SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
20 septembre 2025
Par Amadou Lamine Sall
FESTIVAL D’AVIGNON, LA FIEVRE DE LA SCENE !
Un autre monde existe qui peut guérir le nôtre fait de réalités cruelles et injustice. La culture apaise. La culture nourrit. La culture embellit, enjolive.
A l’affiche, hors Covid, près de 900 spectacles, in et off, compris, sont programmés. Tous les directeurs de grandes compagnies théâtrales dans le monde viennent ici puiser dans ce vivier créatif universel et le faire partager à leur peuple, leur public. Unique ! Époustouflant !
Un autre monde existe qui peut guérir le nôtre fait de réalités cruelles et injustice. La culture apaise. La culture nourrit. La culture embellit, enjolive. L’art transcende. L’art guérit. L’art est un refuge quand l’être a tout perdu. L’art est bonheur de vivre. Torpeur et errance pour ceux qui s’en éloignent. Brouillard et néant pour ceux qui ne savent pas.
À Avignon, l’Afrique est présente, les Caraïbes, l’Europe, l’Asie. Les Amériques. Ici, une fois l’an, les dieux arrivent avec leurs anges. L’art explose. La créativité explose. L’audace artistique et scénique atteint ses limites. Le public est roi. Le jour ne finit pas. La nuit ne finit pas. Partout dans la vieille cité des Papes, les comédiens et les artistes de la rue tiennent les sens en éveil. Je vous propose l’extrait d’une pièce, parmi des centaines, les unes plus performantes que les autres. Extrait de la pièce « Proudhon modèle Courbet ».
Dramatique en un acte et cinq scènes de Jean Pétrement. [j’ai acheté le texte de la pièce à la fin du spectacle]. Hélas, les autres pièces auxquelles j’ai assisté et même celles grandioses jouées dans la cour du Palais des Papes, ne possédaient pas de textes écrits disponibles et commercialisées à la fin du spectacle, comme celle de Jean Pétrement. Courbet c’est le peintre. Mondialement connu et célébré. «Auteur d'un important corpus de peintures — plus d'un millier d'œuvres —, Courbet est l'un des artistes les plus puissants et les plus complexes du XIXème siècle.
Dès 1848-1849, ses toiles s'opposent aux critères de l'académisme, à l'idéalisme, aux outrances romantiques; transgressant la hiérarchie des genres, il provoque le scandale chez ses contemporains, et l'attrait de quelques collectionneurs privés, perturbant les frontières de l'art.
Soutenu par quelques critiques, comme Charles Baudelaire et Jules-Antoine Castagnary, son œuvre, qui ne peut être réduite à l'épisode du réalisme pictural, contient en germe la plupart des courants modernistes de la fin de son siècle.» Proudhon, « Pierre-Joseph Proudhon, est un polémiste, journaliste, économiste, philosophe, politique et sociologue français. P
récurseur de l'anarchisme, il est le seul théoricien révolutionnaire du XIXème siècle à être issu du milieu ouvrier.» Voilà les deux personnages principaux de la pièce. Courbet rend compte à Proudhon que l’État veut le soutenir comme artiste considéré, mais lui demande d’entreprendre un tableau puissant pour une grande Exposition et que cette œuvre sera soumise préalablement à un jury, un comité. Alors, Courbet se fâche et raconte à Proudhon l’échange et sa réponse à l’agent du gouvernement.
Extrait :
Courbet : « Je m’attendais à un coup tordu, mais j’ comprends absolument rien à ce qu’ vous venez de m’ dire, d’abord, parce que si vous êtes un Gouvernement, j’ me sens nullement compris dans ce Gouvernement, et que j’ défie le vôtre de faire quoi que ce soit pour le mien... »
Proudhon : « Là, je souscris entièrement car être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé par des êtres qui n’ont ni le titre, ni la science, ni la vertu...
Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, ratifié, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé.
C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, contusionné, pressuré, mystifié, volé; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! » Courbet : « Ben dis donc, la prison, ça t’as pas calmé... c’ que j’ai dit... c’est p’t-être moins bien dit, mais c’est moins long et ça veut dire la même chose...J’ peux continuer ? »
Amadou Lamine Sall poète
Lauréat des Grands Prix de l’Académie française
C’EST FAUX, LE VACCIN NE CRÉE PAS D’INFERTILITÉ
«C’est possible mais ce n’est pas une anomalie. N’importe quel vaccin induit une réaction immunitaire», dit d’emblée le gynécologue Dr Abdoulaye Diop
Les vaccins ont différents effets secondaires mais ils ne sont pas nocifs et ils peuvent être quelque chose de nouveau chez l’individu. Chez la femme, il y a certaines qui, une fois vaccinées, voient leurs règles changer de couleur ou alors ne les voient plus. Chaque personne a un système immunitaire qui lui est spécifique. Les experts se sont prononcés sur cette hypothèse.
