Dans le cadre de la célébration de la date d’entrée en vigueur de la loi relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a procédé hier au lancement d’incinération des produits saisis. Le Secrétaire général du ministère, Amadou Lamine Guissé, qui a présidé la rencontre, a exhorté la composante de la chaîne commerciale à promouvoir les solutions alternatives au plastique.
Malgré l’entrée en vigueur de la loi relative à la prévention et la réduction de l’incidence sur l’environnement du plastique, ces produits sont toujours commercialisés au Sénégal. Pour arrêter définitivement l’usage de ces produits, le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du développement durable, Amadou Lamine Guissé, a invité la composante de la chaîne commerciale des produits plastiques prohibés à s’inscrire dans une dynamique des produits alternatifs. «Nous profitons également de l’occasion pour lancer un appel à toutes les composantes de la chaîne commerciale, de l’industriel au commerçant en passant par les distributeurs, pour leur dire que des solutions alternatives existent sur le marché, notamment celles des sachets en papier ou les emballages», a soutenu le SG du Ministère de l’Environnement et du Développement durable, lors du lancement d’incinération des produits saisis, organisé au siège de l’usine de la Sococim.
Poursuivant, il renseigne que le gouvernement est en train de mettre en place des dispositions pour accompagner tout acteur qui souhaiterait se reconvertir. «D’autant que pour les sachets sortis de caisse, environ 5 millions de sachets plastiques sont utilisés par jour, là où des industriels s’activent à produire des sachets en papier comme solution alternative. Ils nous ont fait comprendre que leur capacité de masse salariale tourne autour de 15 millions. Cela démontre que la loi offre des opportunités de production et de commercialisation», ajoute M. Guissé. Il renseigne dans la même veine que 182 opérations ont été déroulées sur l’ensemble du territoire national et 70 tonnes de plastique prohibé ont été saisies dont plus de la moitié dans la région de Dakar. «Ces plastiques saisis sont interdits par la loi. Ainsi pour ne pas le réintroduire dans le marché, nous avons eu deux options : soit de le remettre aux industries qui font le recyclage ou bien de les détruire à haute température. Après concertation, l’hypothèse 2 a été retenue. C’est ainsi que le ministère a sollicité la SOCOCIM qui, après avoir effectué des tests concluant, a bien voulu accepter d’accompagner l’Etat », explique le représentant de Abdou Karim Sall. Il renseigne aussi que plus de 10 contrevenants ont été sanctionnés et des opérations ont été effectuées sur 80 commerçants ou industriels.
Toujours dans le cadre de l’élimination des produits plastiques, rappelle-t-il, le Ministère de l’Environnement a mobilisé tous les moyens pour sensibiliser les populations sur les méfaits du plastique. «Après l’adoption et l’entrée en vigueur de la loi, nous avons tenu des séries de rencontres avec certains acteurs, notamment les industriels, les commerçants, les autorités administratives etterritoriales ainsi que les forces de défense et de sécurité pour les sensibiliser sur les nouvelles dispositions de la loi », ajoute le SG. Les services du Ministère de l’Environnement et du Développement durable ont profité de l’occasion pour organiser une séance d’information et de sensibilisation dans les marchés de Sandaga et Tilène. «Notre objectif est de faire comprendre à la population, notamment aux commerçants, la nécessité d’abandonner les produits prohibés et de commencer à utiliser les produits que la loi autorise», déclare le directeur de l’environnement et des établissements au Ministère de l’Environnement, Baba Dramé S’agissant de la disponibilité en quantité suffisante des produits alternatifs, le Directeur général de l’Environnement et des établissements rassure qu’il y a beaucoup d’investisseurs qui sont prêts à investir le secteur pour approvisionner le marché national.
En plus des sachets en carton, M. Dramé indique qu’il y a également des sachets en tissu. Pour cela, selon lui, il suffit d’y intéresser les tailleurs et de les sensibiliser pour leur faire comprendre leur part de marché. «Je suis convaincu que si ce travail d’information et de sensibilisation continue, les populations comprendront les enjeux, et les acteurs économiques vont aussi s’engager dans la production de ces alternatifs aux sachets plastiques», affirme Baba Dramé.
LA PROCREATION MEDICALEMENT ASSISTEE ET LA GREFFE DE LA MOELLE OSSEUSE BIENTOT POSSIBLES AU SENEGAL
Ce sont les personnes souffrant de cancer, notamment les leucémies, et celles qui sont atteintes d’infertilité qui vont pousser un ouf de soulagement
L’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye a abrité hier la pose de la première pierre du Centre de procréation médicalement assistée (Pma) et de celui de la greffe de la moelle. Ces deux structures permettront de réduire les évacuations sanitaires qui coûtent excessivement cher à l’Etat et aux patients. D’un coût global de 1,5 milliard FCFA, les travaux vont durer 12 mois.
