Accusée de soutenir Ousmane Sonko avec qui elle serait de la même ethnie, Aminata Assome Diatta a balayé d’un revers de la main ces allégations. Lors d’un déjeuner de presse organisé par son département, le ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises (Pme) s’est virulemment attaqué au leader de Pastef en lui rappelant les valeurs fondamentales de la politique avant de réaffirmer sa loyauté infaillible au Président Macky Sall.
«La politique peut s’accommoder de l’éthique». C’est ce message que Aminata Assome Diatta, membre de la Convergence des Cadres Républicains (Ccr) a lancé au leader de Pastef avant de l’avertir : «Ne mêlez pas la Casamance à votre histoire». Selon le ministre du Commerce et des Pme, il s’agit là d’une manière d’interpeller Ousmane Sonko sur les dangers qu’il fait courir non seulement à la Casamance mais à la République toute entière.
Profondément remontée contre les personnes qui l’accusent de rouler en faveur de l’ancien inspecteur des Impôts et Domaines, Aminata Assome Diatta déclare à qui veut l’entendre qu’elle est et restera loyale à l’endroit du Président Macky Sall. «J’ai été loyale vis-à-vis de mon chef de service qui est mon camarade de promotion de l’Ena, de mon directeur et de mon ministre. Et vous voulez que je sois déloyale vis-à-vis du président de la République qui m’a tant donné ?», a martelé Assome Diatta avant de poursuivre : «On m’a reproché beaucoup de choses en particulier de soutenir Sonko pour des raisons ethniques. Étant haut fonctionnaire ayant déjà un emploi garanti, quel est le meilleur soutien que je puisse apporter à Sonko ? Démissionner de l’Apr, quitter mon poste de ministre et aller prendre la carte de Pastef entre diolas? Ce Sénégal ethnique, qui ferait fi des compétences des uns et des autres, de notre richesse qui est la diversité culturelle des uns et des autres, je n’en veux pas. Car, celui qui m’a choisi n’est pas diola que je sache».
Enfonçant le clou, Aminata Assome Diatta ne considère Ousmane Sonko ni plus ni moins que comme un adversaire. «Nous ne partageons pas la même vision politique et ne faisons pas la politique de la même manière. A chaque fois que Ousmane Sonko attaque le président de la République et le gouvernement auquel j’appartiens, ou qu’il utilise la Casamance dans son combat politique, je me sens atteinte et meurtrie», affirme la patronne du Commerce qui ajoute qu’elle a toujours porté des répliques cinglantes au leader des patriotes même, si dit-elle, les valeurs de loyauté, de fidélité, de sincérité, de gratitude et de dévouement guident son engagement politique.
«L’AFFAIRE ADJI SARR A DEJA MIS A TERRE SONKO, ET JE NE VAIS PAS TIRER SUR UNE AMBULANCE»
Evoquant l’affaire «Sweet Beauty» qui défraie la chronique, Aminata Assome Diatta a tenu, une fois de plus, à réaffirmer sa loyauté totale à l’endroit du président de la République. A la suite de cela, elle a indiqué qu’elle se garde d’adopter certaines postures, pour ne pas créer plus de problèmes au Président de la République qu’elle ne lui apporterai de solutions. D’autant que, soutient-elle, cette affaire a déjà mis à terre Ousmane Sonko. «Je refuse d’être celle qui va lui porter le coup de grâce. Attaquer Ousmane Sonko en ce moment précis serait comme tirer sur une ambulance. Or moi, je veux gagner sur le terrain politique à la loyale», clamet-elle en sa vantant d’avoir réussi à ébranler les bases de Sonko en Casamance. «Donc, pour rien au monde, je ne ferai perdre cet avantage dontl’Apr a besoin pour les futurs combats électoraux pour une douteuse affaire de massage», martèle Aminata Assome Diatta.
«LE TRAIN VA ROULER D’ICI A DECEMBRE SUR LE TRONÇON DAKAR-TAMBA»
Mayacine Camara, Secrétaire d'état auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du Réseau ferroviaire, décline le plan d’urgence de la stratégie de revitalisation du rail
Interview réalisée par Ousseynou BALDE &Abou SY |
Publication 10/04/2021
Le Secrétaire d'état auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du Réseau ferroviaire, décline sa feuille de route pour la relance définitive des chemins de fer. Dans cet entretien accordé à «L’As», Mayacine Camara, par ailleurs maire de Koungheul, décline le plan d’urgence de la stratégie de revitalisation du rail au Sénégal, annonce le démarrage du Train Express Régional (TER) et se prononce sur les manifestations et le report des élections locales.
Aujourd’hui, tous les trains sont à l’arrêt. Quand est-ce qu’on pourra espérer la reprise ?
