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24 juin 2025
UNE COMMUNION AU-DESSUS DE LA DIVERSITÉ RELIGIEUSE
Ngalakh, un mets fait à base de mil, de la pâte d’arachide, de pain de singe et parfois accompagné d’autres aromes revêt un caractère unificateur. Il est distribué par les Catholiques, le vendredi saint de la fête pascale
Cette vielle de Pâques a remis sur la toile les publications de Sénégalais sur le ngalakh distribué aux musulmans le vendredi saint qui précède la fête. A cause de la covid-19, ce moment de communion n’a pas eu lieu l’année dernière d’où les posts aux allures comiques demandant à ce qu’une pareille privation ne se reproduise. Pour les personnes interrogées cette requête semblable à une obligation des catholiques ne fait que souder les liens qui existent déjà entre les deux communautés.
Ngalakh, un mets fait à base de mil, de la pâte d’arachide, de pain de singe et parfois accompagné d’autres aromes revêt un caractère unificateur. Il est distribué par les Catholiques, le vendredi saint de la fête pascale. La préparation du ngalakh est un moment où la communauté musulmane rejoint les catholiques pour leur donner un coup de main. La suite est connue, un partage sans distinction d’obédience religieuse. Pour cette année, le ngalakh est une requête hardant qui frôle une exigence, un dû. Cependant, tout est fait avec un brin d’humour.
En effet, des Sénégalais, souhaitent que cette tradition, mise en veilleuse l’année dernière à cause des restrictions liées à la covid 19, soit perpétuée. Et ils s’y prêtent d’une manière comique. Sur les réseaux sociaux, des Sénégalais rivalisent d’ingéniosité pour sonner le rappel à la communauté catholique qui a entamé sa dernière manche du carême. Au clin d’œil à des amis catholiques sur les statuts WhatsApp aux vidéos comiques sur Tik Tok, des posts sur Instagram ou facebook. Tout y est. Un poème inspiré de celui de Birago Diop, «Afrique mon Afrique» est rédigé dans ce sens. Il y’a aussi une vidéo de l’artiste Marie Ndiago, qui dans une logique de réponse à la forte demande, indique que de la bière sera versée dans le ngalakh de sorte qu’aucun musulman ne pourra en consommer. Les exemples se comptent à la pelle.
A l’instar de ce Ndiago qui reproche à un musulman dans une vidéo qui circule sur la toile, une affinité excessive qui n’est mue que par le ngalakh ou encore ces images qui rappellent l’intrigue d’un film avec comme message final, « aurons-nous nos ngalakh ?»
Pour l’artiste et humoriste Mame Balla Mbow, c’est une bonne chose. «Ça ne fait que renforcer le dialogue islamochrétien. Déjà avec les évènements qui ont eu lieu récemment, cette attitude des musulmans ne fait que solidifier les relations de bon voisinage qui fondent le pays», soutient-il. L’artiste va plus loin, «je trouve même qu’il ne suffit pas de demander à ce que la distribution du ngalakh ait lieu cette année mais, il faut un rappel. L’année passée les musulmans ont été sevrés du ngalakh donc, il faut que les catholiques nous le rétribuent doublement», soutientil au bout du fil. Le sociologue Abdou Khadre Sanogo partage l’unité que fait naitre la pratique. «Ça atteste la bonne santé du dialogue interculturel et religieux», dit-il.
Pour lui, «au-delà des appartenances familiales, il y a une sorte de cousinage à plaisanterie qui commence à émerger dans les rapports entre chrétiens et musulmans lequel cousinage, a fini d’installer un rapport spécifique entre ces deux communautés». Le partage du ngalakh est bien plus qu’un symbolisme mais, communion autour de ce phénomène social, souligne-t-il.
Audelà du simple fait qu’il soit une sorte de mets fait de granulés, de pâte d’arachide et de pain de singe, le symbolisme est beaucoup plus puissant selon lui. «Le fait de mettre sur papier toutes les familles respectives qui doivent en recevoir, contribuent davantage à raffermir les liens entre Sénégalais», analyse le sociologue.
Ce rituel de partage comme à l’occasion des fêtes musulmanes donne au Sénégal une spécificité qui lui est propre, poursuit-il. «Il y a une manière particulière de célébrer Pâques, qui est sénégalaise et que la spécificité c’est d’en demander à des personnes qui ne partagent pas la même religion mais qui sont enclines à se sacrifier et même programmer des familles musulmanes afin qu’elles puissent venir partager ces moments de communion comme c’est aussi le cas lors de la Tabaski et la Korité». Ça matérialise deux concepts, conclut-il «la sensibilité interculturelle des musulmans et des chrétiens et leur inter compétence». Ce qui débouche à son avis, sur un dialogue interreligieux extrêmement puissant.
ABBE ROGER GOMIS, ARCHIDIOCESE DE DAKAR : «Une excellente chose à promouvoir»
Il permet de renforcer les liens d’amitié entre chrétiens et musulmans. On parle beaucoup du ngalakh dans le cadre du dialogue islamo-chrétien. C’est une bonne chose que les gens fraternisent. Ces publications sur fond d’humour sont la bienvenue. Ça permet aux deux communautés de fraterniser. Le ngalakh sert de cadre de concertation, de dialogue islamo-chrétien. Ce n’est pas une pression qui est mise sur les chrétiens mais, ça montre l’attachement qu’il y a entre les deux communautés. J’ai vu des publications où j’ai été agréablement surpris. Elles vantent les mérites des catholiques en saluant les qualités que l’on rencontre chez eux comme l’ouverture, la gentillesse, la disponibilité et la courtoisie. C’est une excellente chose qu’il faut promouvoir. En tant que prête, je trouve que c’est une bonne chose qu’on devrait continuer à promouvoir. J’ai même vu des musulmans qui ont fait des posters au nom de leurs amis chrétiens ; ce qui est une excellente chose à saluer et à mettre en valeur. Le ngalakh n’est pas une pratique religieuse, mais culturelle. C’est dans les pratiques culinaires du pays. Les chrétiens l’ont adopté parce que ça leur permet d’aller au plus vite, se libérer pour aller dans les différentes cérémonies de la semaine sainte».