«C’est possible mais ce n’est pas une anomalie. N’importe quel vaccin induit une réaction immunitaire», dit d’emblée le gynécologue Dr Abdoulaye Diop. Selon lui, quand on vaccine quelqu’un, c’est pour que son corps réagisse et prépare des anticorps pour que le jour où il va rencontrer le vrai virus, il puisse se défendre correctement. «A l’intérieur du corps de la femme, dans l’utérus plus précisément, il y a un système immunitaire ; donc l’utérus peut réagir quand on envoie une vaccination», indique-t-il. Cependant, il explique que l’on peut vous vacciner et que vous ayez une fièvre, ou un mal de tête, de bras, une petite diarrhée. «Ce n’est pas une réaction pathologique ou néfaste. C’est une réaction normale et passagère. C’est possible mais pas systématique», rassure Dr Abdoulaye Diop.
A l’en croire, après un vaccin chez la femme, on peut avoir un petit saignement mais les règles vont venir. «Le vaccin ne bloque pas du tout et ne change pas la couleur des règles non plus. Le vaccin ne crée pas aussi d’infertilité, ce sont de fausses rumeurs véhiculées par les ‘’anti-vaccins’’», dit-il.
Pour Pr Tandakha Ndiaye Dièye, immunologiste et spécialiste en vaccination, les règles, c’est du sang qui sort, c’est-à-dire la menstruation. Cela n’a absolument rien à voir. «Les vaccins et les règles n’ont pas le même chemin. Les femmes qui ont subi cela ont leurs propres problèmes qui n’ont rien à voir avec le vaccin. Il y a des femmes qui peuvent rester 6 mois sans avoir leurs règles alors qu’elles n’ont pas pris un vaccin», soutient-il.
Par Daro KANE
PASS SANITAIRE OU VISA ANTI-COVID
D’anciens sceptiques voire anti-vaccins covid ont changé de discours. L’on arbore fièrement sa carte de vaccination comme une médaille olympique.
Nous y sommes ! Le temps des vaccins est arrivé. L’heure est à la course pour prendre sa dose. C’est une question de vie ou de mort. A tel point que pour désengorger les centres de santé, de nouveaux postes ou centres de vaccination ont été installés dans différents points de la capitale. A grand renfort de communication, les doses tant attendues sont enfin arrivées.
D’anciens sceptiques voire anti-vaccins covid ont changé de discours. L’on arbore fièrement sa carte de vaccination comme une médaille olympique. D’ailleurs, lorsque le président de la République, adepte de voyages au point d’acquérir un nouvel avion de commandement, faut-il le rappeler, décline une invitation à assister aux Jeux olympiques, c’est que l’heure est plus que grave. Reporté d’une année, Tokyo 2020 s’est finalement ouvert sur fond de mesures strictes anti-covid à respecter, dont la première exige que les jeux se déroulent pratiquement à huis clos, sans public. Les athlètes qui terminent leurs compétitions reprennent aussitôt l’avion vers le chemin du retour.
A Dakar, après avoir encaissé les nombreuses critiques le rendant responsable de cette troisième vague, le chef de l’Etat s’est rendu au chevet des malades, distribuant ses félicitations et encouragements à un corps médical décimé et dépassé depuis le début de cette pandémie. Malgré les moyens mis à leur disposition par l’Etat et un ministre de la Santé toujours aux charbons. Et dire que l’on avait rangé et désinstallé plateaux et reportages spéciaux consacrés à la lutte contre le Covid-19. Le bulletin quotidien était un rendez-vous attendu en milieu de matinée et passait en mode synchronisé sur toutes les chaînes de radio et de télé.
Avec l’explosion des cas causés par cette troisième vague, la population reste toujours aussi divisée. Des manifestations comme les combats de lutte dont les affiches ont été annoncées et les open-press déjà organisées sont à présent reportées sine die. Les plus récalcitrants ont semblé changé de discours et appellent à la responsabilité de tout un chacun. Les appels lancés aux populations pour se faire vacciner émanent de partout et le corps médical continue d’alerter sur la virulence et le degré élevé de transmission de ce variant Delta.
Les entreprises comme la Senelec et BaEauBab exigent désormais à leurs agents de se faire vacciner sous peine de se mettre en congés forcés. Une mesure qui pourrait être reprise par d’autres entreprises mais déjà dénoncée par les défenseurs de la liberté sous toutes ses formes. Arguant que chaque individu est libre de se faire vacciner ou pas. Surtout si l’on sait que le vaccin n’empêche pas d’être contaminé. Oubliant déjà que le pass sanitaire est déjà entré en vigueur depuis fort longtemps. N’exige-t-on pas de se faire vacciner avant tout voyage dans certains pays ? Pour effectuer la Oumra, l’Arabie Saoudite exige à tout pèlerin de se faire vacciner. Même après s’être soumis au test, le voyageur peut être placé en quarantaine à sa descente d’avion.
Récemment, 17 voyageurs ont été arrêtés à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass pour avoir présenté de faux tests anti-covid. Au risque de mettre en danger tous ceux qu’ils ont eu à côtoyer, depuis leur départ de leur domicile jusqu’à leur arrivée à l’aéroport. Heureusement qu’ils ont été arrêtés avant de monter dans l’avion.
Pire encore, dans cette bataille à laquelle se livrent les pays et les industries pharmaceutiques, certains vaccins ne sont pas reconnus par des pays qui en privilégient d’autres. Seulement, toujours est-il qu’il est préférable de se faire vacciner. Des manifestations sont notées dans beaucoup de pays contre le pass sanitaire, en France, notamment. Même si les « antivaccinos-sceptiques » ont encore de beaux jours devant eux et partagent ces vidéos qui tentent d’expliquer les mille et une raisons pour lesquelles il ne faut surtout pas se faire vacciner, le vaccin reste le meilleur rempart contre un virus qui n’est pas près de s’arrêter en attaquant la race humaine.