Ce sont les personnes souffrant de cancer, notamment les leucémies, et celles qui sont atteintes d’infertilité qui vont pousser un ouf de soulagement. En effet, l’Etat va mettre en place deux centres, l’un dédié à la greffe de la moelle osseuse et l’autre à la Procréation Médicalement Assistée (Pma). C’est dire que le soulagement sera réel pour les malades. Surtout que la prise en charge des cancers est limitée à la chimiothérapie conventionnelle associée et à la radiothérapie. Bon nombre de ces cancers du sang bénéficient d’un traitement palliatif du fait de l’absence de la greffe de moelle au Sénégal. C’est le cas spécifique des leucémies aiguës dont le taux de mortalité est de 95% en l’absence de la greffe de moelle osseuse. D’où les évacuations sanitaires à l’étranger.
Pour ce qui est de l’infertilité du couple, elle a été reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) comme une maladie et un problème de santé publique, souvent relégué au second plan au profit d’autres. Contrairement à une idée reçue, l’infertilité est un problème extrêmement présent dans les pays en voie de développement. Entre 15% et 30% des couples seraient touchés, contre 5% à 10% en Europe.
Par ailleurs, l’enquête portant sur l’accessibilité de la Pma a montré que 78,9% des femmes connaissant des problèmes de fécondité étaient disposées à utiliser cette méthode, mais seules 24,9% des femmes étaient en mesure de mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation de la Pma au vu des coûts pratiqués dans le secteur privé où se pratique exclusivement cette technique. Selon le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui présidait la pose de la première pierre, «ces centres, uniques en Afrique de l’Ouest, viennent s’ajouter aux importants investissements réalisés ces dix dernières années et qui ont permis d’améliorer considérablement les indicateurs de santé au Sénégal. Pour soigner les maladies du sang, la greffe de la moelle osseuse est l’un des traitements efficaces les plus prisés.
Près de 80% des greffes de moelle osseuse sont réalisées pour traiter certaines formes de cancer comme les leucémies, les lymphomes ou les myélomes. En l’absence de greffe de moelle osseuse, beaucoup de patients atteints de cancer comme les leucémies aigues meurent car n’ayant pas les moyens d’une prise en charge à l’étranger», affirme le maire de Yoff. S’agissant des nombreux couples qui sont dans l’impossibilité d’avoir une descendance, indique Abdoulaye Diouf Sarr, ils vivent en silence un véritable drame social.
«Les plus nantis d’entre eux se font prendre en charge à l’étranger à des coûts extrêmement élevés. Ce qui n’est pas le cas des couples ayant des moyens modestes. La mise en place de cette unité de PMA dans le système public permettra aux couples sénégalais légalement mariés et atteints d’infertilité d’accéder aux techniques d’assistance médicale à la procréation», explique-t-il tout en annonçant que son département met tout en œuvre pour que les services offerts par l’hôpital Dalal Jamm correspondent à ceux d’un Etablissement public de santé de niveau 4. Il n’a pas manqué d’exhorter les entreprises chargées des travaux à respecter les délais de réalisation et la qualité des ouvrages qui seront livrés.
ACTEURS ET AGRICULTEURS EN CONCLAVE POUR TROIS JOURS À SAINT-LOUIS
La ville a abrité mardi 20 avril, un atelier d’une durée de trois jours consacré à la pré-validation de l’étude de faisabilité de l’Agropole Nord et de validation du rapport de démarrage de l’Onudi
La ville de Saint-Louis a abrité hier, mardi 20 avril, un atelier d’une durée de trois jours consacré à la pré-validation de l’étude de faisabilité de l’Agropole Nord et de validation du rapport de démarrage de l’ONUDI. Il s’agira pour les acteurs des régions de Saint-Louis, Louga et Matam de valider les données collectées sur les différents maillons des chaines de valeur. Pour le Coordonnateur National du Programme Pays ONUDI Sénégal, le pays doit relever le défi de la transformation de ses produits pour créer de la valeur ajoutée et générer des emplois. La cérémonie a eu lieu en présence du représentant résident de la JICA au Sénégal.
Cet atelier entre dans le cadre des rencontres initiées par la Cellule d’Exécution du Projet Agropole au niveau des différents pôles économiques du pays. L’objectif était de valider les données collectées dans le cadre de l’étude de faisabilité de l’Agropole Nord et le processus de sa structuration. Il servira également de cadre pour valider les données collectées sur les différents maillons des chaines de valeur. “Le Projet Agropole entre dans les grands projets du Plan Sénégal Émergent et on a retenu d’avoir une méthode de structuration particulière dans la mise en œuvre de ces projets. Donc, il nous a paru opportun, qu’au moment de passer à l’Agropole Nord, de revoir les termes de référence compte tenu de la spécificité de la zone Nord et de la présence également de grands groupes agroindustriels qui existent dans la zone”, a précisé El Hadj Djily Mbaye Lô, Coordonnateur National du Projet Agropole.