«IL Y A DES CHOSES A REGLER DANS CETTE EQUIPE»
«Ça été un match très compliqué. Cela prouve que dans la vie il fait essayer de toujours bosser avec du sérieux, je pense que c’est ce que l’Eswatini a fait aujourd’hui. Ils nous ont tenu en échec, mais ces choses peuvent parfois arriver dans le football»
«Ça été un match très compliqué. Cela prouve que dans la vie il fait essayer de toujours bosser avec du sérieux, je pense que c’est ce que l’Eswatini a fait aujourd’hui. Ils nous ont tenu en échec, mais ces choses peuvent parfois arriver dans le football».
«Maintenant, il faut se remobiliser et mettre tous les atouts de notre côté pour pouvoir remporter ces genres de match pour continuer notre progression. Il ne fallait pas perdre, aujourd’hui, avec tout le respecter que j’ai pour l’Eswatini. Surtout à domicile, si tu perds ces genres de matchs il faut se poser la question. Heureusement, nous n’avons pas perdu».
«Nous sommes le Sénégal et on va essayer de poursuivre la progression. Cependant, il faut reconnaitre qu’il y a des choses à régler dans cette équipe. Nous espérons que le coach et son staff le feront de la meilleure des manières pour pouvoir entamer la qualification de la Coupe du monde, se qualifier et aller chercher la CAN qui nous reste».
CORONAVIRUS : 87 NOUVELLES CONTAMINATIONS
Ces nouvelles contaminations concernent 45 contacts suivis et 42 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et dans d’autres endroits du pays. Deux (02) décès ont été enregistrés, mardi.
Dakar, 31 mars (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a rapporté, mercredi, 87 nouvelles contaminations au Covid-19 et 02 décès liés à cette maladie.
’’Sur 1607 tests réalisés au cours des dernières 24h, 87 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 5,41%’’, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie.
Ces nouvelles contaminations concernent 45 contacts suivis et 42 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et dans d’autres endroits du pays.
Deux (02) décès ont été enregistrés, mardi.
Le ministère a rapporté que 97 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 30 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 38 705 cas positifs dont 37 321 guéris, 1051 décès et 332 encore sous traitement.
Le ministère a signalé qu’à la date du 31 mars, 260754 personnes ont été vaccinées.
UNE CONSOLIDATION DE LA REPRISE DE L'ACTIVITE ECONOMIQUE NOTEE AU 4EME TRIMESTRE 2020
Le Conseil des ministres de l’ Uemoa a noté l'amorce d'une consolidation de la reprise de l'activité économique au quatrième trimestre 2020, sous l'effet du regain de vigueur de la demande intérieure.
Le Conseil des ministres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a tenu le 22 mars 2021 sa première session ordinaire de l'année, par visioconférence, à partir du Siège et des Agences principales de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao), sous la présidence de Sani YAYA, ministre de l'Economie et des Finances de la République Togolaise, son Président statutaire.
Examinant la situation économique récente et les perspectives de l'Uemoa, le Conseil des ministres a noté l'amorce d'une consolidation de la reprise de l'activité économique au quatrième trimestre 2020, sous l'effet du regain de vigueur de la demande intérieure. Le taux de croissance de l'Union est ressorti à 1,3% après 0,6% un trimestre auparavant. Pour l'ensemble de l'année 2020, le taux de croissance de l'Uemoa est estimé à 0,9%.
LE TAUX D'INFLATION RESSORTI A 2,1% 2020
Le Conseil a relevé que l'inflation dans l'Union a légèrement ralenti, en ressortant à 2,7% au quatrième trimestre 2020, en glissement annuel, après 2,9% au trimestre précédent. Cette décélération des prix à la consommation provient du ralentissement des prix des produits alimentaires, en lien avec l’amélioration de l’offre de céréales. Pour l’ensemble de l’année 2020, le taux d'inflation est ressorti à 2,1% après -0,7% en 2019. Selon le communiqué reçu hier, mardi 30 mars « l'exécution des budgets nationaux au cours de l'année 2020 a porté l'empreinte des répercussions de la pandémie de Covid-19 ». En effet, souligne la source « les gouvernements ont adopté des mesures vigoureuses pour endiguer la propagation du virus, soutenir les populations vulnérables, stabiliser l'activité économique et préserver le tissu productif ».
LE DEFICIT BUDGETAIRE S’EST CREUSE A 5,7% EN 2020
Dans ce contexte, le déficit budgétaire, base engagements dons compris, « s’est dégradé pour se situer à 5,7% du PIB en 2020, alors que les efforts entrepris antérieurement par les Etats avaient pu le ramener à 2,4% en 2019 », mentionne la source. Les appuis des partenaires techniques et financiers dans le contexte de la covid-19 ainsi que les mobilisations réalisées par les Etats membres sur le marché financier régional et les marchés internationaux ont permis de couvrir ce déficit budgétaire. S'agissant des échanges extérieurs, « le déficit des transactions courantes s'est creusé dans le contexte de la crise sanitaire, avec la chute des flux touristiques et le recul des exportations de la zone. Il s'est établi à 5,6% du PIB en 2020 contre 4,9% en 2019 ». Selon le document « Le secteur financier a continué d'assurer un financement approprié des activités économiques. Les réserves de change de l'Union demeurent à un niveau adéquat, assurant une couverture de 5,9 mois d'importations de biens et services à fin décembre 2020 ». En vue de favoriser un retour rapide à la trajectoire de bonne croissance enregistrée durant les dernières années précédant la crise sanitaire, « les Etats se sont engagés, non seulement à accroitre leurs capacités à maîtriser la pandémie, mais également à conduire efficacement des plans de relance économique».