Au Pakistan, une information faisant état d’un blocage éventuel de cartes sim pour les personnes non vaccinées a causé une ruée vers le vaccin. Les files d’attente grossissent de plus en plus devantles centres de vaccination.Une opération qui serait encore plus efficace que le pass sanitaire car personne ne souhaite prendre le risque de se voir priver de l’usage de son téléphone portable.
Dix jours après la tabaski, les cas communautaires ont explosé encore, avec un chiffre de 317 annoncé en régions contre 307 à Dakar censé être l’épicentre, mais à relativiser quand on sait que la capitale compte le plus grand nombre de tests effectués. En revanche, à saluer l’initiative du Synpics d’organiser des séances de vaccination pour les journalistes à la maison de la presse depuis le dernier week-end de ce mois de juillet finissant et macabre. Alors, faisons taire les prétextes et autres fake-news et ruons-nous vers le vaccin ; pass sanitaire ou pas, le pass pour la vie avant tout.
LE SENEGAL, PREMIER PAYS D’AFRIQUE SUBSAHARIENNE FOURNISSEURS DE DJIHADISTES À L’ÉTAT ISLAMIQUE
Le pays même s’il n’a jamais connu d’attaques terroristes sur son sol, est très courtisé
Le Centre des Hautes études de Défense et de Sécurité (CHeDS) a décidé de valoriser le travail de ses auditeurs concernant les thématiques en lien avec l’extrémisme violent et sa prévention. Ainsi, un large focus a été consacré au «recrutement et à la radicalisation» avec des recommandations pour prévenir de tels fléaux. Il a été ainsi révélé que depuis 2012, une centaine de djihadistes sénégalais ont rejoint les groupes extrémistes violents.
«Recrutement et radicalisation au Sénégal : Mesures pour la prévention de l’extrémisme violent». Tel est l’intitulé de l’étude de Dr Mouhamadou KANE, Chercheur au Centre des Hautes Études de Défense et de Sécurité (CHEDS). Un travail qui revient de fond en comble sur le phénomène du djihadisme, non sans proposer des mesures préventives.
D’emblée, il laisse entrevoir que les études ont montré que le Sénégal, même s’il n’a jamais connu d’attaques terroristes sur son sol, est très courtisé. Il occupe ainsi, selon le document publié, la première place en Afrique subsaharienne des pays fournisseurs de djihadistes à l’État Islamique et le huitième au rang mondial. «Il est devenu au cours des dernières années une importante source de départ, mais également de séjour et de passage de djihadistes étrangers», lit-on dans le document parvenu à «L’AS». Il ajoute que depuis 2012, une centaine de djihadistes sénégalais dont des femmes ont réussi à rejoindre des groupes extrémistes violents (Boko Haram au Nigeria, État Islamique en Libye et en Syrie et Al-Qaïda au Maghreb Islamique et au Mali, devenu aujourd’hui Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM).
Et d’après l’étude réalisée par Dr Kane, il a été indiqué que trois facteurs ont été observés comme étant les principales causes d’engagement des Sénégalais dans les groupes extrémistes violents (GEV) : religieux, socio-économique et politique. Il a été noté aussi que le pays a également enregistré au cours de ces dernières années de nombreux cas de retour, dont des cas de désengagements consécutifs à des déceptions par rapport à leurs attentes. Malgré tout, note-t-on, le retour au pays de ces combattants djihadistes est une source d’inquiétude majeure pour les autorités sénégalaises.
Et au regard du nombre important de djihadistes sénégalais ayant rejoint les différents groupes extrémistes violents ces dernières années, leur retour pourrait constituer une sérieuse menace pour la stabilité du pays, avec un fort risque de saper la cohésion sociale, précise le document. Il demeure constant, selon l’expert, que l’extrémisme violent est un fléau dont le Sénégal ne semble pas être à l’abri, si l’on considère la situation sécuritaire actuelle au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
RECOMMANDATIONS DE DR MOUHAMADOU KANE
Par ailleurs, Dr Kane est revenu dans son étude sur les mesures préventives prises par l’Etat du Sénégal qui, à l’en croire, sont de nature juridique, sécuritaire, communautaire et religieuse. «Elles consistent aussi en la mise sur pied de programmes de développement destinés à améliorer le climat économique et social », renchérit-il. Sur le plan sécuritaire, il affirme que le Sénégal n’a pas attendu que la sous-région soit embrasée par les extrémistes pour se doter de mécanismes de prévention contre l’extrémisme violent. Ainsi, il informe que l’État a mis en place en 2003 une cellule de lutte antiterroriste. Mieux, ajoute-t-il, en 2016, le Sénégal a renforcé son dispositif de lutte antiterroriste en créant le Cadre d’Intervention et de Coordination Interministériel des Opérations de Lutte Antiterroriste (CICO). «Ce dispositif de prévention est complété par la Loi n° 2016-33 du 14 décembre 2016 relative aux Services de renseignements qui spécifient les missions de ces derniers en matière de terrorisme et de criminalité transnationale», laisse-t-il entendre.
