Dakar, 17 juil (APS) - La menace d’un ‘’reconfinement’’ du Sénégal brandi par le chef de l’Etat, Macky Sall, est le sujet qui a le plus retenu l’attention de la presse quotidienne, ce samedi.
‘’Flamblée des cas de coronavirus, le Sénégal vers l’état d’urgence’’, prévient L’As en manchette. Selon le journal, le président de la République a ‘’annoncé hier’’ que si la tendance de l’’’augmentation vertigineuse’’ des cas de coronavirus persiste, il va encore proclamer l’état d’urgence, assorti d’un couvre-feu’’.
L’annonce du chef de l’Etat, qui recevait le rapport du Comité de suivi de la mise en oeuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (Force Covid-19), est également relayée par Sud Quotidien.
Le quotidien du Groupe Sud Communication indique qu’il a agité la menace d’instaurer des mesures de restriction si le besoin se fait sentir. ‘’Si la situation l’impose, nous reviendrons aux mesures que nous avions déjà connues par le passé’’, a-t-il averti. ‘’Re-confinement et couvre-feu face à la troisième vague, Macky prévient’’, titre le journal.
‘’Macky menace de faire revenir les mesures extrêmes’’, relève à son tour Vox Populi. Selon ce journal, le président Sall a averti en ces termes : ‘’Si la situation l’impose nous allons retourner à l’état d’urgence.’’
D’après toujours ce quotidien, le président Sall a souligné qu’il s’agit là d’un ‘’rappel sérieux’’ et que ‘’les gens doivent ‘’tirer la gravité de la situation’’ et respecter les recommandations qui ont été émises pour contrecarrer la pandémie.
Détaillant l’annonce du président de la République, Le Quotidien précise qu’il ‘’envisage de décréter l’état d’urgence, la fermeture des frontières, l’interdiction des déplacements si la situation liée à cette troisième vague l’impose’’. Le journal ajoute qu’il ‘’invite les populations à redoubler de vigilance en respectant scrupuleusement les mesures barrières’’. Il rappelle que le Sénégal ‘’enchaîne avec des chiffres records de nouvelles contaminations’’.
Mais à la lecture de sa une, Le Quotidien semble rester sur sa faim pour la fermeté que devait avoir ce message du chef de l’Etat. ‘’Menace de retour à l’état d’urgence, Macky hausse le mou ton’’, ironise le journal.
Dans tous les cas, WalfQuotidien estime que cette menace de ‘’reconfinement’’ est un ‘’pari risqué’’ pour le chef de l’Etat. ‘’En menaçant de reconfiner les Sénégalais, si ces derniers ne respectent pas les mesures barrières prônées par le corps médical pour endiguer la progression, il se met en danger’’, avertit le journal.
Quoi qu’il en soit, ce quotidien note qu’’’au regard de la situation décrite, hier, par Dr Amy Ndao Fall, membre de l’Association des femmes médecins du Sénégal (AFMS), on peut en déduire que des patients meurent actuellement +comme des mouches+ dans les Centres de traitement des épidémies (CTE) et dans les cliniques privées’’.
Et c’est dans ce contexte que L’Observateur annonce l’ouverture de deux nouveaux centres de traitement des épidémies (CTE) à Pikine et Abass Ndao, dans la région de Dakar. D’après ce quotidien, cette mesure est destinée à ‘’pallier tout risque de saturation’’ des CTE et ‘’dans le même temps désengorger le CTE de Dalam Jam qui a accueilli la quasi-totalité des malades du Covid-19’’.
Revenant sur la remise, vendredi, au chef de l’Etat du rapport du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19, Le Soleil évoque ‘’un exercice de transparence et de recommandations pour de meilleures stratégie de riposte’’. Le quotidien national souligne que l’objectif a été ‘’atteint à 94, 3 %’’ dans la mise en œuvre du Fonds, avec 1, 100 million de ménages touchés.
Enquête évoque ce drame survenu vendredi à la cité Belvédère, à Dakar, où un couple et leur fille de 11 ans ont péri dans l’effondrement de la dalle de leur maison.
