Ce sera un combat sans fin. Ils ne sont pas prêts à jeter l’éponge. Ni à lâcher du lest. Il faut y aller à fond. Ce sera du genre « Dem baa Jeex ! » A leurs risques et périls ! Mais il faudra que l’affaire soit tirée au clair. Tout ce qui est arrivé au Sénégal, le mois dernier, c’est la faute à un perturbateur. Il a appelé à la résistance. Et cet acte, il doit le payer cher. Quant à l’Etat, il faut l’absoudre. Il n’est coupable de rien. Tout est de la faute de l’autre. Bien sûr, les forces de l’ordre n’ont tué aucun gamin. Les pauvres mômes sont tombés sous les balles de « forces occultes ». Des « forces occultes » si commodes à accuser, même si l’Armée évacue cette thèse qui fait douter de son professionnalisme. On doit arrêter cette chanson qui pourrait faire fuir les investisseurs et rendre paranoïaque un peuple déjà stressé par la vie dure. La politique politicienne ne doit pas nous pousser à placer notre pays sur un baril de poudre. Tout le monde sait ce qui s’est réellement passé à moins que l’on continue de faire preuve de cécité. Malgré tout, ils nous promettent, à nous autres cons, une commission d’enquête « indépendante et impartiale » pour situer les responsabilités dans les émeutes qui ont fait vaciller le pouvoir. Ses membres auront-ils le droit d’aller interroger les « forces occultes » pour recueillir leur version des faits ? Que la justice suive son cours malgré le rappel à Dieu du juge (Paix à son âme). Et que personne ne vienne plastronner sur sa dépouille ou insulter. Respect aux morts ! Le Mortal Kombat se poursuit et ce sera à qui tuera l’autre. Adji Sarr, à qui les prétendues féministes n’ont pu apporter un soutien efficient, peut compter sur de coriaces femmes. Et si c’est pour dérider l’atmosphère, on peut compter sur elles. Ça va faire fort. Elles sont trois à se constituer en mouvement de soutien pour Adji Sarr. Aïda Patra, Maty Trois Pommes et une certaine Françoise Hélène Gaye. Un trio de choc qui compte défendre la pauvre Adji Sarr. Apparemment, on ne va pas s’ennuyer ces jours à venir. Ça sera un show d’enfer, cette bande ayant déjà fait ses preuves. Et quand l’avocat de la victime s’invitera dans la place, ça fera boum. Les sketchs de ramadan ont déjà commencé ! KACCOOR BI
PRIMES « ADJI SARR »
En voilà en tout cas qui vont esquisser des « pakargny » d’enfer ! En effet, les forces de sécurité — mais aussi de défense, vu que l’Armée a été mobilisée ! — qui ont pris part au maintien de l’ordre lors des « trois glorieuses » journées du début du mois de mars où plusieurs villes du pays se sont embrasées, ont perçu leurs primes. En effet, Le Témoin révèle que chaque policier, gendarme ou « sodio » qui a participé au maintien de l’ordre durant ces trois jours de manifestations a reçu une prime de 30.000 francs. Farceurs en diable, ces flics, pandores ou bidasses ont appelé cette récompense « prime Adji Sarr ». Comme ils disent, cette masseuse du salon « Sweet Beauty » « yalla na fi yaggg té wër ! » Amine…
SAPCO
Qui disait donc que la Patrie devait passer avant le Parti — APR ? Le président Macky Sall ! Or, dans les faits, tout le monde sait que le président de la République ne propulse à la tête de nos sociétés nationales que des militants de son parti. Quelle que soit leur compétence. Ou leur incompétence ! A preuve par la Sapco qui vient de connaître son quatrième directeur général — tous militants de l’APR bien sûr — en huit ans. Cette pauvre structure chargée d’aménager des zones touristiques a en effet été dirigée tour à tour par Paul Sène, puis par Bocar Ly (neveu de Mahmouth Saleh), auquel a succédé Me Aliou Sow. Et depuis mercredi, c’est Dr Amadou Mame Diop, député-maire de Richard-Toll, qui a pris les rênes de cette société qui, dans ces conditions, n’aménagera évidemment aucune zone touristique. Et tant pis si le Dr Diop n’a pas le profil de l’emploi !
