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24 juin 2025
QUAND LE SYSTÈME D’ENSEIGNEMENT CRÉE PLUS DE CHÔMEURS
Tous les jeunes aspirent à trouver un emploi décent et adéquat. Les étudiants se trouvent, eux aussi, dans cette même situation. Seulement, toutes les conditions ne sont pas réunies
Tous les jeunes aspirent à trouver un emploi décent et adéquat. Les étudiants se trouvent, eux aussi, dans cette même situation. Seulement, toutes les conditions ne sont pas réunies. Il faut être professionnel ou avoir un métier pour répondre à la demande des entreprises. Au moment où l’etat parle de création d’emplois ou d’insertion professionnelle, l’équation de formations qualifiantes et pratiques se pose davantage.
A la limite entre le campus social et l’espace pédagogique de l’Université Cheikh Anta Diop, des étudiants sont en mouvement dans tous les sens. Seul ou en groupe, les uns regagnent les amphis et les salles de classe pendant que d’autres cherchent de quoi se mettre sous la dent. La réussite est au bout de l’effort, une phrase qui motive plus d’un dans ce temple du savoir. Trouver un emploi ou une activité génératrice de revenus est l’objectif de tous. Seulement, « Il sera difficile pour un étudiant qui n’a pas de formation professionnelle de trouver un emploi », un avis émis par Aïssatou Faty Thiam. Visage d’ange, cette étudiante en deuxième année en Gestion des ressources humaines à L’Esp estime que la plupart des entreprises ont besoin de personnes qualifiées et compétentes. Des qualités recherchées par les organisations mais les formations offertes dans les universités sont plus centrées sur la théorie que sur la pratique. Une situation qui place l’étudiant dans une mauvaise posture dans le milieu professionnel.
Assis à l’entrée de l’amphi Mbaye Guèye de la Faculté des Lettres de l’Ucad, Dame Sarr, la vingtaine, parle avec regret d’un « programme universitaire qui n’offre pas d’opportunités ». Ce passionné de lettres aurait aimé faire parallèlement de l’informatique. Pour lui, la principale issue de sortie reste le concours. Une opinion partagée par Pape Samba Diop, étudiant en Master I en droit à l’université Amadou Hampâté Bâ. Lui qui fréquente également la FSPJ de l’Ucad pense qu'intégrer les grandes écoles serait une solution pour l’insertion et la pratique des étudiants. Dans ce registre, il y a un « mais » qui s’impose. Il s’agit du faible nombre d’admis : « Les concours aussi sont un problème. 20 000 candidats peuvent se présenter à un concours et finalement, il n’y a que 100 qui sont retenus. L’Etat doit mettre des conditions pour que les étudiants puissent entreprendre.»
«IL FAUT PRIVILEGIER LES ISEP…»
Le sieur Diop reconnaît toutefois que l’Etat a fait des efforts pour accompagner les jeunes avec les Isep (Institut Supérieur d'Enseignement Professionnel). A quelques pas du jardin public de la Fac de droit où est assis Pape Samba, Pape Abdoulaye Touré organise les troupes de sa liste pour les élections de l’amicale du même établissement. Rire et échanges de mots, c’est l’enthousiasme avant la « campagne électorale », avec leur candidat qui est bien sur son 31. Bien adulé par ses camarades, le sieur Touré reste une « célébrité », du fait qu’il est activiste et défenseur des droits estudiantins. Il remet cette situation sur le dos des gouvernants, glissant sur une remise en question de l’appareil étatique : « L’Etat n’offre pas d’emploi à un jeune qui n’a pas de diplôme et il n’a pas créé les conditions ».
Pape Abdoulaye Touré pense que la seule solution, c’est de révolutionner tout le système, du préscolaire au supérieur. « Nous qui réussirons à l’université, nous aurons tous les problèmes du monde pour trouver un travail, surtout adéquat. Avant de parler de l’emploi des jeunes, il fallait changer le programme ou le système de l’enseignement supérieur et scolaire. A partir de la classe de troisième, il faut spécialiser les élèves. De ce fait, à partir de la Seconde, ceux qui veulent suivre un enseignement technique pourront le faire et pour le reste, ils peuvent être initiés au droit ou les autres matières professionnelles, accompagnées de stages ou de pratiques », avance-t-il. L’étudiant en droit note que le monde est dans une trajectoire scientifique et technologique. Quand les scientifiques désespèrent le plus C’est ce qui lui fait dire qu’il faut mettre en place une stratégie pour encourager étudiants et élèves à s’orienter vers les matières scientifiques. Une étudiante trouvée à la faculté des sciences dit tout le contraire, sous le sceau de l’anonymat. « Les choses commencent à changer au Sénégal. Avant, on pensait que lorsqu’on est orienté dans certains départements ou facultés, on ne va pas chômer. Ce qui n’est plus le cas. Même ceux qui font médecine et les sciences n’échappent pas à la nouvelle règle », dit-elle. Etant en année de licence en Physique et chimie, cette jeune demoiselle n’est pas certaine de trouver quelque chose. Elle vit le stress de jour en jour à force de penser à ses prédécesseurs à l’université qui ont tous les diplômés et sont sans emploi. Stress et pression sociale au quotidien « Quand on est à l’université, on est tout le temps stressé par le fait de trouver un job.