Cette situation n’est jamais arrivée au Sénégal. C’est très difficile. Depuis notre arrivée au poste de Secrétaire d’Etat au réseau ferroviaire, nous subissons beaucoup de contrecoups de la privatisation de 2003 qui a été rompue d’ailleurs en 2015. La première consigne que nous avons reçue du chef de l’Etat était d’organiser le secteur qui était un peu sens dessus-dessous. C’est-à-dire de faire du secteur ferroviaire un véritable levier pour la croissance et l’emploi. Du moment où les acteurs avaient constaté que le chemin de fer souffrait de l’absence d’un document stratégique, cette consigne était facile à exécuter. Ce document stratégique devait clarifier les rôles de tous les acteurs. Parce que chacun faisait un jeu qu’on ne comprenait pas et parfois, il y avait une interférence dans les missions. Donc, ce n’était pas du tout clair. Il n’y avait pas de stratégie. Les relations aussi entre organisations n’étaient pas organisées. Tout cela donnait un peu d’efficacité. Et le document qu’il fallait faire devrait répondre à toutes ces questions et évidemment préparer des réformes qui devraient déclencher une relance définitive des chemins de fer. C’était cela la mission de départ. Il ne fallait pas faire une stratégie parallèle qui n’était pas conforme aux orientations de 2035. Cela était aussi une option. On a pu décliner une vision claire qui était assortie d’objectifs précis et chiffrés pour une relance effective. Donc, le processus qu’on a mené pour arriver à cette stratégie était très inclusif. En tant que planificateur, nous avons pu faire des démarches auprès des acteurs que sont les anciens cheminots, les syndicats, les travailleurs, les directeurs généraux et les anciens responsables. Nous avons discuté et exploité des documents qui ont fait que nous sommes arrivés à exprimer en détail les recommandations du chef de l’Etat dans ce qu’on appelle la stratégie de revitalisation du rail au Sénégal. Dans sa phase opérationnelle, le démarrage est retardé par la Covid-19, mais je pense qu’on pourra dans un bref délai envisager le démarrage effectif. Nous travaillons d'arrache-pied pour que le trafic ferroviaire hors Train express régional(TER) démarre définitivement, parce qu’il ne faut plus qu’il s’arrête. En tout cas, l’objectif, c’est de relancer le train d’ici à décembre pour aller au moins jusqu’à Tambacounda.
Redémarrer le trafic ferroviaire d’ici décembre, cela veut-il dire que tout est fin prêt ?
Le tronçon Dakar-Tambacounda est au cœur de la stratégie. C’est la dorsale sur laquelle il faut travailler à fond. Toute la politique ferroviaire est adossée à cette dorsale. Parce que ce sont les autres branches ferroviaires qui vont venir déverser sur cette dorsale Dakar-Tambacounda. Donc, s’il faut mettre en œuvre une politique, il faut commencer par cette dorsale. Nous allons totalement réhabiliter cette dorsale. Il s’agit de mettre des trains assez confortables, des wagons de marchandises, des locomotives capables de tirer beaucoup de marchandises. Et des camions poids lourds vont prendre le relais à partir de Tambacounda pour transporter par exemple les marchandises au Mali. Et pour cela, il faut des rails solides et des charges à l’essieu assez élevées. Cela risque d’être une réhabilitation complète qui peut prendre 4 ou 5 ans. Maintenant la question qu’il faut se poser est de savoir si on peut attendre 04 ans pour voir le train démarrer. Je pense que c’est non. C’est la raison pour laquelle nous avons pris l’option d’aller en urgence d’abord sur le tronçon Dakar-Tambacounda. Pour ne pas rester les bras croisés avec les travailleurs, nous allons reprendre au moins le trafic à minima entre Dakar et Tambacounda, le temps d’envisager avec nos partenaires la grande réhabilitation définitive. D’autant que si nous relançons le trajet Dakar-Tambacounda, au moment de la réhabilitation, cela ne va pas rompre le trafic. Si nous avons fixé la date du redémarrage en décembre, c’est pour que l’on puisse avoir au moins des trains de marchandises qui pourraient rouler à 30, 40 km à l’heure et arriver à Tambacounda où nous pouvons déposer les containers qui sortiront du port. L’avantage, c’est qu’à partir de décembre, le Port autonome de Dakar (PAD) pourra être décongestionné. Aussi, les camions qui détruisent les routes seront limités à Tambacounda qui sera une zone de stockage. Ainsi les camions maliens vont prendre le relais. Et cela, le temps de préparer une réhabilitation totale des rails.
Quels sont vos partenaires dans ce projet ?
Nous sommes en train de discuter avec la Banque Mondiale sur le plan de la réhabilitation. Aussi, nous avons reçu récemment des Canadiens qui sont intéressés par la partie Sénégal en attendant de voir la possibilité, si tout est clair, de discuter avec la partie malienne. Nous considérons que la Banque mondiale est toujours dans les dispositions pour nous accompagner dans ce projet. Pour la grande réhabilitation, nous sommes encore en négociations. Des partenaires sont tous en train de faire des études sur la rentabilité et les mécanismes qui pourraient rentabiliser le trafic et les investissements pour envisager certainement un partenariat public-privé ou autre. En tout cas, les études vont définir clairement la stratégie avec laquelle nous allons entretenir les travaux et envisager une exploitation qui soit rentable pour les deux pays.
Les travailleurs qui sont un peu dégoûtés de cette situation sont devenus muets. Continuent-ils de percevoir leurs salaires ?
Ils reçoivent leurs salaires. Je pense aussi qu’ils sont calmes parce qu’ils ont vu que le Chef de l’Etat a fait beaucoup d’efforts. On a annoncé le redémarrage du train jusqu’à Tambacounda et déjà 10 milliards ont été voté dans la loi de finances. Et je leur dis souvent de nous concentrer sur le démarrage avant maintenant de voir les aspects qui seront liés à leurs conditions de travail. Ils ont compris qu’on est dans une démarche participative.
Vous parlez souvent de la stratégie des trois axes stratégiques avec des projets pour le maillage du pays. Où en êtes-vous avec ce projet ?
