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25 juin 2025
DECES DE MAKENA DIOP
Auteur, interprète, metteur en scène et conteur, Oumar Diop Makena est mort hier à Dakar. Artiste au talent reconnu, il compte à son palmarès plusieurs prix d’interprétation, obtenus pour les rôles qu’il a incarnés au cinéma.
Auteur, interprète, metteur en scène et conteur, Oumar Diop Makena est mort hier à Dakar. Artiste au talent reconnu, il compte à son palmarès plusieurs prix d’interprétation, obtenus pour les rôles qu’il a incarnés au cinéma.
L’artiste interprète, metteur en scène et auteur Oumar Diop Makena est mort hier à Dakar. Sorti du Conservatoire national de théâtre, danse et art dramatique de Dakar en 1976, son visage n’est pas inconnu des cinéphiles. Makena Diop a en effet tenu de grands rôles au cinéma. Certains lui auront même valu des récompenses. Son interprétation du rôle principal dans O Heroi de Zeze Gamboa lui a valu le Prix d’interprétation au Festival de Bruxelles en 2003, le rôle de Kéba dans La grève des battu de Cheikh Omar Cissoko lui vaut le Prix d’interprétation du meilleur acteur masculin au Fespaco 2001. Dans Toubab bi de Moussa Touré, il incarne le rôle principal et reçoit le Bayard d’or (1er prix d’interprétation masculine) au Festival de la Francophonie de Namur en Belgique. Et on se rappellera également de son interprétation de Rambo, le chauffeur casse-cou du film de Moussa Touré Tgv en 1997. Makena a également laissé son empreinte sur d’autres productions. Une femme pour Souleymane, un court métrage de Diana Gaye, Lumumba de Raoul Peck, Voyage au Portugal de Serge Tréfaut etc. Au théâtre, Makena Diop a été à l’affiche de plusieurs classiques, Antigone, Caligula et des créations comme Mantes des aurores de Amadou Lamine Sall ou Images de sècheresse de Chenet.
Conteur hors pair
Makena Diop, c’est aussi ce conteur hors pair. Dans un entretien avec Olivier Barlet sur Africultures en 2018, il racontait la naissance de cette passion. «Quand j’étais petit, de l’ordre de sept ans, je m’échappais pour suivre mon oncle, Niokhobaay, qui était conteur populaire. Il créait des cercles pour raconter des histoires et utilisait même ses enfants, allant jusqu’à faire de son bébé un personnage. Je le regardais et quand je rentrais le soir chez moi, fatigué et sale, ma mère s’exclamait : ‘’où était donc cet enfant avec ses longues jambes ?’’.» En 1999, il crée à Cannes, pendant le Festival international du film, en partenariat avec la Ccas et l’Association Racines, une série de spectacles vivants intitulés «De l’image au verbe, une manière de dire le monde noir», des mises en scène mettant en relation musiciens, conteurs, poètes de rue, peintres, venus de Trinidad, des Etats-Unis, du Sénégal, du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso, du Cameroun et d’Angleterre. Talentueux et engagé, Makena fait partie de ceux qui ont participé à l’animation des séances d’art thérapie, introduite à l’hôpital psychiatrique de Fann par le Professeur Henri Colomb.
LES DIPLÔMÉS SANS EMPLOI HAUSSENT LE TON
Peinant à trouver une insertion, les diplômés sans emploi crient leur ras-le-bol et exigent le recrutement massif de magistrats, de clercs, d’huissiers à travers des concours. Ils dénoncent le «verrouillage» de ceux-ci et interpellent le chef de l’Etat
Peinant à trouver une insertion, les diplômés sans emploi crient leur ras-le-bol et exigent le recrutement massif de magistrats, de clercs, d’huissiers à travers des concours. Ils dénoncent le «verrouillage» de ceux-ci et interpellent le chef de l’Etat.
Le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal exige le recrutement en masse de magistrats. «Il faut que le président de la République prenne ses responsabilités en organisant tous les concours avec un recrutement massif parce que récemment l’examen du Barreau a été organisé», réclame Yves Nzalé, président dudit regroupement, qui est monté au créneau pour dénoncer «le fait que les diplômés rencontrent des difficultés à trouver du travail». «Les diplômés en droit ont un problème d’insertion, c’est-à-dire ils ont un problème pour accéder aux métiers du droit», a-t-il soutenu au cours d’une conférence de presse tenue en dehors de la Faculté de droit suite à l’interdiction faite de ne pas la tenir dans les locaux de l’institution. «Nous avons constaté que les professions libérales sont verrouillées», selon M. Nzalé qui trouve cela «anormal». «Nous sommes bientôt 17 millions de Sénégalais. Nous avons moins de 600 magistrats. Alors qu’on devait avoir 1 000 magistrats. Nous avons moins de 400 avocats alors qu’on devait avoir au minimum 600. Nous avons une cinquantaine de notaires, une cinquantaine d’huissiers, les commissaires-priseurs, y en a presque pas», indique le président du Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal qui souligne que la profession de clerc «n’est pas réglementée».
Réclamant que l’enseignement du droit soit intégré au secondaire qui, selon lui, participerait «à améliorer l’Etat de droit», Yves Nzalé s’indigne du fait que les autorités font la «sourde oreille». «Les autorités ne sont pas préoccupées par l’insertion des étudiants en droit», dénonce-t-il non sans dire que «les travailleurs sociaux devaient accompagner la justice parce qu’ils travaillent dans la justice. Mais il y en a parmi eux ceux qui sont avec nous, qui ont obtenu leurs diplômés, qui ont fini leur formation à l’Ecole nationale des travailleurs sociaux spécialisés, mais qui ne parviennent pas à avoir une insertion». «Tous ces blocages sont dus à des lobbies qui verrouillent les professions libérales, en complicité avec le ministre de la Justice, M. Malick Sall. Ce dernier s’est permis de signer le 8 février un arrêt d’aptitude pour 11 huissiers qui n’ont pas fait de concours. Parmi eux, il y en a qui avaient échoué au concours précédent», accuse M. Nzalé.