LE JUGE SAMBA SALL RACONTE PAR GUY MARIUS
Parmi les témoignages qui ont envahi les réseaux sociaux à la suite du décès du doyen des juges d’instruction, c’est celui de Guy Marius Sagna qui sort du lot. Un témoignage poignant venant d’un homme qui a été envoyé en prison plusieurs fois par le juge décédé hier. «De Ziguinchor où je suis, je viens d'apprendre le décès du doyen des juges Samba Sall. J'ai rencontré le doyen des juges Samba Sall pour la première fois en 2019 quand il m'a envoyé à la prison de Rebeuss. Le juge Samba Sall avait tenu à me dire qu'il connaissait très bien ma tante, que j'appelle maman. Il avait tenu aussi à me dire qu'une de ses nièces était un des travailleurs auxquels Pcci devait 14 mois d'arriérés de salaire. Travailleurs de Pcci aux côtés desquels nous nous battions » souligne Guy Marius Sagna à travers sa page Facebook. « Avant de sortir de la prison de Rebeuss, nous nous sommes vus. Il m'a dit "je suis venu avec une étrenne". Il faisait allusion à ma première liberté provisoire en 3 ans. J'ai eu à le rencontrer plusieurs fois car tous mes 3 mandats de dépôt sont passés par lui. Le juge Samba Sall m'appelait "mon neveu" en wolof. Je n'ai jamais eu de haine pour lui. Jamais! Mais j'avais de fortes divergences avec lui. Samba Sall avait tenu, après m'avoir décerné un mandat de dépôt le 26 février dernier, à envoyer Assane Diouf me délivrer un message. Je ne suis ni content, ni rancunier, ni soulagé par son rappel à Dieu. J'imagine la douleur de sa famille. Samba Sall, mon oncle, reposez en paix! Que Dieu vous accueille en Son paradis. À la famille de Samba Sall je présente mes condoléances. Aux acteurs de la justice je présente mes condoléances" conclut l’activiste.
ABOUBACAR SEDIKH BEYE MAGNIFIE LE SOUTIEN DE MACKY SALL AUX FEMMES
S’il y a un homme qui s’est totalement distingué dans la promotion des femmes au Sénégal, c’est bien le président Macky Sall. Cette forte conviction a été soulignée hier par le directeur général du Port autonome de Dakar, Aboubacar Sédikh Bèye, qui rencontrait la jeunesse féminine de Benno Bokk Yakaar. A travers un discours magistrat de haute facture sur le financement, la formation et sur l’emploi, Aboubacar Sédikh Béye a listé les postes obtenus par les femmes sous l’ère Macky Sall, notamment le poste de ministre des Affaires Etrangères (Me Aissata Tall Sall), de Premier ministre, ministre de la Justice (Mimi Touré), de directrice générale de la Police (Anna Sémou Faye), de ministres de l’Energie (Maïmouna Seck, Sophie Gladima), Feue Fatou Danielle Diagne (ambassadrice du Sénégal aux Etats-Unis). La liste n’est pas exhaustive. Des postes traditionnellement occupés par des hommes. D’ailleurs, a souligné le patron du PAD, il y a une relation de complicité entre les actes posés par le président Macky Sall et les femmes. C’est surtout le fait que les femmes sont les plus engagées dans le soutien et l’accompagnement du président de la République. Le DG Bèye a félicité l’engagement de la jeunesse féminine de BBY appelée par lui « Les amazones » dans un contexte difficile où le camp présidentiel doit continuer à se mobiliser. Il a indiqué « aux amazones » que le président a besoin de leur leadership, de leurs idées, d’une lecture de la situation pour des solutions débouchant sur des stratégies pour résoudre la problématique de la jeunesse. Aussi bien au Sénégal que dans les autres pays de l’Afrique, la population est très jeune. La moyenne d’âge tourne autour de 18 ans. 77 % de la population ont moins de 35 ans. L’Afrique reste l’avenir du monde, a rappelé Aboubacar Sédikh Bèye.
EMIGRATION ET EMPLOI LE CESE ADOPTE SON AVIS
La problématique de l’émigration et de l’emploi des jeunes sera enrichie par l’avis que vient de formuler le Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui tenait ce jeudi 08 avril sa session plénière. Une session présidée par M. Idrissa Seck, président de l’institution, et tenue en visioconférence en raison de la situation sanitaire actuelle. Elle a été consacrée à l’examen et à l’adoption du projet d’avis sur le thème « Émigration et Emploi des jeunes ». A l’issue de débats d’une grande qualité qui ont été nourris par les brillantes et pertinentes contributions des Conseillers, de six personnes ressources, de 34 structures étatiques et non-étatiques, ainsi que des partenaires techniques et financiers, la plénière a adopté à l’unanimité l’avis sur le thème « Émigration et Emploi des jeunes ». Le Président du CESE a rappelé que les thèmes étudiés procédaient de la saisine de Monsieur le Président de la République, « qui accorde un intérêt tout particulier à ces problématiques qui touchent particulièrement la jeunesse sénégalaise ». Cette lancinante question de l’emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes, a dit M. Idrissa Seck, « est propulsée au-devant de l’actualité, dans un contexte marqué récemment par de regrettables agitations sociales ». C’est pourquoi, le Président du CESE a tenu à « saluer les efforts consentis par le Gouvernement pour promouvoir davantage l’emploi des jeunes et des femmes », d’une part, mais surtout à se « féliciter des récentes décisions prises par le président de la République ce 3 avril. Elles sont, à n’en point douter, des réponses pertinentes aux besoins de formation, d’emploi et de soutien à l’entreprenariat des jeunes à qui il a spécialement dédié le 61 ème anniversaire de la Fête de l’Indépendance ».