Nous avons défini la stratégie. Dans sa première phase, c’est d’abord le plan d’urgence que nous sommes en train d’exécuter. En 2020, nous avons finalisé la stratégie et réglé les conditions, à savoir le cadre institutionnel, en créant la société nationale des chemins de fer (SNCF), en mettant sur orbite aussi les grands trains du Sénégal(GTS), et la partie TER. Nous travaillons aujourd’hui à la préparation de la connexion entre le dispositif du TER et celui du chemin de fer. Des commissions sont mises en place pour réaliser ces programmes, à savoir la liaison sur le trafic voyageur Dakar-Diamniadio. Ainsi à partir de Diamniadio, voir comment faire pour faire rallier les passagers au reste du Sénégal par train. Mais, il faut travailler sur des rails sécurisés, des trains assez confortables, pas comme ceux du TER évidemment. En tout cas pour qu’on ne soit pas choqué si on descend du TER pour prendre le train du Sénégal. Et tout cela demande aujourd’hui des études préalables. Mais en attendant que le TER démarre dans le semestre qui va suivre et qu’on mette aussi sur orbite les grands trains du Sénégal. Nous sommes en train de préparer tout cela pour, avant la fin de l’année, qu’on puisse avoir un TER qui remplit son rôle jusqu’à Diamniadio. Et dans la mesure du possible, que les Grands Trains du Sénégal puissent prendre le relais pour aller à Thiès. La stratégie consiste à connecter surtout les loumas de Kédougou, les mines de fer de Kédougou mais aussi le marbre qui est dans cette région et qui souffre de l’absence d’usines de transformation. C’est parce qu’il n’y a pas un mécanisme de transport compétitif qui puisse faciliter et motiver les investisseurs à aller à l’Est du pays. C’est la raison pour laquelle dans les priorités, il a été retenu la ligne de chemin de fer Kédougou-Tambacounda. Il y a aussi les mines de phosphates de Matam. Il urge de rejoindre Tambacounda à partir de Ranérou et d'exploiter les mines de phosphates et les déposer au moins dans un lieu de stockage sur la dorsale Dakar-Tambacounda.
Bref, la politique ferroviaire, c’est un phasage. Il s’agit d’abord de mettre en œuvre le plan d’urgence, ensuite la grande réhabilitation et enfin, construire un réseau ferroviaire avec le branchement de Kédougou et de Tambacounda. Nous avons aussi envisagé que Ziguinchor soit reliée à Tambacounda en passant par Sédhiou et Kolda.
Pourquoi misez-vous sur les chemins de fer pour résorber le gap du chômage ?
Le chemin de fer et l’emploi sont liés. Si on parle d’emplois directs, vous pouvez constater que dans l’histoire, c’était le principal pourvoyeur. La régie Dakar-Bamako ferroviaire était au-delà des 1 200 emplois sur l’ensemble des pays. Et tout le monde sait que les emplois indirects dans les chemins de fer sont extrêmement importants. Nous allons le constater lorsque le TER va démarrer au niveau des gares, des zones de stockage et toutes les activités connexes liées au transport ferroviaire qui sont des niches énormes. C’est le secteur le plus pourvoyeur d’emplois au Sénégal. Je pense que le train offrirait beaucoup d’opportunités aux jeunes de Dakar, de Thiès, de Tambacounda et Saint-Louis. Au-delà de cela, le chemin de fer va motiver la création d’entreprises dans toutes les localités qu’il traverse. En termes d’emplois directs, je pense que ce sont des opportunités inestimables que le projet va créer avec la mise en œuvre du plan d’urgence, a fortiori quand on va réhabiliter les rails.
A quand l’exploitation commerciale du Train Express Régional (TER) ?
La polémique autour de la date de démarrage du TER est très positive. C’est une sorte de motivation pour le gouvernement et les entreprises qui y travaillent. Malgré le retard, le Sénégal a fait beaucoup d’efforts par rapport à beaucoup de pays développés. Malheureusement, à chaque fois, il y a des couacs qui interviennent ou des chocs externes.
La Covid-19 est un choc externe inattendu qui nous a bouleversés. Mais ce n’est pas parce qu’on a vécu un an de Covid-19 que les délais doivent juste être reportés pour un an. Les répercussions ne sont pas les mêmes. Les résonances de délais ne sont pas les mêmes. Et en un certain moment, on ne peut pas maîtriser ces retards infinis. D'ici à la fin du semestre, nous pourrons épuiser tous ces aspects et mesures de sécurité et passer dans le prochain semestre aux tests. Si nous arrivons à le mettre sous tension et le tester, valablement d’ici la fin de l’année 2021, nous pourrons arriver à faire circuler le TER. En tout cas pour nous, le plus vite est le mieux. Parce que ce sont des gains au niveau social, de l’environnement. Ce sont des gains partout. Le TER pourra réellement changer le visage de Dakar et du Sénégal. Cela va motiver les gens et tout le monde va définitivement croire que l’émergence est possible.
Qu’en est-il des tarifs jugés déjà chers ?
Pour le moment, les tarifs ne sont pas fixés. Si nous fixons un tarif, nous allons l’accompagner d’une mesure budgétaire. Il faut aussi alléger le budget. Plus on allège le budget, plus la population supporte le coût. C’est cela un peu la difficulté. On a encore du temps pour réfléchir et aménager un tarif qui soit adéquat. Parce que s’il est élevé, les gens ne vont pas prendre le TER. Et ne pas prendre le TER, c’est encore une catastrophe. Les gens vont s’organiser de manière stratégique si les tarifs sont compétitifs et garer leurs véhicules. C’est cela l’avantage. Très prochainement, on pourra communiquer les tarifs qui tourneraient autour de 1000, 1500, 500 francs etc. selon la distance.
Où en êtes-vous avec la recherche de financement pour la seconde phase ?