Pour sa part également, le Coordonnateur national du Programme Pays ONUDI Sénégal, en l’occurrence Malick Sy, le Sénégal doit relever le défi de la transformation de ses produits afin de créer des emplois et de la valeur ajoutée. “Nous produisons énormément de produits que nous pouvons transformer et les consommer mais malheureusement nous sommes en train de consommer par exemple la mangue que nous exportons en frais alors que nous importons des jus de mangue. Par exemple aussi, nous importons énormément de chips alors que nous produisons de la pomme de terre. Donc, l’idée c’est de transformer sur l’ensemble du territoire national nos produits primaires et travailler sur toute la chaine de valeur pour garder la valeur ajoutée, enrichir le pays et résoudre la problématique de l’emploi”, a soutenu Malick Sy.
Le démarrage des activités de cet Agropole Nord est envisagé dans un horizon de deux ans vus les gros investissements prévus dans ce sens. Il faut souligner cependant le grand intérêt que ce projet suscite auprès des partenaires traditionnels du Sénégal avec notamment la Banque Africaine de Développement (BAD) qui s’est positionnée pour un concours de 60 millions de dollars et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour un financement de 50 millions d’euros. De son côté, l’Agence de Coopération Japonaise (JICA) a financé le recrutement d’un consultant pour revoir les TDR de l’étude de faisabilité de ces agropoles.
MORTAL COMBAT EN VUE À ZINGUINCHOR
Qui parviendra à déboulonner Abdoulaye Baldé bien assis sur son fauteuil de maire de Ziguinchor depuis 12 ans ?
Le Pastef avec ou sans Ousmane Sonko, Benno et l’Apr avec le Président de la Cndt Benoit Sambou, le Directeur Général de l’Aibd Doudou Ka, le docteur Moussa Diédhiou de « And Dolel Moussa » ou encore le premier adjoint au maire Seydou Sané : qui parviendra à déboulonner Abdoulaye Baldé bien assis sur son fauteuil de maire de Ziguinchor depuis 12 ans ? Les ambitions se dégagent et l’opération de charme pour le contrôle de la mairie de Ziguinchor a démarré depuis longtemps. Un fauteuil, plusieurs prétendants : la bataille de Ziguinchor pour le contrôle de la mairie aura bien lieu.
Qui pour déboulonner le député maire Abdoulaye bien assis sur son fauteuil de maire depuis 12 ans ? La bataille pour le contrôle de Ziguinchor s’annonce très âpre pour les élections locales à Ziguinchor. Les prétendants au fauteuil de maire bandent les muscles. Dans l‘opposition, le parti Pastef/Les Patriotes veut rééditer sa performance à la dernière présidentielle, la coalition de Ousmane Sonko avait en effet réalisé une razzia à Ziguinchor et sur l’ensemble du territoire régional mais la grande inconnue reste l’identité de celui ou celle qui va porter le flambeau du Pastef aux élections territoriales à Ziguinchor.
Le Professeur Alassane Diédhiou, Coordonnateur départemental du Pastef, réussira-t-il à faire l’unanimité autour de sa personne pour porter cette candidature ? Ou le leader du Pastef Ousmane Sonko lui-même irat-il à la conquête de cette mairie de Ziguinchor ? Des interrogations qui restent pour l’heure sans réponse au sein des Patriotes de Ziguinchor. Un autre prétendant qui se signale, c’est l’actuel locataire de la mairie de Ziguinchor Abdoulaye Baldé dont les partisans ne cessent d’agiter cette fameuse phrase « Baldé a encore des ambitions pour la ville de Ziguinchor».
En langage politique codé, cela signifie clairement qu’Abdoulaye Baldé n’est pas prêt de lâcher cette municipalité. 12 ans à la tête de cette mairie, une candidature de l’ex-ministre d’Etat sous Wade sera synonyme d’un troisième mandat dont ne veulent surtout pas entendre certains des collaborateurs du maire à l’image du premier adjoint Seydou Sané qui semble se démarquer de Baldé depuis quelques temps pour tisser sa toile. Ses multiples actions sociales et ses activités en solo renseignent selon certains sur ses ambitions de briguer la mairie de Ziguinchor surtout que certains de ses proches sont convaincus que « Baldé doit céder la place aux autres.» L’inspecteur de l’Education Seydou Sané va-t-il défier son patron à la mairie de Ziguinchor ? Les prochains mois nous édifieront mais toujours est-il que le premier collaborateur du maire de Ziguinchor Seydou Sané risque d’être pris entre le marteau de l’UCS, la formation de Baldé, et l’enclume du parti Pastef qu’il a récemment fusillé.
QUERELLE DE LEADERSHIP À BENNO
Mais le « mortal combat» sera au sein de la coalition Benno Bokk Yaakar et l’APR. Si c’est un secret de polichinelle de dire que les partisans de Macky Sall iront à la conquête de la mairie de Ziguinchor en rangs dispersés (à moins que le Président de l’APR impose un candidat), il reste évident que la première manche se jouera au sein de cette coalition. Le premier signal est déjà lancé par le Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) Doudou Ka qui a organisé la semaine passée une grande mobilisation pour faire une véritable démonstration de force. Ce qui a même poussé ces partisans à réclamer le brassard de capitanat qui, selon eux, devrait revenir à l’ex Administrateur du Fongip.
