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21 septembre 2025
LE COLLECTIF S’OPPOSE AU PROJET DE MACKY SALL
La restitution du stade Assane Diouf, démoli en 2007 au profit d’hommes d’affaires chinois, reste et demeure le combat du Collectif pour «la sauvegarde et la réhabilitation du stade Assane Diouf» qui a fait face à la presse, dimanche.
La restitution du stade Assane Diouf, démoli en 2007 au profit d’hommes d’affaires chinois, reste et demeure le combat du Collectif pour «la sauvegarde et la réhabilitation du stade Assane Diouf» qui a fait face à la presse, dimanche.
Le Collectif pour «la sauvegarde et la réhabilitation du stade Assane Diouf» est contre l’érection sur le site du projet Daktower de deux tours d’une trentaine d’étages. En conférence de presse, dimanche, au quartier Rebeuss, les membres dudit collectif ont déclaré qu’ils restent sur leur position de restitution du stade. Cette sortie fait suite aux révélations du journaliste Pape Alé Niang et à la pose de la première pierre par le Président Macky Sall du projet susnommé. «L’Etat aurait repris 1,5 ha en donnant la moitié pour l’extension de la mosquée omarienne et un hectare à la commune de Dakar-Plateau pour servir de terrain de football avec des commodités pour la jeunesse de Dakar-Plateau et de Rebeuss», a soutenu le porte-parole du jour, Alioune Badara Tabane. En clair, ajoute-t-il, l’Etat sert à rembourser le 1,5 ha cédé à la commune de DakarPlateau et à la famille omarienne. Cette dernière est pourtant en phase avec le collectif.
Refus de la famille omarienne de voir des tours surplomber les mausolées
En effet, le frère du khalife Thierno Madany Tall, Hady Tall, a exprimé le refus de la famille de voir des tours surplomber les mausolées de Thierno Seydou Nourou Tall et de Thierno Mountaga Tall. Parce que, dit-il, ils ne connaissent pas la nature du projet en question. En lieu et place des immeubles prévus sur une partie de ce périmètre d’une superficie de 24 133 m2, le président Cheikh Tidiane Niang et ses camarades demandent à l’Etat de les construire sur le site de la prison de Rebeuss ou à défaut à Diamniadio.
«Une entreprise de privatisation d’un bien public»
«Le collectif trouve contradictoire la construction du Mémorial de Gorée au moment où l’Etat démolit un symbole de la mémoire dakaroise. Cette dépossession d’un bien commun au profit d’hommes d’affaires n’est rien d’autre qu’une entreprise de privatisation d’un bien public qui débouchera sur le déguerpissement des quartiers donnant sur la Corniche avec son corollaire de plages privatisées», a déploré Alioune Badara Tabane. Ce dernier appelle les populations de Dakar, particulièrement les jeunes, les sportifs et le mouvement associatif, de continuer à se mobiliser. Ils sont à une dizaine d’années de mobilisation contre «les prédateurs et les forces obscures tapies dans l’ombre». En 2012, le candidat Macky Sall s’est engagé à restituer le stade Assane Diouf aux habitants de Dakar. Elu Président, il a pris la décision de restitution, lors du Conseil des ministres délocalisé de 2016 à Pikine. L’année suivante, la construction du stade Assane Diouf est introduite dans le Plan triennal d’investissements prioritaires (Ptip 2018-2020), pour un montant de 17 milliards franc Cfa. Les Chinois qui avaient investi dans le projet Kawsara ont arrêté les travaux. Nourri d’espoir, le collectif a conçu la maquette d’un complexe de dernière génération qu’il envisage de construire avec l’appui de l’Etat. Sur le plan, c’est un stade omnisports de près de 18 000 places. L’infrastructure doit être dotée de toutes les commodités d’usage dont une zone de presse avec salles de travail et points multimédia. Mais aussi il y aura des zones dédiées notamment aux Vip, aux organisateurs d’évènements, aux personnes à mobilité réduite, ainsi que des espaces aménagés pour les activités externes (séminaires, manifestations culturelles, etc.), des espaces dédiés à la boxe, aux arts martiaux, à la gymnastique et des parkings en sous-sol.
Par Hamidou ANNE
L’APR, CE MYSTÈRE
Le parti dont le candidat a remporté la Présidentielle de 2012 est arrivé au pouvoir après seulement quatre ans de conquête, là où il a fallu au Pds, sa maison-mère, vingt-six années d’âpres luttes.
