selon « Jeuneafrique », au bout de deux ans de litige fiscal, le géant canadien de l’or avait fini par payer 300 millions de dollars au gouvernement tanzanien en 2019. Le groupe minier Randgold (fusionnée à Barrick) avait également connu un redressementfiscal de 35 millions d’euros imposé par les autorités maliennes en 2013 pour sa mine de Loulo.
LE SENEGAL DANS LE GROUPE A AVEC LE PAYS HOTE
Le tirage au sort de la coupe du monde U19 effectué ce mercredi 28 avril, place les Lionceaux sont dans le groupe A avec le pays hôte, la Lettonie.
Le tirage au sort de la coupe du monde U19 effectué ce mercredi 28 avril, place les Lionceaux sont dans le groupe A avec le pays hôte, la Lettonie.
La Coupe du Monde U19 FIBA 2021 sera la 15e édition du tournoi. Elle se déroulera dans les villes de Riga et Daugavpils, du 3 au 11 juillet. Le Sénégal loge dans le groupe A avec le Japon, la Lettonie et le Canada.
Finaliste de l’Afrobasket 2020, le Sénégal en compagnie du champion en titre, le Mali vont représenter l’Afrique. L’équipe sera conduite par Parfait Adjivon qui succède à Madiene Fall. Le coach du Dakar Université Club, sera assisté par Aly Ngoné Niang (ASCVD) et Mohamed Sène (JA).
Rappelons que la précédente édition de la Coupe du Monde U19 FIBA avait couronné les USA pour la 7e fois de leur histoire, grâce à leur victoire contre le Mali en finale (93-79).
Le Mali était à cette occasion entré dans l’histoire en tant que première nation africaine à disputer une finale de Coupe du Monde U19 FIBA.
OMAR BOUNKHATAB SYLLA ENGAGE LA RENOVATION DE DDD
Depuis quelques années, DDD dispose de plus de 400 bus en panne et non fonctionnel
Hier, mercredi 28 avril, Omar Bounkhatab Sylla, Directeur Général de Dakar Dem Dikk, nommé depuis le 15 septembre 2020 a réceptionné 6 conteneurs de plus pour la rénovation du parc de bus de Ouakam. En effet, cette activité entre dans le cadre du Programme d’Urgence de Relance de l’Exploitation (PURE1) de l’entreprise qui, depuis quelques années, dispose de plus de 400 bus en panne et non fonctionnel.
«Ces pièces de rechange constituent une première partie du Programme d’Urgence de Relance de l’Exploitation (PURE), initié par Dakar Dem Dikk, avec l’accompagnement des Ministères de tutelle que sont celui de l’infrastructure terrestre, des transports et de désenclavement, ainsi que le ministère des finances et du budget.
Pour rappel, au moment de mon entrée en fonction, le 15 septembre 2020, le taux d’indisponibilité du parc était à 49%, 504 bus sur 1032 étaient en panne faute de pièces de rechange», a déclaré le DG de Dakar Dem Dikk, Omar Bounkhatab Sylla après avoir réceptionné 06 conteneurs de pièces de rechange destinées à rénover le parc de bus de Ouakam. En effet, le directeur a tenu à visiter tous les services pour leur faire part de son envie d’accélérer le travail pour que ces bus soient mis en circulation dans les plus brefs délais. Des pièces de rechange bien accueillies et à apprécier, selon le directeur du service technique, M. Mamadou Kouyaté. «Ces conteneurs de pièces, nous avons commencé à les recevoir depuis quelques temps.
Auparavant, on avait reçu d’autres pièces par avion qui nous a permis de rénover un certain nombre de bus. L’ensemble que nous avons reçu aujourd’hui concerne en majorité des pare-brise. Nous avions sur le parc plus de 80 bus immobilisés par pare-brise et nous venons de recevoir par ces conteneurs 71 et le reste va venir sur d’autres conteneurs. Au delà de ça, on a reçu en dehors de ces pièces venues de l’extérieur des batteries, un premier lot de 600 batteries le mois de novembre et un autre sera livré ce fin du mois, ce qui fera un total de 1200. Pour le pneumatique, nous en avons déjà reçu 600 pneus. Ce qui va nous permettre de préparer le mois de l’hivernage avec de pneus neufs. Tous les bus qui seront rénovés vont être dotés de pneus neufs.