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LE SENEGAL DEFIERA L’AFRIQUE DU SUD, CE DIMANCHE
Victorieux de l'Eswatini en demi-finale cet après-midi sur le score de trois buts à zéro, l’Afrique du Sud, pays organisateur, a rejoint le Sénégal en finale de la Cosafa Cup
Victorieux de l'Eswatini en demi-finale cet après-midi sur le score de trois buts à zéro, l’Afrique du Sud, pays organisateur, a rejoint le Sénégal en finale de la Cosafa Cup. Ce sera la belle finale de la Cosafa Cup 2021 : Afrique du Sud – Sénégal.
Invités de cette édition, les Lions ont dominé l’Eswatini ce vendredi à l’issue des tirs au but pour valider leur ticket pour la finale. Amenés pas leur capitaine, Pape Seydou Ndiaye, le gardien de but de l’ASC Jaraaf, les poulains de Joseph Koto vont affronter le pays organisateur, pour tenter de soulever le trophée sous-régional de l’Afrique australe.
Les Sud-africains, en demi-finale face au Mozambique, cet après-midi, n’ont fait que balayer d’un revers leurs adversaires. Le score du match est de 3 buts à zéro et laisse espérer une très belle finale entre les Bafanas Bafanas et les Lions du Sénégal.
La finale est prévue ce dimanche à 13H30 GMT, au Nelson Mandela Bay Stadium.
LE SENEGAL FINALEMENT DISQUALIFIE DEVANT LA COTE D’IVOIRE !
Alors qu’il été déclaré vainqueur hier sur tapis vert après le forfait de la Côte d’Ivoire, le Sénégal est finalement disqualifié de la CAN et ne jouera pas les demi-finales au profit des Eléphants.
Alors que nous vous annoncions plus tôt la qualification du Sénégal en demi-finale de la Coupe d’Afrique de Minifoot sur tapis vert suite à un incident technique avec les Eléphants de la Côte d’Ivoire, les Lions ne vont plus jouer contre l’Egypte en demi-finale.
En effet, déclarés vainqueur hier devant la Côte d’Ivoire en quart de finale, les Lions ont appris qu’ils ont été disqualifiés ce vendredi à quelques heures de la rencontre qui devait les opposer aux Pharaons pour le compte des demies. Les Lions qui qui recevaient pour cette soirée les éléphants, ont enfilé leurs maillots blancs contrairement aux injonctions de la confédération de minifoot qui les incitait à porter une autre couleur de maillot.
La Côté d’Ivoire, déclarée perdante initialement, a finalement joué cette demi-finale contre l’Egypte et a été battue sur le score de 3 buts à 1. Les poulains de Cheikh Sidy Bâ devront eux jouer un match de classement contre la Zambie.
LA CAN MAINTENUE TOUS LES 2 ANS, LE CHAN DESORMAIS TOUS LES 3 ANS
Le comité exécutif de la CAF s’est réuni ce vendredi au Maroc par visioconférence.
Une des trois décisions phares du comité exécutif de la CAF qui s’est tenu ce vendredi au Maroc, a été le maintien de la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) chaque deux ans et celle du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) tous les trois ans.
Le comité exécutif de la CAF s’est réuni ce vendredi au Maroc par visioconférence. Une réunion qui a permis à l’instance faîtière d’adopter quelques décisions comme les dates de tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). En effet, le Président de la CAF, Patrice Motsepe a fait savoir que l’organisation de la CAN sera maintenue à chaque deux ans. Une décision qui vient certainement répondre aux capacités d’organisation et aux soucis de calendrier qui n’aident pas trop au passage à trois ou quatre ans.
Toutefois, le CHAN qui se tient jusque-là tous les deux ans, passera à trois ans. Vu le déroulement des championnats nationaux et des compétitions internationales, cela devrait permettre à plus de maitrise de l’organisation et de la tenue de ladite échéance continentale qui regroupe les sélections nationales locales.
