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21 juin 2025
IDRISS DÉBY EST DÉCÉDÉ
Le président tchadien qui vient d'être réélu pour un sixième mandat, est mort des suites de blessures reçues alors qu'il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord durant le week-end
Le président tchadien Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans et partenaire-clé des Occidentaux et des pays du Sahel dans la lutte contre les djihadistes, est décédé mardi des suites de blessures reçues alors qu'il commandait son armée contre des rebelles dans le Nord durant le week-end.
Le chef de l'Etat, à peine réélu pour un sixième mandat, "vient de connaître son dernier souffle en défendant l'intégrité territoriale sur le champ de bataille. C'est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad", a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l'antenne de TV Tchad.
"Il a pris la tête des opérations lors du combat héroïque mené contre les hordes terroristes venus de la Libye.Il a été blessé au cours des accrochages et a rendu l'âme une fois rapatrié à N’Djamena", a expliqué l'armée.
Des élections "libres et démocratiques" seront organisées au Tchad à l'issue d'une "période de transition" de 18 mois, dirigée par un conseil militaire présidé par le fils du chef de l'Etat défunt, Mahamat Idriss Déby, général quatre étoiles à 37 ans et commandant de la redoutable garde présidentielle. Le gouvernement et l'Assemblée nationale sont dissous, selon l'armée.
"Le Conseil militaire de Transition (CMT)", présidé par le général de corps d'armée Mahamat Idriss Déby "garantit l’indépendance nationale, l’intégrité territoriale, l’unité nationale, le respect des traités et accords internationaux et assure la transition pour une durée de 18 mois", a annoncé l'armée.
Un couvre-feu a été instauré et les frontières terrestres et aériennes sont fermées.
M. Déby, 68 ans, militaire de carrière qui s'est emparé du pouvoir par les armes en 1990, avait été promu au rang de maréchal en août dernier et venait d'être réélu pour un mandat de 6 ans avec 79,32% des suffrages exprimés, selon les résultats provisoires annoncés lundi soir par l'instance électorale nationale.
Le régime d'Idriss Déby était considéré par les Occidentaux, en particulier la France, l'ancienne puissance coloniale, comme un partenaire essentiel dans la guerre contre les djihadistes au Sahel.Le Tchad enclavé entre des Etats faillis tels que la Libye, le Soudan et la Centrafrique, est un contributeur de poids en soldats et armements dans ce conflit.
L'armée tchadienne fournit également aux Casques bleus de l'ONU au Mali un de leurs principaux contingents et passe pour la plus aguerrie de la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad).
L'histoire du Tchad indépendant est ponctuée d'épisodes de rébellions armées venues du Nord, de la Libye ou du Soudan voisin.Idriss Déby était lui-même arrivé au pouvoir à la tête de forces rebelles ayant foncé sur N'Djamena.
Des ministres et des officiers de hauts rangs avaient indiqué lundi que le chef de l'Etat s'était rendu samedi et dimanche sur le front opposant son armée à une colonne de rebelles du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT) qui avaient lancé une offensive à partir de bases arrières en Libye le jour de la présidentielle, le 11 avril.
Les rebelles, que l'armée avait assuré avoir défaits dans les combats, avaient affirmé dans un communiqué que M. Déby avait été blessé, mais l'information n'avait pas été confirmée de source officielle.
Samedi, le gouvernement avait affirmé que l'offensive rebelle, dans les provinces du Tibesti et du Kanem, avait "pris fin".Mais des combats avaient repris dimanche en fin d'après-midi, selon le général Bermandoa.
L'armée tchadienne avait annoncé lundi avoir tué plus de 300 rebelles et perdu cinq militaires dans des combats.
Le FACT avait donné lundi une liste des officiers supérieurs tués, portés disparus, blessés et en fuite, dans laquelle figurait Idriss Déby.
Dans le massif du Tibesti, frontalier avec la Libye, mais aussi dans le Nord-Est qui borde le Soudan, des rebelles tchadiens affrontent régulièrement l'armée, depuis leurs bases arrières dans ces pays.
En février 2019, venus de Libye pour tenter de renverser le président Idriss Déby Itno, ils avaient été stoppés par des bombardements français sur demande de N'Djamena.
En février 2008, une attaque rebelle avait déjà atteint les portes du palais présidentiel avant d'être repoussée grâce au soutien français.
LES 25 PRESUMES AUTEURS DECRETENT UNE GREVE DE LA FAIM ILLIMITEE A LA MAC DE ZIGUINCHOR
Contre leur longue détention provisoire, les présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayotte, en janvier 2018, entament une grève de la faim illimitée.
Contre leur longue détention provisoire, les présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayotte, en janvier 2018, entament une grève de la faim illimitée. Ces 25 personnes incarcérées à la MAC de Ziguinchor, qui ont décrété, hier lundi, cette grève de la faim en prison, peuvent compter sur le soutien de leurs familles et proches qui ont décidé aussi d’observer une grève de la faim. La médiation du Régisseur de la prison de Ziguinchor pour exhorter les familles à convaincre leurs parents détenus de surseoir à cette grève de la faim n’a pas abouti. Les familles de ces détenus «grévistes de la faim», mobilisés devant la prison hier matin qui se disent excédées par la longue détention de leurs parents, réclament un procès pour leurs proches.
