SenePlus publie ci-dessous, les nominations au Conseil des ministres du 7 avril 2020.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Docteur Amadou Mame DIOP, est nommé Directeur Général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal (SAPCO-SENEGAL) en remplacement de Monsieur Aliou SOW, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Philippe Ndiaga BA, Titulaire d’un Master en Langues étrangères appliquées, est nommé Directeur de la Promotion Touristique au ministère du Tourisme et des Transports aériens, en remplacement de Madame Oulimata Fall SARR, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur El Hadji Habib KANDJI, Administrateur civil, matricule de solde n° 624 574/F, précédemment Conseiller technique du Délégué général à la Promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, est nommé Secrétaire Général de l’Agence nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits, en remplacement de Monsieur Cheikh NDOUR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mor NDIAYE MBAYE, Expert Auditeur en système d’information et organisation des entreprises, est nommé Secrétaire technique du Comité National de Suivi de Contenu Local (CNSCL)."
DES MESURES DE L'ÉTAT POUR BOOSTER LA RELANCE ÉCONOMIQUE
Le président demande au gouvernement d’optimiser les projets et financements de la coopération internationale, ainsi que les partenariats avec le secteur privé national et international - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 7 avril 2021.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 07 avril 2021, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat s’est incliné devant la mémoire de Monsieur Ibrahima SAKHO, Ancien Préfet, Ancien Gouverneur de Région, Ancien Directeur général de l’Administration territoriale et Secrétaire général sortant du Ministère de l’Intérieur, arraché, hier, à notre affection.
Le Président de la République présente ses condoléances les plus attristées à sa Famille, au Ministre de l’Intérieur, au Premier Président de la Cour des Comptes, Institution dans laquelle il venait de le nommer comme Magistrat, Conseiller référendaire, ainsi qu’à toute l’administration sénégalaise, notamment son corps d’origine : celui des administrateurs civils.
Ibrahima SAKHO fût un fonctionnaire expérimenté, au dévouement exceptionnel, un républicain ayant l’Etat toujours chevillé au corps. Il demeure, de par son parcours, son courage et son engagement, un exemple remarquable de Serviteur de l’Etat, pour les jeunes générations d’agents publics.
Revenant sur la célébration de la fête nationale du 04 avril 2021, avec le thème "Forces de Défense et de Sécurité et protection des frontières", le Chef de l’Etat a félicité chaleureusement nos forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme notable et leur engagement permanent dans le cadre de leurs missions de défense et de protection des personnes et des biens.
Le Président de la République réitère sa détermination à consolider la construction citoyenne, mais également, la modernisation de notre outil national de défense et de sécurité qui est l’incarnation de notre commune volonté de vivre ensemble dans la paix, la stabilité, la solidarité et la prospérité dans l’équité.
Le Chef de l’Etat rappelle au Conseil, les orientations et décisions annoncées, lors de son Message à la Nation le 03 avril 2021, relatives à l’emploi des jeunes, notamment la mobilisation, à partir de mai 2021, de 80 milliards de FCFA pour le recrutement de 65000 jeunes qui vont servir dans divers secteurs (éducation, sécurité, nettoiement, environnement et cadre de vie, culture urbaine, tourisme, …).
A cet égard, le Président de la République, après un large échange avec les membres du Conseil sur les questions de jeunesse et d’emploi, réaffirme sa forte volonté de territorialiser l’emploi des jeunes au niveau des collectivités territoriales. Il demande également au Gouvernement, une parfaite préparation du Conseil Présidentiel sur l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes, prévu le jeudi 22 avril 2021 au CICAD.
Abordant la question liée à la relance économique à travers l’amélioration soutenue de l’environnement des affaires, le Chef de l’Etat, appréciant positivement le taux de croissance actualisé à 1,9% en 2020 dans un contexte international de récession dû à la pandémie Covid-19, invite le Gouvernement à asseoir de manière dynamique la relance de l’économie nationale, conformément aux orientations du Programme d’Action Prioritaire PAP2A, dans une perspective d’intensification des projets de formation professionnelle, de promotion de l’entreprenariat et de création d’emplois.
Le Président de la République demande, dès lors, au Gouvernement d’accentuer les efforts budgétaires et les réformes sectorielles, d’optimiser les projets et financements de la coopération internationale, ainsi que les partenariats avec le secteur privé national et international.
