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21 septembre 2025
Par Alioune TINE
UN PIONNIER, UN FONDATEUR ET UN HOMME ENGAGÉ DANS LA PROMOTION DES DROITS HUMAINS EN AFRIQUE
Avec la mort de Youssoupha NDIAYE, le Sénégal vient de perdre un de ses fils les plus illustres qui a porté une contribution majeure dans des domaines divers tels que le droit, les droits humains et le sport
Avec la mort de Youssoupha NDIAYE, le Sénégal vient de perdre un de ses fils les plus illustres qui a porté une contribution majeure dans des domaines divers tels que le droit, les droits humains et le sport, il les a tous portés à des niveaux d’excellence au plan national, régional et international. Un acteur et plusieurs figures, dont chacune brille et excelle dans son domaine de compétence.
Nous allons insister ici sur une des figures les moins connues de la jeune génération et les plus connues au plan régional et international, c’est celle du pionnier, du fondateur, du grand commençant et du magistrat engagé dans la promotion et la protection des droits de l’homme en Afrique et au Sénégal.
J’ai connu personnellement Youssoupha NDIAYE quand nous avons créé la RADDHO en 1990 et en tant chargé des relations internationales, je représentais l’organisation à la Commission Africaine des Droits de l’- Homme et des Peuples (CADHP), dont l’originalité était de permettre la participation des organisations de la société civile à ses travaux.
Youssoupha NDIAYE a été un des tout premiers membres de la CADHP, où il a siégé de 1987 à 1999 et en a été le Président en 1997. Je voudrai souligner ici le rôle modeste que Halidou OUEDRAOGO, alors Président de l’Union Interafricaine des droits de l’homme et Président du MBDHP et moi-même avons joué pour qu’il se présente comme candidat à la présidence de la Commission.
En avril 1997, lors de la session de la CADHP à Nouakchott, on a été approché par la commissaire Julienne Ondziel-Gnelenga pour nous informer de la nécessité d’élire un nouveau Président pour relancer l’intérêt sur la Commission Africaine et tous nous nous entendîmes sur le nom de Youssoupha NDIAYE, pour ses grandes qualités humaines et intellectuelles avec ses interventions toujours très pertinentes, très suivies, concises et économiques ; Ses compétences reconnues par tous avaient permis de lui confier la rédaction du règlement intérieur de la CADHP.
Halidou et moi sommes partis à son hôtel pour le convaincre d’être candidat. Quand tous les deux nous lui avons parlé, Youssou a été tellement ému qu’il a fondu en larmes. On a vu derrière un homme souvent perçu comme un homme de pouvoir, froid et distant, un être humain d’une extraordinaire sensibilité, et d’une extraordinaire générosité. De là est parti d’ailleurs une sorte de complicité qui me liait au Président Youssoupha NDIAYE.
Le bail qui liait Youssoupha NDIAYE aux droits humains en Afrique, remonte à plus de 40 ans. En 1979, suite aux massacres de 15 lycéens de Berengo en Centrafrique, sous le règne de l’Empereur BOKASSA 1er, l’OUA indignée créa une Commission d’enquête dirigée par le Juge sénégalais Youssoupha NDIAYE, pour faire la lumière sur les graves violations des droits de l’homme en Centrafrique.
A ma connaissance, c’est la première commission d’enquête sur les droits de l’homme créée sur le continent africain par les leaders africains, en matière de droits humains, on assistait à un véritable changement de paradigme. La publication du rapport et son impact dans la presse continentale et internationale a joué un rôle fondamental dans la chute de BOKASSA et surtout a servi d’accélérateur pour l’adoption de la Charte Africaine des Droits de l’- Homme et des peuples.
C’est ainsi que Edem KODJO, SG de l’OUA, a saisi cette opportunité pour réunir à Dakar beaucoup d’experts en matière de droits de l’homme dont Ibrahima FALL, Jacques BAUDIN, Youssapha NDIAYE, Kéba MBAYE qui soumet le premier projet de Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples avec le soutien politique et intellectuel du Président SENGHOR.
La suite on la connait avec la réunion de Banjul en juin 1980 et l’adoption de la Charte à Nairobi en 1981. Le fait que Youssoupha NDIAYE ait été membre de la CADHP et son Président ont exercé des effets très positifs sur la politique des droits de l’homme au Sénégal sous Abdou DIOUF.
Président de la Cour Suprême du Sénégal, il a été également nommé Président du Comité Sénégalais des Droits de l’Homme. Il a fortement influencé la politique des droits de l’homme du président DIOUF, qui va ensuite rehausser le statut du CSDH en lui conférant un statut législatif par la loi n°97-04 du 10 mars 1997. Le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH) à l’époque était composé de grandes figures dont : La juge Mireille NDIAYE, le juge Malick SOW, Me Ousmane SEYE, Mabassa FALL, le juge Alioune NDIAYE.