Les présumées auteurs de la tuerie de Boffa-Bayotte, en détention provisoire à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, ont mis en exécution leur menace d’observer une grève de la faim illimitée hier, lundi 19 avril 2019. Ils protestent contre, disent-ils, leur longue détention sans jugement mais aussi contre la violation de leurs droits humains. Ils sont entrés, hier lundi, en grève de la faim dans le pénitencier de Ziguinchor, devant lequel s’étaient mobilisés tôt le matin les parents et proches de ces détenus pour apporter un soutien à ces «grévistes de la faim». Leurs familles, déboussolées, s’impatientent. Et lorsqu’un proche de ses détenus se prononce, c’est pour lâcher ces mots : «nous ne pouvons plus supporter cette douleurs avec nos frères qui croupissent en prison depuis plus de trois ans. Mon père (Seyni Sané, chef de village de Toubacouta, un des présumés auteurs décédé en détention, ndlr) est même mort en prison. Mes deux frères sont aussi en prison depuis et on ne sait pas ce qui se passe. Ils ne sont pas jugés. Ils ont été transférés de Dakar à Ziguinchor et depuis lors ils sont là en prison ; on est dans le flou total», peste Abdou Sané, fils du défunt chef de village de Toubacouta. Plus de trois ans en détention préventive, c’est ce que déplorent ces présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayotte qui peuvent compter sur leur parents et proches qui ont également décidé d’entrer en grève de la faim. C’est ce qu’a fait savoir Mame Diarra Sané, la fille du défunt chef de village de Toubacouta, qui a porté la parole des familles de ces détenus. «Nous avons décidé aussi de nous solidariser de nos parents en prison», martèle-t-elle. Avant d’ajouter : «le Régisseur de la prison qui nous a rencontré nous a demandé de convaincre nos parents de ne pas observer cette grève de la faim car les conditions ne s’y prêtent pas. Il fait chaud et très chaud en ce moment et les conséquences d’une telle action peuvent être compliquées pour leur santé, nous a dit le Régisseur de la prison», déclare la femme, la trentaine, au sortir de leur rencontre avec le régisseur de la prison.
RETOUR SUR L’HISTORIQUE DES FAITS, EN 2018
René Capin Bassène et compagnie, en détention depuis janvier 2018, ont ainsi décidé d’imprimer une nouvelle tournure à cette affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte qui a fait 14 morts en janvier 2018, dans la foret de Boffa, dans l’arrondissement de Niassya, dans la région de Ziguinchor. Arrêtés par la Gendarmerie moins d’une semaine après ce massacre qui avait ému plus d’un, 26 personnes, pour la plupart originaires du village de Toubacouta, ont été inculpées puis placées sous mandat de dépôt. Le journaliste René Capin Basséne a, après les enquêtes, été déclaré présumé cerveau de cette affaire. Une partie du groupe a été transférée dans les prisons de Dakar ; un des membres du groupe, en l’occurrence le chef de village de Toubacouta, Seyni Sané, décède en détention. L’autre groupe, avec René Capin Bassène, restera à Ziguinchor. Quelques temps après, les présumés auteurs incarcérés à Dakar, sont transférés encore à Ziguinchor, pour les besoins des auditions effectuées par le juge d’instruction. D’ailleurs, c’est le présumé cerveau, René Bassène qui boucle cette vague d’auditions. Les conseillers de ces détenus introduisent, en vain, des demandes de liberté provisoire. Elles ont toutes été rejetées. Languis de rester longtemps sous le régime de la détention provisoire, ces présumés auteurs entrent en grève de la faim pour tenter d’accélérer le dossier qui tarde à livrer tous ses secrets dans cette affaire de la tuerie de Boffa. Un massacre qui, avec la barbarie avec laquelle les coupeurs de bois avaient été lâchement tués par un commando armé, avait défrayé la chronique dans la région et partout dans le reste du monde.
KEEMTAAN GI – CACOPHONIE
On ne s’ennuie assurément pas dans ce pays dont personne ne peut douter qu’il marche sur la tête. En tout cas, si les Djihadistes sont marqués à la culotte et traqués par nos forces de sécurité, ça ne semble pas être le cas pour des produits importés. Galsen étant devenu une véritable passoire. Une boisson alcoolisée a été servie à des marmots à la porte des établissements scolaires. Personne n’a su par quelle magie ces produits sont entrés dans ce charmant pays. Ça passe toujours au nez et à la barbe de la Douane. Et y en a d’autres plus mortels comme ceux avec lesquels les meufs allument — au propre comme au figuré — de malheureux mecs dont la réponse à leur appel est jugée lente. Vous voulez un dessin ? Et pour leur donner du tonus, différents produits aphrodisiaques sont sur le marché. Des trucs plus nocifs que ces produits pharmaceutiques saisis et qui polluent l’atmosphère ces jours-ci avec une guerre entre la Douane et la Direction de la Pharmacie et du Médicament. Chaque partie accuse l’autre de rage sans qu’on puisse situer les véritables complicités qui sont tapies dans tous les compartiments de l’Etat et vivent de ce « deal » qui ne date pas de ce mois de ramadan. Juste qu’en ce moment, une véritable cacophonie s’est installée un peu partout. Et ce, jusqu’au sommet de l’Etat. Apparemment, y en a qui veulent la tête du Délégué général à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER). Le pauvre ! Et croyez-nous, sauf un miracle, il risque de ne pas échapper au sabre de ses contempteurs selon qui ses financements n’atteignent pas leurs cibles à eux. C’est-à-dire leurs militants de l’APR ! Hélas, parmi ces aboyeurs qui demandent la tête du pauvre, se trouvent des messieurs et dames qui devraient au moins se taire à défaut de s’éloigner de nos regards. Eux -mêmes n’étant pas des vertueux dans le domaine de la gestion. Mais on connait la chanson. Qui veut tuer son chien… KACCOOR BI
LES REMERCIEMENTS D’ABDOUL AZIZ NGOM
Sa société, la STIA, ayant réussi l’exploit logistique et technique de transporter des tonnes de matériel lourd dans un convoi « hors gabarit » impressionnant, Abdoul Aziz Ngom est soulagé d’avoir réussi cette prouesse sans couac. C’est pourquoi, le très discret homme d’affaires, joint par « Le Témoin », après avoir rendu grâce à Dieu et à son homonyme, le vénéré Abdoul Aziz Dabakh, a tenu à exprimer ses très vifs remerciements à toutes les personnalités étatiques et religieuses qui lui ont apporté leur soutien dans l’accomplissement de cette tâche titanesque. A tout seigneur, tout honneur, il remercie le président de la République, Son Excellence Macky Sall, pour avoir toujours prôné et œuvré pour la promotion du secteur privé national et aussi pour la mise en place d’un contenu local dans l’exploitation de nos ressources naturelles, en particulier le pétrole et le gaz. Abdoul Aziz Ngom remercie aussi le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Mahmouth Saleh, mais aussi le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre de l’Equipement, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, pour leur implication en vue de la facilitation de l’opération à travers non seulement la réception du matériel mais aussi l’ouverture des passerelles par l’Ageroute. Enfin, le PDG de la STIA a tenu à décerner une mention particulière au Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, mais aussi à Serigne Maodo Sy Ibn Abdoul Aziz Sy Dabakh pour leurs sollicitudes et prières, sans compter Chérif Alwalid qui a béni l’opération. Il n’oublie pas, last but not least, de remercier les dirigeants des Ciments du Sahel, notamment le Pdg Latfallah Layousse et son frère Michel, d’avoir fait confiance à une entreprise sénégalaise pour réaliser un travail aussi complexe et délicat.
