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21 juin 2025
L’ARMÉE DÉTRUIT DEUX POSTES DE CONTRÔLE DU MFDC, SELON UNE SOURCE SÉCURITAIRE
Les postes de contrôle du MFDC dans les localités de Boussonor et de Ballandir ont été notamment détruits par un détachement de l’armée nationale dans le cadre du déroulement d’opérations de sécurisation dans le département de Bignona.
Ziguinchor, 20 avr (APS) - Deux postes avancés de contrôle du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont été détruits dans le cadre d’une opération de sécurisation entamée depuis plusieurs jours par l’armée dans le département de Bignona (sud), a appris l’APS d’une source sécuritaire
Les postes de contrôle du MFDC dans les localités de Boussonor et de Ballandir ont été notamment détruits par un détachement de l’armée nationale dans le cadre du déroulement d’opérations de sécurisation dans le département de Bignona.
’’Nos renseignements ont nettement établi que ces deux chekpoints rançonnaient les populations. Les camions, les motos et même les piétons qui passaient dans la zone devaient débourser. Nous avons décider de détruire ces deux bases avancées qui servaient de postes de contrôle’’’, a expliqué la même source.
Un camion gambien utilisé dans le cadre du trafic de bois a été également aussi saisi par l’armée dans la même zone.
Plusieurs champs de chanvre indien ont été aussi détruits au cours du week-end, a-t-on appris par la même source.
Cette opération constitue un nouvel épisode dans la stratégie militaire dans cette zone en proie à un rebellion armée menée par le MFDC depuis près de 40 ans pour réclamer l’indépendance de cette région naturelle du sud du Sénégal.
Le 9 janvier, l’armé avait déjà annoncé la reprise intégrale des quatre dernières bases historiques des rebelles du MFDC, situées sur le "front sud", à la frontière avec la Guinée-Bissau, après une dizaine de jours d’intervention.
"Les premières bases historiques du MFDC ont été neutralisées et reprises par l’armée", avait notamment déclaré le colonel Souleymane Kandé, commandant de la zone militaire numéro 5.
Il s’agit des bases de Bamoune-Bilass, Boussoloum, Badiong et Sikoune.
Que mijotent Mimi Touré et Alioune Badara Cissé ?
La recomposition du landerneau politique à laquelle on assiste depuis que Idrissa Seck a migré vers la mouvance présidentielle et depuis les dernières manifestions violentes qui ont secoué le pays semble ne pas encore livrer tous ses secrets. Au moment où opposition et pouvoir discutent de la tenue des prochaines Locales, une visite plus ou moins inattendue retient l’attention des observateurs et fera certainement l’objet d’une petite réunion au Palais. En effet, le Médiateur de la République, Maître Alioune Badara Cissé, dont les sorties, pour la plupart des cas, ne vont pas dans un sens qui arrange le Président Macky Sall, était hier chez l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Une rencontre de deux «frustrés » qui a duré plus de deux heures, dit-on. Que se sont-ils dit ? Que préparent-ils ? En tout cas, d’après nos sources, il y a eu une convergence de vues sur plusieurs questions, notamment sur la marche du pays et que rien n’est donc exclut. Vontils créer une APR bis pour enrôler les frustrés et faire face à Macky Sall ou vont-ils renouer avec lui ? Only God knows diront-ils. De toute façon, tout devrait se jouer en août quand ABC terminera sa mission à la tête de la Médiature. En attendant, il est indéniable que les deux américanophiles qui siégeaient côte à côte en Conseil des ministres, n’excluent pas de travailler en équipe les mois à venir.
Renvoi du procès des convoyeurs du jeune Doudou
Le procès des deux présumés convoyeurs de migrants, dont l’adolescent Doudou Faye qui est décédé aux larges des îles Canaries, n’a pas finalement eu lieu hier au tribunal de Mbour. Les deux convoyeurs qui sont poursuivis pour homicide involontaire et trafic de migrants vont devoir garder leur mal en patience. L’affaire a été renvoyée par le juge jusqu’au 27 avril prochain pour défaut de témoins. Convoqué à titre de témoin, le père de Doudou Faye était absent. Lamine Faye, qui a été également envoyé en prison dans cette affaire, est attendu au procès du 27 avril. En tout cas, l’avocat de la défense Me Abdoulaye Tall est confiant quant à la relaxe de ses clients.