Cette période qui constitue une véritable remontée démocratique et des droits humains au Sénégal, a créé les conditions qui avaient eu une influence majeure sur l’avènement de l’alternance pacifique de 2000. On assistait effectivement au Sénégal à un véritable second souffle au plan démocratique et au plan des droits humains, il régnait une culture de la tolérance, de la critique, de la liberté de penser et on sentait les choses bouger au plan institutionnel. Dans le contexte de la géopolitique africaine, on était dans un cycle qu’on pourrait qualifier de printemps des transitions et des alternances démocratiques en Afrique. Youssoupha NDIAYE ne parlait pas beaucoup comme la plupart des fonctionnaires d’élites de son époque qui ont grandi avec une forte culture de l’obligation de réserve.
J’ai succédé à Youssoupha NDIAYE à la tête du CSDH et j’échangeais un peu avec lui, dire qu’il était déçu du sort réservé au CSDH par le régime libéral est une litote. Car avec le régime libéral, le CSDH a perdu le statut A que Youssoupha NDIAYE avait permis d’obtenir auprès des Nations Unies. Il s’était retiré à Saint-Louis et aussi s’était soustrait volontairement de toute activité publique. Sa disparition marque une fin de cycle qui doit amener le peuple sénégalais à se regarder en face, avec une démocratie de plus en plus problématique et une institution des droits de l’homme affaiblie. Faut-il s’étonner que ce pays qui paradoxalement n’a jamais été aussi riche, soit si fracturé aujourd’hui et la proie de violences politiques, sociales et symboliques d’une ampleur jamais égalée, au Parlement à l’université et à l’école. Tout se passe comme si les phénoménales ressources minérales dont dispose ce pays sont en train de jouer très négativement sur nos rapports au pouvoir, à la société et à nous-mêmes. Il est temps d’anticiper sur la construction d’un nouveau cycle et sur la vision d’un monde commun à inventer ensemble.
La mort de Youssoupha NDIAYE, qu’il faut considérer comme la marque d’une fin de cycle, les leçons inspirées de son parcours fantastique et son retrait de la vie publique doivent nous amener tous à une réflexion collective et réflexive sur notre société malade, en proie à de nouveaux démons.
*FONDATEUR AFRIKAJOMCENTER
THIÈS : UN MOUVEMENT DEMANDE UN AUDIT DE LA GESTION FONCIÈRE À CHÉRIF LÔ
Le mouvement And Taxaw Commune Chérif Lô (ATCC) invite l’Etat à mener un audit foncier, pour élucider la situation dans cette collectivité territoriale, où la Direction de la surveillance de l’occupation du sol (DSCOS) a récemment détruit dans le village
Ndiakhaté Ndiassane (Thiès), 19 juil (APS) - Le mouvement And Taxaw Commune Chérif Lô (ATCC) invite l’Etat à mener un audit foncier, pour élucider la situation dans cette collectivité territoriale, où la Direction de la surveillance de l’occupation du sol (DSCOS) a récemment détruit dans le village de Thiawone Bambara les bornes d’un lotissement jugé illégal.
’’Il faut qu’on mène un audit foncier clair’’, a dit Ndiaga Ndiaye, coordonnateur du mouvement ATTC, selon qui, au-delà du site qui abritait le lotissement de Thiawone Bambara, le foncier de toute la commune de Chérif Lô doit être audité.
S’adressant à des journalistes dans le village de Ndiakhaté Ndiassane, M. Ndiaye a laissé entendre qu’un audit foncier s’impose, pour faire la lumière sur la gestion foncière dans leur commune, sur laquelle leur mouvement alerte depuis deux ans.
Pour Ndiaga Ndiaye, à travers son opération, consistant à détruire des bornes sur 400 hectares d’un lotissement ‘’sans autorisation’’, à Thiawone Bambara, pour 15.000 parcelles, la DSCOS leur ‘’donne raison’’ quant à la légitimité de leurs inquiétudes.
Ils disent être en présence d’un ’’scandale national’’, voire ’’international’’, avec des paysans spoliés de leurs terres de production, des promoteurs immobiliers et des Sénégalais de la diaspora ’’arnaqués’’, alors qu’ils pensaient mettre leur argent en lieu sûr.
Le coût de ces parcelles est estimé selon M. Ndiaye à ‘’plus de 6 milliards de francs CFA’’, en plus des frais de bornage aussi évalués à plusieurs milliards.
’’Ce qu’on souhaite, c’est qu’on annule toute la procédure, qu’on revienne en arrière et qu’on mène des enquêtes pour protéger tout le peuple sénégalais’’, a dit Louis Jérôme Ndiolène, membre du collectif.
ATTC invite le procureur à s’auto-saisir.
M. Ndiolène, membre du conseil départemental de Tivaouane, où il dirige la commission en charge de l’aménagement du territoire, rappelle que ce lotissement a été effectué sur la base d’une ’’délibération fourre-tout’’ qui remonte à 2016, et qui stipulait que toute la commune de Chérif Lô est lotie.
Ce qui n’est pas conforme avec la réglementation qui nécessite une enquête préalable de la commission domaniale avant chaque délibération,, estime t-il.