Nous sommes en discussion avec les partenaires. Il y a eu déjà beaucoup de signatures de convention avec l’AFD. Evidemment aussi le budget de l’Etat va être mis en contribution pour qu’on mobilise à peu près 200 milliards. Cette phase est moins compliquée que la première. Parce qu’il y a moins d’impenses à payer. Cela va être plus rapide. Aujourd’hui, c’est Dakar-Diamniadio et demain, c’est Diamniadio-AIBD. Et après, il faut aller à Mbour et à Thiès avec le TER et éventuellement continuer jusqu’à Saint-Louis.
Qu’est devenu le petit train bleu qui ne roule plus à Dakar ?
L’exploitation de l’ex-Petit Train Bleu qui est devenu les Grands Trains du Sénégal (GTS) est dans le schéma institutionnel considéré comme l’opérateur public de transport voyageur. Dans ses missions, il pourrait peut-être éventuellement, quand il aura rempli le rôle transport voyageur convenablement et de manière sécurisée, collaborer avec la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF) pour commencer à faire le transport de fret pour améliorer ces recettes et devenir de plus en plus compétitif. Pour l’instant, il est limité entre Thiès et Tivaouane. Dans deux ans, on pourra également réparer les rails pour aller à Kébémer et éventuellement à Louga. Et progressivement, à l’avenir, reconstruire les rails jusqu’à Saint-Louis pour le bonheur des populations.
Comment avez-vous vécu les récentes manifestations ?
Ces évènements m’ont surpris à tout point de vue. D’abord, c’est un visage du Sénégal que l’on n’attendait pas. Deuxièmement, nous avons pu constater à travers le Sénégal qu’il y a eu beaucoup de réalisations. Aujourd’hui, quoi qu’on dise, le Sénégal est considéré comme l’un des pays qui fasse le plus d’efforts en Afrique de l’Ouest. Je pense que de ce point de vue, on peut considérer que ce sont des choses inattendues.
C’est la énième prorogation de vos mandats d’élus locaux. Est-ce que vous n’avez pas perdu votre légitimité ?
Je pense qu’en tant que maire, ce n’est pas une chose qui est arrivée dans des conditions voulues. D’abord, le premier report était lié à une situation de concertation. Au terme de cette consultation, la pandémie est venue tout bouleverser. Il y a eu des discussions de fond avec la société civile et les différentes parties prenantes. Toutes les parties sont d'accord pour cette prorogation. En termes de légitimité, il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de problèmes. La légitimité, c’est le consensus. De notre côté, nous sommes très pressés que ces élections se fassent et qu’on puisse redémarrer avec des équipes encore engagées. Le message que je lance aux prochains candidats aux mairies est que les responsabilités ont encore augmenté et il nous faut des maires très engagés pour être le relais définitif de l’Etat central.
Etes-vous candidat à votre propre succession à la mairie ou candidat au Conseil départemental de koungheul ?
C’est très tôt de dire qu’on est candidat. Je suis très concentré sur les projets qui sont en cours dans ma commune. Le moment venu, la population va juger si je vais être candidat ou pas.
LA TENDANCE BAISSIÈRE LIÉE À LA MALADIE DU CORONAVIRUS SE POURSUIT
Covid-19 : 57 nouveaux cas, 3 décès et moins de 300 patients sous traitement
La tendance baissière liée à la maladie du coronavirus se poursuit. Ce samedi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé 57 nouvelles contaminations sur un échantillon de 1515 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,76%. Aucun cas importé n’a été enregistré. Mais, 19 cas contacts et 38 issus de la transmission communautaire sont dénombrés. Lesquels sont ainsi répartis : Dakar 27 cas et 11 dans les autres régions. Il y a eu 70 patients qui ont été déclarés guéris.
Cependant, le directeur de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye a annoncé 18 cas graves qui sont pris en charge dans les services de réanimation. Là où 3 décès ont été enregistrés.
A ce jour, il y a 39364 déclarés positifs dont 38101 déclarés guéris, 1077 décédés et 185 patients sous traitement. En outre, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé que depuis le début de la campagne de vaccination contre la maladie du coronavirus, il y a 343222 personnes qui ont été vaccinées sur toute l’étendue du territoire nationale.
LE DÉMENTI DE MACKY SALL SUR LES ACCUSATIONS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS EUROPÉENS À LA UNE
Dakar, 10 avr (APS) – Le démenti fait par le chef de l’Etat sur les accusations de détournement de fonds mis à la disposition de l’Etat du Sénégal par l’Union européenne (UE) est le sujet le plus commenté par les quotidiens pour leur édition du weekend.
‘’Supposé détournement de fonds de l’UE dédiés à la migration : le président Macky Sall parle d’affabulation’’, écrit Le Soleil.
‘’C’est une affabulation, c’était de la mauvaise information, de la diffamation [à l’encontre] du gouvernement du Sénégal (…) Pensez-vous que l’Espagne va mettre des centaines de millions d’euros à la disposition du Sénégal qui va les dissimuler pour les détourner ?’’ rapporte Le Soleil, citant le président de la République.
Mack Sall a tenu ces propos lors d’une conférence de presse qu’il donnait vendredi aux côtés du Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, lequel était en visite à Dakar depuis jeudi.
Le chef de l’Etat réagissait ainsi aux accusations de détournement de fonds portées sur les autorités sénégalaises par Boubacar Sèye, le leader de l’organisation Horizons sans frontières (HSF), qui s’occupe des questions liées à la migration. M. Sèye a passé plusieurs semaines en prison avant d’être libéré en mars, pour les mêmes accusations.