ARMEE LA CHUTE D’UN RONIER TUE UN OFFICIER SUBALTERNE A ZIGUINCHOR
Le sous-lieutenant Amadou Diallo a trouvé la mort accidentellement hier à Ziguinchor. L’officier subalterne a été victime de la chute d’un rônier poussé par un engin de terrassement. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), l’officier subalterne, qui appartient à la 3ème Compagnie des travaux du génie de Bignona, participait, dans le cadre de l’accompagnement des Armées au retour des populations dans la zone de Bissine, à des travaux d’ouverture d’itinéraires. Le chantier de la piste Niadiou Boussoloum a été ouvert le 07 avril 2021. Immédiatement pris en charge par l’équipe médicale, cet officier subalterne a succombé à ses blessures au cours de son évacuation vers le Centre médical interarmées de Ziguinchor. Sa dépouille sera transférée à l’hôpital Principal de Dakar le 09 avril où la levée de corps se fera ultérieurement en relation avec la famille. La Dirpa informe que les dispositions idoines ont d’ores et déjà été prises pour apporter tout le soutien nécessaire à la famille du défunt.
JEUX DE CARTES - Ainsi va la vie...
Le Doyen des juges d’instruction (Dji), Samba Sall, décédé hier, était un homme au cœur de presque tous les “grands dossiers judiciaires” du Sénégal. Le plus récent a été l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. Un dossier qui a mis le pays dans une situation inédite de violences. L’histoire retiendra que c’est lui qui a hérité de cette affaire après le désistement de Mamadou Seck juge du huitième cabinet. Aujourd’hui, il quitte ce monde. Un de ses confrères va poursuivre le job. Ainsi va la vie dans une démocratie, la vie tout court. Les hommes passent, les institutions demeurent. Les histoires aussi restent. Un procès est à l’horizon. Ce serait une suite logique des choses. Une commission indépendante et impartiale pour situer les responsabilités à la suite des manifestations meurtrières de début mars 2021. L’annonce du ministre des Forces Armées est à saluer. Dans un pays organisé, 13 morts ne peuvent pas passer par pertes et profits. Il faut une enquête et des sanctions. Souhaitons toutefois que les conclusions de ladite commission ne soient pas comme d’autres qui “dorment” dans les tiroirs. Des dossiers classés sans suite, on en a tellement connu au point que nous sommes nombreux à être convaincus que la meilleure manière de faire oublier une affaire brûlante, c’est de mettre en place une commission...d’enquête. Notre histoire avec le coronavirus se poursuit... dramatiquement. Cette maladie impitoyable dicte sa loi et tue toujours chez nous en dépit de sa perte de vitesse ces derniers temps. Notons que les ingrédients qui constituent un terreau fertile à sa propagation sont de plus en plus visibles. Souhaitons au juge Samba Sall un repos éternel. Quand le Juge Suprême décide, tout le monde accepte. Personne ne conteste. Mim Reew
Condoléance de Macky à la famille du juge Samba Sall
Le président de la République a compati à la douleur de la famille du doyen des juges d’instructions, Samba Sall qui s’est éteint hier. Macky Sall se dit peiné par la disparition du doyen des juges d’instruction Samba Sall. Témoignant sur le défunt magistrat, le Président Macky Sall dira qu’il était un grand professionnel, sensible, humain, une valeur unanimement reconnue qui a honoré le corps de la magistrature. A la suite de cela, il a présenté ses condoléances émues à la famille du défunt et au personnel de la justice.
Accident mortel d’un gendarme au Cap Skirring
Un gendarme en service à la cité balnéaire du Cap Skiring a heurté hier un poteau électrique à hauteur du quartier Cap Montagne, après avoir perdu le contrôle de son quad (moto à 4 roues). Après ce violent choc, Baye Demba Ndiaye, affecté il y a environs 6 mois à la brigade de gendarmerie du Cap Skirring, a perdu connaissance. Il a ensuite été évacué au centre hospitalier régional de Ziguinchor où il a rendu l’âme.
Décès accidentel du sous-lieutenant Amadou Diallo
Disparition tragique d’un officier de l’armée sénégalaise en Casamance. La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa) annonce le décès accidentel du sous-lieutenant Amadou Diallo de la 3e compagnie des travaux du génie de Bignona. Un détachement de la 3e compagnie des travaux du génie a entamé des travaux d’ouverture d’itinéraires dans la zone de Bissine pour faciliter le retour des populations déplacées à cause de la rébellion. C’est ainsi le chantier de la piste Niadiou - Boussoloum a démarré mercredi. Et hier, à 08H40, alors que le sous-lieutenant Diallo dirigeait les travaux de son unité sur la même piste, un rônier poussé par un engin de terrassement est tombé sur lui. Immédiatement, il est pris en charge par l’équipe médicale, mais l’officier finira par succomber à ses blessures au cours de son évacuation vers le Centre médical interarmées de Ziguinchor. Sa dépouille a été transférée à l’hôpital Principal de Dakar. La levée de corps se fera ultérieurement en relation avec la famille.