« Doudou Ka, futur maire de Ziguinchor », c’est le slogan agité par des « Apéristes » et les militants du mouvement « Doggu pour un grand Sénégal » qui voient en Doudou Ka l’homme de la situation pour Ziguinchor. Toutefois, le responsable de l’Apr dans le département Benoit Sambou ne semble pas ébranler par les piques et autres flèches lancées contre lui.
Les proches du Président de la CNDT restent convaincus de la force de frappe de leur leader qui, selon eux, est le seul dans la mouvance présidentielle capable de déboulonner le député maire Abdoulaye Baldé. Celui qui a mis les ancrages de l’APR à Ziguinchor poursuit sereinement ses opérations de remobilisation et de massification du parti », martèlent ses proches. Et le retour de certains responsables de l’APR (qui ont vu leurs ambitions s’envoler et s’effriter vite pour une raison ou pour une autre et à cause de leur déchéance et qui sont derrière lui) reste une source de motivation pour Benoit Sambou qui aura la lourde tâche de « discipliner » les troupes du Président Macky Sall à Ziguinchor.
Autre prétendant et pas des moindres au fauteuil de maire, c’est l’ex-collaborateur de Robert Sagna dans le RSDTDS, le docteur Moussa Diédhiou qui affiche ses ambitions. Ses nombreuses actions dans le social pourraient faire de l’homme un candidat sérieux à cette mairie de Ziguinchor qui aiguise les appétits des jeunesses de Benno Bokk Yaakar, lesquelles prétendent avoir leur mot à dire dans la gestion de la cité. Un candidat issu de cette jeunesse de Benno ne serait pas surprenant. Comme une belle femme, la mairie de Ziguinchor reste ainsi très convoitée. La liste des prétendants pourrait s’allonger au fur et à mesure qu’on s’approchera de ces élections mais ces candidats potentiels affutent déjà NA armes.
OUSTAZ ET EMISSIONS RELIGIEUSES EN VOGUE, DJ ET MUSIQUE EN CONGÉ TECHNIQUE
La religion (Islam), avec des émissions religieuses notamment des prêches et séances de traductions du Saint Coran, en vogue, les animateurs de musique et autres DJ en congé technique
La religion (Islam), avec des émissions religieuses notamment des prêches et séances de traductions du Saint Coran, en vogue, les animateurs de musique et autres DJ en congé technique. C’est le Ramadan qui impose ainsi une réadaptation des programmes en cette période de jeûne du mois béni à des radios et télévisions sénégalaises. Un tour dans différentes Rédactions permet d’en avoir le cœur net.
Durant ce mois béni de Ramadan, le changement est radical ou presque. Au regard de la société qui essaye autant que possible d’être pieuse durant ce mois béni, les rédactions des organes de presse, surtout les radios et télévisions suivent la masse dans ses options. En effet, entre prêche, traduction du Saint Coran et les chansons religieuses, la religion (Islam) prime dans les programmes réaménagés spécialement, le temps d’un mois de jeûne. Au détriment d’émissions de loisirs et de divertissements, jeux et autres habituelles. Conséquence, des DJ et animateurs de ces émissions notamment de musique sont «envoyés» en congé technique. Pendant que les oustaz, imams, prédicateurs et autres islamologues déroulent et ravissent la vedette, ne serait-ce que les 29 ou 30 jours de jeûne, c’est selon, à l’antenne dans différents organes.