Comme d’autres journaux, WalfQuotidien relaye le démenti du chef de l’Etat tout en s’apetissant sur la politique migratoire que veulent mener ensemble Macky Sall et Pedro Sánchez.
‘’Le gouvernement espagnol veut (…) rapatrier les migrants sénégalais en situation irrégulière sur son sol. En contrepartie, l’Espagne va intensifier l’aide et l’investissement au Sénégal’’, écrit le même journal.
‘’C’est d’un ton ferme et colérique que le président de la République a démenti’’ Boubacar Sèye, affirme Sud Quotidien.
M. Sèye, lui, maintient ses accusations, selon certains journaux.
‘’Concernant la question des fonds alloués par l’Union européenne, je ne vais pas polémiquer (…) avec le président de la République (…) Les enquêteurs ont reçu le document que j’ai reçu de l’Union européenne, concernant ces fonds fiduciaires estimés à 118 milliards de francs CFA. Je ne peux pas l’inventer. C’est un document que l’UE m’a remis. La question que je me pose est de savoir si le président est bien informé’’, a argué le leader de HSF, cité par L’Observateur.
Vox Populi parle de ‘’la colère présidentielle’’. ‘’Macky Sall solde ses comptes avec Boubacar Sèye’’, lit-on dans Le Quotidien, qui est peu satisfait de la démarche menée par l’Espagne et le Sénégal pour que les migrants sénégalais arrêtent d’entrer illégalement dans le territoire espagnol.
‘’On a tendance à lier l’émigration clandestine à la modicité de l’offre d’emploi. Cela a pour conséquence de refaire les mêmes choses qui ont déjà été tentées, sans se poser des questions sur leur impact. C’est le cas du nouvel accord [signé] avec l’Espagne pour faciliter le travail saisonnier [de migrants sénégalais] dans le pays de Cervantes’’, commente-t-il.
Une promesse du secrétaire d’Etat chargé du réseau ferroviaire, Mayacine Camara, fait la manchette de L’As. ‘’Le train va rouler, d’ici à décembre, sur le tronçon Dakar-Tambacounda’’, a promis M. Camara en parlant du programme gouvernemental de réhabilitation du réseau ferroviaire.
La création d’une commission d’enquête indépendante sur les émeutes de mars dernier ‘’laisse perplexes’’ des leaders de l’opposition et de la société civile, selon EnQuête. ‘’Une commission d’enquête, plusieurs interrogations !’’ écrit-il.
Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a annoncé jeudi la création de ladite commission, dont la mission sera de situer les responsabilités des acteurs impliqués dans les violences à l’origine de la mort d’une dizaine de personnes et d’importants dégâts matériels, début mars.
Certains quotidiens continuent d’évoquer le décès survenu jeudi du célèbre magistrat et doyen des juges du tribunal régional de Dakar, Samba Sall. ‘’Tous ceux qui sont passés dans son bureau ont salué sa disponibilité, sa courtoisie, son humanisme. Il lui arrivait même de servir du thé aux personnes venues pour des auditions’’, témoigne l’avocat Assane Dioma Ndiaye dans le journal Source A.
«IL N’Y A AUCUN CRÉDIT QUE L’UE A DONNÉ AU SÉNÉGAL SUR LA MIGRATION»
C’est d’un ton ferme et colérique que le président de la République, Macky Sall, a démenti cette allégation hier, vendredi 9 avril 2021, lors de sa conférence de presse conjointe avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez Pérez-Castejon
L’histoire du détournement présumé de fonds mis à disposition du Sénégal par l’Union européenne (UE), dans le cadre de la lutte contre la migration irrégulière, ayant valu à Boubacar Sèye, président de Horizon sans frontière (HSF), son arrestation et un mandat de dépôt en janvier dernier, semble toujours rester en travers la gorge des autorités sénégalaises. C’est d’un ton ferme et colérique que le président de la République, Macky Sall, a démenti cette allégation hier, vendredi 9 avril 2021, lors de sa conférence de presse conjointe avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez Pérez-Castejon, en visite au Sénégal depuis la veille jeudi.
«Il n’y a aucun crédit que l’Union européenne (UE) a mis à la disposition du Sénégal sur la migration. C’est une affabulation, c’était de la mauvaise information qui a été distillée, c'est de la diffamation contre le Gouvernement du Sénégal.» C’est une président Macky Sall très remonté qui dément ainsi les allégations de détournement supposé de fonds alloués par l’Union européenne (UE) au Sénégal, pour contenir les migrations irrégulières, partageant par la même la position affichée du gouvernement dans cette affaire. C’est lors du face-à-face avec la presse, qu’il a tenu hier, vendredi 9 avril, conjointement avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez Pérez-Castejon, en visite officielle au Sénégal depuis la veille jeudi.
Le chef de l’Etat, qui s’est empressé de répondre à une question pourtant posée à son invité, a tenu à réitérer que l’auteur de ces propos, Boubacar Seye, président de Horizon sans frontière (HSF), a été trompé de bonne fois. «D’abord, le fonctionnement d’un État ne se passe pas comme on le croit parfois, malheureusement. Croyez-vous que l’UE va mettre des centaines de millions d’euros à la disposition du gouvernement du Sénégal, qui va dissimuler ça et qui va détourner ces ressources ?
C’est totalement irresponsable de raisonner cela. Monsieur Seye est sorti, il a été interpellé, c’est un citoyen d’ailleurs qui m’a écrit par la suite. Je pense qu’il a été trompé de bonne foi. Il ne faut pas croire qu’il y a de l’argent comme ça, des milliards qu’on donne à des gouvernements, qui seraient des gouvernements corrompus», soutient Macky Sall.