Dakar, capitale des cas communautaires
La région de Dakar continue toujours d’être le foyer des cas issus de la transmission communautaire. Hier, sur les 1421 tests réalisés, 73 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 5,14% avec 44 cas issus de la transmission communautaire. Et sur ces 44 cas, les 33 ont été recensés dans la capitale et sa banlieue. Keur Massar a enregistré 05 cas contre 03 cas à Ngor, 03 aux Parcelles Assainies et 03 à Scat Urbam. Viennent ensuite Grand-Dakar, Petit Mbao, Port et Sacré-Cœur 3 avec 02 cas chacune. Toujours à Dakar, les Almadies, Diamniadio, HLM, Joal, Malika, Mamelles, Maristes, Ouakam, Plateau, Yoff et Zac Mbao ont répertorié chacun 01 cas. Pour la seule journée d’hier, 11 cas communautaires sont recensés dans le reste du pays. Par ailleurs, sur les 73 cas recensés hier, 29 sont des patients suivis par les services sanitaires. Au même moment, 82 patients sont déclarés guéris. A signaler la présence de 23 cas graves pris en charge dans les services de réanimation. Trois décès sont enregistrés dans la journée du mercredi. Depuis le début de la pandémie, il y a eu 39.237 cas positifs dont 37.970 guéris, 1073 décédés, et 193 sous traitement.
326 910 personnes vaccinées
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale est décidé à mettre fin à la pandémie de Covid19 en vaccinant le maximum de personnes d’ici la fin de l’année. Dans la journée du mercredi, 18592 personnes ont été vaccinées, portant ainsi le total à 326.910. Enfin, les services d’Abdoulaye Diouf Sarr exhortent les populations au respect strict des mesures de prévention individuelle et collective.
Me Assane Dioma Ndiaye désapprouve
La volonté affichée du gouvernement de mettre en place une commission d’enquête indépendante sur les émeutes du mois de mars n’est qu’administrative et donc pas judiciaire. C’est ce qu’a indiqué Me Assane Diop Ndiaye qui est foncièrement contre cette idée du pouvoir. Dans une interview qu’elle a accordée à nos confrères d’ «Igfm», la robe noire affirme que la mise en place de cette commission est un aveu de l’impuissance de la justice à pouvoir prendre en charge le problème et ce serait grave. Selon lui, quand le procureur de la République a connaissance d’une infraction quelconque, avec des certificats de genre de mort, des vidéos et autres, il appartient à la justice de procéder aux enquêtes adéquates. Il estime que la justice est supposée être impartiale et équidistante. Donc, lorsqu’on annonce la création d’une commission indépendante et impartiale, dit-il, c’est qu’on met entre parenthèses la Justice. Il appelle de nouveau la justice à faire son travail.
Le taximan tente de fuir après l’Accident mortel à Pikine
La route a encore fait une victime. Un accident s’est produit hier, à la corniche de Pikine, occasionnant un décès. D’après nos sources, le sieur N.W. qui conduisait un véhicule s’est arrêté sur la route à côté du parcours sportif. Il descend pour traverser la chaussée. Au moment de retourner dans son véhicule, il est heurté par une moto scooter de marque Honda conduite par un certain P.N. La violence du choc est telle que le conducteur du véhicule est projeté sur le capot d’un taxi conduit par un certain A. D. et qui roulait en sens inverse. Après le choc, le taximan a tenté de prendre la fuite. Mais il a été rattrapé par les riverains et passants. Les sapeurs-pompiers ont évacué le scootériste et sa victime N.W à l’hôpital. Cette dernière est décédée finalement le 06 avril. Les limiers du commissariat de Pikine qui avaient ouvert une enquête, ont procédé à l’interpellation dans un premier temps du taximan qui a été déféré au parquet pour homicide volontaire et délit de fuite. Quant au conducteur de la moto, il a été aussi arrêté avec l’appui de la section des accidents. Il est déféré également pour homicide involontaire par accident de la circulation, défaut de permis de conduire et d’assurance.
Solution provisoire sur le blocus à la frontière avec la Guinée
Une solution provisoire sur le blocus à la frontière avec la République de Guinée a été trouvée. Hier, le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, s’est rendu à Kalifourou, à la frontière avec la Guinée Conakry, pour s’enquérir de la situation des transporteurs bloqués à la frontière depuis quelques mois. En collaboration avec la Douane, le ministre Mansour Faye a trouvé une solution conjoncturelle. Il a été permis aux transporteurs de décharger leurs marchandises à Kalifourou et de revenir sur Dakar. Mansour Faye a profité de sa visite pour échanger avec les populations de Kalifourou qui subissent les conséquences de la fermeture de la frontière.