L’Apr est pour moi un mystère. Le parti dont le candidat a remporté la Présidentielle de 2012 est arrivé au pouvoir après seulement quatre ans de conquête, là où il a fallu au Pds, sa maison-mère, vingt-six années d’âpres luttes.
Cette prise rapide du pouvoir explique peut-être le peu d’intérêt pour le travail intellectuel dans cette formation politique où l’on pense si peu. Dans une démocratie, le parti majoritaire, surtout dans une configuration dans laquelle il écrase toutes les institutions, devient une force intellectuelle centrifuge dont les idées s’imposent dans le temps politique et essaiment chez les alliés et les opposants. L’Apr a du mal à asseoir une domination intellectuelle et à remporter la bataille culturelle au sens gramscien, car le parti se veut un outil de conquête électorale, mais nullement un lieu d’expérimentation et de propulsion d’idées au service du progrès démocratique. Ainsi, aucune idée majeure issue de ses rangs n’imprime la cadence de la vie politico-intellectuelle nationale.
En comparaison, le Parti socialiste au pouvoir avait une conscience du pouvoir des idées dans la pratique de l’action publique. Il formait des militants à travers l’Ecole du parti et produisait des intellectuels organiques comme Abdou Anta Kâ, Bara Diouf, Abdoulaye Elimane Kane ou encore Babacar Sine, théoricien du «compromis historique». Arrivé au pouvoir par l’article 35, Abdou Diouf a obtenu une double légitimité ; électorale en 1983 et intellectuelle par la création en 1984 du Groupe d’études et de recherches, censé redonner au parti une nouvelle armature intellectuelle.
L’historien Mamadou Diouf rappelle que le Club Nation et développement ainsi que le Centre d’études, de recherches et d’éducation socialiste ont constitué un outillage intellectuel pour soutenir l’action politique du Ps. Après mai 68, l’Ups a décidé de réfléchir afin d’identifier les ressorts de la crise sociale et politique qui a secoué le régime et la Nation et d’imaginer des solutions. Joseph Mathiam, dans le texte introductif au manifeste du Club Nation et développement, le précise : «L’intérêt d’une crise, c’est d’exciter l’intelligence et l’imagination pour la recherche des solutions.» Autres temps, autres mœurs. Après la crise de mars 2021, l’Apr a organisé des meetings, ralliant des milliers de gens pour vanter les mérites de son chef qui, je présume, attendait beaucoup plus des idées que des flatteries de courtisans dont la plus grande caractéristique est de haïr la pensée.
Que pense l’Apr de la crise de la démocratie ? Quelles sont ses réponses de fond au sujet de la défiance vis-à-vis des institutions, du discours souverainiste, du fascisme sénégalais rampant, de la révolution technologique, du franc Cfa, de la Zleca, du changement climatique, du terrorisme dans le Sahel ? Que dit-elle des grandes questions internationales ? Comment perçoit-elle le Sénégal dans cinquante, cent ans ? Le parti me semble incapable de penser les crises protéiformes qui nous assaillent et qui vont être au cœur des débats dans les décennies à venir. Je ne perçois pas dans ce parti un projet, des outils et une volonté qui semblent accréditer l’idée d’un travail sérieux sur les mœurs politiques et sociales de notre époque et sur l’appréhension du temps long propre au politique. Un parti au pouvoir a la responsabilité de la gestion publique, il a aussi à être un outil porteur d’innovations démocratiques issues de son corpus intellectuel. De Gaulle disait : «La véritable école du commandement est la culture générale.» C’est par les idées que les marqueurs se déterminent afin de fabriquer des identités politiques qui s’opposent, donnent à la démocratie une substance et élèvent la conscience politique nationale
Abdoul Aziz Diop, négligé et trop peu mis en avant, a une œuvre qui le propulse au rang d’intellectuel organique par essence de ce parti. A côté, ils sont bien peu nombreux à penser, pour un parti qui domine depuis une décennie la vie politique.
La désacralisation des idées, symptôme de l’anti-politique, englue un parti dans la gestion de choses du quotidien, qui mêle activisme électoraliste, propagande et calculs politiciens. L’abandon de la pensée ne peut qu’aboutir à une dépolitisation du politique qui devient non plus un espace d’affrontement d’idées, mais un spectacle de faible consistance. La victoire électorale est insignifiante si elle ne propulse pas une hégémonie culturelle qui dépasse les mandats et s’insère pour le long terme dans le corps social afin de transformer les imaginaires et d’inciter une montée en humanité des citoyens.
