KEEMTAAN GI - PLUS FORT !
PLUS FORT ! Ça swingue à Galsen. 1054 personnes emportées par le fichu coronavirus. Rien de grave ! On a vu plus fort que ça avec le paludisme. La vie est belle pour ceux qui s’accrochent encore, jouant à cache -cache avec l’ennemi invincible. Les belles meufs sont là en dépit de la crise. Les rues fleurent bon la légendaire élégance et les senteurs enivrantes de nos belles dames. A preuve que les belles fleurs s’épanouissent et que la vie a véritablement repris son rythme, ce précieux « Ngalax » dont les chrétiens avaient privé leurs amis musulmans, païens et récents convertis, l’année dernière, et qui refait surface. Point de gestes barrières. D’ailleurs les barrières ont sauté depuis que le Chef a décrété la fin de l’état de catastrophe sanitaire. A preuve, nos amis de la majorité présidentielle organisent meeting sur meeting chacun essayant de montrer au Chef ce qu’il pèse dans son patelin avant ce remaniement annoncé. Surtout que le frère n’est pas content, alors pas du tout, de l’engagement de tous ces activistes. Il faut que ces messieurs et dames, qui tirent leur existence d’un décret, mouillent le maillot, et que quand la rue sort, ils se dressent face à ces va-nu-pieds. Et d’ailleurs, ils ne fuiront plus jamais. Ils ont fait le serment que ce sera désormais œil pour œil, dent pour dent. Le sang va gicler. Et avec leur nouvelle recrue, l’ex-pasionaria du Ps et du PDS, il faudra s’attendre à une forte riposte. Plutôt qu’une deuxième vague avec tant de déchainements, pendant que la France se barricade, il faudra s’attendre à une troisième. Ne pas surtout croire à nos alarmistes scientifiques qui nous promettaient l’enfer avec une deuxième vague et autres variantes. Nous sommes toujours là, debout avec notre économie… politique plus florissante que jamais avec les centaines de millions de francs déversés dans les rassemblements politiques. KACCOOR BI
VIOLATION DE L’ESPACE AERIEN UN AVION ESPION INTERCEPTE A ZIGUINCHOR
Le ministère du Tourisme et des Transports aériens dit avoir repéré ces temps-ci un aéronef « voyou » voire espion survolant furtivement une partie de notre territoire national. Et précisément la région de Ziguinchor (Sud) sans autorisation. Hier, l’avion a été finalement intercepté et immobilisé à l’aéroport de Ziguinchor. Selon les responsables du ministère du Tourisme et des Transports aériens, une enquête a été ouverte pour connaitre la mission de cet aéronef « vagabond ». « Mieux, le ministère a constaté que l’avion survolait l’espace aérien national, avec prise de vue dans la région de Ziguinchor, notamment dans les zones de sécurité. Le ministère a pris des mesures conservatoires en immobilisant l’avion incriminé » confirment les services du ministre Alioune Sarr dans un communiqué. « L’aéronef ne disposait d’aucune autorisation de navigation lui permettant de survoler la zone en question dans les «conditions définies par les lois et règlements » déplore le ministère avant de rassure que l’enquête permettra de «déterminer les responsabilités» liées à cette infraction présumée, qui est très grave dans un pays souverain.
INAUGURATION DU POSTE DE TRANSFORMATION HAUTE TENSION DE LA SENELEC- LES JEUNES DE NIARY TALLY, GRAND DAKAR, SICAP ET BISCUITERIE INVITENT MACKY SALL
Les jeunes des communes de Grand Dakar et Biscuiterie invitent le président de la République à venir inaugurer lui- même le poste de transformation haute tension de leur localité. Ce poste a été construit par la Sénélec pour augmenter l’offre et en même temps sécuriser la zone de Sicap, Grand Dakar et Niary Tally. Ils ont fait cet appel hier jeudi 1er Avril lors de l’inauguration du stade de Niary Tally doté de 5000 m2 de gazon synthétique et construit par la Sénélec dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale d’entreprise. Quand on sait que le président de la République est en délicatesse avec la jeunesse comme l’ont montré les émeutes du mois dernier, et qu’il a entrepris de reconquérir cette couche particulièrement turbulente, voir des jeunes des quartiers « chauds » de Grand Dakar et Biscuiterie, en plus de la Sicap, inviter Macky Sall à venir inaugurer une infrastructure chez eux, signifie incontestablement qu’il a marqué un grand point !
CONDITIONS DE DETENTION LE MINISTRE MALICK SALL DECERNE UN SATISFECIT A L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE
Depuis sa sortie de prison, l’activiste Guy Marius Sagna ne cesse de dénoncer les dures conditions de détention dans les prisons. De même que la violation des droits humains des détenus. Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, n’a pas tardé à réagir en recadrant l’activiste Guy Marius Sagna. Selon le ministre, les prisons sont bien gérées et régulièrement inspectées. « D’ailleurs, lors des visites d’inspection, les détenus applaudissent les autorités administratives de la Justice. Même les détenus qui sont parfois dans les cellules les plus peuplées se rejoignent aux applaudissements » dit-il. Une telle atmosphère, selon le ministre Malick Sall, laisse croire qu’il n’y a aucune hostilité des détenus vis-à-vis des autorités judiciaires et gardes pénitentiaires. Au finish, un satisfecit a été décerné par le ministre à l’administration pénitentiaire dirigée par le colonel de gendarmerie Jean Bertrand Bocandé.
CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE DIALYSE A TOUBA - SERIGNE MOUNTAKHA CONTRIBUE A HAUTEUR DE 30 MILLIONS
Le khalife général des mourides a encore posé un geste de grande générosité à l’endroit de la communauté nationale. Cette fois, son geste est allé en direction des personnes souffrant d’insuffisance rénale. Serigne Mountakha Mbacké a contribué à hauteur de 30 millions cfa à la construction d’un centre de dialyse dans la cité religieuse. Ce bijou en cours de réalisation au quartier Dianatou Mahwa à Touba est une initiative privée (il est réalisé par des bonnes volontés). Après l’achèvement des travaux, les clés de cette structure seront remises au ministère de la Santé et l’Action sociale par l’intermédiaire du Khalife général des mourides. Akassa !
AXE LINGUERE-MATAM - LE RENVERSEMENT D’UN MINICAR FAIT 02 MORTS
C’est un violent accident qui s’est produit ce jeudi 1er avril vers 11 heures sur la route Linguère-Matam à hauteur du village de Dokhoba distant de 15 km de Linguère. Un véhicule de transport de type minicar d’une contenance de 19 places et immatriculé DK8595A, en provenance de Linguère pour Matam, a fait un dérapage avant de se renverser. Bilan, 02 morts et 13 blessés dont 09 graves. Les personnes décédées s’appellent Ibrahima Djiby Ndiaye et Mouhamadou Sy domiciliées à Hamady Ounaré dans le département de Kanel. Les corps sans vie ont été déposés à la morgue de l’hôpital Magatte Lo par les sapeurs-pompiers. La gendarmerie de Linguère a ouvert une enquête.