Démarrage des travaux de la boucle du Fouladou
Restons avec le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, qui séjourne dans le Fouladou. Après Kalifourou, Mansour Faye et sa délégation ont fait cap sur Kolda où ils ont visité le pont inachevé au quartier Hilèle. Ce chantier entamé depuis 2013 est abandonné. Ensuite, le ministre Mansour Faye est allé constater le démarrage effectif des travaux de la boucle du Fouladou en compagnie des responsables de l’Ageroute, du Directeur des routes et du Directeur des transports routiers. Après la visite des travaux d’aménagement de la boucle du Fouladou, il a rencontré les élus locaux du département de Médina Yoro Foulah.
Le ministre de la Culture et le 7e art
Le ministre de la Culture et de la Communication a rencontré hier les professionnels et promoteurs du cinéma. Les échanges entre Abdoulaye Diop et les professionnels du 7e art ont porté sur la levée des mesures de restriction imposées aux salles de cinéma et de spectacles dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Dans le même sillage, Abdoulaye Diop a effectué une visite dans le complexe cinématographique Sembene Ousmane sis au Magic Land sur la Corniche Ouest de Dakar. Abdoulaye Diop a visité aussi les trois salles de cinéma d’une capacité de 500 places du complexe. Le ministre a salué l’investissement consenti par le promoteur et promis l’accompagnement de son département pour l’ouverture de salles à travers le pays. Après, le ministre de la Culture a fait cap sur Yarakh pour donner le top de départ du tournage du film «Awa», un long métrage fiction de Moussa Sène Absa. Le film a reçu un appui financier de la part de l’Etat d’un montant 65 millions Fcfa grâce au Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FOPICA).
L’AFRIQUE C0VID ENTRE MENACES, DÉFIS ET SOUVERAINETÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - La souveraineté médicale prend des formes qui alimentent la panique. Le continent de par son intégration au marché mondial, peut-il continuer à dépendre du patrimoine universel pour assurer sa souveraineté scientifique ?
L’Afrique participe elle aussi au concert des nations obnubilées par la pandémie de la Covid-19 ayant justifié des mesures et des réponses isolationnistes contre le multilatéralisme qui a fondé et animé pendant plusieurs décennies la géopolitique mondiale. L’achat de masques, de médicaments, de vaccins, d’équipements et de matériels hospitaliers font l’objet d’une âpre et stratégique bataille entre les grandes puissances jusqu'à favoriser des détournements et des marchandages de toutes sortes dans les aéroports. La souveraineté médicale prend donc des formes qui alimentent la panique. L’Afrique dans ce contexte et de par son intégration au marché mondial, peut-elle continuer à dépendre du patrimoine universel pour assurer sa souveraineté scientifique ?
L’avènement du covid-19 survenu en Chine s’est étendu en Europe avant de faire des USA l’épicentre de la pandémie. La gravité de la crise sanitaire a placé plus de 4 milliards de personnes en confinement et généré un vaste chantier humanitaire : 131.837 millions de cas confirmés positifs, 75.4 millions de personnes guéries, 2.862 millions de décès enregistrés dans 223 pays et 604 032 millions de doses administrées en avril 2021(i). Dans ce panorama, l’Afrique se singularise avec une population infectée à hauteur de 3.132 millions de cas, et 113 873 décès pour une population de 1,3 milliard d’habitants (chiffres fournis par l’OMS en date du 5 avril 2021). Certes il faudrait sans doute relativiser ces chiffres concernant l’Afrique du fait de sa faible capacité de collecte et d’analyse des données, de la disponibilité des tests, des difficultés d’accès aux services de santé et de la faiblesse des plateaux techniques, mais il serait plus crédible et pertinent de développer au niveau de l’Union africaine des stratégies de renforcement des capacités dans la collecte des données y compris sanitaires. Les prévisions des grandes organisations internationales (CEA, UN…) avaient prédit une catastrophe humanitaire avec environ 300 000 morts en Afrique (i). Cependant, l’évolution actuelle démontre que l’Afrique qui a enregistré son premier cas en Égypte le 14 février 2020 a pu résister dans une certaine mesure du fait de la jeunesse de sa population et d’un environnement climatique favorable.