Et dans la globalité, on doit recevoir 2200 pneus. Cela témoigne que le programme est en marche. L’expression de besoin a été fait depuis 2018, nous avons peiné à les avoir mais dès son arrivée, il nous a accompagné avec l’aide du gouvernement pour recevoir ces pièces. Déjà, on était à la date d’hier, 177 bus rénovés et sur le lot de 475 bus, 90% des bus seront rénovés avec ce matériel et le reste sur d’autres programmes seront rénovés à leur tour. De plus, on attend les pièces pour les bus TaTa pour que le parc soit rénové définitivement», laisse entendre le directeur de service technique après la visite guidée de Omar Bounkhatab Sylla.
De plus les secrétaires généraux des syndicats ont magnifié cet acte et décidé d’accompagner le directeur général dans cet élan. «Vous savez, ç’a été une forte et grande revendication des syndicats. Dès l’avènement du directeur général, notre première revendication a été le relèvement du parc de Dakar Dem Dikk. Aujourd’hui, quand on voit ces conteneurs arrivés depuis un certain temps, on ne peut que le remercier et l’encourager à continuer sur ce chemin parce que ça dépend du péril de l’entreprise parce qu’on avait plus de bus. Maintenant, le parc est en train d’être rénové et on est prêts à l’accompagner dans ce sens. Nous avons beaucoup de revendications pécuniaires mais celle-ci était primordiale» a déclaré leur porte-parole.
Toutefois, le directeur ne compte pas s’arrêter là parce que d’après lui son objectif c’est de voir la totalité des bus de Dakar Dem Dikk soit opérationnel en court terme. «Notre objectif est de relever, d’ici fin décembre 2021, la totalité du parc. Cela est possible parce que nous disposons d’un personnel de qualité, motivé pour relever le défi. Je voudrais vous assurer qu’avec l’appui important et constant du gouvernement du Sénégal et du personnel de Dakar Dem Dikk, ainsi que les projets novateurs que nous avons en chantier, Dakar Dem Dikk va grandir», soutient Omar Bounkhatab Sylla.
LE DIAGNOSTIC ET LA RECETTE DU COLONEL BABACAR NGOM
Une néonatalogie sans Pédiatre, berceau bricolés avec luminaire électrique doté d’une ampoule à incandescence au lieu de lampe adaptée pour chauffer les prématurés, luminaire électrique jouxtant une moustiquaire inflammable, pas de personnel de garde...
La mort de quatre bébés dans un incendie à l’hôpital Magatte Lo de Linguère continue de susciter des réactions. L’ancien directeur de CHU, Colonel Babacar Ngom qui revient sur les faits relatifs au drame, fait le diagnostic du système de santé et propose des solutions pour parer aux dysfonctionnements.
«Une néonatalogie sans Pédiatre, berceau bricolés avec luminaire électrique doté d’une ampoule à incandescence au lieu de lampe adaptée pour chauffer les prématurés, luminaire électrique jouxtant une moustiquaire inflammable, pas de personnel de garde dans un endroit isolé avec une fréquentation réglementée, inexistante ou pas d’extincteur mais personne pour les manipuler, le feux a couvé et étouffé 06 bébés et au final impréparation intellectuelle et technique des acteurs pour avoir un coup d’avance sur tous les risques professionnels catalogués».
C’est ainsi que l’ancien directeur des hôpitaux de Saint-Louis et de Grand-Yoff, Colonel Babacar Ngom explique les faits relatifs à l’incendie qui a ravagé l’unité de néonatologie de l’hôpital Magatte Lo de Linguère et qui a coûté la vie à quatre bébés et blessé deux autres le samedi 24 avril dernier. Sur les causes qui seraient à l’origine de l’incendie, il soutient que «les matelas mousse et les moustiquaires sont très inflammables, les secours ont tardé et le dispositif de lutte contre le feu inopérant».
Comme conséquences, «le feu s’est vite propagé avec 4 morts de bébés sur le coup puis deux autres suite brûlure suivant la règle de Wallas », soutient Colonel Babacar Ngom. En effet, ce drame à l’hôpital Magatte Lô pose le débat sur l’état des hôpitaux au Sénégal qui est confronté à plusieurs manquements. C’est pourquoi le colonel Babacar Ngom n’a pas manqué des proposé des «solutions et des stratégies de changement de comportement bien partagés pour que pareil incident ne se reproduise plus». «En dehors du cours académique relatif à la gestion adm, comptable et juridique, il faudra renforcer les curriculums par des compétences techniques sur certaines spécificités multiformes de notre métier», a fait savoir Colonel Babacar Ngom.