A la limite, on se pose même la question de savoir si cela vaut la peine de continuer. Rien n’est certain. On apprend juste pour ne pas rester sans rien faire mais le travail n’est jamais garanti. Certains sont plus diplômés que nous, ils sont là a ne rien faire. C’est décourageant. Et c’est l’éducation qui va en faillir», dit-elle. Elle fait savoir que les débouchés sont nombreux. « Avec notre formation, on peut devenir chimiste et travailler dans les laboratoires. En physique aussi, il y a plusieurs branches : électronique, électromécanique, génie électrique, électricité. Je suis en année de Licence et je ne sais même pas comment faire pour trouver un stage. Généralement, ce sont les étudiants de Master 2 qui ont cette possibilité. Depuis trois ans, nous ne faisons que des cours théoriques. On se demande même si on venait à être dans un laboratoire, est-ce qu’on serait en mesure d’appliquer les enseignements reçus. C’est un peu grave», se désole-telle.
HARO CONTRE LES ATTAQUES ENVERS LA PRESSE
Les attaques que subit la presse ces derniers temps ne laissent pas indifférent le directeur du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information
Préoccupé par le traitement désobligeant dont font l’objet les journalistes ces derniers temps, le directeur du centre d'études des Sciences et techniques de l'Information (Cesti) est sorti de sa réserve pour demander que cela cesse. Dans une publication sur sa page Facebook, Mamadou Ndiaye indique que la liberté d’expression et la liberté de presse ne sont pas négociables dans un pays qui se veut démocratique.
Les attaques que subit la presse ces derniers temps ne laissent pas indifférent le directeur du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI). A travers un post sur sa page Facebook hier, Mamadou Ndiaye a appelé à l’arrêt du dénigrement des professionnels de l’information. «Stop au ‘’media bashing’’ et au dénigrement des journalistes au Sénégal !
Tous les observateurs de l’espace médiatique sénégalais reconnaîtront que les journalistes vivent une période particulièrement difficile. Ils sont de plus en plus dénigrés, souvent à tort, dans l’exercice de leur fonction. Aussi, les incidents entre hommes politiques et journalistes se multiplient », a écrit le directeur du CESTI.
Selon lui, « le fait nouveau qui risque d’être un danger pour la corporation est que les organisations politiques, de tous bords, profitant des facilités qu’offrent l’internet et les réseaux sociaux numériques débridés, créent leurs propres plateformes de communication, plébiscitent les groupes de presse qui relayent leur cause et cherchent de plus en plus à se passer des journalistes qui leur apportent la contradiction, dans le but de diffuser leurs messages de propagande à leur seule convenance ou pour s’affranchir d’informations les mettant en cause ».
Poursuivant, il a indiqué que « la liberté d’expression et la liberté de presse ne sont pas négociables dans un pays qui se veut démocratique ». « Il est temps que les acteurs politiques et les organisations faîtières de la presse se mettent autour d’une table et discutent. Cette situation a trop duré. Les atteintes à la liberté d’expression et d’informer, évidemment inadmissibles pour les professionnels des médias, ne datent pas d’aujourd’hui », précise-t-il.
Pour rappel, des organes de presse ont été attaqués lors des manifestations violentes pour la libération de l’opposant Ousmane Sonko. Des télévisions ont également vu leurs signaux coupés par le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA), pour « une couverture irresponsable » de ces évènements.