AVANTAGE DE LA NUMERISATION DES SALAIRES 45 MILLIARDS DE FCFA ADDITIONNELS INJECTES A L’ECONOMIE PAR AN
Le Sénégal gagnerait à généraliser et rendre accessible le paiement des salaires des travailleurs par voie électronique. Selon une étude menée, de concert, et publiée ce jour par l’Agence nationale de la statistique et de démographie (Ansd) du Sénégal, la Banque mondiale et Better Than Cash Alliance (Nations Unies) si les 7 % des salaires seulement qui ont été payés par voie électronique au Sénégal en 2018 étaient portés à 50%, notamment du côté du privé, cela protègerait les travailleurs les plus précaires et injecterait 45 milliards de FCFA additionnels dans l’économie nationale par an. Les solutions de paiement numérique des salaires, comme les virements bancaires ou le Mobile Money, sont principalement déployées aujourd’hui auprès des grandes entreprises et des entreprises à la maturité digitale avancée. Une généralisation de ces moyens de paiements reste cruciale pour le Sénégal. En effet, « 7 % des salaires seulement sont payés par voie électronique au Sénégal en 2018 », révèle une étude menée conjointement par l’Ansd du Sénégal, la Banque mondiale et Better Than Cash Alliance (Nations Unies). Pour les auteurs de ladite étude, pilier de l’expansion de l’écosystème numérique des paiements, la digitalisation des rémunérations des travailleurs s’avère être un vecteur d’inclusion, de bien-être des travailleurs et de productivité pour les entreprises. Mieux, soutiennent ces doctes gens, « numériser 50 % des paiements des travailleurs du privé protègerait les plus précaires d’entre eux et injecterait 45 milliards de FCFA additionnels (84 millions USD) à l’économie sénégalaise par an. » En ce sens, le rapport soutient qu’il est donc primordial d’accompagner le développement de la numérisation des paiements de manière responsable et inclusive. 17 % des grandes entreprises ont confirmé un problème d’insécurité liée à la manipulation de liquidités, rapporte l’étude. Qui ajoute toute de même que 58 % des entreprises interrogées et qui ont franchi le pas de la digitalisation ont effectivement atteint leurs objectifs de transparence et de sécurité et reconnaissent également avoir gagné en productivité et optimisé leurs coûts opérationnels. Du côté des travailleurs, le rapport confie qu’ils attestent aussi avoir bénéficié de cette transition. Car, expliquent-ils, elle a eu un impact direct sur l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Dans cette lancée, 82 % des travailleurs interrogés reconnaissent un sentiment de plus grande sécurité du fait de ne plus avoir à transporter de cash sur eux et 57 % d’entre eux constatent un accès plus facile aux services bancaires grâce à la digitalisation de leurs salaires.
NUMÉRISATION DES PAIEMENTS DES TRAVAILLEURS L’APPEL DU PRESIDENT MACKY SALL ET LA REINE DES PAYS-BAS
Le Président Macky Sall du Sénégal et la Reine Máxima des Pays-Bas, en qualité de mandataire spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la promotion de services financiers accessibles à tous qui favorisent le développement (Unsgsa), ont lancé un appel à leurs pairs, au secteur privé et la société civile en les invitant dans leur avant-propos à : « utiliser ce rapport pour garantir que les paiements numériques soient au centre d’une reprise durable et équitable ».
CRIME ODIEUX L'ARTISTE SAINT-LOUISIEN "MBIDA" POIGNARDE A MORT !
Le corps sans vie du comédien saint-louisien Birahim Sidy a été découvert devant sa demeure, hier nuit. L’homme aurait succombé des suites d'une agression, après avoir reçu plusieurs coups de couteau alors qu'il rentrait chez lui. Plusieurs traces de violences ont été retrouvées sur son corps, renseigne une source policière jointe par NdarInfo. Passionné d’art, « Mbida », comme le surnommaient ses proches, s’illustrait à travers les activités culturelles de la ville et notamment, dans le Fanal. Très engagé dans les faits marquants de la ville, il dénonçait juste la veille de son meurtre le sabotage de graffitis sur le mur du stade Me Babacar Sèye. En effet, après les frasques de jeunes de la ville dénonçant un projet de mutation de l’infrastructure sportive en cité d’affaires, des inconnus ont versé de l’huile noire sur les peintures. La police a ouvert une enquête.