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QUE CE SOIT DE GRÉ OU DE FORCE, EN 2024 MACKY DOIT FAIRE SES CARTONS SINON ...
Quoiqu’opposé à la limitation systématique des mandats présidentiels, Khadim Mbacké Sall dénonce l’option prise par de Ouattara et Condé et prévient Macky Sall contre toute tentative de leur emboiter le pas. Il a juste à choisir son mode de sortie
« Je ne suis pas d’accord avec la limitation des mandats », déclare le vice-coordonnateur de l’ONG Urgences panafricanistes dans la deuxième partie de son entretien accordé à AfricaGlobe. Pour lui, la limitation des mandats est une norme de la démocrate occidentale qui ne saurait fonctionner dans le contexte africain au risque de porter préjudice au décollage des pays africains. Pour lui la question des mandats doit être traité au cas par cas.
A cette fin si le pays retrouvait ses dirigeants de qualité d’antan pourquoi ne feraient-ils pas 3 mandats voire bien plus. En revanche, en aucun cas Alassane Ouattara ne sera jamais Thomas Sankara, Alpha Condé ne sera jamais Patrice Lumumba comme Macky sur aucun plan ne pourrait avoir l’étoffe de Kwame Nkrumah. Tant que la corruption, la mal gouvernance, la non prise en compte des questions sociales ont le vent en poupe même un 2è mandat reste une problématique.
De ce point de vue, aucune pertinence de bloquer les mandats présidentiels à deux. En effet, certains dirigeants ne méritent pas qu’on renouvelle leurs mandats parce qu’ils ne sont pas bons. En revanche d’autres méritent autant de mandats que possibles selon le raisonnement de l’activiste. Sauf qu’il va être difficile d’avoir ceux-là dans l’Afrique d’aujourd’hui.
Ces dirigeants avaient le leadership requis pour conduire les destinées de l’Afrique. Ils avaient la vision qui va avec. Ils étaient panafricanistes et avaient à cœur l’autodétermination de l’Afrique en même temps qu’ils n’avaient pas le souci d’accumulation des richesses au détriment de leur peuple contrairement à ceux qui sont actuellement au pouvoir dans les différents pays du continent.
MALI-COVID-19 : LE COTON CHUTE, L’ELEVAGE AGONISE
Pour cause de Covid-19, le prix du coton a drastiquement chuté au Mali. Les coton-culteurs, sans subvention de l’État, ont aussi boycotté la campagne agricole 2020-2021.
Ouestafnews – Pour cause de Covid-19, le prix du coton a drastiquement chuté au Mali. Les coton-culteurs, sans subvention de l’Etat, ont aussi boycotté la campagne agricole 2020-2021. Les usines de transformation de graines de coton en aliments bétail, se sont alors retrouvées sans matière première. Conséquences : le marché du tourteau explose et le prix de la viande flambe.
Les bras chargés de sons, Dioncounda Bathily s’affaire à donner à manger à sa trentaine de bœufs. L’éleveur est contraint d’observer un délai d’embouche plus long que d’habitude.
La vente de ses bœufs arrivés à « maturité », se faisait tous les trois mois, explique cet éleveur installé au parc à bétail de Niamana en Commune VI de Bamako. Avec son cheptel actuel, il en est à son quatrième mois et ses bêtes n’ont « toujours pas atteint le poids requis ».
Selon ce quinquagénaire, le tourteau qui est le principal aliment de bétail est « intouchable » depuis plusieurs mois. « Le prix a flambé d’un coup, et cela nous complique la tâche ».
Fabriqué à base de graines de coton, le tourteau est l’aliment bétail le plus convoité au Mali par les éleveurs. Cette année, son prix a connu une augmentation spectaculaire. De 160.000 FCFA il y a un an, la tonne est passée à 200.000, voire 2010.00 FCFA à Bamako, selon Abdoulaye Djimdé, également emboucheur dans le même parc à Niamana.
Selon la direction de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), la pénurie de graines de coton est la conséquence de la pandémie de Covid-19 sur la campagne agricole 2020-2021.
« En termes de superficie, moins de 30% des champs de coton ont été cultivés », regrette la Compagnie dans une note sur la question.
« Suite à la pandémie de COVID-19, les cours de la fibre coton ont chuté. L’impact de cette chute sur le prix d’achat est qu’on passe de 275 FCFA/kg en 2019-2020 à 200 FCFA/kg en 2020-2021 », indique la CMDT.
Cette baisse des prix du coton graine a suscité une révolte chez les paysans qui ont décidé de boycotter la campagne 2020-2021. D’où cette pénurie de matière première pour les unités de fabrique de l’aliment bétail.
Le tourteau devenu inaccessible, les éleveurs se rabattent sur les résidus de canne à sucre de N-Sukala, usine de production de sucre au Mali. Là aussi, la loi du marché les rattrape : face à la forte demande, le prix a vite grimpé. Le kilo de la mélasse est passé de 90 à 250 FCFA sans préavis.