IL FAUT REMETTRE DU BON SENS DANS L'ÉCONOMIE
Agronome et économiste, Mbaye Sylla Khouma a accepté d’expliciter l’autre détonateur des événements meurtriers de mars : la structure de l'économie du pays
Le Point Afrique |
Malick Diawara et Clémence Cluzel |
Publication 01/04/2021
Comme une marmite dont le couvercle a sauté, le Sénégal en a impressionné plus d'un par la soudaineté et la violence des manifestations qui l'ont secoué à la suite de l'imbroglio juridico-politique sur fond d'accusation de viols et de menaces de mort répétés à l'endroit du député Ousmane Sonko. Arrivé troisième de la dernière élection présidentielle qui a eu lieu en février 2019, le leader du parti Pastef-Les Patriotes est devenu, du fait de la transhumance de nombreux hommes et femmes politiques vers la coalition au pouvoir au Sénégal, le chef de file de l'opposition. Autant dire que tout ce qui le concerne appelle une attention particulière dans un pays menacé par une volonté affichée en haut lieu de « réduire l'opposition à sa plus simple expression ». Cela ne peut cependant pas justifier la rage dont ont fait montre les manifestants à Dakar et dans certaines villes de région pour attaquer des magasins alimentaires comme ceux d'Auchan, des stations-service de Total, pour brûler des voitures, casser du matériel urbain et alimenter un climat d'insécurité et de peur à travers le pays. Si l'étincelle a été politique, la mèche, elle, est sûrement économique dans un environnement où la conjugaison du confinement et du couvre-feu a fortement impacté des populations tirant leurs principaux revenus de l'informel.
Pour avoir travaillé pendant près de trente ans dans de nombreux pays africains à des postes de responsabilité au sein de grands groupes ou organismes internationaux (Nestlé, Coca-Cola, Bharti Airtel, Usaid, Roll Back Malaria) ou nationaux (Agence sénégalaise de promotion des investissements, APIX), Mbaye Sylla Khouma a accepté de décrypter pour nous la grille économique de l'incendie social et politique qu'a connu le Sénégal. Ingénieur en agronomie tropicale (Agropolis Montpellier), diplômé en administration des affaires du Cesag de Dakar, il est actuellement managing partner chez African Crossroads, une communauté de penseurs et d'acteurs africains qui entend mettre en œuvre pour l'Afrique de demain les solutions les plus avant-gardistes pour favoriser son développement.
Le Point Afrique : Peut-on dire que, si la gestion « exceptionnelle » d'une affaire privée impliquant un homme politique a mis le feu aux poudres, le feu sous la cendre était politique mais aussi et surtout économique ?
Mbaye Sylla Khouma : Le feu couvait depuis la première vague de Covid-19. Avec l'impact négatif que la pandémie a eu sur l'économie sénégalaise, une économie extravertie, du fait que l'essentiel de la production locale est exporté pour pouvoir importer des produits manufacturiers, et dépendante de l'extérieur.
Il faut savoir que, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'économie réelle a été mise à l'arrêt pour faire place à la protection de la santé de l'humain, et cette situation, inédite, a frappé de plein fouet la croissance mondiale. Des pays comme le Sénégal en ont fait les frais. L'affaire politico-privée impliquant le député Sonko n'a, en fait, été que l'alibi pour des jeunes, en proie à un chômage endémique et ne supportant plus les restrictions liées au couvre-feu, de régler leurs comptes avec un régime qu'ils accusent, à tort ou à raison, de les avoir laissés en marge des performances économiques déclarées au cours des huit années de présidence de Macky Sall. Lui-même, dans son discours d'apaisement à la suite de la situation quasi insurrectionnelle, a reconnu que les bâtiments, le train express régional (TER) et les autres infrastructures étaient certes importants, mais que l'emploi des jeunes était prioritaire. Est-ce là un avis d'échec de sa part ? La question est posée.
Les mesures prises du fait du Covid-19 ont eu d'importantes conséquences économiques. Quelles sont celles que vous avez identifiées ?
L'économie réelle qui est celle concernant les échanges de biens et services réels entre entreprises et ménages s'est arrêtée du fait des mesures sanitaires de confinement et/ou de couvre-feu. Celles-ci ont eu un impact désastreux sur l'économie sénégalaise reposant essentiellement sur le secteur informel. Lorsque les marchés « africains » où se passe l'essentiel des échanges de marchandises sont fermés, de même que les transports, on peut imaginer l'impact que cela a sur la vie des populations dont les revenus, essentiellement journaliers, reposent sur les activités précitées.
Il faut aussi parler de la forte réduction, presque de moitié, des envois financiers des émigrés, eux aussi fortement touchés par les mesures de confinement en Europe ainsi que par l'arrêt de l'économie. Ces aides familiales constituent pour de nombreux ménages sénégalais la source essentielle de revenus mensuels. Avant la pandémie, ces transferts étaient estimés à un montant annuel de 2 millions d'euros, soit une contribution à l'économie supérieure à celle de l'agriculture dans le PIB national.
Comment cette crise se répercute-t-elle sur le quotidien des Sénégalais ?