Dr Mouhamadou KANE a dans la foulée formulé un certain nombre de recommandations. Il estime d’abord que l’Etat du Sénégal devrait privilégier l’approche ascendante du renseignement. Il s’agirait, selon lui, de mécanismes d’intervention utilisant les pratiques et savoirs populaires, notamment dans l’identification et le signalement de personnes sous influence extrémiste. En même temps, dit-il, il faudrait définir une stratégie nationale de prévention de lutte contre l’extrémisme violent, en prenant en compte toutes les dimensions (politique, sociale, économique, religieuse) de la radicalisation.
Dr Kane préconise en définitive d’associer les différentes sensibilités religieuses dans la prévention de l’extrémisme violent ; d’encadrer l’exercice du culte religieux dans l’espace universitaire ; de surveiller les établissements scolaires et universitaires et les mouvements associatifs qui semblent devenir des incubateurs des groupes extrémistes violents (GEV); de mettre en place des programmes de déradicalisation pour les Sénégalais qui se sont désengagés dans des GEV ...
LOGEMENT SOCIAL, LE BOS-PSE À L’ECOLE MAROCAINE
Une délégation du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent a séjourné au Maroc du 23 au 31 juillet dans une perspective, entre autres, de s’inspirer de l’expérience du royaume chérifien dans le domaine du logement social
Une délégation du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent, conduite par son Directeur général, Ousseyni Kane a séjourné au Maroc du 23 au 31 juillet dans une perspective, entre autres, de s’inspirer de l’expérience du royaume chérifien dans le domaine du logement social, a appris l’APS.
’’Le Sénégal est prêt à bénéficier de l’expertise marocaine dans le domaine du logement social. Nous sommes venus nous enquérir de l’expérience de ce pays, notamment au niveau de Al Omrane pour voir ce qu’ils ont pu réaliser. Cela va nous servir de modèle pour pouvoir accélérer le projet de logements sociaux au Sénégal, a déclaré M. Kane.
Il s’exprimait lors d’une rencontre avec des responsables du groupe Al Omrane, structure publique en charge de la mise en œuvre de la politique du Maroc en matière d’habitat et de développement urbain.
Selon un communiqué du BOS reçu à l’APS, ’’ce séjour d’une semaine (23 au 31 juillet) a été une occasion pour la délégation sénégalaise de rencontrer le chef du gouvernement du Maroc, Saad Dine Elotmani’’.
’’Au cours de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques et réformes à travers le Réseau africain des +Delivery Units+, gouvernementales’’, renseigne le même document.
Il note par ailleurs que les delivery Units ’’sont des structures créées auprès des présidences et chefs de gouvernement dans le cadre de l’appui aux politiques, du monitoring, du suivi d’exécution et de l’évaluation de leurs impacts’’.
Outre le Premier ministre marocain, la délégation sénégalaise rencontré d’autres personnalités du Royaume, à l’instar de Nouzha Bouchareb, la ministre marocaine de l’Aménagement du Territoire National de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, le Coordonnateur du programme Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), les responsables du MCA du Maroc sur le foncier rural, entre autres.
DES PROJETS POUR AMÉLIORER LA MOBILITÉ À DAKAR, MAIS...
Alors que Ter, Brt et Autoponts peinent à être achevés dans les délais, les déviations et autres restrictions sur les sites des travaux, entravent la mobilité des usagers
Afin de faciliter le déplacement des usagers dans la capitale sénégalaise, plusieurs projets sont initiés par l’Etat. Financés à coup de milliards, ils devront, à terme, contribuer à l’amélioration des déplacements des Dakarois. Pour le moment, alors que nombre de ces projets peinent à être achevés dans les délais, les déviations et autres restrictions sur les sites des travaux, entravent la mobilité des usagers.
Pour améliorer la mobilité à Dakar et sa banlieue, l’Etat a initié des projets d’infrastructures d’une grande envergure. Des autoponts sont construits sur les axes stratégiques, le Bus rapid transit (Brt), avec son tracé spécial desservira, à l’avenir, plusieurs quartiers de la capitale.
Le Train express régional (Ter), qui tarde à être sur les rails, devrait lui aussi jouer un rôle considérable dans le déplacement des Dakarois. Seulement, certains de ces projets dont les travaux ne sont pas encore achevés, causent de sérieux problèmes aux usagers et de mobilité. Les autoponts et ponts, au nombre total de 18 à Dakar et dans certaines villes de l’intérieur du pays, commencent à être une réalité qui est entrain de changer le visage de Dakar.
Yoff, Cité Keur Guorgui, SaintLazare et Pikine sont des infrastructures qui, en plus de faciliter la mobilité, offrent des ouvrages d’art et des espaces publiques salués par les Dakarois. Les autres en construction comme ceux de Castor et de Keur Massar sont pour le moment sources de problèmes, avec les difficultés notées dans la circulation des piétons et des automobiles. Pour un coût global d’environ 137 milliards de F Cfa, la durée d’exécution du programme est de 44 mois.
A terme, ces ouvrages d’art vont permettre d’améliorer la circulation des personnes et des biens à Dakar. La grande difficulté causée par les projets reste liée au Train express régional (Ter). Les habitants des zones traversées, dont certaines se sont retrouvées enclavées ou coupées en deux notamment Rufisque, Thiaroye-Gare, Guinaw-Rail, peinent à se mouvoir. Et pourtant, la livraison de l’infrastructure reste un mystère, pour ne pas dire une arlésienne. Plusieurs dates ont été données par les autorités sans qu’aucune ne soit pas la bonne.