L’Apr remporte toutes les élections depuis mars 2012. Mais le parti sera, je le crains, effacé de notre mémoire politique nationale une fois son hégémonie électorale achevée.
L’ELEVE EL HADJ MALICK MAODO NDIONE EXCLU DEFINITIVEMENT
Après avoir étudié le rapport d’incident, le rapport d’audition de l’élève et le certificat médical de constatation de blessures du surveillant, le Conseil, en toute souveraineté, a pris la décision d’exclure définitivement de l’établissement
L’élève El Hadj Malick Maodo Ndione ne retournera plus au lycée de Sanghé. Il est exclu définitivement de cet établissement, annonce un communiqué du ministère de l’Education nationale. Cet élève, jusqu’ici en classe de 5ème dans ce lycée, avait en effet agressé Hamady Diawara, surveillant du premier cycle au lycée de Sanghé.
Les faits s’étaient en effet produits il y a plusieurs jours. Le communiqué du ministère de l’Education nationale, annonçant cette sanction, a été rendu public hier. Celui-ci informe : «Le Conseil de discipline dudit lycée s’est réuni le 17 juillet 2021 pour statuer sur le cas.
Après avoir étudié le rapport d’incident, le rapport d’audition de l’élève et le certificat médical de constatation de blessures du surveillant, le Conseil, en toute souveraineté, a pris la décision d’exclure définitivement de l’établissement, El Hadji Malick Maodo Ndione, né le 14 avril 2006 à Sanghé.»
«Le ministère n’acceptera pas que la fonction enseignante soit désacralisée, et tout élève auteur d’actes d’indiscipline sera traduit en Conseil de discipline et les mesures appropriées prises», tient à rappeler la tutelle. «Le ministère de l’Education nationale se solidarise avec la décision prise au niveau du lycée de Sanghé. Par ailleurs, le ministère constate que depuis quelques moments, comme un effet d’entraînement, des élèves se lancent un challenge d’actes d’indiscipline inqualifiables. De telles pratiques ne pourront jamais continuer à prospérer au niveau de nos écoles et établissements», renseigne le document.
Qui poursuit : «Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, en appelle au sens de responsabilité de tous les acteurs. En effet, l’exemplarité dans la conduite doit être érigée en règle dans tout l’espace scolaire.»
«En inscrivant sa démarche sur un dialogue social inclusif, le ministre a dès sa prise de fonction placé l’éducation aux valeurs parmi ses cinq (5) priorités. Les valeurs cardinales de la société sénégalaise doivent par conséquent être adoptées par tous et particulièrement par nos élèves», rappelle le communiqué.
PRIERE A LAYENE ET MASSALIKOUL DJINANE, LA GRANDE MOSQUEE RESTE FERMEE
Alioune M. Samb : «Tant que le Covid19 sera au Sénégal, la Grande Mosquée restera fermée»
Alors que plusieurs mosquées de Dakar ont annoncé l’annulation de la prière de la Tabaski à cause de l’avancée vertigineuse et macabre du Covid-19, Layène et Massalikoul Djinane comptent organiser l’office dans le respect des gestes barrières. La Grande Mosquée, elle, reste toujours fermée. Ce qui nous pousse à appeler les fidèles à redoubler de vigilance et d’efforts afin d’éviter de choper le virus, face aux assauts meurtriers du variant Delta.
La 3ème vague du Covid-19 a déjà fait annuler la prière de célébration de la fête de Tabaski dans certaines communautés musulmanes. A la Mosquée omarienne, le rassemblement n’aura pas lieu sur décision des autorités de la confrérie. Il en sera de même à la Mosquée de la Divinité de Ouakam qui ne compte pas prier sur la Corniche Ouest. Dans toutes ces confréries religieuses, il est recommandé la prière à domicile afin de ne pas créer de rassemblements, potentiel vecteur de la propagation de la pandémie. En revanche, la blancheur vestimentaire va bien décorer l’enceinte de Diamalaye à Yoff. Sous la bénédiction du Khalife général Serigne Abdoulaye Thiaw Laye, les fidèles layènes sont appelés à s’agglutiner devant le Mausolée de Seydina Limamou Laye. «…Le Groupement central des Layènes informe les fidèles que la prière de l’Aid el Kebir Tabaski est prévue ce mercredi 21 juillet à 8h30», indique un communiqué officiel de la communauté layène. Malgré tout, les fidèles devraient redoubler d’efforts et de vigilance pour éviter d’attraper le coronavirus, devant les assauts meurtriers du variant Delta, qui est à l’origine de 30% des infections liées au Covid-19, comme le rappelait le Pr Souleymane Mboup, président de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formations (Iressef), il y a quelques jours.