Ce quotidien est devenu des plus difficiles. Prenez la maman qui s'adonne à la restauration rapide dans les rues de banlieue et dont les revenus tirés de cette économie nocturne assurent la dépense familiale du lendemain, de même que le chauffeur de taxi ou de bus qui prend le relais du chauffeur titulaire pour travailler au cours de la nuit et remettre le véhicule au titulaire au petit matin. Ces deux catégories de travailleurs ne vivent que de l'argent collecté durant la soirée ou la nuit. Or, du fait du couvre-feu, leurs revenus sont tombés à zéro. Ce ne sont là que deux exemples, mais il y en a des dizaines d'autres. Car ils sont plusieurs milliers, voire des dizaines de milliers de personnes vivant de l'économie nocturne à avoir vu leurs revenus être effacés du fait d'un décret.
COMMENT L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE POURRA SE REMETTRE DE LA COVID-19
Le rapport Africa’s Pulse souligne aussi que la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées par les pays pour soutenir la création d’emplois, encourager les investissements et accroître la compétitivité
La Banque mondiale a publié hier son rapport Africa’s Pulse qui évalue périodiquement la situation économique du continent africain. Pour ce numéro, l’institution financière internationale s’est intéressée à la récession que traverse particulièrement l’Afrique subsaharienne, non sans donner les clés pour une bonne reprise économique.
«COVID-19 : l’avenir du travail en Afrique et le nouveau paysage numérique». Tel est l’intitulé du rapport trimestriel de la Banque mondiale qui note que de nombreuses économies d’Afrique ont pu résister à la tourmente provoquée par la pandémie de COVID-19 grâce à la conjonction de plusieurs facteurs. Notamment au fait que le virus s’est propagé plus lentement que prévu et a fait moins de victimes que dans le reste du monde, indique l’étude. Qui ajoute que cela tient aussi à la bonne tenue de la production agricole et au redressement plus rapide qu’attendu des cours des matières premières.
Le rapport Africa’s Pulse souligne aussi que la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées par les pays pour soutenir la création d’emplois, encourager les investissements et accroître la compétitivité. «La résurgence de la pandémie fin 2020 et un appui budgétaire supplémentaire limité vont obliger les responsables politiques à mener une rude bataille pour continuer de consolider la croissance et améliorer les moyens de subsistance des populations », lit-on dans le document de la Banque mondiale. Il souligne aussi que les autorités doivent mettre en œuvre des réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement.
LA CROISSANCE DU PIB REEL POUR 2022 EST ESTIMEE A 3,1%
Il faut relever en outre que les prévisions de croissance pour la région tablent sur une progression comprise entre 2,3 et 3,4% en 2021, en fonction des politiques adoptées par les pays et la communauté internationale. Et à en croire le rapport dont «L’AS» détient une copie, avec un taux d’infection d’environ 40% supérieur à celui de la première vague, la deuxième vague de coronavirus risque de tirer ces prévisions vers la fourchette basse.
La croissance duPIBréelpour2022est ainsi estimée à3,1%.Il est également établi que dans la plupart des pays de la région, le niveau d’activité à la fin de l’année2021sera bien inférieur aux prévisions établies avant la survenue de la pandémie. Une situation qui, note-t-on, risque d’aggraver les conséquences négatives durables de la crise sanitaire sur le niveau de vie des habitants. «Les pays d’Afrique subsaharienne ne bénéficieront pas tous de la même dynamique de reprise. Les économies pauvres en ressources naturelles, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, et dans les économies dépendantes de l’extraction minière, comme le Botswana et la Guinée, devraient enregistrer un rebond solide en 2021, à la faveur d’une reprise de la consommation et des investissements privés portée par le retour de la confiance et d’une hausse des exportations », renseigne le document.
Pendant ce temps, en Afrique de l’Ouest et du Centre, la croissance s’est contractée de 1,1% en 2020, un résultat supérieur aux prévisions d’octobre2020, grâce à un fléchissement moins prononcé que prévu de l’activité au second semestre au Nigeria, la première économie de la sous-région. «Le PIB réel en Afrique de l’Ouest et du Centre devrait progresser de 2,1% en 2021 et de 3% en 2022 », précise le rapport. Dans la même veine, il est indiqué que les pays d’Afrique subsaharienne vont avoir besoin de financements importants pour des investissements dans le capital humain, l’énergie et les infrastructures numériques et physiques. Avec une pression croissante sur les bilans du secteur public, les besoins de financement concessionnels vont rester significatifs en 2021-2022, ajoute le rapport qui préconise que dans un contexte de confinement strict ou partiel, les gouvernements devront mettre l’accent sur des solutions numériques pour améliorer l’administration fiscale et la collecte des impôts plutôt que sur l’impôt lui-même. «Ils pourraient également rationaliser les incitatifs fiscaux et améliorer le ciblage des programmes d’investissements sociaux et publics», souligne le rapport.