Parlant des notaires, M. Nzalé de dire que «le dernier concours a été organisé depuis 2013. Ceux qui avaient réussi ont terminé leur formation depuis quatre ans. A l’heure où je vous parle, ils n’ont pas de nomination». Le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal «exige l’ouverture du concours du notariat, des huissiers, des commissaires-priseurs, mais aussi la réglementation des clerc».
Les diplômés en droit font entre 400 et 600 en moyenne chaque année, selon Nzalé qui renseigne qu’il y a «300 mille demandeurs d’emploi dont moins 100 mille parviennent à avoir une insertion. Chaque année, nous avons 200 mille chômeurs de plus», indique-t-il.
Par Oupa Diossine LOPPY
QUI POURRAIT ARRETER MADIAMBAL DIAGNE ?
Ma main tremble, je suis en colère comme tout Sénégalais épris de paix et de cohésion sociale.
Monsieur Madiambal Diagne, j’avais décidé de me taire, de vous répondre par le mépris, mais en fin de compte j’en déduis que vous répondre n’est pas vous donner de l’importance et le silence vous ferait croire ce que vous n’êtes pas. Oui, se taire c’est être complice. Se taire c’est être lâche face à la situation qui prévaut actuellement dans le pays.
Ma main tremble, je suis en colère comme tout Sénégalais épris de paix et de cohésion sociale.
Monsieur Madiambal Diagne, avez-vous la conscience tranquille après avoir pondu ces inepties, ce ramassis de grossièretés et de mensonges ? Le rôle d’un journaliste n’est-il d’être un régulateur social de par sa position et les moyens dont il dispose ?
Monsieur, avez-vous le sens de la responsabilité ? Permettez-moi de vous dire que vous êtes un irresponsable ! De quel droit vous vous permettez pour menacer ce que notre pays a comme richesse la plus inestimable, la paix et la concorde nationale ?
Vous mentez ! Vous manipulez ! Vous êtes un manipulateur narcissique, heureusement que nos concitoyens sont des gens avertis, mais la vigilance doit toujours être de mise.
Monsieur, vous êtes en train de profaner les tombes des pionniers de la liberté de la presse, pour ne pas dire de la liberté d’expression. Vous avez fait de cette liberté, le libertinage, un instrument de luttes d’intérêts.
Vous écrivez : «Ainsi, le Mfdc n’a pas manqué d’être aux côtés de ses partisans pour en découdre avec les forces de sécurité, violenter jusqu’au sang des personnes, casser des commerces, brûler des domiciles habités. Il a pu être tracé le convoyage à Dakar de combattants du Mfdc, à partir de la Gambie, pour participer aux manifestations. Des images de l’implication de personnes, identifiées comme des rebelles du Mfdc, dans les violentes manifestations, sont disponibles au sein de nombreuses rédactions de médias.» (sic).
Donc, nous Sénégalais, nous ne sommes plus en sécurité si les rebelles sont capables de traverser la Gambie, venir jusqu’à Dakar et repartir sans être inquiétés. Ridicule !
Comme vous avez, dans votre rédaction des preuves, pour rendre service à la Nation, remettez-les illico presto à qui de droit pour que justice soit faite. Le contraire confirmerait ce que la majorité des Sénégalais pensent de vous, ie vous avez perdu votre crédibilité, si vous en aviez une.
En analysant le silence de la ministre du Commerce sur l’affaire de mœurs opposant le leader de Pastef à cette jeune fille, vous avez soutenu : «En effet, ils sont tous les deux d’ethnie ‘‘diola‘‘». Mesurez-vous le poids de ces mots ?
Les manifestations qui ont secoué le Sénégal pendant trois jours et failli basculer le pays sont juste une volonté de libérer le leader de Pastef, selon votre expertise. Quelle stupidité ! Cette situation est tellement manifeste que nul n’a besoin d’être expert pour la comprendre. Je vous fais économie de l’exégèse.
Monsieur Madiambal Diagne, vos enfants ne seront pas fiers de vous si un jour on leur dit que votre géniteur a écrit ceci alors que le pays était à un pas de s’embraser : «On aura noté que les rares personnalités politiques de l’Apr et originaires de la Casamance qui ont osé afficher une position publique critique à Ousmane Sonko et/ou favorable au Président Macky Sall sont des ethnies peulh (Moussa Baldé, Doudou Kâ), mancagne (Victorine Ndèye), manjack (Dr Ibrahima Mendy).»
Vous faites du tort aux ethnies que vous avez citées, car les personnes auxquelles vous faites allusion ne sont pas forcément représentatives de leur communauté et leurs propos n’engagent que leurs auteurs.
Monsieur, vous êtes téméraire ! Aviez-vous écrit sur le génocide rwandais ? Aviez-vous écrit sur la crise politique ivoirienne ? Je suis curieux de savoir. De Noël 1999 jusqu’à aujourd’hui, la Côte-d’Ivoire n’arrive pas encore à trouver le bout du tunnel. Ce petit mot «Ivoirité» a plongé tout un peuple dans l’abîme. Et vous osez !
Monsieur Madiambal Diagne, la Casamance, surtout la ville de Ziguinchor, est le creuset de la société sénégalaise : les religions et les ethnies ne sont pas les facteurs essentiels qui tissent les relations des uns et des autres, ce qui compte c’est leur appartenance à cet espace géographique où chacun manie avec aisance la langue maternelle de l’autre. Les Ziguinchorois sont unis jusqu’à leur dernière demeure, ils ont accepté d’être inhumés dans un même cimetière, un cimetière mixte. Je passe sous silence les célébrations des cérémonies religieuses. Donc, je ne pense pas que vous ayez des épaules assez solides pour supporter ce poids histoirique et sociologique.