Le Chef de l’Etat souligne, à ce sujet, la nécessité d’accorder une attention prioritaire à l’amélioration de l’environnement des affaires et à l’attractivité du Sénégal aux investissements directs étrangers (IDE).
Le Président de la République rappelle au Gouvernement, l’impératif de finaliser, les mesures restantes de la feuille de route Doing Business 2021.
Sur la nécessaire émergence des zones économiques spéciales comme sites d’innovation, d’industrialisation et de création d’emplois, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement, à intensifier l’attractivité des quatre (04) Zones économiques spéciales (ZES), actuellement créées au Sénégal.
Le Président de la République demande, dans cet élan, aux Ministres en charge des Domaines et de l’Urbanisme, de veiller à la préservation foncière des sites "ZES" et au respect de leurs vocations en matière, notamment, de transferts de technologies, de développement industriel et de création d’emplois dans les localités d’accueil.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’importance qu’il attache à l’accélération des réalisations d’infrastructures et de centres de formation professionnelle fonctionnels, afin de promouvoir davantage le renforcement du Capital humain national mais aussi l’employabilité des jeunes dans les territoires (Communes et Départements).
Le Président de la République demande, à ce propos, au Ministre chargé de la Formation professionnelle de procéder, d’une part, à l’évaluation rapide du fonctionnement des centres et instituts de formation professionnelle et, d’autre part, à l’actualisation des structures de formation.
Le Chef de l’Etat invite, enfin, les Ministres en charge de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, à proposer une nouvelle carte scolaire et universitaire consolidée et optimisée, conforme à un rééquilibrage du système éducatif national vers le développement d’une formation professionnelle dynamique et adaptée aux besoins de l’économie nationale.
Le Président de la République informe le Conseil qu’il présidera, en fin juin 2021, une réunion présidentielle sur la Formation professionnelle.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat invite le Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, à accélérer les processus de mise à disposition intégrale des fonds (25 milliards) destinés aux artisans du Sénégal et à leurs organisations dans le cadre de la résilience économique et sociale.
Le Président de la République demande également au Ministre en charge de l’Artisanat de finaliser, avant le 15 mai 2021, la nouvelle stratégie nationale de développement de l’artisanat, en cohérence avec le Plan de relance de l’économie et le programme d’urgence d’insertion socio-économique et d’emploi des jeunes.
Le Chef de l’Etat signale, aussi, au Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, l’urgence (i) d’engager la réforme fonctionnelle et la modernisation des Chambres des Métiers ; (ii) de renforcer le dialogue de proximité avec les acteurs du secteur, dont le rôle collectif majeur, demeure un atout pour le développement économique et la stabilité du Sénégal.
Le Président de la République, a clos sa communication par son agenda diplomatique.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la préparation de la troisième revue de l’Instrument de Coordination de la Politique Economique (ICPE) ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le programme d’urgence pour l’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la situation de la campagne de vaccination contre la Covid-19 ;
- Le Ministre du Tourisme et des Transports aériens a fait une communication sur le stratégie hub aérien et touristique 2021-2025 ;
- Le Ministre auprès du Président de la République, en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur l’exécution des projets et réformes phares du PSE.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
-Le Projet de loi modifiant les articles 10 et 13 de la loi 2017-26 du 13 juillet 2017 abrogeant et remplaçant certaines dispositions de la loi n° 67- 42 du 30 juin 1967 portant Code des pensions militaires d’invalidité, modifiée ;
- Le Projet de loi modifiant la loi n° 2017-25 du 13 juillet 2017 abrogeant et remplaçant l’article 48 de la loi n°81-52 du 10 juillet 1981 portant Code des Pensions civiles et militaires de retraite.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Docteur Amadou Mame DIOP, est nommé Directeur Général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal (SAPCO-SENEGAL) en remplacement de Monsieur Aliou SOW, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Philippe Ndiaga BA, Titulaire d’un Master en Langues étrangères appliquées, est nommé Directeur de la Promotion Touristique au ministère du Tourisme et des Transports aériens, en remplacement de Madame Oulimata Fall SARR, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur El Hadji Habib KANDJI, Administrateur civil, matricule de solde n° 624 574/F, précédemment Conseiller technique du Délégué général à la Promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, est nommé Secrétaire Général de l’Agence nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits, en remplacement de Monsieur Cheikh NDOUR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mor NDIAYE MBAYE, Expert Auditeur en système d’information et organisation des entreprises, est nommé Secrétaire technique du Comité National de Suivi de Contenu Local (CNSCL)."