Déminage total de la Casamance d’ici 2026
Le ministre des Affaires Etrangères, Me Aïssata Tall Sall, a présidé hier, la réunion de la commission nationale chargée de la mise en œuvre de la convention d’Ottawa. A l’issue de la rencontre, elle a annoncé le déminage de 200 localités en Casamance durant les cinq prochaines années, à savoir la période 2021-2026 afin de permettre aux populations de retrouver leurs vergers et champs. A l’en croire, le Sénégal ambitionne, avec ses partenaires, d’éradiquer totalement les mines enterrées en Casamance sur la période 2021- 2026. Pour Me Aïsata Tall Sall, ce délai peut paraître court mais aussi long si on se consacre à la tâche. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle elle a demandé la mise en place d’une commission multisectorielle composée de tous les ministères. Elle rappelle que le président de la République a demandé la redynamisation de la commission nationale de déminage du Sénégal. Me Aïssata Tall Sall a tenu à préciser que dans le cadre des opérations de déminage, le Sénégal compte travailler en parfaite collaboration avec la Gambie et la Guinée Bissau. Elle va engager pour bientôt des discussions dans ce sens avec les pays frères du Sénégal.
Un accident à Ndiongolor fait six morts et 34 blessés
Un accident particulièrement violent s’est produit à Ndiongolor hier aux environs de 17 heures. Le bilan est de 43 victimes, selon le commandant de la Brigade d’Incendie et de Secours n°3, le capitaine Sara Dia. Le bus en provenance de Bignona est entré en collision avec un camion qui transportait du béton. Il ressort des témoignages recueillis sur le lieu du drame que le conducteur du camion essayait d’éviter un âne et a perdu le contrôle. En effet, cinq personnes dont le chauffeur du bus sont décédées sur le coup. Sept blessés graves et trente-et-quatre blessés légers ont été dénombrés par les sapeurs pompiers. Aussitôt informées, les autorités administratives et judiciaires ont fait le déplacement sur le lieu. Le gouverneur de la région, Seynabou Guèye, en a profité pour inviter les usagers de la route à plus de responsabilité au volant.
La recette pour tirer d’affaire le patron de la DER
Le patron de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj), Papa Amadou Sarr, continue d’essuyer des critiques. Le coordonnateur national du Forum civil, Birahime Seck, lui propose une recette pour mettre fin aux attaques contre sa structure. PourBirahime Seck, seule la redevabilité (et encore) peut faire baisser la tension autour de la DER. Il invite le Délégué Général, Pape Amadou Sarr, à publier la liste des bénéficiaires des financements au lieu de se cacher toutle temps derrière l’argument des données personnelles.
Hommage de Macky Sall à Idriss Deby
Le Président Macky Sall a perdu un allié dans la guerre contre les djihadistes dans la bande du Sahel. Pour le chef de l’Etat, le décès du Maréchal du Tchad, le Président Idriss Deby Itno, est une triste nouvelle. Macky Sall salue ainsi sa mémoire et rend un hommage appuyé à sa contribution à la stabilisation du Sahel.
Décès de la veuve de l’ancien président Camerounais à Dakar
En exil au Sénégal après le départ de son époux, Ahmadou Ahidjo, du pouvoir, Germaine Habiba Ahidjo est décédé hier à l’hôpital Principal de Dakar à l’âge de 89 ans à la suite d’une longue maladie. Elle rejoint ainsi au ciel son époux, Ahmadou Ahidjo, premier Président du Cameroun qui est décédé aussi à Dakar le 30 novembre 1989. Elle était suivie par le médecin personnel du Président Macky Sall. La défunte première dame du Cameroun jusqu’en 1982 a vécu 38 ans d’exil au Sénégal. Germaine Ahidjo Habiba est née à Mokolo au Cameroun en 1932. Après la démission de son mari en 1982, puis sa condamnation à mort par contumace à la suite de son implication supposée dans le coup d’État manqué de 1984, elle n’a pas pu retourner au pays avec lui. Elle n’a pas réalisé son vœu de rapatrier les restes de son époux le Président Ahmadou Ahidjo qui repose au cimetière de Yoff.