Pensez à léguer à vos enfants un Sénégal havre de paix où musulmans et chrétiens vivent dans une cohésion sociale, où les ethnies ne sont que des éléments du même puzzle. Les guides religieux et les autorités coutumières ont élevé la voix pour nous signifier que les garde-fous risquent de casser à tout moment, et vous voilà au milieu de l’arène, charriant le feu de la haine.
Monsieur Madiambal Diagne, respectez la posture des gens ! Vous êtes un habitué des faits, mais cette fois-ci, c’en est trop, et dans la nature des choses, il faut que le sens de responsabilité arrête cette bêtise cancéreuse. Vous avez choisi votre camp, c‘est votre droit le plus absolu, mais permettez aux autres d’avoir une opinion qui est la leur. Or, vous semblez imposer aux Sénégalais l’idée selon laquelle : vérité en deçà chez Madiambal Diagne, erreur au-delà.
Vous êtes Zorro, à vous seul, vous vous êtes même attaqué à une tribune signée par un collectif de 102 Professeurs d’université. Des sommités intellectuelles face à Zorro ! Quelle audace ! L’histoire leur donna raison sous peu de temps. Et au lieu d’avoir le profil bas, vous continuez votre sale besogne.
Monsieur, vous ne connaissez rien de la Casamance, la teneur de vos propos le confirme. La sagesse vous recommande de vous taire et d’attendre d’autres sujets sur lesquels vous pourriez exceller. Le comble de tout cela, vous vous prenez pour un esprit brillant qui maîtrise parfaitement le dossier casamançais. Et cela nous fait peur, car vos inepties, si l’on n’y prend garde, pourraient être une étincelle un jour. C‘est pourquoi je vous prie de nous épargner de votre «expertise», surtout pendant ces moments difficiles.
Vous opposez le Nord au Sud. Je pense que vous le faites à dessein, une déclaration de guerre. Vous cachez derrière vos mots la guerre civile aux Etats-Unis. Vous êtes un danger public. Un journaliste qui se respecte peut-il produire un texte de cette nature ? Un intellectuel (j’ai soutenu dans un article publié en 2004, qu’avoir des diplômes ne nous donne pas systématiquement le statut d’intellectuel ; être intellectuel est un comportement, un bañ katt) ne peut et ne doit tomber dans les bassesses matérielles.
Vous ne semblez pas comprendre qu’il y a certaines personnes qui entrent en politique par conviction, elles ne cautionnent pas tout ce que dit le maître, magister dixit, elles agissent selon leur conscience. Je vous concède qu’il y a une autre espèce de politiciens : des répondeurs automatiques comme on dit chez nous aujourd’hui, c’est pourquoi ils se contredisent tout le temps dans leurs propos, ils répètent ce qu’on leur dit, pourvu que cela plaise au Prince, leur dignité et leur honneur n’ont aucune importance.
Monsieur, que voulez-vous ? Quelles sont vos motivations ? Vous voulez avoir tout l’or du monde ? Lu ko fi jar ! Les biens matériels sont périssables.
Monsieur Madiambal Diagne, vous faites du tort à l’ethnie Joola et vous menacez la stabilité du pays : «Et le cas échéant, force est de dire qu’il lui sera bien difficile de s’imposer s’il risquait un front opposé, composé des Mandingues, Peulhs, Baïnouncks, Mancagnes, Wolofs et autres.» écrivez-vous. De ma vie, je n’ai jamais entendu ou lu ces inepties dans la presse sénégalaise.
Madiambal Diagne, vous aussi, vous osez insérer ce paragraphe dans votre texte : «Déjà les missions diplomatiques occidentales à Dakar n’ont pas manqué d’exprimer leur vive préoccupation aux autorités sénégalaises, quant à cette ambiance xénophobe, d’intolérance qui ne ressemble pas à l’image idyllique de la «Téranga« que le Sénégal vend à travers le monde.»
Vous êtes en train de vous tirer une balle dans le pied. D’autre part, on a entendu des personnes dans l’autre camp soutenir des propos inacceptables dans une République. Mais quelles ont été vos réactions ? Avez-vous une intelligence sélective ? Non, vous souffrez d’une malhonnêteté intellectuelle !
Monsieur Madiambal Diagne, jusqu’à preuve du contraire, je continue à croire que le seul détenteur du pouvoir souverain c’est le peuple qui le délègue à un homme (président de la République) à un groupe d’individus (Assemblée nationale). Donc si le peuple estime que ce pouvoir n’est pas utilisé à bon escient, c’est son droit le plus absolu de se faire entendre. C’est donc un manque de respect de parler de : «Dans ces actes de folie.» Nul ne cautionne tout dans ces manifestations, mais comme vous êtes «expert», je ne vous apprends rien en vous disant que dans toute action humaine (surtout des mouvements des foules) il y a des effets pervers.
L’Etat censé préserver son essence et son existence, en maintenant son unité et son indivisibilité, doit garantir la paix sociale, mais à défaut de remplir ses missions régaliennes, quand la boîte de pandore s’ouvrira…
Monsieur Madiambal Diagne, sachez qu’une plume mercenaire mine la démocratie. La démocratie n’est certainement pas un système politique parfait, mais c’est le meilleur dont nous avons connaissance actuellement et nous avons le devoir de le protéger.
Oupa Diossine LOPPY
DUEL POUR LE SOMMET ENTRE TEUNGUETH FC ET G. FOOT
La ligue 1 sénégalaise reprend, ce weekend, ses droits dans le cadre de la 12ème journée avec des rencontres alléchantes. Leader au classement avec 20 points, Teungueth FC reçoit génération foot (3ème, 19 pts) au stade Ngalandou Diouf.
La ligue 1 sénégalaise reprend, ce weekend, ses droits dans le cadre de la 12ème journée avec des rencontres alléchantes. Leader au classement avec 20 points, Teungueth FC reçoit génération foot (3ème, 19 pts) au stade Ngalandou Diouf.