LE MANDAT D’AKUETE SANTOS RENOUVELE POUR 4 ANS
Les ministres ont renouvelé le mandat de Akuété Santos, en qualité de membre du Collège de résolution, pour une durée de trois (3) ans échéant le 31 mars 2024, conformément aux dispositions des articles 5 et 8 de l'annexe à la convention régissant la commission bancaire de l'Umoa. Les ministres ont approuvé les comptes de la Bceao au titre de l'exercice 2020 et procédé à l'affectation du résultat. Par ailleurs, le Conseil des ministres a approuvé les conclusions de la réunion du Comité technique Bceao/Banque mondiale qui s'est tenue le 16 février 2021 sur le projet d'appui budgétaire régional proposé par la Banque mondiale et dont les Etats membres de l’Uemoa pourraient bénéficier, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière dans l’Uemoa.
AU TITRE DE LA BOAD
Le Conseil des ministres a approuvé les comptes de la Boad pour l’exercice clos le 31 décembre 2020 ainsi que le Rapport annuel 2020. Par ailleurs, les ministres ont pris connaissance des différents dossiers concernant notamment l’Etat d’avancement du projet Péninsula et le compte-rendu d’exécution de l’émission obligataire à objectifs de développement durable (sustainability bond) réalisée sur le marché international. Ont également pris part à la rencontre, Abdallah Boureima, président de la Commission de l'Uemoa, Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la Bceao, Serge Ekue, président de la Banque ouest africaine de développement (Boad) et Mamadou Ndiaye, président du Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers (Crepmf).
LES PROPOSITIONS DU SUDES POUR L'EMPLOI DES JEUNES
Selon le syndicat, il convient de « s’engager résolument et méthodiquement dans l’application rigoureuse des recommandations de consensus national des Assises de l’Education et de la Formation et celles de la CNAES mais aussi de l’ODD4 »
Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) salue l’annonce du gouvernement en ce qui concerne le réaménagement budgétaire pour dégager 350 milliards de francs dans le cadre de l’emploi des jeunes. Dans un communiqué rendu public hier, mardi 30 mars, il pense qu’il faut des « approches innovantes et efficaces pour des solutions structurelles à la problématique complexe de l’emploi des jeunes » au regard « des expériences du passé lointain et récent ».
Parmi les solutions que le SUDES propose, il y a « des réformes fondamentales à opérer au niveau du système d’éducation et de formation pour l’adapter à la fois, aux réalités socio-culturelles et aux impératifs de développement économique et social ». Selon le SUDES, il convient de « s’engager résolument et méthodiquement dans l’application rigoureuse des recommandations de consensus national des Assises de l’Education et de la Formation et celles de la CNAES mais aussi de l’ODD4 ». Allant plus loin, le syndicat inique que les « ressources financières nécessaires pourraient être progressivement trouvées sur la base d’un financement innovent et endogène s’il y a une véritable volonté politique pour ce faire ».
Sur ce, il déclare que ces réformes devront être traduites en « termes plus clairs et précis » par : « création de toutes les conditions nécessaires pour l’émergence de l’Ecole de la réussite » dans le cadre d’une éducation de base de qualité de 10 ans, obligatoire pour tous les jeunes sénégalais », « La création en nombre suffisant, des structures d’accueil équipées de la Formation professionnelle et Technique (FPT) et le recrutement d’enseignants qualifiés, pour accueillir en 2023 au moins 30% des effectifs d’élèves sortant du cycle fondamental d’éducation de base », « L’édification de l’université de développement, en sortant des sentiers battus sans lendemain, du fait de leur obsolescence, pour répondre véritablement aux besoins de transformation sociale et économique du pays ».
Dans le communiqué, les syndicalistes soulignent également que les « exigences en personnel enseignant qualifié pour mener à bien les réformes du système d’éducation et de formation recommandées par les différentes concertations nationales sur ce secteur vital, permettraient d’offrir des dizaines de milliers d’emplois décents à des jeunes diplômés notamment de l’enseignement supérieur ».
Selon eux, « ce premier acquis potentiel suppose, d’une part, une meilleure attractivité de la profession enseignante avec l’amélioration, du statut économique et social de l’enseignant, d’autre part, la paix sociale et la stabilité dans le secteur public d’éducation et de formation, qui exige la concertation sincère régulière avec les syndicats d’enseignants et surtout le strict respect des échéances d’application des accords convenus à cet effet, de la part notamment du Gouvernement ».
ISSA SALL OUT DE L'ASSEMBLÉE, DÉTHIE FALL EN SURSIS
Après Issa Sall, c’est au tour de Déthié Fall qui devrait lui aussi, quitter l’Hémicycle
Issa Sall quitte l’Assemblée nationale. Ce n’est plus qu’une question d’heures. Mieux, la plénière prévue ce vendredi devrait entériner la décision déjà actée par le bureau de l’Assemblée nationale, avant-hier lundi. C’est la conséquence de la décision précise par le désormais ex-numéro 2 du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), qui a d’ailleurs créé sa propre formation politique, sous l’appellation Parti de la Paix, de l’Éthique et de l’Équité (PEE). Après le Pr Sall, c’est au tour de Déthié Fall qui devrait lui aussi, quitter l’Hémicycle. Son départ est suspendu à l’attribution de son récépissé.
Terminus ! Issa Sall quitte l’Assemblée nationale. Le désormais ex-numéro 2 du Parti de l’Unité et du Rassemblement va céder sa place à un autre responsable du parti du marabout politicien, Sérigne Moustapha Sy. Selon des sources dignes de foi, la décision a été entérinée par le bureau de l’Assemblée nationale présidé par son Président Moustapha Niass, avant-hier, lundi . «C’est fait! Le bureau l’a acté.
Le Président Niass va en informer la conférence des présidents et ce vendredi lors de la séance plénière, le Professeur Issa Sall sera remplacé», confie un président d’une commission à l’Assemblée nationale interpelé par les services de Sud Quotidien. Grande révélation lors des législatives de juillet 2017, Issa Sall était arrivé en quatrième position lors de la Présidentielle du 25 février 2019, au niveau national, avec plus de 155 000 voix, soit 4,7 % des suffrages exprimés. Mais, il finira par entrer en rébellion avec le guide du Dahira Moustarchidine Wal Moustarchidaty («Cercle des hommes et des femmes à la recherche de la juste voie») à cause des changements intervenus au sein de l’appareil qui le rétrogradent.