L’Afrique a toujours été un théâtre de prédilection pour toutes les crises sanitaires dans l’histoire humaine mondiale et aujourd’hui s’avère pourtant le continent le moins impacté par la pandémie (54 pays touchés représentant une population de 1,3 milliard d’habitants soit 15% de la population mondiale). Le continent a enregistré 4% des infectés de la pandémie et 2,6% de taux de létalité, supérieurs au taux mondial qui est de 2%. Réduire le nombre de décès liés au Covid, c’est le seul défi qui doit être relevé en Afrique et avec un plan continental de préparation aux urgences sanitaires, humanitaires et climatiques en s’appuyant sur une démarche géostratégique et géopolitique.
Diplomatie de la pandémie
A la différence des précédentes pandémies, nous avons assisté à un repli nationaliste de tous les pays avec la fermeture des aéroports, l’embargo des médicaments, des équipements et matériels hospitaliers, le recours au confinement et à l’état d’urgence avec couvre-feu, fracturant la solidarité internationale au profit d’une autarcie salvatrice.
Des l’apparition de la pandémie de la Covid-19 en Chine, s’est imposée une surchauffe diplomatique entre ce pays et l’administration Trump qui accusait l’empire céleste d’être responsable de l’origine et de la propagation du virus dans le monde et suspectait gravement l’OMS d’être complice de la situation pour avoir couvert par complaisance voire intérêt cette puissance. Cette (sur)tension diplomatique donnait la mesure des enjeux socio-économiques et géostratégiques qui s’affrontent désormais du fait d’une mondialisation quasi irréversible. Jamais dans l’histoire de l’humanité nous n’avons connu une compétition aussi féroce et effrénée pour trouver le vaccin contre la Covid-19 et gagner en efficacité.
La course aux vaccins fait rage et les experts les plus dévoués ont déployé des moyens colossaux pour faire face à la pandémie. Les États- Unis consacrent un budget de 7000 milliards de dollars au centre de gestion des maladies. Les défis du Covid-19 pour réussir la reprise économique mondiale sont tels que la découverte du vaccin contre le Covid-19 s’est faite en un temps record comparé à tous les vaccins que le monde a pu initier et développer.
En début mars 2021, 413 millions de doses de vaccins ont été produites dans le monde : la Chine occupe la première place avec une production de 142 millions de doses (34%), les USA avec plus de 100 millions (25%) suivie de l’Europe (Belgique et Pays-Bas) pour 81 millions (20%) et de l’Inde pour 42 millions (i).
L’administration Trump a fait de la course au vaccin un enjeu politique majeur dans une période électorale exacerbée avec des données épidémiologiques affolantes par rapport au reste du monde. La Chine découvre son vaccin Sinopharm, les Russes Spoutnik V, Les Anglais et les Suédois (Oxford Uni) AstraZeneca, les États-Unis Moderna, Novavax, Janssen le Johnson & Johnson, les États-Unis et l’Allemagne Pfizer –BioNTech et la Corée du Sud Bharat. Tandis que se met en place COVAX à l’initiative de l’OMS pour une distribution internationale équitable de vaccins envers notamment les pays les plus démunis. La plupart des laboratoires occidentaux se sont appuyés sur des prestataires indiens, chinois ou russes pour leur approvisionnement. C’est en quelque sorte le sauve-qui-peut général vaccinal au détriment du multilatéralisme.
Les États-Unis avec la nouvelle administration Biden battent les records dans la vaccination contre la Covid-19 en ayant déjà administré plus de 100 millions de doses. Il faut relever dans ce formidable repli sur soi et l’égoïsme ambiant que la plupart des pays développés ont imposé des mesures d’interdiction temporaire d’exporter des médicaments (certains contenant de l’hydroxychloroquine et des spécialités d’anesthésie-réanimation) et les masques faciaux par l’Union européenne en vigueur depuis le 23 mars 2020.
L’Afrique a besoin de 1,3 milliard de doses de vaccins ! À ce jour seuls 38 pays ont reçu 25 millions de doses et seulement 30 pays ont commencé à vacciner selon l’OMS au 18 mars 2021. L’Union africaine a développé un plan d’intervention Covid-19 de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) avec un impact limité. Cette situation avec les connexions intercommunautaires expose davantage les populations africaines à d’autres vagues « contaminantes » sans directives claires de l’Union africaine.
Relance de la guerre économique
La situation économique mondiale est caractérisée par un chômage élevé avec 16 millions d’Américains vivant grâce aux allocations chômage en décembre 2020, une chute de la production automobile mondiale de 16% et de 70 % de la vente des voitures dans le monde à fin 2020 (- 43% en Chine ; - 23% en Europe), une baisse de 13,5% de la production industrielle en Chine, de 17,3% dans l’Union européenne ([i]). L’Afrique a subi une baisse des recettes d’exportation de 100 milliards de dollars en 2020 selon la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, de 79 milliards de dollars de production agricole et une chute de 23% des transferts d’argent vers l’Afrique selon une note de la Banque Mondiale sur les migrations et le développement.