Le président de la République n’a pas manqué d’appeler les africains à se respecter d’abord, s’ils veulent que les autres les respectent. «Nous devons nous respecter nous-mêmes, si nous voulons que les autres nous respectent. On ne peut pas tenir ce type de discours devant une République et devant un gouvernement. Donc ça n’existe pas, il faut qu’on arrête cette manière de parler de soi-même, de son pays et de son gouvernement.» Boubacar Seye, le président de l’ONG HSF, a arrêté, le vendredi 15 janvier 2021, à sa descente d’avion à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, en provenance de Lisbonne (Portugal), après 48h de voyage. Il sera inculpé et placé sous mandat de dépôt, le mardi 19 janvier, pour «diffusion de fausses nouvelles», à la fin de sa garde à vue à la Section de Recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane.
Avant de bénéficie d’une liberté provisoire depuis le mercredi 3 février dernier. Il lui est reproché d’avoir accusé le gouvernement de «détournement» de fonds alloués au Sénégal par l’Union européenne (UE), dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine.
MACKY FACE AUX MAIRES DE BENNO CE DIMANCHE
Benno Bokk Yaakar sonne déjà la mobilisation en profitant de l’assemblée générale de l’Association des maires du Sénégal (AMS) convoquée ce dimanche 11 avril au Grand Théâtre, à partir de 9 heures, par son président, Aliou Sall pour rencontrer Macky Sall
L’Assemblée générale de l’Association des maires du Sénégal (AMS) devrait se tenir en mode «fast track», ce dimanche 11 avril à partir de 9 heures. Et pour cause, les autres édiles de villes devraient quitter le Grand Théâtre pour une autre rencontre entre le Chef de l’Etat et ses «maires».
C’est reparti pour la reconquête des collectivités territoriales ! La coalition au pouvoir (Benno Bokk Yaakar) sonne déjà la mobilisation en profitant de l’assemblée générale des l’Association des maires du Sénégal (AMS) qui est convoquée demain dimanche 11 avril au Grand Théâtre, à partir de 9 heures, par son président, Aliou Sall pour rencontrer leur Chef, le président de la République, Macky Sall. Selon des sources dignes de foi, le patron de la coalition Benno Bokk Yaakar va rencontrer «ses» maires dans la soirée au Grand Théâtre. Pour rappel, sur les 602 collectivités locales, l’Alliance pour la République plus de 500 mairies.
L’AMS DANS LA DECHE ?
La crise économique qui frappe le monde n’épargne pas l’Association des maires du Sénégal. En témoigne la note que le président Aliou Sall a envoyé à ses pairs en leur faisant comprendre qu’ils auront droit à des remboursements de transport, certes ! Toutefois, ils ne seront pas hébergés comme c’était le cas, jadis ! «(…) Je viens réitérer la convocation de tous les maires du Sénégal à l’Assemblée générale de l’AMS prévue le dimanche 11 avril 2021 à 9 heures au Grand Théâtre de Dakar. Le transport des participants est remboursé à hauteur de 100.000 F CFA pour les maires des régions de Saint Louis, Matam, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sedhiou et Ziguinchor ; 80.000 F CFA pour les maires des régions de Louga et Kaffrine ; 70.000 francs pour les maires des régions de Kaolack, Fatick et Diourbel ; 60.000 F CFA pour les maires de la région de Thiès et 50.000 F CFA pour les maires de la région de Dakar. Le déjeuner sera servi à l’ensemble des maires ainsi qu’à leurs chauffeurs», lit-on sur la note dont Sud Quotidien a reçue copie.
Toutefois, s’est empressé de préciser le frère du Chef de l’Etat, «compte tenu des contraintes budgétaires il ne sera pas possible, cette fois-ci, de prendre en charge l’hébergement». Et d’ajouter «J’attire aussi l’attention sur la nécessité de venir à l’heure car, l’ordre du jour est assez long et il faudra libérer la salle pour laisser la place à l’Assemblée Générale des Élus de Benno prévue le même jour, à la même adresse, à partir de 15 heures».
LE GROUPE FAUZIE LAYOUSSE ET LA CENTRALE ELECTRIQUE DE KOUNOUNE EPINGLES PAR LA CDP
La Commission de protection des données personnelles (CDP) a cloué le groupe Fauzie Layousse et la Centrale électrique de Kounoune pour installation illégale des systèmes de vidéosurveillance et de biométrie en milieu professionnel.
La Commission de protection des données personnelles (CDP) a cloué le groupe Fauzie Layousse et la Centrale électrique de Kounoune pour installation illégale des systèmes de vidéosurveillance et de biométrie en milieu professionnel. Les deux dossiers sont en cours d’instruction afin de faire cesser les manquements signalés, révèle l’avis trimestriel de cette année en cours.
Parmi les plaintes traitées par la Commission de protection des données personnelles (CDP), dans son avis trimestriel de l’année 2021, deux d’entre elles font état d’installation illégale des systèmes de vidéosurveillance et de biométrie en milieu professionnel. Il s’agit, en fait, du groupe Fauzie Layousse et de la Centrale électrique de Kounoune.
Dans l’avis rendu public hier, vendredi 9 avril, le régulateur signale que «le Syndicat des Travailleurs de la Centrale Electrique de Kounoune (MESA) a adressé une plainte à la CDP, relative à l’installation d’un système de vidéosurveillance, au sein des locaux de l’entreprise. Il ressort de la plainte que le système de vidéosurveillance installé ne respecterait pas les droits des travailleurs».