L’enfant de Tattaguine, fondateur de l’université du Sahel, finit par se «libérer» en portant sur les fonts baptismaux, le PEE. Quid alors de Déthie Fall qui vient lui aussi, de rompre les amarres avec Idrissa Seck du Rewmi en créant sa formation politique, dénommée Parti Républicain pour le Progrès ? Notre interlocuteur répond : «pour le moment, il n’a fait qu’une déclaration. Quand il aura reçu son récépissé en bonne et due forme, cela voudrait dire qu’il a sa propre formation politique. Par conséquent, il va perdre son poste de député», tranche-t-il.
ARRESTATION DE MILITAIRES APRÈS UNE TENTATIVE DE COUP D'ÉTAT AU NIGER
Des militaires ont été arrêtés après une "tentative de coup d'Etat" dans la nuit de mardi et mercredi et "la situation est sous contrôle", a appris l'AFP de source sécuritaire
"Il y a eu des arrestations parmi les quelques éléments de l'armée qui sont à l'origine de cette tentative de coup d'Etat.Ce groupe de militaires n'a pas pu s'approcher du palais présidentiel lorsque la Garde présidentielle a riposté", a indiqué cette source en affirmant que la situation était "sous contrôle".
Des riverains du quartier de la présidence à Niamey, ont raconté à l'AFP avoir été réveillés dans la nuit par des tirs à l'arme lourde et légère.
"Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné l'un d'eux.
Cette tentative de coup d'Etat est intervenue avant l'intronisation prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'Etat sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire, appelant à "des manifestations pacifiques" dans tout le pays.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'Etat.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre: le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja.
Le passage de relais entre Mahamafou Issoufou et Mohamed Bazoum est le premier entre deux présidents démocratiquement élus.
LES LIONS FRÔLENT L’HUMILIATION
Ouf ! Le Sénégal est passé tout prêt hier, mardi 30 mars, d’une défaite inoubliable. Ce qui allait être une humiliation, face à une modeste sélection d’eSwatini (ex-Swaziland) déjà éliminée de la course pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN)
Abdoulaye A. SAKHO avec A.T |
Publication 31/03/2021
Ouf ! Le Sénégal est passé tout prêt hier, mardi 30 mars, d’une défaite inoubliable. Ce qui allait être une humiliation, face à une modeste sélection d’eSwatini (ex-Swaziland) déjà éliminée de la course pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN), après cinq défaites d’affilée. Mais face à une sélection sénégalaise empruntée, méconnaissance, des choix technico-tactiques qui n’existent dans une aucune annale du football mondial, Aliou Cissé a dû attendre l’ultime minute des arrêts de jeu pour égaliser par l’entremise de son ex-capitaine Cheikhou Kouyaté suite à une offrande du portier Mathabela Sandanezwe. De quoi soulever la bronca du public, complètement médusé et des Lions qui savent plus à quel système de jeu se fier.
Le match Sénégal-eSwatini comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Cameroun 2021) a failli être à l’image du combat épique qui opposa deux personnages bibliques : David un jeune berger et Goliath, un colosse de 2,80m. Première équipe africaine, 20ème au classement mondial, les Lions étaient censés affronter un nain, 153ème mondial.
Pis, l’eSwatini n’avait pas jusque-là existé dans ces éliminatoires en essuyant cinq défaites en autant de sorties. Le Sihlandu Semnikati (Le bouclier du Roi) était le maillot faible de ce groupe que le Sénégal a dominé de la tête aux épaules. Sauf qu’après une qualification acquise à deux journées de la fin des éliminatoires, le sélectionneur national, Aliou Cissé, déjà tourné vers la phase finale tente d’expérimenter un 3-5-2. Il frôle le KO à Brazzaville face aux Diables rouges. Mais l’ancien capitaine des Lions ne s’avoue pas vaincu.
Pis, il fait même fi des critiques et préfère mourir avec ses idées. Alors que les Sénégalais s’attendaient à un match de gala avec des stars comme Sadio Mané, Diao Baldé Keïta, Kalidou Koulibaly (de retour après une suspension pour cumul de cartons) et autres Idrissa Gana Guèye et peut-être des changements en seconde période, Cissé-la-science, envoie les coiffeurs et autres «bleus» au charbon. Il sera vite refroidi par un but matinal qui va perturber ses plans. A la 4ème minute, Sabelo Gamedze d’une reprise de volée venue d’ailleurs montre aux Lions que son équipe ne se présente pas en victimes expiatoires. Aliou Cissé ayant déjà fini de montrer ses limites objectives devant les blocs-bas, peine à dynamiter la muraille jaune de l’eSwatini.
Les minutes s’égrènent, les Lions poussent mais n’y arrivent pas. Les hommes de Domanic Kunene, coach de l’eSwatini ne pouvaient pas imaginer meilleur scénario. Ils se recroquevillent dans leur camp et laissent l’initiative du jeu aux Sénégalais qui dominent outrageusement le match sans trouver parvenir à trouver la faille.
ET KOUYATE SAUVA LAT DIOR DIOP !
A la seconde période du jeu, l’équipe nationale du Sénégal repart comme elle avait fini la première. Assiégeant son adversaire dans sa moitié de terrain en imposant «une attaque défense». Mais l’eSwantini peut toujours compter sur son gardien Mathabela Sandanzwe, l’homme du match. Il a été dans tous les coups comme c’est encore fut le cas à la 60ème minute où il repousse du bout des gants une frappe du joueur de l’As Monaco Ballo-Touré.