PROCES EN DIFFAMATION ATEPA ET ABY SE RETROUVENT A LA BARRE
Le procès en diffamation opposant le célèbre architecte et homme politique, Pierre Goudiaby Atepa, à la chanteuse Aby Ndour, a été plaidé, ce jeudi, au Tribunal de Dakar. A la barre, la sœur de Youssou Ndour a maintenu et assumé ses accusations de harcèlement à l’encontre d’Atepa, dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, il y a quelques mois. « Je n’ai aucun intérêt à l’accuser. Il m’a toujours appelée avec un numéro privé, j’ai un numéro de France. Il m’a appelée plusieurs fois à 2 heures du matin et m’envoyait des messages », a déclaré la prévenue devant le juge. L’architecte dit avoir porté plainte contre la musicienne pour laver mon honneur. « Je ne l’ai jamais appelée à 4 h du matin, je ne lui ai pas envoyé de message », s’est-il défendu. Prenant la parole, son avocat a réclamé la somme de 100 millions cfa de dommages et intérêts. Me Ousseynou Ngom a également informé du désistement de son client s’agissant du groupe D-media et des journalistes Ameth Aidara et Simon Faye. Le procureur, qui considère que « les faits sont graves », a requis six mois avec sursis contre Aby Ndour. De son côté, l’avocat de cette dernière, Me Seydou Diagne, a plaidé la relaxe. Le délibéré est attendu le 6 mai prochain.
LE PROFESSEUR DIDIER RAOULT TRESSE DES LAURIERS AU SENEGAL
En mission au Sénégal depuis le début de la semaine, le professeur Didier Raoult en a profité pour lancer des piques aux autorités politiques et sanitaires françaises qui renouent avec le confinement. L’infectiologie marseillais, qui a entamé des recherches sur les variants de la Covid19, en collaboration avec le Pr. Mboup de l’Iressef et le docteur Cheikh Sokhna, s’est adressé, dans un tweet, à la communauté scientifique française qui le critique. « Je suis cette semaine au Sénégal où je mène des recherches sur l’émergence des variants du Covid-19. J’ai été reçu par Monsieur le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, qui m’a présenté les équipes en charge de la lutte contre le virus. Le Sénégal a beaucoup à nous apprendre», écrit-il sur Twitter.
JEUX DE CARTES - M2D + FRN = F2D
Le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) était au cœur de l’actualité ces derniers temps. D’ailleurs, il doit sa naissance à l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko qui est vite devenue plus qu’une simple histoire de fesses avec des retentissements qui vont au-delà de nos frontières. Le M2D qui regroupe des partis politiques, a en son sein des organisations de la Société civile comme “Y en a marre”. Il a du coup éclipsé toutes les autres instances de l’opposition surfant sur le “temps” de Sonko au cœur du tourbillon médiatique. Sa vitalité est un désavantage pour le Front de Résistance Nationale (FRN) son “grand frère” qui n’a pas eu la même chance que le M2D qui a fait reculer le pouvoir en libérant Sonko et tous les autres “détenus politiques” embastillés durant les violentes manifestations qui ont tenu en haleine le pays en début mars 2021. Aujourd’hui, le Frn veut apparemment “reprendre la main”. Ces exigences de respect du calendrier électoral entrent dans ce domaine. Celui-ci est déjà bien “mis en mal dans un contexte de recul net de la Démocratie”, selon le Front. Mais il y a peu de chance que leurs “doléances” soient entendues et résolues. Non pas qu’elles ne sont pas importantes mais parce qu’elles n’ont pas l’air d’emballer les Sénégalais qui ne donnent pas beaucoup de crédit à leurs gouvernants locaux. Pourtant, ces derniers devraient être utiles même s’ils ne montrent que rarement leur utilité. C’est certainement ce qui fait que la prolongation “sans fin” de leurs mandats laisse indifférents leurs électeurs. Il serait donc plus efficace que le M2D et le Frn se coudoient pour une sensibilisation plus accrue sur les questions de l’heure. Oui le respect du calendrier électoral est primordial en démocratie. Ça mérite un Front...pour la Défense de la Démocratie ( F2D). Mim Reew
Un aéronef suspect immobilisé
Un aéronef suspect a survolé hier le ciel de Ziguinchor. L’appareil se livrait à des prises de vue dans la région de Ziguinchor et notamment dans les zones de sécurité. Pourtant, l’aéronef ne disposait d’aucune autorisation comme il sied en la circonstance, pour opérer des survols de sites et d’installation dans des conditions définies par les lois et règlements. Informé, le ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr, a aussitôt décidé de mettre fin à cette activité. Une mesure conservatoire a été prise consistant à immobiliser l’avion incriminé. Alioune Sarr a demandé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités liées à cette affaire qu’il considère très grave dans un pays souverain.
Bakel ploie sous la misère
Le coordonnateur national du Forum Civil qui séjourne à Bakel est sidéré par les mauvaises conditions d’existence des populations dans ce département. Faisant un diagnostic sans complaisance de la situation, Birahime Seck dira que Bakel croule sous la misère sanitaire, sécuritaire, agricole, de la malnutrition et de la pollution des eaux. On y note également l’agression du bétail et de l’environnement, selon les témoignages des populations qu’il a recueillis sur place. Au banc des accusés, dit-il, les entreprises qui s’activent dans l’exploitation minière, principalement l’entreprise Gabou et les autres exploitants miniers.
300 logements sociaux de la SN HLM à Kébémer
La ville de Kébémer va bénéficier du programme des 100.000 logements du gouvernement. Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow était hier, dans la ville natale de Me Abdoulaye Wade pour procéder à la pose de la première pierre de la cité des Parcelles assainies de la commune qui s’inscrit dans le programme 100 000 logements. Le conseil municipal de Kébémer a octroyé une assiette de 24 ha à la SN HLM depuis 2008, dont 12 ha sont affectés à la construction des 300 premiers logements sociaux des Parcelles assainies de Kébémer. Il s’agira de construire 70 logements qui seront livrés en 2021 et 130 logements en 2023. Les 25 premières villas seront réceptionnées en fin juin 2021. Selon le ministre Abdoulaye Saydou Sow, le choix du secteur de l’habitat parmi les six secteurs prioritaires du PSE, nécessite l’implication de tous les promoteurs publics et privés pour concrétiser la vision du chef de l’Etat. Pour sa part, le maire de Kébémer, Mamadou Lamine Thiam a salué le choix porté sur sa ville pour la construction de ces logements sociaux. Il plaide aussi pour l’implication des jeunes de la localité afin de réduire le taux de chômage et booster l’économie du département.