SUD FM : LA PRIMEUR AUX AUDITEURS, DANS LE CHOIX D’AIDER LES JEUNEURS A BIEN VIVRE LEUR RELIGION
A la radio Sud Fm, mis à part l’animateur de la matinale qui accompagne les prêcheurs durant une tranche horaire, tous les autres animateurs sont en congé technique, informe Ndèye Marième Ndiaye, la Directrice des programmes. «Pendant ce mois béni de Ramadan, nos programmes ont subis quelques changements et en gros la part belle est donné aux émissions religieuses. Et c’est pourquoi tous les animateurs de musique ont laissé la place aux prêcheurs qui vont, durant tout ce mois, accompagner nos auditeurs à travers des causeries. Et comme c’est un mois de «promotion», comme le dit souvent oustaz Aliou Sall, un de nos illustres prédicateurs, c’est donc une bonne occasion pour la radio de prodiguer, à travers les oustaz, des conseils sur la religion : comment bien pratiquer sa religion et comment avoir des bénéfices concernant ce mois béni de Ramadan. A part l’animateur de l’émission «Ndekki li», de 09h à 12h, tous les autres sont en congés», explique la Directrice des Programmes de Sen Radio. Une situation qui n’est pas nouvelle dans les rédactions parce que les chefs de rédactions veillent au goût des auditeurs, ajoute Ndèye Marième Ndiaye. «Le programme s’établît comme suit : le matin, de 9h à 11h30, à la place de «Ndekki li», l’animateur va accueillir soit un prédicateur, soit un prêcheur ou bien un islamologue. Ils vont discuter des différentes manières de bien dérouler donc son Ramadan et aussi donner des conseils et répondre aux questions des auditeurs. A partir de 14h à 17h, il y a trois oustaz qui vont se relayer pour des causeries (religieuses) durant ce mois béni de Ramadan. Et la causerie revient à partir de 18h30, après les éditions (du journal en Wofof et en Français) jusqu’à la rupture du jeûne à 19h20. Et au-delà de cette heure, il y aura d’autres causeries qui seront animées par les différents oustaz qui sont là. La nuit, de minuit à 05h du matin, aussi un oustaz accompagne les auditeurs durant toute la nuit avec aussi des causeries sur le Prophète Mohamed (PSL)», déclare la Directrice des programmes de la radio Sud Fm à Dakar. Selon Ndèye Marième Ndiaye, ce choix se justifie par la simple et bonne raison que l’auditeur prime. «En général, ce sont des tranches horaires qui étaient essentiellement dédiées à la musique. C’est pour marquer le Ramadan et aussi aider les musulmans jeûneurs à bien vivre leur religion. C'est ce qui justifie ce choix», conclut-elle.
WALF TV : LA PREMIERE CONSIDERATION, C’EST LE GOUT DES TELESPECTATEURS
Autre Rédaction, même constat de changement. Au siège du Groupe Walfadjiri, l’heure est à l’adaptation des programmes au Ramadan. A Walf Tv, la télévision du groupe de presse, la première considération, c’est le goût des téléspectateurs, souligne Mouhamadou Bitèye, l’adjoint du chef, chargés des Programmes de la télévision. «Il y a un changement, mais certains émissions restent car les téléspectateurs y tiennent. Les télévisions changent de programmes périodiquement, selon le goût des téléspectateurs. Or, pour ce mois de Ramadan, on doit se focaliser sur la religion ; mais sans pour autant se passer des moments de divertissement car c’est déterminant. Tu dois allier les deux, selon le goût du public. Sur ce, il y a un travail au préalable qui se fait dans la Rédaction, avec toute l’équipe, des mois avant le Ramadan. Pendant ce mois béni de Ramadan, la majorité des animateurs de divertissement profitent pour prendre leur congé et cela implique des changements. Par exemple, à Walfadjiri, toutes les émissions qui se déroulaient durant la soirée sont remplacées par le «Salon d’Honneur» que nous avons réussi à mettre en place. Et dans cette émission, il y a beaucoup de rubriques pour ne pas trahir certains programmes qui y sont inclus», laisse entendre Mouhamadou Bitèye. En plus, la tranche horaire des émissions est remédiée à un certain niveau, toujours dans le sens de satisfaire le public. «Pour la tranche horaire à la télévision, de 4h à 5h du matin, il y a une récital de Coran pour accompagner ceux qui se lèvent pour le déjeuner. Après cela, retour à la coutume, comme le faisait feu Sidy Lamine Niass : on a l’émission «Jaar-Jaar Yonnenti yi» et puis le journal. Au delà des éditions matinales, on enchaine avec la rediffusion du «Salon d’Honneur». A la place de l’émission folklorique de Thiamas, on insère la musique arabe et après 14h, on enchaine avec le prêche et le «tafsir Qur’an» (traduction du Coran) de oustaz Hady Niass. Ensuite, on a maintenu l’émission de Sa Ndiogou pour divertir. Et, à 19h, on enchaine avec le «Salon d’Honneur», avec tous ses rubriques», Mouhamadou Bitèye.
OREILLE ATTENTIVE AUX PREOCCUPATIONS DU CNRA SUR LES PRECHES ET EMISSIONS RAMADAN
Concernant le respect des règles rappelées par le CNRA sur la diffusion de Sketchs et certaines émissions qui touchent à la sensibilité, il indique que le groupe y veille, conformément aux directives de feu El Hadji Sidy Lamine Niass, ancien président et fondateur du Groupe Walfadjiri. «Pour ce qui est du respect de consignes de CNRA, sur le côté des sketchs, je suis l’initiateur de Sketchs Ramadan au Sénégal, lors de mon passage à la RTS. Et ce fut l’actuel Directeur du CNRA, M. Babacar Diagne, qui était mon Directeur. Sur ce, je vérifie tous les contenus avant diffusion et j’y veille catégoriquement. Et je peux même me proclamer le policier du CNRA. De plus, sur le côté religieux, on y veille aussi à travers les invitations car on a nos réalités et personnes ne peux se passer des confréries. Et au Sénégal, on est tous pareil. J’ai été choqué, l’année passée, lorsque j’ai constaté ce phénomène. Et, ici à Walfadjiri, on y prête beaucoup d’attention car seuls les problèmes ethniques et confrériques peuvent avoir des effets qui dégénèrent dans ce pays. Feu Sidy Lamine Niass nous a «instruit» sur la consolidation des familles religieuses et ce n’est pas pour rien qu’on nous proclame : «Walf, la voix des sans voix». On est trop professionnel sur notre travail», a fait savoir Mouhamadou Bitèye, l’adjoint au chef chargé des programmes de la télévision.