Non sans ajouter «qu’en dehors des responsabilités engagées que nous tairons dans un premier temps, nous devons nous évertuer à renforcer certains fondamentaux cognitifs et comportementaux». Il s’agit, selon l’ancien DG de CHU, du «système de santé, des «règles relatives à l’encadrement des activités des EPS et leurs modalités», de «l’autonomie de gestion et ses conséquences», du «statut du Personnel», des «accords d’Ets», de la «protection juridique du personnel et de l’Ets par des assurances personnes physiques DG, ACP, et personne morale» et des «droits et devoirs» des personnes de l’activité hospitalière etc. Colonel Babacar Ngom recommande également le renforcement de la formation en génie sanitaire, en technologie sanitaire, en protection civile et comité d’hygiène et de sécurité Pour cause, estime l’ancien DG, «seuls les Officiers du Corps Technique et Administratif de la Santé Militaire sont formés à ces techniques pour être de bons interlocuteurs devant nos prestataires extérieurs dans ces domaines».
Parmi les propositions Du Colonel Ngom, il y a aussi, entre autres, le « développement de la maintenance préventive, l’augmentation des capacités des techniciens pour la maintenance curative, l’ergonomie, le catalogue d’un référentiel des risques professionnels spécifique à chaque EPS ( le seul modèle existant se trouve au CHRU de St-Louis ), le coup d’avance sur tous les événements dangereux prévisibles, la simulation de sinistre pour éprouver les plans d’évacuation et les moyens de lutte contre l’incendie, la souscription personnelle du DG et de l’Acp et de l’Eps d’une assurance pour couvrir la responsabilité pécuniaire individuelle ».
L’enseignant-chercheur en santé publique estime que l’incendie survenu à l’hôpital Magatte Lo pourrait être une « catastrophe réelle transformée en Étude de Cas pour augmenter les capacités d’anticipation de nos jeunes cadres hospitaliers issus d’un Mouvement de translation que nous avions initié à la DES en 2000 avec M. Mame Abdoulaye Gueye, pour projeter les jeunes cadres d’alors en DG d’EPS d’aujourd’hui ».
C'EST INCONCEVABLE DE RENFORCER LE TRAIN DE VIE DES POLITICIENS DANS UN PAYS PAUVRE
Selon le professeur Jean Charles Biagui, le projet de réforme du statut des anciens Premiers ministres révélés par le quotidien La Tribune et La Lettre Quotidienne est tout simplement inconcevable dans un pays comme le Sénégal
Selon le professeur Jean Charles Biagui, le projet de réforme du statut des anciens Premiers ministres révélés par le quotidien «La Tribune» et «La Lettre Quotidienne» est tout simplement inconcevable dans un pays comme le Sénégal. Interpellé par la rédaction de Sud quotidien hier, mercredi 28 avril, l’enseignant chercheur en Sciences politiques à la Facultés des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar soutient par ailleurs que ce projet va à l’encore de la démarche initiée depuis quelques temps par le gouvernement consistant à mettre l’accent sur l’emploi des jeunes.
Révélé par nos confrères du quotidien «La Tribune» qui citent dans leur livraison d’hier, le «Confidentiel La Lettre quotidienne», le projet de réforme visant à doter un statut particulier aux anciens Premiers ministres serait tout simplement inconcevable dans un pays comme le Sénégal.
C’est du moins l’avis du professeur Jean Charles Biagui, enseignant chercheur en Sciences politiques à la Facultés des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Interpellé hier, mercredi 28 avril par la rédaction de Sud Quotidien sur cette question, le professeur Jean Charles Biagui tout en préconisant une plus grande prudence concernant cette information en ce sens fait-il remarquer, «le pouvoir en place nous a habitué à chaque fois qu’il y a des débats de fond sur des questions majeures de la vie de notre nation, à nous présenter d’autres problématiques accessoires dans le but de nous divertir», juge inopportun ce projet. «Dans les grandes démocratiques comme en France, on a tendance à faire le maximum possible pour réduire le train de vie des politiques surtout dans un contexte de crise économique et social. Il est donc inconcevable, dans des pays les plus pauvres de la planète qu’à chaque fois, les pouvoirs en place mettent des stratégies pour renforcer le train de vie des politiques», dénonce l’enseignant chercheur.
