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22 septembre 2025
Par Mamadou Oumar NDIAYE
LAISSEZ DONC L’ARMÉE EN DEHORS DE VOS QUERELLES POLITIQUES
Durant l’affaire dite Adji Sarr, tandis que des milliers de jeunes manifestaient dans les rues, des francs tireurs cherchaient à faire entrer la Grande Muette dans la mêlée en diffusant de fausses informations pour endoctriner la troupe
Si les lois adoptées l’autre vendredi par l’Assemblée nationale et réformant le Code pénal et le Code de procédure pénal avaient vraiment pour but de « renforcer la lutte contre le terrorisme, la piraterie maritime et la criminalité transnationale organisée », on serait alors passé à côté d’une excellente occasion pour la Majorité et l’Opposition de dialoguer et de s’accorder sur un sujet vital et d’intérêt national. Et qui donc, en tant que tel, transcende les appartenances partisanes ainsi que les rivalités politiques. Lesquelles, hélas, prennent la forme dans ce pays d’animosités personnelles si ce n’est de guerre de tranchées dont le but visé n’est plus de confronter des programmes politiques et des projets de société avec le peuple souverain comme arbitre mais plutôt des changements insurrectionnels. Ne développons pas plus. La lutte contre le terrorisme, donc, surtout sous sa forme djihadiste qui a fini de déstabiliser bien des Etats de la sous-région comme le Burkina Faso, le Niger et, surtout, le Mali qui est à nos frontières et constitue notre seul accès vers les autres pays de l’UEMOA, cette lutte, donc, devrait pouvoir fédérer toutes les énergies dans notre pays. Et faire l’objet d’un consensus non seulement de tous les partis politiques mais aussi de toutes les chapelles religieuses, des syndicats et autres forces vives de notre pays. Disons-le clairement : n’ayant pas lu les projets de lois en question qui ont fait monter l’adrénaline entre le Pouvoir et l’Opposition, ignorant par conséquent tout de leur contenu, n’ayant même pas suivi les débats à l’Assemblée nationale, je ne saurais me faire leur avocat. Ce que je veux dire ici c’est que, par delà la saine rivalité et la confrontation des programmes souhaitables et salutaires en démocratie, il doit toujours y avoir des plages de convergences sur certains sujets entre les acteurs. Ainsi, schématiquement, on peut dire qu’aux Etats-Unis, par exemple, mais aussi en France, pays qui nous est plus proche culturellement et historiquement, il existe des consensus en matière de politique étrangère et de défense. Surtout lorsque les forces armées sont engagées sur des théâtres extérieurs.
A notre humble avis, il serait hautement souhaitable qu’on parvienne à cela dans notre pays qui n’est pas hélas, loin s’en faut, à l’abri de la menace terroriste qui se trouve déjà à nos frontières. Le fait que le budget du ministère des Forces armées soit voté sans débats chaque année est, de ce point de vue, une excellente tradition à perpétuer mais il faut aller plus loin, assurément. Le terrorisme représentant une menace à l’existence même de nos fragiles Etats, le front le plus large et le plus compact possible devrait lui être opposé. Et toute la Nation devrait se souder et faire bloc derrière nos forces de défense et de sécurité — dont l’excellent travail a permis de sanctuariser jusqu’à présent le territoire national — afin de combattre cette redoutable menace. En première ligne de ce combat figure naturellement l’Armée nationale dans sa mission régalienne de défense de l’intégrité du territoire.
Ne réveillons pas le lion qui dort !
Quand on voit à quel point les forces armées des pays frères de la sous-région sont malmenées, et c’est un euphémisme, on mesure l’importance d’accorder à nos « Jambaars » tout l’appui politique et populaire requis. Ce étant entendu que, du point de vue de leur équipement et de leur armement, le président de la République a fait tout ce qu’il faut, et même au-delà, pour leur permettre de disposer de moyens que leur envieraient même les armées des pays développés. Oui mais voilà, tout cela ne servirait à rien si, dans le même temps, des Sénégalais travaillent à saper le moral de nos troupes par une campagne insidieuse de manipulation, de désinformation et d’intoxication. Le plus grave c’est que ceux qui agissent ainsi — des traitres à la Nation en fait — se réclament de partis politiques de l’opposition. Parmi eux, des militants Pastef de la Diaspora.