Faute de tourteau de coton, l’éleveur Abdoulaye Djimdé a embouché plus longtemps que d’habitude ses bœufs pour qu’ils atteignent le poids requis à la vente./Photo-Ouestaf News 2021
Aboubacar Ba, président de la Fédération nationale des éleveurs et marchands de bétails du Mali, indique qu’ils ont saisi les autorités, en vain, à ce sujet. D’après lui, « l’Etat doit prendre des dispositions pour faciliter l’entretien des animaux afin de mieux ravitailler le marché de la viande et autres produits de l’élevage ».
Le secteur de l’élevage et la chasse représentent 15% du PIB au Mali en 2019, selon des chiffres de l’Institut national de la statistique du Mali (Instat).
Matière première introuvable
Le Mali compte 86 usines de production d’huile et d’aliments de bétail. Celles-ci sont aujourd’hui confrontées à une pénurie de leur matière première, les graines de coton.
« Les 2/3 de nos usines ne sont pas en activité » explique Aboubacar Sidiki Diabaté, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs d’huile et d’aliments bétail.
La CMDT ne pouvant assurer l’approvisionnement correct des fabriques de tourteaux, celles-ci se tournent vers les pays de la sous-région, notamment vers la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, indique M. Diabaté.
Sur une prévision de plus de 700.000 tonnes de coton graine pour la campagne agricole 2020-2021, le Mali n’en a produit que 150.000. Cette faible production a eu un impact sur la graine de coton vendue aux usines de transformation.
Les usines qui ont un besoin de 660.000 tonnes n’en ont reçu en décembre 2020 que 10.000 et sont donc obligées, selon la Fédération nationale des producteurs d’huile et d’aliments de bétail, d’importer tout le reste.
Avantages fiscaux ?
Sur la base d’un décret pris le 28 janvier 2019 pour suspendre la perception de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva), le gouvernement du Mali a invité les producteurs d’aliment bétail, à formuler des demandes dans ce sens sur leurs importations et/ou achats de graines de coton.
Selon Boubakary Doumbia, directeur général de la Direction générale du commerce, de la concurrence et de la consommation (DGCC) et membre de la commission interministérielle chargée de la réception et de l’étude des demandes d’exonération, « les dossiers des requérants ont été traités et transmis à qui de droit ». Mais « aucun requérant n’a encore reçu sa notification des avantages fiscaux », regrette Aboubacar Sidiki Diabaté.
Selon M. Maïga Conseiller technique au ministre des Finances, les documents attendus ne sont pas fourmis par les usines
Cacophonie autour du prix plafond
Le 10 avril, la DGCC a fixé les prix indicatifs plafonds des produits de première nécessité ayant bénéficié de l’accompagnement du gouvernement. Ainsi, le prix de gros plafond du tourteau de coton est revu à 140.000 FCFA la tonne et 7.350 FCFA pour le sac de 50 kg. « Le respect de ces prix indicatifs plafonds est une obligation pour tous », insiste la DGCC dans un communiqué en date du 10 avril 2021.
Pour les producteurs d’aliments de bétail, de tels prix ne sont « pas applicables » dans la mesure où une tonne de graines importée du Benin leur revient à 180.700 FCFA. Comment peut-on donc céder la tonne de tourteau (produit fini) à 140.000 FCFA ? », s’insurge Mamadou Ouattara, président de la Fédération nationale des producteurs d’huile et d’aliments de bétail du Mali.
L’augmentation du prix de l’aliment bétail a eu des répercussions sur le prix de la viande au Mali. De 2.200 FCFA, le kilo de la viande avec os est vendu aujourd’hui à 2.500 FCFA. Et de 2.700, le kilo de la viande sans os est passé à 3.500 FCFA partout à Bamako.
Si la pandémie a eu un impact sur le secteur au point de causer la hausse des prix de la viande, tout, dans cette crise, ne s’explique pas par le Covid-19. Kalifa Dembélé, directeur de la Direction nationale des produits et industries animales, l’explique par l’insécurité dans le centre du pays : « les commerçants de bétail n’y vont plus chercher les têtes que les braqueurs leur arrachent sur la route ».
La culture fourragère comme alternative
Des experts en élevage estiment que le boycott de la culture par les paysans ne devrait pas impacter l’élevage malien, si le pays n’avait pas un tout petit peu laissé tomber la production fourragère au profit du concentré.
« La solution c’est de faire des bovins de vrais ruminants herbivores dont 80 à 85% de leurs aliments viennent des pâturages », souligne Dr Abdrahamane Coulibaly, expert national en élevage au Programme de développement à l’exportation de la viande du Mali (Prodevim).
Kalifa Dembélé, le directeur de la Direction nationale des produits et industries animales pense qu’« un bovin ne doit pas dépasser 2 kg de tourteau ou de graine de coton par jour».
