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22 septembre 2025
PAR MALICK SY
LA VOIX DE LA SAGESSE ?
Moustapha Diakhaté, Mame Mbaye Niang et Adama Faye sont les missi dominici anti-troisième mandat au service de Marième Faye Sall. C'est un énorme dos-d’âne sur la route des thuriféraires du président qui roulent pour une candidature de Macky
L'essenteil.sn |
Malick Sy |
Publication 22/07/2021
Marième Faye Sall, Première dame de l’opposition au troisième mandat
Moustapha Diakhaté, Mame Mbaye Niang et Adama Faye sont les missi dominici anti-troisième mandat au service de Marième Faye Sall. C'est un énorme dos-d’âne sur la route des thuriféraires du président qui roulent pour une candidature de Macky
Marième Faye Sall, Première dame de l’opposition au troisième mandat
C’est qu’elle est comme ça Marième Faye Sall. Femme au sommet, mais plus madame tout le monde que Première dame. Du moins jusqu'ici. Et les Sénégalais, dans leur immense majorité, le lui rendent bien. Tant les opinions sont laudatives dès qu’il est question de l’épouse du président. Une beauté et un charme bien sénégalais qui n’ont d’égales que les surenchères hagiographiques qu’elle génère rien qu’à l’évocation de son nom. De quoi rendre envieux son président de mari, empêtré depuis quelques mois, dans un persistant et large mouvement de défiance populaire.
Mais, qu'elle n’est pas que ça non plus la Première dame du Sénégal. Bâtisseuse en taille basse de la carrière politique de son époux avec une simplicité, une élégance et une empathie faites de communication, elle a été le cerveau opérationnel de la machine qui a forgé l’ascension de Macky Sall à la plus haute fonction de l’État. Ce qui fait encore dire que sans elle, lui ne serait peut-être pas président de la République. Discrète, imprévisible, mais très impliquée, la voilà propulsée au cœur du pouvoir après la victoire de son mari en 2012. Marième irradie le Palais. Le Sénégal est sous le charme.
Le collège des « anti troisième mandat » de madame
Empreinte intellectuelle minimale, mais influence politique maximale. L'épouse du président suscite toutes sortes de conjectures quant à son influence sur la marche du pays et sur son président de mari. Chacune de ses rarissimes déclarations est guettée et disséquée, sa moindrissime confidence, analysée et commentée.
Il fallait donc bien s’attendre aux torrents de commentaires suite à la déclaration surprise de Moustapha Diakhaté, proche parmi les proches de Marième Faye Sall, annonçant que « la Première dame n’est pas dans une logique de troisième mandat. » Même si l'auteur de ces propos s’est mis depuis en mode rétropédalage, son brusque revirement n’aura pas suffit à tarir le flot de supputations quant à une possible fracture du couple présidentiel sur la question du troisième mandat.
Les analystes n’avaient pas fini d’épiloguer sur cette spectaculaire annonce que Mame Mbaye Niang, autre membre étoile du tout premier cercle de la Première dame y allait lui aussi de sa vulgate anti-troisième mandat avertissant « qu’il ne soutiendra pas le président dans sa quête d’un autre mandat. » Venant du chef de cabinet du chef de l’État, cela fait quand même un peu désordre. Mais il fallait quand même oser.
Seulement voilà, la quasi-concomitance de ces deux annonces, faites dans deux émissions phares d’un même groupe de presse laissent peu de place à la simple coïncidence. Comme en miroir à la surprise provoquée par les déclarations de ces deux piliers de la galaxie autour de la Première dame, il y eut la tribune au ton pamphlétaire dans laquelle Adama Faye, frère de Marième Faye Sall, étrille le chef de l’État. Un réquisitoire impitoyable contre son beau frère qu’il soupçonne entre les lignes de vouloir briguer un troisième mandat. Un discours d’une rare violence où chaque mot siffle comme une balle. Peu habituel lorsque l’on s’adresse à l’époux de sa sœur dont Adama Faye dénonce « l'excès de pouvoir et le comportement de dictateur ou de monarque qui inquiètent plus d’un. » N’en jetez plus. Le déversoir est plein.
Désordre à tous les étages et suspense étouffant à tous les niveaux
Difficile de croire que ces hommes à tout faire du clan de la Première dame ne parlent pas sur commande. Tout laisse à penser que Moustapha Diakhaté, Mame Mbaye Niang et Adama Faye sont les missi dominici anti-troisième mandat au service de Marième Faye Sall dont il se susurre de plus en plus qu’elle veut mettre son mari en quarantaine de la présidentielle de 2024. Nul doute que les fantassins marron-beige du président ne tarderont pas à ajuster les snipers de la Première dame dans cette guerre des tranchées tout au sommet de l’intimité du Palais.