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
AMADOU MAKHTAR MBOW, CE CONTEMPORAIN FONDAMENTAL
EXCLUSIF SENEPLUS - L’enseignement de nos héros nationaux à tous les niveaux de l’école, dans les langues du pays, est indispensable si nous voulons ancrer dans les mémoires, de génération en génération, notre trajectoire historique
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 07/04/2021
Je reprends ici l’expression en l’appliquant à Amadou Makhtar Mbow pour signifier que l’homme qui vient de fêter son 100e anniversaire représente pour nous Sénégalais et autres Africains, à la fois une référence historique et une balise mémorielle importante.
Il représente l’une de ces figures contemporaines, acteurs de premier plan et témoins privilégiés de notre histoire récente. Comme ses autres contemporains que sont entre autres, Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop, Mamadou Dia, Abdoulaye Ly, Majemout Diop et Abdoulaye Wade.
Ce qui est remarquable chez ces hommes-là, qui sont de la même génération à peu près, c’est que le combat politique pour l’indépendance de l’Afrique se doublait toujours d’un engagement intellectuel fécond sur d’autres champs. La poésie pour Senghor, l’égyptologie pour Cheikh Anta Diop, l’économie politique pour Mamadou Dia, l’histoire pour Abdoulaye Ly, la sociologie politique pour Majemout Diop, l’économie et le droit pour Abdoulaye Wade.
C’est pourquoi la figure et le parcours de vie de chacun de ces hommes sont particulièrement significatifs et peuvent servir de référentiels pour les générations actuelles et futures.
Pourquoi ce contemporain est-il si fondamental ?
D’abord du fait de cette trajectoire intellectuelle et politique tout aussi éclectique et qui a bénéficié d’une remarquable longévité. Il a traversé quasiment le siècle dernier en prenant part à toutes les grandes luttes intellectuelles et politiques dans lesquelles le destin du Sénégal et de l’Afrique s’est joué. Il fut, on le sait, tour à tour et parfois simultanément, activiste étudiant, enseignant et chercheur, militant et dirigeant de parti, ministre, directeur général de l’UNESCO et maître d’œuvre des Assises nationales du Sénégal.
D’abord, étudiant, il fut de ceux qui ont initié dans les années 1940 en France les luttes des étudiants africains et qui ont ouvert la voie à la Fédération des Étudiants africains en France (FEANF) dont on connaît la contribution à l’indépendance de l’Afrique.
Ensuite, dans le champ de l’éducation et de la culture, il s’impose comme une référence essentielle.
Du fait de sa formation initiale de professeur d’histoire et de géographie, de sa pratique d’enseignant en Mauritanie et au Sénégal, de ses recherches sur le terrain, de ses travaux sur l’éducation de base et des réformes des programmes d’histoire et de géographie qu’il a proposées en 1965 déjà.
Du fait aussi de ses fonctions de ministre, de l’éducation et de la Culture dans le gouvernement d’autonomie interne en 1957/1958 puis de l’éducation nationale de 1966 à 1968.
Il y a aussi que dans le champ politique, il fut un témoin privilégié et un acteur de premier plan, souvent à des moments décisifs de notre histoire.
Ainsi, pendant cette période charnière qui va du Congrès constitutif du Parti du Regroupement africain (P.R.A) à Cotonou, en juillet 1958 ou le projet d’indépendance immédiate de l’Afrique de l’Ouest sous domination française dans un cadre fédéral est lancé, au démantèlement du PRA réduit en une section sénégalaise qui se dissoudra en 1966 dans l’Union Progressiste Sénégalaise (UPS). Ainsi sa « station » de ministre de l’Éducation nationale du Sénégal jusqu’aux « événements de mai 1968 ».
Il y a aussi bien entendu sa présidence de l’UNESCO de 1974 à 1988, pendant cette période de la « Seconde Guerre froide » « quand tout était possible même le pire » pour l’humanité, quand il a voulu faire de ce bras culturel de l’ONU, un moyen pour établir un système mondial d’échange équitable de communication et d’échanges culturels.
En s’entourant de quelques-uns des esprits les plus brillants et les plus généreux de l’époque comme l’avocat irlandais, cofondateur d’Amnesty International, Sean Mc Bride, le journaliste français et fondateur du quotidien Le Monde, Hubert Beuve-Méry, l’écrivain colombien et prix Nobel de littérature Gabriel Garcia Marquez et le sociologue américain des médias Marshall Mc Luhan.