En effet, durant l’affaire dite « Adji Sarr/Ousmane Sonko », tandis que des milliers de jeunes manifestaient dans les rues de nos villes, mais aussi à l’étranger, il y avait des francs tireurs qui cherchaient à faire entrer la Grande Muette dans la mêlée en diffusant de fausses informations pour endoctriner la troupe. Parmi ces posts, l’un de ceux qui avaient fait le plus de buzz était celui d’un « soldat » qui proclamait tout son attachement au leader de Pastef. Voici ce qu’il avait écrit sous le slogan ‘’Sonko Kénn douko laal’’ : « Armée sénégalaise : Je suis soldat et fier de l’être mais Ousmane Sonko, on l’a injustement accusé. Et s’il a besoin de soutien, je suis prêt à sacrifier ma carrière militaire. J’aime pas l’injustice. C’est le peuple qui détient le monopole du pouvoir mais pas un individu et le peuple le prendra quand il veut. Vive le Sénégal de demain ». Le tout accompagné d’un écusson de l’Armée et d’une photo de nos redoutables forces spéciales en pleine parade sur l’avenue du général De Gaulle. Bien évidemment, ce « post » déstabilisateur n’est pas passé inaperçu de la haute hiérarchie de l’Armée et aussi des autres forces de sécurité. Il fallait retrouver ce soldat trublion, voire mutin, ne serait-ce que pour le ficher. Les investigations menées en ce sens par les spécialistes de la cybercriminalité n’ont pas tardé à donner leurs fruits : le hardi « Jambaar » en question n’est autre qu’un… « Modou-Modou » du nom de S. D. M. (nous préférons mettre ses initiales) qui habite dans la ville de…Lecce, en Italie !
Autrement dit, il n’a aucune espèce de rapport avec l’Armée. Ce compatriote muni de son téléphone portable et établi à des kilomètres du Sénégal se livrait donc tranquillement, pendant toute la durée des événements de mars, à une désinformation des jeunes soldats dans le but de les inciter soit à manifester, soit à prendre carrément le pouvoir ! On voit donc à quel point certains peuvent être irresponsables ! Car enfin, on peut souhaiter l’accession de son leader au pouvoir, on peut aussi lutter pour qu’il ne soit pas emprisonné, encore que dans quelques pays la prison soit l’antichambre du pouvoir, mais de là à inviter l’Armée dans un combat et un débat qui ne la concernent pas, c’est quand même prendre le risque de réveiller un lion qui dort ou un ours en hibernation. C’est aussi jouer avec le feu. Au terme d’un combat politique de 26 ans marqué souvent par des passages à la case prison, au bout d’une lutte âpre, intelligente, mais toujours politique, le président Abdoulaye Wade est arrivé à bout du pouvoir quarantenaire du Parti socialiste. Son successeur Macky Sall, lui, a conquis la magistrature suprême en mode fast-track c’est-à-dire en quelques années d’un combat il est vrai ô combien rude. Jamais, pourtant, l’un comme l’autre n’ont mêlé l’Armée à leur lutte pour la conquête du pouvoir. Ils ont toujours compris que, dans une démocratie qui se respecte, les militaires doivent être tenus à l’écart de la politique pour leur permettre de mieux se consacrer à leur très difficile mission de sécurisation des frontières.