Les éleveurs sont dans « le gaspillage » car ils dépassent la quantité conseillée, affirme M. Dembélé, dont la structure sensibilise les éleveurs depuis des années à la culture de niébé et l’herbe à l’éléphant. « Ces plantes ont les mêmes vertus nutritionnelles que les concentrés », précise-t-il.
Selon Dr Coulibaly, les concentrés tels que le tourteau et les graines de coton sont des produits qui doivent venir en complément de l’alimentation des bovins en période de soudure ou pour les engraisser un peu. L’expert en élevage, insiste sur des aménagements pastoraux car, estime-t-il, « faute d’espace de pâturage adéquat, plus 60% des bovins maliens vivent dans les pays voisins tel que la Côte d’Ivoire ».
Selon la Direction nationale des produits et industries animales, le Mali est le premier pays d’élevage de l’espace UEMOA avec plus 12 millions de bovins et le 2e pays dans la CEDEAO après le Nigéria.
LA FLAMBÉE DES CAS DE COVID-19 À LA UNE
La flambée des cas de coronavirus, les mesures et autres initiatives annoncées pour endiguer cette troisième vague sont les sujets de préoccupation des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 19 juil (APS) – La flambée des cas de coronavirus, les mesures et autres initiatives annoncées pour endiguer cette troisième vague sont les sujets de préoccupation des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Pour illustrer cette montée en flèche des cas de Covid-19, Le Soleil note que 3 088 nouvelles infections, 11 décès et 31 cas graves ont été comptabilisés durant ce week-end.
Il y a ‘’danger sur le Sénégal’’, dit L’Info qui écrit : ’’La semaine écoulée a été marquée par une hausse jamais égalée des cas de coronavirus, passés du simple au quintuple. Idem pour les redoutés cas communautaires qui ont augmenté 6 fois à Dakar et 13 fois dans les régions’’.
Cette hausse ‘’alarmante’’ des cas fait craindre à Sud Quotidien une fête de tabaski ‘’à haut risque’’. ‘’Alors que la tabaski va être célébrée mardi et mercredi dans ce contexte de flambée des contagions, l’on redoute une explosion des cas dans les prochains jours. Pour cause, les déplacements et les rassemblements favorisent la circulation du virus’’, souligne Sud.
’’Le scenario catastrophe’’ est également décrit par Vox populi qui signale que ‘’3088 nouveaux cas, 11 décès et 31 cas graves ont été enregistrés durant le week-end’’. Et le journal de relever aussi que le ministre de l’Intérieur ‘’réimpose le masque en tout lieu’’.
Pour Le Quotidien, ’’en réactivant l’arrêté portant port du masque, qui était pourtant obligatoire, les ministres de l’Intérieur et des Transports rappellent le relâchement qui a replongé le pays dans une situation sanitaire avec une explosion de cas positifs au Covid-19’’.
L’Observateur rapporte que ‘’la société civile vient de développer des réponses pour faire face à la troisième vague de coronavirus’’. ’’Dénonçant la +stratégie passive adoptée par les pouvoirs publics+, elle a décidé de mettre en place une task-force de riposte rigoureuse impliquant tous les acteurs évoluant dans le domaine de la santé’’, fait part la publication.
’’Après avoir constaté la passivité du gouvernement dans la riposte contre l’évolution inquiétante de cette troisième vague, la coalition des organisations de la société civile a décidé de mettre en place une task-force afin de donner une réponse rigoureuse et plus inclusive’’, écrit également L’As.
Walfadjri déplore l’attitude de ces ‘’ministres et responsables APR’’ qui ‘’font fi des recommandations’’ relatives à la limitation des déplacements pendant cette période de fête.
’’Des autorités politiques y compris des ministres de la République ont fait fi des recommandations des autorités médicales et étatiques dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Ils organisent des convois pour permettre des déplacements vers l’intérieur du pays’’, écrit Walf.
Parlant de la gestion de la pandémie, Enquête soutient que ’’l’histoire donne raison’’ au Khalife général des tidianes. ’’Depuis l’arrivée de la pandémie, Serigne Babacar Sy Mansour a multiplié les messages de mise en garde contre le Covid-19. Il continue d’exhorter les autorités à dire la vérité sur la pandémie et ses conséquences’’, écrit le journal.
RDC : RETOUR EMOUVANT DU CARDINAL «OPPOSANT» AU PAYS NATAL
Le retour au pays natal, ce 18 juillet, de son corps, marque une page qui se tourne dans l’histoire religieuse, sociale et politique de la République démocratique du Congo (RDC).