Enfin, il y a son rôle de maître d’œuvre et de caution intellectuelle et morale des Assises nationales du Sénégal.
Amadou Makhtar Mbow, un monument ?
La célébration du 100e anniversaire de l’homme dans le cadre d’un musée, le Musée des Civilisations Noires qui plus est, une première il me semble, est significative : elle semble indiquer une volonté nationale délibérée de conserver désormais le legs de nos contemporains fondamentaux pour le rappeler à notre mémoire à volonté et le transmettre aux générations futures.
Il s’agirait de constituer ainsi le patrimoine humain de la Nation pour le partager aujourd’hui et demain entre nous, avec l’Afrique et avec le monde entier.
On s’est souvent référé à Amadou Makhtar Mbow comme à un « monument ». Entendons le mot comme signifiant à la fois témoin et mémoire d’une époque. Mais ceci ne veut pas dire que nous devons ériger une statue à la gloire et au souvenir de l’homme.
D’abord parce que la statue comme support et rappel de la mémoire me parait d’effets limités, même quand il s’agit de figures contemporaines. Voyez la statue de Cheikh Anta Diop à l’entrée du campus de l’Université éponyme : je doute qu’elle convoque l’illustre égyptologue et homme politique à la mémoire des passants, même étudiants.
Cela n’a rien à voir avec la valeur artistique de l’œuvre, mais avec le fait que la statue n’est évocatrice que dans un cadre culturel de référence, pour ceux qui ont été préalablement initiés à son sens. Ce qui est valable il est vrai pour toute expression artistique.
La transmission orale me semble particulièrement indiquée pour célébrer et transmettre la mémoire de nos grands hommes (et femmes !). Je ne parle pas ici des griots dont l’art est trop souvent si perverti par la politique, qu’ils se déguisent désormais sous le sobriquet de « communicateurs traditionnels » et qu’ils ne sont en rien ces gardiens de la mémoire historique et dépositaires de la tradition d’antan. Je pense plutôt à ces « spécialistes de l’oralité », conteurs autant qu’artistes que sont par exemple Massemba Gueye, Boubacar Ndiaye et Dyénaba Gueye, entre autres. Je pense aussi aux musiciens modernes et particulièrement aux rappeurs. Mais il y a aussi et d’abord l’école. Car c’est là que se forge la mémoire autant que se transmet le savoir.
L’enseignement de nos héros nationaux, contemporains et anciens, de Njajaan Njaay à Amadou Macktar Mbow, à tous les niveaux de l’école, dans les langues du pays, est indispensable si nous voulons ancrer dans les mémoires, de génération en génération, notre trajectoire historique en tant que peuples et l’idée de notre communauté de destin.
Le livre est bien entendu un support indispensable pour ce faire. L’ouvrage de M. Mahamadou Lamine Sagna : « Amadou Mahtar Mbow, une légende à raconter » devrait être suivi de beaucoup d’autres.
Les techniques du multimédias et du numérique qui sont déjà, il me semble bien intégrées dans nos musées, devraient être exploitées dans toutes leurs fonctions.
Mais nous ne disposons toujours pas dans ce pays, d’un fonds organisé d’images et de sons, indispensable à la conservation mémorielle surtout quand elle porte sur un Amadou Makhtar Ba, un Mamadou Dia ou un Cheikh Anta Diop dont les patrimoines comportent tant de documents audiovisuels.
Il est souhaitable qu’une institution comparable à l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) en France, à la BBC Archives en Grande-Bretagne ou aux US Archives of Public Broadcasting soit mise sur pied.