FRANCE - MISE EN EXAMEN DU MINISTRE DE LA JUSTICE : QUEL AVENIR POUR ÉRIC DUPOND-MORETTI ?
C'est une première dans l'histoire de la Ve République. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêt par la Cour de justice de la République (CJR).
La Cour de justice de la République a décidé vendredi 16 juillet de mettre en examen le ministre de la Justice. Éric Dupond-Moretti est accusé de prise illégale d'intérêts, soupçonné d'avoir profité de sa position pour régler des comptes avec des magistrats avec qui il était en conflit quand il était encore avocat. Si, pour l’instant, toute éventualité de démission ou de remaniement est écartée, cette incrimination est toutefois embarrassante pour l’Élysée et le gouvernement.
C'est une première dans l'histoire de la Ve République. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêt par la Cour de justice de la République (CJR). Il a répondu pendant près de six heures à un interrogatoire, à l'issue duquel les magistrats ont estimé qu'il aurait profité de sa position au gouvernement pour régler d'anciens conflits.
Que risque désormais Éric Dupond-Moretti et quel est le pouvoir de la CJR ?
Un juge d'instruction va être saisi, qui va instruire le dossier, à charge et à décharge. Soit ce juge va conclure au non-lieu, soit au contraire il le mettra en accusation. Dans ce cas-là, Éric Dupond-Moretti sera passible de la Cour de justice de la République et devra répondre cette fois-ci aux quinze juges de la Cour de justice.
Jean-Philippe Derosier poursuit : « Il y a déjà eu des ministres qui, après l'exercice de leurs fonctions ont été jugés par la Cour de justice de la République. L'instruction et toute la procédure pénale prend un petit peu de temps et donc jusqu'à ce qu'elle soit saisie, si elle l'est, il se peut que le ministre et notamment M. Dupond-Moretti n'exerce plus les fonctions. Comme les peines prononcées par la CJR sont rarement des peines d'emprisonnement fermes de plus d'un an, il y a un aménagement de la peine, évitant au ministre concerné d'être enfermé dans une cellule de prison. »
En attendant, sur le plan politique, un ministre de la Justice mis en examen, cela fait désordre. Et même si Jean Castex a aussitôt fait part du renouvellement de sa confiance au Garde des Sceaux, c’est affaibli qu’Éric Dupond-Moretti va entamer une semaine pourtant cruciale. Il sera en effet en première ligne pour défendre deux textes majeurs au Parlement : le projet de loi sur le séparatisme, qu’il a porté depuis ses débuts. Mais aussi le texte sur le « passe sanitaire » dont le volet juridique promet d’être particulièrement sensible.
Le coup est rude également pour Emmanuel Macron. Désireux de garder au gouvernement le célèbre avocat qu’il considère comme une prise de guerre, le chef de l’État se retrouve face à ses contradictions. Il avait en effet jusque-là respecté la tradition voulant qu’un ministre mis en examen quitte le gouvernement. Cela lui avait d’ailleurs coûté en 2017 le départ de son plus proche allié, François Bayrou. Déjà un ministre de la Justice. Ce que ne manquent pas de rappeler depuis vendredi après-midi les opposants au président de la République.
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MACRON : UN CANCRE DE LA COM' POLITIQUE?
"Entre les contradictions avec de précédentes déclarations, sa propension à éviter les journalistes et leurs questions ou son refus d’admettre de grosses erreurs, Emmanuel Macron fait figure de cancre dans le domaine des annonces publiques".
Dans cette vidéo, la chaine de Tv russe « Russia Today » (RT France) décrypte la communication du président français Emmanuel Macron, notamment dans le cadre de sa gestion de la crise sanitaire. La journaliste relève des failles, des incohérences dans les différentes prises de parole du président français, en l’occurrence lors de son dernier discours sur le 12 juillet.
La journaliste rappelle aussi des épisodes très précis de la communication présidentielle où Emmanuel Macron a préféré ignorer les journalistes. Contrairement à ses homologues occidentaux et même d’Outre-Atlantique, le comme de Macron pose question. Il se trouve que même les collaborateurs du "maître des horloges" ne font pas mieux en la matière.