BAMBILOR / UN ACCIDENT FAIT DEUX MORTS LES POPULATIONS BLOQUENT LA CIRCULATION
Les habitants de Bambilor ont manifesté leur colère hier matin, suite à l'accident qui a occasionné la mort de deux jeunes. Ils ont bloqué pendant une heure l'axe routier Rufisque-Bayakh pour réclamer des " dos-d'âne", car des accidents à hauteur de la station Shell de cette localité ont occasionné 7 morts en quelques mois. Ce que les populations de Bambilor déplorent. Il est important de mentionner que leur demande n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, car les autorités préfectorales ont réagi pour faire face à cette situation. Une réunion s’est tenue hier à la sous-préfecture de Bambilor.
THIES DES DIPLOMES NON-VOYANTS ONT MARCHE POUR L’EMPLOI
Le Collectif des jeunes aveugles diplômés de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur en chômage a marché ce lundi à Thiès pour réclamer la prise en compte des déficients visuels dans les recrutements annoncés par l’Etat. Les représentants de près d’une dizaine d’associations de non-voyants, venus de diverses parties du Sénégal, se sont retrouvés à Thiès, qui abrite l’unique structure d’enseignement et de formation de non-voyants du pays. Aux côtés de responsables syndicaux, de la société civile et de partis politiques, ils ont marché des alentours du rond-point Nguinth jusqu’à la gouvernance, pour remettre un mémorandum au Gouverneur. Ils ont été encadrés par la Police. ’’Nous voulons travailler, nous faisons partie de la société !’’, ont scandé les marcheurs, brassards et bandeaux blancs noués autour du bras et de la tête. Au moment où l’Etat s’apprête à recruter des milliers de gendarmes, d’enseignants et d’autres fonctionnaires, les demandes d’emplois des aveugles sont restés sans suite, ont-ils déploré. Sur leurs pancartes se lisaient entre autres messages : ’’Nous préférons le travail à la mendicité’’, ’’Nous voulons vivre à la sueur de notre front’’. Ils ont évoqué les compétences diverses que l’on retrouve chez les non-voyants, dont certains après l’obtention de leurs diplômes à l’étranger, préfèrent y rester de peur de ne pas trouver d’emploi à leur retour dans le pays. Le Collectif, dont les membres estiment avoir été laissés en rade malgré les ’’instructions’’ du chef de l’Etat, dans les recrutements et l’octroi des financements de projets de jeunes, ont suggéré que soient fixés des quotas réservés aux nonvoyants, notamment pour certains métiers adaptés à leurs handicaps, comme celui de standardiste. Le gouverneur Mamadou Moustapha Ndao a reçu le mémorandum des mains des responsables du Collectif, en s’engageant à le transmettre à qui de droit.
CRIME CRAPULEUX, L'ARTISTE SAINT-LOUISIEN «MBIDA» POIGNARDE A MORT
Le corps sans vie du comédien Saint-Louisien Birahim Sidy a été découvert devant sa demeure, hier nuit. L’homme aurait succombé après avoir reçu plusieurs coups de couteau alors qu'il rentrait chez lui.
Le corps sans vie du comédien Saint-Louisien Birahim Sidy a été découvert devant sa demeure, hier nuit. L’homme aurait succombé après avoir reçu plusieurs coups de couteau alors qu'il rentrait chez lui. Plusieurs traces de violences ont été retrouvées sur son corps, renseigne une source policière jointe par NdarInfo.
Passionné d'art, « Mbida » comme le surnommaient ses proches, s’illustrait à travers les activités culturelles de la ville et notamment dans le Fanal.
Très engagé sur les faits marquants de la ville, il dénonçait juste hier nuit, le sabotage de graffitis du stade Me Babacar Sèye. En effet, après les frasques de jeunes de la ville dénonçant un projet de mutation de l’infrastructure sportive en cité d’affaires, des inconnus ont versé de l’huile noire sur les peintures.
La police a ouvert une enquête.
LE COLLECTIF « AND SAMM JIKKO YI » AFFUTE SES ARMES
Les prêches des imams, une pétition, un projet de loi en ligne de mire. Tout est permis pour contrer ‘’l’agenda’’ international d’incitation à l’acceptation de l’homosexualité.
Les prêches des imams, une pétition, un projet de loi en ligne de mire. Tout est permis pour contrer ‘’l’agenda’’ international d’incitation à l’acceptation de l’homosexualité.
2013. Alors qu’il vient d’être élu à la tête du pays, le président Macky Sall reçoit son homologue américain Barack Obama. Lors de la conférence de presse qui sanctionne cette visite, le président sénégalais répond à Obama que le Sénégal n'est pas prêt à dépénaliser l'homosexualité. Nous sommes ‘’un pays tolérant qui ne fait pas de discrimination, en termes de traitement sur les droits (…). Mais on n'est pas prêt à dépénaliser l'homosexualité. C'est l'option du Sénégal, pour le moment. Cela ne veut pas dire que nous sommes homophobes. Mais il faut que la société absorbe, prenne le temps de traiter ces questions, sans qu'il y ait pression’’.
Six années plus tard, le 5e rapport du Sénégal devant le Comité des Droits de l’homme fait part de nombreux sujets de préoccupation des experts du comité, dont le respect des Droits de l’homme. Il incite le Sénégal, dans son paragraphe 15, à ‘’prendre des mesures concrètes et urgentes pour s'attaquer à la campagne actuelle de haine contre les personnes, du fait de leur orientation sexuelle’’. Ceci, en abrogeant ‘’l'article 319.3 du Code pénal qui criminalise les actes sexuels entre personnes adultes consentantes de même sexe, en vue de réduire la stigmatisation des personnes concernées’’.