Une telle institution dont l’accès et l’usage par le grand public seraient facilités en vertu d’une Loi sur l’Accès à l’Information (régulièrement annoncée et toujours différée), permettra aux publics de connaître véritablement ces contemporains et de s’identifier à eux.
abathily@ seneplus.com
par Birane Diop
MULTIPLE PHOTOS
LA GOUVERNANCE DE L’INFORMATION NUMÉRIQUE POUR ACCOMPAGNER LES ORGANISATIONS PUBLIQUES
Une politique de gouvernance de l’information permettra davantage à l’administration sénégalaise d’être efficace dans son travail quotidien surtout dans la gestion des documents. Elle sera aussi plus résiliente et proactive
Je le dis sans détour, écrire un papier sur la gouvernance de l’information numérique dans les organisations publiques à l’ère des gouvernements ouverts est enivrant pour un professionnel de l’information comme moi, passionné de la chose publique. La décision de coucher ce papier résulte d’une observation fine dans un contexte particulier où l’information est au cœur des missions des pouvoirs publics. Comme le stipule le sociologue Manuel Castells, « la société de l’information est une forme particulière d’organisation sociale, dans laquelle la création, le traitement et la transmission de l’information deviennent les sources premières de productivité et du pouvoir. [1]» Les organisations publiques ont un grand besoin en matière d’information. Cette dernière leur permet de mieux répondre aux attentes des administrés, car la valeur information est un outil d’éclairage et d’aide à la décision eu égard des politiques publiques établies, etc. Mais il arrive que ces organisations rencontrent des difficultés majeures avec ce matériau indispensable, qu’est l’information. En effet, les organisations publiques évoluent dans une société dite informationnelle. Cette dernière est caractérisée par une surabondance, une explosion considérable des données et une multiplication des sources. Tous les segments qui composent cette société connaissent cet état de fait. Et les organisations publiques sont concernées. Elles reçoivent un trop-plein d’informations qui nécessitent une bonne gestion. L’essor des technologies de l’information et de la communication (TIC) ont changé profondément le mode de fonctionnement des services publics. Quelle que soit leur taille, les organisations publiques doivent organiser l’accès et le partage de l’information. Car ce double travail est aussi un gage de sécurité à l’aune de la fuite de données à caractère personnel.
C’est quoi la gouvernance de l’information ?
A l’époque de l’open data, la gouvernance de l’information est devenue un sujet majeur dans la vie des organisations publiques. Car elle apporte des réponses aux risques informationnels auxquels ils sont confrontés, que cela soit à des fins de sécurité, de conformité ou de performance[2]. Par ailleurs, la gouvernance de l’information donne un cadre stratégique composé de processus, de normes, de rôles et paramètres qui appuient les services publics dans la gestion de l’information.
Le concept de gouvernance de l’information est un phénomène récent. Il a gagné en popularité vers 2008 dans les pays anglo-saxon avant de se répandre en France. En effet, la gouvernance de l’information est une discipline qui a une mutation profonde et culturelle de l’usage de l’information. Elle offre aux organisations qui l’appliquent une approche plus large de leur environnement, d’avoir une vue globale de l’information, de mieux saisir les angles morts et maitriser les risques aux regards des menaces et d’en saisir des opportunités[3]. Autrement dit, la gouvernance de l’information donne aux organisations un cadre bien structuré afin de maitriser l’information durant tout son cycle de vie. Mais pour y parvenir, la gouvernance de l’information doit s’adosser sur une stratégie claire avec en toile de fond des politiques, des normes et des standards.
Les enjeux de la gouvernance de l’information à l’ère de l’open data
Au début des années 2010, le développement de l’open data s’est accéléré en France. Beaucoup de colloques, de séminaires, de journées d’étude sont organisés donnant naissance à des rapports, des articles, des livres pour sensibiliser les acteurs publics. Car les enjeux liés à l’information dans les services publics sont nombreux. La révolution numérique avec son lot de données a profondément bousculé le mode de fonctionnement des organisations publiques. Les données détenues par les services publics sont ouvertes afin de favoriser la transparence dans la gestion de la chose publique. Conscient de cet état de fait, une ville comme Paris a appliqué un processus d’ouverture des données[4]. En effet, depuis 2011, la municipalité de Paris a ouvert une plateforme dénommée « Paris Data » pour permettre à tout citoyen de Paris par-delà la France d’accéder aux données numériques de la municipalité : informations transports, statistiques, textes réglementaires, etc. Une panoplie de thématiques sur la réutilisation des données est alimentée comme le montre le tableau en illustration de ce texte.