Regarder la chronique signée RT France
COVID-19 : WASHINGTON AU CHEVET DE L’AFRIQUE
Les États-Unis vont expédier 25 millions de doses de vaccin contre la COVID-19 en Afrique, où la pandémie connaît une nouvelle flambée, ont annoncé vendredi à l’AFP de hauts responsables américains et africains.
Les États-Unis vont expédier 25 millions de doses de vaccin contre la COVID-19 en Afrique, où la pandémie connaît une nouvelle flambée, ont annoncé vendredi à l’AFP de hauts responsables américains et africains.
Les envois doivent commencer dans les jours à venir. Ce sont au total 49 pays africains qui recevront des doses de Johnson & Johnson, de Moderna ou de Pfizer, selon ces mêmes sources.
Premiers servis, Djibouti et le Burkina Faso recevront 151 200 doses de Johnson & Johnson, tandis que l’Éthiopie recevra 453 600 doses, a précisé un haut responsable de l’administration Biden.
L’opération se fait en coordination avec des organismes multilatéraux, parmi lesquels l’Union africaine et COVAX, dispositif de distribution de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Alliance internationale du vaccin GAVI.
L’annonce de Washington intervient alors que la diffusion rapide du variant Delta fait craindre une nouvelle flambée de cas dans le monde, avec un impact particulièrement prononcé en Afrique.
Le nombre de décès liés à la COVID-19 sur le continent a grimpé de 43 % en une semaine, s’est alarmée jeudi l’Organisation mondiale de la santé, pointant le manque de places de réanimation et la pénurie d’oxygène médical.
« L’administration Biden s’engage à mener la réponse mondiale face à la pandémie », a dit Gayle Smith, qui coordonne au sein du département d’État américain les questions liées à la COVID-19.
Troisième vague
Strive Masiyiwa, envoyé spécial de l’Union africaine, a estimé que les vaccins envoyés par les États-Unis étaient un pas vers l’objectif de l’UA, à savoir vacciner 60 % de la population du continent, « en particulier au moment où nous voyons une troisième vague dans plusieurs pays africains ».
Les dons américains sont « un geste bienvenu et significatif », a commenté Benedict Oramah, président de l’Afreximbank, une institution financière multilatérale dédiée au financement des échanges commerciaux, également impliquée dans l’opération.
Les inégalités géographiques restent criantes face à la pandémie, avec d’un côté les nations développées qui ont mis en place des programmes de vaccination tous azimuts, et de l’autre les pays les plus pauvres, très en retard en la matière.
La distribution de doses aux pays en voie de développement est devenue un enjeu diplomatique à part entière, la Chine et la Russie par exemple étant accusées d’utiliser ce levier pour pousser leurs intérêts stratégiques.
Les États-Unis assurent ne pas avoir d’arrière-pensées, mais le président Joe Biden, qui entend de manière générale reprendre un rôle moteur dans les affaires internationales, veut que Washington prenne les devants dans la réponse internationale à la pandémie.
Son administration a ainsi d’ores et déjà mis de côté 80 millions de doses pour les distribuer au niveau international, et promet de contribuer à hauteur de 2 milliards de dollars à l’initiative COVAX.
Washington entend également acheter 500 millions de doses du vaccin Pfizer pour les distribuer à l’Union africaine et à 92 pays en voie de développement.
À ce jour, les États-Unis ont déjà fait don de 40 millions de doses au total, envoyées partout dans le monde, fait savoir la Maison-Blanche.
AFP
HAÏTI : UN EX-FONCTIONNAIRE DU PAYS A DONNÉ L’ORDRE DIRECT DE TUER JOVENEL MOÏSE
La police colombienne a identifié vendredi un ancien fonctionnaire haïtien du ministère de la Justice comme étant celui qui a informé des mercenaires colombiens que leur mission était d’assassiner le président Jovenel Moïse.