Wakat Sera (Burkina faso) |
Publication 19/07/2021
Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, 81 ans, a dit sa dernière prière ce dimanche 11 juillet, non pas à Kinshasa où il fait église et rue combles, mais à Versailles près de Paris, où il a été évacué des suites de maladie. Le retour au pays natal, ce 18 juillet, de son corps, marque une page qui se tourne dans l’histoire religieuse, sociale et politique de la République démocratique du Congo (RDC). L’émotion était logiquement forte, à l’aéroport où se sont retrouvés parents, politiques, religieux, étudiants et une foule d’anonymes. Ils étaient des milliers. Beaucoup de larmes. Si cet érudit avait une côte importante auprès du Vatican où il a, du reste, fait une partie de ses études, ce n’est nullement qu’à cause de la bonne parole qu’il enseignait avec la verve et le verbe qui allaient avec sa foi en Dieu. Sa popularité sans borne, l’archevêque émérite de Kinshasa la devait également à ces flèches acérées contre les régimes de fer qui se sont succédé, du Zaïre à la République démocratique du Congo. Ils sont tous passés sur le grill de l’homme de Dieu qui était le poil à gratter de ces dirigeants qui partageaient peu ou prou le pain offert par Dieu, avec leurs concitoyens.
S’il a travaillé à faire passer auprès du Vatican, le rite zaïrois dans le culte dominical, ce virtuose de l’orgue et compositeur de chansons religieuses, portaient, très peu dans son cœur, les présidents de la RDC qui n’avaient d’intérêts que ceux personnels et très égoïstes et avaient fait de la course aux trésors terrestres, leur sport favori. Une compétition dans laquelle ils ont tous excellé, à des degrés divers, mais toujours au détriment du peuple, laissé en pâture aux rebelles, aux marchands de guerre et autres catastrophes naturelles
De Mobutu, à Félix Tschisekedi, en passant par les Kabila, le père Laurent Désiré et le fils Joseph, aucun chef de l’Etat congolais n’a échappé aux critiques virulentes du cardinal, qui savait, avec une dextérité hors-pair descendre en flammes, sans même les désigner par leurs noms, ceux qu’il considérait comme des ennemis de la démocratie. Ces conducteurs du peuple qui ne savaient conduire leurs concitoyens que dans la vallée de la mort et sur les autels de la famine et de la pauvreté, alors qu’eux-mêmes se vautrent dans une opulence insultante, ne trouvaient aucune grâce auprès du pasteur d’hommes qui avait pour sacerdoce de conduire ses ouailles dans les verts pâturages du Christ.
C’est aux côtés du peuple que le cardinal passera toute sa vie, vêtu de la soutane de prêtre depuis 1963 ou de la verge cinglante pour faire dégager les «médiocres» qui ont participé aux massacres des citoyens qui ont payé de leurs vies, leur témérité dans des manifestations contre la vie chère et pour le changement en RDC. Sans être membre d’un parti politique, l’ancien archevêque de Kisangani, puis de Kinshasa, n’en n’a pas moins été au front, toujours contre l’oppression et pour la démocratie dans son pays où l’église catholique était de tous les combats politiques. Considéré comme le plus politique des prélats, il a porté, jusqu’à sa mort, cette casquette, sous sa mitre majestueuse de cardinal que le Docteur en Ecritures Saintes et professeur de théologie, ne portera, tardivement, qu’en 2010 par les soins du pape Benoît XVI.
Même si toute disparition est douloureuse, c’est certain que celle du cardinal, qui sera porté en terre ce mercredi 21 juillet, diversement pleurée par les dirigeants qui avaient en face un adversaire de taille et les fidèles catholiques qui ont perdu un pasteur d’hommes et d’âmes en détresse. En tout cas, la perte de l’apôtre de Dieu et de la démocratie sera lourdement ressentie dans une Afrique où bien de pays sont encore aux mains de prédateurs des constitutions et où les apprentis sorciers de coups d’Etat et de mandats présidentiels à vie font toujours la pluie et le beau temps.
Par Wakat Séra
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PEGASUS , LE LOGICIEL ISRAÉLIEN AU COEUR DU SCANDALE
Des militants des droits humains, des journalistes et des opposants du monde entier ont été espionnés via un logiciel mis au point par une société israélienne, selon une enquête publiée dimanche dans plusieurs médias.
Kouraichi Thiam clarifie
Le parti de Khouraichi Thiam, ‘’Les Forces nouvelles’’, est dans une dynamique de large coalition aux prochaines élections locales. Le bureau politique qui s’est réuni samedi recommande la poursuite des rencontres avec toutes les forces vives de la nation. Le bureau politique des ‘’Forces nouvelles’’ va choisir en novembre le parti ou la coalition avec lequel ou laquelle il ira aux Locales. Le bureau politique renseigne par ailleurs que le leader du parti a été reçu pour Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa bopp, qui souhaite une alliance aux élections locales. Sa requête sera examinée en novembre par le bureau politique. A noter que Khouraichi Thiam a eu à rencontrer d’autres leaders politiques pour constituer une coalition.
Jeux de hasard
Ils avaient l’habitude de s’activer dans les jeux de hasard sur la voie publique avec des mises d’argent. Eux, ce sont M. N. habitant la Patte d’Oie, S.D. ouvrier et A. S., tous domiciliés à Grand Yoff. Mais ils ont été surpris par une patrouille des hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff au quartier Arafat. Les limiers ont saisi les deux jeux de cartes, 07 mille francs provenant du business malsain et deux cornets de chanvre indien. Conduits au poste de Police, les quidams disent ignorer l’interdiction du jeu de hasard. Au terme de leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet pour jeux de hasard sur la voie publique et usage collectif de chanvre indien.