La gouvernance de l’information peut-être un bras armé efficace de l’Etat du Sénégal dans son pilotage des politiques publiques
La gouvernance de l’information est une notion holistique, définie par SerdaLab comme une stratégie mise en place pour une meilleure gestion de l’information (documents, données, etc.) nécessaire au bon fonctionnement de toute organisation[5]. Une politique qui porte sur la gouvernance de l’information numérique est fort important pour les organisations publiques sénégalaises. Car elle regorge plusieurs crédits. Une politique de gouvernance de l’information permettra davantage à l’administration sénégalaise d’être efficace dans son travail quotidien surtout dans la gestion des documents. Elle sera aussi plus résiliente et proactive sur la gestion des risques liés à plusieurs facteurs comme la fuite des données. Par ailleurs, une politique de gouvernance de l’information aidera l’administration sénégalaise à identifier les grandes orientations qui apporteront de nouvelles pratiques dans son fonctionnement. En outre, cette politique lui permettra de développer son agilité mais aussi de mieux gérer la gouvernance des données publiques comme par exemple la protection des données personnelles. En sus de cela, à l’aune de l’open data, une telle politique permettra à l’administration de réduire les redondances liées à l’information, d’être plus résiliente, d’améliorer au sein de ses différents services, ce qu’on appelle le Knowledge management avec la mise en place de communautés de pratique pour relier les connaissances et faciliter le travail collaboratif. La gestion publique sera plus horizontale. Mieux, les citoyens sénégalais pourront être des vigies de l’action des services publics et de voir les dysfonctionnements, gage d’une démocratie substantielle. Le Sénégal promeut le développement durable dans ses politiques publiques. Pilotée par l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), la gouvernance de l’information peut jouer un rôle de premier plan dans cette démarche de développement durable afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.
[2] Zwarich Natasha, Maurel Dominique. La gouvernance de l’information : Et ses impacts sur la formation des professionnels de l’information au Québec. In. Information, données & documents 2020/1, n° 1, p.51-55. Disponible en ligne : La gouvernance de l’information | Cairn.info
Birane Diop est Spécialiste en Information numérique (GED)
BAYERN VS PSG, VIEILLE NOBLESSE CONTRE NOUVEAU RICHE
Leur puissance de feu sportive et financière est comparable. Mais le Bayern et le Paris SG, qui s'affrontent mercredi en Ligue des champions, sont bâtis sur des modèles économiques radicalement différents, symboles de deux visions du développement du foot
AFP |
Christophe Beaudufe, avec Alexis Hontag |
Publication 07/04/2021
Leur puissance de feu sportive et financière est comparable. Mais le Bayern et le Paris SG, qui s'affrontent mercredi en Ligue des champions, sont bâtis sur des modèles économiques radicalement différents, symboles de deux visions du développement du football en Europe.
Lorsque les propriétaires qatariens du PSG ont dépensé 400 millions d'euros en 2017 pour acquérir en même temps Neymar (222 millions) et Mbappé (180 millions), les dirigeants du Bayern se sont étranglés.
"Ce ne sont pas le Bayern, le Real Madrid ou Barcelone qui dépenseraient autant", avait fulminé à l'époque le patron du club Karl-Heinz Rummenigge, "seuls Paris et Manchester City osent prôner une telle politique. Et rien ne dit que le PSG va gagner la Ligue des champions..."
Son inquiétude: voir le Bayern relégué en seconde classe, faute de pouvoir s'aligner sur les nouveaux tarifs pour acquérir les meilleurs joueurs.
Depuis, Munich a déboursé 80 millions d'euros pour Lucas Hernandez - le plus gros achat de son histoire - mais s'enorgueillit toujours d'être, parmi les géants du football européen, le seul à vivre sur ses fonds propres, sans dettes, et sans dépendre du bon vouloir d'un investisseur étranger.
Cette stabilité est l'oeuvre de quarante années de gestion de l'ex-grand patron Uli Hoeness, aujourd'hui président d'honneur. Pour réussir, l'homme s'est appuyé dès les années 1980 sur les sacro-saints principes du petit entrepreneuriat allemand d'après-guerre: contrôler son endettement, et toujours garder un trésor de guerre pour parer aux coups durs. Ce qui a notamment permis au Bayern de franchir la crise du Covid sans dommages structurels.
- L'année Covid -
Pour Paris, l'année 2020 a en revanche été difficile. La faute au Covid-19, bien sûr, mais aussi à la défaillance du diffuseur Mediapro, qui a fait perdre des millions aux acteurs de la Ligue 1.
Le cabinet Deloitte estime les pertes des champions de France à 95 millions d'euros lors du dernier exercice, pour un chiffre d'affaires de 540 millions. Paris a glissé de la 5e à la 7e place des clubs les plus riches.