Joseph Felix Badio, « un ex-fonctionnaire du ministère de la Justice, qui a travaillé dans l’unité de lutte contre la corruption avec les services généraux de renseignement », a rencontré deux mercenaires colombiens à Port-au-Prince, a expliqué le général José Vargas, chef de la police colombienne.
Lors de cette réunion, les ex-militaires colombiens Duberney Capador – tué depuis par la police haïtienne – et German Rivera, qui a été arrêté, ont « été informés qu’ils allaient arrêter le président » haïtien.
Mais « quelques jours avant (le 7 juillet), apparemment trois, Joseph Felix Badio […] informe Capado et Rivera que ce qu’ils doivent faire c’est assassiner le président de Haïti », a ajouté M. Vargas lors d’une conférence de presse.
La police colombienne n’a toutefois pas précisé si Joseph Felix Badio avait agi sur l’ordre de commanditaires ni les raisons qui l’ont poussé à donner l’ordre de tuer M. Moïse.
Jovenel Moïse, 53 ans, a été tué le 7 juillet dans sa résidence de Port-au-Prince par un commando armé. La police haïtienne a arrêté une vingtaine de personnes, dont 18 Colombiens et trois Haïtiens ayant aussi la nationalité américaine.
Selon la police haïtienne, avec laquelle collabore la police colombienne, l’assassinat du président haïtien a été planifié depuis la République dominicaine voisine.
Mais de nombreuses zones d’ombre demeurent notamment sur les commanditaires de l’attentat contre M. Moïse, un président largement décrié pour sa dérive autoritaire dans un pays gangrené par la violence et la pauvreté.
L’apparente facilité avec laquelle les assaillants sont parvenus à tuer en pleine nuit le chef de l’État continue de susciter la suspicion des autorités.
Le chef de la sécurité du président, Dimitri Hérard, et trois autres responsables ont été placés à l’isolement.
Jeudi, la police colombienne a indiqué que des mercenaires colombiens avaient affirmé avoir été recrutés pour capturer Jovenel Moïse et le remettre à l’Agence antidrogue américaine (DEA). Mais les autorités colombiennes n’ont pas exclu qu’ils aient pu être trompés.
« Un groupe important (de Colombiens) a été emmené avec une supposée mission de protection. Mais au sein de ce groupe, il y a un groupe plus petit qui avait apparemment une connaissance détaillée de ce qui s’avèrerait une opération criminelle », a déclaré le président colombien, Ivan Duque.
AFP
FONDS FORCE COVID-19 : L’APPUI AUX COUCHES VULNÉRABLES EXÉCUTÉ À 94,39%
La prise en charge des couches les plus vulnérables et celles fortement impactées par la crise, dont une partie vivant à l’étranger, à travers le Pilier 2 a permis de constater une exécution des crédits alloués à 94,39%’’
Dakar, 16 juil (APS) – Les dépenses destinées à la prise en charge des couches les plus vulnérables et celles fortement impactées par la crise sanitaire ont été exécutées à hauteur de 94,39%, a annoncé vendredi, le président du comité de suivi et d’évaluation Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (Force Covid-19).
’’(…) la prise en charge des couches les plus vulnérables et celles fortement impactées par la crise, dont une partie vivant à l’étranger, à travers le Pilier 2 a permis de constater une exécution des crédits alloués à 94,39%’’, a notamment déclaré le général de Brigade François Ndiaye.
Il s’exprimait ainsi lors de la présentation au chef de l’Etat du rapport d’activités du comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19, d’un montant initial de mille milliards de francs CFA.
A l’en croire, ’’la mise en œuvre du filet social, à travers la distribution des kits alimentaires, destiné à apporter une assistance à un million cent mille ménages (1.100.000), a été l’une des opérations les plus abouties et les plus complexes’’.
Cette situation, a-t-il dit, s’explique ’’du fait de la multitude d’acteurs et intervenants dans le processus. Elle représente aussi, un dispositif ayant permis d’éprouver dans une dynamique, le triptyque : urgence, célérité et transparence’’.