Leader avec 20 points et deux matchs en retard, Teungueth FC va se mesurer à Génération Foot (3ème, 19 pts). Une rencontre importante pour le club fanion de Rufisque qui veut prendre une sérieuse avance sur ses concurrents directs. Après avoir pulvérisé, le weekend passé, le Stade de Mbour à domicile (3- 0), les hommes de Youssouph Dabo visent une autre victoire pour conserver leur fauteuil lors de cette rencontre. En face, les pensionnaires de Déni Biram Ndao, qui restent sur deux matchs nuls consécutifs, voudront frapper un grand coup et renouer avec la victoire sur le terrain de l’actuelle meilleure équipe de la L1.
AS DOUANES DÉFIE AS PIKINE
A égalité de points avec Teungueth Fc, avec un match en moins, l’AS Douanes (2ème, 20 pts) constitue la belle symphonie de cette première partie de saison. A deux journées de la fin de la phase aller, l’équipe dirigée par Joseph Senghor brouille tous les pronostics et s’installe sur le podium.
Accrochés par Génération Foot lors de la précédente journée, (0-0), les Gabelous veulent renouer avec le succès face à l'AS Pikine qui alterne les bons et mauvais résultats. A Ziguinchor, Diambars (4ème, 19 pts) aura encore du mal lors de ce long et périlleux déplacement. Loin de leurs bases, les académiciens de Saly montrent depuis quelques semaines un visage fragile.
A domicile, le Casa Sport devra sans doute en profiter pour gagner des places. D’autant que les Sudistes sont intraitables au stade Aline Sitoe Diatta. Au stade Amadou Barry de Guédiawaye, le Jaraaf (8ème, 14 pts) doit se ressaisir et prendre des points face au Cneps (6ème, 15pts).
Duel des mal classés
En bas du tableau, Niarry Tally lanterne rouge avec 6 pts se déplace au stade Lamine Guèye pour défier Mbour PC (12e, 10 points).
Mal en point, les Galactiques devront éviter une nouvelle défaite qui va les rapprocher de la relégation. Au même moment, US Gorée (13ème, 8 points), qui a engagé un nouvel entraîneur, espère un déclic face à Dakar Sacré Cœur (9ème, 12 pts), une formation aux résultats en dents-de -scie.
RÉSULTATS DE LA 12ÈME JOURNÉE
Diambars/ Casa Sports
Mbour PC/ Ngb
Jaraaf / Cneps Excellence
Teungueth/ G. Foot As
Douanes / As Pikine
Ndiambour / Stade de Mbour
Us Gorée/ Dakar SC
Par Mamadou Mbakhé NDIAYE
TANT PIS SI VOUS N’AVEZ RIEN COMPRIS
Le Sénégal est manifestement à la croisée des chemins. Certains, pour des raisons politiques, économiques ou ‘’occultes’’ (le mot est en vogue) jouent avec la stabilité du pays
Le Sénégal est manifestement à la croisée des chemins. Certains, pour des raisons politiques, économiques ou ‘’occultes’’ (le mot est en vogue) jouent avec la stabilité du pays. Ils usent en effet de leurs plumes et de leurs douteuses notoriétés pour semer les graines de la division, essayant de saper ainsi les fondements de l’unité nationale. Pis !
Cette nauséabonde et dangereuse tentative de jouer sur la fibre ethnique vient de la part de l’élite du pays, qu’ils soient ministres, députés ou journalistes. Au lieu d’informer juste et vrai, de représenter et d’apporter des réponses idoines aux problèmes des populations, ces ‘’installés‘’ (pour reprendre Souleymane Bachir Diagne) nagent dans les eaux boueuses de la stigmatisation et de l’ostracisme ethniques. Honteux !
Submergés par les problèmes économiques et sociaux qui assaillent les populations, en panne de réponses idoines, ces intellectuels faussaires se recroquevillent dans des considérations communautaires sulfureuses. Oubliant ainsi que la maladie, la pauvreté, l’ignorance ne sont pas des fléaux propres aux diolas, aux sérères, aux peuls ou aux lébous. Elles sont tout simplement sénégalaises. On se trompe de guerre quand on se trompe d’adversaire. Halte à la diversion ! Par ailleurs, ces gens doivent se réconcilier avec l’histoire pour enfin comprendre que ce pays est un et indivisible. Qui est plus casamançais que le brillant Pr Assane Seck ? Cet homme politique sénégalais de grande envergure aux origines léboues mais né à Inor dans le Fogny et qui a fait une bonne partie de ses études primaires à Marsassoum comme le cinéaste Ousmane Sembène ou encore le professeur de littérature, orfèvre de la langue française et ancien ministre de la Culture, Makhily Gassama.
Plusieurs fois ministres sous Senghor et sous Diouf, Pr Seck est une fierté pour la Casamance et porte le nom de l’université qui est implantée dans cette région. Qui est plus Sine Sine que Macky Sall ? L’actuel président du Sénégal originaire du Fouta, entre le royaume du Toro et le village de Néré, est né à Fatick où il a fait toutes ses humanités et y est élu maire. Devenu président de la République du Sénégal, il fait aussi bien la fierté des sérères que des haal pulaar. Arrêtez vos dérives !
C’est peine perdue. Et la jeunesse qui constitue le socle de cette nation ne vous suivra pas dans votre chute. Elle est prête à mener tous les combats pour la souveraineté et le développement de ce pays. Mais ‘’l’aiguille ne va pas se perdre entre nos mains’’. La stabilité du pays est non négociable. Même si le Sénégal cherche son chemin dans la gésine de l’avenir comme dirait l’autre ; il a les moyens spirituels, sociaux et intellectuels d’espérer.
Contrairement aux oiseaux de mauvais augure et même si on vit ces dernières années des secousses et des mutations qui peuvent inquiéter les plus sensibles, nous pensons fortement que ce pays est béni. Et nous avons à notre humble avis des ressorts assez solides pour accueillir et inspirer toute l’Afrique, dans l’unité. Et s’il y a des gens qui ne sont pas à la hauteur de cet honneur, tant pis pour eux ! La solidité de notre vivre ensemble saura dépasser leurs velléités sécessionnistes. Que Dieu protège le pays !