Alioune M. Samb : «Tant que le Covid19 sera au Sénégal, la Grande Mosquée restera fermée»
A cet égard, dans ce contexte marqué par la recrudescence des cas de Covid-19, le Groupement central rappelle «l’impérieuse nécessité» de respecter les mesures barrières d’usage, à savoir le port du masque et l’utilisation de produits désinfectants. En outre, l’autre grand évènement des Layènes prévu à Ndingala aux Parcelles assainies est aussi programmé le 24 juillet à 15h. Une cérémonie où il est attendu des centaines de fidèles pour marquer un lieu où Seydina Limamou Laye avait séjourné avec ses compagnons. Les Mourides de Dakar vont aussi se rassembler à la Mosquée de Massalikoul Djinane pour la prière liée au sacrifice de Abraham. Jusquelà, aucune note n’est sortie pour annuler cet évènement où l’un des plus fidèles, en l’occurrence Me Madické Niang, a été testé positif au Covid-19. A l’inverse, la Grande Mosquée de Dakar ne va pas ouvrir ses portes, fermées depuis mars 2020. «Tant que le Covid-19 sera au Sénégal, la Grande mosquée restera fermée. C’est aussi simple. Je ne vais pas prendre la responsabilité de propager ce virus via la Grande Mosquée», a prévenu Alioune Moussa Samb, imam de la Grande Mosquée de Dakar.
MALI : LE COLONEL ASSIMI GOÏTA ÉCHAPPE À UNE TENTATIVE D'ASSASSINAT EN PLEINE MOSQUÉE
Deux personnes ont tenté, mardi 20 juillet, de poignarder le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, durant le rite musulman de l'Aïd al-Adha, la fête du Sacrifice, à la Grande mosquée de Bamako, a constaté un journaliste de l'AFP.
Deux personnes ont tenté, mardi 20 juillet, de poignarder le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, durant le rite musulman de l'Aïd al-Adha, la fête du Sacrifice, à la Grande mosquée de Bamako, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le président Goïta a ensuite été emmené et ne semblait pas avoir été touché, selon le constat de l'AFP. «C'est après la prière et le sermon de l'imam, ou au moment où l'imam devrait aller immoler son mouton que le jeune a tenté de poignarder Assimi (Goïta) de dos, mais (c'est) une autre personne qui a été blessée», a confirmé à l'AFP Latus Tourè, régisseur de la grande mosquée.
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ÊTRE COLLECTIONNEUR CE N’EST PAS UN CAPRICE DE BOURGEOIS, MAIS L'EXPRESSION D'UNE PASSION
L’idée selon laquelle les collectionneurs de voitures d’époque sont des personnes nanties qui exprimeraient un caprice de riches est erronée, selon le président de Retro Cross Afrique
Collectionneurs passionnés des voitures d’époque, des membres du Club Auto retro Sénégal (CARS) après s’être structuré, a pris contact avec d’autres collectionneurs passionnés d’Afrique. Il en est résulté la mise sur pied d’une fédération africaine, appelé Rétro Cross Afrique (ARC). En Afrique de l’Ouest, les pays membres de cette fédération sont le Bénin, le Niger, le Burkina, La Guinée, le Burkina Faso, le Sénégal. Amadou Fall est le vice-président de ladite fédération et en même temps trésorier de CARS.
Dans cet entretien avec AfricaGlobe tv, Amadou Fall revient sur les objectifs de l’association et bat en brève l’idée selon laquelle la collection de voitures d’époque est une affaire de bourgeois, voire un caprice de riche. Pour lui, il s’agit tout simplement d’une question de passion et rien de plus. Les explications d’Amadou Fall dans cette vidéo
LE SÉNÉGAL : UN PEUPLE, UN BUT, UNE FOI ET PLUSIEURS TABASKIS
La coordination des musulmans du Sénégal célébre ce mardi l’Aid el Kébir ou tabaski dans un contexte de propagation à grande échelle du nouveau coronavirus sous l’effet du variant Delta.
Dakar, 20 juil (APS) - La coordination des musulmans du Sénégal célébre ce mardi l’Aid el Kébir ou tabaski dans un contexte de propagation à grande échelle du nouveau coronavirus sous l’effet du variant Delta.
La grande majorité des Sénégalais va célébrer l’Aïd, mercredi, à l’appel de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (officielle).