Poursuivant son analyse, le professeur Jean Charles Biagui, a, par ailleurs, fait remarquer que ce projet va à l’encore de la démarche initiée depuis quelques temps par le gouvernement consistant à mettre l’accent sur l’emploi des jeunes. «Cette décision, si elle est avérée, serait une contradiction entre le discours disant qu’il faut des plans particuliers pour la jeunesse puisque lorsqu’on parle de statut, on fait référence à des moyens matériels et financiers. Donc, cela risque même de conforter ceux qui pensent que tout ce qui a été dit ces derniers jours est juste une stratégie pour calmer les émeutes du début du mois de mars dernier», a-t-il estimé.
Pour rappel, notre pays le Sénégal se distingue déjà de parts les avantages qu’il accorde à ses anciens chefs d’état. Avec un package composé d’une assurance maladie étendue au conjoint, de deux véhicules, d’un téléphone fixe dont le crédit n’est pas précisé, d’un logement et du mobilier d’ameublement ou d’une indemnité compensatrice d’un montant mensuel net de 4 500 000 francs CFA en cas de renoncement au logement affecté et 40 000 000 francs CFA, par an pour les billets d’avions de chaque ancien président de la République et de son (ses) conjoint(s) en plus d’un salaire mensuel de près de 5 000 000 francs CFA, soit 7,622.450 euros sans compter des collaborateurs mis à son service(04) s’il décide de s’établir hors du Sénégal et qui sont rémunérés dans les mêmes conditions que les personnels affectés dans les postes diplomatiques et consulaires du Sénégal.
Seulement, du cotés des principaux bénéficiaires de cette éventuelle nouvelle réforme, aucune réaction n’a été pour le moment notée nonobstant le caractère scandaleux que revête cette réforme. Partout, c’est le silence radio. Ni Abdoul Mbaye et Aminata Touré n’ont commenté cette information.
Très présent sur les réseaux sociaux, le premier collaborateur à la Primature du président, Abdoul Mbaye a fait pourtant une sortie hier soir pour se féliciter de la décision rendue par la Cour de justice de la Cedeao qui a ordonné à l’Etat du Sénégal la suppression de la loi sur le parrainage dans un délai de 6 mois. Quant à Aminata Touré, elle était montée au créneau pour railler la nouvelle politique d’emploi du Président de la République.
DES AVANTAGES INDÉCENTS
Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur le décret instituant un honorariat pour les anciens présidents du CESE, des informations annoncent que les anciens chefs de gouvernement devraient être gratifiés d’un salaire mensuel de 10 millions FCFA
Le Sénégal figure sur la liste peu enviable des pays pauvres très endettés (PPTE) selon les statistiques de la Banque mondiale (BM). Pour autant, il ne se gêne guère quand il s’agit d’octroyer un traitement dispendieux aux anciens présidents de ses institutions. Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur le décret N°2020-964 «instituant un honorariat pour les anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE)», «La Lettre Quotidienne» et le quotidien «La Tribune» annoncent que les anciens Chefs de gouvernement devraient être gratifiés d’un salaire mensuel de 10 millions FCFA. A cette liste s’ajoute le traitement princier déjà réservé aux anciens Chefs d’Etat.
10 millions de F CFA de salaire mensuel pour les anciens Premiers ministres du Sénégal ! L’annonce a affolé la toile. Mais, il n’y a eu aucun démenti officiel de l’Etat. Or, qui ne dit mot consent ! Quant aux intéressés, dont certains sont pourtant prompts à tirer sur tout ce qui bouge, on préfère s’emmurer dans un silence bruissant de paroles.
WADE ET DIOUF MIEUX SERVIS QUE SARKOZY ET CIE
Le 9 décembre 2014, rappelle-t-on, les Sénégalais ne croyaient pas à leurs yeux quand le décret numéro 2013-125 attribuant à tout ancien Chef de l’Etat plus de 10 millions par mois, a été rendu public. Dans un communiqué publié par les services de presse de la Présidence de la République, il est ainsi indiqué que l’Etat du Sénégal respecte les dispositions réglementaires qui fixent la dotation des anciens Présidents de la République. Ainsi, le décret numéro 2013- 125 attribue à tout ancien Chef de l’Etat un traitement mensuel de 5 000 000 francs CFA, en plus de l’octroi d’une assurance maladie étendue au conjoint, de deux véhicules, d’un téléphone fixe, d’un logement et du mobilier d’ameublement. En cas de renoncement au logement affecté, tout ancien Président de la République perçoit une indemnité compensatrice d’un montant mensuel net de 4 500 000 francs CFA.