Par Selle DIEYE
LE SENEGAL SOUFFRE DE LA MALHONNÊTETÉ DE CERTAINS INTELLECTUELS
Birahim Seck rompt lamentablement avec les vertus cardinales qui caractérisaient ses prédécesseurs, notamment Mame Adama Gueye et Mouhamadou Mbodji qui avaient donné une image reluisante et respectable au Forum Civil
À partir d’un mauvais postulat, on ne peut tirer une conséquence admissible. Cette maxime se vérifie aisément avec cette sortie hasardeuse de Birahim Seck qui décidément, rompt lamentablement avec les vertus cardinales qui caractérisaient ses prédécesseurs, notamment Mame Adama Gueye et Mouhamadou Mbodji qui avaient donné une image reluisante et respectable au Forum Civil au point que leur organisation qu’ils avaient fondées en 1993 fût acceptée en 2000 par Transparency International comme sa section sénégalaise.
Ses illustres devanciers ne se singularisaient jamais dans des postures suspectes qui suscitaient des réactions de dépit de la part des acteurs qui leur reconnaissaient une objectivité, une légitimité et une crédibilité suffisantes pour mériter leur confiance.
Force est de reconnaitre que la crédibilité de cette section sénégalaise de l’organisation ayant pour principale vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales mondiaux, a perdu beaucoup de point avec ce monsieur qu’elle gagnerait à surveiller de près, tant ses attitudes et positions qui ont tout l’air d’être personnelles, sont de plus en plus rejetées par les acteurs qui le récusent pratiquement comme arbitre du jeu politique ; un privilège que ces ainés avaient pourtant. Pas plus tard que ces derniers jours, nous avons entendu Cheikh Tidiane Dieye lui cracher au visage « de ne pas leur donner des leçons de morale » ; lui qui était pourtant un ancien membre du Forum Civil ; un dépit qui cache mal une colère qui semble longtemps contenue face à une arrogance flagrante de ce monsieur qui se prend pour le nombril du monde.
La querelle qui l’oppose à monsieur Alioune Ndoye via Facebook et tweeter, est une affaire personnelle qui a été relayée par les médias. Aucun échange institutionnel n’a existé entre eux. Tout est parti d’un tweet que Birahim seck a lancé le 24 mars qui affirme que : « Une entreprise chinoise ne renonce pas aussi facilement à un marché. Le ministre de la pêche ne peut pas se limiter à évoquer une "déception". Il nous doit des explications objectives. Une brèche qui fait 480 morts depuis 2003 n’est pas un jeu. Nous sommes dans le contractuel ». Quelle malhonnêteté !
Comment peut-il parler de renoncement d’une entreprise défaillante après avoir soumissionné à un appel d’offre international qui avait un cahier de charge, évalué les ouvrages nécessaires, fait une offre qui a été adjugée face à ses concurrents pour revenir ensuite dire que le montant qu’il avait proposé était insuffisant ?
L’entreprise n’a pas renoncé, elle a été défaillante et le contrat a été purement et simplement résilié après constat. C’est ainsi qu’il convient de comprendre la réaction de l’homme qui sent un acharnement contre sa personne sur sa page Facebook : « finalement de qui est-il le porte-voix ce monsieur ? Avec une malhonnêteté évidente dans la démarche car ne se faisant aucun scrupule quand il s’agit de jouer sur les suspicions pour donner sens à sa mission. Il est clair que monsieur seck ne s’intéresse nullement à la vérité, ne se renseigne jamais avant de jongler avec le discrédit, surtout pour les dossiers les plus évidents et qui ne demandent aucune expertise pour leur compréhension». Il est très facile avec des « conditionnels » de suggérer ou d’insinuer n’importe quoi. Est-ce alors la démarche transparente et objective d’une organisation sérieuse ? Cela interpelle l’organisation elle-même qui doit apprécier si elle doit se préoccuper de son image ou si elle doit recadrer son responsable, à défaut de tourner sa page. Les Sénégalais auraient selon lui, dans un tweet réagissant à la réaction de Alioune Ndoye, « besoin d’explications objectives sur le RENONCEMENT au marché de 7 milliards par les chinois ; pas autre chose ». Il est donc logique qu’il dise d’abord aux sénégalais qu’il leur raconte des histoires en prétendant que les chinois ont renoncé. Parce qu’il sait pertinemment que ces derniers encourent des poursuites et un bannissement définitif des marchés sénégalais. Et tout cela est en voie et le temps de chaque chose ne sera pas déterminé par Birahim Seck. Mais pour être cohérent et fidèle à un principe qui prétend gouverner son action, la pédagogie de l’exemple ne serait pas superflue. Et la réponse à l’interpellation de Alioune Ndoye ne serait que logique : «puisqu’il aime interpeller au nom du peuple, qu’il s’exerce au nom de ce peuple à ce simple jeu de transparence en nous disant à la solde de quel gourou est-il et les sources de ses financements».
Et si les état d’âme des autres le laissent de marbre, qu’il sache que cela peut naturellement être la logique de chacun. Et du moment que chacun peut s’arroger le droit de parler au nom des sénégalais même sans leur mandat, nous pouvons au moins dire à leur nom que « les sénégalais ont besoin de connaitre qui leur parle, les sources de ses financements et surtout, pourquoi il dénature les faits comme il veut, pour les présenter comme ils ne sont pas ? Il cherche quoi en réalité ? Faire passer l’entreprise chinoise pour une victimes de l’État du Sénégal ? Faire porter le chapeau de cette déconvenue au ministre ? À quoi rime sa sortie ? Qui est capable de lui trouver un fondement ?
Autant de question qui me pousse à appeler le Forum Civil ainsi que Transparency International à surveiller ce gars qui semble faire de sa position un instrument de chantage et de pression. J’espère qu'il ne s'offusquera pas qu’on lui applique ses propres méthodes.
A QUEL NIVEAU LES JEUNES SE SONT IMPLIQUES EN AFRIQUE ?