Kolda étrenne son centre de dialyse
Dans la région naturelle de la Casamance, seul l’hôpital régional de Ziguinchor disposait d’un centre de dialyse. Désormais, Kolda tient aussi son centre de dialyse au grand bonheur des malades de reins. Le service néphrologie de l’hôpital régional de Kolda a démarré, hier, ses activités. Les trois premiers patients ont été accueillis par le néphrologue Dr Niokhor Diaw et son équipe. Ces malades ont effectué leurs séances de dialyse. Selon Dr Diaw, la capacité du service est de 12 malades, mais il peut consulter jusqu’à 24 patients par jour. Il rassure que tout le matériel nécessaire pour une bonne prise en charge des malades est disponible. Toutefois, des infirmiers qualifiés pour faire marcher le service manquent. Pour résoudre ce problème, Dr Diaw promet de former le personnel.
Livre blanc de la commission de l’Uemoa
Le président sortant de la commission de l’Uemoa, Abdallah Boureima, a fait ses adieux hier, au Président Macky Sall au cours d’une audience. Abdallah Boureima est en tournée de remerciements dans les pays membres de l’Uemoa. Au cours de l’audience, Abdallah Boureima a e-x primé sa gratitude au Président Macky Sall pour son soutien constant avant de lui remettre le livre bilan de son mandat. Le président sortant de la commission de l’Uemoa n’a pas manqué de saluer les avancées du chantier paix et sécurité sous la présidence du Président Macky Sall. Abdallah Boureima va passer le témoin le 8 mai prochain à notre compatriote Abdoulaye Diop.
Sit-in des travailleurs des CTE
Las d’atteindre leurs primes, les travailleurs du Centre de Traitement des Epidémies (CTE) de l’hôpital Principal de Dakar, sous l’encadrement d’And Gueusseum, ont tenu un sit-in devant la structure hospitalière. Ils exigent le paiement, dans les meilleurs délais, de leurs primes. Ils ont prévenu que le sit-in n’est qu’un avertissement. Selon le porte-parole des manifestants, l’infirmier Alioune Ndao, ils courent derrière 5 mois derrières de primes qui sont pourtant dérisoires à leurs yeux. Il de s’agit de 150.000 FCFA par agent. Ils promettent de lutter jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.
Forum Civil réclame le rapport du Comité Fonds Force Covid
Le coordonnateur national du Forum civil continue de talonner les autorités afin que le rapport du Comité Fonds Force Covid-19 soit rendu public. Birahime Seck est revenu à la charge hier en rappelant au Général François Ndiaye et son équipe que le rapport du Comité Fonds Force Covid-19 est toujours attendu. Le coordonnateur du Forum Civil pense que dans un contexte où la mobilisation des ressources domestiques est une priorité mondiale, procéder à la reddition des comptes sur les “1000” milliards injectés dans la riposte contre la Covid-19 devient impératif.
Quatre nouveaux décès liés au coronavirus
Encore des décès causés par la covid-19, malgré la baisse des contaminations. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé que 04 personnes ont perdu la vie lundi dernier , à cause de la maladie. Ce qui porte le nombre total de décès à 1095. Si l’on se fie aux autorités sanitaires, sur 911 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 15 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 1,65%. Les cas positifs d’hier sont composés de 07 cas contacts et de 08 cas issus de la transmission communautaire. Les contaminations communautaires sont réparties comme suit : 02 à Vélingara ; 01 aux Almadies, Liberté 6, Mbao, Nord Foire, Kolda et Matam. Informant que 61 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, Abdoulaye Diouf Sarr et ses collaborateurs ont indiqué que 17 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. S’agissant de la campagne de vaccination contre la covid-19, le département ministériel dirigé par le maire de Yoff a annoncé que 380.665 individus ont déjà pris leurs doses.
Marche des victimes d’un promoteur immobilier à Thiès
Des victimes d’un projet immobilier du groupe SCAC-Afrique, regroupées au sein d’un collectif, ont marché mardi à Thiès, pour demander aux pouvoirs publics de les aider à disposer de leurs terrains payés depuis 12 ans. Les 700 membres de la structure dénommée Collectif des souscripteurs victimes de SAC-Afrique ont déposé un mémorandum à la gouvernance, à l’issue de leur marche. Ils ont interpellé Alioune Sarr, le maire de la commune de Notto Diobass, abritant les 43 hectares de parcelles réclamés. La mairie de Notto Diobass avait affecté 130 hectares en 2009 à la société immobilière dénommée SCAC-Afrique, avant de les désaffecter, face à la contestation des populations, pour ne lui laisser que 43 ha. Par la suite, ces 43 ha ont aussi été retirés au promoteur, pour défaut de mise en valeur. Le collectif estime que ses membres ne doivent faire les frais de cette situation, alors qu’ils sont en règle de leurs paiements. Un recensement des dossiers des victimes de SCAC-Afrique, sur tous les sites gérés par le promoteur, est évalué à 2,8 milliards Fcfa, selon nos confrères de «l’Aps». Le promoteur a encaissé 2,5 milliards Fcfa. Suite à plusieurs plaintes individuelles déposées par des clients dépités contre sa personne, le promoteur sénégalo-camerounais avait été arrêté avant d’obtenir une liberté provisoire et de quitter le pays.