L’Etat du Sénégal prend également en charge à hauteur de 40 000 000 francs CFA, par an, le coût des billets d’avions de chaque ancien Président de la République et de son (ses) conjoint(s).Tout ancien Chef de l’Etat qui décide de s’établir hors du Sénégal (ce qui est le cas pour tous nos anciens Chefs d’Etat) peut s’attacher les services de quatre collaborateurs de son choix. Ces derniers sont rémunérés dans les mêmes conditions que les personnels affectés dans les postes diplomatiques et consulaires du Sénégal.
Enfin, s’agissant des personnels mis à la disposition de tout ancien Président de la République, l’Etat fournit les catégories suivantes: un aide de camp dont le grade n’est pas supérieur à celui de Commandant et qui remplit sa mission exclusivement à l’intérieur du territoire national ; des gendarmes pour assurer la protection du logement ; deux agents de sécurité pour assurer la protection de sa personne ; un agent du protocole ; deux assistants ; un standardiste ; un cuisinier ; une lingère ; un jardinier ; deux chauffeurs. Pis, précise l’édit, l’application de ces dispositions ne souffre d’aucune restriction. Une pension de retraite supérieure à celle que perçoivent les anciens chefs d’Etat français, qui reçoivent 6000 euros par mois soit 3.935.742 F CFA.
HONNEUR, HONNEURS ET HONORAIRES DES PRÉSIDENTS DE CONSEIL
Le jeudi 14 mai 2020, une vive polémique s’était aussi emparée du Sénégal. Là également, c’était une affaire d’argent qui était au cœur de l’Etat. Il s’agissait de la signature, par le Président de la République, d’un décret «instituant un honorariat pour les anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE)». La toile avait à l’époque largué les amarres, pour répandre toutes voiles dehors, une rumeur qui va devenir, comme celle relative aux anciens Premiers ministres, tout de suite virale. Les communicants du Palais qui avaient tenté de démentir le faux-vrai décret, ne s’en sortiront pas indemnes.
En témoigne l’énumération des avantages liés à ce que l’usage consacre comme la jouissance d’une «qualité ou d’une dignité par une personne qui conserve son titre après avoir cessé d’exercer la fonction» : indemnité de représentation (4 millions et demi net par mois), un véhicule de fonction avec macaron (laisser-passer permanent), un chauffeur particulier, une dotation mensuelle de carburant de 500 litres et un agent de sécurité rapproché, égards protocolaires, en cas de participation à des cérémonies officielles. A noter que l’honorariat est courant chez les militaires, avocats, et dans les universités (honoris causa), sans toutefois entraîner des avantages et des privilèges autres que protocolaires, et … honorifiques.
ET MAINTENANT LES ANCIENS PREMIERS MINISTRES EN ATTENDANT LES PRÉSIDENTS DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, DU SÉNAT ET/OU HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
Après les anciens Chefs de l’Etat, les anciens présidents des Conseils économiques, ce serait autour des Chefs de Gouvernement de prendre leur part du gâteau. Selon «La Lettre Quotidienne» et le quotidien «La Tribune» les anciens Premiers ministres devraient être gratifiés d’un salaire mensuel de 10 millions FCFA. La gravité de l’information en cette période de récession économique dictée par la covid-19, en témoignent les émeutes de la faim les 3, 4 et 5 mars derniers, devrait, si elle est fausse, être démentie. Hélas ! Reste maintenant à savoir si les largesses de l’Etat devraient s’arrêter aux anciens présidents de la République, anciens présidents du Conseil économiques et autres anciens Premiers ministres. Quid des anciens Présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat et/ou présidents du Haut Conseil des Collectivités Territoriales ? Quant à la population, elle peut légitimement se demander pourquoi, au moment où la nation entière vit dans l’angoisse, la précarité voire la pénurie, l’Etat qui fait appel à la générosité et à la solidarité de tous et de toutes se risquerait-il à accorder de tels privilèges et avantages à des personnalités présumées à l’abri du besoin ? Qui a dit que le Sénégal est un pays de paradoxes ?
Dakar, 29 déc (APS) – La loi sur le parrainage est au menu des quotidiens reçus mercredi à l’APS à la faveur de la décision de la Cour de justice de la Cedeao ordonnant à l’Etat du Sénégal de supprimer cette disposition dans un délai de six mois.