Une chose est sûre, toute cette saga des « anti-troisième mandat » dont les partisans de la Première dame orchestrent la médiatisation est un énorme dos-d’âne placé sur la route des thuriféraires du président qui roulent plein phare et klaxon bloqué pour une candidature de Macky Sall.
Le Sénégal semble se diriger inexorablement vers un vaste arc de crise qui risque de provoquer un désordre à tous les étages du pays. La question du mandat est en train de crisper le climat politique et d'empester l’ensemble de la sphère publique. Mais jusque là, aucun signe tangible n’est venu du Palais pour en dissiper définitivement l’odeur persistante. C’est un suspense étouffant et anxiogène qui est en train de gagner le pays au fur et à mesure que l’on s’approche de la prochaine échéance présidentielle. Le Sénégal est assis sur un volcan dont les cendres de la dernière éruption explosive de mars dernier n’ont pas encore fini de se dissiper.
En se mettant hors « logique d’un troisième mandat » présenté comme celui du chaos par l’opposition sénégalaise, la Première dame tenterait-elle d’éteindre la mèche qui pourrait déclencher une déflagration dont il est difficile de prédire l’échelle et l’ampleur ? « L’affaire Ousmane Sonko » et les émeutes meurtrières qui s’en sont suivies ont failli emporter le pouvoir de son mari. Le régime de Macky Sall s’était dangereusement approché du précipice. L’obsession d’un mandat additionnel risque-t-elle de le faire tomber dedans ?
ROSSO : L'ADJOINT AU CHEF DE LA DOUANE RETROUVE MORT, CRIBLE DE BALLES
IGFM - Drame à Rosso-Sénégal. L’adjoint au chef de brigade des douanes a été retrouvé mort dans sa chambre. Il aurait reçu au moins quatre balles.
Insécurité grandissante dans le Nord du pays. Le douanier Léon Youga Faye a été retrouvé mort dans sa chambre mardi dans la soirée. Selon nos sources, l’adjoint au chef de brigade des douanes de Rosso-Sénégal a été tué par des malfaiteurs. Selon le constat fait par la gendarmerie, la victime a reçu au moins quatre balles.
Aucune piste ne se dégage, pour le moment, sur les raisons de ce meurtre. L’enquête ouverte par la gendarmerie permettra sûrement d’en savoir plus.
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BLACK À MONTRÉL : L'ÉTRANGE DESTIN DES AFRICAINS DU CANADA
Depuis quelques mois, le journaliste Alain Foka s’est lancé sur les traces des Africains qui ont quitté le continent pour s’expatrier Outre-Atlantique (États-Unis, Canada). Après les États-Unis et une première partie sur le Canada, dans cette 3è partie, l’animateur du « Débat Africain » et d’ «Archives d’Afrique » sur Rfi nous raconte, à nouveau, les Africains du Canada. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Dans quels secteurs d’activités évoluent-ils au pays de l’érable et surtout quel est le quartier qui leur est dédié dans ce vaste pays qui fait son immigration choisie sans tambour ni trompette. Regardez !
COVID-19 : LE PRÉSIDENT SALL RÉITÈRE SON APPEL À LA VIGILANCE FACE AU VARIANT DELTA
Dakar, 21 juil (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a de nouveau réitéré mercredi son appel à une plus grande vigilance face à la recrudescence de la COVID-19 notamment favorisée par l’apparition de nouveaux variants dont celui appelé Delta.
"Je voudrais, une fois de plus, lancer un appel à l’ensemble de nos compatriotes et aux hôtes étrangers qui vivent parmi nous, plus que jamais nous devons redoubler de vigilance. Nous avons été résilients pendant la première et la seconde vague. Il nous faut persévérer dans les mêmes formes", a-t-il dit dans des propos rapportés par la Télévision nationale.
S’adressant à la nation depuis son domicile à l’occasion de la célébration de l’Aïd-el-kébir, il a fait observer que cette fête intervient dans des "circonstances particulières (...), marquées par la recrudescence de la pandémie de COVID-19 avec une nouvelle poussée".
Une poussée "caractérisée par l’apparition de plusieurs variants, mais surtout du variant Delta, avec une contagion élevée", a fait valoir le chef de l’Etat.