Les entrées de Sadio Mané et de Diao Baldé Keïta, vont finir par apporter du rythme à l’attaque du Sénégal. La lumière a même failli venir du numéro 10 des Lions qui a failli même égaliser à la 91ème minute mais le cadre se dérobe. Le salut vient finalement de la défense puisque c’est Cheikhou Kouyaté qui a marqué le but égalisateur à la 96ème minute. Sur une frappe très puissante de Krepin Diatta, le gardien eswatinien commet une faute de main qui profite au joueur de Crystal Palace, en renard de surface et qui n’avait qu’à pousser le ballon au fond des filets. Lat Dior respire. Cissé explose de joie. Le Sénégal qui l’on pensait terminer par un festival de buts à l’instant de l’Algérie, championne d’Afrique qui n’a fait qu’une bouchée du Botswana, quitte la pelouse avec des interrogations. Nonobstant la longévité de Cissé à la tête 2015- 2021), sa méthode peine à convaincre.
12/24 POUR LA ZONE OUEST
La «finale» du groupe I pour la deuxième place qualificative pour la CAN, a finalement tourné en faveur de la Guinée-Bissau. Les «Djurtus» ont sévèrement battu les «Diables Rouges» du Congo sur le score de 3 buts à 0. Ainsi les hommes Baciro Cande vont disputer leur troisième d’affilée la phase finale de coupe d’Afrique après 2017 et 2019. Mais au-delà de l’exploit de la Guinée-Bissau, on notera une forte présence des équipes issues de zone Ouest (A et B) dans cette phase finale. En attendant le verdict de la rencontre Sierra Leone-Bénin qui n’a pas pu se tenir hier, mardi 30 mars, en raison d’une «déclaration tardive» de six joueurs béninois à la covid-19, tous titulaires à une heure du coup d’envoi, selon notre confrère Hugues Zinsou que nous avons joint au téléphone. Douze équipes sur 24 ont déjà composté leur ticket. Il s’agit du Mali et de la Guinée dans le groupe A ; du Burkina Faso dans le groupe B ; du Ghana dans le groupe C ; de la Gambie dans le groupe D ; de la Mauritanie dans le groupe E ; du Cap-Vert dans le groupe F ; du Sénégal dans le groupe I ; du Nigéria (groupe L) ; de la Côte d’Ivoire et du Niger (groupe K). Ce qui promet de chaudes empoignades et autres derbies dans la sous-région.
IBRAHIMA NDOYE, MINISTRE !
L’information a été verrouillée pendant plus d’un mois mais elle a fini par parvenir jusqu’aux oreilles du « Témoin » ! En effet, notre ancien collaborateur Ibrahima Ndoye, jusque-là conseiller spécial du président de la République, vient de bénéficier d’une brillante promotion puisqu’il a été nommé ministre conseiller du président Macky Sall. Une promotion méritée quand on sait que ce journaliste qui a contribué à faire les beaux jours de notre journal, marqué de son empreinte le Groupe Com 7 de Youssou Ndour, Cheikh Tall Dioum et Bara Tall, et aussi fait un passage remarqué à la Télévision nationale est un compagnon de route de longue date de l’actuel président de la République. Journaliste à la Rts, il s’est retrouvé dans le cabinet du Premier ministre Macky Sall et n’a plus quitté ce dernier. Collaborateur loyal, il l’a suivi lorsqu’il s’est retrouvé à la présidence de l’Assemblée nationale. Et lorsque Macky a été contraint par le président Abdoulaye Wade de quitter le perchoir et d’amorcer une longue traversée du désert, Ibrahima Ndoye fait partie de la poignée de fidèles qui l’ont suivi dans cette galère et aussi dans la création de l’Alliance Pour la République. Après son accession au pouvoir en 2012, Macky Sall l’a nommé conseiller spécial alors pourtant que des ralliés de la 25ème heure étaient promus ministres ou nommés à des postes prestigieux. Plutôt que d’être frustré, Ibrahima Ndoye s’est investi politiquement dans la commune de Diender, département de Thiès, où il s’est constitué une solide base politique et défend depuis neuf ans les couleurs de l’APR face à un puissant baron local, Alassane Ndoye, qui n’est autre que le président des transporteurs du Sénégal. Grâce à son entregent et sa proximité avec le président de la République, Ibrahima Ndoye a changé le visage de cette commune dont tous les villages sont désormais électrifiés et disposent de l’eau potable. La plupart des structures de santé sont bien équipées, de même que les écoles qui ne manquent de rien. Surtout, la commune est desservie par une route construite selon les standards internationaux. Ibrahima Ndoye est aussi très introduit dans le milieu culturel où il entretient d’excellents rapports avec les artistes. Surtout, le nouveau ministre conseiller est un défenseur infatigable du président de la République dont il se fait l’avocat sur les plateaux de télévision — à preuve, sa dernière sortie sur la 7TV — et les studios de radios. Ce de manière pertinente et courageuse. Bref, quoi qu’ayant tardé à intervenir, cette promotion de Ibrahima Ndoye est largement méritée et « le Témoin » félicite « Golden » pour sa nomination comme ministre conseiller en attendant, on le souhaite, de passer ministre tout court !