Ces faits et beaucoup d’autres obéissent à un ‘’nouvel ordre mondial souhaité par les institutions internationales, en premier lieu les Nations Unies qui menacent le Sénégal’’, sermonne l’imam Birama Sarr, dans son prêche du vendredi 16 avril dernier, à la mosquée de Bel-Air. Il est l’imam ratib de la mosquée de la citée Comico 4 de Yeumbeul et membre de la commission ad hoc du collectif And Samm Jikko Yi. Il va, à Bel-Air, présider la prière du vendredi, une fois par mois.
A son avis, ‘’ils sont en train d’imposer aux pays dépendants de leurs aides, comme le Sénégal, un agenda de légalisation de l’homosexualité, par le biais de la signature de conventions internationales. Et tout le monde sait que ces accords surplombent les constitutions des pays’’.
Avec une détermination similaire à la volonté des organisations de défense des Droits de l’homme, le membre d’And Samm Jikko Yi dénonce ces accords internationaux qui se préoccupent plus des droits des personnes LGBTIQ que de l’économie agonisante des pays pauvres. Car, assure-t-il, ‘’à chaque époque ses moyens de lutte. Que toute personne qui, si elle était présente, serait prête à accompagner le Prophète Mouhammad à la bataille de Badr, sache qu’une bataille plus grande se profile’’.
Grande manifestation pour exiger la criminalisation de l’homosexualité, le 23 mai
Un des points forts de cette lutte se jouera le dimanche 23 mai 2021, à la place de la Nation. Le collectif And Samm Jikko Yi compte y organiser une grande manifestation pacifique, pour exiger la criminalisation de l’homosexualité, du lesbianisme et autres contenus dans le LGBTIQ, de la zoophilie, de la nécrophilie et assimilés au Sénégal.
Toutefois, l’imam Sarr apporte une précision de taille : ‘’Nous voulons la criminalisation de l’homosexualité en public. L’islam ne persécute pas celui qui se cache pour faire ce qu’il veut. Nous visons ceux qui le font en public. Il s’agit d’une offense dont on ne veut plus.’’
Pour réussir quelque chose de grand et montrer au monde entier que le Sénégal ne veut pas de l’homosexualité, le collectif invite les khalifes généraux à se déplacer, de même que tous les Sénégalais, afin que ce 23 mai soit aussi important que le Magal de Touba.
Il y a une dizaine de jours, le coordonnateur national du mouvement, Ababacar Mboup, soutenait, lors d’un point de presse, qu’une pétition pour cette criminalisation a été présentée aux khalifes généraux des différentes familles religieuses et à l’Eglise catholique qui ont ‘’majoritairement’’ répondu favorablement. Il en a été de même pour des autorités coutumières, associatives, syndicales et politiques. La pétition a le soutien de plus de 48 Dahira et fédérations de Dahira.
Selon l’imam Sarr, ses collaborateurs sont en train de rencontrer les députés qui pourront individuellement la signer. L’important, fait-il remarquer, est qu’il ne s’agit pas seulement d’une question de religion, ‘’c’est une question de société et nous allons le prendre en main et le combattre’’, dit-il.
Aider l’Etat à faire face aux pressions
Revenant plus en détail sur ces questions, l’imam Birama Sarr relève quelques points sur lesquels le collectif And Samm Jikko Yi essaye d’éclairer la lanterne des Sénégalais, pour combattre la promotion de l’homosexualité. Le premier est une volonté de démarcation envers tout ce qui touche à ce péché. ‘’Le Prophète Mouhammad (PSL) a dit qu’il a été envoyé par le Seigneur pour compléter les bons comportements. Ceux qui ont hérité de son œuvre doivent la perpétuer’’, justifie-t-il.
Dans le même registre, il rappelle que nous sommes tous responsables devant Dieu et devant les hommes, et que le Seigneur appelle ceux qui croient en Lui à œuvrer pour s’affranchir, avec leurs familles, du feu de l’enfer. Le troisième point ‘’est que nous devons protéger nos familles de tout mal qui les guette. La pauvreté et les difficultés économiques ont atteint un tel niveau qu’au Sénégal, les jeunes bravent les vagues et la mort pour trouver un espoir ailleurs. Donc, ceux-ci pourraient avoir du mal à résister aux tentations des lobbies homosexuels et leurs finances importantes’’.
En quatrième lieu, l’imam brandit une volonté d’aider l’Etat du Sénégal à faire face aux pressions. Le 12 février 2020, lors de sa visite à Dakar, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, laissait entendre qu’il est ‘’toujours à la défense des droits humains et j’amène toujours ces enjeux-là partout où je vais’’. Ce à quoi Macky Sall avait répondu que ‘’les lois de notre pays obéissent à des normes qui sont le condensé de nos valeurs de culture et de civilisation. Cela n’a rien à voir avec l’homophobie. Ceux qui ont une orientation sexuelle de leur choix ne font pas l’objet d’exclusion’’.
Alors que ses initiateurs espèrent récolter des millions de signatures, la pétition sera déposée auprès du gouvernement pour inciter l’Etat à lancer le projet de loi, puis à l’Assemblée nationale.
Philippe D’ALMEIDA
PURIFIER L’ESPACE DU SAVOIR
L’accord, auquel sont parvenus autorités académiques, administration sociale de l’université et étudiants, a la vertu de rappeler à tous que la volonté de dialogue est la seule réponse à la difficulté de parler.