CETTE VACCINATION CONTRE LE COVID QUI NE VA PAS DE SOI
À Touba, le rejet de la vaccination à l'AstraZeneca est flagrant. Sur les 8 000 vaccins distribués par le gouvernement sénégalais, 7 000 vaccins risquent d'être perdus faute d'être administrés
Le Point Afrique |
Clémence Cluzel |
Publication 20/04/2021
Beaucoup de Sénégalais ont accepté de se faire vacciner. Il y en a cependant un bon nombre qui hésite ou refuse carrément. Les explications.
Lancée depuis le 23 février dernier dans tout le Sénégal, la campagne de vaccination contre le Covid-19 est loin d'entraîner l'adhésion de toute la population. De nombreux Sénégalais restent sceptiques vis-à-vis du vaccin, notamment de l'AstraZeneca, par crainte de ses possibles effets secondaires. Malgré la possibilité offerte à tous de se faire vacciner gratuitement, seules 360 000 personnes environ ont été vaccinées dans le pays pour une population globale de 17 millions d'habitants.
Rapidement, la cible des vaccinations a été élargie
Dans un premier temps réservées au personnel de santé et aux personnes âgées présentant des comorbidités, soit 3 % de la population, les séances de vaccination contre le Covid-19 ont rapidement été proposées à toute la population. « Les cibles prioritaires ne se présentant pas toujours, nous avons élargi et permis à toute la population de se faire vacciner gratuitement et sans rendez-vous au sein des structures de santé », explique le Dr Ousseynou Badiane, coordonnateur du programme élargi de vaccination. Une plateforme d'inscription en ligne a ainsi été mise en place pour fixer des rendez-vous aux personnes désirant se faire vacciner. Le pays s'était d'abord doté du vaccin chinois Sinopharm avec l'acquisition de 200 000 doses. À celles-ci, dont 20 000 doses ont été distribuées à la Guinée-Bissau et à la Gambie, se sont ensuite ajoutées les 300 000 doses du vaccin anglo-suédois AstraZeneca, via l'initiative internationale Covax qui permet aux pays en développement d'avoir accès à la vaccination.
Baisse de garde avec l'allégement des mesures…
Mais malgré la campagne de vaccination lancée par le gouvernement auprès de la population, celle-ci semble partagée entre scepticisme et volonté de se protéger du virus. La jeunesse de la population (l'âge moyen du pays est de 19 ans) et la levée des mesures contre le Covid telles que le couvre-feu ou l'interdiction de rassemblement donnent l'illusion que la crise sanitaire est passée et encouragent peu à la vaccination. Sur 17 millions d'habitants, environ 360 000 personnes seulement se sont actuellement fait vacciner au Sénégal.
… mais aussi des réticences à la vaccination
« J'ai entendu des rumeurs sur un “vieux” qui, après avoir reçu le vaccin,aurait fait un AVC (accident vasculaire cérébral) », rapporte Aziz, serveur dans un restaurant dakarois. Peu confiant, il ne souhaite pas se faire vacciner. Le jeune homme de 25 ans indique aussi le cas de cet ami qui, à la suite de l'administration du vaccin, aurait développé des allergies. « Il ne fait que se gratter depuis. » À son image, beaucoup de Sénégalais, comme de nombreux citoyens à travers le monde, s'interrogent sur les vaccins administrés et leurs répercussions sur la santé. Et celui qui concentre les inquiétudes se nomme AstraZeneca. « L'AstraZeneca a particulièrement été impacté par ces suspicions d'effets secondaires et l'arrêt dans les pays européens a freiné les ardeurs de certains. Il n'est pas rare que des personnes refusent ce vaccin actuellement », indique le coordonnateur du programme de vaccination. En effet, la suspension de l'AstraZeneca par plusieurs pays européens par mesure de précaution à la suite de l'apparition, quelques jours après vaccination, de caillots sanguins, a amplifié les doutes. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il n'y aurait aucune raison de le rejeter, le lien de cause à effet n'étant pas prouvé et l'apparition de caillots sanguins étant fréquents chez les personnes de plus de 60 ans (la majorité des personnes ayant reçu le vaccin en Europe). Sur les 5 millions de personnes vaccinées dans le monde, seuls 30 cas de caillots sanguins auraient été répertoriés.