L’ALLEGEMENT DE LA DETTE POUR UNE BONNE REPRISE ECONOMIQUE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Le rapport Africa’s Pulse souligne également que l’allégement du fardeau de la dette permettra de dégager des ressources publiques pour investir notamment dans l’éducation, la santé et les infrastructures. «Les investissements en faveur du capital humain contribueront à atténuer le risque de dommages durables liés à la pandémie, dont la plupart se manifesteront à plus long terme, tout en stimulant la compétitivité et la productivité », indique le document. Il ajoute que les douze prochains mois seront décisifs pour permettre à la zone de libre-échange continentale africaine de jouer pleinement son rôle pour accélérer l’intégration des pays d’Afrique dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.
Non sans se réjouir du fait que plusieurs pays dans la région ont pris des mesures visant à renforcer la transparence et la gestion de la dette ainsi que la soutenabilité budgétaire, dans le cadre des mesures d’actions de politiques et performances associées aux Politiques de financement du développement durable. «Les pays ayant mis en œuvre de façon satisfaisante leurs PPA auront un accès intégral à leurs allocations IDA, et deviendront éligibles l’année suivante au ‘’front loading’’ et aux réallocations. Le centrage sur la transparence de la dette permettra aux décideurs politiques de prendre des décisions d’emprunt et d’investissement mieux informés, et d’appuyer des mécanismes de redevabilité au gouvernement», relève le rapport Africa’s Pulse.
ACTION DU GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE CONTRE COVID-19 : une enveloppe de 12 milliards de dollars destinée aux pays à faible revenu
La Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement, prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider ces pays à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de COVID-19. A en croire le rapport Africa’s Pulse, une enveloppe de 12 milliards de dollars est notamment destinée à aider les pays à revenu faible et intermédiaire à assurer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-COVID et à renforcer leurs systèmes de vaccination. Ces financements s’inscrivent, note-t-on, dans le cadre plus large de la réponse déployée par le Groupe de la Banque mondiale face à la pandémie, qui aide actuellement plus de 100 pays à renforcer leurs systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi pour les populations les plus durement touchées.
DIDIER RAOULT MET EN GARDE LES JEUNES CONTRE UN EVENTUEL NOUVEAU VARIANT
Longtemps sous les feux de la rampe avec sa célèbre recette que constitue l’association d’hydroxychloroquine et d’azythromycine, Pr Didier Raoult séjourne depuis deux jours au Sénégal
En mission au Sénégal pour faire le bilan de l’étude de la covid-19 mais aussi le transfèrement des technologies et la revue du partenariat entre l’Iressef, l’Ird et l’Ihu, le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection à Marseille, Pr Didier Raoult, a animé hier un point de presse. Ce face-à-face avec les journalistes s’est déroulé en présence de Pr Souleymane Mboup et de Dr cheikh Sokhna.
Longtemps sous les feux de la rampe avec sa célèbre recette que constitue l’association d’hydroxychloroquine et d’azythromycine, Pr Didier Raoult séjourne depuis deux jours au Sénégal. Hier, il a animé un point de presse qui a démarré par l’intervention de Dr Cheikh Sokhna, directeur de l’Institut de Recherche et Développement (Ird). Ce dernier, revenant sur les mutations du virus de la Covid-19, a indiqué que le plus important dans les épidémies, c’est l’origine des variants. «En Europe, la première et la deuxième vague ont montré des maladies différentes. Et au Sénégal, ce doit être la même chose. Les spécialistes sont en train de mettre en place des outils de diagnostic rapides et de faire une veille des variants et une surveillance des virus qui circulent éventuellement pour mieux traquer le virus et isoler les gens testés positifs», développe Dr Sokhna.
Avant la découverte du variant anglais il y a 4 mois, affirme Pr Didier Raoult, beaucoup assimilaient les thèses sur la mutation du virus à une bêtise ignorante. «Actuellement, on est en train de chercher la source. Souvent, ces variants ont des sources zoonotiques. D’ailleurs, ce sont chez les animaux qu’ils sont développés», indique Pr Raoult avant d’ajouter : «En réalité, ce n’est pas une maladie, c’est un variant. Il est plus ou moins sévère, plus ou moins contagieux, touche les gens plus ou moins jeunes. Et on a besoin de comprendre toutes ces choses. On essaie de développer ensemble des outils pour les comprendre».