Du démarrage suspendu aux essaies, à la construction des ouvrages connexes, le Ter tarde à se mettre sur les rails, malgré un délai largement dépassé et une première réception en grande pompe, le 14 janvier 2019, soit à environ un mois de la présidentielle du 24 février de la même année. Cette inauguration a eu lieu deux ans, jour pour jour, après le premier coup de pioche des travaux du premier tronçon de la ligne du Ter lancés le 14 janvier 2017.
Le président Macky Sall qui avait promis que le 14 janvier 2019, ils seraient de nouveau rassemblés pour son inauguration, malgré le scepticisme des réalisateurs, était pourtant ce jourlà dans un wagon qui a roulé sur 36 kilomètres entre Diamniadio et Dakar, pour le voyage inaugural, avec, à son bord, une délégation de ministres, de représentants des entreprises impliquées dans les travaux et de partenaires financiers. Plus de deux ans après, les wagons et locomotives sont toujours «confinés», recouverts de poussière, à la gare de Colobane.
Projet très controversé, le Ter, un des projets phares du Plan Sénégal émergent (Pse), a couté, selon les chiffres officiels, 656 milliards de F Cfa. Le Bus rapid transit (Brt) partira de la ville de Guédiawaye jusqu’au centre-ville (gare de Péterson). Le président de la République, Macky Sall, a lancé les travaux, le 28 octobre 2019. Plusieurs déguerpissements ont lieu et les travaux sont en cours. Ce projet doit être réalisé sur une longueur de 18 km. Le coût estimé pour le moment à 300 milliards de F Cfa.
LES DÉSAGRÉMENTS D'UN TER QUI REFUSE DE ROULER
Il n’y a presque plus de travaux le long du tracé du Train express régional (TER), ce grand projet du président Macky Sall ; mais les difficultés et les nuisances continuent pour les populations
Après plusieurs manifestations et dénonciations, des infrastructures de passage au-dessus ou sous le Train express régional (TER) ont été réalisées pour faciliter la circulation des véhicules et la mobilité des personnes. Mais celles-ci sont peu appréciées par les usagers qui déplorent leur conception.
Il n’y a presque plus de travaux le long du tracé du Train express régional (TER), ce grand projet du président Macky Sall ; mais les difficultés et les nuisances continuent pour les populations. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, les problèmes de mobilité persistent pour les populations rufisquoises qui, avec l’avènement du TER, ont vu le territoire de la commune scindé en deux.
Le rail était devenu une sorte de mur de séparation entre les populations des quartiers de la commune de Rufisque Nord et le centre-ville de Rufisque, notamment le marché central, surtout pendant les travaux d’installation des rails et des murs de protection de part et d’autres du chemin de fer.
La même situation était constatée à l’Ouest, entre Grand Mbao et le rond-point à l’entrée de Rufisque communément appelé «Djoutiba». Les populations des quartiers et cités sur le long du trajet avaient d’énormes difficultés pour accéder à la route nationale, à moins de faire de grands détours. Plus à l’Est, vers Colobane, Gouye Mouride et Bargny, c’était la même complainte. Des manifestations avaient été organisées pour l’installation de passerelles et de ponts qui enjambent l’infrastructure, mais aussi des passages souterrains.
Egalement le retard dans la réalisation du réseau de drainage des eaux pluviales avait provoqué des inondations. Avec les fortes pluies de l’hivernage 2019, beaucoup de quartiers riverains du grand canal central de Rufisque s’étaient retrouvés envahies par les eaux, le tunnel sous la ligne au niveau du rond-point Djoutiba était devenu une rivière, engloutissant des véhicules et même des chevaux tirant des charrettes. Une situation qui avait provoqué un concert d’alertes pour dénoncer les difficultés dans la mobilité des populations et le drainage des eaux. Des difficultés qui étaient imputées au retard dans la mise en place des infrastructures de mobilité en amont.
DES TUNNELS ASSIMILES PLUTOT A DES TROUS, ETROITS ET MAL ECLAIRES
Aujourd’hui, ces alertes et marches ont porté leurs fruits, avec la construction de ponts et de tunnels de passage pour les piétons et un réseau de drainage sur tout l’axe du chemin de fer. Mais, ces infrastructures n’ont pas tenu les promesses, si l’on en juge par les réactions des populations rencontrées.
Sous le tunnel au niveau de la «mosquée toucouleur», c’est un ballet incessant de populations venues des quartiers de Rufisque Nord pour rejoindre le centre-ville ou pour rentrer. Au concert de sonorités crachées par les porte-voix des mendiants se mêlent les bruits des pièces récoltées dans des pots de tomates et que ces derniers secouaient pour attirer les passants et espérer une pitance. Les crissements des pas sur le sol soulèvent une poussière qui enveloppe le tunnel et rend la respiration difficile sur le passage sombre éclairé par une lampe à usage domestique.