L’Assemblée nationale du Sénégal avait adopté en avril 2018 une loi instaurant le parrainage des candidatures à toutes les élections.
Celle-ci oblige tout candidat ou liste de candidature à une élection de recueillir au minimum 0, 8 % et 1 % au maximum de signatures des électeurs inscrits sur le fichier électoral au moins dans sept régions. Elle a débouché sur l’invalidation par le Conseil constitutionnel de 19 candidatures à la présidentielle du 24 février 2019.
Dans une décision rendue publique mercredi, la Cour de Justice de la Cedeao a ordonné à l’Etat du Sénégal de supprimer la loi sur le parrainage dans un délai de six mois à la suite d’un recours introduit en 2020 par l’Union sociale libérale (USL) de l’avocat Abdoulaye Tine. La juridiction communautaire estime que cette loi porte atteinte au principe de la libre participation aux élections.
’’Loi sur le parrainage, la Cedeao fait sauter le verrou politique’’, selon le quotidien Kritik qui écrit : ‘’Sortie du chapeau du chef de l’Etat, la loi sur le parrainage a été la grande surprise lors de la dernière élection présidentielle (…) Des candidats sérieux ont été recalés (…) la classe politique ne s’est jamais remise de cette gifle infligée à elle par le tenant du pouvoir qui pour rien au monde ne voulait rater le train du second mandat’’.
Selon Le Quotidien, ’’la juridiction pense que cette loi porte atteinte au principe de la libre participation aux élections’’. Le journal rappelle que plusieurs membres de l’oppsoition ont été victimes de cette disposition en 2019. Sur 27 dossiers de candidature, 19 avaient été rejetées par le Conseil constitutionnel.
Avec l’exclusion de Karim Wade et de Khalifa Sall pour des raisons judicaires, seuls 5 candidats avaient été autorisés à participer à la présidentielle de 2019.
Selon Lii quotidien, ‘’la Cour de justice de la Cedeao refuse de parrainer l’illégalité’’. ‘’Rebelote ! l’Etat du Sénégal figure encore sur la liste des +condamnés+ de la Cour de justice de la Cedeao. Elle a ordonné, hier, à l’Etat du Sénégal de supprimer la loi sur le parrainage dans un délai de six mois’’.
Pour La Tribune, ‘’l’opposition prend sa revanche sur Macky Sall’’. Selon le journal, ’’la Cour a, en effet, pris le soin de constater dans sa décision que la loi sur le parrainage est une loi d’éviction qui viole les droits civils et politiques de l’électeur sénégalais et des formations politiques sénégalaises’’.
’’Encore un camouflet sous-régional’’ pour le Sénégal, estime Sud Quotidien qui ajoute : ‘’Reste maintenant à savoir si l’Etat va accepter de se plier à cette décision de l’instance sous-régionale. Il avait déjà déchiré des décisions des instances supranationales notamment dans les affaires Karim Wade et Khalifa Sall’’.
Selon L’As, ‘’la Cedeao demande au Sénégal d’abroger’’ la loi sur le parrainage. Mais dans le journal, le Pr de Droit, Iba Barry Camara soutient que ‘’cette question relative au parrainage ne peut être réglée par aucune autre juridiction ou instance ; c’est une question éminemment politique (…)’’.
Vox Populi souligne que la loi sur le parrainage ’’a été recalée’’ par la Cour de justice de la Cedeao. Dans le journal, Me Abdoulaye Tine déclare : ’’Cela veut dire que Macky Sall n’a pas dûment été élu’’. Mais pour Me Ousmane Seye, membre de la mouvance présidentielle, ’’la Cour ne rend pas des décisions qui mettent en cause la souveraineté des Etat. Je ne peux croire que la Cour a demandé au Sénégal de supprimer le parrainage prévu par sa Constitution’’.
Selon Walfadjri, ’’la décision de la Cour communautaire risque de bouleverser le champ politique avec les interprétations des uns et des autres quant à ses conséquences’’.
Au sujet de la dernière présidentielle, Source A fait état des ‘’découvertes troublantes’’ des experts de l’audit du fichier électoral. Selon le journal, ’’le moins que l’on puisse dire est qu’il y a beaucoup d’interrogations autour de l’augmentation de la population électorale à l’orée de la présidentielle de 2019 (…) De même, les nouveaux inscrits sont deux fois plus élevés dans des régions réputées moins peuplées (…)’’.