Les autres opposants emblématiques, les Cheikh Anta Diop, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily, Landing Savané et autres Me Babacar Niang ont eu la même attitude responsable. Ce alors pourtant que certains parmi eux comme Abdoulaye Bathily ou Mamadou Diop Decroix, entre autres, avaient été enrôlés de force dans l’Armée du temps du président Senghor. Pour dire qu’il y a des lignes jaunes à ne pas franchir et ces chiffons rouges brandis devant l’Armée par certains jeunes irresponsables en font partie, hélas. Encore une fois, l’Armée est une force trop redoutable pour qu’on se permette de l’inviter à jouer dans la cour des politiques…
KEEMTAAN GI – TABASCRISECOVIDEE
Ils nous peignent un Sénégal qui surfe dans le bonheur et qu’ils sont les seuls à apercevoir depuis leurs luxueuses villas. Pendant donc qu’ils sont à leur beat ravissement d’un pays en plein dans l’émergence, le peuple, lui, ne voit que mirages. Les chiffres qu’ils servent comme des sucettes paraissent être des attrape-nigauds ! Des jeux pour simples d’esprit. Le Sénégal a mal au cœur. C’est d’abord un pays dont la démocratie est en péril. Et il reste constant que quand, dans un pays, il n’y a pas de dialogue ou que l’autre essaie de tuer toute expression contraire à sa ligne de pensée, le danger guettera toujours. Chez nous, ce danger s’appelle terrorisme. Faire vivre et entretenir la démocratie ne peut rimer avec une volonté de réduire une opposition à sa plus simple expression. Cela, ce n’est ni plus ni moins que l’expression d’une dictature. Et quand elle s’exerce, c’est l’avenir même du pays qui est en danger. L’autre danger, c’est la crise économique et l’extrême pauvreté des populations qui font le lit du banditisme et de la prostitution. Quand une jeune fille vend son corps pour s’acheter une robe pour son anniversaire ou même, simplement, pour vivre, il faut reconnaitre que des verrous ont sauté. La présence du mouvement LGBT qui fait perdre le sommeil à certains pourrait également trouver des portes béantes dans cette extrême pauvreté. Et pendant que le Chef inaugurait la 2ème phase de la plateforme industrielle internationale de Diamniadio, des centaines d’unités industrielles mettent leurs employés dans la rue. Ce qui se ressent à travers cette Tabaski avec des moutons hors de portée de pauvres Sénégalais, stressés et envahis par la tristesse à l’idée qu’ils ne pourront jamais avoir un bélier. Une véritable torture morale qui sera infligée à des milliers de familles. Tout est en crise et rien ne semble fonctionner. L’appel du Chef à une vaste campagne de vaccination bute justement sur la pénurie de ce vaccin censé amoindrir le mal. Tout indique une Tabaski dans la crise et bien Covidée. Nous sommes assurément mal barrés.
KACCOOR BI
SOLIDARITE DANS L’ARMEE ME SIDIKI KABA REMET UN TRICYCLE A UN BLESSE MILITAIRE
Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a procédé à une remise symbolique d’une moto tricycle à Makhtar Dieng, mutilé de guerre. C’était hier dans le hall d’entrée du Building administratif Mamadou Dia en présence de membres des cabinets militaire et civil du ministère des Forces armées. L’heureux pour ne pas dire le « malheureux » bénéficiaire n’est autre que le soldat Makhtar Dieng, blessé de guerre, qui a subi cinq opérations, trois au genou gauche et deux au genou droit. A sa sortie, il vu sa mobilité très réduite. Une situation qui a plongé ce père de famille dans une grande détresse morale au point de recourir à une demande d’aggravation pour chaque genou auprès de la Commission spéciale de réforme ; cette demande est à l’étude. « En attendant, Makhtar Dieng a reçu des mains du ministre des Forces armées Me Sidiki Kaba, très sensible à son cas, la clef du tricycle » ajoute Soro Diop, chargé de communication au Ministère des Forces armées. Dès réception de ce tricycle, le « Jambaar » n’a pas manqué, les larmes aux yeux, de remercier le ministre lui-même mais aussi les officiers supérieurs, membres du cabinet. Un geste qui participe à soulager cet ancien militaire libéré qui dispose d’une moto Jakarta ultramoderne transformée en tricycle pour ainsi retrouver sa mobilité perdue. « L’assistance du ministre des Forces armées et des officiers supérieurs ici présents m’a sauvé la vie. J’étais au bord du suicide. N’eût été leur intervention aujourd’hui, je serais au cimetière de Yoff. Je traverse des moments très difficiles et je sollicite votre accompagnement, Monsieur le ministre », a déclaré Makhtar Dieng, saisi par une très forte émotion.