Souleymane Ndir, un habitué du passage, s’indigne et dénonce un manque de respect notoire de la part de l’entreprise chargée de la réalisation du TER. «Personne ne sait ce qu’ils ont construit ici, on ne peut pas parler de tunnel ; c’est plutôt un trou, étroit et mal éclairé où les gens se frottent comme pas possible. Comment, dans une situation pareille, ne pas voir les cas de Covid-19 flamber tous les jours dans cette ville. Un passage aussi étroit pour les populations de la commune la plus peuplée de la ville Rufisque». Une voie qui était disputée aux piétons par les conducteurs de moto Jakarta. Fort heureusement, après complainte des usagers, l’accès leur a été bloqué par des piquets en bloc de béton mais dont les bouts de fer blessent chaque jour les passants qui ont la malchance de s’appuyer dessus pour descendre dans le tunnel ou enjamber le marchepied pour en sortir.
ESPOIR D’UNE REMISE AUX NORMES… AVANT LA MISE EN SERVICE DU TER
Un peu plus loin, sur le même alignement, à moins de 2 km au niveau du quartier Guendel 1, un est passage ouvert pour les véhicules mais que ne peuvent franchir ceux avec une certaine hauteur comme les minicars et avec seulement une voie dans chaque sens et des passages-piétons sur lesquels deux personnes ne peuvent pas marcher côte-à-côte. «A chaque fois que je passe par ce tunnel, je suis choqué. La voie est étroite et il n’y a pas de hauteur ; même les conducteurs de charrettes sont obligés de baisser la tête pour passer, au risque de se cogner la tête contre l’entrée.
Et puis, juste à la sortie, une distance qui ne fait même pas 150, ils ne sont même pas capables de l’aménager pour permettre aux véhicules de rejoindre, sans trop de difficultés, le pont Gabin de Dangou. C’est vraiment dommage. C’est à croire que ce n’est pas de l’argent que nous allons rembourser», s’indigne Malamine, chauffeur de taxi-clando au niveau du garage «feu rouge» au centre-ville. Le chauffeur qui connait très bien le tracé, nous fait savoir que sur le canal derrière l’Imprimerie nationale, un petit passage dont la largeur n’excède pas un mètre est créé.
Plus à l’Est, vers la Sococim, le pont qui surplombe le TER et relie la route nationale aux quartiers Gouye Mouride, Cité Sococim, Colobane et Arafat n’offre pas les garanties en termes de circulation. Passage très fréquenté par les gros porteurs, «le pont est infranchissable dès qu’un véhicule tombe en panne dessus et, en plus, deux véhicules gros gabarit ne peuvent pas se croiser dessus. C’est la même chose pour celui au niveau de Keury Kao et qui relie la route nationale à la route des Niayes, en passant par l’hippodrome Tanor Anta Mbakhar et le Lycée Moderne de Rufisque», nous dit Moussa Gueye. Les mêmes problèmes sont observés au niveau du pont de la Zac Mbao. La plupart des Rufisquois rencontrées pensent qu’avant la mise en marche du TER, ces infrastructures seront mises aux normes, surtout pour l’harmonie du projet.
LE GRAND CALVAIRE AVANT… SOULAGEMENT
Après la libération des emprises et l’indemnisation des impactés, les travaux liés au projet du Bus rapid transit (BRT) sont lancés sur les deux voix de Sacré-Cœur, jusqu’au rond-point 6, en passant par Grand Yoff
Après la libération des emprises et l’indemnisation des impactés, les travaux liés au projet du Bus rapid transit (BRT) sont lancés sur les deux voix de Sacré-Cœur, jusqu’au rond-point 6, en passant par Grand Yoff. Une initiative du président de la République du Sénégal, Macky Sall, de désengorger certes la capitale, et de diminuer les embouteillages. Mais pour le moment, c’est un véritable calvaire que vivent les usagers et transporteurs sur ce tronçon qui s’attendent encore au pire, surtout en cette période d’hivernage.
Il est presque 19h passée de 30 minutes, sur l’axe Ouakam-Liberté. Il est quasi impossible de rallier Grand Yoff. Depuis le rond-point JVC, jusqu’au rond-point Liberté 6, la route est barrée. Les automobilistes sont obligés de prendre les paternelles qui sont dans un état délabrés.
Debout sur le point du bus de la ligne 219 de Dakar Dem Dikk (DDD), le visage triste, Moussa âgé d’une vingtaine d’année, se fait déjà la tête de peur d’arriver tard à la maison. «C’est tout un problème, ici, vers 19h. Les véhicules ne roulent presque pas à cause des travaux du Bus rapide transit (BRT). C’est très difficile pour nous qui habitons surtout dans la banlieue, surtout avec cette période d’hivernage», déplore-t-il. Même constat pour une enseignante qui préfère garder l’anonymat. «Le président a entamé les travaux ensemble, c’est la cause de ces bouchons. Même si tu descends très tôt, mais tu es bloqué par les embouteillages». Pour Salif Ndiaye, étudiant en Marketing et Communication, cet embouteillage est sans doute causé par les travaux routiers. «Ce sont les travaux routiers qui ont causé cette situation, parce que tout le monde est pressé d’arriver chez lui avant la nuit ; donc forcément ça va créer plus d’embouteillage.»