Le Bayern est troisième de ce classement avec 634 millions de chiffre d'affaires, derrière Barcelone (715 millions, mais une dette estimée à 1,2 milliards) et le Real Madrid (715 millions, mais 900 millions de dettes).
Pour s'en sortir, Paris peut compter sur la puissance financière de son actionnaire. Grâce aux fonds qatariens, le club reste attractif, de quoi garder des arguments dans les discussions pour prolonger ses superstars Neymar et Kylian Mbappé, dont les contrats expirent en 2022.
Mais le PSG voit plus loin. Depuis l'arrivée de son propriétaire QSI en 2011, le club a investi dans le domaine marketing, où il veut s'imposer comme le club de la nouvelle génération.
- 100 millions de "followers" -
De sa collaboration remarquée avec la marque Jordan pour ses maillots, à la création d'une équipe Esports en Asie, Paris veut conjuguer football avec "lifestyle". Le club s'enorgueillit d'avoir plus de 100 millions de followers sur les réseaux sociaux, notamment au Brésil et en Chine. (Le Bayern en revendique également environ 100 millions).
Comme un cercle vertueux, cette hausse d'audience s'est accompagnée, en 2019, par la signature de partenariats records avec Nike et All (marque du groupe Accor) qui lui permettent de combler le fossé avec le Barça, le Real ou le Bayern.
Le PSG ne fait d'ailleurs que suivre une voie ouverte en Europe par... Uli Hoeness.
Il y a quarante ans, le jeune manager a commencé à s'inspirer de ce qui existait aux Etats-Unis pour transformer peu à peu un club aux structures artisanales en entreprise florissante. Il fut notamment l'un des premiers à comprendre que les droits TV pouvaient devenir une mine d'or, et à se lancer dans l'aventure du marketing et la vente de produits dérivés.
Ce "biz-Hoeness model" est entre-temps devenu celui de tous les grands clubs. Y compris de ceux dont l'actionnaire principal semble disposer de fonds illimités.
VIDEO
GBAGBO ET BLÉ GOUDÉ LIBRES DE RENTRER EN CÔTE D'IVOIRE
Une annonce qui intervient une semaine après l'acquittement définitif des deux hommes jugés pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale.
Le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a affirmé, mercredi, que l'ancien président Laurent Gbagbo et son ex-ministre Charles Blé Goudé étaient "libres de rentrer quand ils le souhaitent" dans le pays. Une annonce qui intervient une semaine après l'acquittement définitif des deux hommes jugés pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale.
IL FAUT ARRÊTER LA SURENCHÈRE
Amnesty international a présenté, ce mercredi, son rapport annuel concernant les évènements de 2020. Une occasion saisie par Seydi Gassama pour plaider pour le respect des droits des homosexuels.
Amnesty international a présenté, ce mercredi, son rapport annuel concernant les évènements de 2020. Une occasion saisie par Seydi Gassama, Directeur exécutif de Amnesty International/Section Sénégal pour plaider pour le respect des droits des homosexuels. Ce, dans une période où les Etats-Unis mettent encore la pression sur le Sénégal pour la légalisation de l’homosexualité. « Quand il s’agit des LGBT, l’Etat dit qu’on veut leur imposer quelque chose. Il faut arrêter la surenchère, la démagogie », a d’emblée soutenu Seydi Gassama qui précise qu’aucun Etat, ne peut obliger le Sénégal à légaliser l’homosexualité. « Nous n’avons pas de campagne spécifique pour demander la légalisation de l’homosexualité. C’est d’ailleurs une campagne qui serait vaine et sans succès », dit-il.
Cependant, pense-t-il, l’Etat doit assumer ses responsabilités et protéger la vie des présumés homos. « La constitution du Sénégal protège tous les sénégalais, protège le droit à la vie de tous les citoyens sénégalais. Même l’Etat ne peut pas prendre la vie de quelqu’un. La constitution protège tous les sénégalais contre la torture et les traitements cruels inhumains et dégradants. Tous les sénégalais sont protégés et cette protection n’exclut aucune catégorie de personne », dit-il. Avant d’ajouter : « On ne peut pas accepter que les homos soient torturés, lynchés ou traqués. Le droit à la vie est garanti par la constitution. Nous demandons à l’Etat de respecter la constitution en protégeant tous les citoyens ».