LE GOUVERNEMENT SE DONNE CINQ ANS POUR ÉRADIQUER LES MINES ANTIPERSONNEL
Le gouvernement sénégalais s’est donné un délai de cinq ans pour éradiquer les mines antipersonnel des sols de la Casamance, dans le sud du pays, a assuré mardi la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall.
Dakar, 20 avr (APS) – Le gouvernement sénégalais s’est donné un délai de cinq ans pour éradiquer les mines antipersonnel des sols de la Casamance, dans le sud du pays, a assuré mardi la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall.
Elle en a donné l’assurance lors d’un entretien avec des journalistes en marge d’une session extraordinaire de la Commission nationale chargée de la mise en œuvre de la Convention d’Ottawa sur les mines anti-personnel.
‘’Beaucoup d’actes allant dans ce sens ont été posés, bien qu’il reste encore beaucoup à faire. Nous avons tracé une période de cinq ans (2021-2026). C’est un délai court mais peut être long si nous nous consacrons à la tâche’’, a fait observer Aïssata Tall Sall.
Elle a salué le travail accompli par l’armée sénégalaise dont les dernières opérations de ratissage ont permis de récupérer beaucoup de bases rebelles assurant ainsi les conditions d’un retour des nombreux déplacés.
‘’Nous serons bien obligés d’être en parfaite compréhension avec les autorités de la Gambie et celles de la Guinée Bissau. C’est ma responsabilité de le faire et je vais engager les discussions pour que la solution puisse être radicale’’, a ajouté la ministre des Affaires étrangères.
La Casamance, une région méridionale du Sénégal, est en proie, depuis près de 40 ans, à une rébellion indépendantiste menée par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Au plus fort de la crise, des nombreux civils et militaires ont péri ou subi des blessures graves après avoir marché sur des mines antipersonnel.
OMAR YOUM, SEUL CONTRE TOUS À MBOUR
La tête de la Coordination départementale de l’APR est devenue un objet de valeur, une proie pour les responsables politiques de cette formation. Incarné toujours officiellement par l’ex-ministre, ce poste semble raviver les convoitises
La tête de la Coordination départementale de l’APR est devenue un objet de valeur, une proie pour les responsables politiques de cette formation. Incarné toujours officiellement par l’ex-ministre El Hadj Omar Youm, ce poste semble raviver toutes les convoitises au sein de la formation politique du président de la République dans la Petite Côte.
Personne ne veut l’assumer, mais tout porte à croire que le maire de Thiadiaye et ex-ministre El Hadj Omar Youm, est lâché par ses camarades de parti, ou alors c’est lui qui les a abandonnés. En tout cas, le maire de Thiadiaye n’est plus visible dans les rencontres de la Coordination départementale APR, depuis un certain temps. La dernière en date s’est passée hier, lors de la rencontre des responsables ‘’apéristes’’ qui présentaient les résultats d’une campagne de recensement, dans le cadre du programme national sur l’employabilité des jeunes.
Pratiquement, tous les responsables politiques étaient présents ou représentés à cette réunion où on pouvait compter Mahmouth Saleh (Ministre Directeur de cabinet du président de la République), Sophie Gladima Siby (Ministre de Mines), Maguette Sène (Maire de Malicounda et DG du Coud), Oumy Sylla Ndiaye (SG Fera), Saliou Samb (Président du Conseil départemental et DG Sirn), entre autres.
D’ailleurs, selon ces responsables et par la voix du ministre des Mines, le parti est tombé dans une profonde léthargie, depuis l’éviction de l’ex-ministre. Et c’est pour cette raison qu’ils se sont engagés à accompagner le président de la République, dans le cadre de ce programme, à travers cette étude. ‘’Dans un contexte de violences notées un peu partout dans le pays et que les responsables réagissent un peu partout, on ne peut rester sans réaction. Quand nous avons un coordonnateur qu’on ne voit pas réagir, on peut valablement prendre notre responsabilité et faire une motion de soutien au président de la République. On n’a pas organisé de meeting, parce que nous estimons que l’argent peut servir à quelque chose d’autre. Et nous estimons qu’il fait donner cet argent aux experts qui vont nous aider à fournir au président des informations fiables, en vue de l’organisation du Conseil présidentiel pour l’emploi des jeunes. C’est pourquoi nous avons tenu cette rencontre’’, explique Aïssatou Sophie Gladima Siby.