L’Aid el-Kebir ou Aid al-Adha, une des deux grandes fêtes musulmanes, est célébrée le dixième jour de Dhul-Hijjah, le dernier mois du calendrier hegirien.
Elle est marquée par le sacrifie d’un mouton pour commémorer la soumission du Prophète Ibrahim a Dieu. Selon la tradition musulmane, Ibrahim, avait reçu dans ses rêves l’ordre divin de sacrifier son fils Ismaël.
Mais au moment d’immoler l’enfant, l’Ange Djibril le remplaça par un bélier. L’attitude de Ibrahim en fut un modèle a suivre pour les croyants.
A cause de la propagation à grande échelle de la Covid-19, la Mosquée omarienne, et plusieurs lieux de culte ont annulé le rituel de la grande prière de la tabaski.
A la mosquée Massalikoul jinane, à Dakar, ’’le port obligatoire de masque, la natte individuelle, l’utilisation du gel hydroalcoolique et la distanciation physique sont strictement recommandés’’ lors de la grande prière prévue, mercredi.
Dans son édition de ce mardi, Sud Quotidien parle de ’’tabaski à double vitesse’’.
’’La communauté musulmane du Sénégal célèbre encore la fête de la tabaski en rangs dispersés. Et pour cause, alors qu’une partie de la communauté commémore le sacrifice d’Abraham ce mardi, au lendemain de la station d’Arafat, avec l’Arabie Saoudite, la grande majorité a pris date pour demain, mercredi’’, écrit la publication.
Dans ce contexte de célébration de la tabaski sur fond de pandémie, Le Quotidien s’exclame à la Une : ’’faites du sacrifice’’. Une invite du journal pour ’’appeler les fidèles à redoubler de vigilance et d’efforts afin d’éviter de chopper le virus, face aux assauts meurtriers du variant Delta’’.
La société de transport public Dakar Dem Dikk a annoncé la suspension de ses dessertes interurbaines depuis ce samedi à minuit, en raison de la recrudescence des contaminations au coronavirus.
’’En raison de la situation sanitaire liée à la Covid-19 et sur la base d’informations dont elle dispose, la société Dakar Dem Dikk a le regret d’informer ses usagers qu’elle se trouve dans l’obligation de suspendre les déplacements interurbains à partir de ce samedi à 00h’’, informe la société dans un communiqué.
’’Vu l’affluence attendue à partir de demain dimanche 18 juillet 2021 et bien qu’ayant pris, au préalable, toutes les mesures pour le respect des gestes barrières et assurer un encadrement des voyageurs au terminus de Dieuppeul, Dakar Dem Dikk ne peut prendre le risque de propager le virus de la Covid-19’’.
La société s’est engagée à ’’rembourser intégralement tous ceux qui avaient déjà payé leurs tickets de voyage’’.
EN AFRIQUE DU NORD, PRESSE EN DANGER
Procès expéditifs ou à huis clos, lourdes peines de prison: plusieurs journalistes ont été pris ces derniers mois dans l'étau judiciaire au Maroc et en Algérie, frères ennemis du Maghreb qui referment ensemble une brève embellie de liberté d'expression
Procès expéditifs ou à huis clos, lourdes peines de prison: plusieurs journalistes ont été pris ces derniers mois dans l'étau judiciaire au Maroc et en Algérie, frères ennemis du Maghreb qui referment ensemble une brève embellie de liberté d'expression, selon les défenseurs des droits humains. "Ce sont deux systèmes déstabilisés qui réagissent mal et sont en train de s'enfermer de façon surprenante dans une spirale" de répression, estime le Français Christophe Deloire, directeur général de l'ONG Reporters sans Frontières.
D'un côté, Alger, qui fait face depuis 2019 à une contestation inédite, marquée au début par une certaine libération de parole, a censuré plusieurs médias indépendants et condamné des journalistes reconnus. Parmi eux, Khaled Drareni, fondateur d'un site d'information indépendant et correspondant de chaînes européennes, condamné à deux ans de prison en septembre 2020 pour "incitation à attroupement non armé" après avoir couvert une manifestation du mouvement prodémocratie Hirak. …
Au Maroc, Soulaimane Raissouni, le rédacteur en chef d'un journal indépendant aux opinions critiques, a été condamné la semaine passée à cinq ans de prison. Aujourd’hui, c’est le journaliste Omar Radi qui vient d’être lourdement condamné à une peine de 6 ans ferme.