Fiche d’audience de Macky Sall
Les patrons des deux groupes Africa Finance Corporation et Çalik Holding ont été reçus hier au Palais par le Président Macky Sall. Il s’agit des deux investisseurs impliqués dans la réalisation de grands projets énergétiques, à savoir la construction d’une centrale électrique de 300 MW de capacité. Leurs échanges avec le chef de l’Etat ont porté sur les perspectives de la transition énergétique à travers des partenariats noués notamment avec la Senelec, la Sar, West Africa energy et le Fonsis.
Echauffourées au meeting de l’Apr
Des jeunes partisans du mouvement «Podor debout» qui avaient arboré des brassards rouges en guise de protestation contre le meeting politique de l’Alliance Pour la République (Apr) à Boké Dialloubé, ont eu une vive altercation avec les éléments de la sécurité des responsables politiques de la mouvance présidentielle. Le bilan est de trois blessés dont deux légers du côté des membres de «Podor debout». Ces derniers ont été évacués à l’hôpital de Ndioum pour des soins avant d’être libérés. Alors que la troisième victime qui est blessée gravement a été évacuée à Pété. Son état de santé, selon nos sources, est assez critique.
Abdoulaye Elimane Dia Kaladio se démarque
Restons au meeting pour souligner que tous les responsables du département de Podor de l’Alliance pour la République (Apr) étaient présents à Boké Dialloubé. Cependant, une absence de taille a été notée. Il s’agit de celle de Abdoulaye Elimane Dia «Kaladio » qui était aux abonnés absents. Qu’est-ce qui explique son absence ? Selon des sources dignes de foi, le maire de Demett était absent du territoire.Il se dit d’ailleurs qu’il n’est pas en phase avec le meeting entend organiser une rencontre similaire le 10 avril prochain. Il faut signaler, par ailleurs, que le directeur général de l’Apix et maire de Aéro Lao, Mountaga Sy a été accueilli par des brassards rouges.
Des jeunes de Niary Tally, Grand Dakar… à Macky Sall
Les jeunes de Grand Dakar et Biscuiterie ont invité le Président de la République à venir inaugurer le poste de transformation haute tension de la localité. Ce poste a été construit pour sécuriser la zone de Sicap, Grand Dakar et de Niary Tally. Ils ont fait cet appel hier, lors de l’inauguration du stade de Niary Tally doté de 5000 m2 de gazon synthétique et construit par la Senelec dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale.
Taux de positivité de 4,64%
La tendance baissière de la pandémie de Covid-19 se poursuit du moins si l’on se fait aux bilans quotidiens du ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Hier, le taux de positivité était de 4,64%. Sur 1659 tests réalisés, 77 sont revenus positifs à la covid-19. Les cas positifs sont répartis comme suit : 17 cas contacts et 60 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont recensés à Dakar 38 cas dont Ouakam 06 cas, au Plateau 05 cas, HLM 04 cas, Médina 02 cas, Petit Mbao 02 cas, Rufisque 02 cas, Yeumbeul 02 cas, Ben Barack 01 cas, Cité Soprim 01 cas, Diamniadio 01 cas, Guédiawaye 01 cas, Lac Rose 01 cas, Liberté 5 01 cas, Liberté 6 01 cas, Maristes 01 cas, Niary Taly 01 cas, Ngor 01 cas, Ouest Foire 01 cas, Parcelles Assainies 01 cas, Pikine 01 cas, Sacré-Cœur 3 01 cas, et Sicap Mbao 01 cas. 22 cas sont enregistrés dans les régions dont 05 cas, Saint Louis 02 cas à Kolda, 02 cas à Mbour, 02 cas à Richard-Toll, 02 cas à Tivaouane, 01 cas à Kanel, 01 cas à Kaolack, 01 cas à Ngaparou, 01 cas à Pout, 01 cas à Saly, 01 cas à Somone, 01 cas à Thiès, 01 cas à Vélingara et 01 cas à Ziguinchor. 113 patients hospitalisés sont déclarés guéris et 32 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Le ministère de la Santé a recensé 03 décès. A ce jour, on compte 38782 cas positifs dont 37434 guéris, 1054 décédés, et donc 293 sous traitement. 274942 personnes vaccinées Ne quittons pas le ministère de la Santé qui poursuit sa campagne de vaccination. Le mercredi, 14188 personnes ont été vaccinées portant le total à 274942. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les populations au respect strict des mesures de prévention individuelle et collective.
Aïda Ndiongue à fond dans le Macky
Elle avait soutenu le Président Macky Sall à la présidentielle de 2019. Mais, c’est hier, que la présidente du mouvement du réseau des amis et sympathisants de Aida Diongue (RASAN) a rejoint officiellement la mouvance présidentielle. Elle en a fait l’annonce lors d’un point de presse tenu en présence du frangin du chef de l’Etat, Aliou Sall. L’ancienne responsable du Pds est revenue largement sur ses relations avec le Président Sall. A l’en croire, ce dernier ne l’a jamais quittée puisque même lors de son emprisonnement, il la soutenait financièrement.
Des cas de détenus qui méritent attention
L’Association pour le Soutien et la Réinsertion sociale des Détenus (ASRED) est préoccupée par la situation carcérale du pays. Son président Ibrahima Sall a adressé une lettre ouverte au chef de l’Etat afin qu’une solution soit trouvée. Il souligne que le problème de la surpopulation carcérale et des longues détentions provisoires demeurent. M. Sall cite, à titre d’exemple, le cas de Mame Mor Ndiaye, pensionnaire de la chambre 31 de la prison de Rebeus, détenu depuis 2012 sans jugement ni aucune notification. En outre, sur les 37 prisons du Sénégal, les 33 ont déjà largement dépassé leur capacité d’accueil. Par exemple, Rebeuss qui a une capacité d’accueil de 600 détenus se retrouve aujourd’hui avec 2800 pensionnaires qui vivent dans des conditions cruelles, inhumaines et dégradantes. La chambre 09 abrite 245 détenus. A la prison de Mbour, il y a au moins 500 détenus, ce qui fait que certains peuvent passer même la nuit dans les toilettes pour manque d’espace. A cela s’ajoute, le déficit de magistrats, qui sont que 52. Il y a un seul juge d’instruction à Mbour.
Situation carcérale au Sénégal
Restons avec l’Association pour le soutien et la Réinsertion sociale des Détenus (ASRED) qui préconise des pistes de solutions. Il propose une loi limitant la détention provisoire en matière criminelle à trois ans, la construction de 05 prisons de réinsertion sociale, l’amnistie partielle de 500 détenus et une grâce pour 2000 détenus dont 100 femmes, la construction de 05 maisons d’accueil, d’orientation et de suivi pour des détenus et l’aménagement de 05 champs pénitentiaires agricoles qui pourront être multipliés. Il suggère également la libération des détenus dont les dossiers sont perdus dans les tiroirs des tribunaux et les déficients mentaux, mettre en place un budget pour la réinsertion sociale, accélérer le processus du bracelet électronique, la construction de 05 Tribunaux, le recrutement de magistrats, greffiers, agents pénitentiaires et éducateurs spécialisés, une loi fixant la capacité d’accueil pour chaque prison et faire de l’agriculture un moteur de développement et de préparation à la réinsertion à l’image des prisons comme la Mac de Louga, deBambey et du camp pénal de Koutal
L'analyste politique, René Lake, décrypte sur VOA, les enjeux de l'ambitieux projet signé par le nouveau président américain alors que se dresse devant lui, un mur d'opposition républicain
Le président américain, Joe Biden, a signé jeudi son plan de relance de l'économie d'un montant de 1 900milliards de dollars, quelques heures avant de prononcer un discours très attendu sur la pandémie et les espoirs nés de la campagne de vaccination en cours.
C’est fait. Le président américain Joe Biden a signé jeudi 11 mars son plan de relance de l’économie, une promesse de campagne au montant de 1 900 milliards de dollars, au lendemain de son approbation par le Congrès. Quelques heures plus tard, il doit prononcer un discours très attendu sur la pandémie de Covid-19, dont la campagne de vaccination ne cesse de s’accélérer.
Au cinquantième jour de son mandat, il fera sa première allocution solennelle en "prime time" à 20h, heure de Washington (1h GMT, vendredi 12 mars), depuis la prestigieuse "East Room" de la Maison Blanche.
"Je vais parler de toutes les épreuves de l'année écoulée, mais – et c'est le plus important – je vais aussi parler de ce qui viendra après", a-t-il expliqué mercredi 10 mars. "Il y a de vraies raisons d'espérer, je vous le promets", a-t-il martelé. "On voit la lumière au bout du tunnel."
Malgré l'opposition en bloc des républicains, qui dénoncent des dépenses extravagantes et mal ciblées, les démocrates, majoritaires à la Chambre des représentants, ont adopté mercredi le plan de 1 900 milliards de dollars, un montant vertigineux équivalant au PIB de l'Italie.
Louant "une victoire historique pour les Américains", Joe Biden a signé ce texte au lendemain, depuis le Bureau ovale, et prévu de multiplier les déplacements pour le défendre. Il doit se rendre dès mardi 16 mars en Pennsylvanie, puis vendredi à Atlanta, dans l'État de Géorgie.
Près de 530 000 morts
Son discours à la Nation intervient un an, jour pour jour, après la décision de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de qualifier l'épidémie de Covid-19 de pandémie.
Cette dernière a depuis fait près de 530 000 morts aux États-Unis, et la première économie mondiale s'est contractée de 3,5 % l'an passé, sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale.
"Il y a exactement un an, j'ai dit que nous allions traverser une période très difficile. Mais je n'aurais jamais pu imaginer que ce pays compte plus d'un demi-million de morts [à cause de la pandémie]", a souligné sur ABC l'immunologue Anthony Fauci, conseiller de Donald Trump, puis de Joe Biden.
Grâce au feu vert du Congrès, des millions d'Américains vont toucher des chèques d'aides directes (de 1 400 dollars) pour un montant global de quelque 400 milliards de dollars.
Le plan prolonge en outre jusqu'en septembre des allocations chômage exceptionnelles qui devaient expirer le 14 mars.
La loi consacre également 126 milliards de dollars aux écoles, de la maternelle au lycée, pour soutenir leur réouverture malgré la pandémie, ainsi que 350 milliards en faveur des États et des collectivités locales.
Une vidéo de quatre anciens présidents
À l'appui d'une campagne de vaccination qui bat son plein, la Maison Blanche a annoncé qu'elle souhaitait acheter 100 millions de doses supplémentaires à Johnson & Johnson, ce qui doublerait le nombre de doses commandées par les États-Unis à cette entreprise pharmaceutique.
Les États-Unis ont déjà passé des commandes pour recevoir d'ici à fin mai assez de doses pour vacciner l'ensemble des adultes américains, grâce à deux autres vaccins sont autorisés dans le pays, celui de l'alliance Pfizer-BioNTech, et celui de Moderna, auxquels le gouvernement américain a commandé 300 millions de doses chacun.
Mais le locataire de la Maison Blanche a insisté sur la nécessité de se préparer à d'éventuels contretemps. "Nous avons besoin d'une flexibilité maximale. […] Beaucoup de choses peuvent se passer, nous devons être prêts", a-t-il martelé.
"Si nous avons un surplus, nous le partagerons avec le reste du monde", a-t-il encore déclaré.
Dans une vidéo intitulée "Cela dépend de vous", Jimmy Carter, George W. Bush, Bill Clinton et Barack Obama ont appelé jeudi matin tous les Américains à se faire vacciner. Anecdotes personnelles à l'appui (George W. Bush rêve de retrouver un "stade plein" pour encourager les Texas Rangers), les quatre anciens présidents encouragent leurs compatriotes à vaincre d'éventuelles réticences.
Un absent de taille dans cette initiative qui rassemble tous les ex-présidents encore en vie : Donald Trump. Depuis son club de Mar-a-Lago, en Floride, il a tenté de se faire entendre, dans un registre très différent. "J'espère que tous les Américains se souviendront, lorsqu'ils recevront le vaccin contre le Covid-19, que si je n'avais pas été président, vous n'auriez pas reçu cette magnifique 'injection' avant cinq ans au plus tôt", a-t-il écrit dans un bref communiqué. "J'espère que tout le monde s'en souviendra !", a répété celui qui, malgré sa défaite à l'issue de son premier mandat, n'a pas exclu de se représenter en 2024.
par l'éditorialiste de seneplus, ousseynou bèye
AMADOU MAHTAR MBOW, PIONNIER DE L’ECOLE DE BASE ET MILITANT DE L’INDÉPENDANCE NATIONALE
EXCLUSIF SENEPLUS - Mahamadou Lamine Sagna nous entraine dans les méandres de l’itinéraire de ce géant du siècle, après nous avoir conté son enfance et son adolescence
Ousseynou Bèye de SenePlus |
Publication 01/04/2021
Mahamadou Lamine Sagna, l’auteur de “AmadouMahtar Mbow, une légende à raconter”, continue de nous entrainer dans les méandres de l’itinéraire de ce géant du siècle, après nous avoir conté son enfance et son adolescence.
Le baccalauréat en poche, le jeune Mahtar s’inscrit en Histoire à la Sorbonne. Ce haut lieu du Savoir sera le point de rencontre avec beaucoup d’étudiants africains et sénégalais. Parmi, eux, Abdoulaye Ly avec qui je me suis lié d’amitié. C’était un grand frère.
Tous, se retrouvent dans une association qui regroupe les étudiants des colonies africaines et antillaises, qu’ils ont décidé de créer. Ce nouveau réceptacle de l’identité des étudiants noirs à Paris et aussi de leurs revendications corporatistes sera le lieu pour sceller l’amitié des deux jeunes compatriotes qui ne tarderont pas à constater la convergence de leurs idées nationalistes.
Mais, très vite, ils se sentiront à l’étroit dans ce cercle, en rêvant de perspectives plus ambitieuses :
Nous décidons de créer un groupe ensemble pour essayer de préparer les étudiants africains à lutter plus tard pour l’indépendance de leurs pays, à leur retour en Afrique. Nous sommes sortis de l’Association des Étudiants Coloniaux - ce que nos amis antillais n’avaient pas apprécié d’ailleurs - pour créer l’Association des Étudiants africains. Je deviendrai le président de cette association de 1948 jusqu’en 1951.
L’ancêtre de la Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF) venait de naître. Pourtant, à la création de celle-ci, les deux amis ne seront pas de la partie, chevillés qu’ils étaient à leurs convictions nationalistes et surtout, jaloux de leur autonomie de pensée et d’action :
C’est quand nous sommes partis que la FEANF a été créée. Nous refusions d’être inféodés ou d’être impliqués dans des activités de quelque parti que ce soit. Socialistes, Communistes, Droite, Gauche, ce n’était pas notre affaire ; nous tenions à nous occuper plutôt de notre continent.
Allergiques au contrôle que les partis dominants de la France de l’époque s’évertuaient et parvenaient effectivement à imposer aux mouvements et organisations des pays ‘d’outre-mer’, nos deux militants nationalistes s’étaient fait leur propre religion sur les questions politiques:
Nous pensions qu’il fallait arriver quand même à un socialisme adapté à nos réalités.
Ainsi, tout en fréquentant les groupes de Gauche, Mahtar et ses amis se gardaient de les intégrer. Se méfiant des visées du bloc soviétique, ils avaient leur petite idée derrière la tête :
Et je pensais qu’à l’instar de Staline, les communistes étaient pour la colonisation.
Cependant, la soif d’apprendre l’emportant sur tout le reste, ses craintes et appréhensions, fondées ou non, ne l’empêchaient pas de lire les œuvres d’Engels, de Marx, Trotsky, Lénine, Bakounine... Mais, il faudra bien noter que ses lectures étaient encore beaucoup plus diversifiées : Montaigne, Montesquieu, Rousseau, Spinoza, Descartes, Hegel etc. Sur l’insistance de l’auteur, il précise :
On avait une bibliographie nourrie ; on lisait des livres et on lisait tout ce qui était publié sur l’Afrique : Maurice Delafosse…
La formation perpétuelle en marche.
Pendant ce temps, le Destin attendait le jeune Mahtar pour son rendez-vous de la vie. Cette rencontre qui va déterminer le restant de sa vie…
J’ai rencontré mon épouse en 1950 à la Sorbonne. Elle était très charmante, belle, intelligente et cultivée. Nous nous sommes mariés en 1951, j’avais 30 ans.
Et aujourd’hui encore, le centenaire continue, comme un gamin de seize ans, à clamer sa flamme (les témoins de la cérémonie officielle de son centenaire ne diront pas le contraire) ! La symbiose avec l’Amour avec qui il a généré une grande fratrie :
Nous avons eu deux filles et un garçon, neuf pe- tits-enfants, et pour le moment cinq arrière-petits-enfants. Elle a étudié l’histoire et la géographie comme moi. Mon épouse est Haïtienne.
Le jeune homme, dans le même élan, termine ses études avec une licence en Histoire et Géographie et s’empresse de retourner au pays natal pour se mettre à son service.
Retour au pays natal de l’enseignant, le pionnier de l’Éducation de base au Sénégal
Son pays, c’est le Sénégal, mais c’est aussi l’Afrique, en particulier la Mauritanie voisine qui partageait avec le Sénégal la même capitale, Saint-Louis. Et c’est dans ce dernier pays que l’administration coloniale qui voulait l’éloigner de sa nation d’origine pour l’empêcher d’y semer ses ‘idées subversives’, l’affecta pour son premier poste.
J’arrivais en Mauritanie, la licence d’histoire et géographie en poche. Jeune professeur. Je devais enseigner... Et Lamine, tu sais quand la vocation de transmettre vous anime, c’est toujours avec passion et abnégation qu’on s’y lance, quel que soit l’endroit où l’on vous affecte.
Le jeune professeur s’adapte rapidement à sa nouvelle situation dans ce pays où les séquelles du système esclavagiste sont encore vivaces. Son intégration parmi la population lui confère rapidement un prestige et une audience qui lui vaudront même d’intervenir pour obtenir des autorités administratives, judiciaires et traditionnelles... l’affranchissement total d’un ancien esclave. Cette séquence de la vie du jeune professeur laissera des traces. Sous l’interrogatoire impitoyable de son ami, Le Vieux confesse :
Cette histoire et sa résolution m’ont marqué.
La vocation du jeune professeur ne le quittant jamais, celui-ci, encore en service dans le pays voisin, continuait une réflexion approfondie sur la question de l’Éducation de base au Sénégal. Le prélude du retour au pays natal.
L’éducation de base en faveur des populations déshéritées était un projet de l’Unesco. Mais pour la pratiquer, il fallait des enseignants qui parlent le langage des populations. Comme j’étais le seul dans l’académie Sénégal-Mauritanie Ouest, on est venu me solliciter et j’ai accepté. J’ai quitté donc le collège de Rosso pour l’inspection d’académie à Saint-Louis pour créer et diriger le service.
Mais qu’est-ce que l’éducation de base ? Quels sont les principes qui la sous-tendent ? Questions et réponses qui interpellent l’enseignant par vocation, doublé du politique soucieux des conditions de vie et du devenir des populations, singulièrement celles Rurales :
Comment faire pour sortir les populations rurales des difficultés existentielles ? L’éducation de base m’a fourni des méthodes et outils pour améliorer leurs conditions de vie. J’étais persuadé que l’efficacité des politiques publiques dépend de la participation des personnes concernées c’est- à-dire du dialogue entre les parties prenantes. D’où l’impératif de s’informer, écouter, entendre et savoir parler aux gens.
Et ici, nous avons droit à un cours sur la ‘Méthode Mbow’, suite au questionnement avide de l’auteur. Humilité, approche de terrain, enquêtes, investigations, dialogues, participation inclusive, consensus, état des lieux, diagnostic…
Nous avons ainsi implanté l’éducation de base, dans plusieurs villages : Gaïa dans le Waalo, Dembankané en pays Soninké, près de Bakel, Sénoudébou dans le Boundou, Mangaroungou en pays Ballante et en Basse Casamance, à Badiana, Effok et Youtou.
Traversant le territoire du Sénégal, du nord au sud, d’est en ouest, comme suivant la morale du fabuliste : creusant, fouillant, bêchant, ne laissant ‘nulle place où la main ne passe et repasse’.
A chaque fois, nous construisions avec les populations des écoles et des centres de santé, dont nous assurions la dotation de base.
Les anecdotes croustillantes ne manquent pas alors. L’accouchement qui se fait à même le sol par l’infirmière de l’équipe pédagogique qui s’arme d’un tesson de bouteille pour couper le cordon ombilical. La bataille contre les rabs qui étaient censés avoir emporté le bébé décédé suite aux conditions d’accouchement pour le moins empiriques et douloureuses. L’autre bataille contre la bilharziose avec un autre membre de l’équipe multidisciplinaire, le médecin-colonel Raoult (père du célèbre professeur, héraut de la lute contre cette pandémie fatale d’aujourd’hui, le covid 19). Cette bilharziose, pour la combattre, il a fallu procéder à… l’élevage de canards !... Trouvaille révélée par le médecin de service.
Comme quoi, l’Éducation mène à tout… quand elle est vécue comme un sacerdoce et lorsqu’elle est bien pensée. À partir des besoins des populations cibles et dans le dessein de servir exclusivement celles-ci.
“L’intégration des masses” par le dialogue et la pédagogie au service de ces mêmes masses, tel est le crédo de l’Éducation de base. C’est cela la ‘Méthode Mbow’, du nom de ce grand pionnier, en la matière, et selon le mot de l’auteur-intervieweur.
Cependant les grands enjeux et querelles politiques de ce Sénégal de pré-indépendance ne pouvaient laisser indifférent cet enseignant dans l’âme, tout concentré qu’il était à ses recherches et démarches pédagogiques.
L’engagement politique et la lutte pour l’Indépendance
Les ‘événements de Kagnabon’, paroxysme des affrontements entre partisans de Lamine Guèye et ceux de Senghor dans le département de Bignona, serviront de déclic au jeune professeur, alors adoubé par les populations casamançaises.
C’est alors qu’avec quelques amis, nous avons décidé de nous engager en politique. Il fallait non seulement transformer le pays, mais aussi construire une nation solidaire dans la paix. Ainsi, nous avons décidé d’aller voir Senghor, élu député du Sénégal et que nous connaissions depuis longtemps déjà en France pour lui proposer nos services. Il s’agissait pour nous du bien-être de la Nation.
On pourra se demander, comme s’enquit du reste l’auteur : pourquoi le choix de Senghor ? Le militant au service des populations rurales n’a aucune hésitation pour répondre :
Il faut dire qu’après les élections de 1956, nous avons vu que Senghor avait vraiment avec lui les masses populaires, les masses paysannes. Même les syndicats partageaient sa vision. Cependant, très peu de cadres le suivaient. Et nous voulions constituer un bon groupe de cadres et d’intellectuels pour le parti.
Mais si les nouveaux adhérants ont rejoint le BDS (Bloc Démocratique sénégalais), “le parti de Dia et Senghor” (où Amadou Mahtar Mbow fut désigné SG Adjoint), c’était pour se donner tout de suite un grand chantier, celui de la réunification de tous les grands partis de l’époque, avec la bénédiction de leur nouvelle formation politique.
C’est ainsi qu’après moult tractations, la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière), parti socialiste sénégalais de Lamine Guèye, l’UDS (Union Démocratique sénégalaise) d’Ablaye Guèye, Thierno Bâ et Doudou Guèye, parti de gauche, section-RDA, ainsi que les syndicalistes comme Ibrahima Sarr et Assane Diop Pathé, et aussi des intellectuels tels que Assane Seck et Doudou Thiam… tous ont été invités à cette oeuvre d’unification.
Ensuite nous avons lancé un appel et nous avons fini par opérer une première fusion entre le BDS, l’UDS, des anciens du RDA et des dissidents de la SFIO comme Abdoulaye Fofana. Mais c’est en 1958 que nous avons fusionné avec le parti de Lamine Gueye pour former l’UPS (Union Progressiste Sénégalaise).
Ces Cadres politiques, pour un bon nombre d’ardents nationalistes aspirant à l’indépendance de leur pays (alors sous domination coloniale depuis près de trois cents ans), étaient prêts pour intégrer un gouvernement autonome; ce sera celui de la Loi Cadre :
J’étais le premier ministre de l’Éducation, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Il faut savoir qu’il y a eu deux étapes dans le fonctionnement de la loi-cadre.
C’est l’occasion, nouveau moment de bonheur, avec la complicité de l’auteur curieux, de nous délecter d’un autre cours magistral, cette fois-ci une leçon d’histoire sur la Loi Cadre et le Conseil du Gouvernement. Instance dont Mamadou Dia fut le premier (et le seul) président sénégalais, après une revendication aboutie des nouveaux dirigeants qui ne voulaient plus de la présidence du Gouverneur de la colonie, naturellement un Français !
1958, ce fut l’avènement du Général Charles de Gaulle qui prit le pouvoir en France. Aux colonies d’outre-mer, il proposa un referendum.
De Gaulle a abordé la question sur un terrain précis : il a posé la question de savoir : « ceux qui votent « Non » au référendum prendront leur indépendance de suite, et ceux qui votent « Oui » resteront dans la Communauté. »
Le choix des dirigeants sénégalais fut d’abord net et clair:
Nous avons décidé que nous voterions « Non » et nous nous préparions à une certaine confrontation. Pour nous, il fallait que nous soyons unis en Afrique pour gagner.
Le congrès convoqué en juillet 1958 à Cotonou par les partis de l’ex-AOF confirma cette option pour l’ensemble des territoires de cette entité. Ce congrès consacrera, du reste, la naissance du PRA (Parti du Regroupement Africain), intégrant tous les partis présents. Les prémices d’une future unité africaine, tout au moins au niveau de la région occidentale.
Toutes les délégations étaient unanimes : indépendance immédiate et fédération africaine.
Au niveau de la délégation sénégalaise, les choses s’avérèrent plus complexes.
La délégation sénégalaise se réunit. Mamadou Dia (Chef de la délégation) nous propose de voter pour la Communauté. Toute la délégation refuse sa suggestion. « Nous votons pour l’indépendance du Sénégal. » Et nous rappelons avec insistance à Dia qu’il n’est que notre porte-parole. Il faut reconnaître qu’à Cotonou, même si Dia ne partageait pas notre point de vue, il s’était plié à la décision générale de voter contre le régime de la Communauté proposée par De Gaulle.
Les germes de la division étaient nés et c’était le prélude aux tiraillements, aux trahisons, à la division. Le ver était dans le fruit. Pourtant, Mamadou Dia s’est montré sportif, chevaleresque :
Mamadou Dia nous a rassurés : « je suivrai la décision que vous avez prise. » Et il a respecté cette décision.
La suite des événements fut autre.
Lorsque nous sommes rentrés à Dakar et nous nous sommes réunis au Sénégal pour décider en définitive de l’option à prendre en septembre 1958. Senghor devait faire le rapport politique du congrès de Cotonou, mais ne l’a jamais fait. Et au contraire, il demande au parti de voter pour la Communauté.
La réponse apportée à Senghor fut des plus catégoriques :
Nous lui avons dit « niet » ! Il a fait tout pour que nous votions la Communauté proposée par de Gaulle. Mais, nous, nous voulions suivre les conclusions du Congrès de Cotonou où le PRA qui regroupait tous les partis de l’Afrique occidentale a demandé de voter pour l’indépendance immédiate.
Mamadou Dia restera fidèle à Senghor. La scission éclate. Le PRA-Sénégal est créé par les dissidents indépendantistes. En conséquence, Amadou Mahtar Mbow quitte le gouvernement.
Les dés étaient jetés. Une revendication d’indépendance mal partie. Dans la division. C’est dans ce contexte que Charles de Gaulle arrive à Dakar, avec son fameux discours face aux ‘Porteurs de Pancartes”, réclamant bruyamment l’indépendance. En vain.
Senghor est absent du pays. Mamadou Dia est absent du pays. Amadou Mathtar Mbow?
Moi, je n’étais pas là. J’étais en voyage aux États-Unis. J’avais été invité par le gouvernement américain en tant que ministre de l’Éducation du Sénégal. Je suis rentré au début du mois de septembre.
Valdiodio Ndiaye sera préposé au service pour remplacer Mamadou en tant que Premier ministre. Et pour lire “le discours qui a été préparé par l’UPS, section sénégalaise du PRA.”
Son courage et son éloquence, en dépit de l’option de son parti, auront soulevé l’enthousiasme de la foule, mais ne nous donneront pas ‘l’indépendance immédiate’.
Le PRA-Senegal, le nouveau parti de Mbow et ses amis, va désormais faire face au parti dominant ou ‘parti unifié’, l’UPS, ex-section sénégalaise du PRA.
LES LUTTEURS REPARTENT AU COMBAT APRÈS UN AN DE DISETTE
Le plus attendu des cinq combats à l'affiche opposera deux stars: "Eumeu Sène" et "Lac 2". Il s'agit d'un choc comme "il n'y en n'a pas eu depuis des années" et qui "va redonner du courage aux Sénégalais", selon Gaston Mbengue
"Maman, prie pour nous": sur un terrain de sable de la banlieue de Dakar, dix costauds entonnent en trottinant le chant en wolof qui marque le début de l'entraînement… Après un an d'interruption à cause du coronavirus, les lutteurs sénégalais se préparent à retourner au combat.
La lutte sénégalaise, dont les origines remontent aux cérémonies célébrant la fin des récoltes dans les ethnies sérères et diolas, est extrêmement populaire dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
La vie s'arrête pratiquement lors des grandes confrontations, annoncées des semaines à l'avance par des affiches et des spots publicitaires.
Et lorsqu'un combattant, le pagne ceint autour de la taille, renverse son adversaire, les cris des supporters rivés à leur poste de télévision s'élèvent des maisons, comme lors des matches de l'équipe nationale de football, seule peut-être à rivaliser avec les rois de l'arène dans le coeur des Sénégalais.
L'arrivée du Covid-19 il y a un an a stoppé net la pratique professionnelle: plus de combats ni d'entraînements collectifs.
Mais tout cela est du passé: sous l'effet d'une grave crise politique, les principales restrictions ont été levées mi-mars et les compétitions sont en train de reprendre.
- Un choc devant 10.000 personnes -
Ce dimanche, certains des colosses les plus adulés feront leur retour dans l'Arène nationale de Pikine, le temple de la discipline, à une dizaine de kilomètres du centre de Dakar.D'une capacité de 20.000 spectateurs, l'enceinte ne devrait en accueillir que la moitié.
Le plus attendu des cinq combats à l'affiche opposera deux stars: "Eumeu Sène" et "Lac 2".
Il s'agit d'un choc comme "il n'y en n'a pas eu depuis des années" et qui "va redonner du courage aux Sénégalais", assène le promoteur vedette, Gaston Mbengue.
A quelques jours de l'échéance, à Petit-Mbao, dans la grande banlieue de la capitale, Emeu Sène (Mamadou Ngom de son vrai nom) s'entraîne au bord de l'océan avec des lutteurs qui, comme lui, sont connus par leurs surnoms évocateurs: "John Cena", "Tyson 2" ou "Building".
Torse et mains nues, ils s'empoignent, se poussent et tentent de se faire tomber dans le sable, jusqu'à ce que l'appel à la prière interrompe subitement la séance.
A 42 ans et fort de ses 120 kg, Eumeu Sène rêve de retrouver le prestigieux titre de "Roi des arènes" qu'il avait conquis en 2018 et perdu l'année suivante.Une victoire dimanche contre Lac 2 lui donnerait ses chances de récupérer son trône dans un an ou deux.
"Ce combat est d'une importance capitale pour moi.Ma carrière en dépend, je ne dois pas le perdre", dit-il à l'AFP.
- Pratiques mystiques -
Pour vaincre son adversaire, la "préparation mystique" revêt une importance capitale, soulignent amateurs et spécialistes.
Pour éviter le "maraboutage" (mauvais sort), pratiquement plus personne ne peut approcher Eumeu Sène dans les jours qui précèdent le combat.
"On est très prudent par rapport aux étrangers", explique Khalifa Ababacar Niang, le patron de l'écurie Tayshinger qui compte Eumeu Sène dans ses rangs.
"On aurait beau s'entraîner, on peut te faire des choses qui te rendent paresseux, qui brisent ton envie ou te donnent le tournis", ajoute M. Niang.
Dans le stade, avant de s'empoigner, les combattants, portés par les chants des griots, suivent un long et minutieux rituel, au cours duquel ils s'enduisent entièrement le corps de "liquide magique". Ils ont noué d'indispensables grigris à leur taille, autour des poignets et des biceps ou des chevilles.
Le secteur de la lutte espère que la reprise des combats permettra de tourner définitivement la page de la "saison blanche" 2020, au cours de laquelle les 8.000 affiliés de l'Association nationale de lutte ont dû trouver d'autres sources de revenus.
Jeune espoir de 22 ans aux cheveux teints en blond, Ngarafe Ndiaye, que l'on surnomme le "Fils de Sadio" ou "le gosse", s'est mis à vendre des téléphones depuis le début de la pandémie.Il espère qu'un jour, il vivra de la lutte."Mais actuellement, il me faut un autre boulot pour m'en sortir".
UN FLORILÈGE D’HOMMAGES À PAPE DIOUF
Des proches et amis de l’ancien président de l’Olympique de Marseille (élite française), ont tenu à marquer le premier anniversaire de sa disparition en témoignant de la place que le défunt occupait dans leur vie
Des proches et amis de Pape Diouf, l’ancien président de l’Olympique de Marseille (élite française), ont tenu à marquer le premier anniversaire de sa disparition en témoignant de la place que le défunt occupait dans leur vie.
C’est par une visite au cimetière de Yoff, où repose l’illustre disparu, que la famille du football sénégalais, avec en tête le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, a entamé cette commémoration, ce mercredi.
Des proches du disparu ainsi que le Franco-Ghanéen Marcel Desailly, ancien capitaine des Bleus, et ses compagnies de la société Mondial Promotion ont tenu à être présents, tout comme les agents Thierno Seydi et Etienne Mendy.
Dans un texte paru dans le Sud quotidien de ce jeudi, Mamadou Koumé, qui a longtemps cheminé avec l’ancien reporter sportif, le présente comme "un être pénétré de l’humain qui considérait tout interlocuteur comme digne d’intérêt qu’il fallait écouter et à qui, il fallait répondre".
"Pape était régulièrement sollicité par de petites gens. La main sur le cœur et dans une discrétion dont il avait le secret, il apportait des solutions à leurs requêtes et ces actions étaient presque normales pour lui. Sa générosité à l’endroit de sa famille élargie, de ses parents et des relations était légendaire".
A son hôtel où il avait l’habitude de descendre avant d’acquérir sa demeure de Fann ou à la maison familiale à Bopp, ses visiteurs étaient soulagés par le soutien qu’il apportait", écrit M. Koumé, qui a cheminé avec le défunt de 1986 à sa disparition le 31 mars 2020.
Dans son texte, il rappelle que "de Casablanca à Lubumbashi [il] était reçu et accueilli comme le fils du continent qui avait réussi et dont on était fier".
"Lui était fier d’avoir contribué à la réussite de grands footballeurs comme Abedi Ayew Pelé, Marcel Desailly, Didier Drogba et tant d’autres footballeurs dont il était le conseiller avisé", indique l’ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Desailly qui s’est déplacé à Dakar pour rendre hommage à son ancien agent, a rappelé dans une vidéo le rôle important que Pape Diouf a joué dans sa carrière.
"Toutes ces nuits passées à discuter et à élaborer la stratégie pour bien faire les choses dans le projet de football que j’avais en ce moment-là", a rappelé le Franco-Ghanéen, présentant Pape Diouf comme à la fois un père et un frère.
"Chacun de ceux que tu as côtoyés a l’impression que tu lui appartiens", a ajouté l’ancien défenseur central des Bleus, vainqueur de la Coupe du monde 1998 et de l’Euro 2000.
Didier Drogba, autre protégé de l’ancien agent de joueurs, parle du privilège qu’il a "de procéder à l’inauguration de la fondation Pape Diouf", mercredi.
"Fondation qui agira à servir le sport qui aura été au centre de la vie de mon mentor : la paix si chère à son cœur et pré-requis indispensable à toute évolution et le développement. Des valeurs qui lui ont été précieuses tout au long de son existence", écrit l’ancien capitaine des Eléphants dans un tweet.
Dans son humanisme, Pape Diouf a laissé un grand vide chez ses frères africains. Le Marseillais d’adoption cultivant l’humanisme, a gardé des relations fortes avec notamment Julien Fournier, l’ancien secrétaire général de l’OM et actuel directeur du football de Nice (élite française).
De Pape Diouf, l’ancien SG de l’OM rappelle que "professionnellement, il transpire en moi que j’ai du mal à dire ça c’est du 100 pour cent Julien Fournier".
"Je ne suis pas un robot, il y a des choses qui m’appartiennent mais j’ai tellement été nourri au biberon de Pape…", a témoigné le dirigeant français.
Dans le monde de la culture, le philosophe et journaliste El Hadj Hamidou Kassé, ministre conseiller à la présidence de la République, republie l’hommage qu’il avait rendu à Pape Diouf, premier Sénégalais décédé de la Covid-19, à l’occasion de sa disparition.
"La crise que le Covid-19 nous impose n’est pas une crise ordinaire. Elle n’est pas comme la crise née des grandes épidémies qui ont traversé l’histoire. Elle est une crise particulière. Elle est humaine, existentielle, ontologique car elle touche à notre condition d’être", a souligné l’ancien DG du quotidien national Le Soleil.
Il appelle à faire face et à "rester debout pour rester dignes de vivre, étincelants et impavides, héroïques et stellaires".
El Hadj Kassé poursuit : "L’espoir chevillé à notre quotidien de combat et de ferme volonté de vaincre, pour que cette pandémie de la Covid-19 ploie sous les tirs groupés des attaquants de pointe que sont les chercheurs qui lentement mais sûrement sont en train de trouver des solutions pour couper à son œuvre destructrice".
RIEN NE VA PLUS ENTRE MACKY SALL ET ALPHA CONDÉ
Fermée depuis cinq mois sur décision d’Alpha Condé, la frontière guinéo-sénégalaise, longue de 330 km, « le demeurera jusqu’à nouvel ordre », dit-on à Conakry, alors que celle avec la Sierra Leone a été rouverte le 18 février
Fermée depuis cinq mois sur décision d’Alpha Condé, la frontière guinéo-sénégalaise, longue de 330 km, « le demeurera jusqu’à nouvel ordre », dit-on à Conakry, alors que celle avec la Sierra Leone a été rouverte le 18 février, après la visite du président Julius Maada Bio chez son homologue guinéen.
La prolongation sine die de cette mesure très pénalisante pour le commerce entre les deux voisins est présentée dans l’entourage d’Alpha Condé comme relevant de la « sécurité nationale ». En cause, selon Conakry : la présence au Sénégal – où résident un à deux millions de Guinéens – d’activistes du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), que les autorités considèrent comme un « mouvement insurrectionnel », et en particulier de deux de ses dirigeants faisant l’objet de mandats d’arrêt émis par la justice guinéenne depuis les troubles qui ont précédé l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 : Ibrahima Diallo (chargé des opérations) et Sekou Koundouno (responsable des stratégies).
Selon un document des renseignements généraux guinéens que JA a pu consulter, les militants du FNDC « se livrent à des déclarations et des actions dangereuses » depuis le territoire sénégalais et des tentatives d’introduction d’« armes de guerre » auraient été déjouées aux postes frontaliers.
Relations personnelles dégradées
Même si les autorités sénégalaises, qui reprochent à leurs homologues guinéennes de ne pas les avoir consultées, se sont toujours défendues de soutenir ou d’encourager des actions de déstabilisation de la Guinée, il est évident que les relations personnelles entre les présidents Alpha Condé et Macky Sall se sont progressivement dégradées depuis la mi-2020, l’hôte du Palais de Sekhoutoureya soupçonnant celui du Palais de la République de sympathies pour son principal adversaire, Cellou Dalein Diallo.
Le chef de l’État sénégalais s’est ainsi abstenu de féliciter son voisin après sa réélection et il a brillé par son absence à la cérémonie d’investiture d’Alpha Condé le 15 décembre, se contentant d’y dépêcher sa ministre des Affaires étrangères, alors qu’il était présent la veille à celle d’Alassane Ouattara.