Il fume du chanvre indien pour soigner son asthme
Drôle de manière pour le Nigérian Ch. Ibé, âgé de 35 ans, de soigner son asthme. Le susnommé, pourtant déféré une fois pour détention et trafic de chanvre indien, dit prendre de la drogue pour soigner son asthme. Commerçant de son état, il était venu à Grand-Yoff pour se ravitailler en chanvre indien, mais il a eu la malchance de croiser une patrouille de la police de la localité. Les limiers ont découvert par devers lui un cornet de chanvre indien. L’aveu étant la reine des preuves, il est conduit au poste de Police avant d’être déféré au parquet pour détention de chanvre indien aux fins d’usage.
Suspension de la grève des concessionnaires du nettoiement
Les concessionnaires du nettoiement qui avaient menacé d’aller en grève aujourd’hui sont revenus à de meilleurs sentiments. Le coordonnateur de l’UCG, Mass Thiam, a su anticiper avant que le ramassage des ordures ne soit perturbé durant la fête de Tabaski. Selon Ndongo Fall, un terrain d’entente a été trouvé avec le coordonnateur de l’UCG qui a promis d’éponger l’ardoise. Pour rappel, les concessionnaires du nettoiement courent derrière six mois d’arriérés de salaires, d’un coût de plus de 05 milliards.
La radio Oxy Jeunes en deuil
Le monde de la presse est en deuil. Le technicien de la radio communautaire Oxy Jeunes de Pikine, Diaz Diallo, est décédé samedi dernier des suites d’une courte maladie. Un décès qui a surpris tous ses collègues et amis. Le défunt est décrit comme un homme affable, disponible et serviable. Les professionnels des médias, les populations de la banlieue et les acteurs au développement ont accompagné hier Diaz à sa dernière demeure. La rédaction de «L’As» présente ses sincères condoléances à la famille éplorée.
Décès de l’apériste Samba Ndongo de Djidah Thiaroye Kaw
Le parti du Président Macky Sall est également en deuil. L’un des leaders de l’Alliance pour la République (Apr) dans la Commune de Djidah Thiaroye Kaw, Samba Ndongo, est décédé des suites d’une maladie. Une grande perte pour le parti présidentielle au regard de l’engagement de ce responsable qui était investi comme suppléant lors des dernières élections législatives, et qui avait réussi à s’imposer dans cette commune, surtout aux quartiers de Léona, Mésséré et Bagdad.
269 personnes dont 69 femmes interpellées
La gendarmerie continue de nettoyer les zones criminogènes de Dakar. Sous le commandement du colonel Abdou Mbengue, les éléments de la légion de gendarmerie Ouest ont effectué une descente à Ouest Foire et aux alentours de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, samedi de 06 heures à 09 heures du matin. Cette opération de sécurisation s’inscrit dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la criminalité et la délinquance qui sévit aux abords du mur de l’aéroport, allant du cimetière Saint Lazare à Ouest-foire, vers le rondpoint Philippe Maguilène Senghor. Pour le succès de l’opération, le colonel Mbengue n’a pas lésiné sur les moyens humains et matériels. Ce sont 380 gendarmes des unités territoriales et mobiles qui étaient engagés dans cette opération d’assainissement dont l’objectif était de mettre un terme à l’occupation irrégulière du domaine aéroportuaire, au trafic de chanvre indien ainsi qu’aux agressions dans le secteur. Le colonel Mbengue a recouru également aux services des unités spécialisées de la gendarmerie comme la Légion de gendarmerie d’intervention (Lgi), le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) et duGroupe cynophile de la gendarmerie (Cynogroupe).
269 personnes dont 69 femmes interpellées (bis)
Restons sur l’opération de la gendarmerie pour dire que le bilan fait état de l’interpellation de 269 personnes de diverses nationalités dont 69 femmes. Parmi ce groupe, 10 individus ont été arrêtées pour détention et usage de chanvre indien ; 04 pour détention d’armes blanches et 01 pour outrage et rébellion à un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions. Du matériel a été saisi également par les pandores, notamment du matériel pour effraction et des armes blanches servant pour les agressions, 13 cornets de chanvre indien, 06 téléphones, un faux billet de 10 000 F Cfa ainsi qu’un poste radio Uhf talkie-walkie de marque Baofeng ont été saisis. Les gendarmes ont collecté 459 000 francs Cfa au titre des amendes forfaitaires. Le colonel Mbengue promet de poursuivre les opérations sur l’ensemble de la circonscription de la gendarmerie nationale, afin de veiller au bon ordre et contribuer à ramener durablement un climat de sécurité auprès des populations.