Un autre endroit avec la même réalité. Toujours sur le tracé du BRT, sur l’axe Police Parcelles Assainies de Dakar - Hamo 2 de Guédiawaye, en passant par le rond-point Case-Ba, c’est le même phénomène qui est constaté. Les problèmes sont multiples et divers ici aussi. Si les usagers se plaignent des embouteillages, les chauffeurs de clandos et de cars rapides fustigent le manque à gagner causé par les encombrements de véhicule, en termes d’économie. «Ces bouchons ont beaucoup impactés sur notre économie, parce qu’on perd beaucoup de temps sur le trajet et c’est de l’argent en l’air», regrette Malik, un conducteur de clando. Cette situation déplorable n’est pas vécue uniquement par les usagers et les transporteurs. Dans cette affaire, les vendeurs de friperies sont aussi dans la dance. «C’est déplorable en tout cas. On arrive plus à exercer notre commerce comme il le faut, à cause de cette poussière là. Ça nous empêche d’avoir des clients. Le président de la République devrait procéder par étape au lieu de plusieurs travaux en même temps entamé en même temps», a dit cet homme, vendeur de fripes au rond-point Liberté 6.
Autre chantiers, même désagréments. Sur l’avenue Bourguiba, à hauteur des stations de Castor, les voitures ne roulent presque pas à cause des travaux de construction en d’un autopont. Les travailleurs semblent inquiets par les pluies en cette période d’hivernage. Aby Ndiaye, étudiante en génie civile à l’IPD nous livre ces propos : «cette zone est une descente, presque toutes les eaux s’y scandent. Avec cette période d’hivernage, les travaux risquent d’être impactés par les eaux de pluies».
Contrairement à ces endroits, la réalité est toute autre sur la Voie de Dégagement Nord (VDN). Au niveau de la Cité Keur Gorgui, l’autopont dont la construction est achevée, constitue un soulagement pour les usagers de la VDN. Cet ouvrage dont la mise en service vise à faciliter la mobilité dans la capitale sénégalaise a été livré il y a quelques mois. Même constat au niveau de l’autopont de Saint-Lazare ; ici les voitures suivent leur trajet normal. Un homme d’une trentaine d’année du nom de Bassirou Ndiaye proclame : «ici, franchement, nous ne sentons pas d’embouteillage, les voitures roulent normalement. En tout cas, si les autres travaux peuvent être livrés rapidement, ce serait bénéfique pour la population». En tout cas, la livraison partielle des certains travaux routier a fait que certaines zones ne sont pas impactés par des désagréments. Leur achèvement contribuera à faciliter la mobilité des voitures et ce sont les usagers qui en seront les principaux bénéficiaires.
CHRONIQUE D’UN GRAND DÉSORDRE
En attendant la réception du BRT et du TER entre autres, les usagers vivent le calvaire à cause des problèmes de mobilité urbaine au niveau du passage incontournable de Keur Massar
Pour améliorer la mobilité urbaine dans le département de Keur Massar, le gouvernement du Sénégal a démarré le projet de réalisation de l’autopont du rond-point de Keur Massar, afin de rendre plus fluide la circulation, voire la mobilité urbaine, et participer grandement à la résolution des embouteillages et bouchons monstres qui caractérisent cette grande intersection. Mais, en attendant la réception de l’ouvrage dont les travaux lancés en mars 2021 peinent encore à prendre forme, les usagers et populations vivent le calvaire à cause des problèmes de mobilité urbaine à niveau de ce passage incontournable à Keur Massar. Un désordre poussant piétons, marchands et automobilistes à se partager la chaussée et les trottoirs.
De longues files de voitures qui s’étendent de la forêt classée au rond-point de la station et même au-delà à celui du marché. Des bouchons infernaux au niveau des intersections et sorties des ruelles qui servent de déviation et qui causent du tournis aux camions, bus et autres véhicules longs. Marcher des kilomètres jusque vers la gare routière pour prendre une voiture de transport en commun, si l’on ne veut arriver en retard à destination, pour le travail et autres rendez-vous à Dakar, à cause des nombreux embouteillages constatés un peu partout pour sortir de Keur Massar notamment sur l’axe menant du Terminus P11 au rond-point. Ou de la forêt classée jusqu’après la station, au risque des agressions récurrentes le soir. Des cantines et magasins longeant la voie principale qui débordent.
Des marchands ambulants, des tabliers, piétons et autres usagers de la route qui se partagent la chaussée et ce qu’il reste des trottoirs avec les automobilistes, charretiers et engins de l’entreprise en charge du chantier de l’autopont en construction. C’est le calvaire quotidien des populations qui entrent et sortent de Keur Massar, résidents comme visiteurs. Cette «misère» est vécue tous les jours et en toutes heures, même tard dans la nuit. Keur Massar ! Nouvellement érigée en département, la localité est en pleine essor de développement.
Pour en faire une ville «moderne», le gouvernement du Sénégal y a lancé, entre autres, le projet de construction d’un autopont, pour abréger les souffrances des usagers au niveau du rondpoint de la commune. Cet autopont est en construction sur les deux voies ralliant Jaxaay à la route des Niayes et Malika. Cela dans le cadre du programme d’amélioration de la mobilité urbaine comprenant la réalisation de 18 ponts et autoponts. En effet, une fois achevé, cet autopont devrait participer à rendre plus fluide la circulation, voire la mobilité interurbaine, à Keur Massar.