HUMOUR : QUALIFICATIONS DE LA GAMBIE, COMORES ET MAURITANIE LA CAN A PERDU DE SON PRESTIGE
Jusqu’à une époque récente, aller à la Coupe d’Afrique des Nations (Can) était comme un voyage à la « Youri Gagarine ». Autrement dit, aller sur la lune ! Pour 12 places seulement à l’époque, il fallait batailler ferme pour participer à une Can. D’ailleurs, la plupart des équipées qualifiées étaient accueillies par des liesses populaires dans leurs pays respectifs. Hélas, depuis que la Confédération africaine de football (Caf) a élargi la Can à 24 équipes, il y a de la place pour le monde. D’où les qualifications de Madagascar, Gambie, Guinée Bissau, Mauritanie etc. En tout cas, « Le Témoin » a tristement constaté que la Can est devenue un vrai marché « Diaobé » où tout éleveur ou commerçant peut se rendre avec ses petits ruminants. Comme disait l’autre, la Can des Georges Weah, Yaya Touré, El Hadj Ousseynou Diouf, Jules Francois Bocandé, Thomas Nkono, Rabah Madjer, Abédi Pelé, Samuel Etoo, Didier Drogba, Roger Milla, Salif Keita et autres a perdu de son prestige ! Ainsi vont les compétitions de masse…
SADIO MANE « BEAUCOUP DE CHOSES A REGLER DANS CETTE EQUIPE »
Au micro de la Rts1, Sadio Mané a avoué qu’« il y a des choses à régler dans cette équipe » après le piètre nul devant l’Eswatini (1-1). « Ça été un match très compliqué. Cela prouve que, dans la vie, il faut essayer de toujours bosser avec du sérieux, je pense que c’est ce que l’Eswatini a fait aujourd’hui. Ils nous ont tenu en échec, mais ces choses peuvent parfois arriver dans le football. Maintenant, il faut se remobiliser et mettre tous les atouts de notre côté pour pouvoir remporter ce genre de matchs et pour continuer notre progression. Il ne fallait pas perdre aujourd’hui avec tout le respect que j’ai pour l’Eswatini. Surtout à domicile, si tu perds ce genre de matchs, il faut se poser des questions. Heureusement que nous n’avons pas perdu. Nous sommes le Sénégal et on va essayer de poursuivre la progression. Cependant, il faut reconnaitre qu’il y a des choses à régler dans cette équipe. Nous espérons que le coach et son staff le feront de la meilleure des manières pour pouvoir entamer la qualification à la Coupe du Monde, se qualifier et aller chercher la CAN qui nous reste » a assuré l’attaquant de Liverpool.
PLAINTE DE DAKARACTU LE SYNPICS OBTIENT LE RETRAIT DE LA PLAINTE ET S’EN REJOUIT
Dès l’arrestation de quatre terroristes du Net qui avaient menacé de mort notre confrère et ami Serigne Diagne de Dakaractu, leurs parents et avocats se sont mobilisés pour demander pardon. Une véritable levée de boucliers pour supplier Dakaractu de retirer sa plainte alors que la Division des investigations criminelles (Dic) s’apprêtait à déférer les lâches insulteurs à la solde de Marcel Diagne au parquet. Face aux multiples interventions, le secrétaire général du Synpics, l’infatigable Bamba Kassé, a demandé et obtenu du directeur de publication de Dakaractu le retrait de la plainte qui visait ces malfrats poursuivis pour les faits d’injures, de menaces et de diffamation. Très sensible aux demandes de clémence en cette période de pré-ramadan, Serigne Diagne ne pouvait faire autrement que de pardonner en retirant sa plainte. « Le Témoin » quotidien est convaincu que si la machine policière et judiciaire s’était vite emballée pour la main sur cette bande de malfaiteurs numériques, c’est parce que toute la presse s’était mobilisée dernière Dakaractu. Ce qui laisse croire que si nous sommes unis derrière le, Synpics, le Cdeps et le Cored en toute légalité, on peut soulever des montagnes. Et personne « dou yab » les journalistes !
MAMADOU RACINE SY UN SOUTENEUR INDEFECTIBLE DU PRESIDENT MACKY SALL
Décidément ! Notre hôtelier national, Mamadou Racine Sy ne veut être ni délégué de quartier, ni ministre encore moins député ou sénateur. Sa seule ambition, c’est d’être aux côtés du président Macky Sall pour le soutenir et l’assister dans sa politique de développement économique et social du pays. Mieux, Mamadou Racine Sy est l’un des très rares politiques qui organise et mobilise avec ses propres moyens financiers sans rien attendre de la Présidence. La preuve par sa forte mobilisation de ce weekend Podor où le président Racine, comme on l’appelle, s’était rendu pour réitérer son engagement et sa ferme volonté de soutenir et accompagner sans réserve le président Macky Sall. « Il faut rendre à César ce qui appartient à César. En tout cas, pour notre part, nous réaffirmons notre fidélité et notre détermination à le soutenir sans réserve. Nous étions avec lui hier, sommes avec lui aujourd’hui et nous serons avec lui demain pour l’accomplissement de ce qu’il veut pour le Sénégal » a déclaré Mamadou Racine Sy sous un tonnerre d’applaudissement. Devant ses militants de Podor, Mamadou Racine Sy a magnifié le discours pacifique prononcé par le chef de l’État Macky Sall au soir des récentes émeutes. « C’est un discours historique qui pose les jalons d’un Sénégal de paix ! » s’est réjoui Mamadou Racine Sy avant d’offrir une enveloppe de 10 millions cfa aux femmes de Podor avant, cerise sur le gâteau, d’éponger leurs dettes contractées au niveau de différentes structures de financements.
COVID-19 PR DIDIER RAOULT, «MONSIEUR CHLOROQUINE», A DAKAR
Le célèbre professeur de médecine français Didier Raoult, en visite à Dakar, a été reçu hier mardi par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr selon notre confrère Aps. Le professeur de médecine, spécialiste des maladies infectieuses, dirige l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille. Il enseigne à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille. Sa visite à Dakar — où il est né puisque son père servait dans notre capitale — se déroule dans le cadre de ses recherches sur l’émergence des variants du Covid-19, précise le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Durant son séjour, il va «échanger avec les chercheurs sénégalais sur la riposte contre la pandémie» de coronavirus. Ses échanges avec les autorités portent «également sur le transfert de technologies en matière de recherche». L’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille collabore, dans le domaine de la recherche sur le Covid-19, avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), un organisme français représenté au Sénégal. C’est également un partenaire de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), dirigé par le professeur Souleymane Mboup et basé à Diamniadio, à l’est de Dakar. Une audience du professeur Didier Raoult avec le président de la République, Macky Sall, est prévue au cours de son séjour à Dakar. « Monsieur chloroquine » va donner une conférence de presse au siège de l’IRESSEF ce mercredi. Agé de 69 ans, né à Dakar, M. Raoult a connu une notoriété internationale en 2020, lorsque son équipe a proposé un traitement qu’il avait jugé satisfaisant contre le très meurtrier Covid-19. Il s’agissait d’un traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, qui a suscité la controverse dans le monde de la recherche mais que de très nombreux pays comme le Sénégal ont utilisé. Un traitement très efficace contre le coronavirus même si, pour des affaires de gros sous, les grands laboratoires pharmaceutiques internationaux n’en ont pas voulu.