Il était ‘’temps de rallumer les étoiles’’, comme l’écrivait Guillaume Apollinaire. Le vendredi 16 avril, le recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le directeur du Centre des œuvres universitaires et les représentants des étudiants se sont rencontrés pour mettre un terme aux dissensions qui sont les leurs, depuis bien avant les événements de février et dont le point d’orgue fut cet accès de violences survenues sur le campus, dans la nuit du 25 au 26 mars, et qui se solda par la mort du dénommé Ismaila Gaoussou Diémé, le 11 avril dernier, suite aux graves blessures reçues lors desdites violences.
Mercredi, le Conseil restreint de l’Assemblée de l’Ucad avait décidé de suspendre toutes les amicales des étudiants, ‘’jusqu’à nouvel ordre’’, et avait invité le directeur du Coud ‘’à procéder à la fermeture totale du campus social, jusqu’à la mise en place d’un nouveau système de gestion de la codification’’.
Il s’agissait, pour les autorités universitaires, de verrouiller les canaux aussi bien physiques que structurels par lesquels la violence estudiantine se planifiait et s’exerçait, avant de les aseptiser.
Mais une telle posture unilatérale n’aurait, à l’évidence, pas pu avoir, à court terme, autre effet que de radicaliser les antagonismes et de faire le lit de violences ultérieures.
Le bon sens commandait alors que l’on se ravisât et que l’on allumât les étoiles de la raison, en renouant le dialogue. L’espace du savoir ne pouvait rester plus longtemps un terrain de confrontations triviales sans que cela n’altérât, à terme, et la qualité de l’enseignement déjà bien mal-en-point et le niveau des apprenants, désespérément en effondrement, et, enfin, la crédibilité de l’enseignement supérieur sénégalais.
Aussi, au terme des échanges de vendredi, le recteur de l’Ucad s’est-il engagé à soumettre au Conseil restreint de l’université la levée de la suspension des amicales des étudiants et la poursuite du processus de renouvellement de ces instances ; en contrepartie, du respect des engagements pris par les étudiants, notamment, ’’accompagner le Coud dans le processus d’assainissement du campus social, identifier et expulser toute personne n’ayant pas le statut d’étudiant de l’Ucad, combattre toute forme de violence, de port ou de possession d’arme au sein de l’espace universitaire et, le cas échéant, terminer le processus de renouvellement des bureaux des amicales dans la paix’’.
Plus précisément, les étudiants se sont engagés ’’à ne pas céder une chambre à une personne n’ayant pas le statut d’étudiant, ni à l’héberger, sous peine de sanction disciplinaire et d’expulsion du campus social ; à accompagner le Coud dans la mise en place d’un système d’identification et de contrôle au niveau des accès et des résidences universitaires’’.
Par ailleurs et substantiellement, les parties ont convenu de la mise en place d’une plateforme numérique pour la codification avec des critères essentiellement basés sur l’excellence et le mérite.
L’honneur est sauf pour les autorités académiques, qui n’ont pas cédé sur l’essentiel de ce qui fonde et formate tout espace destiné à la transmission des connaissances et aux échanges : le respect de l’altérité, la discipline, la recherche de l’excellence et le mérite.
Les évènements des jeudi 25 et vendredi 26 mars ont révélé aux étudiants eux-mêmes les terrains dangereusement glissants de permissivité sur lesquels ils évoluaient et pour lesquels ils revendiquaient une certaine légitimité. Il s’est avéré que le défunt Diémé n’était pas un étudiant du campus, mais qu’il y avait installé ses pénates, dans l’aise la plus totale, au point de devenir l’un des bras armés les plus agissants de l’insurrection estudiantine.
Ces chambres d’étudiants étaient donc devenues, dans une complicité estudiantine qui s’autorisait tout, avec le sentiment de toute-puissance dont elle s’était revêtue, de micro-hôtels particuliers où l’on pouvait héberger à sa guise, s’encanailler à volonté, dupliquer l’habitat personnel avec la même liberté et le même sentiment de propriété privée…
A cette faille, parmi tant d’autres, de nature disciplinaire, s’est ajoutée, au fil du temps et dans le délitement de l’atmosphère politique, la tentation ethniciste, avec ses réflexes grégaires qui ont créé au sein du même campus des territoires ethniques, virtuels et physiques. A terme, ceux-ci se sont imposés presque naturellement aux consciences et ont fatalement alimenté les surgeons de la confrontation. Il aura suffi d’une étincelle pour les libérer.
L’accord, auquel sont parvenus autorités académiques, administration sociale de l’université et étudiants, a la vertu de rappeler à tous que la volonté de dialogue est la seule réponse à la difficulté de parler. Elle révèle à tous qu’en dépit des divergences, le souci de sauver l’université est partagé par tous les protagonistes. Elle purifie l’espace du savoir en même temps qu’elle purifie la raison, selon la belle formule du Pape émérite Benoit XVI. Elle indique, enfin, que l’université n’est qu’illusoirement un objet de manipulation entre les mains des politiques, parce que cet espace du savoir est fondamentalement éternel, comme l’est d’ailleurs toute chose qui part de l’Homme et qui va à l’Homme. Dans l’esprit pur de sa construction.