«LE TCHAD EST ENTRE DANS UNE NOUVELLE ERE D’INCERTITUDE»
Alioune Tine sonne l’alerte suite au décès d’Idriss Deby Itno, mardi 20 avril
Alioune Tine sonne l’alerte suite au décès d’Idriss Deby Itno hier, mardi 20 avril. Dans une interview accordée à Sud Quotidien, le Fondateur D’Afrikajom Center appelle l’Union africaine et la Communauté internationale «à se mobiliser sur la situation au Tchad pour éviter le pire». Selon l’ancien Président de la Raddho, ancien Président du Comité Sénégalais des Droits de l’Homme et ancien Directeur Régional d’Amnesty international, les conséquences de la mort de Deby «pourraient être lourdes pour la paix, la sécurité et la stabilité du G5 Sahel et les pays de la région du Bassin du Lac Tchad».
Le Président Idriss Deby Itno qui arrivait au pouvoir en 1990 suite à un coup d’état est mort au front. Quelles peuvent être les Conséquences dans la sous-région dans la lutte contre les Djihadistes ?
Au Tchad, la succession au pouvoir se fait par la force des armes, et on garde le pouvoir aussi par la force. Les élections et le suffrage universel, un rituel et une formalité pour «habiller la légitimité du pouvoir». Idriss Deby avait pris le pouvoir à partir de la Lybie soutenu par la France. Aujourd’hui, il est mort au front un jour après son élection à la présidentielle avec près de 80% des voix. Les conséquences de sa mort pourraient être lourdes pour la paix, la sécurité et la stabilité du G5 Sahel et les pays de la région du Bassin du Lac Tchad qui regroupent, le Tchad, le Nigeria, le Cameroun, le Niger et le Bénin. C’est connu, les militaires tchadiens sont parmi les plus aguerris et les plus professionnels de la sous-région avec une connaissance du terrain et des méthodes de lutte contre-terroristes. Leur efficacité est légendaire. Le premier réflexe des membres du Comité Militaire de la transition est de conserver le pouvoir pour le camp par un coup d’Etat qui coupe l’herbe sous les pieds du Président de l’Assemblée Nationale désigné par la Constitution pour assurer l’intérim. Avec le Couvre-feu de 18h à 5h du matin et la fermeture des frontières aériennes et terrestres le souci des autorités militaires est d’abord la sécurité intérieure. Est-ce que ce souci pourrait avoir comme conséquences le retrait des troupes au Sahel et dans les pays de la région du Bassin du Lac Tchad, c’est la question que tout le monde se pose.
Après la disparition de Kadhafi, c’est Idriss Deby qui perd le pouvoir dans des conditions tragiques. Faut-il craindre le basculement vers le chaos ?
L’assassinat de Kadhafi et la déstabilisation de la Libye ont créé les chaos dans et la dégradation de la sécurité dans tout le Sahel et la menace djihadiste qui se répand comme un feu de brousse. Il faut absolument éviter le chaos au Tchad, c’est la recommandation que j’en fais au Continent africain et à la communauté internationale. Car, le chaos au Tchad créerait une dégradation généralisée de la sécurité sur tout le continent. Ce ne serait pas non plus la sécurité pour le reste du monde.
Qu’adviendra-t-il du G5 Sahel avec la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad?
Les militaires tchadiens sont un soutien indispensable au G5 Sahel, ils font un travail efficace avec Barkane dans la zone des trois frontières entre le Niger, les Mali et le Burkina Faso où les attaques djihadistes étaient fréquentes et particulièrement meurtrières.
Que pensez-vous de la mise en place du Conseil militaire de Transition (CMT) de 18 mois, présidé par le général de corps d’armée Mahamat Idriss Déby, 37 ans, fils du défunt. D’aucuns l’assimilent à un coup d’état ?
Ce qui s’est passé avec la prise du pouvoir par le Comité militaire de transition est un coup d’état en bonne et due forme, classique maintenant avec le Togo après Eyadema, la RDC après Kabila et aujourd’hui le Tchad. Le CMA, dirigé par le fils de Idriss Deby, le général Mahamat Idriss Deby a dissout le gouvernement et l’Assemblée nationale. Comme c’est Deby qui rendait un grand service, on n’ose pas condamner ce changement inconstitutionnel, ni exiger un retour à l’ordre Constitutionnel. Personne n’avait trouvé à redire sur les risques que constituait ce 6ème mandat de Deby dans un contexte de défis démocratiques, de contestations et de mécontentement généralisé au Tchad. En politique, en Afrique, la banalisation du mal risque de nous coûter cher. Ce qui s’est passé au Tchad c’est exactement cette qui s’est passé au Mali. Les conséquences des pathologies de la démocratie, des crises des élections et du suffrage universel qui créent des impasses politiques qu’on croit pouvoir «corriger» par des coups d’état militaire. Au Tchad, on est entré dans une nouvelle ère d’incertitude. L’Union Africaine soutenue par la communauté internationale doit se mobiliser dès maintenant sur la situation au Tchad pour éviter le pire.