JEUX DE CARTES - A fond dans la bêtise...
On s'approche du mois béni de Ramadan. Et voilà le Conseil national de régulation de l’audiovisuel(Cnra) qui monte au créneau et met en garde contre le "divisionnisme" religieux. Une position pour le moins bizarre. Mais il est clair que l'instance de régulation de l'audiovisuel a bien ses raisons. Dans un pays fortement musulman, le Ramadan devrait être exclusivement des moments de piété, de spiritualité, de remise en question, de bénédictions. Mais le Sénégal étant un "paradis de paradoxes", tout s'y déroule à l'envers. Tout est tourné en dérision y compris la religion. Ce mois est même un moment propice pour la révélation de talents de comédiens ou autres saltimbanques. Des moments de télévision et de "grandes écoutes" bien exploitées à des fins purement commerciales. Sans aucune mesure et sans retenue. La porte ouverte à toutes les dérives verbales qui, si l'on n’y prend garde, peuvent aboutir à des oppositions physiques. La recherche effrénée d'audience, de buzz est dommageable pour une société comme la nôtre qui a ses fragilités. Le sens des responsabilités doit primer sur l'appât de gain et de reconnaissance. Le Cnra rappelle que ‘’des sanctions pourraient être prononcées’’ à l’encontre de ceux d’entre eux qui violeraient la réglementation en la matière. Des mises en garde et des menaces qui ont peu de chance d'être entendues. La raison esttoute simple : le Conseil national de régulation de l'audiovisuel est une sorte de "machin" pas toujours à la hauteur des enjeux. Il y a tellement de bêtises qui passent "sous son nez" sans qu'il ne lève le "plus petit doigt" ou s'en désole. Il suffit de regarder certaines de nos télévisions ou d'écouter nos radios, pour se rendre compte que le mal est trop profond. On s'enfonce dans la bêtise. Mim Reew
Les insulteurs sauvés de la Prison
On dit qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. Le directeur de publication de Dakaractu a fait sienne cette assertion. Serigne Diagne a accédé à la demande du Secrétaire Général du Synpics en retirant sa plainte qui visait «Prési Cissé et compagnie qui étaient déjà en garde à vue à la brigade des affaires générales de la Dic. L’avocat de Prési Cissé, Me Bamba Cissé, s’est impliqué dans la médiation afin de tirer d’affaire son client. Il a organisé une séance d’explications entre le mis en cause et le secrétaire Général du Synpics pour lever les quiproquos notés autour du principe de la Liberté d’Expression. Ainsi le Secrétaire Général du Synpics a fait suite aux regrets exprimés par les mis en cause et a demandé à Serigne Diagne, administrateur de Dakaractu, de retirer sa plainte. Le Synpics rappelle, en tant que syndicat de journalistes, qu’il tient viscéralement au libre exercice de la liberté d’expression mais défend avec une force absolue la liberté de presse. En plus Bamba Kassé, Marcelle Diagne lui-même avait demandé pardon au nom de ses défenseurs. Qu plus est , un des insulteurs est le petit de fils de Soda Mama Fall, une cantatrice à la voix d’or qui a bercé le pays. Serigne Diagne ne pouvait être insensible à tout cela . Il a passé l’éponge en retirant sa plainte. Pourvu qu’ils ne reprennent pas leurs insanités de charretier...
La souffrance des habitants de Ngadiaga
Le Forum civil alerte sur le traitement des populations de Ngadiaga par la société Forteza qui exploite le gaz. Le coordonnateur national du Forum Civil, Birahim Seck, s’est rendu hier à Ngadiaga pour écouter les populations qui souffrent de l'exploitation gazière. Pour Birahim Seck, il est grand temps que l'Etat amène Forteza à traiter dignement les populations de Ngadiaga. Car il est inadmissible, à ses yeux, qu'on les prive de champs pour des postes de vigile. A l’en croire, la "torche" trimestrielle a fini d'éclairer encore l'esprit de ces vaillants citoyens. Birahime Seck prévient contre l'exaspération chronique.
Plénière pour le report des Locales
C’est désormais, officiel. Les députés vont examiner le projet de loi n°05/2021 portant report des élections territoriales et prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux. Le Président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a envoyé la convocation aux parlementaires pour la tenue de la séance plénière vendredi prochain à 10h00. C’est le ministre de l’Intérieur Antoine Diome qui va défendre le projet de texte.
Rewmi ne réclame pas le poste de Déthié Fall
Depuis que le député Déthié Fall a lancé le Parti républicain pour le progrès (PRP), on épilogue sur la perte de son fauteuil de parlementaire pour avoir démissionné du parti Rewmi. Même s’il est élu sous la bannière de la coalition Taxawu Senegaal. Qu’il soit rassuré que son ancien parti ne réclame pas son fauteuil ! Sur Twitter, la direction de Rewmi a tenu à préciser que concernant le poste de député, le Rewmi ne réclame rien. Le parti d’Idrissa Seck se concentre plutôt sur la restructuration avec «les vagues d'arrivées».
Dalal Jamm étrenne son IRM et son scanner
Le plateau médical de l’hôpital Dalal Jamm a été relevé hier, avec l’inauguration d’appareils de l'imagerie et d’un laboratoire. Le ministre de la Santé et de l'Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a inauguré ces équipements de pointe. Ainsi les patients vont désormais accéder à des équipements de dernière génération qui vont permettre de faire les examens dans les meilleures conditions possibles. Il s’agit d’une IRM de dernière génération avec un large champ d’activités. On y fera des examens cardiaques avancés pour prévenir les infarctus, l’imagerie de la femme avec la dernière technologie exclusive de la Biopsie mammaire sous IR et d’un scanner 64 barrettes. Il y a également un appareil de radiologie mobile numérique. Le plateau technique du laboratoire a été relevé avec des automates de dernière génération, pour un montant de 464 020 000 F CFA. Le coût de l’investissement est estimé à 2,074 milliards FCFA.