Elle poursuit : ‘’Depuis le mois de novembre, on nous parle de majorité présidentielle. Est-ce que, depuis lors, il (Me Youm) a appelé à une réunion de toutes les parties prenantes pour parler du département ? Il n’y a pas eu une seule rencontre et nous avons pris nos responsabilités, en convoquant les alliés de Rewmi et des autres partis pour leur parler. On est dans une période très difficile pour le président de la République : un problème de sécurité nationale se pose. Il est donc temps que nous parlions à notre jeunesse, à nos militants. Et les récents événements montrent que les jeunes ont des besoins spécifiques. On a donc décidé d’aller vers ces jeunes, pour recueillir leurs préoccupations et les faire parvenir au président. Donc, on ne combat personne. On s’est rendu compte qu’il était temps qu’on se bouge.’’
A la suite du ministre des Mines, Saliou Samb a déclaré : ‘’Ici, on parle de la grande majorité. Nous ne parlons pas de l’APR. Même quand il était coordonnateur de l’APR, c’était parce que les responsables l’ont voulu, par rapport au rang qu’il occupait. Nous ne sommes pas dans ce débat-là. Nous, ce qu’on sait, c’est la grande majorité qui est là et c’est le président du conseil départemental qui l’anime. Nous sommes là en collaboration avec Madame le Ministre Sophie Siby qui me laisse le faire et je le fais avec beaucoup d’humilité et à chaque fois que j’appelle, j’ai la chance que les gens viennent répondre.’’
En tout cas, certaines indiscrétions parlent même d’une réunion avortée, dont le but était d’éjecter Omar Youm de son poste de coordonnateur départemental du parti. Cette réunion devait se tenir sous la houlette d’un haut responsable du parti qui tirerait les ficelles pour la mort politique du maire de Thiadiaye.
Les visites de proximité de Me Youm
Mais ce dernier, qui tient à sa propre survie, est en train de se battre. Ainsi, il a lancé une campagne de visites de proximité pour refaire les bases de la coalition présidentielle dans le département. Le samedi dernier, l’ex-ministre a rencontré la Coordination départementale de Rewmi. Chez son homologue coordinateur départemental El Hadj Guèye, Omar Youm s’est assuré du soutien sans faille des militants d’Idrissa Seck dans le département de Mbour.
Prenant la parole, El Hadj Guèye a montré l’organisation de sa coordination départementale qui travaille en toute collégialité pour prendre des décisions par consensus. Histoire de valider sa position avec Omar Youm. Selon lui, la coordination qu’il dirige ne travaille qu’avec des structures organisées. ‘’Nous sommes bien représentés dans le département. Dans chaque commune, nous avons deux points focaux et un coordinateur. Je ne prends aucune décision sans consensus. Moi, je ne crois qu'aux structures. Et c'est Omar Youm le coordonnateur départemental de l'APR. Donc, c'est lui notre interlocuteur au niveau départemental. C'est ça la décision de Rewmi. Nous travaillons avec des structures et c'est lui qui gère la structure’’, a indiqué El Hadj Guèye. Pour lui, ‘’sa fonction de ministre n'a absolument rien à voir avec le cadre politique qu'il gère au niveau départemental. Donc, c'est avec lui qu'on va travailler au niveau départemental’’.
Selon El Hadj Guèye, si on analyse bien la situation du pays, on voit que les menaces sont partout. ‘’De ce fait, seule l'union peut nous aider à réaliser nos projets. Quiconque pense qu'il peut gagner seul des élections, se trompe lourdement. Ce qui s'est passé en 2014, où ce fut 6 000 voix qui ont fait la différence dans la commune, alors que nous avions 15 000 voix, alors que nous n’étions même pas deuxièmes. Ce qui était à l'origine de cela, c'est qu'il y avait plus de 40 listes’’, a rappelé le coordonnateur de Rewmi.