La géopolitique mondiale connaît des tensions sans précédent autour des G8, G20 et le Forum de Davos qui régentent la mondialisation et la globalisation sauvage, et organisent d’une certaine façon des guerres économiques sous une autre forme que celles que nous avions connues avec la guerre froide. La mondialisation avec les grandes firmes multinationales Google Amazon, Facebook, Ali Baba, Microsoft (GAFAM) et des grands laboratoires pharmaceutiques s’est manifestée avec une politique de délocalisation des grandes industries en Chine et en Inde.
Dès l’annonce de la pandémie, certains chefs d’État africains ont lancé un appel pour l’annulation de la dette avec l’appui de la société civile du fait de l’impact négatif du Covid-19 sur les économies déjà fragiles. Le G20 propose une suspension des services de la dette de juin à décembre 2020 et non son annulation. Seuls 23 pays ont accepté (13 pays ont refusé dont le Nigeria) la suspension évaluée à 12.1 milliards de dollars.
L’Afrique est en train de payer le prix de la remise en cause des systèmes de protection sociale universelle, de la gouvernance, de la déréglementation du marché du travail, de la délocalisation des industries, de la privatisation des services publics, d’une libéralisation des politiques publiques et de l’impact des transactions financières sur les politiques économiques.
Et l’Afrique ?
Cependant, jamais dans l’histoire de l’humanité les pendules n’ont été autant dans une phase de remise à l’heure pour entamer la gestion de la pandémie et le post Covid-19 comme à la fois une menace et une opportunité pour l’Afrique, opportunité géopolitique, opportunité économique, opportunité sociale et opportunité culturelle. Menaces sur la cohésion sociale, menace sur le puissant secteur, menace sur la fragilité des institutions étatiques.
L’Afrique ayant jusqu’ici résisté au choc du Covid-19 mieux que les autres continents affectés par une perte des repères à tous les niveaux y compris de civilisation, ceci constitue pour elle un enjeu important pour la relance de l’économie mondiale sur de nouvelles bases avec l’Afrique comme épicentre d’un nouveau monde. Aujourd’hui, le continent se doit de réfléchir sur les leçons apprises de la gestion de la Covid-19 à travers l’Union africaine et les Commissions économiques régionales pour mieux préparer les prochaines crises sanitaires et environnementales et mieux se positionner sur le plan géopolitique et géostratégique notamment en remettant en cause certains des accords de Breton Woods ([ii]). La jeunesse de la population en Afrique, le changement de l’environnement digital des informations, la société civile, la dévalorisation du discours politique, le puissant secteur économique informel et l’irruption de nouveaux acteurs virtuels de la transformation sociopolitique et économique sont autant de leviers qui comptent dans cette mondialisation asymétrique post covid-19 en marche.
apouye@seneplus.com
[i] Communiqué Association des constructeurs européens d’automobiles 2020 .
[ii] Accords de Bretton Woods(New Hampshire 1er au 22 Juillet 1944 ratifiés par 44 pays pour rétablir un ordre monétaire international par la création du FMI pour reconstruire le monde après la guerre avec la Banque Internationale pour la reconstruction et le développement. Ainsi le dollar est devenu la principale devise de référence du marche monétaire international depuis la ratification des accords .
DÉCÈS DU DOYEN DES JUGES SAMBA SALL
Selon plusieurs sources, le magistrat, qui dirigeait le Premier cabinet d’instruction est décédé ce jeudi, 8 avril 2021, à l’hôpital Principal de Dakar, des suites d’une longue maladie
Le Doyen des Juges, Samba Sall, n’est plus. Selon plusieurs sources interrogées par Emedia, le magistrat, qui dirigeait le Premier cabinet d’instruction est décédé ce jeudi, 8 avril 2021, à l’hôpital Principal de Dakar, des suites d’une longue maladie.
Son tout dernier dossier, qu’il avait à peine commencé à instruire, aura été celui qui oppose la masseuse, Adji Sarr, à l’homme politique Ousmane Sonko. Le juge Sall avait hérité de ce dossier suite au désistement du juge d’instruction du 8e cabinet, Mamadou Seck qui avait pourtant commencé à entendre certaines personnes impliquées dans l’affaire et même placé sous contrôle judiciaire la propriétaire du salon de massage "Sweet Beauté".
En prenant en main ce dossier présenté comme une patate chaude, Samba Sall avait d’emblée posé un premier acte en invitant Ousmane Sonko à comparaitre, alors qu’il était en garde à vue dans les locaux de la Section de recherches de la Gendarmerie, à Colobane. Face au refus de ce dernier, via ses avocats qui exigeait au préalable la levée des charges de troubles à l’ordre public, le magistrat avait, dans la foulée, décerné un mandat d’amener contre l’opposant qu’il finira par placer sous contrôle judiciaire, le 8 mars dernier, soit un mois, jour pour jour.