IDRISS DEBY ITNO PERD SON 6EME MANDAT
Au pouvoir depuis 30 ans, le président tchadien Idriss Déby Itno est décédé hier, mardi 20 avril des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord
Au pouvoir depuis 30 ans, le président tchadien Idriss Déby Itno est décédé hier, mardi 20 avril des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord, durant le week-end, a annoncé le porte-parole sur la télévision d’Etat. Agé de 68 ans, Déby venait tout juste d’être réélu à 79,32% des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires énoncés lundi 19 avril dernier.
«Le président de la République, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès, ce mardi 20 avril 2021 (hier, Ndlr), du maréchal du Tchad», a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad.
En effet, des officiels de hauts rangs avaient informé, le lundi dernier, que le Maréchal s’était rendu, le weekend, sur le front opposant l’armée tchadienne à des rebelles qui avaient lancé une offensive à partir de bases arrières en Libye, le jour du scrutin présidentielle, le 11 avril dernier.
Ainsi donc, Idriss Déby Itno réélu avec 79,32% des suffrages exprimés, selon les résultats provisoires énoncés lundi 19 avril, au soir par l’instance électorale nationale, ne fera pas son sixième mandat à la tête du Tchad. Une magistrature suprême qu’il s’est emparé à l’issu d’un coup d’Etat, en 1990. Militaire de carrière, il avait été promu au rang de Maréchal au mois d’août dernier.
TRANSITION MILITAIRE DE 18 MOIS
L’un de ses fils, général quatre étoiles de 37 ans et commandant de la garde présidentielle, Mahamat Idriss Déby Itno, dirigera un conseil militaire chargé de remplacer le défunt président, a annoncé l’armée à la radio d’État. A l’issu des 18 mois que va durer la transition, l’armée promet d’organiser des élections «libres et démocratiques». Selon l’armée, ce Conseil militaire de transition «garantit l’indépendance nationale, l’intégrité territoriale, l’unité nationale, le respect des traités et accords internationaux et assure la transition pour une durée de 18 mois», non sans poursuivre que «de nouvelles institutions Républicaines seront mises en place à l’issue de la transition par l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes».
LA STABILITE DE LA REGION MENACEE
La stabilité du pays et de la région inquiète plus d’un. Déjà, les rebelles, qui mènent depuis neuf jours une offensive contre le régime tchadien, ont promis de marcher sur N’Djamena. Pis, ils ont rejeté “catégoriquement” le conseil militaire de transition mené par le fils du défunt président. «Nous rejetons catégoriquement la transition (...) Nous comptons poursuivre l’offensive», a assuré Kingabé Ogouzeimi de Tapol, le porte-parole du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), joint par téléphone depuis Libreville par l’AFP.
Une inquiétude que semble partager la France. Dans le communiqué de condoléances confirmant le décès du président tchadien, le président français, Emmanuel Macron qui dit avoir perdu «un ami courageux» n’a pas manqué d’exprimer «son ferme attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Tchad». En effet, allié de Paris depuis près de trente ans, le Tchad d’Idriss Déby s’est imposé comme un partenaire éminemment stratégique dans la région. Le positionnement géographique du Tchad est une autre raison pour la France de soigner sa relation avec le Tchad. Le pays est un véritable carrefour dans le Sahel et constitue une position clé pour les mouvements Djihadistes et migratoires.
Dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, Paris compte aussi sur l’efficacité de l’armée tchadienne. Modernisée grâce à l’argent de la rente pétrolière du pays et habituée à combattre aux côtés des soldats français, les forces armées tchadiennes sont devenues indispensables au Sahel.
L’AFRIQUE DU SUD, L’EGYPTE ET LA CÔTE D’IVOIRE DANS DES GROUPES RELEVÉS
Les trois représentants africains au tournoi de football des Jeux olympiques de Tokyo reportés de 2020 à 2021 en raison du Covid-19 doivent batailler ferme en raison de la qualité des adversaires
Dakar, 21 avr (APS) – Les trois représentants africains au tournoi de football des Jeux olympiques de Tokyo reportés de 2020 à 2021 en raison du Covid-19 doivent batailler ferme en raison de la qualité des adversaires qui leur feront face lors de la phase de groupe dont le tirage au sort a eu lieu, dans la nuit de mardi à mercredi.
Dans le groupe A, en plus du pays organisateur, le Japon, l’Afrique du Sud, médaillée de bronze à la CAN U23, sera opposée au Mexique et à la France.
