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25 juin 2025
LES ETUDIANTS DEMANDENT LA DISSOLUTION DE CES «GANGS»
L’université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar a été, dans la soirée du jeudi, le théâtre de sanglants affrontements entre deux mouvements d’étudiant que sont «Kekendo» et «Ndef Leng»
L’université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar a été, dans la soirée du jeudi, le théâtre de sanglants affrontements entre deux mouvements d’étudiant que sont «Kekendo» et «Ndef Leng». Condamnant ces incidents devenus répétitifs, les étudiants appellent les autorités à dissoudre tous les mouvements afin de mettre fin à ces «gangs» qui sèment la terreur dans le Temple du Savoir
«Regrettable !» C’est ainsi que Moussa Soulèye Sy, étudiant au département de Géographie, qualifie les affrontements survenus avant hier au campus social de l’Ucad et qui ont occasionné plusieurs blessés. Bouquin à la main et entouré de ses camarades, notre interlocuteur aborde avec prudence le sujet. «C’esttrop risqué de parler de ces gens là.Ils sont dangereux, ils peuvent t’attaquer à tout moment», souffle Moussa Sy avant de pointer un doigt d’accusateur sur l’Etat qui aurait, selon lui, failli dans sa mission de garantir la sécurité. «Ces affrontements résultent du laxisme des autorités qui devraient prendre les taureaux par les cornes et empêcher la prolifération de ce genre de mouvements à l’Université. Cela devait être fait dès la naissance du mouvement Kekendo en 2000. Malheureusement, il y a, aujourd’hui, de nombreux mouvements pour ne pas dire de «gangs» qui se forment au sein du campus. Le plus regrettable, c’est que la plupart des membres de ces mouvements ne sont plus des étudiants», fustige le géographe en herbe.
Aussi, invite-til les autorités à assainir le campus en commençant par l’interdiction de tous les mouvements estudiantins. Assis non loin de là, Amadou Tidiane Diallo, étudiant en master 1 au département de Russe, n’a rien perdu de l’analyse de son camarade. Pour lui, les affrontements d’avant-hier découlent d’une affaire de rivalités entre «gangs» à la quête des privilèges. «Ces gens-là n’ont rien du véritable comportement d’étudiants. Ils passent leur temps à semer la terreur dans l’université sous le regard complice des autorités du Coud», accuse le jeune homme. Une thèse que partage son colocataire qui préfère se prononcer sous l’anonymat. Rappelant que cette situation n’est pas nouvelle, notre interlocuteur renseigne que l’année dernière un étudiant a été bastonné vers 4h du matin dans sa chambre par le groupe «Kekendo».
A l’en croire, il revient à l’Etat de prendre ses responsabilités pour éradiquer les violences qui sont devenues récurrentes dans le Temple du Savoir. «L’université ne doit pas être un champ de bataille ou un repaire de gangs. Il y a trop d’impunité au sein de l’Ucad. Ces types de clans à l’image de «Kekendo» poussent comme des champignons ; les autorités sont au courant, mais n’ont jamais essayé d’y mettre un terme», se désole-t-il avant d’appeler l’Etat à renforcer la sécurité des étudiants. «Pourquoi ne pas installer une police universitaire ? Aujourd’hui, les étudiants sont en danger», s’émeut-il.
«CES DEUX MOUVEMENTS SE REGARDENT EN CHIENS DE FAÏENCE DEPUIS QUELQUES TEMPS»
Etudiant en master 2 au département de Philosophie, Djiby Sow souligne que les bagarres entre étudiants ne constituent pas un phénomène nouveau. Cependant, il dénonce l’attitude irresponsable de certains étudiants qui veulent transformer le campus en une «Favelas» où se forment des gangs. « Le Kekendo a toujours exercé sa domination au niveau du campus. C’est cela qui a conduit à la création d’autres mouvements comme Ndenf Leng. Ces deux mouvement se regardent en chiens de faïence depuis quelques temps», tonne Djiby Moussa Sow qui, cependant, ne manque pas de déplorer l’orientation du débat dans le traitement de l’information par certains medias. «On a fait croire à l’opinion que cette bagarre opposait deux ethnies. Conséquence : les commentaires vont bon train. Certains hommes politiques essaient de tirer profit de cette affaire au moment où le Sénégal traverse une profonde crise politique», indique l’apprenti philosophe.
19 PRESUMES MANIFESTANTS ET 2 ETUDIANTS EN LIBERTE PROVISOIRE
Le vent de dégel, pour un apaisement du climat politico-social, continue de souffler sur le Sénégal.
Le vent de dégel, pour un apaisement du climat politico-social, continue de souffler sur le Sénégal. Après la libération du leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko, suivi de l’activiste Guy Marius Sagna et compagnie et de responsables politiques notamment du parti des «Patriotes» en milieu de semaine, place aux manifestants arrêtés dans le cadre des violences du 3 au 8 mars 2021.
Selon Libération online, les 19 présumés manifestants et les 2 étudiants ont obtenu tous une liberté provisoire, hier vendredi. Il s’agit de Amadou Sow (coordonnateur de Frapp Ucad) et Amadou Oury Barry (coordonnateur de Frapp Koumpentoum/Koungheul) qui ont été élargis, sous condition. Ce, en même temps que Mouhamed Naby Ndoye, Noah Sambou, Mamadou Sarr, Ousseynou Dia, Mor Niang, Pape Malick Seck, Ousmane Diop, Omar Diouf, Abdoulaye Diène, Abdoulaye Faye, Amadou Der, Edouard Diatta, Ahmeth Sané, Mohamed Thiam, Modou Konté, Diomaye Diafatté, Sékou Ndour, Wando Cissé et Laba Touré.
Joint par Emedia, leur avocat, Me Babacar Ndiaye, a confirmé qu’ils ont bénéficié d’une liberté provisoire hier, ce vendredi, 26 mars. La robe noire a annoncé, par ailleurs, le transfert d’autres détenus, à Dakar. Toutefois, d’autres manifestants restent dans les liens de la détention notamment à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Diourbel. Ils seraient au nombre de 22.
Avant ces 19 jeunes, en plus de Ousmane Sonko et Guy Marius Sagna, deux des cadres de Pastef, à savoir l’administrateur du parti, Birame Soulèye Diop et le coordonnateur de Pastef Dakar, Abass Fall, ont recouvré la liberté dans le cadre de ce vent de décrispation qui souffle depuis la mise sous contrôle judiciaire de l’opposant politique Ousmane Sonko. Il y a aussi Assane Diouf et Clédor Sène.
LES POTENTIELS DES MINERAUX DE LA REGION DE DAKAR AU CŒUR DES DEBATS
Faire le point sur les minéraux qui se trouvent à Dakar et les potentiels métiers qu’ils peuvent générer
Mercredi dernier, 24 mars s’est tenu à Dakar, la 6ème édition de la journée dédiée aux sciences de la terre en Afrique. Occasion saisie par le ministère des Mines et de la Géologie pour commémorer cet événement qui a pour thème cette année «valorisation des minéraux de développement».
Sur ce, une rencontre a été organisé au Lycée J F Kennedy sous la présence de Madame Khadidiatou Diallo, inspectrice d’académie de Dakar, de Dr Rokhaya Samba Diene, Directrice de l'inspection et de la promotion minière au ministère de la mine et de la géologie ainsi que des élèves de Kennedy et du Lycée Blaise Diagne accompagnées de leurs proviseurs et maîtres. Cette rencontre a été l’occasion de célébrer la 6ème édition avec un thème particulier «la Géologie du Sénégal : potentialités minérales de la région de Dakar».
Revenant sur l’importance de cette journée, l’inspectrice d’académie déclare : «Cette activité est réalisée dans d’autres établissements et partout au Sénégal pour vulgariser un peu cette journée des sciences de la terre et surtout la valorisation des minéraux du Sénégal. C’est une occasion qui nous est offerte pour avoir une connaissance parce que ce n’est pas tous les jours que le commun des mortels entend parler des minéraux. On ne pouvait pas savoir ce que c’est les minéraux de développement alors que ceux sont des richesses qui sont là sur notre sol sénégalais et que nous ne connaissons pas et c’est une occasion qui nous est offerte par le ministère des mines pour avoir des informations et d’avoir aussi un aperçu par rapport aux métiers que l’on pourrait épouser dans cette activité liée au développement des minéraux».
Quant à la représente du Ministère des mines et de la géologie, Dr Rokhaya Samba Diène, par ailleurs Directrice de l’inspection et de la promotion minière au ministère de la mine et de la géologie, elle a fait le point sur le minéraux de développement qui se trouvent à Dakar et les potentiels métiers qu’ils peuvent générer. «Les minéraux de développement sont des substances minérales qui se trouvent à côté de la communauté qu’elles peuvent utiliser sans qu’il ait beaucoup de coût. Ceux des minéraux qui permettent de développer l’environnement des communautés par exemple lors de la première journée, on avait pris l’exemple de l’argile que l’on peut trouver un peu partout au Sénégal que les gens peuvent utiliser dans la construction pour faire de la briqueterie pour les masques etc. Donc, ce sont des minéraux qu’on peut localement sans avoir à payer le transport.
Dans la région de Dakar, on a déterminé plus dans nos présentations des substances minérales et les possibilités d’exploitation. Nous avons développé le sable, aussi nous avons développé le calcaire, on a de la latérite très souvent ceux des substances que les cimentiers qui sont aussi utilisés dans les BTP, dans la construction. On a le basalte, mais qui est interdit d’exploitation depuis 1972 à cause de la faiblesse de nos côtes.
En résumé ce sont seulement ces substances qui sont présentes à Dakar. L’objectif de cette journée, c’est non seulement de promouvoir les minéraux de développement mais aussi de faire comprendre aux élèves les possibilités de formation qui existe dans ce secteur. On a certes le métier de géologue, l’ingénieur de mines, le géotechnicien, le tectonicien, ceux qui font les cartographes, également comme l’a dit madame l’inspectrice, on a d’autres métiers parce qu’au niveau des mines. Mais, on n’a pas seulement que ces techniciens, on a des gestionnaires, des socio économistes. Il y a énormément de métiers. Et là, nous allons le partager avec les élèves», a-t-elle indiqué.
UNE ÉQUATION COMPLEXE POUR BBY
Bennoo Bokk Yaakaar joue son va-tout pour faire oublier l’épisode des manifestations meurtrières qui ont fortement secoué l’Etat et les institutions de la République
La coalition majoritaire au pouvoir, Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) joue son va-tout pour faire oublier l’épisode de la série des manifestations meurtrières qui ont «fortement secoué l’Etat et les institutions de la République» sur l’ensemble du territoire national, suite à l’interpellation d’Ousmane Sonko. Cependant, cette campagne de séduction, à travers l’organisation de grands rassemblements de remobilisation des troupes en perspective des prochaines échéances électorales, semble plombée par plusieurs questions dont celle de l’emploi des jeunes, la décision prise par le chef de l’Etat de se séparer de certains tenors de son parti lors du remaniement ministériel du 1er novembre 2020 dernier.
Mise à rude épreuve par la série des manifestations meurtrières qui ont «fortement secoué l’Etat et les institutions de la République» sur l’ensemble du territoire national et dans la diaspora suite à l’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, lesquelles semble donner un nouveau souffle à l’opposition, la coalition majoritaire au pouvoir, Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) n’a pas mis de temps pour tenter de répliquer.
Le week-end dernier, de Dakar au Fouta, plusieurs manifestations ont été organisées, drainant plusieurs centaines de personnes. Seulement, ces rassemblements, organisés par des responsables du régime en place dans le cadre de la bataille de l’opinion ne se sont pas tous passés comme prévu. A Dakar, l’Assemblée générale de rassemblement des responsables du parti au pouvoir à Pikine s’est soldée par une bagarre. Alors qu’au Fouta, la démonstration de force des partisans du chef de l’Etat a été polluée par une contre manifestation des jeunes de la localité qui ont dénoncé leur mise à l’écart dans les financements destinés aux projets des jeunes. Il faut dire que cette situation renforce le sentiment qu’il va falloir au président Sall et ses alliés plus que des meetings et autres rassemblements politiques pour faire oublier le tsunami de la contestation qui a endeuillé le pays et causé des centaines de blessés, entre le 3 et le 8 mars dernier, très favorable à l’opposition qui semble désormais avoir le vent en poupe.
Le défi de la majorité en place est d’apporter des réponses à la vague d’insatisfactions consécutives au bilan mitigé des réalisations du régime en place. Un vague qui gagne de plus en plus des localités jusqu’ici considérées comme ses bastions électoraux, à l’image du Fouta. A cela s’ajoute également la question d’une menace sérieuse d’implosion qui mine actuellement l’unité de façade du camp au pouvoir déjà très fragilisée par le remaniement ministériel du 1er novembre 2020 dernier. En effet, la décision prise par le chef de l’Etat, Macky Sall, à la surprise générale, de remercier, lors de ce remodelage de la composition gouvernementale, plusieurs ténors de son parti, l’Alliance de la République (APR), a suscité la colère des partisans à la base de ces responsables déchus.
Parmi eux, on peut citer, entre autres, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise et coordonnateur BBY à Dakar, Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Intérieur et coordonnateur départemental de l’APR à Linguère, Omar Youm, ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et coordonnateur départemental de l’APR à Mbour. Ou encore de Mouhamadou Makhtar Cissé, qualifié de «champion de la politique» dans le département de Dagana, lors de la campagne pour les législatives de 2017, par l’ancien Premier ministre, Mahamed Boun Abdallah Dionne, lui-même victime de ce dernier remaniement ministériel, et Mme Aminata Touré, ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) et responsable APR à Kaolack. Alors que plusieurs observateurs de la vie politique sénégalaise font le lien entre le limogeage de ces responsables et l’ambition de l’actuel chef de l’Etat de vouloir briguer une troisième candidature, cette opération de nettoyage de tout potentiel successeur autour du président Sall fragilise aujourd’hui non seulement le parti au pouvoir mais aussi plombe davantage l’avenir déjà incertain de la majorité en place, notamment son projet de garder le pouvoir jusqu’en 2035. Car, avec cette mise à l’écart des responsables politiques, l’on se demande quel candidat pour pérenniser le Plan Sénégal émergent (PSE) jusqu’à son échéance, en l’absence de Macky Sall, Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Mouhamadou Makhtar Cissé, Mimi Touré, Boun Abdallah Dionne.
Cette question est d’autant plus légitime que l’amnistie en faveur de Khalifa Ababacar Sall et de Karim Wade est de plus en plus exigée par l’opposition et certaines organisations de la société civile. Alors qu’on est à quelques encablures de trois échéances électorales dont les municipales et départementales reportées mercredi, pour une quatrième fois, jusqu’en 2022, année à laquelle sont également prévues les élections législatives, soit deux années avant la présidentielle de 2024.
LE M2D CLASHE LE POUVOIR
Mouvement pour la défense de la démocratie fustige le report des élections locales pour juin 2022 et qu’il exige que sa tenue soit en 2021 sous le contrôle des autorités religieuses
Le Mouvement pour la défense de la démocratie a tenu une conférence de presse hier au siège de Pastef, à Dakar. Faisant l’état de la situation née de la crise politico-judiciaire et des émeutes y afférentes, le M2D a tenu à remercier les autorités religieuses, à l’instar du Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké, pour les efforts fournis pour faire revenir la paix. Sur ce, le mouvement a dit qu’il compte se soumettre à toutes les exigences du khalife, mais il a tenu à fustiger l’attitude du pouvoir qui ignore royalement ces exigences.
«Les partisans du président Macky Sall n’ont aucune révérence envers le Khalife. Soit ils considèrent l’appel à l’apaisement lancé par leur chef le 08 Mars 2021 comme de l’hypocrisie ou alors ils ne lui vouent plus aucun respect dès lors qu’ils s’en détachent avec défiance » a déclaré Mme Yacine Fall au nom du M2D.
C’est dans ce sillage que le M2D a tenu à fustiger le report des élections locales pour juin 2022 et qu’il exige que sa tenue soit en 2021 sous le contrôle des autorités religieuses : « En décidant unilatéralement d’organiser les élections en 2022, au moment où le M2D a formulé des exigences claires pour la tenue de ces élections en 2021, et que des échanges devraient se faire sous le contrôle du Khalife Serigne Mountakha, Macky Sall montre encore une fois qu’il n’en fait qu’à sa tête et veut jouer à la ruse ».
Pour autant, le M2D dit rejeter fermement « toute manœuvre consistant à amener ces élections à l’année prochaine et invite les acteurs impliqués dans le processus électoral à mener l’audit du fichier et l’évaluation du processus de manière à tenir l’élection en 2021».
Parlant de la libération revendiquée des otages politiques, « Le M2D informe l’opinion publique nationale et internationale qu’à Diourbel, le juge Mbow refuse de libérer les 22 otages politiques, faisant valoir des états d’âme relatifs au fait que les jeunes auraient saccagé le tribunal».
Le M2D n’a pas manqué enfin de revenir sur tous les efforts consentis auprès des victimes lors des manifestations. Entre engagement des procédures judiciaires à travers des avocats, assistance aux familles, achat de médicaments, prise en charge totale des blessés dans les hôpitaux, le M2D dit essayer autant que possible d’aider et d’apaiser la douleur des victimes. «Le M2D informe le peuple sénégalais que ses membres, qui ont été aux côtés des familles des martyrs et des blessés depuis le début des événements, ont déjà mobilisé et distribué plus de 46.381.000 F CFA ».
Avec tous ces efforts que le mouvement est en train de faire et avec l’appui du Khalife général des Mourides, le M2D compte lancer à compter de ce 27 Mars 2021, une campagne nationale et internationale de collecte de fonds dénommée « Ndampayu Askan Wi » autrement dit « Subvention du peuple » après les dures épreuves vécues, lors des manifestations dans l’étendue du territoire sénégalais.
«JE CROIS SINCEREMENT AU 3-5-2»
Pas de grand chelem pour Aliou Cissé et les Lions, le sélectionneur national justifie son système de jeu
«Tout d’abord l’objectif qu’s’on était fixé malgré qu’on était qualifié, était de faire 6/6. Ce sont des objectifs que j’avais demandés à nos joueurs. Qu’on s’était fixé à l’intérieur de la Tanière comme on l’avait fait en 2017. En 2017, on avait fait six matches, six victoires et l’objectif pour nous, c’était ça. Malheureusement, on ne pourra pas refaire la même performance que 2017. A défaut de faire du 6/6, on va essayer de faire du 6/5. Ces genres de matches doivent nous permettre de changer notre stratégie. On y est réfléchi depuis le mois de novembre. Je crois sincèrement à ce système. C’est la deuxième fois qu’on joue ce système parce qu’on l’avait essayé il y a trois, quatre ans juste avant la coupe du monde. Je pense qu’on a le potentiel et des joueurs pour jouer comme ça. On a de très bons défenseurs centraux, on a de très bons attaquants et l’autre raison qui fait que nous avons voulu jouer comme ça, est que depuis le mois de décembre avec la blessure de Moussa Wagué, Sabaly qui était blessé sur le côté gauche. Avec ces absences, on s’est dits que peut-être jouer à trois et avoir des pistons dans les couloirs, ce serait pas mal».
BESOIN DE REPONSES
«Tous les matches ont un enjeu. Il n’y a pas de matches sans enjeu en équipe nationale du Sénégal. Il faut comprendre que le niveau international est différent des autres niveaux. Une équipe nationale est différente d’un club. Aujourd’hui, on aurait pu tomber sur le Cameroun dans la situation où l’on est, je vous garantis que j’aurais essayé. On a voulu le mettre en place et on l’a fait et j’espère qu’on va continuer à le faire aussi contre l’eSwatini parce qu’on a besoin de réponses sur cette stratégie, sur ce schéma tactique».
«JE SUIS SATISFAIT DE L’IMPLICATION» DES JOUEURS
«Je suis satisfait de leur implication. Maintenant, comme je vous l’ai dit ce sont de jeunes joueurs. Il y a aussi de nouveaux joueurs qui sont arrivés. Sur la composition de l’équipe, il y a pratiquement la moitié qui n’avait jamais joué pour l’équipe nationale du Sénégal ou bien qu’ils ne sont pas titulaires. Tant mieux. Cela prouve le réservoir que le Sénégal a et que d’autres garçons, quand ils viennent pour renforcer l’équipe il faut les mettre en valeur. Il faut leur donner la possibilité de pouvoir jouer. L’équipe nationale n’est pas fermée, l’équipe nationale, ce n’est pas ce qu’on a l’habitude de voir depuis trois, quatre ans. L’équipe est en train d’évoluer, il y a des jeunes garçons qui sont en train de prouver en club comme Pape Matar Sarr. Des garçons qui ont énormément de qualités, qui sont venus renforcer comme Ballo Touré, Abdou Diallo, Nampalys Mendy. Tous ces garçons aujourd’hui découvraient les réalités du football africain. En tout cas, c’est de bons augures. Il faut continuer à travailler, à s’adapter. Je tenais vraiment à les féliciter, à les encourager. Féliciter le capitaine à l’absence de Koulibaly, Gana Guèye a su donner le tempo du match. Il a été un bon exemple comme tous les entraineurs aiment. Il est vraiment à 100%. Je tiens à le féliciter et à féliciter toute l’équipe».
«IL N’Y A PAS DE DECEPTION»
«Il n’y a pas déception. Cette équipe jouait sa survie. Croyez-moi elle (Congo) n’allait pas croiser les bras pour que le Sénégal lui marche dessus. Mais malgré ça, ce que je peux regretter, ce sont les opportunités qu’on a eues avec Sadio Mané (une balle sur la barre transversale). Il aurait pu marquer la première occasion en première période. Malheureusement pour lui, il a tapé sur la barre. En deuxième période il a eu aussi une deuxième opportunité pour mettre le but mais ça n’a pas été le cas. C’est dommage pour lui, c’est dommage pour nous. Maintenant il faut continuer à s’améliorer».
JEUX DE CARTES - Vaines tentations sataniques...
L’université est le reflet de la société. Notre société peut être si intelligente, si mesurée, si raisonnable. Il lui arrive aussi d’être si bête, si pernicieuse, si violente. Ce qui s’est passé à l’université Cheikh Anta Diop dans la nuit du jeudi au vendredi dernier est à classer du côté de la perversité de notre environnement, sa cruauté, son côté obscur. En face du “Sénégal pays de lumière”, il y a bien un “Sénégal des ténèbres”. Il fait souvent peur et fait penser au pire. Soyons optimistes : le côté positif domine. Les affrontements violents entre étudiants ont sillonné la longue marche de l’Ucad. Mais des oppositions qui étaient circonscrites dans le cadre des diversités politiques ou de la volonté affichée de part et d’autre pour le contrôle des “bases”, pour le contrôle des amicales, véritables forces pour asseoir une certaine domination. La nouveauté dans ces événements malheureux, c’est le contexte dans lequel ils se sont déroulés. Le Sénégal est actuellement traversé par un vent “glacial” de manipulations ethniques. Et tout s’analyse, tout se commente sous le prisme de cette sale manie. C’est pourquoi il y a eu cette frayeur, cette anxiété, cette désolation quand la blogosphère a fait état de cette “guerre” entre Diolas et Sérères. Pourtant, un petit recul, une lecture sereine des choses, devraient nous pousser à douter de cette perception simpliste de faits factuels. Les oiseaux de mauvais augure sont certes là, certains voudraient sans doute semer la zizanie pour satisfaire des desseins inavoués, beaucoup sont tellement obnubilés par la recherche du profit et par leurs petits intérêts. Mais ce pays a de solides bases sociologiques pour ne pas sombrer dans des considérations de bas étage. Le Sénégal est bien une exception à bien des égards. Ici, les Diolas, les Wolofs, les Sérères, les Peuls ont l’habitude de désamorcer dans l’ironie et les “vannes” leurs différences. Tant pis pour ceux-là qui veulent mettre fin à cette belle entente ! Leurs mesquineries seront vaines. Mim Reew
Amadou Bâ sort peu à peu de l’ombre
La ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall a mobilisé des milliers de personnes. Hier, l’arène nationale de Pikine a refusé du monde à l’occasion de la cérémonie de pose de la première pierre de la maison de la jeunesse et de la citoyenneté. Recevant ses hôtes, le maire de Pikine-Est, Amadou Diarra, s’est offert un bain de foule, sans doute pour montrer son poids électoral à son adversaire politique de la mouvance présidentielle, en l’occurrence le maire de la ville de Pikine, Abdoulaye Timbo et la ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall. En violation des gestes barrières, l’enceinte de l’arène nationale était bondée de monde. Etaient présents à la manifestation, le président de l’association des maires du Sénégal, Aliou Sall, le ministre Amadou Ba qui sort de plus en plus de l’ombre, le préfet, les maires de la ville entre autres invités. Il y avait aussi le rappeur Ngaaka Blindé et le leader de la génération consciente Pape Diouf. L’ambiance était au rendez-vous, dans un contexte particulier de la pandémie à covid-19.
Néné F. Tall et Thimbo draguent le maire Diarra
Annoncée comme une activité sobre et citoyenne, la pose de la première pierre de la maison de la jeunesse et de la citoyenneté du Département de Pikine tenue à Pikine-Nord s’est transformée finalement en une manifestation politique. Il y a une forte mobilisation des jeunes militants de l’Alliance pour la République (Apr) de Pikine et de Guédiawaye mais aussi des partisans du maire de la localité, Amadou Diarra et des édiles de Pikine et de Guédiawaye que sont Abdoulaye Thimbo et Aliou Sall. La rencontre a servi de tribune au ministre de la Jeunesse Néné Fatoumata Tall et Abdoulaye Thimbo pour inviter le maire de Pikine-Nord Amadou Diarra à rejoindre les rangs de l’Apr afin de travailler aux côtés du Président Macky Sall. Et Diarra qui n’est pas désintéressé par l’offre, a affiché un large sourire avant de promettre de donner son avis sur l’appel dans les prochains jours à l’occasion d’une conférence de presse. Il a tenu à remercier le Président Macky Sall. Certains se demandaient même si Amadou Diarra n’a pas déjà transhumé. Pourtant son retour au Pds était attendu depuis quelque temps. Mais semble-t-il, il n’est plus la bienvenue dans son ex-formation politique. On lui en veut encore pour sa collaboration lors de la dernière présidentielle avec Me Madické Niang. Pikine-Nord avait basculé lors de la dernière présidentielle dans le camp de Benno Bokk Yaakaar.
Adieux du Cemga Général Birame Diop
Fin de mission du Général d’armée aérien, Birame Diop à la tête de l’état-major général des armées. Le Cemga fera ses adieux aux armées lundi prochain au quartier général Dial Diop. La cérémonie d’adieux sera présidée par le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba. Le général Birame Diop aura droit à une prise d’armes. Ensuite il va sacrifier au rituel à savoir, le dépôt d’une gerbe de fleurs au Mémorial du Souvenir, avant de signer le livre d’or. Le Général Diop prononcera un discours d’adieux aux troupes.
Les 19 manifestants et les deux étudiants libres
Les 19 personnes arrêtées dans l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr pour participation à un mouvement insurrectionnel, organisation d’un mouvement insurrectionnel, dégradation de biens appartenant à l’Etat, violences et voies de fait sur des agents de la force publique dans l’exercice de leur fonction et incendie criminel vont finalement passer tranquillement la fête de Pâques chez eux ou débuter le mois de Ramadan en famille. Mouhamed Naby Ndoye, Noah Sambou, Mamadou Sarr,Ousseynou Dia, Mor Niang, Pape Malick Seck, Ousmane Diop, Omar Diouf, Abdoulaye Diène, Abdoulaye Faye, Amadou Der, Edouard Diatta, Ahmeth Sané, Mohamed Thiam, Modou Konté, Diomaye Diafatté, Sékou Ndour, Wando Cissé et Laba Touré ont bénéficié hier d’une liberté provisoire. Selon « Libération online », les deux étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) Amadou Sow (coordonnateur de Frapp Ucad) et Amadou Oury Barry (coordonnateur de Frapp Koumpentoum/Koungheul), ainsi que Bada Ndiaye (président de la commission d’organisation de Pastef-Touba) et Mame Dame Lô (coordonnateur des jeunes de Pastef-Touba) ont également obtenu une liberté provisoire.
Signature de conventions de partenariat
Le projet des 100 000 logements du gouvernement connaît un avancement. Hier, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a signé vendredi deux conventions de partenariat avec des privés nationaux pour la mise en œuvre du projet des 100 000 logements. Il s’agit de la société COSETRAN qui va réaliser 1 127 logements à Bambilor et la société ARAC Immo qui va se charger de la construction de 421 logements sur l’axe Tivaouane-Niagues dans la région deDakar. La cérémonie de signature s’est tenue en présence du responsable du programme, Amadou Thiam.
Evaluation du volet habitat avec les syndicats d’enseignants R
estons avec le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique Abdoulaye Saydou Sow qui a fait l’évaluation du volet habitat des accords signés avec les syndicats d’enseignants. Il a réuni hier les syndicats d’enseignants, à Diamniadio. Le Directeur de l’Urbanisme et de l’Architecture, Oumar Sow, a fait un exposé sur l’état d’avancement de l’exécution des accords datant de 2003 concernant le volet habitat avec les enseignants sur l’étendue du territoire national. Selon lui, sur les 6 500 parcelles viabilisées, 3 405 ont été octroyées, et sur 110 ha de terrains prévus, 60 ha ont été affectés. Les syndicalistes et le ministre Sow ont dégagé des pistes de solutions pour lever les écueils et difficultés rencontrés afin de livrer, au plus tard le 31 décembre 2021, les terrains restants.
Accueil en grande pompe d’Ousmane Diop à Mbour
L’un des leaders du parti Pastef à Mbour, Ousmane Diop, faisait partie des 19 détenus qui ont humé hier l’air de la liberté. Ce militant du parti d’Ousmane Sonko avait quitté la mouvance présidentielle avant de déposer ses baluchons au Pastef. Il a été arrêté depuis le 8 mars et poursuivi pour participation à une activité insurrectionnelle. Hier, ce fut une grande mobilisation pour l’accueillir. De l’entrée de la ville, plus précisément au croisement Saly jusqu’au quartier Teffess, une foule monstre a accompagné OusmaneDiop pour fêter son retour. Ces derniers jours, les mouvements citoyens étaient très actifs pour sa libération.
Déclaration politique du député Déthié Fall
C’est ce dimanche 28 mars que l’ex-numéro 2 de Rewmi déclinera sa feuille politique à l’occasion d’une déclaration à la presse. La mobilisation sera de mise. Des militants et sympathisants de la formation d’Idrissa Seck (ndlr : ils ont tourné le dos à leur mentor) vont quitter la capitale du Nord pour assister à cette sortie du député Déthié Fall. Des cars vont regagner Dakar pour manifester leur adhésion à l’initiative du natif de Léona. Les Saint-Louisiens ne seront pas les seuls. D’autres militants proviendront de diverses localités pour accompagner Déthié Fall qui a décidé de «prendre son courage à deux mains». D’importantes déclarations sont attendues durant le lancement du «mouvement» en présence de plusieurs leaders de l’opposition. A Saint-Louis, des militants de Rewmi ont fini de tourner le dos à Idrissa Seck et à son parti qui est dans la mouvance présidentielle.
L’appel de Faly Seck
La vaccination anti-covid-19 se poursuit partout à travers le pays. Le DAGE du ministère de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Faly Seck qui a pris sa première dose, a invité toute la population, en particulier les habitants du Walo, à se faire vacciner pour éradiquer la pandémie de la Covid-19. Par ailleurs, le président de l’Adev a félicité le Président Macky Sall, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr ainsi que le corps médical du Sénégal pour l’exceptionnel travail abattu depuis l’apparition de la pandémie à Coronavirus, mais surtout les efforts louables déployés pour décrocher des vaccins. M. Seck salue également la maturité des sénégalais conscients de l’existence de la pandémie.
Guy Marius et la directrice du Cap Manuel
Juste après sa libération, l’activiste Guy Marius Sagna révélait jeudi, lors d’une conférence de Frapp France Dégage, que la Directrice de la Maison d’Arrêt et de Correction du Cap Manuel a été mutée à cause de sa grève de faim qu’il avait entamée en prison pour dénoncer le surnombre dans les chambres et la cherté des produits à la cantine. En réalité, il s’agit d’une coïncidence, du moins, si l’on en croit la Direction de l’Administration Pénitentiaire (DAP). Certes, la Directrice de la prison du Cap Manuel a été affectée le 12 mars, mais cela n’a rien à voir avec les raisons évoquées, selon l’administration pénitentiaire. Elle précise que cette mutation intervient en même temps que celle des directeurs de Thiès, Diourbel, Mbour, Dagana et Podor. Il s’agit, d’après la même source, d’un mouvement général concernant les directeurs après celui des inspecteurs en date du 24 février.
Le Congo et le Sénégal se sont quittés sur un match nul vierge (0-0), ce vendredi, à Brazzaville, lors de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations de football.
Déjà qualifiée pour la CAN qui aura lieu au Cameroun en janvier 2022 et leader du groupe I avec 12 points avant le match, l'équipe du Sénégal jouait sans pression. Le sélectionneur a aligné 4 nouveaux, au stade de Brazzaville.
Sadio Mané trouve la barre
Sadio Mané a obtenu la seule grosse occasion de la première période à la 28e minute de jeu. Le numéro 10 des Lions a trouvé la barre d'une frappe. Pape Matar Sarr a été le plus en vue durant les 45 premières minutes.
En deuxième période, Mané a eu une seconde occasion sur un service de Diao Baldé Keita, mais il a placé sa frappe au dessus des buts (64'). Avec une meilleure possession de balles face à des Congolais inexistants, les Lions ont confirmé leur domination. En effet, le nouvel entrant, Abdoulaye Seck a failli trouvé la faille sur une tête qui passe à côté (77').
Les Congolais s'offrent une finale contre les Djurtus
Contraint d'apporter du sang neuf en raison de la chaleur (31°), Aliou Cissé a effectué des changements avec les entrées de Sima, Famara Diédhiou, Abdoulaye Seck, Kanouté. Malgré tout, les Lions n'ont pas réussi à remporter cette partie. Ils ont été tenus tête (0-0) par des Diables Rouges qui ne vont pas cracher sur ce nul. En freinant le Sénégal qui était sur une lancée de quatre victoires en autant de sorties, le Congo conserve ses chances de qualification à la CAN. Puisqu'il s'offre une finale contre les Djurtus de la Guinée Bissau le 30 mars prochain, pour le deuxième ticket du groupe I.
En attendant ce prochain rendez-vous, le Sénégal conforte sa première place avec 13 points devant le Congo (8 pts), la Guinée Bissau (6 pts) et l'eSwatini (1 point).