Avec la nouvelle du décès du Doyen des Juges d’instruction, qui faisait office de patron des juges d’instruction, cette affaire qui a grandement secoué l’espace socio-politique du Sénégal, entre février et mars, connaitra bientôt un nouveau rebondissement. Reste à voir si le dossier sera confié à un juge d’un autre cabinet d’instruction, ou s’il faudra attendre la nomination d’un nouveau Doyen des juges qui hériterait directement de la patate chaude...
10 507 DÉTENUS DANS 37 PRISONS : LES RAISONS DE LA BAISSE DE LA POPULATION CARCÉRALE
Selon la Direction de l’administration pénitentiaire, cette baisse importante de la population carcérale se justifie par les grâces présidentielles des trois dernières années.
L’administration pénitentiaire livre les chiffres de la population carcérale. Selon elle, à la date du 6 avril 2021, il y a 10 507 détenus dans les 37 prisons du Sénégal. « Cet effectif moyen carcéral correspond à celui de 2017. Ainsi, l’augmentation prévisionnelle annuelle de 1000 détenus par an reste sans incidence sur les effectifs globaux de cette année », a informé l’administration pénitentiaire, dans un communiqué de presse parvenu à Emedia.sn.
Selon la Direction de l’administration pénitentiaire, cette baisse importante de la population carcérale se justifie par les grâces présidentielles des trois dernières années. Entre 2019 et 2021, 7694 détenus ont été graciés. En sus, courant 2020, 554 détenus ont bénéficié d’une liberté provisoire, là où 210 détenus ont, sur la même année, bénéficié d’une liberté conditionnelle. Il y a aussi, comme facteur explicatif, la réduction de la moitié du nombre de mandats de dépôt pendant la période de Covid-19.
Il faut également retenir que Rebeus, avec 1924 détenus, demeure la prison la plus peuplée au Sénégal. Elle est suivie du Camp pénal de Liberté 6 et de la Maison d’arrêt pour femme de liberté 6 qui, respectivement compte 1000 et 73 détenus. Actuellement, 76 mineurs sont en détention à la maison d’arrêt et de correction pour mineurs de Hann. La prison de Sébikotane récemment construite, comptabilise, pour l’instant, 334 détenus. La maison d’arrêt et de correction la moins peuplée est celle d’Oussouye avec ses 44 détenus.
LA LIBERTÉ D’EXPRESSION FORTEMENT MENACÉE DANS LES RÉSEAUX SOCIAUX
Le constat est de plus en plus partagé par les Sénégalais il est de plus en plus difficile de partager une opinion sans subir un lynchage en règle. Thierno Bocoum tire sur la sonnette d’al
Le constat est de plus en plus partagé par les Sénégalais : une certaine forme de tyrannie dicte sa loi sur les réseaux sociaux où il est de plus en plus difficile de partager une opinion sans subir un lynchage en règle. Thierno Bocoum tire sur la sonnette d’alarme. Pour le président du mouvement politique "AGIR" (opposition), on en serait même arrivé à un niveau où « s’aplatir, surfer sur la vague, se résigner n’est plus du domaine du choix mais de celui de la contrainte ». Voici sa réflexion sur la question.
LE RÈGNE DE LA PEUR
« Quand dans notre pays, de plus en plus, des commentateurs sont obligés de s’aplatir pour ne pas subir insultes et menaces, des journalistes n’osent plus faire correctement leur travail, des lanceurs d’alertes sont confinés à des sujets et à des arguments sous peine d’être traités de corrompus, des leaders d’opinion titubent sur les plateaux par peur de révéler leurs propres convictions. Et quand, surtout, ceux-là abdiquent parce que laissés à eux-mêmes sans protection et craignant même pour leur propre vie, il y a de quoi alerter. »
DES MILLIERS DE VICTIMES
« Insulter, calomnier, menacer n’est plus du domaine de la liberté d’expression mais bien du domaine délictueux. S’aplatir, surfer sur la vague, se résigner n’est plus du domaine du choix mais de celui de la contrainte.
Les victimes des réseaux sociaux se comptent par milliers dans notre pays et elles ne sont pas moins touchées que celles de la vie réelle confrontées à leur voisinage et à leur environnement social.
Liberté ne signifie pas libertinage.
Ceux qui n’ont pas une capacité de résilience leur permettant de multiplier par zéro les attaques virtuelles et de rester scotchés à leurs rôles respectifs doivent être protégés. »
LES OBLIGATIONS DE L’ÉTAT
« La dignité humaine est sacrée. Son respect et sa protection sont une obligation légale.
L’article 7 de la Constitution sénégalaise dispose : « La personne humaine est sacrée. Elle est inviolable. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. »
Nous ne sommes pas forcément toujours d’accord avec les opinions des uns et des autres mais nous devons nous battre pour qu’ils puissent avoir leur propre opinion ainsi que ceux qui leur répondent, dans le respect strict de la liberté d’expression et de la dignité humaine. »