A ce sujet, le niveau technologique doit être le même dans tous les pays du monde. Idem pour les équipements. «On aide à former actuellement de jeunes Sénégalais. En tout, on en a déjà formé15ou20.Il va y avoir encore une dizaine qui revient ici pour mettre en place les stratégies qu’ils ont apprises. Ainsi, on partage le même niveau scientifique et technique», dit le célèbre infectiologue français.
Pour le directeur de l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Epidémiologique et de Formation (Iressef), Pr Souleymane Mboup, il y a urgence à former la prochaine génération. Un idéal que les trois scientifiques ont en commun.
VERS UN PROCESSUS DE DECONSTRUCTION DES REALITES ET CROYANCES
À en croire la professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, Tatiana Faye, "les femmes peuvent réussir, au même titre que les hommes, dans le milieu de l'audiovisuel."
Les femmes peuvent bel et bien réussir dans le milieu de l'audiovisuel au même titre que les hommes. C'est du moins l'avis de la sociologue Tatiana Faye qui animait une conférence à l'école des Métiers du Son et de l'Image de Saint-Louis en marge de la célébration de la Journée de la Femme. Sa communication a porté sur le regard de la société sénégalaise sur les femmes évoluant dans le milieu de l'audiovisuel majoritairement occupé par la gente masculine.
À en croire la professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, Tatiana Faye, "les femmes peuvent réussir, au même titre que les hommes, dans le milieu de l'audiovisuel." La sociologue qui prenait à la conférence organisée par la Direction de l'École des Métiers du Son et de l'Image (EMSI) de Saint-Louis, marquant la célébration de la journée internationale de la femme. Sa communication a porté sur le regard de la société sur les femmes évoluant dans le milieu de l'audiovisuel qui est majoritairement occupé par les hommes.
En effet, le thème qui a été retenu pour cette conférence est "La place de la femme dans le milieu de l’audiovisuel". Une occasion pour la Direction de cette école, ouverte, il y a trois ans, pour célébrer la femme en bouclant ainsi en beauté ce mois de mars qui est dédié aux femmes. D’éminents intellectuels et acteurs du milieu de l’audiovisuel sénégalais dont des professeurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, des producteurs, des artistes, des photographes professionnels, entre autres ont tous pris part à la conférence.
«Il faut briser ce miroir parce que les femmes peuvent bel et bien occuper leur place dans le paysage de l’audiovisuel. Ces dernières commencent à déconstruire certaines tâches qui leur étaient destinées par la société pour s’occuper à celles jadis réservées aux hommes. Grâce à leur potentiel et aux métiers qu’elles peuvent exercer, les femmes peuvent désormais devenir des agents de socialisation à même de déconstruire certaines croyances limitantes et de pouvoir devenir des femmes aspirantes», a fait savoir la sociologue Tatiana Faye.
Selon elle, de par leur présence et de leur technicité, les femmes peuvent changer les choses. Pour sa part également, le docteur en Arts du spectacle, Delphe Kifouani, y a démontré que la femme a sa place dans le milieu de l’audiovisuel au Sénégal. "Les pionnières ont montré le chemin et rivalisé avec les hommes dans la qualité de leurs productions audiovisuelles. Même s’il reste encore du chemin à faire, le fossé se rétrécit de plus en plus. Donc, c’est aux femmes surtout avec la nouvelle génération d’élever le niveau pour pouvoir occuper les tâches jadis assignées aux hommes", a soutenu Delphe Kifouani.
Pour rappel, cette école forme des techniciens en son et des techniciens en opérateur vidéo sur une durée de 06 mois. «Et la majeure partie de ses étudiants sont financés par le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT)», a renseigné Mirabelle Kifouani, Directrice de cette école par ailleurs Directrice du Centre Culturel Habib Faye de SaintLouis. La conférence a été clôturée par un concert ayant vu la participation de l'artiste saint-louisien Souleymane Faye.
DES PRIVES SENEGALAIS SE MOBILISENT POUR LE FINANCEMENT D'UNE CENTRALE ÉNERGÉTIQUE
Des opérateurs économiques et chef d’entreprise sénégalais regroupés dans d’un consortium dénommé West Africa Energy (Wae) et dirigé par Samuel Ameth Sarr vont construire une centrale à gaz de 300 mégawatts au cap des Biches de Rufisque
La société West Africa Energy (100 % sénégalaise), s’est engagée à construire une Centrale à gaz de 300 mégawatts au Cap des Biches. Elle sera opérationnelle en 2022. Le ministre du Pétrole et des énergies Sophie Gladima a procédé, hier mercredi à la pose de la première pierre pour un coût global de 227 milliards de FCFA.