Une bande de 03 dealers tombe à Cambérène
Le Commissariat des Parcelles assainies a déféré au parquet une bande de 03 personnes pour détention, trafic et usage de collectif de chanvre indien. Il s’agit de B.D, de A.N et de P.N qui croupissent en prison. Les mis en cause sont tombés dans les filets de la police des Parcelles Assainies qui ont reçu une information anonyme faisant état d’un vaste trafic de chanvre indien à Cambérène. Sans tarder, les policiers se sont déportés sur les lieux où ils ont surpris les trois individus en train de griller tranquillement leurs joints. Une fouille minutieuse des lieux a permis de découvrir un kilogramme de chanvre indien. Poursuivant les recherches, les éléments du commissaire Thierno Diop ont retrouvé encore 250 grammes de chanvre indien dissimulés dans un sac de foin à l’intérieur d’un enclos de moutons. La fouille de la chambre de B.D. a permis aux limiers de découvrir 08 joints et 26 enveloppes servant à confectionner des paquets de chanvre indien. Suffisant pour que la bande soit conduite au commissariat pour les besoins de l’enquête. Interrogés, les mis en cause ont reconnu être des consommateurs tout en niant les faits de trafic. Placés en garde à vue, ils ont été déférés pour détention, trafic et usage collectif de chanvre indien.
Cheikh Ba aussi zappé
C’est à croire que Benno est en train de mal démarrer ses locales. La bataille de leadership entre Diouf Sarr et Amadou Bâ fait rage dans les chaumières de Dakar. Si Diouf Sarr peut se targuer d’avoir un bon noyau composé de responsables de Benno qui ont répondu à son appel notamment Zahra Iyane Thiam, Alioune Badara Diouf etc, il faut dire que 15 maires de Dakar n’ont pas pris part à cette rencontre. Sont-ils favorables à Amadou Bâ à l’image des jeunes qui ont secoué la rencontre de samedi ? En tout cas, un autre proche de l’ancien ministre des Finances a été zappé : Cheikh Ba, Dg de la Cdc. Son rival de la Medina le ministre Seydou Guèye en revanche a été aperçu à la rencontre à l’instar de Karim Fofana, l’autre pépite dont l’envol a été plombé par son départ du ministère de l’Urbanisme
La Sicap condamnée à payer 95 millions à Djibril Gaye
Le tribunal de commerce a vidé le contentieux opposant Djibril Gaye à la Sicap Sa, Socetrans, Société Bogo négoces Sarl. Se sentant abusé, M. Gaye a trainé en justice ces trois sociétés qui s’activent dans l’immobilier. En effet, statuant par défaut en matière commerciale et en premier ressort, le tribunal a condamné la Sicap Sa à payer à Djibril Gaye la somme de 90 millions FCFA en principal. En sus, la Sicap va payer 05 millions FCFA à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. Toutefois, le juge a condamné la défenderesse aux dépens.
La Société Maritalia expulsée du Port minéralier de Bargny
Le bras de fer entre la Société Sénégal Minergy Port Sa et la société Maritalia Sa a atterri devant le tribunal de commerce de Dakar qui a vidé l’affaire. Statuant en matière commerciale et en premier ressort, le tribunal de commerce a prononcé la rupture du contrat entre les deux sociétés.Après avoir résilié le bail liant les deux parties, le juge a ordonné l’expulsion de la Société Maritalia SA des lieux sis sur le lot DP n°09 du TF 12460/R consistant en un terrain nu d’une superficie de 02 hectares situé dans l’enceinte du Port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou à Dakar tant de sa personne de ses biens ainsi que de tous occupants de son chef. En outre, le tribunal a condamné la Société Maritalia SA à payer à la Société Sénégal Minergy Port 108 millions FCFA à titre de dommages et intérêts pour préjudice subi.
Le metteur en scène et réalisateur Sidiki Bakaba au Palais
Le metteur en scène et réalisateur franco-ivoirien, Sidiki Bakaba, était au Palais de la République hier. Sidiki Bakaba a été reçu en audience par le Président Macky Sall. Les deux hommes ont longuement échangé sur les enjeux du monde de la culture. Le chef de l’Etat a prêté une oreille attentive à Sidiki Bakaba, ce monument du cinéma africain qui est sorti de cette rencontre comblé.
Les populations bloquent l’axe Rufisque-Bambilor
L’axe routier Rufisque-Bambilor a été bloqué hier, dans la matinée par les populations en colère. Elles ont déversé leur courroux dans la rue pour exiger l’érection de ralentisseurs sur la route après un accident ayant occasionné deux morts dimanche soir. Deux jeunes ont été mortellement fauchés. L’axe routier a été bloqué pendant plusieurs heures par les populations qui disent basta aux accidents de la circulation. Selon les manifestants, seule l’érection de ralentisseurs pourra réduire les accidents de la circulation. Le sous-préfet, qui a convaincu les manifestants de libérer la route, promet de satisfaire les doléances des populations.
14 cas graves en réanimation
Malgré la baisse de la contamination au coronavirus, les malades qui ont besoin d’une assistance respiratoire restent nombreux. Dans son bilan d’hier sur la pandémie de covid-19, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale rapporte que 14 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Toutefois, la tendance baissière de la pandémie se poursuit. Hier, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a recensé 39 cas positifs à la covid-19 sur 1221 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,19%. Il s’agit 07 cas contacts et 32 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis comme suit : Dakar 26 cas dont 05 cas au Plateau, 03 cas à Ngor, 02 cas à Arafat, Keur Massar, Médina, Yoff et un cas à la Cité des Eaux, Grand-Yoff, Guédiawaye, Gueule Tapée, Liberté 6, Nord Foire, Parcelles Assainies, Pikine, Yeumbeul et Zac Mbao. Les autres régions comptent 06 nouveaux cas qui sont enregistrés à Kolda, à Fatick, Matam, RichardToll et Saly. Cependant, 28 patients sont déclarés guéris. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’aucun décès lié à la covid-19 n’a été enregistré le dimanche. A ce jour, 39 821 cas ont été déclarés positifs dont 38.539 guéris, 1091 décédés, et 190 sous traitement. Par ailleurs, 380.665 personnes sont vaccinées contre la covid-19.