Selon lui, dans ces conditions, il n’y a guère d’autres solutions que le respect des gestes barrières auquel il a appelé les populations.
Macky Sall a aussi exhorté ces dernières au port obligatoire de masque et au lavage systématique des mains, non sans les inviter à éviter le plus possible les rassemblements.
"L’autre alternative, c’est la vaccination. Au-delà des acquisitions réalisées par notre gouvernement, des pays partenaires nous ont gratifiés d’un certain nombre de lots importants de vaccins", a indiqué Macky Sall.
Il a cité la Chine, les Etats-Unis, la France et surtout l’initiative COVAX, une collaboration mondiale dont l’objectif est d’accélérer la mise au point et la fabrication de vaccins contre la COVID-19 et d’en assurer un accès juste et équitable, à l’échelle mondiale.
L’initiative Covax est codirigée par l’Alliance Gavi, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Macky Sall a annoncé l’arrivée bientôt de nouvelles doses de vaccins dans le cadre du programme AVAT (African Vaccine Acquisition Trust), mise en place par l’Union africaine avec le soutien de la Banque mondiale.
Le "combat contre le nouveau coronavirus est un combat de tous et de chacun’’, qui "est à notre portée", a insisté le président de la République.
Il a salué les initiatives prises par des chefs religieux, chefs coutumiers, membres de la société civile, acteurs politiques et différentes composantes de la communauté nationale, dans le cadre e la sensibilisation le respect des gestes barrières et surtout l’adhésion à la campagne de vaccination contre le Covid-19.
L’AÏD-EL-KÉBIR CÉLÉBRÉE PAR LA GRANDE PARTIE DES FIDÈLES SÉNÉGALAIS
Dakar, 21 juil (APS) - La communauté musulmane sénégalaise, dans sa grande majorité, a célébré ce mercredi l’Aïd-el-kébir, une des principales fêtes musulmanes, également appelée Tabaski au Sénégal et dans certains pays africains.
A l’appel de la coordination des musulmans sénégalais, une partie des fidèles avait commémoré cette fête mardi, en même temps que d’autres pays ouest africains comme le Mali et la Côte d’Ivoire.
La Tabaski, édition 2021, coïncide au Sénégal avec un net regain des contaminations au coronavirus, qui fait craindre pour la sécurité des citoyens.
Si aucune mesure interdisant les prières collectives n’a été prise par les autorités, ces dernières ont déconseillé les rassemblements humains et recommandé la limitation des déplacements.
Beaucoup de mosquée sont restées donc fermées et ont invité les fidèles à priser à domicile, à l’image de la mosquée omarienne sur la corniche ouest dakaroise et de la grande mosquée de Dakar, où il est tradition que le chef de l’Etat assiste à la prière collective des deux ’’rakaas’’.
"Tant que la Covid-19 sera au Sénégal, la grande mosquée restera fermé", a assuré l’imam de la grande mosquée de Dakar, Alioune Moussa Samb, dont les propos sont repris par plusieurs médias sénégalais.
La mosquée massalikoul djinane en revanche a décidé de maintenir la prière collective de l’Aïd-el-kébir, dans le respect des gestes-barrières, précisent les autorités de cet édifice religieux dédié à la commune mouride, l’une des principales confréries musulmanes sénégalaises.
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SI L'INFOBÉSITÉ VOUS ÉTAIT CONTÉE
Très attentive aux effets négatifs des TIC qui, parallèlement à la promesse de nous simplifier la vie, nous ont conduits à une nouvelle forme de pression constituée de tâches intellectuelles, Sauvajol-Rialland pose une problématique clé de notre ère
Dans ce numéro de TEDX (Belgique) Caroline Sauvajol-Rialland, nous dit tout de l’infobésité. Spécialiste française de l'infobésité et en communication et gestion de l'information en entreprise, pour elle, l’infobésité tue la communication. L’avènement du numérique avec son lot d’«objet-monde» (téléphone, tablettes, etc) a favorisé un nombre impressionnant des sources d’informations : réseaux sociaux, sites d’info en ligne, etc. Du coup le cerveau humain est exposé à quantité d’information à traiter. Mieux il est tout le temps sollicité.
Nous sommes presque devenus addictif à nos portables que nous consultons un nombre incalculable de fois du lever au coucher. Une certaine discipline va s’imposer au risque d’exposer ce revaux humain.