Des opérateurs économiques et chef d’entreprise sénégalais regroupés dans d’un consortium dénommé West Africa Energy (Wae) et dirigé par le ministre d’Etat Samuel Ameth Sarr se sont engagés à construire une centrale à gaz de 300 mégawatts au cap des Biches de Rufisque. Elle sera opérationnelle en 2022. Le ministre du Pétrole et des énergies Sophie Gladima a procédé à la pose de pose de la 1ère pierre de la «plus grande centrale à Gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest», souligne un document de presse.
Dans son propos, elle dira : «Cette cérémonie intervient dans un contexte où l’énergie, moteur principal du Pap2a avec l’électricité produite à partir du gaz dans le cadre de la stratégie Gas to Power est élevée au rang de priorité nationale pour un accès universel dès 2025». C’est pourquoi, poursuit-elle « je me félicite de la mise en place d’une telle initiative dans le contexte actuel qui requiert l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité à un coût abordable». Il est indéniable que le programme énergétique du Sénégal, élaboré sous «la vision éclairée du président Macky Sall, vise et mènera surement à l’indépendance énergétique, à la réduction des coûts de production et à un accès universel à une énergie propre dès 2025». Pour s’en réjouir dira-t-elle : «Nous sommes donc en train de réaliser un grand saut qualitatif pour notre pays en relation avec le secteur privé national dans son rôle de moteur de croissance».
Avant de conclure : «Ce projet permettra de conforter nos capacités de production tout en réduisant les consommations de combustibles grâce aux performances attendues du fonctionnement des unités de production au gaz. Il jouera également un grand rôle dans notre empreinte carbone. C’est donc notre façon pour nous d’apporter notre contribution, au-delà du mix énergétique réalisé dans le secteur, à la lutte contre le réchauffement climatique». Le directeur de West Africa Energy Samuel Ameth Sarr a, dans son mot salué l’attitude remarquable et patriotique des actionnaires qui «ont mobilisé 27 milliards de FCFA avec Coris Bank international ».
En outre, poursuit-il : « West Africa Energy a pu obtenir un financement avec son partenaire financier Africa finance coorporation à hauteur de 200 milliards de FCFA dont 85 milliards FCFA et le reste par une syndication avec deux autres partenaires financiers dont la prestigieuse Afrixim Bank».
Dans un document de presse de la Senelec, il est indiqué que ce projet inclut aussi les études d’ingénierie, les travaux de génie civil, les travaux électromécaniques ainsi que les infrastructures dédiées, la mise en service et le raccordement en 225 Kv et 90 Kv au réseau interconnecté. Il inclut également la formation, la recette en usine et la fourniture des pièces de rechange nécessaires pour le fonctionnement.
Par ailleurs, cette puissance additionnelle permettra à Senelec d’accroitre la fiabilité de son parc de production et de mettre en œuvre la stratégie Gas-to-Power adoptée par l’Etat du Sénégal pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité à moindre coût.
LA LSFP ET L’ADEPME UNISSENT LEUR FORCE
Permettre aux 28 clubs professionnels du Sénégal de créer davantage des emplois. C’est l’objectif de Ligue sénégalaise de Football Professionnel (Lsfp) et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme)
Rendre le football professionnel du Sénégal beaucoup plus visible et rentable. C’est l’objet que sont fixés la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (Lsfp) et l’Agence de développement et d’encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme). Les deux structures ont officialisé leur partenariat hier, mercredi 30 mars avec le lancement du magazine qui va être une sorte de levier pour vendre l’image de LSFP dans le monde.
Permettre aux 28 clubs professionnels du Sénégal de créer davantage des emplois. C’est l’objectif de Ligue sénégalaise de Football Professionnel (Lsfp) et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme). Ces deux entités ont officialisé hier, mercredi 31 mars, leur partenariat qui rentre dans le cadre de développement et de modernisation des clubs professionnels. «Nous avons choisi de joindre l’ensemble de nos efforts pour la promotion vers l’exportation comme une entreprise de manière à générer à la fois de l’économie, des ressources mais également générer du développement au niveau de nos clubs», déclare Saer Seck président de la Lsfp.
Un besoin d’une visibilité et d’audience donc pour la Lsfp qui passe par la création d’un magazine avec (une périodicité trimestrielle), piloté par le cabinet CONVERGIS. Mais également par d’autres mécanismes comme la mise en place d’un site internet et dans les réseaux sociaux pour digitaliser la Ligue à travers l’international. Pour le premier vice-président de la Fsf, le souhait est : «à travers cette digitalisation, c’est à la fois de rendre visible la totalité de ce que nous faisons à la fois sur le terrain, comme en dehors du terrain de manière à le rentabiliser pour que ce soit une source de revenus pour nos clubs».