’’Au-delà, de cette opération d’une dimension sociale inestimable, nous avons pu aussi mesurer les interventions dans le cadre du pilier 1 visant le soutien du secteur de la santé’’, a t-il dit.
Ainsi, ’’avec une enveloppe initiale dédiée de 64,4 milliards FCFA, les dépenses liées à la riposte dans le secteur de la santé ont atteint 105 milliards à la date du 31 mars 2021’’, selon lui.
’’Ces dépenses, ont permis de renforcer nos capacités d’accueil à travers le territoire dans un contexte de gratuité totale des soins aux patients testés positifs à la Covid-19’’’, a-t-il soutenu.
’’A l’heure du bilan, le PRES (programme de résilience économique et social), instrument d’intervention de l’Etat dans la vie économique et sociale du pays pendant la pandémie, affiche un taux d’exécution de 74% ; ce qui est appréciable au regard du contexte’’, a t-il relevé.
Selon lui, ’’les ressources mobilisées s’élèvent à 773,2 milliards FCFA et les montants payés à 740 milliards FCFA’’.
Pour le Général Ndiaye, ’’au-delà de la mobilisation rapide des ressources du fonds, il y a lieu de souligner que la souplesse des procédures dérogatoires a été un facteur de succès de la mise en œuvre des opérations’’.
’’C’est ainsi que, tous les crédits budgétaires nécessaires à la couverture de la totalité des dépenses étaient disponibles’’, a t-il salué.
Il a assuré à ce titre que ’’par souci de transparence et pour renforcer l’information des populations (...), toutes les pièces justificatives des dépenses afférentes au Force Covid-19, feront l’objet d’une consultation et d’une évaluation citoyenne au siège du Comité, du 28 juillet au 28 septembre 2021 (...)’’.
REPLI DES IMPORTATIONS SÉNÉGALAISES
’’Les importations du mois de mai 2021 sont évaluées à 419,0 milliards de FCFA contre 475,5 milliards de FCFA au mois précédent, soit une diminution de 11,9%’’, rapporte le bulletin mensuel des statistiques du commerce extérieur.
Dakar, 16 juil (APS) – L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a fait état d’un repli de 11, 9 % des importations sénégalaises en mai après que leur valeur financière est ressortie 419 milliards de francs contre 475, 5 milliards le mois précédent.
’’Les importations du mois de mai 2021 sont évaluées à 419,0 milliards de FCFA contre 475,5 milliards de FCFA au mois précédent, soit une diminution de 11,9%’’, rapporte le bulletin mensuel des statistiques du commerce extérieur.
Le document souligne que ce repli était expliqué par celui des achats à l’extérieur des tubes, tuyaux et accessoires (-81,2%), du froment (blé) et méteil (-67,6%) et du riz (-2,8%).
Il note sur la même période une absence d’importations d’huile brute de pétrole, contre des achats de 32,7 milliards de FCFA au mois précédent, contribuant ainsi au renforcement de cette tendance baissière.
Selon l’ANSD, cette contraction des importations a été toutefois amoindrie par le rebond des importations de maïs (+113,3%), des produits pétroliers finis (+3,0%) et des autres machines et appareils (+31,2%).
’’Comparées au mois de mai 2020, les importations ont augmenté de 37,4%. Leur cumul à fin mai 2021 s’est établi à 1926,8 milliards de FCFA contre 1991,4 milliards de FCFA pour la même période de 2020, soit une baisse de 3,2%’’, fait-on savoir.
Les produits pétroliers finis (84 milliards de FCFA), les autres machines et appareils (33,9 milliards de FCFA), les métaux communs (32,1 milliards de FCFA), le riz (27,9 milliards de FCFA) et les machines et appareils pour autres industries (16,6 milliards de FCFA), ont constitué les principaux achats du pays en mai dernier.
Les principaux fournisseurs du Sénégal ont été la France (11,8%), la Chine (10,6%), l’Inde (7,5%), la Russie (6,6%) et les Pays-Bas (5,7%), fait remarquer l’ANSD.