Le rapport indique, en outre, que «sur le fondement de la Délibération n°2016-00238/CDP du 11 novembre 2016 portant sur les règles d’installation et d’exploitation d’un système de vidéosurveillance dans les lieux de travail et des articles 18, 35, 58 et suivants de la loi n°2008-12 du 25 janvier 2008, la CDP a transmis une demande d’explication au responsable du traitement».
Le dossier est en cours d’instruction, afin de faire cesser les éventuels manquements signalés, rapporte la même source. Pour les mêmes motifs, le Collège des Délégués du personnel du Groupe Fauzie Layousse a porté plainte contre leur employeur, car estimant que les droits des travailleurs n’étaient pas respectés en installant le système de vidéosurveillance et de pointage biométrique au sein de l’entreprise. «Ainsi, en application des articles 18, 20, 35, 58 et suivants de la loi n°2008-12 du 25 janvier 2008, la CDP a transmis au responsable du traitement une demande d’explication, relative à l’installation et l’exploitation de ces deux systèmes, sans effectuer les formalités préalables, et en méconnaissance des droits des personnes concernées», rapporte le «gendarme» des données personnelles qui informe, par ailleurs, que le dossier suit son cours pour arrêter les délits signalés par le personnel.
A noter, par ailleurs, qu’au cours de ce premier trimestre, la CDP a émis 1 appel à la déclaration, reçu 12 plaintes et signalements, ainsi que 6 demandes d’avis. Mieux, le régulateur des données personnelles a accueilli 05 structures et 01 particulier, venus s’imprégner de la législation sur les données à caractère personnel. Il a aussi traité 45 dossiers, dont 33 déclarations et 12 demandes d’autorisation. En outre, 32 récépissés de déclaration et 12 autorisations ont été délivrés, et il a décidé de sursoir à l’examen 1 dossier.
POUR UNE BONNE ALIMENTATION
Beaucoup de professionnels de la santé de cette branche de la médecine s’accorde à dire que qu’on peut limiter le risque de faire un AVC avec une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et en traitant l’hypertension artérielle
85 % des cas d'accident vasculaire cérébral sont de nature ischémique. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 5 millions de personnes dans le monde meurent d'AVC, 1 /4 décède dans un délai relativement court, ½ survit mais doit faire face à des handicaps, ¼ en échappe sans séquelles. Le taux de morbidité en un mois est de 32 % à 60 % dans les pays développés. 300 000 anciennes victimes d'accident vasculaire cérébral présentent aujourd’hui un handicap dans le monde. Au Sénégal, chaque jour des hôpitaux reçoivent des cas.
Les accidents vasculaires cérébraux sont connus sous forme d'autres appellations comme l'attaque cérébrale «ictus» ou congestion cérébrale. Ils sont très fréquents chez la population générale et demeure la première cause de mortalité pour les femmes et la troisième pour les hommes. Au Sénégal, les cas sont de plus en plus fréquents et chaque jour des hôpitaux en reçoivent. Une situation qui a conduit à la mise en place d’une association logée à l’hôpital Fann depuis le début de la semaine pour prévenir les accidents. Selon la cause et le niveau de localisation, on peut classer l'accident vasculaire cérébral en deux types, selon les professionnels de santé. Si l'accident vasculaire cérébral est provoqué par un caillot localisé dans une artère ou une lésion d'une grosse artère cérébrale, on parle d'accident vasculaire cérébral ischémique (80 % des cas). Si l'accident vasculaire cérébral est provoqué par une rupture d'un vaisseau sanguin qui va endommager le tissu cérébral, on parle d'accident vasculaire cérébral hémorragique ou d'hématome cérébral (20%). Ils surviennent dans la plupart du temps chez les sujets âgés de plus de 50ans.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 5 millions de personnes dans le monde meurent d'accident vasculaire cérébral, 1 /4 décède dans un délai relativement court ½ survit mais doit faire face à des handicaps ¼ en échappe sans séquelles. Le taux de morbidité en un mois est de 32 % à 60 % dans les pays développés. 300 000 anciennes victimes d'accident vasculaire cérébral présentent aujourd’hui un handicap dans le monde. «85 % des cas d'accident vasculaire cérébral sont de nature ischémique. Ce qu'il faut préciser c'est que cette létalité et les conséquences sont liées à la vitesse de rétablissement de la circulation sanguine, à la durée de la privation en oxygène et la localisation cérébrale de l'accident», renseigne une source de l’OMS. La gravité de la maladie dépend de l’endroit où l’accident se produit dans le cerveau et de l’importance des «dégâts». Il peut y avoir des conséquences au niveau des mouvements comme la paralysie, des neurones avec des pertes de mémoire, difficulté à parler entre autres.
PREVENTION DES AVC
Selon le guide d’information de santé et prévention du Sénégal, beaucoup de professionnels de la santé de cette branche de la médecine s’accorde à dire que qu’on peut limiter le risque de faire un AVC avec une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et en traitant l’hypertension artérielle. Le risque de faire un AVC augmente avec l’âge, mais un quart des accidents concerne des personnes qui ont moins de 65 ans selon les acteurs de la santé. Les grands fumeurs, les personnes qui boivent beaucoup d’alcool, mangent mal sont plus exposés à cette maladie ainsi que celles très stressées ou qui ont des antécédents familiaux sont aussi concernées.