VERS UN RENFORCEMENT DE LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX
Le Sénégal et trois autres pays ont été placés, au mois de février, sous surveillance par le Groupe d’action financière (GAFI) pour leurs manquements dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme
Dakar, 7 avr (APS) – Le renforcement des dispositifs internes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) était, mercredi, un des sujets de la première rencontre trimestrielle de l’année 2021 entre la Direction nationale de la BCEAO et les dirigeants des établissements de crédit, a appris l’APS.
Cette première réunion organisée en visioconférence a été présidée par Ahmadou Al Aminou LO, Directeur National de la BCEAO pour le Sénégal, en présence du président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Sénégal (APBEFS), Mamadou Bocar Sy, des Directeurs Généraux des établissements de crédit ou de leurs représentants ainsi que du Directeur Exécutif de l’APBEFS.
Selon un communiqué transmis à l’APS, ‘’les échanges ont porté principalement sur l’analyse de la situation récente du système bancaire dans le contexte de persistance de la pandémie à COVID-19 ainsi que sur le renforcement des dispositifs internes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) des établissements de crédit’’.
Le document note que ‘’s’agissant du renforcement des dispositifs internes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, les établissements de crédit ont, en ce qui les concerne, passé en revue les mesures urgentes à prendre en leur sein, à la suite de la décision prise par le GAFI, au mois de février 2021, de placer le Sénégal sur la liste des pays présentant des déficiences dites +stratégiques+dans son dispositif LBC/FT’’.
Le Sénégal et trois autres pays ont été placés, au mois de février, sous surveillance par le Groupe d’action financière (GAFI) pour leurs manquements dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Le GAFI, un organisme intergouvernemental a ajouté, à l’issue d’une réunion plénière, ces quatre pays à la ‘’liste grise’’ des pays présentant des ‘’déficiences stratégiques’’, mais qui ont pris l’engagement de mettre en œuvre des plans d’action dans des délais impartis pour améliorer leur situation.
Au cours de leur réunion avec la Direction nationale de la BCEAO, les Directeurs généraux des établissements de crédit ‘’se sont accordés sur les actions à mettre en oeuvre en matière d’obligations renforcées de vigilance, en vue du respect intégral des dispositions en vigueur, en particulier celles relatives à l’identification des clients et des bénéficiaires effectifs, à l’évaluation et à la maîtrise des risques, à la formation du personnel, à la surveillance des transactions et au signalement des opérations suspectes’’.
S’agissant de la situation du système bancaire, le communiqué note qu’elle ‘’a été marquée en 2020 par une bonne tenue des principaux indicateurs, sous l’effet des mesures exceptionnelles prises par l’Etat et la BCEAO pour limiter l’impact de la COVID-19 sur l’économie sénégalaise’’.
Selon le document, ‘’les emplois bancaires se sont inscrits en hausse de 843,0 milliards (+12,5%) en variation annuelle pour s’établir à 7.609,3 milliards, sous l’effet principalement de l’augmentation substantielle des concours à l’Administration Centrale et à ses démembrements, sous forme de crédits ou de souscription à des titres publics et, dans une moindre mesure, des crédits au secteur privé’’.
Toutefois, les Directeurs généraux des établissements de crédit se sont ‘’préoccupés des perspectives entourées d’incertitudes pour l’année 2021, en termes de reprise d’activités au niveau de certains secteurs économiques, et l’impact sur le profil de leurs portefeuilles de risques sur la clientèle’’.
Ils ‘’ont, à cet égard, souligné la nécessité d’une analyse approfondie de la situation des entreprises qui continuent d’être affectées par les effets de la pandémie de la Covid-19 et des solutions idoines à y apporter’’.
Dans ce cadre, ces Directeurs ‘’ont mis en exergue l’importance à attacher au maintien de concertations étroites entre l’Etat et les banques, en particulier dans la mise en œuvre du plan de relance économique’’.
Selon le communiqué toujours, ‘’ils ont également relevé l’opportunité de procéder à l’évaluation de l’impact éventuel, sur leur clientèle débitrice, des réallocations budgétaires consacrées au financement des plans d’urgence pour l’emploi des jeunes’’.
Les dirigeants des établissements de crédit ‘’ont enfin pris connaissance des résultats du cadrage macroéconomique 2021-2022 du Sénégal effectué par les Services de la BCEAO et des recommandations issues de la 31ème rencontre du Conseil National du Crédit’’.
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AU NOM DE L'INTERET DU PAYS
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