C’est cette surcharge informationnelle qui a donné naissance au néologisme bien inspiré d ‘ «infobésité». Très clairement forgé sur le modèle d’obésité, cette maladie qui fait s’augmenter de manière anormale le volume de l’organisme humain, l’infobésité nous expose aussi aux fausses informations entre autres.
Les technologies de l’information et de la communication si elles ont facilité notre vie sur bien des aspects, il y a bien le revers de la médaille et l’infobésité en fait partie. C’est le cas de la pression intellectuelle qu’elle a induit dans nos vies.
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CE QUE L'ON NE VOUS DIT PAS SOUVENT SUR L'ENTREPRENEURIAT
Adja Fatou Ndiaye, présidente de l’UJEAF : on ne devient pas entrepreneur parce qu’on a échoué ailleurs. On ne devient pas entrepreneur à succès en un court laps de temps après qu’on se soit lancé. Entreprendre, c'est construire, c'est un processus-
On ne s’improvise pas entrepreneur. L’entrepreneuriat est un processus de construction dans lequel il faut investir temps, argent et ressources intellectuelles tout en consentant à faire quelques sacrifices . Présidente co-fondatrice de l’Unité des Jeunes entrepreneurs de l’Afrique (UJEAF), Adja Fatou Ndiaye travaille depuis 2018, à promouvoir l’entrepreneuriat auprès des jeunes africains, à travers des formations sur mesure et autres services. Entrepreneure ambitieuse, son objectif ultime est de réussir à atteindre zéro chômage en Afrique et mettre ainsi fin à l’émigration clandestine de jeunes africains avec son lot de tragédie dans la Méditerranée grâce à l’auto-emploi.
De la prétention ou de l’ambition ? Qu’importe ! La conviction de Adja Fatou Ndiaye, c’est que ce n’est pas impossible. Il faut juste le vouloir et trouver la bonne stratégie. Dans cette entrevue exclusive avec AfricaGlobe Tv et AfricaGlobe.net, explique ce que c’est que l’entreprenariat et ses exigences.
Consultante, spécialiste en conception de projets et de gestion d’entreprises, elle est à la tête d’un réseau de plus de 1000 jeunes entrepreneurs à travers le continent dans le cadre de l’UJEAF. Pour elle, réussir dans l’entreprenariat, requiert l’adoption des bases. C’est un long processus. A juste raison, elle soutient qu’«avant que l’entrepreneuriat vous enrichisse, il faut que l’entreprenariat vous appauvrisse».
La problématique de l’emploi se pose avec acuité en Afrique malgré la dynamique démographique et la jeunesse de la population.
L’entreprenariat pour beaucoup, et de plus en plus, apparaît comme le seul antidote contre le chômage. Beaucoup s’essaient à l’auto-emploi certes, mais échouent précocement, voire renoncent très rapidement. Peut-être faute de s’être imprégné de la philosophie de l’entreprenariat et des codes de l’entrepreneur type. Pour Adja Fatou Ndiaye, on ne devient pas entrepreneur parce qu’on a échoué dans autre chose, on ne devient pas entrepreneur à succès en un laps de temps après qu’on se soit lancé, on ne devient pas entrepreneur si on n’est pas prêt au sacrifice. Être entrepreneur c’est un état d’esprit, c’est de la patience, de la détermination, des sacrifices, assure Adja Fatou.
Mais le triste constat qu’elle fait c’est que des jeunes sortent de la formation supérieure bardés de diplômes, parfois jusqu’au doctorat et incapables de trouver du travail. Ils se retrouvent à courir derrière un hypothétique emploi, au mieux des cas, ils se retrouvent interminablement stagiaires. C’est contre tout cela que veut lutter l’UJEAF.
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» Aucun artifice juridique ne permet à Macky de faire un troisième mandat »
Si Macky Sall a nourrit le vœu secret de faire un troisième mandat, il devra trouver d’autres subterfuges pour parvenir à sa fin. Cela d’autant plus que s’il repose son ambition sur la constitution pour s’incruster au pouvoir, il commet une erreur monumentale et sans doute un argument de taille pour ses adversaires de lui faire barrage. En effet, du point de vue juridique, il n’y a aucune disposition qui plaide en sa faveur d’un 3 è mandat du président en 2024.
C’est l’avis exprimé sans ambages par Maurice Soudieck Dione, enseignant-chercheur en Sciences Politique à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, invité de Pape Alé Niang dans Dakar Matin. « Aucun artifice juridique ne permet à Macky de faire un troisième mandat ». Pour lui c'est une question plutôt juridique qu'éthique. Voir l'entretien.