07 km de voirie à Fatick
Les populations de Fatick verront bientôt des routes bitumées traverser leurs quartiers. Le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale, Samba Ndiobène Ka, a procédé lundi au lancement des travaux de bitumage. D’un linéaire de 07 kilomètres pour un montant de 04,26 milliards, ces routes entrent dans le cadre du programme de modernisation des villes du Sénégal (Promoville). Le ministre Samba Ndiobène Kane a précisé qu’il n’y a pas seulement le volet voirie dans le programme Promoville. Il est accompagné par des aménagements appropriés mais aussi un volet assainissement et de l’électrification autour de la voirie. Le ministre Samba Ndiobène Kane annonce dans le même sillage des aménagements connexes allant dans le sens d’accompagner les femmes et les jeunes. Il est, à cet effet, prévu la mise en place de cases foyers, des espaces sportifs entre autres... Cette voirie, selon le premier magistrat de Fatick, va changer le visage de la ville. Matar Ba d’inviter à cet effet les services en charge des travaux à comprendre que le bitumage de ces routes est une vieille doléance des populations.
La Police de Thiaroye frappe fort
Les éléments de la brigade de recherche de la Police de Thiaroye a interpellé deux dealers lors d’une opération de sécurisation. C’est M. D. âgé de 32 ans qui est tombé le premier dans les filets de la Police. Les hommes du Commissaire Salif Camara avaient reçu une information anonyme sur les agissements d’un trafiquant de drogue habitant à Malika. C’est ainsi que les limiers ont effectué une descente inopinée à son domicile. Ce qui va porter ses fruits car le dealer avait enfoui dans un trou creusé à côté de sa chambre de la drogue. Une fouille minutieuse de la maison a permis aux limiers de découvrir 05 kilogrammes et 03 cornets de chanvre indien. Le mis en cause est conduit au commissariat. Le deuxième dealer, un certain M.G âgé de 39 ans a été interpellé au quartier Wakhinane 03 de Pikine avec 300 grammes de chanvre indien, vers 21 heures. Au cours de l’opération de sécurisation, les limiers avaient trouvé M.G. en état d’ébriété en train de se battre avec un autre individu. Les limiers ont fouillé M.G. qui avait 05 cornets de chanvre indien. Une perquisition faite à son domicile a permis de découvrir 300 grammes de chanvre dissimulés sous un matelas étalé à même le sol. Ils sont déférés au parquet respectivement pour détention et trafic de chanvre indien et pour détention, offre et cession de chanvre indien.
Abdoulaye Sow au HCCT
La première session ordinaire de l’année 2021 du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) est ouverte depuis lundi. Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow a été auditionné par les conseillers sur la thématique : collectivités territoriales et promotion de l’habitat social. L’étude de cette thématique est axée sur la prise en charge des questions relatives à l’implication et la responsabilisation des collectivités territoriales dans la promotion de l’habitat social et la prise en compte des questions foncières, environnementales et l’implication du secteur privé.
Pr Didier Raoult au Sénégal
Le médecin français, spécialiste des maladies infectieuses et patron de l'institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection de Marseille, va passer cette semaine au Sénégal. Didier Raoult va mener des recherches sur l'émergence des variants de la Covid-19, en collaboration avec l’IRESSEF du Pr Souleymane Mboup et l’Institut de Recherches pour le développement (IRD). Pr Raoult a été reçu hier, dans la matinée, par le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui lui a présenté les équipes en charge de la lutte contre le virus. Il va beaucoup apprendre du Sénégal, écrit il sur Twitter. Dans l’après-midi, le médecin français en mission au Sénégal, dans le cadre de sa collaboration avec ses partenaires, a été reçu en audience par le chef de l’Etat. Le professeur Raoult a été élevé à la dignité de commandeur dans l'ordre national du Lion par le Président Macky Sall, à l'occasion de cette audience.
Rama Yade
L’ancienne Ministre Rama Yade a été nommée Directrice de Africa Center de l’influent Think tank américain Atlantic Council à Washington DC. Elle dirigera le département chargé de promouvoir les relations entre les Etats-Unis et les pays africains. Elle succède à l’ancien Envoyé spécial au Sahel du gouvernement américain, l’Ambassadeur J. Peter Pham qui revient en tant que «Distinguished Senior Fellow». Il faut noter que depuis 2019, Rama Yade y occupait la fonction de Senior Fellow. Auparavant, elle avait été Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et des Droits de l’Homme, à l’âge de 30 ans. Elle fut la première femme d’ascendance africaine à devenir membre d’un gouvernement français.
Lass Badiane, le bon samaritain
Le président du mouvement «Dieum Kanam» a répondu à l’appel de Cheikh Ibrahim Ba, Khalife de Baye Niass, dans le Ndoucoumane. Un incendie d’une rare violence a fait des ravages lundi dans la soirée, au village de Taïba Keur Sette à Kathiote, dans la région de Kaffrine. Les dégâts matériels sont énormes. Cheikh Ibrahim Ba sollicite le soutien des personnes de bonne volonté pour venir en aide aux sinistrés. C’est ainsi que le jeune président du mouvement Dieum Kanam, Lass Badiane, a fait un don de 40 sacs de riz; 100 litres huile et 2 sacs de sucre. Il a remis également une enveloppe d’argent.
Installation du nouveau Cemga
Le Général Cheikh Wade va arborer jeudi prochain sa nouvelle tenue d’apparat bardée d’étoiles de chef d’état-major général des armées. Après la cérémonie d’adieux du Général Birame Diop, son successeur, le Général de corps d’armées Cheikh Wade sera installé dans ses nouvelles fonctions par le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba. Le nouveau Cemga déclinera sa feuille de route à la tête des armées