Pour Idrissa Diabira, directeur général de l’Adepme, ce partenariat s’inscrit dans un programme dénommé Fonds à Frais Partagés (FFP) que la Banque Mondiale a mis en place pour mettre en œuvre le programme de l’Adpme visant à accompagner la Lsfp. «Ce partenariat a un symbole particulier pour moi parce que l’enjeu, est de trouver les moyens non seulement de mieux faire vivre nos concitoyens, mais aussi de créer de la richesse dont on a besoin et donc de pouvoir créer les emplois décents pour la jeunesse en particulier», a tenu à magnifier M. Diabira. Pour qui, la Ligue Pro à travers son partenariat avec l’Adepme, va accentuer sa visibilité et s’exporter et va aider à «renforcer les clubs à faire des partenariats avec des clubs dans le monde entier, se moderniser, recruter de nouveaux professionnels pour pouvoir encadrer leurs jeunes, refaire leur pelouse, aller chercher de nouveau talents».
23 EQUIPES QUALIFIEES ET UNE FIN D’ELIMINATOIRES REPORTEE A JUIN
La Coupe d’Afrique des nations est presque pleine. Vingt-trois des vingt-quatre équipes qui disputeront la phase finale en janvier/février 2022 sont désormais connues.
On connaît 23 des 24 équipes qui disputeront la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2021) en janvier/février 2022 au Cameroun. Il reste toutefois une place à attribuer à la CAN 2021, la rencontre Sierra Leone-Bénin dans le groupe L des éliminatoires a été reportée à juin 2021 suite à une polémique sur des tests Covid positifs.
La Coupe d’Afrique des nations est presque pleine. Vingt-trois des vingt-quatre équipes qui disputeront la phase finale en janvier/février 2022 sont désormais connues. Avant les deux dernières journées d’éliminatoires, disputées entre le 24 et le 30 mars, seules cinq sélections avaient leur billet en poche : le Cameroun (pays hôte et qualifié d’office), l’Algérie (tenante du titre), le Sénégal (finaliste de la CAN 2019), le Mali et la Tunisie. Ces cinq-là terminent d’ailleurs avec un joli bilan comptable puisque les Algériens totalisent 14 points (sur 18 possibles), les Sénégalais également, les Maliens 13 et les Tunisiens 16 (record de ces éliminatoires).
Au cours des derniers jours, ces ténors ont été rejoints (par ordre alphabétique) par le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, les Comores, l’Égypte, l’Éthiopie, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, le Malawi, la Mauritanie, le Maroc, le Nigeria, le Soudan, le Zimbabwe.
DEUX NOUVEAUX ET QUATRE ABSENTS NOTABLES
Parmi les pays mentionnés, deux vont faire leurs grands débuts à la CAN : les Comores et la Gambie. Des qualifications décrochées sur le terrain qui confirment les progrès des footballs comorien et gambien. On note en revanche que quatre anciens champions d’Afrique vont manquer cette « CAN 2021 »: l’Afrique du Sud (sacrée en 1996) qui a été devancée par le Ghana et le Soudan dans le groupe C ; la RDC (1968 et 1974) qui termine donc derrière la Gambie et le Gabon (groupe D) ; le Congo-Brazzaville (1972) dans un groupe I dominé par le Sénégal et la Guinée-Bissau ; et la Zambie (vainqueur de la CAN 2012) troisième du groupe H derrière l’Algérie et le Zimbabwe.
UN DERNIER INCONNU
Reste une dernière place à attribuer et ce n’était pas prévu. Les équipes de Sierra Leone et du Bénin s’affronteront en juin prochain, a décidé le Comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des nations. Une décision au sujet de laquelle la Fédération sierra-léonaise a décidé de faire appel. Ce choix n’arrangera pas les Béninois qui ont déjà deux matches prévus, à cette période, avec les qualifications pour la Coupe du monde 2022. Les Sierra-Léonais, eux, ont été éliminés au tour préliminaire pour le Mondial 2022 et pourront donc se focaliser sur cette rencontre décisive. Cette « finale » du groupe L, devant désigner l’autre sélection qualifiée aux côtés du Nigeria, devait se dérouler ce 30 mars à Freetown. Le match n’a cependant jamais commencé. Les Écureuils ont appris peu avant le coup d’envoi que cinq de leurs titulaires avaient été contrôlés positifs au Covid. S’en est suivi un bras de fer qui a débouché sur ce report. Les Béninois boiront le calice jusqu’à la lie, durant ces éliminatoires de la CAN 2021…