Dakar, 6 juil (APS) – Le projet de loi portant Code électoral adopté en Conseil des ministres et le renforcement du dispositif préventif de sensibilisation et de lutte contre la pandémie de Covid-19 sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’Le projet de loi portant modification du Code électoral adopté en Conseil des ministres’’, affiche à sa Une Le Soleil, soulignant que les acteurs ont salué ‘’la célérité’’ du gouvernement.
Le Conseil des ministres a examiné et adopté, lundi, le projet de loi portant Code électoral. Le chef de l’Etat Macky Sall s’est félicité de l’actualisation consensuelle du Code électoral, ‘’un point à mettre au crédit des parties prenantes au dialogue politique entamé depuis 2019’’, selon le communiqué du Conseil des ministres.
"Il a, par ailleurs, félicité l’ensemble des parties prenantes, acteurs politiques, administration, société civile et bonnes volontés, qui ont assuré avec leur engagement, l’ouverture et la disponibilité de l’Etat, la crédibilité de notre processus démocratique et électoral".
Macky Sall est ‘’dans l’urgence’’, selon L’Observateur.
Selon Sud Quotidien, ‘’Macky Sall esquive le coup KO’’ de la CEDEAO. ‘’Le président Macky Sall semble bien décider pour ce qui est des modifications à apporter au code électoral à noyer dans l’œuf le +coup KO+ que pourrait lui asséner la CEDEAO et surtout son fameux protocole additionnel qui interdit tout changement de la loi électorale à moins de 6 mois d’un scrutin majeur, en l’absence d’un consensus’’, explique Sud.
Dans Vox Populi, Me Ousmane Sèye, responsable de la mouvance présidentielle confie qu’il y a ‘’60 à 70 modifications du Code électoral’’. ‘’Nous avons décidé de faire légiférer l’Etat avant le 23 juillet sur les points faisant l’objet d’un consensus qui impactent directement sur les élections locales du 23 janvier 2022’’, soutient Me Sèye.
Dans ce projet de code électoral, ‘’le parrainage a été supprimé pour les élections locales, mais les Indépendants seront soumis à une légitimité sur un pourcentage vraiment minimum de 2% des inscrits’’, a-t-il relevé.
Concernant la question des Indépendants, Enquête déplore ‘’l’hypocrisie des politiques’’. ‘’Incapables de s’entendre sur certains points sensibles quand il s’agit de défendre leurs intérêts, les politiques savent taire leurs querelles quand il s’agit de mettre les bâtons dans les roues des entités indépendantes voulant contester leur suprématie dans les joutes électorales’’, écrit le journal
A propos des modifications apportées au Code, Walfadjri note que ‘’Macky Sall coupe la poire en plusieurs tranches’’.
’’Le Conseil des ministres a examiné et adopté, hier, le projet de loi portant code électoral. D’une part, il tranche en faveur de l’opposition en supprimant le parrainage citoyen et en acceptant le suffrage direct pour l’élection du maire. D’autre part, il introduit une caution. Sauf que le montant n’a pas encore été déterminé’’, explique la publication.
L’As met en exergue ‘’les points phares’’ du nouveau code électoral. ‘’Entre autres nouveautés, selon la publication, (….), les maires et les présidents de Conseils départementaux seront désormais élus au suffrage universel direct (…)’’.
Dans Source A, Moundiaye Cissé estime que ‘’c’est un bon projet de loi, parce que les modifications portent sur les consensus qui ont été obtenus dans le cadre du dialogue politique. Il faut s’en féliciter’’.
Selon lui, ‘’il y a un désaccord sur le bulletin unique tout comme sur la question de la caution (…). Le chef de l’Etat va trancher’’’.
Le Quotidien signale que face à la résurgence des cas de contaminations au nouveau coronavirus, Macky Sall ‘’appelle à limiter les rassemblements’’.
Le président de la République, Macky Sall, préconisant le renforcement du dispositif préventif de sensibilisation et de lutte contre la pandémie de Covid-19, a annoncé lundi avoir décidé de tenir les manifestations et évènements officiels "dans la sobriété et le respect strict des mesures barrières", compte tenu de la recrudescence notée des cas ces derniers jours.
Le chef de l’Etat "a demandé au gouvernement de renforcer le dispositif préventif de sensibilisation et de lutte contre la pandémie de Covid-19 avec la recrudescence notée des cas ces derniers jours", rapporte le communiqué du Conseil des ministres qu’il a présidé le même jour.
Dans cette optique, le président Sall "invite le Ministre de la Santé à accentuer le plaidoyer sur le port systématique du masque, la limitation des rassemblements, ainsi que le déploiement soutenu de la campagne vaccinale".
A propos de cette troisième vague de cornavirus, Le Témoin s’exclame ‘’’Macky Sall au banc des accusés !’’. ‘’Du simple au centuple, les cas de Covid-19 explosent dans notre pays. En moins d’une semaine, plus de 1000 personnes ont été contaminées. Des médecins, et pas seulement eux, imputent la responsabilité de cette flambée de cas aux politiques, pouvoir comme opposition, qui ont rivalisé en mobilisation de foules ces derniers temps’’, écrit le journal.
Libération rapporte que le Sénégal ‘’dépasse encore la barre des 1000 cas actifs’’ de Covid-19.
3 DÉCÈS ET 121 INFECTIONS SUPPLÉMENTAIRES ANNONCÉS MARDI
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré, mardi, 121 cas supplémentaires de contamination au nouveau coronavirus et 3 décès liés à la maladie enregistrés au cours des dernières 24 heures
Dakar, 6 juil (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré, mardi, 121 cas supplémentaires de contamination au nouveau coronavirus et 3 décès liés à la maladie enregistrés au cours des dernières 24 heures.
Il s’agit de cas positifs détectés à partir de tests virologiques réalisés sur un échantillon de 1.255 individus, correspondant à un taux de positivité de 9, 64 %, a indiqué le ministère dans son bulletin épidémiologique quotidien.
45 parmi les nouveaux cas d’infection sont des contacts qui étaient suivis par les services sanitaires, les 76 autres étant issus de la transmission communautaire, peut-on y lire.
Les cas de contamination de source méconnue des autorités sanitaires ont été localisés dans différentes zones de la région de Dakar (62), à Louga (3), Matam (3), Mbour (2), Ziguinchor (2), Dahra (1), Ourossogui (1), Thionk-Essyl (1) et Touba (1), d’après le bulletin épidémiologique parvenu à l’APS.
Par ailleurs, 60 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, tandis que 20 autres ont été placés en réanimation dans les structures de prise en charge de cette forme grave de la maladie, a-t-on appris par la même source.
Elle ajoute que 44.080 personnes ont contracté le virus depuis son apparition sur le sol sénégalais, le 2 mars 2020. Parmi ces patients, 41.833 ont recouvré la santé et 1.178 autres ont perdu la vie.
A ce jour, 1.068 personnes ayant contracté le virus sont suivis à domicile ou pris en charge dans les différents centres de traitement épidémiologique du pays.
Sur le front de la vaccination, 556.876 personnes ont au moins reçu une dose de vaccins depuis le 23 février, date du lancement de la campagne nationale de vaccination.
LE CHANTIER EXECUTE A 28%, SELON LE MINISTERE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
Le chantier de construction de la digue de protection de la Langue de Barbarie, dans le cadre du Projet de Protection Côtière (PPCS) de Saint-Louis est exécuté à 28%.
Le chantier de construction de la digue de protection de la Langue de Barbarie, dans le cadre du Projet de Protection Côtière (PPCS) de Saint-Louis est exécuté à 28%. Annonce faite hier, lundi, par le Directeur de Cabinet du ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l'Aménagement des Territoires qui prenait part au lancement des ateliers de capitalisation du dispositif conjoint d'appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise. C'était en présence de la Déléguée française à l'action extérieure des collectivités territoriales et plusieurs élus locaux.
La salle de cinéma de l'Institut Français de Saint-Louis a abrité hier, lundi 5 juillet, le lancement des ateliers de capitalisation du dispositif conjoint d'appui à la coopération franco sénégalaise. Il s'agissait, pour les représentants du ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l'Aménagement des Territoires et leurs partenaires financiers français, d'échanger sur la formalisation de l’emploi des femmes et des jeunes prévue cette année dans diverses localités du pays. Ils en ont profité aussi pour aller constater de visu l'état d'avancement du chantier du Projet de Protection Côtière de Saint-Louis (PPCS).
Accompagné de son hôte, Mme Christine Moro et de la Première adjointe au maire de Saint-Louis, Mme Aïda Mbaye Dieng, Abou Ahmed Seck a visité le chantier du Projet de Protection Côtière de Saint-Louis (PPCS), mis en œuvre au niveau de la Langue de Barbarie, par l’État du Sénégal, en étroite collaboration avec le maire Mansour Faye et les autorités municipales de la vieille ville. "Ce qu'on peut voir, c'est un état d'avancement particulièrement satisfaisant puisqu'il nous a été donné de voir que 28% des travaux ont été réalisés à ce jour et que les équipes s'activent pour tout simplement régler ce problème tant attendu par les populations", a dit Abou Ahmed Seck, Directeur de Cabinet du ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l'Aménagement des Territoires. Il a également saisi l'occasion pour se réjouir de ce dispositif conjoint franco-sénégalais.
Cela permet, selon lui, de renforcer la coopération décentralisée entre ces deux pays. Il a rappelé que ce dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise, a été créé en septembre 2013 suite à la signature d’un arrangement administratif entre les deux États. Ce dispositif est piloté conjointement pour le MEAE (Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères), par la Délégation pour l’Action extérieure des Collectivités territoriales (DAECT) et le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France à Dakar et par le ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires (MCTDAT) du Sénégal.
En effet, ce programme vise à protéger les populations et les biens des quartiers situés sur la Langue de Barbarie du risque d’érosion côtière et contribuer à l’amélioration des connaissances scientifiques sur les enjeux côtiers et à leur diffusion. Parlant de la formalisation de l’emploi des femmes et des jeunes, M. Seck a rappelé les nombreux efforts déployés par le président de la République, Macky Sall, pour mettre en place un financement de 450 milliards FCFA, soit 150 milliards FCFA chaque année, et qui sont destinés à la lutte contre le chômage endémique des jeunes.
293 733 CANDIDATS, DANS LE BAIN !
293 733 élèves, dont les 55,36% sont des filles, sont en lice à partir de ce jour mardi 6 juillet pour les épreuves du Cfee et du Concours d’entrée en sixième qui auront lieu jusqu’au mercredi 7 juillet 2021.
293 733 élèves, dont les 55,36% sont des filles, sont en lice à partir de ce jour mardi 6 juillet pour les épreuves du Cfee et du Concours d’entrée en sixième qui auront lieu jusqu’au mercredi 7 juillet 2021. Répartis sur toute l’étendue du territoire national et en Gambie, ces potaches qui sont à la recherche de leur premier diplôme occuperont 1819 centres. Selon le directeur des examens et des concours Moctar Ndiaye qui se prononçait vendredi dernier sur l’organisation des épreuves, toutes les dispositions utiles sont prises pour assurer le déroulement normal de ces évaluations. En sus, d’importantes dispositions ont été prises sur le plan pédagogique et sanitaire pour le respect strict des mesures barrières. Avant d’indiquer que 1819 chefs de centre, 1819 adjoints chefs de centre, 11750 salles de classe en moyenne et 23500 surveillants de salle et de Secrétaires ont été mobilisés.
DIOURBEL-DEMARRAGEDES EXAMENSDUCFEE L’IEF Y. MASSALY RASSURE
Les 5529 candidats dont 3174 filles et 2355 garçons répartis dans 31 centres subissent, ce mardi matin, les épreuves du CFEE et de l’entrée en 6 ème. Pour Yakhoba Massaly, l’inspecteur départemental de l’éducation et de la formation de Diourbel, toutes les mesures ont été prises pour parer à toute éventualité surtout en cette période d’hivernage. Selon lui, plus d’un millier de candidats ne disposent pas de pièces d’état civil.
Ils sont au total 5529 candidats dont 3174 filles et 2355 garçons répartis dans 31 centres d’examens dont un centre franco-arabe et 3 centres mixtes à subir les épreuves du CFEE (Certificat de fin d’études élémentaires) et de l’entrée en 6ème au niveau du département de Diourbel. L’inspecteur départemental de l’éducation et de la formation de Diourbel Yakhobba Massaly qui a fait un tour au niveau des 31 centres d’examen déclare : « toutes les mesures ont été prises pour parer à toute éventualité surtout en cette période de saison de pluies. Nous sommes prêts pour accueillir les enfants dans les centres d’examen. Nous avons fait une série d’activités avec les autorités notamment les comités départementaux de développement. Nous avons rencontré les partenaires, les associations des parents d’élèves autour de la question du déroulement des activités ». Et il poursuit : « nous avons fait un tour après la tenue du Comité départemental de développement qui a été tenu sous la présidence de Monsieur le Préfet qui nous instruit de revisiter les centres pour voir les disfonctionnements éventuels. Et nous avons tenu ce matin une réunion avec les Présidents de jury qui sont des directeurs d’école pourla plupart qui nous ont remonté les dernières informations. Et à ce niveau, toutes les dispositions sont prises pour parer à ‘éventuelles difficultés liées à la pluie .Nous avons demandé à tous les membres de jury d’être sur place la veille et nous avons demandé aux accompagnants de faire passer la nuit les enfants qui quittent des milieux un peu distants du centre d’examen. Les autorités territoriales, les maires et les autorités administratives notamment les sous-préfets nous ont accompagnés à travers la tenue de Comités locaux de développement pour insister sur cet aspect-là ». L’inspecteur départemental de l’éducation et de la formation de Diourbel Yakhobba Massaly regrette cependant le fait qu’il y ait des milliers de candidats sans pièces d’état civil. « Cette question a été prise en charge depuis quelques années à travers les instructions que les autorités judiciaires, académiques et administratives ont donné pour faire en sorte que les enfants soient davantage dotés de pièces d’état civil, cela devient un facteur bloquant pour la poursuite. Nous avons dénombré aujourd’hui un milliers d’enfants. Ces derniers n’ont pas le même niveau de problème. Il y a certains qui sont dans un processus d’audience foraine et des enfants n’ayant pas commencé le processus ».
LOUGA : 13.864 CANDIDATS ATTENDUS AUX EPREUVES DU CFEE (IA)
Au total, 13864 élèves, dans la région de Louga, vont se présenter à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième. Le département de Louga va présenter 6476 candidats et les départements de Linguère et Kébémer respectivement 3485 et 3903. Ils seront répartis dans 81 centres d’examen dont 22 à Kébémer, 23 à Linguère et 36 à Louga. Parmi les élèves inscrits au niveau de la région pour passer les épreuves du CFEE, on note 7982 candidatures féminines, soit 57,57% de l’effectif total. Les candidatures ont connu une hausse de 161 candidats par rapport à l’année dernière. La région de Louga a obtenu l’année dernière un taux de réussite de 72,15%
KOLDA : PLUS DE 7000 CANDIDATS EN LICE
Quelque 7490 candidats dont 3914 filles vont démarrer ce mardi les épreuves de l’examen de l’entrée en sixième et du du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la circonscription de l’inspection départementale et de l’éducation (IEF) de Kolda (Sud). « Cette année nous avons enregistré 7490 candidats dont 3914 filles, soit un taux pour les filles de 52 pour cent, et nous avons pris toutes les dispositions pour un bon déroulement de l’examen », a rassuré Birame Tine, inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Kolda. Rappelant le contexte de la saison des pluies qui coïncide avec la tenue des examens, l’IEF annonce également que des dispositions sont prises pour mettre les élèves et les enseignants dans des conditions de travail sans entrave
LE CONSEIL DE DISCIPLINE SORT LA CRAVACHE
La sentence du Conseil de discipline de l’Université Cheikh Anta Diop est tombée hier, lundi 5 juillet.
La sentence du Conseil de discipline de l’Université Cheikh Anta Diop est tombée hier, lundi 5 juillet. Un étudiant est définitivement exclu, 7 étudiants exclus pour une durée de 5 ans, 37 autres pour une durée de 2 ans et 10 pour une suspension de l’inscription en attendant d’être entendus par leurs Facultés respectives. 21 étudiants bénéficient d’une relaxe et 11 autres s’en sont sortis avec une réprimande.
Ces sanctions font suite aux violences notées dernièrement dans le temple du savoir et ayant conduit au saccage des biens et à l’agression d’enseignants. Le conseil de discipline était réuni le 2 juillet dernier et 88 étudiants étaient visés par l’instance.
Pour rappel, plus de 250 étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont été convoqués devant le Conseil de discipline pour une enquête dans le cadre des violences notées au sein du temple du savoir. Le Conseil de discipline s’était engagé « à traduire, avec diligence, devant le conseil de discipline, tout étudiant responsable d’acte de violence ». De même, les mis en cause devraient faire face à la justice.
MACKY ESQUIVE LE COUP KO
Fin de suspense sur la question de l’application des recommandations de la commission du dialogue politique dans le Code électoral.
Le président Macky Sall semble bien décidé, pour ce qui est des modifications à apporter au Code électoral, à noyer dans l’œuf le « coup Ko » que pourrait lui asséner la Cedeao et surtout son fameux protocole additionnel qui interdit tout changement de la loi électorale à moins de six mois d’un scrutin majeur, à l’absence du consensus. Aussi s’est-il empressé hier, lundi 05 juillet, en Conseil extraordinaire des ministres, à faire adopter le projet de loi portant Code électoral. Un nouveau code assaisonné par les «recommandations» du dialogue politique national, devant nécessairement passer par la procédure de vote d’urgence à l’Assemblée nationale, pour aboutir à la promulgation officielle avant le 23 juillet prochain. Histoire d’éviter tout coup ko de la Cedeao qui a déjà invalidé le parrainage citoyen à la sénégalaise !
Fin de suspense sur la question de l’application des recommandations de la commission du dialogue politique dans le Code électoral. Après plusieurs mois de mutisme sur la question, le président de la République est monté au créneau lors de la réunion du Conseil des ministres extraordinaire tenue hier, lundi 5 juillet 2021, pour demander au Ministre de l’Intérieur, « de mettre en œuvre toutes les diligences nécessaires, pour une parfaite organisation des élections territoriales en janvier 2022 ».
Par ailleurs, toujours sur cette question relative au processus d’organisation des prochaines élections municipales et départementales, le chef de l’Etat a également, lors de cette rencontre extraordinaire, soumis aux membres du gouvernement qui l’ont d’ailleurs adopté le projet de loi portant Code électoral. Désormais, avec cette décision (adoption du projet de loi en Conseil des ministres), c’est à l’Assemblée nationale que revient la décision de valider les nouvelles modifications de la loi électorale qui prendront effet dès les prochaines élections locales. Du coup, Macky Sall semble bien parti pour contourner l’hypothèque qui pesait sur la nouvelle loi électorale au regard des délais relativement courts qui nous séparent du 23 juillet, date-butoir «fixée» par le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance du 21 décembre 2001, et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance du 30 janvier 2007, lesquels interdisent tout changement des règles du jeu électoral à six mois d’un scrutin, à moins d’un consensus entre acteurs du jeu électoral.
Pour autant, il va s’en dire que le projet de loi, adopté hier en Conseil des ministres, passera par la voie d’urgence. En effet, après avoir trainé les pieds, l’exécutif sénégalais dont l’image de la diplomatie au niveau de la sous-région ouest africaine reste fortement écornée parles décisions de la Cour de justice de la Cedeao dans les affaires Karim Wade, Khalifa Ababacar Sall et le parrainage citoyen, devra tout faire pour ne pas en rajouter une couche à sa réputation. Et cela passera forcément par une validation rapide de ce projet de loi à l’Assemblée nationale et sa promulgation par le chef de l’Etat, avant le 23 juillet prochain.
Cette course contre la montre du temps perdu depuis le 26 août 2020 dernier, jour ou le président du Dialogue national, Famara Ibrahima Sagna remettait au chef de l’Etat, Macky Sall, le premier rapport de la Commission politique du Dialogue national se justifie par l’absence de consensus sur un certain nombre de points dont certains ont une incidence directe sur l’organisation des prochaines élections municipales et départementales du 23 janvier prochain. Parmi ces points, nous pouvons citer entre autres l’organisation des élections par une personnalité neutre différente du ministre de l’Intérieur, le bulletin unique, la vacance et suppléance au poste de maire et président de Conseil départemental et cumul des fonctions de chef de Parti et de celle de président de la République... Durant tout ce temps, les acteurs engagés dans le dialogue politique étaient suspendus à la décision du chef de l’Etat appelé à trancher sur ces différentes questions.
MACKY SALL «RECONFINE» LES MANIFESTATIONS ET EVENEMENTS OFFICIELS
La recrudescence des cas de Covid-19, avec la troisième vague qui se confirme de jour en jour au vu des chiffres sur les cas de contaminations communautaires, inquiète au plus haut niveau le chef de l’Etat et son gouvernement.
La recrudescence des cas de Covid-19, avec la troisième vague qui se confirme de jour en jour au vu des chiffres sur les cas de contaminations communautaires, inquiète au plus haut niveau le chef de l’Etat et son gouvernement. En conseil des ministres d’hier, lundi 5 juillet, Macky Sall a décidé de tenir les manifestations et évènements officiels dans la sobriété.
Sur un total de 1817 tests réalisés, le ministère de la Santé apprend que 191 sont revenus positifs à la Covid-19, soit 80 cas suivis par leur soin et 104 cas issus de la contamination communautaire. Une augmentation des chiffres sur la pandémie qui a poussé le chef de l’Etat à revoir sa copie, concernant les manifestations et autres événements officiels. Ainsi donc, après avoir partagé ses inquiétudes sur une troisième vague de coronavirus par visio-conférence aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence (France) organisées par le Cercle des économistes, il a décidé de restreindre au strict minimum certaines cérémonies.
Dans la note sanctionnant le conseil des ministres d’hier, lundi 5 juillet, «le Chef de l’Etat a décidé, compte tenu de la situation de la pandémie Covid-19, de tenir les manifestations et évènements officiels dans la sobriété et le respect strict des mesures barrières», peut-on lire. Dans la même dynamique de prévention contre cette pandémie qui a mis à terre la quasitotalité des économies, le chef de l’Etat a invité «le Ministre de la Santé à accentuer le plaidoyer sur le port systématique du masque, la limitation des rassemblements, ainsi que le déploiement soutenu de la campagne vaccinale».
A l’ensemble de son gouvernement, il a demandé le renforcement du dispositif préventif de sensibilisation et de lutte contre la Covid-19. Le président Sall a, par ailleurs, évoqué la question de l’emploi des jeunes avec son objectif de création de 65.000 emplois. Il a, à ce sujet, rappelé à son gouvernement «toute l’importance qu’il accorde à la mise en œuvre accélérée du Programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes «XËYU NDAW ÑI», à sa territorialisation, en veillant à l’opérationnalisation des différents volets “Recrutements” des 65000 emplois, “Formations” et “Financements”, outre l’application urgente de nouvelle convention Etat-Employeur qui vise 20.000 emplois», peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres. Il a, en outre, exhorté son équipe gouvernementale à intensifier les réformes d’amélioration de l’environnement des affaires, mais surtout, à accélérer les programmes prioritaires (PUDC, PUMA, PROMOVILLES, PACASEN, PACASEN RURAL etc.) dans les territoires, afin d’asseoir l’attractivité du Sénégal aux investissements directs étrangers (IDE) et le développement durable.
A noter, par ailleurs, que lors de ce Conseil des ministres décalé, il a été adopté le projet de loi portant Code électoral. Le chef de l’Etat en a profité pour saluer «le consensus politique et la qualité des concertations relevant du dialogue politique, entamé depuis 2019, dont les résultats ont permis l’actualisation consensuelle du Code électoral», indique la source. Parlant des élections locales prochaines, le président Macky Sall a demandé «au Ministre de l’Intérieur, de mettre en œuvre toutes les diligences nécessaires, pour une parfaite organisation des élections territoriales en janvier 2022», informe le ministre Porte-Parole du Gouvernement, Oumar Guèye.
SECURISATION DE L’ALIMENTATION EN EAU : Macky demande l’accélération des travaux
Le président de la République, Macky Sall, a prôné par ailleurs une accélération des travaux de sécurisation de l’alimentation en eau des zones rurales, de Dakar et de la Petite-Côte. Selon ainsi le communiqué du Conseil des ministres, « Le Chef de l’Etat demande (…) au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement d’accélérer les travaux de sécurisation durable de l’alimentation en eau des zones rurales, de la Capitale et de la Petite-Côte avec l’amorçage du PREFERLO, la construction de l’usine de dessalement des Mamelles et le renouvellement des réseaux ».
Le chef de l’Etat a exprimé cette demande à quelques jours de l’inauguration ce samedi de la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar (KMS), considérée comme le plus grand ouvrage hydraulique de l’histoire du Sénégal. Selon le président Sall, cet ouvrage de grande envergure, doté d’une conduite d’eau de 216 km et d’une capacité de 100 000 m3 par jour, pour sa première phase, sur 200 000 m3 au total, va contribuer à améliorer de façon substantielle la fourniture en eau pour Dakar, Thiès et d’autres localités. Le communiqué du Conseil des ministres indique aussi que le président de la République a rappelé au Gouvernement « la priorité qu’il accorde au développement du secteur de l’hydraulique urbaine et rurale et particulièrement à l’accès universel » à l’eau potable.
« Le Chef de l’Etat demande, dans cette dynamique, au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, de veiller à la gestion optimale du patrimoine hydraulique national, en parfaite concertation avec les populations et les acteurs du secteur », poursuit le communiqué. Il invite de même l’Office des forages ruraux (OFOR) à « réadapter ses interventions, en vue d’améliorer le système de gestion concertée de l’eau potable en milieu rural, en veillant à l’équilibre financier et social durable du secteur ». Dans la foulée, le président de la République a exhorté le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, à « veiller à la consolidation des performances techniques et financières de la SONES », la Société nationale des eaux du Sénégal, « en termes d’investissements de développement d’ouvrages et de réseaux hydrauliques ».
Ce n’est point manquer du respect à nos institutions. Mais après avoir lu le communiqué du Conseil des ministres d’hier, on peut bien s’autoriser une petite question à défaut d’en rigoler. Mais diantre, de qui il se moque, le Chef ? C’est un récidiviste. Rappelez-vous bien l’arrivée de la seconde vague. C’est après qu’il avait mobilisé les foules lors d’une tournée dans le SineSaloum qu’elle s’était pointée. Naturellement, cette tournée n’était pas seule responsable de cette vague mais avait sans doute dû contribuer à sa survenue. Toujours est-il qu’on s’était retrouvé en pleine deuxième vague quelques jours après ce déplacement présidentiel. Plutôt que de donner les bonnes leçons à son peuple, il avait ouvert les vannes au vilain virus, pendant que le personnel de santé guerroyait contre un monstre invincible. Et à chaque fois qu’ils sont près de gagner la bataille, ces vaillants médecins et autres infirmiers, c’est le Chef, lui-même, qui vient tout piétiner avec le soutien de ses flagorneurs. Après avoir contribué à propager le virus, à travers des rassemblements monstres à Saint-Louis, Podor et Matam, voilà qu’il invite son ministre de la Santé à accentuer le plaidoyer auprès des ignares que nous sommes sur le port systématique du masque et la limitation… des rassemblements ! Une belle comédie au mépris de la vie de ses compatriotes. Il faut oser le dire… Et personne ne pourra soutenir le contraire. Le Chef est le premier responsable de cette situation que l’on vit présentement. Et ceux qui qualifient son accès de colère feinte du weekend d’acte courageux vis-à-vis de l’Occident ont tout faux. Il s’agit là plutôt d’un aveu d’impuissance de sa part face à un combat perdu par ses errements. Il est le seul responsable de ce qui nous arrive. Pour prouver qu’il est dans les cœurs de nos compatriotes, il a anéanti des efforts de plusieurs mois en plus d’importantes sommes d’argent investies pour combattre le méchant virus. Et on peut bien rigoler de leurs décisions qui consistent à tenir les manifestations et évènements officiels dans la sobriété et le respect strict des mesures barrières. De vrais comédiens et irresponsables. La lucidité en perspective du chaos ? KACCOOR BI
CONSEIL DES MINISTRES ALERTE « GAINDE » DU CHEF SUPREME DES ARMEES CONTRE LE COVID 19
L’ennemi « Covid 19 » rumine sa colère avant de mener un troisième raid plus destructif contre le peuple sénégalais. En tout cas, c’est l’avis du président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées. D’où l’alerte « Gaindé » qu’il a sonnée, hier, en présidant le Conseil des ministres. En préconisant le renforcement du dispositif préventif de sensibilisation et de lutte contre la pandémie de COVID-19, le président a annoncé avoir décidé de tenir les manifestations et évènements officiels «dans la sobriété et le respect strict des mesures barrières», compte tenu de la recrudescence des cas notée ces derniers jours. Le chef de l’Etat «a demandé au Gouvernement de renforcer le dispositif préventif de sensibilisation et de lutte contre la pandémie de COVID-19 avec la recrudescence des cas notée ces derniers jours», rapporte le communiqué du Conseil des ministres qu’il a présidé le même jour.
CONSEIL DES MINISTRES ALERTE « GAINDE » DU CHEF SUPREME DES ARMEES CONTRE LE COVID 19 (BIS)
En sonnant le clairon de la détresse sanitaire, le président Sall a aussi «invité le ministre de la Santé à accentuer le plaidoyer sur le port systématique du masque, la limitation des rassemblements, ainsi que le déploiement soutenu de la campagne vaccinale». Aussi le chef de l’Etat a-t-il «décidé, compte tenu de la situation de la pandémie Covid-19, de tenir les manifestations et évènements officiels dans la sobriété et le respect strict des mesures barrières», indique le communiqué du Conseil des ministres. S’exprimant dimanche par visio-conférence, dans le cadre des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence (France), Macky Sall avait déclaré : «Cette dernière poussée épidémique, qui correspond à ce qu’on appelle la troisième vague, risque d’être un peu difficile pour le continent à cause du variant Delta et compte tenu aussi du relâchement». Après un ralentissement de la pandémie entre avril et mai, les nouvelles infections au Covid-19 ont enregistré un net rebond en juin, au Sénégal mais également dans la plupart des pays africains, au point d’amener l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à sonner l’alerte depuis quelques jours comme le président Macky Sall vient aussi de le faire. Après avoir contribué aux contaminations de par ses tournées aux foules monstres et sans respect des mesures barrières !
AUTOPONTS AGEROUTE
L’Ageroute, cette agence de construction des routes dirigée par le très travailleur et compétent Ibrahima Ndiaye, qui a maillé le territoire national en routes de qualité, n’avait sans doute pas pensé à cela en construisant ces ouvrages ! Ces ouvrages, ce sont bien sûr ces autoponts qui ornent si joliment le décor de Dakar et dont les plus connus sont ceux de Keur Gorgui, saint-Lazare ou de Lobatt Fall à l’entrée de Pikine ! Si nous parlons de ces autoponts, c’est qu’un de nos collaborateurs a assisté samedi dernier à un événement qui l’a laissé sans souffle. En effet, un club de fitness à l’enseigne « Amitié Fitness », situé sur la VDN, organisait, justement, une journée de fitness. Un événement auquel ont pris part des centaines de jeunes — et d’adultes — enthousiastes. Au son de la musique diffusée par de puissants haut-parleurs, ces participants vêtus de tee-shirts et de tenue de sport, particulièrement de gym, ont effectué des mouvements gymniques, dansé, sué durant toute la journée et dans une ambiance très festive. Et devinez donc où a eu lieu cet événement ? Eh bien sous l’autopont de Saint-Lazare transformé en gigantesque salle de fête pour l’occasion ! D’ailleurs tous les soirs, désormais, de belles dames et demoiselles (gare aux dragueurs) ont pris l’habitude d’y effectuer leur gym. Preuve que ces autoponts, en plus de contribuer à fluidifier la circulation routière, sont aussi de véritable lieux de vie dont les très inventifs organisateurs d’événementiels se sont déjà appréciés. Un grand bravo à l’Ageroute !
PROMOTION LGBT AU SENEGAL PRES DE 2 MILLIARDS CFA DE SUBVENTIONS CHERCHENT…PRENEURS
Chaque mois de juillet, la communauté internationale Lgbt (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) célèbre la journée du « Gay-Pride ». C’est un événement permettant aux homosexuels ou « goordjiguenes » de revendiquer leurs droits et leur liberté de vivre leur orientation sexuelle. Pour promouvoir les activités culturelles et économiques du « Gay-Pride » en Afrique francophone, « Le Témoin » quotidien a appris que les bailleurs de la communauté Lgbt auraient budgétisé une dizaine de milliards cfa dont deux (02) milliards pour le Sénégal. Rien que pour cette année 2021 ! Cette subvention est destinée aux chanteurs, hommes influents, artistes et autres porteurs de voix afin de les aider à assurer leurs activités de plaidoyers et de sensibilisation en faveur de la communauté Lgbt. Heureusement qu’au Sénégal, les financements Lgbt cherchent désespérément preneurs à l’occasion du Gay-Pride. Car aucun artiste, chanteur, sportif ou porteur de voix n’ose organiser publiquement des activités aux couleurs Lgbt. Objection ? « Le Témoin » a sous les yeux un célèbre bulletin mensuel d’Annonces gratuites ayant un bandeau publicitaire aux couleurs Lgbt. Ce, dans son édition de ce mois de juillet 2021. Une chose est sûre : aucun artiste ou chanteur n’est tombé dans la tentation de l’argent sale puisque les confréries et organisations islamiques sont armées de gourdins pour veiller sur l’interdit. Entre la tentation des dizaines de millions et la crainte des gourdins, le choix n’est en effet pas facile à faire ! Car les Sénégalais aiment l’argent, certes, mais ils craignent plus encore les coups et blessures voire la mort…