Mansour Faye au secours du Dg de Der
Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye vole au secours de son poulain et patron de la Délégation Générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER) cible de nombreuses attaques depuis quelques semaines. Mansour Faye appelle ses militants à ménager Pape Amadou Sarr. Le maire de Saint Louis trouve que les propos du Délégué général de la DER ont été dénaturés à dessein. D’où son invite à ses militants à ne pas se laisser embarquer dans des débats inutiles. «Nous avons appris à être ensemble dans la discipline et dans l’action», a déclaré Mansour Faye à l’endroit de ses partisans. Il demande à ces derniers de s’unir et de travailler pour le triomphe de la politique du Président Macky Sall. En dépit du lancinant problème de l’emploi des jeunes, Mansour Faye considère que Pape Amadou Sarr abat un travail titanesque. A l’en croire, le Délégué général à la Der est un partenaire à encourager, même s’il a encore des efforts à faire. Mansour Faye préconise par exemple l’ouverture des antennes de la DER dans tous les départements du pays. Au sein de l’Apr, il se dit que c’est lui qui couve et couvre Pape Sarr.
L’artiste Saint-Louisien «Mbida» poignardé à mort
Saint-Louis perd un de ses illustres artistes. Le corps sans vie du comédien Birahim Sidy a été découvert devant son domicile.Il aurait succombé à ses blessures à la suite d’une agression. D’après «Ndarinfo» qui cite une source policière, l’artiste a reçu plusieurs coups de couteau alors qu’il rentrait chez lui. Plusieurs traces de violences ont été retrouvées sur son corps. Passionné de l’art, «Mbida» comme le surnommaient ses proches s’illustrait toujours pendant les activités culturelles de la ville et notamment le Fanal. Très engagé dans les événements culturels de la ville, il dénonçait récemment le sabotage de graffitis sur le mur du stade Me Babacar Sèye. La police a ouvert une enquête
Don de 150 kits alimentaires par la haute autorité du Waqf
La Haute Autorité du Waqf, en collaboration avec l’Ong Direct Aid Sénégal, a distribué hier, à la Médina des denrées alimentaires à des familles nécessiteuses. C’était en présence du représentant de l’Ong Ahmed Sneiba, du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye MakhtarDiop, des représentants de la Ville de Dakar et des autorités coutumières. Occasion saisie par le nouveau Directeur général de la HAW, Racine Bâ, pour revenir sur la mission principale du Waqf qui reste la finance sociale. Ainsi, 150 kits alimentaires ont été remis à des familles nécessiteuses de la communauté Lébou de Dakar. Le kit est composé d’un sac de riz de 25 kg, d’une bouteille d’huile de 5L, de 05 kg de sucre et de 02 paquets de lait. Profitant de cette occasion, la haute autorité du Waqf (Haw) a sensibilisé les populations, les autorités coutumières et locales sur l’importance du Waqf, qui est un instrument de la finance sociale islamique. Par ailleurs, Racine Bâ a profité de la tribune pour annoncer la construction d’un immeuble de bureaux dont les principaux bénéficiaires demeurent des élèves à travers la mise en place de cantines scolaires en milieu urbain et rural. D’un coût global de 11 milliards Fcfa, cet immeuble de 16 étages sera érigé sur le site de l’ancienne école Amadou Assane Ndoye au Plateau.
Application de la loi sur l’interdiction des sachets plastiques
Les environnementalistes sont en guerre contre la commercialisation de sachets en plastique. Ils demandent au Président Macky Sall de signer le décret d’application de la loi en veillant à son application dans toute sa rigueur. Selon Kalfa Fourou Bâ directeur de la «Case verte» et membre de l’association environnementale voix libre, les plastiques tuent les personnes avant de tuer l’environnement. A l’en croire, beaucoup de ces déchets produisent des toxiques cancérigènes. Au vu des dégâts causés par les sachets en plastique, il urge, à ses yeux, de prendre des mesures. Puisque pour Kalfa Fourou Bâ, les sachets plastiques sont encore plus dangereux pour les animaux que l’homme. Il faisait ce plaidoyer hier, lors de la cérémonie de remise de diplômes à 20 récipiendaires formés sur les techniques de fabrication de sachets en Kraf.
Menaces des étudiants de Saint-Louis et de Bambey
La coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) et celle des étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (CE-UADB) s’opposent farouchement à la réforme des masters annoncée par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) qu’elles trouvent impertinente. C’est une décision unilatérale, à leurs yeux, dénuée de sens et dont le contenu demeure nuisible à l’enseignement supérieur. C’est la raison pour laquelle les coordinations de ces deux universités se liguent pour combattre cette mesure du ministre Dr Cheikh Oumar Hanne. Selon ces étudiants, depuis l’entame de ces fameuses réformes, le ministre Hanne verse dans l’unilatéralité en complicité avec les recteurs des universités publiques. Ils regrettent que toutes les décisions afférentes à ces réformes soient prises sans impliquer les représentants des étudiants qui ne sont désormais que des récepteurs d’informations. Ce qui est plus surprenant, selon les étudiants, c’est qu’après la suspension des sélections en master, c’est l’attribution de quotas de bourses de master. A les en croire, les quotas annoncés sont largement inférieurs au nombre d’étudiants à sélectionner pour le compte de l’année académique 2020/2021. Autrement dit, tous les étudiants de master ne seront pas boursiers. Ce qui est inadmissible. Ces étudiants exigent l’application de la loi relative au système LMD et une préservation des droits des étudiants. En définitive, ils réclament la reprise effective des sélections en master et le démarrage des inscriptions, l’octroi de la bourse à tout étudiant valablement sélectionné en master.