La jeunesse africaine est souvent considérée comme un boulet plutôt qu’une force pour le continent. Cependant, le niveau d’implication des jeunes dans la gestion de la crise liée à la Covid19 semble prouver le contraire
Dans un rapport produit par la ligue africaine des blogueurs et web activistes pour la démocratie (AfricTivistes), en collaboration avec l’ONg Oxfam, il a été cartographié des initiatives de jeunes africains destinées à lutter contre laCovid-19.Ceci a permis de répertorier 107 activités en rapport avec la citoyenneté, la bonne gouvernance, la lutte contre les fake news, la technologie et les droits humains.
La jeunesse africaine est souvent considérée comme un boulet plutôt qu’une force pour le continent. Cependant, le niveau d’implication des jeunes dans la gestion de la crise liée à la Covid19 semble prouver le contraire.
En effet, dans un rapport publié par l’organisation AfricTivistes en collaboration avec Oxfam, il est révélé que les jeunes ne sont pas restés inertes depuis l’apparition de la pandémie à coronavirus. L’étude réalisée en Afrique de l’Ouest et du Centre a permis de recenser 107 initiatives dont 65 sont portées par des associations et 42 par des individus pris individuellement.
Selon le document dont «L’AS» détient une copie, le Sénégal et le Bénin arrivent en tête des réponses avec respectivement 18% et 17% des initiatives recensées. «Ils sont suivis du Nigeria qui a donné 14 initiatives, soit 13% des réponses.
Le Niger et la Gambie sont représentés avec une proportion qui correspond à 11%des initiatives. La République Centrafricaine arrive en dernière position puisqu’elle ne totalise que 3 réponses », lit-on dans le document. Il renseigne que parmi les activités recensées, celles liées à la communication sont plus nombreuses. Elles représentent 42% de l’ensemble des initiatives et portent sur la sensibilisation des populations. «Il s’est agi de concevoir et de diffuser, à travers les plateformes digitales ou à travers des productions artistiques, des messages liés à la pandémie et aux gestes barrières. Il existe également de nombreuses activités de communication interpersonnelle de proximité dans les lieux publics : marchés, gares routières, points de regroupement des jeunes… Ces activités sont souvent accompagnées de distributions de produits d’hygiène (savon, gel, Javel,....)», note-t-on.
Poursuivant, le document a révélé que dans les différents pays, les jeunes issus des cultures urbaines s’activant dans le domaine graphique ont été à l’origine de fresques pour sensibiliser les populations sur les mesures barrières à respecter pour endiguer la propagation de la maladie. Dans le cadre de ces initiatives artistiques, précise le document, il faut aussi relever la conception et la réalisation de documents, de musiques, de films, de sketchs filmés, de pièces de théâtre, de création musicale… Il a été aussi souligné que des actions ont été aussi dirigées dans le domaine de l’engagement civique tel que la mobilisation des citoyens etla levée de fonds
Il y a aussi ce qu’on appelle «Tech4Good», relève l’étude qui regroupe les initiatives portées sur l’innovation technologique à travers le Développement d’applications, le monitoring et la production de données, l’utilisation de l’intelligence artificielle, de la recherche scientifique… «C’est dans ce cadre que s’inscrivent toutes les initiatives répertoriées portant sur la création de tests, d’unités automatisées de lavage des mains, de distribution de gels, de portiques de désinfections, d’équipements de protection ou de mise en place de plateformes digitales qui ont largement contribué à l’information, à la veille, au suivi et à la déconstruction des Infox », renseigne l’enquête. Pour l’essentiel, ces initiatives qui font 23% du total sont individuellement ou collectivement portées par des jeunes acteurs du monde associatif, du milieu universitaire, de la communication digitale, des inventeurs ou des artisans.
FINANCEMENT DES INITIATIVES
L’étude a montré en outre que les initiatives alternent pour la plupart les modes de financement qui partent de l’autofinancement, à l’appel à des partenaires. Dans les pays francophones, souligne la note, seules 25 initiatives ont été accompagnées par des partenaires. Les porteurs d’initiatives ont réussi à lever 497 063 dollars alors qu’ils ont mobilisé sur fonds propres 1 227 877 dollars pour financer 48 initiatives. Généralement, selon l’étude, le financement se fait sur fonds propres avec les cotisations des membres de l’association ou des dons provenant de quelques mécènes. 68 initiatives ont été déroulées en collaboration avec les autorités contre 39 autres qui n’ont pas été accompagnées, ajoute l’enquête.
RECOMMANDATIONS
En définitive, de nombreuses recommandations ont été effectuées par AfricTivistes et Oxfam. Par miles quelles, l’intégration des jeunes, en cas de situations similaires à la crise de Covid-19, dans l’architecture de la réponse nationale. Ce qui, disent-elles, va permettre d’établir un dialogue permanent entre acteurs de la riposte et les communautés menacées. «Dans une perspective post-covid, en Afrique, toute évaluation sérieuse portant sur les ressources mobilisables afin de répondre efficacement aux risques de catastrophes devra prendre encompte cette jeunesse engagée, compétente et innovante qui a démontré toutes ses potentialités face à cette pandémie de covid-19 », préconisent-elles.
Par ailleurs, il est indiqué que même si le financement n’a pas été un frein à la mobilisation de la jeunesse africaine, il convient de relever que la faiblesse des moyens a limité la couverture et l’envergure des actions. Ainsi, l’étude laisse entendre qu’une amélioration de l’accès des jeunes aux financements impacterait positivement sur leurs actions. «Dans cette optique, un donors-mapping permettrait de cartographier l’ensemble des bailleurs portés vers le financement de projets et programmes de jeunes. Cette cartographie permettrait aussi de familiariser les jeunes avec les prérequis et conditions d’accès aux financements », souligne le rapport. Qui en définitive estime qu’il est important que les jeunes soient mieux outillés en plaidoyer et réseautage pour renforcer les possibilités de collaboration avec les autres acteurs.
PIKINE ENTAME LA PHASE PILOTE DU PROJET MAISON DE LA JEUNESSE
Le ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall Mbaye, a procédé vendredi à la pose de la première pierre
Le ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall Mbaye, a procédé hier à la pose de la première pierre de la Maison de la Jeunesse et de la Citoyenneté (Mjc) en présence de ses collègues Yankhoba Diattara (Economie numérique), Abdou Karim Sall (Environnement) et MatarBa (Sports).Un projet qui porte sur la construction d’infrastructures modernes dans les 45 départements du Sénégal, afin de renforcer l’offre destinée à la jeunesse.
La phase pilote du projet «Maison de la Jeunesse et de la Citoyenneté» (Mjc) a été lancée hier dans le département de Pikine. La cérémonie de pose de la première pierre qui s’est déroulé devant de nombreuses personnalités de la banlieue a été une occasion pour le ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall Mbaye, de revenir sur les grandes lignes de ce projet.
Selon Néné Fatoumata Tall Mbaye, le Mjc est une des grandes infrastructures structurantes du Président Macky Sall en faveur de la jeunesse. Le projet porte sur la construction d’infrastructures ultramodernes, multidimensionnelle et multifonctionnelles qui constituent le point de départ d’une révolution dans la prise en charge des questions des jeunes. Leur édification dans les 45 départements du Sénégal en complément des infrastructures départementales des jeunes déjà existantes, informe Néné Fatoumata Tall Mbaye, permet de renforcer l’offre destinée à la jeunesse dans un esprit d’équité territoriale. «Elles constituent un cadre de rencontres, d’échanges, de loisirs, de formation et d’éducation. Il s’agit d’en faire un creuset d’information jeunesse, de promotion du civisme et de la citoyenneté en milieu jeune, de formation des cadres et jeunes bénévoles des associations et mouvements de jeunesse», soutient Néné Fatoumata Tall Mbaye. Et le ministre de la Jeunesse d’ajouter : «Ces maisons sont conçues pour être un guichet unique d’accès à l’information sur les opportunités d’emplois salariés et d’entreprenariat».
En complément des Centres départementaux d’éducation populaire et sportive (Cdeps), les Mjc «seront érigées dans une architecture moderne alliant dans un continuum les différentes offres de services aux jeunes». Elle précise que ces maisons sont appelées à contribuer à la pleine application de la territorialisation des politiques publiques de jeunesse avec un renforcement des élus locaux et des groupements de jeunes au sein du management décisionnel.
LES MJC, UN CADRE DE RENCONTRE, D’ÉCHANGES, DE LOISIRS, DE FORMATION ET D’ÉDUCATION
En outre, le ministre Néné Fatoumata Tall Mbaye a tenu à préciser que les Mjc participent à l’accompagnement des jeunes en vue de l’éclosion de leurs talents artistiques, culturels, musicaux et sportifs. Ainsi, elles offrent aux jeunes diverses opportunités parmi lesquelles une école de la deuxième chance et un creuset d’éducation à la citoyenneté, un guichet unique de promotion socio-économique des jeunes, un pont entre les jeunes et les Technologies de l’Information et de la Communication.
Ainsi, ces Mjc seront un endroit de progression vers l’autonomie et l’âge adulte, un lieu d’épanouissement pour les jeunes, un espace d’accès à l’information jeunesse et à la documentation, une structure d’encadrement et de formation par l’action ainsi qu’un cadre de détection et d’éclosion des talents des jeunes dans divers domaines.
IDRISSA SECK, UNE TRAJECTOIRE POLITIQUE PARSEMÉE D’EMBÛCHES
C’est à la suite de ses démêlées avec Abdoulaye Wade, que l’ancien Premier ministre Idrissa Seck s’est frayé un chemin politique de dimension nationale en créant Rewmi, pour aller vers la conquête du pouvoir
C’est à la suite de ses démêlées avec Me Abdoulaye Wade, que l’ancien Premier ministre Idrissa Seck s’est frayé un chemin politique de dimension nationale en créant Rewmi, pour aller vers la conquête du pouvoir. Mais sa trajectoire est parsemée d’embûches, marquée par des hauts et des bas. Ayant ressenti les soubresauts de cette situation, la formation orange connaît régulièrement des départs de hauts cadres.
Créé par Idrissa Seck, Rewmi est le fruit d’un parcours politique exceptionnel de son leader. Lequel est, cependant, parsemé d’embûches, occasionnant régulièrement des départs de hauts responsables. Dès qu’il est arrivé dans l’arène politique, Idrissa Seck s’est vite rendu compte des réalités de la bataille politique.
Sa première apparition dans le jeu politique remonte à la présidentielle de 1988 qui, d’ailleurs, a secrété les premiers signaux de la survenue de la survenue de la première alternance politique au Sénégal. La campagne électorale avait été marquée par des violences jamais connues au Sénégal. L’on se rappelle encore les violentes confrontations à Thiès, quand les deux candidats Me Abdoulaye Wade et Abdou Diouf s’y sont croisés .
Les protestations postélectorales étaient telles que le pouvoir était presque dans la rue. A l’époque, le jeune Idrissa Seck était le directeur de campagne de Me Abdoulaye Wade. C’est en 1996 lors des renouvellements des instances du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) qu’Idrissa Seck a livré ses premières batailles politiques à Thiès où les structures libérales locales étaient dirigées par Boubacar Sall «le Lion du Cayor». C’est ainsi qu’une rivalité s’est installée entre les deux hommes, étendant ses tentacules dans les instances de base.
Le décès de Boubacar Sall le 25 juillet 1995 ayant laissé un vide dans les rangs libéraux à Thiès, les portes du leadership sont grandement ouvertes pour Idrissa Seck. Lorsque le Pds a finalement conquis le pouvoir en 2000 Idrissa Seck, alors tout puissant N°2 du parti, était assis sur le socle lui permettant de dérouler tranquillement son agenda. Mais c’était sans compter avec les rivalités internes. Celles-ci vont obstruer sa trajectoire et occasionner sa rupture avec Me Abdoulaye Wade.
Conséquence : la machine politique du Pds qu’il a fortement contribué à construire s’est retournée. Il fait l’objet d’un combat farouche et sans pitié de la part de ses anciens frères qui n’hésitent pas à faire recours à des armes non conventionnelles. Cela avait créé un énorme élan de sympathie en faveur d’Idrissa Seck qui était considéré comme une victime de Me Abdoulaye Wade qui cherchait à éliminer un potentiel candidat à sa succession.
C’est dans ces conditions qu’est né le Mouvement de Soutien à Idrissa Seck (Msis) qui enfantera plus tard le Rewmi, donnant à l’ancien Premier ministre une force politique, pouvant lui permettant d’aller à la conquête du pouvoir. A l’époque, nombreux étaient les cadres sénégalais qui avaient rallié sa cause. A Thiès par exemple, les responsables de toutes les sections du Pds avaient tourné le dos à Me Abdoulaye Wade et rejoint son adversaire. Idrissa Seck était alors en bonne position, pour bouleverser toutes les hiérarchies politiques, notamment lors de la présidentielle de 2007. Mais, il s’est empressé de faire des choix politiques controversés. Ce qui a contribué à le fragiliser.
En 2007, il a raté le coche, en acceptant de rencontrer Me Abdoulaye Wade à la veille du démarrage de la campagne électorale, alors qu’il tenait le pouvoir le libéral au collet. Après le scrutin qui a consacré la réélection de Me Abdoulaye Wade à la tête du pays, il accepte de signer son retour au Pds. Ces deux décisions politiques, aux conséquences énormes dans sa carrière, n’ont jamais donné aucun fruit. Au contraire, elles ont entrainé des frustrations internes. C’est début d’une véritable saignée dans les rangs de Rewmi qui enregistre des cascades de démission. La saignée s’est poursuivie jusqu’en 2019.
Avec le concours de circonstances induites par le parrainage, beaucoup de leaders politiques se sont retrouvés autour de lui, pour lui donner une nouvelle image politique, acceptée par les Sénégalais. Ce qui s’est fortement traduit dans les urnes. A la veille du scrutin présidentiel, de nombreux Sénégalais prédisaient la victoire de Idrissa Seck au second tour. Et au sortir de cette épreuve électorale où l’opposition, y compris Idrissa Seck, avait crié à la fraude, plusieurs de ses militants et responsables ont estimé que le leader de Rewmi a raté l’occasion de maintenir le cap. Son image ayant été rétablie, ils le voyaient maintenir ce rythme en direction de l’élection présidentielle de 2024. Mais contre toute attente, il signe ses retrouvailles avec le président Macky Sall et son parti entre dans le gouvernement où il occupe deux postes.
Lui est bombardé président du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese). Cet entrisme remet ainsi en cause tous les acquis. Et cela s’est traduit par beaucoup de frustrations et mais aussi une nouvelle vague de départs. C’est dire qu’en grande partie, les causes des séries de défections, qui semblent être dans l’Adn du parti, sont à chercher dans les choix politiques de son leader.
LE COUD MINIMISE ET INVITE LA PRESSE A FAIRE PREUVE DE RESPONSABILITE DANS LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION
Après les violents affrontements survenus jeudi dernier au campus social, la direction du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (Coud) a fait face à la presse pour apporter quelques précisions. Regrettant la façon dont l’information a été traitée par la presse et invitant les journalistes à faire preuve de responsabilité, Khalifa Diagne estime que ces heurts entrent dans le cadre d’une cohabitation entre jeunes étudiants.
Les autorités du Coud sont très remontées contre une certaine presse qui, selon elles, a fait croire à l’opinion que la bagarre d’avant-hier (jeudi 25 mas) opposait deux ethnies. «Ce qui c’est passé, il faut le comprendre dans le cadre la cohabitation entre des jeunes étudiants. L’université est un milieu où toute la population du Sénégal, dans sa diversité, est représentée. L’Ucad, c’est le Sénégal en miniature et tous les groupes se réunissent en associations pour se s’entraider mutuellement. Par conséquent, il y a une confuse qu’on doit éviter parce qu’il peut arriver que l’ethnie se confonde aux étudiants d’une localité. C’est pourquoi, nous appelons nos concitoyens journaliste à faire preuve de responsabilités dans le traitement de certaines informations», a déclaré le directeur adjoint du Coud, Khalifa Diagne, devant la presse.
A l’en croire, les deux communautés citées ne peuvent avoir de problème depuis de Aguène et Diambogne. «Ce ne sont pas les jeunes générations qui vont anéantir tout le travail accompli par les anciens par la création du cousinage de plaisanterie». Invitant les protagonistes à œuvrer pour la paix, il annonce que «le Coud en tant que chef de famille des étudiants ne cessera d’appeler au calme et essayera de réunir toutes les conditions pour que la paix règne dans la cité universitaire». Et d’ajouter que la situation connaitra un dénouement heureux.
Dans le même sillage, le président de l’Amicale de la Faculté de Droit Abdoulaye Cissé, estime que personne ne devrait profiter de cet évènement malheureux pour créer des tensions ethniques au sein du campus. «L’université,́ c’estle Sénégal en miniature ! Que personne ne profite de l’occasion pour dire que ce sont les Sérères (Ndef́ Leń g) et les diolas (Keḱ endo) qui se sont affrontés hier nuit au campus social de l’Ucad. La source de cet évènement malheureux est un malentendu entre deux étudiants.
Et chacun des deux a été soutenu par ses frères sur la base de la solidarité́ familiale. Je précise que dans chacune des deux associations, existent toutes les ethnies presque», indique l’étudiant en droit. Cela dit, il appelle ses camarades étudiants à privilégier le dialogue et la concertation en toute circonstance. A noter que ces affrontements ont occasionné 6 blessés dont un dans un état grave. Ce dernier a subi une intervention chirurgicale. Les victimes ont été évacuées à l’hôpital Fann et à Principal.