Poursuivant, M. Guèye promet : ‘’Cette fois-ci, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir auprès d’Idrissa Seck, d’Omar Youm et du président Macky Sall, car il n'est pas question que, dans une même commune, il y ait deux ou trois listes. Il faut que tout le monde combatte cette pratique. On doit avoir une seule liste départementale ; dans chaque commune une seule liste. Une fois quelqu'un élu, qu'on se range tous derrière lui pour travailler en équipe. Une seule personne ne peut pas gérer une mairie, encore moins un conseil départemental.’’
Dans ce sens, il estime qu’ils iront à leur perte, s’ils vont aux élections en rangs dispersés. ‘’Ces élections locales sont déterminantes pour l'avenir de la coalition. Si nous les gagnons, nous serons assurés que le compagnonnage entre Macky Sall et Idrissa Seck ira jusqu'en 2035’’.
COUPABLE
L'Amérique retenait son souffle. Le jury a tranché : l'ex-policier blanc de Minneapolis, Derek Chauvin, 45 ans, a été jugé coupable, mardi 20 avril, du meurtre de George Floyd, un quadragénaire afro-américain qu'il avait interpellé en mai 2020
Le jury a reconnu coupable, mardi, l'ancien officier de police Derek Chauvin du meurtre de George Floyd. L'avocat de la famille de la victime y voit un "tournant dans l'Histoire".
L'Amérique retenait son souffle. Le jury a tranché : l'ex-policier blanc de Minneapolis, Derek Chauvin, 45 ans, a été jugé coupable, mardi 20 avril, du meurtre de George Floyd, un quadragénaire afro-américain qu'il avait interpellé en mai 2020 avec trois autres agents pour une infraction mineure.
Le policier, menotté, a été immédiatement écroué. L'annonce du verdict a suscité une explosion de joie devant le tribunal.
Pendant plus de neuf minutes, Derek Chauvin avait maintenu son genou sur le cou de George Floyd, qui était allongé sur le ventre, les mains menottées dans le dos. Son agonie, filmée en direct par des passants, a choqué le monde et suscité des manifestations d'une ampleur historique contre le racisme et les violences policières.
"Un tournant dans l'Histoire"
L'avocat de la famille de George Floyd, Ben Crump, a salué le verdict du jury. "Coupable ! Une justice obtenue dans la douleur a finalement été accordée à la famille de George Floyd. Ce verdict est un tournant dans l'Histoire", a-t-il réagi.
Le jury est finalement tombé d'accord avec le président américain, Joe Biden. Ce dernier avait estimé, un peu plus tôt dans la journée, mardi, que les preuves présentées lors du procès étaient "accablantes".
"Je prie pour que le verdict soit le bon. À mon avis, c'est accablant. Je ne dirais pas cela si le jury ne s'était pas retiré pour délibérer", avait-il déclaré depuis le bureau Ovale, ajoutant que la famille de George Floyd était "une famille bien".
MACKY SALL SALUE LA CONTRIBUTION D’IDRISS DEBY À LA STABILISATION DU SAHEL
‘’Je salue sa mémoire et rends un hommage appuyé à sa contribution à la stabilisation du Sahel’’, a tweeté le président Sall peu après l’annonce du décès de son homologue tchadien.
Dakar, 20 avr (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a salué, mardi, la contribution du défunt président tchadien, Idriss Deby Itno, à la stabilisation du Sahel.
‘’Je salue sa mémoire et rends un hommage appuyé à sa contribution à la stabilisation du Sahel’’, a tweeté le président Sall peu après l’annonce du décès de son homologue tchadien.
Idriss Deby Itno est mort le même jour après avoir été grièvement blessé la veille lors d’une opération militaire contre un mouvement rebelle dans le nord du pays, a annoncé à la télévision nationale tchadienne un porte-parole de l’armée.
Le décès est survenu au lendemain de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle le plaçant en tête des suffrages avec un score de 79, 32 %.
Cette victoire ouvrait la voie à un sixième mandat à la tête du Tchad que le maréchal Idriss Deby dirigeait depuis 30 ans. Il avait pris les rênes du pays après avoir vaincu à la tête d’une rébellion, le pouvoir d’alors dirigé par Hissen Habré.
Dans la foulée de l’annonce du décès le Deby, l’armée a annoncé la mise en place d’une transition de 18 mois sous la direction d’un de ses fils, Mahamat Idriss Déby Itno, commandant de la garde présidentielle.
Le 11 avril dernier, jour de la présidentielle au Tchad, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) a lancé une offensive depuis ses bases arrière en Libye.