Saisie de billets noirs d’une valeur de 184 millions Cfa
Dans sa mission de protection de l’économie, la Douane lutte contre le faux monnayage, une activité très prisée de nos jours par les délinquants. C’est dans ce cadre que les agents des Douanes du poste frontalier de Mpack (Ziguinchor) ont mis la main vendredi sur des billets noirs en coupures euro d’une valeur de 184 millions de francs CFA. Les gabelous ont arrêté le propriétaire des billets, de nationalité bissau-guinéenne. Il voyageait à bord d’un véhicule de transport de marchandises vide. Lors du contrôle du véhicule, les douaniers ont repéré dans le porte-bagage une boite au conditionnement suspect. C’est ainsi qu’ils ont sommé le Bissau-guinéen de leur remettre la clé de la boite. Les douaniers ont découvert des paquets de billets noirs en coupures euros. Le mise en cause a aussitôt avoué en être le détenteur tout en précisant être commis par un de ses compatriotes pour se rendre dans un pays limitrophe aux fins de faire laver les billets noirs. Il s’agissait de 520 billets noirs de 500 euros ; 400 billets noirs de 50 euros ; 25 billets noirs de 20 euros et 13 billets noirs de 05 euros. La douane a ouvert une enquête.
La Douane saisit 637 kg de drogue en 72 heures
Restons avec la douane qui se distingue de plus de plus dans la croisade contre le trafic de drogue. Les Unités de la région douanière du Centre ont saisi près de 640 kg de chanvre indien entre le dimanche 11 et le mardi 13 juillet 2021. Les agents de la brigade des Douanes de Toubacouta ont traqué dimanche une pirogue suspecte dont les deux conducteurs ont fini par baisser pavillon, à hauteur de la Bouée 3. Les douanes ont découvert dans la pirogue 8 colis de chanvre indien pour un poids total de 227 kg. Ils ont procédé à l’arrestation des occupants. Cette prise, selon la Douane, porte à près de 1 500 kg la quantité de chanvre indien saisie par les unités des Douanes de Fatick entre avril et début juillet 2021. Une dizaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de ces opérations. Au même moment, leurs collègues de la brigade mobile des Douanes de Nioro saisissaient 200 kg de chanvre indien à Mansarinko dans la commune de Karang. La drogue était conditionnée dans 4 colis de 50 kg chacun. Traqués par les douaniers, les trafiquants qui étaient à pied ont abandonné la marchandise pour s’engouffrer en Gambie.
Saisie de 210 kg de drogue de la variété «Fogny»
Ne quittons pas les gabelous sans signaler le travail abattu par les agents de la Brigade mobile des Douanes de Guinguinéo. Ces derniers ont intercepté mardi dernier, vers 6h du matin sur la berge du bras du Saloum, à hauteur de Keur Mbouki, un véhicule de marque Peugeot de type 406 transportant du chanvre indien. Les trafiquants ont tenté de fuir mais le véhicule a fini sa course sur la berge du bras de mer. La quantité totale de chanvre indien dissimulé dans le véhicule est de 210 kg de la variété «Fogny».
Le port du masque devient obligatoire
La flambée de cas de covid-19 oblige le gouvernement à réactiver certaines mesures prises lors de l’état d’urgence. Le ministre de l’Intérieur rappelle dans un communiqué l’arrêté qu’il avait pris le 29 avril 2021, prescrivant le port obligatoire du masque dans les lieux publics et privés. Antoine Diome indique que la mesure reste toujours en vigueur. Il invite les populations au respect de l’arrêté pour briser la chaîne de contaminations de la covid-19.
Macky Sall gracie 450 détenus
Le Président Macky Sall n’a pas dérogé à la règle. Le chef de l’Etat a gracié 450 détenus à l’occasion de la fête de la Tabaski. Selon le ministère de la Justice, ces détenus ont été définitivement condamnés pour des infractions diverses .Ils sont incarcérés dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal. Toutefois, le Garde des Sceaux précise que les condamnés ayant bénéficié de cette mesure de clémence sont des délinquants primaires, des détenus présentant des gages de resocialisation ou âgés de plus de 65 ans, des individus gravement malades et des mineurs.
Mort par accident d’un gendarme à Ndioum
Un gendarme a perdu la vie dans un accident à Ndioum. A bord de leur véhicule avec trois autres personnes, Bocar Dione est décédé sur le coup hier dans le Diéry, sur la route de Namarel. Selon des sources de Lasnews, ils étaient à la poursuite de trafiquants. C’est en pleine course que le véhicule du gendarme a percuté un arbre. Le bilan est d’un mort et trois blessés. Le pandore, très connu dans la zone, a laissé une fillette et une épouse orphelines.
Un bus se renverse entre Rosso-Béthio et Richard-Toll
Les veilles de fête de Tabaski riment avec accidents de la circulation. Les transporteurs qui veulent se remplir les poches avant la fête ne se donnent pas un temps de repos. D’où les nombreux accidents de la circulation. Un accident spectaculaire a eu lieu samedi dans la soirée, entre Rosso-Béthio et Richard-Toll. Un bus en partance pour le Fouta s’est renversé au bas de la route, les roues en l’air. Pour le moment, on ignore le bilan de l’accident.