Dans le groupe C, l’Egypte aura comme adversaires, l’Espagne, l’Argentine et l’Australie.
Dans le groupe D, en sus du Brésil, la Côte d’Ivoire, médaillée d’argent à la CAN U23, évoluera aux côtés de l’Allemagne et de l’Arabie Saoudite.
Le groupe B, qui regroupe la Nouvelle Zélande, la Corée du Sud, le Honduras et la Roumanie, semble être le plus équilibré.
Après avoir brillé aux JO de 1996 et 2000 avec le Nigeria et le Cameroun, médaillés d’or, l’Afrique a marqué le pas ces derniers temps même si le Sénégal était arrivé en quarts de finale, lors de sa première participation en 2012.
LES QUOTIDIENS PRÉOCCUPÉS PAR LES POSSIBLES CONSÉQUENCES DE LA MORT D’IDRISS DÉBY
Dakar, 21 avr (APS) - Les quotidiens se montrent surtout préoccupés par les répercussions que pourraient avoir au Sahel la mort du président tchadien Idriss Déby Itno, qui a succombé mardi à des blessures reçues lors de combats opposant l’armée de son pays aux rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).
"Déby perd son 6-ème mandat", titre en une Sud Quotidien, rappelant ainsi que le décès de l’homme fort de N’Djaména survient tout juste après sa réélection à la tête de son pays avec près de 80 % des voix.
Le Soleil note que "l’annonce contre toute attente de la mort du militaire, homme politique et Maréchal-Président de la République du Tchad, Idriss Déby Itno, a plongé l’Afrique et les chancelleries dans l’émoi et la consternation".
Selon le quotidien national, si cette mort a "surpris plus d’un au Sahel (…)" et sonne comme "une catastrophe pour ses alliés", "elle n’est pas pour déplaire aux groupes djihadistes", car le défunt président avait "engagé son pays aux côtés de la France, du Mali, du Niger et du Burkina Faso", pays confrontés au terrorisme.
A ce propos, L’Observateur estime que sa disparition, après 30 ans de pouvoir, "pourrait remettre en cause la stabilité du Sahel et par delà, mettre en péril la sécurité du Sénégal".
Le journal rappelle que les engagements sécuritaires de son pays, qui combat Boko Haram et aux côtés de la force anti-terroriste du G5 Sahel, avaient fini de faire du défunt maréchal, "l’élément stabilisateur d’une région agitée". L’Observateur en déduit que "sa mort pourrait donc changer la donne".
Le quotidien Enquête semble lui aussi redouter les conséquences qui pourraient découler de l’absence du maréchal Idriss Déby, qui dirigeait son pays depuis 1990.
"Le Sahel tremble", écrit le journal en manchette, rappelant que son armée était à la fois le "fer de lance" du G5 Sahel et le "rempart contre Boko Haram et les autres djihadistes".
Le journal évoque même "la crainte d’un basculement dans le chaos d’une région déjà ébranlée par la mort de Kadhafi".
Pour Vox Populi, cette mort est aussi celle du stabilisateur du Sahel. Le journal relève que la disparition de Déby "fait craindre à beaucoup désormais une recrudescence des combats dans les zones sensibles autour du Tchad".
WalfQuotidien estime en tout cas que sa mort soulève des questions. "Si l’armée a laissé entendre que Idriss Déby est mort des suites de ses +blessures au front+, les circonstances dans lesquelles il a été blessé, ne semblent pas claires", remarque le quotidien du Groupe Walfadjri qui se demande encore : "Si Idriss Déby a été réellement blessé au front avant de succomber à ses blessures, pourquoi l’armée n’a-t-elle pas expliqué comment il a été blessé, transporté à N’Djaména pour y être soigné jusqu’à succomber ?"
Le journal relève un autre fait "intriguant" : ’’Les militaires ont enchaîné en moins de deux heures, les prises de décisions’’.
Le Quotidien précise qu’après la disparition d’Idriss Déby, c’est son fils, Mahamat Idriss Déby, qui a été choisi pour diriger la transition de 18 mois mise en place par les hauts gradés de l’armée. "Le Tchad au même déby", ironise le journal qui signale la dissolution du Gouvernement et de l’Assemblée nationale.
En politique, Le Témoin Quotidien se focalise sur la rencontre entre l’ancienne Première ministre Aminata Touré et le Médiateur de la République.
Le journal informe que M. Cissé a rendu mardi une visite à Mme Touré. Une rencontre au cours de laquelle ils ont "échangé et parlé en particulier du bon vieux temps" et "longuement discuté des récents évènements sanglants qu’a connus notre pays le mois dernier". Ils ont aussi évoqué "la situation politique nationale’’, selon le journal.
Sur un autre aspect, L’As annonce que la procréation médicale assistée et la greffe de la moelle seront bientôt possibles au Sénégal, avec la pose mardi de la première pierre de deux centres qui leur sont dédiés à l’hôpital Dalam Jamm de Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise.