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23 juin 2025
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REBÂTIR DU CONCRET À PARTIR DE LA CRISE
Ousmane Blondin Diop appelle les décideurs à un changement profond dans l'implémentation des politiques publiques. "Au-delà du rapport pouvoir-opposition, les gens veulent quelque chose de plus structurant", estime l'éditorialiste de SenePlus sur la RTS
Ousmane Blondin Diop fait la lecture des événements meurtriers de mars dernier sur la RTS. Selon lui, la crise politique actuelle a du bon parce qu'il met en exergue un ensemble de fraustrations longtemps contenues par les populations.
L'éditorialiste de SenePlus appelle les décideurs à un changement profond dans l'implémentation des politiques publiques. "Au-delà du rapport pouvoir opposition, les gens veulent quelque chose de plus structurant", estime-t-il.
«LES LIONS SEMBLENT S'EMPETRER DANS UNE ETERNELLE PHASE DE GESTATION»
Iba Dia, consultant en football de haute performance et chroniqueur sportif, décortique et pose la problématique du jeu des Lions
Les deux dernières sorties de l’équipe nationale du Sénégal continuent d’alimenter la chronique sportive et de susciter divers commentaires sur le jeu produit par les Lions. Mais leur prestation n’a fait que ravivé un vieux débat autour la fiabilité du jeu tactique et l’organisation de l’équipe nationale selon Iba Dia, consultant en football de haute performance et chroniqueur sportif. Dans cet entretien exclusif accordé à Sud Quotidien, l’ancien entraîneur de l’équipe nationale espoir et junior mais aussi de l’Us Gorée, demi-finaliste de Coupe d’Afrique des clubs, décortique et pose la problématique du jeu des Lions. Il livre aussi une analyse lucide sur la position de l'entraineur Aliou Cissé et les atouts dont disposent les Lions en direction de la prochaine CAN prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.
Après les deux dernières sorties de l’équipe nationale du Sénégal, quelle analyse faites-vous du débat qui fait rage sur la problématique du jeu des Lions?
D’une manière générale, ces dernières sorties de l’équipe nationale n’ont fait que raviver un maintenant “vieux débat” autour de la fiabilité du jeu tactique organisationnel de l’équipe nationale de football. En effet, il faut remonter après CAN 2004 en Tunisie et 2008 au Ghana. Ces périodes ont coïncidé avec l’arrivée à la tête des Lions des “hommes” de la DTN Française, Guy Stephan et Henri Kasperzack. Ces deux techniciens ont eu le même idéal : inculquer au jeu tactique des Lions les principes fondamentaux de l’organisation optionnelle des équipes nationales de France : le 4-4-2 dans ses applications spécifiques à partir du concept français, pris en option depuis 1984 avec Hidalgo (Michel) et repris par Jacquet (Aimé) en 1996. Mais ceci à de différence que le contexte de pratique et les niveaux des valeurs confirmées porteuses n’étaient pas pareils. Le 4-4-2 français, hérité par nos Lions, est un système aux valeurs conservatrices, dont la finalité vise plutôt le but de ne pas perdre d’abord. Son animation tourne autour d’un automatisme défensif de 4 joueurs défenseurs derrière un rideau de 2 milieux dits “fixateurs” aux fonctions de premiers écrans. Et cela, importé à nos Lions qui y sont toujours mal adaptés, crée plutôt un surnombre axial défensif occasionnant inévitablement des positions basses à l’ensemble du bloc général tactique. Cette situation, en position basse, coupe des relais avec les 2 autres milieux dits “excentrés” à cause du «no man’s land», zone de rupture, entre les deux blocs, défensif et offensif. Et cela est favorable à l’équipe adverse tant soit peu organisé au milieu du terrain, qui, a des pouvoirs de supériorité numérique, car ayant une occupation plus judicieuse. Et cet effet dit “fixateurs” en milieu bas existe depuis les duos Nguirane (Ndaw) – Bayal (Sall) ou Gomis-Nguirane, avec Kasperczak, et cela reste la marque de fabrique du jeu de nos Lions, de Koto à Giresse et maintenant à Cissé.
Est-ce que l’on peut donc parler d’étrangetés tactiques dans les schémas du coach des «Lions» ?
Déjà à la CAN 2008 à Tamalé, nous avions invité au plateau de la TV pour nos commentaires sur les rencontres du Sénégal, l’expert de la CAF et de la FIFA, Madjoub Faouzi, qui nous décrypta le jeu des Lions, surtout qu’il leur fallait gagner par 3 buts d’écart devant l’Afrique du Sud pour passer le 1er tour. Il disait : «Le jeu schématique du Sénégal est à l’image de celui du Cameroun de ces dernières années. C’est-à-dire une défense lourde et basse, coupée de son tronc offensif, ce qui impose des jeux longs ou des contres rapides de surprise». Ce que a compris maintenant les équipes du Maghreb qui préfèrent attendre et placer des combinaisons rapides de déséquilibre, le Sénégal étant vulnérable en zone basse. Voilà ! Et depuis nos Lions butent sur des adversaires, même peu farouches, mais tant un peu organisés au milieu et qui savent attendre. Si on ajoute à cela les difficultés de réalisation de nos attaquants rarement placés en situations issues de déséquilibre efficient, on mesure les problèmes des Lions en haute compétition. Et les étrangetés dont on parle, ne sont en fait que des conséquences des positionnements des blocs (défensif et offensif), dont les jeux de liaison sont fortuits. Car, ne naissant pas de combinaisons tactiques collectives maîtrisées à partir d’un déroulement de jeux contradictoires, soit par une touche, soit par variation des angles de jeux. Et n’importe quel bon joueur qui s’y engage va assurément s’y perdre. Car, le facteur tactique dit «adaptation conjoncturelle» n’est pas maîtrisé à cause de la variation des effectifs et partant d’une ossature de durée. En fait, du fait de ces facteurs changeants dans l’effectif, les Lions semblent s’empêtrer dans une éternelle Phase de Gestation dans le premier macro-cycle de la vie d’une équipe de football.
Comment appréciez-vous l’effectif qui semble plus étoffé ? L’entraîneur a-t-il la solution sur les postes dans l’axe de défense et les latéraux?
Cela pose un second problème à nos Lions. Ce que vous semblez prendre pour un bien, c’està-dire la richesse de l’effectif, est plutôt le mal sénégalais. Car l’entraîneur fait un usage abusif de nouveaux talents éclos ailleurs. Et là n’est pas la solution. On nous a appris, depuis fort longtemps, qu’une sélection nationale, de par ses disparités venues de divers contextes de pratique et de sensibilité morale, a besoin de pratique en comm u n dans une certaine d u r é e , avec les mêmes titulaires et l e u r s m ê m e s remplaçants. On c a l c u l e cette durée entre 25 et 30 rencontres. Cette gestion en commun fidélise une dynamique collective et façonne un même état d’esprit. En fait la dite dynamique de groupe est retrouvée, avec ses hommes de bases, et une dynamique collective est assise. Le contraire, comme le cas ici, fragile le groupe, toujours à la recherche de son dynamisme et cela crée des ruptures au niveau de la confiance des nouveaux sélectionnés en cours d’adaptation ou d’intégration. Pour ce qui est de la fiabilité des jeux aux postes dans l’axe de défense, il y a un rééquilibrage nécessaire à effectuer dans la mesure où les 2 axiaux et les 2 “fixateurs” se télescopent dans leur effet de surnombre, tout en favorisant les positions basses et les automatismes de défense confus. Il faut préférer un des 2 axiaux à un milieu dit “fixateur” qui fonctionne en double flux, comme l’avait réussi Jacquet (Aimé) avec (Marcel) Dessailly en 1998. Quant aux jeux latéraux de nos défenseurs d’aile, ils dépendent plutôt de la fluidité des actions collectives combinées qui les met en situation de contournement de la défense adverse, si toutefois celle-ci est bien mise en déséquilibre. Or, tel n’est pas le cas avec nos Lions actuellement.
Malgré les critiques, les statistiques et la place de numéro 1 africain plaident pour nos Lions. Est-ce suffisant pour laisser à l’entraîneur les coudées franches?
À mon avis, il faut beaucoup relativiser ces aspects des choses. D’abord en matière de sélection nationale, les meilleures statistiques sont celles qui ont donné les meilleurs résultats. Et ces derniers, pour une sélection nationale, passent inévitablement par une victoire finale dans le haut ou le très haut niveau. Ici, il s’agit plutôt d’une comptabilisation brute de divers résultats. Et regardez, il y a à cela, ce que l’on appelle le phénomène “du risque”. Car, au moment où certaines sélections choisissent délibérément des adversaires supposés de niveau supérieur pour se jauger, telle la Côte d’Ivoire récemment devant la Belgique, un du trio de tête mondial, d’autres jouent des adversaires assurément à leur portée. Il y a aussi le phénomène dit des “poules faciles”. Le Sénégal a cette baraka, contrairement à beaucoup de sélections africaines. Est-ce que cela sert nos Lions ? Apparemment non. Quant à laisser les “coudées franches” à l’entraîneur, je n’ai pas souvenir, jusqu’à aujourd’hui de blocage de son travail. Au contraire, et c’est ce qui l’a permis de s’entourer d’un encadrement de son choix, mais malheureusement tous issus de sa génération de 2002, ce qui manque de rationalité car une rupture d’idées et de conception n’est pas opérée, dès lors l’unité de penser et d’agir est uniforme, si on ne se fait pas seulement des politesses. Et dans un contexte où la DTN n’a pas pouvoir décisionnel technique sur ce secteur, on voit les problèmes que l’entraîneur lui-même s’est octroyé. Peut-être que, dans ce niveau, le pouvoir fédéral employeur aurait pu avoir son mot à dire.
Aliou Cissé a-t-il montré ses limites ou est-il sur la voie de remporter la prochaine CAN 2022, au Cameroun?
L’entraîneur est en place depuis 6 année s , donc dans le moyen terme qui est de 5 à 8 ans où f o r c é - ment on doit produire des résultats. Les experts estiment que c’est le meilleur créneau pour un sélectionneur, dans la mesure surtout où il a traversé des phases finales, fo r c é m e n t . Regardez la Côte d’Ivoire de la période des Drogba, Yaya Touré et consorts. Cette sélection, pendant 8 ans a toujours été donnée favorite en phase finale et n’a pas gagné. C’est la sélection nationale suivante juste qui l’a fait (2015), mais avec d’autres e n - traîneurs à la suite. Le Sénégal garde le même entraîneur dans cette même période et qui a les mêmes statistiques que les ivoiriens de Drogba : une finale ratée et des places sur le podium. Si on tire la moralité de cette situation, on peut dire que les Lions sont au bout d’un cycle et qu’il faut redémarrer un autre. Cela est inéluctable dans la vie d’un groupe humain. Je pense que le cas Cissé est un peu exceptionnel car, on ne lui a pas donné le temps de se former à bonne école pour arriver à son poste. D’adjoint dans une sélection olympique (dirigée par Karim Séga Diouf, Ndlr), on le fait passer à titulaire d’une sélection nationale qui doit prouver ses valeurs intrinsèques. Un gros piège qu’il a volontairement accepté. Et maintenant les faits sont là dans leurs réalités inéluctables : faut-il être après avoir été ? La question se pose et est dans le camp des décideurs et c’est dommage que la DTN du football sénégalais n’a pas cette force d’appréhender les choses. Maintenant que se passera-t-il au Cameroun à la prochaine CAN ? Nous sommes loin d’être divins. Mais par expérience nous pouvons faire des parallèles. L’Égypte a dominé la CAN toute une décennie, parce qu’elle avait les moyens réels de sa domination. Elle est rentrée sagement après dans les rangs, malgré l’apport de (Mohamed) Salah. Le Cameroun, au Gabon avec une équipe en gestation a gagné, s’offrant nos Lions favoris. Où est la vérité dans tout cela ? Il faut se bâtir soi-même ses possibilités de gagner, comme le Cameroun l’a fait et ensuite l’Algérie après seulement 6 mois de mutation avec un nouveau coach (Djamel Belmadi, Ndlr). Une chose est certaine, les cartes se redistribuent en Afrique. Avec la montée en puissance des équipes du Maghreb et de l’Égypte, l’arrivée rationnelle de la Côte d’Ivoire, le maintien des anglophones du Ghana et du Nigeria, avec le retour du Burkina Faso, sans compter l’éternel esprit de grand compétiteur du Cameroun et à domicile, les choses ne semblent pas si aisées pour nos Lions, en état perpétuel de gestation. Mais en football, qui en sait plus ?
UN COMBAT REVANCHE POUR RELANCER LA LUTTE
Après un an d’arrêt, la saison de lutte sénégalaise va prendre un nouveau départ ce dimanche 4 avril avec le combat d’envergure qui oppose Eumeu Sène et Lac de Guiers 2
Un an après l’arrêt de la saison pour cause de Covid-19, la lutte sénégalaise va se relancer ce dimanche 4 avril, avec un combat de géants qui opposera à l’arène nationale de Pikine Eumeu Sène à Lac de Guiers 2 de l’écurie Walo. Cette alléchante affiche proposée par Gaston Mbengue n’est pas inédite puisque les deux lutteurs se sont déjà affrontés à deux reprises soldés au bout par une victoire du lutteur de Tay Shinger et un match nul.
Après un an d’arrêt, la saison de lutte sénégalaise va prendre un nouveau départ ce dimanche 4 avril avec le combat d’envergure qui oppose Eumeu Sène et Lac de Guiers 2. Un combat vedette qui va encore courir les amateurs sevrés de lutte depuis les premiers mois de la pandémie de Covid-19. Avec la fin de l’état d’urgence sanitaire, l’arène nationale, sera soumise à un accès limité et à des mesures barrières. Cette affiche constituera «l’acte III» des confrontations entre les lutteurs. C’est en effet la troisième fois que ces deux ténors de la lutte s’affrontent.
Le premier face-à-face qui a eu lieu en 2010 avait fini sur un match nul. L’issue du combat avait toutefois été en deçà des attentes et avait laissé le public sur sa faim. Malgré l’intensité des débats auxquels les deux mastodontes se sont livrés au cours des deux rounds et des cinq minutes de prolongation, les deux adversaires se quittaient dos à dos. Un match nul décevant qui n’avait manqué de soulever de nombreux commentaires. Certains ne s’étaient pas privés de mettre à nu le style de combat de Lac de Guiers 2 en lui taxant de lutteur «attentiste»...
Le deuxième, en 2012, les retrouvailles dites de la clarification en 2012 sera tout autre. Cette fois Eumeu Séne, chef de file de l’écurie Tay Shinger va faire parler sa rapidité d’exécution et sa technique pour aller cueillir la jambe du puncheur du Walo et le terrasser proprement au sol. Le Pikinois infligeait au Géant du Walo sa première défaite de sa carrière et signait en même moment sa première victoire après son départ de l’écurie Boul Falé et la création de sa nouvelle formation.
Huit ans après leur dernière confrontation, les enjeux seront sans d’un toute autre. Plus qu’une simple revanche ou clarification, les retrouvailles auront aussi des allures de réhabilitation pour Eumeu Séne qui a, lors de la dernière saison, été dépossédée de sa «couronne» de Roi des arènes au profit de Modou Lô qui l’avait administré un KO.
Un second revers serait sans doute une grande tâche pourrait l’obliger à affronter les lutteurs espoirs. Quant à Lac de Guiers 2, il devrait sortir le grand jeu pour venir au bout de son adversaire. Ce qui lui permettra de tracer son sillon vers la conquête du titre de Roi des arènes.
ALASSANE DIA N’EST PLUS
L’entraîneur Alassane Dia, ancien directeur technique de Teungueth FC (élite sénégalaise), est décédé ce vendredi matin à Dakar des suites d’une longue maladie, a appris l’APS des sources proches du défunt.
L’entraîneur Alassane Dia, ancien directeur technique de Teungueth FC (élite sénégalaise), est décédé ce vendredi matin à Dakar des suites d’une longue maladie, a appris l’APS des sources proches du défunt.
Le technicien qui a dirigé plusieurs clubs sénégalais était ces derniers temps sur le banc du TFC lors des matchs de la Ligue africaine des champions pour suppléer l’entraîneur, Youssouph Dabo. Ce dernier qui n’a pas validé sa Licence A de la Confédération africaine de football (CAF) n’était pas admis à diriger son équipe selon les dernières mesures de l’instance dirigeante du football continental.
’’C’est une triste nouvelle pour sa famille naturelle et pour nous sa deuxième famille du TFC’’, a réagi Youssouph Dabo.’’Il nous reste à prier pour le repos de son âme’’, a ajouté le technicien, présentant Alassane Dia comme ’’une belle personne’’, un homme ’’humble, discret et qui aime partager’’. ’’Il aime partager tout ce qu’il avait comme connaissance et biens matériels’’, a-t-il relevé, rappelant que le laps de temps qu’ils ont passé ensemble lui a permis de connaitre ’’un homme pieux profondément attaché à la Tarikha Tidjane’’.
’’Alassane (Dia) a fait beaucoup de bonnes choses autour de lui’’, a-t-il témoigné, indiquant avoir beaucoup appris à ses côtés. Ancien sélectionneur national, Amara Traoré parle d’une ’’perte immense’’ pour la famille du sport en général et du football en particulier. ’’Nous avons perdu un homme propre, gentil, un grand musulman’’, a-t-il dit, parlant de ’’vendredi noir’’ pour le coaching du football sénégalais. L’ancien directeur technique national, Amsatou Fall, a rendu hommage à ’’un homme pieux, affable et très courtois’’.’
JEUX DE CARTES - Peines exemplaires...
La main des autorités universitaires n’a pas tremblé au moment de réprimer les étudiants qui ont semé le désordre et surtout une vive désolation à l’Ucad. C’étaient les lundi 8 et mardi 9 février 2021 à la Faculté des Sciences et Techniques (Fst). Les sanctions sont donc tombées : trois réprimandes, quatre interdictions d’inscription pour une durée d’un an, deux interdictions d’inscription pour une durée de deux ans, une interdiction d’inscription pour une durée de cinq ans. Des sanctions exemplaires et sévères à la mesure des bêtises commises par ces étudiants qui ont usé de l’argument de la force pour solder des comptes. Que de peines ! L’université est malheureusement habituée à ces joutes physiques parfois d’une rare violence. On y note souvent des dégâts incommensurables qui participent à la rendre hideuse. Ce qui est désolant pour un “temple du savoir” qui a pour objectif principal la formation des élites. C’est écœurant si on assiste de plus en plus à une décrépitude des valeurs qui font son essence. C’est en ce sens que ces mesures disciplinaires viennent à point nommé. Toutefois, à y regarder de près, les étudiants condamnés sont victimes d’un contexte marqué par un sale discours “divisionniste” et les commentaires qui lui sont inhérents. Ils sont donc moins chanceux que leurs camarades fauteurs de troubles qui dictent quasi quotidiennement une loi de la terreur à l’université et ses environs immédiats. Tant pis pour eux ! Vivement d’autres corrections contre des malpolis ! Miim Reew
Les 50 millions de Serigne Mountagha
La distribution des 50 millions du Khalife général des mourides aux familles des victimes et des blessés des manifestations commence ce samedi. Le responsable moral des Hizbut-Tarqiyyah, Serigne Youssouph Diop à qui Serigne Mountakha Mbacké a confié la mission va rencontrer les différentes familles pour leur remettre l’enveloppe. En plus de la médiation entamée pour calmer la tension politique, le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké veut soulager les familles des victimes etles blessés. Le responsable moral des Hizbut-Tarqiyyah va remettre l’argent aux ayants-droit en présence des imams et chefs de quartiers. D’ailleurs Serigne YoussouphDiop sera ce samedi à la Médina, chez Mme Binta Ba, mère d’Alassane Barry, à partir de 10 heures.
Sept étudiants de l’Ucad sanctionnés
La commission de discipline de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a coupé des têtes d’étudiants à l’issue de sa réunion de jeudi dernier. La commission de discipline a examiné les dossiers de 14 étudiants impliqués dans les scènes de violences constatées les lundi 8 et mardi 9 février 2021 à la Faculté des Sciences et Techniques (FST). A l’issue des travaux, la commission présidée par le Recteur Ahmadou Aly Mbaye a relaxé quatre étudiants et réprimandé 03 autres. Mais la sentence a été plus lourde pour les sept autres étudiants restants. Ainsi 04 d’entre eux sont interdits d’inscription à l’Ucad pour une durée d’un an, deux sont interdits d’inscription à l’Ucad pour une durée de 2 ans et un interdit d’inscription à l’Ucad pour une durée de 5 ans. Outre ces sanctions, la commission de discipline a enjoint au Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) de retirer les avantages au Campus social de ces étudiants sanctionnés avec effet immédiat.
Cellule genre et équité du ministère de l’Education
Le ministère de l’Education nationale tient désormais sa cellule genre et équité. Elle a été lancée jeudi sous la présidence du ministre Mamadou Talla. Les femmes du département ministériel se sont fortement mobilisées pour la promotion d’une éducation de qualité pour tous. Portée à la tête de la cellule, Mme Mary Siby Faye va œuvrer pour le maintien des filles à l’école, leur promotion dans les disciplines scientifiques, entre autres défis que la cellule a érigés au rang de priorité dans son plan d’action. Elle est consciente également de sa mission d’alerte, de coordination et de veille pour que les filles entrent à l’école et y restent. Non sans oublier les garçons. Pour sa part, le ministre de l’Education nationale indique que la cellule genre et équité qui matérialise les décisions du conseil présidentiel sur les assises de l’éducation et de la formation sera un outil important pour une gestion efficace, participative et inclusive pour le secteur. Il ajoute toutefois que l’équité est une réalité à l’école. Puisque du préscolaire au moyen secondaire, le pourcentage des filles est supérieur à celui des garçons. Ce qui est du reste, à ses yeux, un élément de satisfaction pour le système éducatif qui, dans un passé récent, enregistrait un taux d’abandon assez significatif des filles. Selon M. Talla, les femmes occupent plus de 18% des postes de responsabilité au ministère de l’Education nationale.
Macky Sall, Youssou Diallo, Landing Savané, Mamadou Oumar Bocoum au Niger
La République du Niger connaît sa première transition démocratique. Le nouveau président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, a prêté serment hier en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région. Invité d’honneur, le Président Macky Sall a assisté vendredi à la cérémonie d’investiture du Président Mohamed Bazoum. On annonce également Landing Savané et son épouse Marie Angélique Savané, Mamadou Oumar Bocoum, le comptable des grands projets de l’Etat qui a été cité dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar qui a valu à Khalifa Sall la prison ; last but not least Youssou Diallo, Pca de Sonacos. Ces derniers ont en commun avec Bazoum d’avoir été au-devant des luttes estudiantines à l’université de Dakar. Hier, donc le nouveau président a décliné les grands axes de sa gouvernance. La sécurisation du pays et la lutte contre le terrorisme restent un de ses grands chantiers. Non sans oublier les défis du développement économique et social. Il faut rappeler que le Président Bazoum a effectué ses études supérieures à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar au département de philosophie.
La BCEAO chute de 46% en 2020
L’exercice 2020 s’est achevé à la BCEAO sur une contre-performance significative, induite indubitablement par sa politique monétaire ultra-accommodante dont le but est de garantir un financement adéquat de l’activité économique, en dépit de la persistance de la covid-19. En effet, le résultat net est passé de 127,52 milliards FCFA à fin décembre 2019 à 69,24 milliards FCFA à fin décembre 2020, soit une chute de 46% ; en lien notamment avec une baisse de 5,33 milliards FCFA des charges d’exploitation..
Pape Moussa Mbaye menace de mort sa tante
Ndèye Fatou Diagne a porté plainte contre son neveu Pape Moussa Mbaye au commissariat de Dieuppeul pour menaces de mort et injures publiques. Agée de 46 ans, secrétaire médicale de profession, Ndèye Fatou Diagne a eu la peur de sa vie lorsque son neveu s’est introduit dans son appartement pour proférer contre lui des menaces. N’eût été l’intervention du voisinage, le pire serait arrivé. Avant de quitter l’appartement, le bonhomme a abreuvé d’injures sa tante. Craignant pour sa vie, Ndèye Fatou Diagne a déposé une plainte au commissariat de police de Dieuppeul. Devant les enquêteurs, la plaignante indique qu’elle réside dans le même domicile que son neveu dont le père biologique est son cousin. Auditionné par la police, Pape Moussa Mbaye, âgé de 19 ans et mécanicien de son état, explique son attitude par la colère contre son père. Il voulait juste faire du bruit pour que son père sache qu’il est dans les parages parce qu’ils se disputaient avec sa mère. Toutefois, il nie avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de Ndèye Fatou Ndiaye mais reconnaît les injures. Le jeune homme sera déféré au parquet.
Nettoiement et d’aménagement de Kaffrine
Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique Abdoulaye Saydou Sow était vendredi dans son bled. Il a lancé le plan d’urgence de nettoiement et d’aménagement de Kaffrine, la sphère administrative de la capitale du Ndoucoumane. Selon lui, ce programme constitue un tournant décisif pour la ville avec les travaux d’aménagement et d’embellissement prévus sur les lieux stratégiques de la ville. Un aménagement paysager est envisagé à l’hôpital de niveau 2 Thierno Birahim Ndao, à la devanture du cimetière catholique et à la Place de l’indépendance. Les deux principaux rondspoints de la ville seront également aménagés ainsi que les entrées et sorties de ville. Prenant part à la cérémonie, le Coordonnateur de l’UCG Mass Thiam indique que le système de collecte des déchets sera révolutionné par la mise en place d’une douzaine de points de regroupement normalisés (PRN). Des bacs à ordures seront aussi disposés sur les principales artères de la ville. Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique annonce par ailleurs que ce programme sera élargi pour Koungheul.
80 millions pour les jeunes à Podor
La situation des jeunes du département de Podor a été hier au centre des préoccupations des responsables de l’Alliance pour la République (Apr). Après le meeting de Boké Dialloubé, la commune de Ndioum a accueilli hier le forum sur l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes. Les ministres Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Hanne, les Directeurs généraux comme El hadji Malick Gaye, Mountaga Sy, Aboubacry Sow etc. sont largement revenus sur les opportunités, les dispositions prises par l’Etat et les financements. Une enveloppe de 80 millions est déjà disponible pour financer les meilleurs projets des jeunes du département de Podor.
Baisse des décès liés à la covid-19
La baisse de la contamination entraîne le fléchissement des décès liés au coronavirus. Pour la journée du jeudi, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré 02 décès. Quant au taux de contamination du virus, il continue de tourner autour de 5%. Sur les 1 823 tests réalisés, 77 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 5,87%. Il s’agit de 32 cas contacts et 75 cas issus de la transmission communautaire. Ils sont répartis comme suit : 48 cas dans la région de Dakar et 27 cas dans les autres régions dont 10 cas à Saint-Louis, 03 cas à Diourbel, 02 cas à Joal, 02 cas à Kolda, 01 cas à Kaolack, 01 cas à Kédougou, 01 cas à Mboro, 01 cas à Saly, 01 cas à Sédhiou, 10 cas à Somone, 01 cas à Tambacounda, 01 cas à Thiès, 01 cas à Vélingara et 01 cas à Ziguinchor. 34 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et 98 patients hospitalisés sont déclarés guéris. A ce jour, 38 889 cas positifs sont enregistrés dont 37 532 guéris, 1 056 décédés, et donc 300 sous traitement. Par ailleurs, 13 377 personnes sont vaccinées hier, portant le total à 288 319.
Deux plaintes contre Madiambal Diagne
Un collectif de citoyens qui se dit attaché à la cohésion nationale, à l’unité nationale, à l’indivisibilité de la société et de la République a déposé deux plaintes contre le journaliste pour une de ses chroniques. La première plainte a été déposée hier sur la table du procureur de la République et la seconde sur le bureau du Cored. Le collectif pense que les propos de Madiambal Diagne constituent une menace pour la cohésion nationale. Il faut dire ce collectif aurait dû en faire de même lorsque le juge Seck a décidé de se retirer, parce que son épouse est Diola. Ça s’appelle une indignation collective.
JEUX DE CARTES - Peines exemplaires...
La main des autorités universitaires n’a pas tremblé au moment de réprimer les étudiants qui ont semé le désordre et surtout une vive désolation à l’Ucad. C’étaient les lundi 8 et mardi 9 février 2021 à la Faculté des Sciences et Techniques (Fst). Les sanctions sont donc tombées : trois réprimandes, quatre interdictions d’inscription pour une durée d’un an, deux interdictions d’inscription pour une durée de deux ans, une interdiction d’inscription pour une durée de cinq ans. Des sanctions exemplaires et sévères à la mesure des bêtises commises par ces étudiants qui ont usé de l’argument de la force pour solder des comptes. Que de peines ! L’université est malheureusement habituée à ces joutes physiques parfois d’une rare violence. On y note souvent des dégâts incommensurables qui participent à la rendre hideuse. Ce qui est désolant pour un “temple du savoir” qui a pour objectif principal la formation des élites. C’est écœurant si on assiste de plus en plus à une décrépitude des valeurs qui font son essence. C’est en ce sens que ces mesures disciplinaires viennent à point nommé. Toutefois, à y regarder de près, les étudiants condamnés sont victimes d’un contexte marqué par un sale discours “divisionniste” et les commentaires qui lui sont inhérents. Ils sont donc moins chanceux que leurs camarades fauteurs de troubles qui dictent quasi quotidiennement une loi de la terreur à l’université et ses environs immédiats. Tant pis pour eux ! Vivement d’autres corrections contre des malpolis ! Miim Reew
Les 50 millions de Serigne Mountagha
La distribution des 50 millions du Khalife général des mourides aux familles des victimes et des blessés des manifestations commence ce samedi. Le responsable moral des Hizbut-Tarqiyyah, Serigne Youssouph Diop à qui Serigne Mountakha Mbacké a confié la mission va rencontrer les différentes familles pour leur remettre l’enveloppe. En plus de la médiation entamée pour calmer la tension politique, le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké veut soulager les familles des victimes etles blessés. Le responsable moral des Hizbut-Tarqiyyah va remettre l’argent aux ayants-droit en présence des imams et chefs de quartiers. D’ailleurs Serigne YoussouphDiop sera ce samedi à la Médina, chez Mme Binta Ba, mère d’Alassane Barry, à partir de 10 heures.
Sept étudiants de l’Ucad sanctionnés
La commission de discipline de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a coupé des têtes d’étudiants à l’issue de sa réunion de jeudi dernier. La commission de discipline a examiné les dossiers de 14 étudiants impliqués dans les scènes de violences constatées les lundi 8 et mardi 9 février 2021 à la Faculté des Sciences et Techniques (FST). A l’issue des travaux, la commission présidée par le Recteur Ahmadou Aly Mbaye a relaxé quatre étudiants et réprimandé 03 autres. Mais la sentence a été plus lourde pour les sept autres étudiants restants. Ainsi 04 d’entre eux sont interdits d’inscription à l’Ucad pour une durée d’un an, deux sont interdits d’inscription à l’Ucad pour une durée de 2 ans et un interdit d’inscription à l’Ucad pour une durée de 5 ans. Outre ces sanctions, la commission de discipline a enjoint au Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) de retirer les avantages au Campus social de ces étudiants sanctionnés avec effet immédiat.
Cellule genre et équité du ministère de l’Education
Le ministère de l’Education nationale tient désormais sa cellule genre et équité. Elle a été lancée jeudi sous la présidence du ministre Mamadou Talla. Les femmes du département ministériel se sont fortement mobilisées pour la promotion d’une éducation de qualité pour tous. Portée à la tête de la cellule, Mme Mary Siby Faye va œuvrer pour le maintien des filles à l’école, leur promotion dans les disciplines scientifiques, entre autres défis que la cellule a érigés au rang de priorité dans son plan d’action. Elle est consciente également de sa mission d’alerte, de coordination et de veille pour que les filles entrent à l’école et y restent. Non sans oublier les garçons. Pour sa part, le ministre de l’Education nationale indique que la cellule genre et équité qui matérialise les décisions du conseil présidentiel sur les assises de l’éducation et de la formation sera un outil important pour une gestion efficace, participative et inclusive pour le secteur. Il ajoute toutefois que l’équité est une réalité à l’école. Puisque du préscolaire au moyen secondaire, le pourcentage des filles est supérieur à celui des garçons. Ce qui est du reste, à ses yeux, un élément de satisfaction pour le système éducatif qui, dans un passé récent, enregistrait un taux d’abandon assez significatif des filles. Selon M. Talla, les femmes occupent plus de 18% des postes de responsabilité au ministère de l’Education nationale.
Macky Sall, Youssou Diallo, Landing Savané, Mamadou Oumar Bocoum au Niger
La République du Niger connaît sa première transition démocratique. Le nouveau président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, a prêté serment hier en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région. Invité d’honneur, le Président Macky Sall a assisté vendredi à la cérémonie d’investiture du Président Mohamed Bazoum. On annonce également Landing Savané et son épouse Marie Angélique Savané, Mamadou Oumar Bocoum, le comptable des grands projets de l’Etat qui a été cité dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar qui a valu à Khalifa Sall la prison ; last but not least Youssou Diallo, Pca de Sonacos. Ces derniers ont en commun avec Bazoum d’avoir été au-devant des luttes estudiantines à l’université de Dakar. Hier, donc le nouveau président a décliné les grands axes de sa gouvernance. La sécurisation du pays et la lutte contre le terrorisme restent un de ses grands chantiers. Non sans oublier les défis du développement économique et social. Il faut rappeler que le Président Bazoum a effectué ses études supérieures à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar au département de philosophie.
La BCEAO chute de 46% en 2020
L’exercice 2020 s’est achevé à la BCEAO sur une contre-performance significative, induite indubitablement par sa politique monétaire ultra-accommodante dont le but est de garantir un financement adéquat de l’activité économique, en dépit de la persistance de la covid-19. En effet, le résultat net est passé de 127,52 milliards FCFA à fin décembre 2019 à 69,24 milliards FCFA à fin décembre 2020, soit une chute de 46% ; en lien notamment avec une baisse de 5,33 milliards FCFA des charges d’exploitation..
Pape Moussa Mbaye menace de mort sa tante
Ndèye Fatou Diagne a porté plainte contre son neveu Pape Moussa Mbaye au commissariat de Dieuppeul pour menaces de mort et injures publiques. Agée de 46 ans, secrétaire médicale de profession, Ndèye Fatou Diagne a eu la peur de sa vie lorsque son neveu s’est introduit dans son appartement pour proférer contre lui des menaces. N’eût été l’intervention du voisinage, le pire serait arrivé. Avant de quitter l’appartement, le bonhomme a abreuvé d’injures sa tante. Craignant pour sa vie, Ndèye Fatou Diagne a déposé une plainte au commissariat de police de Dieuppeul. Devant les enquêteurs, la plaignante indique qu’elle réside dans le même domicile que son neveu dont le père biologique est son cousin. Auditionné par la police, Pape Moussa Mbaye, âgé de 19 ans et mécanicien de son état, explique son attitude par la colère contre son père. Il voulait juste faire du bruit pour que son père sache qu’il est dans les parages parce qu’ils se disputaient avec sa mère. Toutefois, il nie avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de Ndèye Fatou Ndiaye mais reconnaît les injures. Le jeune homme sera déféré au parquet.
Nettoiement et d’aménagement de Kaffrine
Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique Abdoulaye Saydou Sow était vendredi dans son bled. Il a lancé le plan d’urgence de nettoiement et d’aménagement de Kaffrine, la sphère administrative de la capitale du Ndoucoumane. Selon lui, ce programme constitue un tournant décisif pour la ville avec les travaux d’aménagement et d’embellissement prévus sur les lieux stratégiques de la ville. Un aménagement paysager est envisagé à l’hôpital de niveau 2 Thierno Birahim Ndao, à la devanture du cimetière catholique et à la Place de l’indépendance. Les deux principaux rondspoints de la ville seront également aménagés ainsi que les entrées et sorties de ville. Prenant part à la cérémonie, le Coordonnateur de l’UCG Mass Thiam indique que le système de collecte des déchets sera révolutionné par la mise en place d’une douzaine de points de regroupement normalisés (PRN). Des bacs à ordures seront aussi disposés sur les principales artères de la ville. Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique annonce par ailleurs que ce programme sera élargi pour Koungheul.
80 millions pour les jeunes à Podor
La situation des jeunes du département de Podor a été hier au centre des préoccupations des responsables de l’Alliance pour la République (Apr). Après le meeting de Boké Dialloubé, la commune de Ndioum a accueilli hier le forum sur l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes. Les ministres Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Hanne, les Directeurs généraux comme El hadji Malick Gaye, Mountaga Sy, Aboubacry Sow etc. sont largement revenus sur les opportunités, les dispositions prises par l’Etat et les financements. Une enveloppe de 80 millions est déjà disponible pour financer les meilleurs projets des jeunes du département de Podor.
Baisse des décès liés à la covid-19
La baisse de la contamination entraîne le fléchissement des décès liés au coronavirus. Pour la journée du jeudi, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré 02 décès. Quant au taux de contamination du virus, il continue de tourner autour de 5%. Sur les 1 823 tests réalisés, 77 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 5,87%. Il s’agit de 32 cas contacts et 75 cas issus de la transmission communautaire. Ils sont répartis comme suit : 48 cas dans la région de Dakar et 27 cas dans les autres régions dont 10 cas à Saint-Louis, 03 cas à Diourbel, 02 cas à Joal, 02 cas à Kolda, 01 cas à Kaolack, 01 cas à Kédougou, 01 cas à Mboro, 01 cas à Saly, 01 cas à Sédhiou, 10 cas à Somone, 01 cas à Tambacounda, 01 cas à Thiès, 01 cas à Vélingara et 01 cas à Ziguinchor. 34 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et 98 patients hospitalisés sont déclarés guéris. A ce jour, 38 889 cas positifs sont enregistrés dont 37 532 guéris, 1 056 décédés, et donc 300 sous traitement. Par ailleurs, 13 377 personnes sont vaccinées hier, portant le total à 288 319.
Deux plaintes contre Madiambal Diagne
Un collectif de citoyens qui se dit attaché à la cohésion nationale, à l’unité nationale, à l’indivisibilité de la société et de la République a déposé deux plaintes contre le journaliste pour une de ses chroniques. La première plainte a été déposée hier sur la table du procureur de la République et la seconde sur le bureau du Cored. Le collectif pense que les propos de Madiambal Diagne constituent une menace pour la cohésion nationale. Il faut dire ce collectif aurait dû en faire de même lorsque le juge Seck a décidé de se retirer, parce que son épouse est Diola. Ça s’appelle une indignation collective.
texte collectif
APPEL POUR LA RÉPUBLIQUE
Le Sénégal prend les chemins de la faillite. Le regret serait profond demain, si nous laissions les choses suivre leur cours actuel. Il est temps que la nation assure l’épanouissement de ses filles et de ses fils
Le Sénégal achève soixante et une années d’indépendance. Nous sommes un jeune pays à l’échelle de l’histoire, mais aussi par la courbe démographique. La jeunesse sénégalaise est, à la fois, forte d’un potentiel immense et fragile, car exposée aux convulsions liées à l’évolution démocratique et aux mutations sociales. Elle a encore payé le prix fort lors des récents évènements qui ont secoué notre pays.
Douze de nos jeunes compatriotes ont trouvé la mort. C’est une tragédie de plus, qui appelle à un sursaut républicain. Durant cette crise, des vies humaines ont été arrachées ; des arrestations arbitraires ont été notées ; pour avoir condamné la misogynie et la culture du viol, des femmes ont été insultées et menacées de mort ; des menaces ont été formulées vis-à-vis de magistrats ; le domicile d'un avocat a été incendié ; des groupes de presse ont été attaqués ; des listes de “traîtres” ont été dressées ; la parole d’une présumée victime de viol a été niée sans aucune forme de procès. Des autorités ont traité les jeunes manifestants de terroristes instrumentalisés par de supposées forces occultes. Ces actes fragilisent l’unité nationale et désacralisent la République. S’il faut dénoncer l'instrumentalisation de la justice face à l’adversité politique, et les bavures récurrentes et inacceptables des forces de l’ordre, il est tout aussi important d’éviter de jeter le discrédit sur les institutions qui, même imparfaites et perfectibles, sont l’ultime rempart de la République.
La politique au Sénégal ne peut plus être ce champ de bataille, qui emporte, dans un éternel recommencement, des victimes innocentes. Que de querelles, de confrontations stériles, de lueurs évaporées, d’espoirs vaincus ! La roue tourne, et à chaque fois qu’on la croit vertueuse, elle nous déçoit. Les cris qui ont gonflé dans les poitrines, depuis 1960, semblent se dissiper dans le brouillard des rêves anéantis. Les deux alternances politiques de 2000 et de 2012 n’ont pas tenu toutes leurs promesses. Au lieu de mener à plus de respirations, ces victoires politiques ont, sous plusieurs aspects, été synonymes de fragilisation de certains de nos acquis démocratiques arrachés de haute lutte.
Par ailleurs, plusieurs maux graves affectent l’espace public. En effet, la pluralité des idées n'est plus assurée et les esprits sont braqués dans des schémas binaires qui appauvrissent la démocratie et menacent la liberté d’expression, garantie pourtant par notre charte fondamentale. Les positions manichéennes ont mené à des purges et des insultes sur les réseaux sociaux, qui ont quelquefois pris l’allure de tribunaux populaires ou d’arènes réglées par la seule violence. L'agitation, de plus en plus fréquente, de la question ethnique et confessionnelle dans les débats politiques fragilise ce qui a fait la force de notre nation : la tolérance. Il nous faut retrouver “l’intransigeance exténuante de la mesure”. L’espace politique doit demeurer le lieu de sublimation de nos contradictions naturelles dans une démocratie et non se transformer, par le zèle ou le populisme partisan, en combats de rue où de jeunes Sénégalais sont tués.
Le Sénégal prend les chemins de la faillite. Notre pays est en proie à de multiples crises et défis qui projettent leur spectre sur notre société. Or, nous vivons dans une région en proie à l’instabilité, où des pays voisins sont déjà installés dans des spirales de violences ethniques et religieuses. Au Sénégal, nous pouvons, dès demain, assister à un basculement qui verrait les sacrifices consentis par tant de générations partir en fumée. La situation politique, hautement inflammable, doit nous appeler à une profonde introspection. Lorsque les murs des institutions sont fissurés, lorsque la régression de la démocratie et de l'État de droit s’accélère à une vitesse vertigineuse, il y a urgence à dénoncer le déclin. Lorsque le savoir, la culture et toutes les bienséances républicaines et sociales s’effondrent, tout républicain et patriote véritable doit prendre ses responsabilités. Parce que l’histoire jugera.
Toutes les consciences éprises de dialogue, de justice et de liberté sont interpellées. Le regret serait profond, demain, si nous laissions les choses suivre leur cours actuel. Les évènements récents ne peuvent pas et ne doivent pas être passés par pertes et profits. Ils nous appellent à la réflexion et à l’action. Notre pacte républicain doit être protégé et renforcé, et il reste à faire aboutir, définitivement, la transformation démocratique au Sénégal. Le cap que suit notre pays n'est pas le bon, il faut ajuster la boussole. Tous les citoyens qui ont à cœur de préserver notre harmonie sociale et nos libertés, qu’ils soient politiques, artistes, intellectuels, membres de la société civile sont invités à se joindre à cette lutte.
Il s’agit de fabriquer véritablement un lien politique, où tous les citoyens sont d’égale dignité et égaux devant la loi, où les intérêts de la nation sont préservés, où la liberté est sacralisée, où toutes les compétences sont valorisées, où la politique n’est plus une entreprise de rente, où les droits des femmes sont respectés et promus, où les gains égoïstes d’une seule minorité ne prévalent pas sur les intérêts de la nation, où les meurtres de jeunes Sénégalais sont élucidés par des enquêtes, où les forces rétrogrades sont démasquées et combattues. C’est la vie de notre peuple, dans tous ses aspects, qui doit être améliorée. Il est temps que la nation assure l’épanouissement moral, intellectuel et spirituel de ses filles et de ses fils.
Ce que nous proposons est une révolution des mentalités qui oriente à nouveau nos concitoyens vers les valeurs humanistes de jom, de fulla, de fayda, de ngor, de kersa, issues de notre imaginaire national. C’est le renforcement de la coopération et de la fraternité entre tous les membres de la communauté nationale. C’est de nourrir ce pays d’une culture qui enrichit, d’une économie qui profite à tous, d'une école qui élève l’esprit et favorise la mobilité sociale. Ce que nous proposons, c’est une nation de dialogue, de paix, et de libertés où la prospérité est partagée. C’est de mettre un terme à l'arriération socio-économique. C’est de faire participer notre pays à l'Odyssée des nations qui assurent le bien-être à leurs populations. Nous aspirons à ce que la République soit définitivement debout au Sénégal. C’est pour cette cause, plusieurs fois exprimée par la jeunesse sénégalaise, que des martyrs sont encore tombés. Soyons les vigies résolues de ces idéaux. Dans ce travail, aucun esprit humaniste, aucun cœur bienveillant ne sera de trop. Ce combat est aussi celui de l’espérance et de la solidarité, et il vaut tous les sacrifices.
Nous, signataires, sommes issus de traditions politiques et intellectuelles différentes. Nous avons voté, aux derniers scrutins, pour des listes et candidats différents, mais nous avons en partage la République, notre bien commun le plus précieux. Nous sommes persuadés que le moment est à l’action, pour reconstruire un sens commun, en opposition à la médiocrité et à la polarisation des opinions. Pour le salut de la nation, pour l’honneur et pour l’histoire, nous lançons un appel aux républicains de toutes les rives pour, au-delà de nos allégeances personnelles, constituer un rempart et préserver la République contre toutes les passions dangereuses, et contre tous les absolutismes, pour la justice, la paix, la démocratie et le progrès social et humain.
Paap Seen
Aida Niang
Youssou Owens Ndiaye
Aminata Libain Mbengue
Mohamed Mbougar Sarr
Fary Ndao
Charles Ba
Racine Assane Demba
Hady Ba
Hamidou Anne
par Charles Faye
CISS EST NADA
Le meilleur moyen de tomber malade et de se gaver d’hydroxyde d’aluminium et hydroxyde de magnésium, est de rester planté devant un match des Lions. Est-ce si compliqué que cela de dégager un concept, un projet de jeu ?
https://maderpost.com/ciss-est-nada/ |
Charles Faye |
Publication 02/04/2021
Je pensais connaître suffisamment le foot pour en parler en diagonale et profondeur, mais c’était sans compter avec l’équation Cissé. Je ne sais pas où est-ce que Coach Aliou va chercher ses fonctions, mais il est évident que l’application littérale de ses théorèmes, se factorise en système hybride, dans lequel les algorithmes se mélangent les godasses, en succession de suites de règles informelles.
Il n’y a pas de doute, le meilleur moyen de tomber malade et de se gaver d’hydroxyde d’aluminium et hydroxyde de magnésium, est de rester planté devant un match des Lions.
Pour qui veut se faire des ulcères, ou arriver à en perdre la voix, les cheveux, il n’y a pas mieux que cette auto-flagellation.
Si cela ressemblait au moins, au catenaccio du rugueux Helenio Herrera, idole d’une Italie conquise par le verrou suisse, ou encore au kick and rush anglais, on aurait certainement eu à redire, mais pas autant, ou sans trop perdre temps.
Le football étant par essence la marque déposée d’une culture, l’identité aurait donné l’authentification. Et, on en aurait été averti.
Tel pour le foot Samba brésilien, par exemple, qui soit dit en passant, rétro-passe dans le blues, tout comme le Tiki Taka du dieu hollandais, Johan Cruyff, et du soleil Barcelone, en quête d’un nouveau prophète, son Messi étant en fin de prophétie.
Mais nous en sommes loin ! C’est à croire que nous sommes dans le marigot politique, avec des acteurs étrangers aux affaires politiques.
Mais est-ce si compliqué que cela, que de dégager un concept, une stratégie, un plan, un projet de jeu, dont les termes sont à chercher dans les manuels de guerre.
Mais oui ! Le foot se joue sur un terrain, avec des actions défensives et offensives, à plat ou placées, sur les flancs, en profondeur. En largeur, à coups de débordements, de tirs, de missiles, de replis, contre-attaques, de bataille du milieu, de renversements.
Ou encore de mouvements et de ruptures, de combinaison et de dédoublements, de coulissage et de tiroirs.
Bref, un jeu de tiers que le général Tzun Ze définit dans l’art de la guerre.
J’en vois qui taclent : mais de quoi parle le bon vieux Charles, ou dégagent en touche, cartonnant qu’il est heureux que le carême prenne fin et que reste saine mon intégrité.
Mais comment le serais-je, quand c’est à jeun que je regarde la misère de notre foot.
Les statistiques sont favorables aux Lions se défendront d’autres, ceux-là certainement qui, des six mètres, préfèrent être les plus grands chez les plus petits.
Mais ce n’est pas de ça que nous rêvons.
Il y a deux ans, les jeunes avaient pris d’assaut les rues dakaroises, pour célébrer la défaite des Lions en finale de la CAN contre l’Algérie, l’avertissement avait été sans frais, avant que ne déferle la folie furieuse.
Ils feront quoi cette fois, quand nous sortirons plus tôt que prévu du rendez-vous camerounais ?
Encore qu’il est peut-être plus sage de s’interdire de rêver … même si ce n’est pas le talent qui manque. Quel revers !
Jummah Mubarak et bonne fin de semaine sainte à la communauté catholique.