En matière de santé, Le Soleil signale que le Sénégal a été ‘’encore cité en exemple’’ dans la lutte contre la Covid-19. Selon le journal, ‘’après le magazine américain foreign policy, c’est au tour de l’organisme indépendant international Resolve to solve lives de saluer les performances de notre pays dans ce domaine’’.
Enquête met en exergue le trafic de médicaments au Sénégal et affiche : ’’’crime sans fin’’. ’’L’industrie pharmaceutique de contrefaçon est florissante en Afrique de l’ouest. Au Sénégal, les forces de l’ordre se battent pour mettre fin aux activités illicites des syndicats du crime qui opèrent avec des connections internationales (….)’’, écrit le journal.
C'EST UNE VICTOIRE DU DROIT
Sa formation politique a été l’initiatrice du recours contre la loi sur le parraine. Ce mercredi, la Cour de Justice de la Cedeao lui a donné gain de cause- La réaction de Me Abdoulaye Tine
Sa formation politique a été l’initiatrice du recours contre la loi sur le parraine. Ce mercredi, la Cour de Justice de la Cedeao lui a donné gain de cause. Me Abdoulaye Tine, puisque c'est de lui qu'il s'agit, réagit depuis Paris, joint par nos soins.
Quelle lecture faites vous de cette décision ?
C’est une victoire du droit parce que la Cour a su rappeler avec force et surtout avec conviction, les principes qui sont contenus dans la déclaration universelle des droits de l’homme qui donne à tout citoyen le Droit de participer librement à la gestion des affaires publiques par le biais d’élections démocratiques et surtout rappelé par le protocole de la Cedeao et le pacte sur les droits civils et politiques. La Cour a reconnu cette illégalité. Ce qu’on demandait à la Cour c’est de constater qu’il y avait un obstacle à la libre participation à l’élection. Déjà la Cour a dit le Droit.
La Cour a aussi fixé un délai à l’Etat du Sénéga…
On avait demandé à ce qu’elle ordonne au Sénégal de lever ces obstacles. Elle a fixé un délai de 6 mois au Sénégal pour qu’il se mette en conformité. Cela veut dire que c’est normalement la fin de la loi sur le parrainage. Le Sénégal n’aura pas une autre possibilité. Le Sénégal est intervenu en Gambie au nom de la législation de la Cedeao. Il y a aussi une conséquence beaucoup plus importante. Ça nous ramène à l’élection de 2019. Aujourd’hui, le premier garant de la continuité et du respect des engagements internationaux c’est le président Macky Sall. Sauf qu’aujourd’hui, par cette décision, on a la preuve que l’élection de 2019 n’a été ni démocratique ni ouverte. Donc elle n’a pas été inclusive. Dans ce cas, on ne peut pas considérer qu’il a été un président dûment élu.
Il y avait 43 autres organisations, des partis politiques et autres membres de la société civile, qui avaient soutenu le recours au nom de l’Union Sociale libérale nous qui avions pris l’initiative. Tout le monde y adhérait. Si vous prenez les 27 candidats, Macky Sall mis à part, il n’y en avait pas un qui n’était pas contre le parrainage. Aujourd’hui il y avait juste une audience pour lire la décision. Cela s’est fait de manière virtuelle du fait de la Covid-19. On attend de recevoir le jugement formel. Quand on l’aura, on reviendra vers vous vous dire quelles seront les conséquences de Droit qu’on entend tirer de cette décision.
Avez-vous espoir que l’Etat du Sénégal applique cette décision ?
Le Sénégal n’a pas autre possibilité que de respecter cette décision. Dans le passé, certains ont laissé passer, mais nous on ne laissera pas passer. Il y a une procédure d’exécution forcée qui est prévue par le protocole. C’est l’article 79. Le moment venu, si le Sénégal fait preuve de résistance abusive, on trouvera les moyens pour lui faire entendre raison sur le plan international. Je vous rappelle que c’est au nom de ces principes de la Cedeao que Macky Sall a envoyé l’armée en Gambie déloger Jammeh. Et aujourd’hui il aspire à dirige la présidence de l’Union africaine pour 2022, il serait très malvenu de ne pas respecter les décisions de la Cour communautaire. Pour toutes ces raisons je persiste à croire qu’il n’y aura pas de difficulté pour faire exécuter cette décision.