PIETONS, MARCHANDS ET AUTOMOBILISTES SE DISPUTENT LA CHAUSSEE ET LES TROTTOIRS
Mais en attendant, depuis le démarrage des travaux de ce grand ouvrage lancés en mars 2021, la circulation et la mobilité urbaine ou interurbaine sont devenues un casse-tête pour les usagers de la localité. Bref, au rond-point de Keur Massar, où circuler librement était alors très difficile aux heures de pointe, la situation l’est encore plus avec les travaux de l’autopont en construction. Toutes les issues sont bloquées notamment les deux voies qui mènent vers Mbeubeuss, Malika et celles de Jaaxay. A cause des travaux, l’entreprise en charge de l’exécution ce projet d’autopont a mis des barrières des deux côtes des voies pour sécuriser les chantiers et laissant une voie au milieu des barrières pour des voitures qui vont vers Tivaouane Peulh, entre autres. Et sur les deux voies des deux côtés cités, c’est de petites ruelles qui sont laissés pour les piétions et que des motocyclistes, commerçants/tabliers, vendeurs d’eau, marchands ambulants partagent avec ces usagers. Par exemple dans ces petites ruelles, difficiles de passer en groupe.
Pour y passer, les gens sont obligés de marcher en alternant les positions de profil et normale, de «céder le passage» ou de se mettre en file indienne. Ce qui permet parfois de circuler sans blocage, d’autant plus que les petits commerces y sont installés. Parce que n’ayant pas où mettre leurs tables, ils occupent les trottoirs et autres espaces dédiés aux piétons pour mener à bien leurs activités. Du coup, les gens, ne sachant par où passer et quelle voie emprunter, sont obligés soit de partager la chaussée ou de se faufiler entre les voitures pour passer, les énormes bouchons aidant. Ce qui n’est pas sans dangereux ces derniers.
LES BONHOMMES DE L’AGEROUTE SOUVENT DEBORDES PAR L’INDISCIPLINE D’AUTOMOBILISTES
Alors que ces travaux de l’autopont étaient censés améliorer la mobilité urbaine dans cette commune nouvellement érigée en département, les bouchons au rond-point de Keur Massar ne font que créer des situations inhabituelles et incommodes. Par ailleurs, certains automobilistes qui ont du mal à stationner, se replient à la station d’essence jouxtant le rond-point pour descendre des passagers ou tourner. Ainsi, ils bloquent les autres automobilistes qui veulent faire le plein (de leur voiture). L’agent de Sécurité de la station tente souvent de les en empêcher, mais sans succès. Quid de l’indiscipline notoire de certains chauffeurs de Tata, minicars et clandos ?
En l’absence d’un gendarme sur place, ils passent outres les consignes des bonhommes de l’Ageroute préposés à aider à réguler la circulation. Surtout au niveau des entrées et sorties des déviations et intersections. Aussi des minicars à destination de Tivaouane Peulh, Niague, Lac Rose, Sangalkam et des clandos qui stationnent en face de la station d’essence et de l’église ne facilitent pas la tâche aux agents de la circulation. Même si la foire érigé sur l’emprise de la route à ce niveau, juste à l’entrée du marché principal, vient de rompre il y a moins d’une semaine. Elle y est créée chaque année souvent en période de Ramadan jusqu’après la Tabaski ou durant Noël et les fête de fin d’année par exemple, par la mairie, au grand dam des commerçants du marché. Pourtant, le but de la réalisation de cette infrastructure, c’est de participer grandement à la résolution des embouteillages et des bouchons monstres qui caractérisent cette grande intersection qu’est le rond-point de Keur Massar.
PRESIDENTIELLE DE LA FSF, SAMBA SARR DECEDE APRES DES ECHAUFFOUREES A PIKINE
Dans le cadre de l’élection à la présidence de la FSF, la visite du candidat sortant, Augustin Senghor, venu à Pikine pour rencontrer les acteurs, a finalement virée à la tragédie.
Dans le cadre de l’élection à la présidence de la FSF, la visite du candidat sortant, Augustin Senghor, venu à Pikine pour rencontrer les acteurs, a finalement virée à la tragédie.
Selon wiwsport.com, le président du district, Samba Sarr, a succombé à la suite des échauffourées. Contre le consensus mis en place par les quatre candidats au départ, Augustin Senghor, Mbaye Diouf Dia, Mady Touré et Saer Dièye Seck, il (Samba Sarr) aurait été interdit l’accès à la salle de réunion.
Un geste qui lui aurait fait piquer une crise cardiaque jusqu’à ce qu’il succombe de sa douleur. Après cette triste nouvelle, Me Augustin Senghor, a réagi en présentant ses condoléances à la famille de Samba Sarr, aux membres de son club de l’ASC Thiossane et au district de Pikine. «C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris ce samedi 31 juillet, le rappel à Dieu de Samba Sarr, ancien Président du District de Football de Pikine des suites d’un malaise.
En cette douloureuse circonstance, la Fédération Sénégalaise de Football s’incline devant la mémoire de ce vaillant serviteur du Football Pikinois et sénégalais et présente ses condoléances les plus attristées à sa famille, aux membres de son club de l’ASC Thiossane et au district de Pikine.
Que le Tout Puissant l’accueille dans son Paradis !», a-t-il publié.