LES CAUSES DE L’AVC
Une mauvaise alimentation avec trop de gras, trop de sucre, le manque d’activité physique, le tabac, le stress, l’alcool et l’âge augmentent le risque de faire des AVC. Les AVC «hémorragiques», qui sont dus à la rupture d’un vaisseau, sont provoqués par l’hypertension artérielle le plus souvent. Les signes peuvent être brutalement une perte de force ou un engourdissement au visage et au bras, des difficultés pour parler, il peut y avoir aussi une perte de l’équilibre, des problèmes de vue ou des maux de tête.
QUE FAIRE EN CAS D’AVC
Au Sénégal, il faut appeler le 1515 (SAMU) le plus vite possible car c’est une urgence médicale absolue et plus on a un traitement rapidement, plus on a de chance de guérir sans complication. En attendant les secours, les professionnels de santé préconisent de mettre la personne en position latérale de sécurité et ne rien donner à boire et à manger.
L’AS DOUANES, GF ET DIAMBARS EN LUTTE POUR LE FAUTEUIL
Trois équipes seront à l’affût pour s’emparer de la première place occupée par le club rufisquois. Il s’agit de l’As Douanes, de Génération Foot et de Diambars au coude à coude au classement.
Le championnat national Ligue 1 aborde ce week-end sa 13e journée. Après le report de la rencontre entre l’As Pikine et le leader Teungueth FC, l’As Douanes, Génération Foot et Diambars, au coude à coude au classement vont livrer un duel à distance pour déloger les Rufisquois et s’emparer provisoirement de la première place de la ligue 1.
Avec le report du match AS Pikine-Teungueth FC pour les besoins de compétitions africaines, la 13e journée de Ligue 1 qui démarre ce samedi 10 avril, ouvre grandement la voie à la place leader. Trois équipes seront à l’affût pour s’emparer de la première place occupée par le club rufisquois. Il s’agit de l’As Douanes, de Génération Foot et de Diambars au coude à coude au classement. Avec le même nombre de points que le leader, l’As Douane, actuel dauphin (21 points) avec un match en retard, rendra visite au Casa Sports (7e, 15 points). Un déplacement qui s’annonce plus ardue pour des Gabelous. Au stade Aline Sitoe, ils feront face à des Ziguinchorois très attendus à domicile et à cœur de redonner le sourire à leurs supporters après deux défaites successives. Les Gabelous auront au même moment un œil sur Génération Foot (3e ; 20 pts).
Les Académiciens reçoivent le Ndiambour de Louga (11e, 12 points). Une occasion pour renouer avec un précieux succès après trois matchs nuls en autant de journées. L’équipe de Diambars ne se laissera pas conter. En déplacement pour affronter le CNEPS Excellence (8e, 15 pts), les pensionnaires du centre de Saly aura l’objectif d’engranger un résultat positif et de coiffer ses concurrents directs à la première place. Pour les autres duels de la journée, le Stade de Mbour (5e, 15 points) voudra rester sur sa lancée de sa probante victoire contre Niary Tally en Coupe de la Ligue, pour enchainer et rester en contact avec les équipes de tête.
Les Stadistes reçoivent l’Us Gorée, première équipe relégable (13 points). La 13e journée s’ouvre ce samedi par le duel qui opposera au stade Alassane Djigo, le Dakar Sacré-Cœur (10e, 13 pts) qui accueille Mbour PC (12e, 11 pts).
PROGRAMME
SAMEDI 10 AVRIL 2021
Stade Alassane Djigo
17 h 00 : DSC- Mbour PC
DIMANCHE 11 AVRIL 2021
Stade Djibril Diagne
17 h 00 Génération-Ndiambour
Stade Lat Dior
17 h 00 : CNEPS -Diambars
Stade Aline Sitoé Diatta
17 h 00 Casa Sports- As Douanes
Stade Massène Sène
Stade Mbour-US Gorée
17 h 00 : AS Pikine / Teungueth FC
remis NGB–Jaraaf : (reporté)
LE COUP DE GUEULE DE L’ARTISTE SALIF KEÏTA
Salif Keïta en colère ! L’artiste malien, disque d’or en 2002, dénonce le mutisme des dirigeants du monde face au carnage du mariage Bounti au Mali
Salif Keïta en colère ! L’artiste malien, disque d’or en 2002, dénonce le mutisme des dirigeants du monde face au carnage du mariage Bounti au Mali. Une enquête de l’Organisation des Nations unies (ONU) conclut qu’une frappe aérienne menée par l’armée française au Mali en janvier a tué 19 civils réunis pour un mariage, et pas seulement des djihadistes, comme l’a soutenu Paris jusqu’alors, selon un rapport consulté par l’Agence France-Presse (AFP).
« Comment imaginez-vous que l’ONU confirme que 19 civils lors de leur mariage ds leur village a #Bounti #Mali soient tués par l’armée française et que le monde reste silencieux ? Quand vos journalistes sont morts on a ts pleuré #JeSuisCharlie. Et personne ne pleure #JeSuisMali », s’est emporté l’artiste sur sa page. L’artiste qui semble avoir été victime d’attaques suite à sa publication, enfonce le clou : « En tant qu’artiste surtout au Mali la chose la plus facile est de se taire et chanter les éloges de tous les régimes. Je ne suis pas un griot mais un musicien qui a tjrs été engagé pour son continent durant mes 50 ans de carrière. Et je n’ai peur de personne. Dieu est grand ! » Au moins 22 personnes ont été tuées, dont trois des membres présumés de la katiba Serma. Dix-neuf sont morts sur le coup et trois au cours de leur évacuation, affirme le document. Le groupe touché « était très majoritairement composé de civils qui sont des personnes protégées contre les attaques au regard du droit international humanitaire », rapporte le rapport de la Munisma.