ÉTATS-UNIS : DES CAS POSITIFS AU COVID-19 DETECTES A LA MAISON-BLANCHE
Plusieurs personnes travaillant à la Maison-Blanche, dont une entièrement vaccinée, ont été contaminées par le coronavirus, aux États-Unis.
Des membres totalement vaccinés du personnel de la Maison-Blanche ont été testés positifs au Covid-19, dont un dernier cas lundi, a fait savoir mardi la porte-parole de l’administration Biden, Jen Psaki, sans préciser à quand remontent les premières contaminations.
«Un responsable de la Maison-Blanche totalement vacciné a été testé positif au Covid-19 hier», a-t-elle dit lors de son point presse quotidien, précisant que cette personne, dont l’identité n’a pas été donnée, se trouvait à l’extérieur de la Maison-Blanche et présentait des symptômes «légers».
La porte-parole, qui répondait à une question sur une information donnée par la presse américaine, a par la suite précisé qu’il ne s’agissait pas d’un responsable de premier rang, pour lesquels l’administration Biden s’est engagée selon elle à révéler tout cas positif.
Biden testé toutes les deux semaines
«Il y a eu» d’autres cas de personnes vaccinées testées positives au Covid-19 au sein du personnel de la Maison-Blanche, a-t-elle ensuite dit, en réponse à une autre question, sans donner le nombre exact. Elle a fait savoir que les protocoles sanitaires à la Maison-Blanche n’avaient «pas été modifiés», et que le président Joe Biden était lui testé «toutes les deux semaines environ».
Lundi également, une personne dans l’équipe de communication de Nancy Pelosi, la cheffe des démocrates au Congrès, a été testée positive au Covid-19, là aussi après une vaccination complète, ont fait savoir les services de l’élue. Cette personne avait eu des contacts avec une délégation d’élus texans venus militer à Washington contre une réforme électorale dans leur État d’origine, a précisé Drew Hammill, cheffe de cabinet adjointe de Nancy Pelosi.
Ces déclarations arrivent au moment où l’administration Biden s’efforce de relancer la campagne de vaccination dans le pays, qui fait face à une résurgence des contaminations en raison de la propagation du variant Delta. «Il y aura des cas» de contamination de personnes vaccinées mais «les vaccins protègent contre les formes graves de la maladie et les décès», a assuré Jen Psaki mardi. (AFP)
RISQUE DE NON MAÎTRISE DE LA MALADIE
En tournée, ce mardi, dans les CTE des hôpitaux Aristide le Dantec, Dalal Diam et Diamniadio, Diouf Sarr appelle les populations à une prise de conscience collective
Abdoulaye Diouf sonne l’alerte. Même si la situation est, jusqu’ici maitrisable, le ministre de la Santé et l’Action estime qu’elle pourrait déborder si les nouvelles contaminations, causées par le virant Delta, continuent à grimper.
En tournée, ce mardi, dans les CTE des hôpitaux Aristide le Dantec, Dalal Diam et Diamniadio, Diouf Sarr appelle les populations à une prise de conscience collective. « Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour stopper le virus. Mais, nous avons besoin d’une contribution citoyenne de tous les Sénégalais pour qu’on n’arrive pas à un point de non maitrise de la situation. Autrement dit, si tous les jours on se retrouve avec plus de 1000 cas, nous allons être dans une situation où ça va être extrêmement difficile de prendre en charge tout le monde. D’autant que, au fur et à mesure que les cas augmentent, les cas graves également s’accroissent et il y a une corrélation avec les cas de décès. Donc, il est important d’avoir une maitrise globale de la situation et de dire que tout le monde est concerné », a-t-il déclaré.
Pour lui, l’Etat, le président de la République en premier, est en train de tout mettre en œuvre pour faire une prise en charge systématique de tous les besoins liés à la riposte. C’est ce qui justifie les sommes injectées dans la lutte. « Sur un montant prévisionnel de 64 milliards de F CFA, l’Etat a mis 105 milliards pour prendre en charge les patients depuis le début de la Covid-19. Nous avons loué des hôtels pour y interner des contacts, la facture d’oxygène est très salée, mais on a payé pour prendre en charge les malades. Nous allons continuer de faire le maximum. Mais, nous lançons un appel à tous les Sénégalais à se mobiliser pour lutter contre le variant Delta. Parce que, sa croissance est exponentielle », lance le ministre de la Santé.