EXCLUS DE L’UCAD PAPE ABDOULAYE TOURE ET SES CAMARADES MENACENT
Selon Fadel Diouf, les autorités l’avaient dit et elles l’ont fait. « Nous déplorons cela. Les sanctions sont très sévères. Y a certains, si vous les entendez, on croirait que les concernés ont commis un meurtre. Des perpètres, des sanctions de 5 ans, 12 ans pourquoi ? La procédure aussi est à déplorer. Certains sont restés ici de 15 h à 23 h, c’est anormal et ils les ont tous vilipendés en publiant leurs données personnelles sur les réseaux sociaux. J’interpelle les autorités parce que c’est trop. Celui qui a fait ça, l’a fait à la faculté des lettres, des sciences, des droits. J’ai entendu aussi qu’il l’a fait à la FASEG. Sa politique consiste à renvoyer tous les étudiants. Mais, les étudiants ne sont pas ici pour ensuite être renvoyés. Combien d’étudiants ont été tués, ils sont plus de 6 et personne ne connaît les coupables à ce jour. Donc, il ne faut pas profiter d’une erreur pour exclure une personne définitivement. En plus, ils ont même exclu des étudiants innocents qui n’étaient même pas là le jour des faits. C’est pourquoi nous sommes ici pour déposer notre recours et qu’ils activent le mode « fast track » pour étudier le recours comme ils l’ont fait pour les sanctionner », confie Fadel Diouf, étudiant à la Fac de Droit. Qui révèle qu’hier (lundi dernier, ndlr), c’était trop difficile pour toute la communauté ucadienne. « Parce que nous sommes tous concernés. Ça peut arriver à chacun de nous », a-t-il ajouté.
CRISE SOCIALE A L’APS LES AGENCIERS DE L’ETAT EN COLERE
Dans un communiqué, les travailleurs et journalistes agenciers de l’Etat, qui constituent la section APS du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), ont manifesté leur colère ! En conséquence d’une mobilisation de ses travailleurs et de la volonté politique du président de la République, Macky Sall, l’Agence de presse sénégalaise (Aps), confrontée à un déficit structurel et chronique de financement, a fait l’objet d’une mutation institutionnelle qui a débouché sur sa transformation en société nationale. En vertu d’une loi publiée au Journal officiel, le 20 janvier 2020 rappellent les syndicalistes, l’Agence de presse sénégalaise est passée du statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) à celui de société nationale (SN-Anp). Par la suite, les décrets nommant le directeur général et le président du Conseil d’administration ont été pris en Conseil des ministres. Plus tard, les membres du Conseil d’administration de la SNAPS ont été officiellement installés au cours d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, le 8 avril 2021. « Le franchissement de ces étapes a suscité beaucoup d’espoir chez les travailleurs de la SN APS, mais force est de constater que l’entreprise, devenue société nationale, fonctionne toujours avec le même budget que lorsqu’elle était encore Etablissement public à caractère industriel et commercial. Le montant de la subvention annuelle de l’Etat n’ayant pas évolué » se désolent no confrères dans leur communiqué.
CRISE SOCIALE A L’APS LES AGENCIERS DE L’ETAT EN COLERE (BIS)
Face à cette situation, la section APS du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) invite l’Etat à prendre ses responsabilités en allouant à la SN APS les moyens financiers lui permettant d’accomplir pleinement sa mission de service public. Selon nos confrères, cette décision est d’autant plus souhaitée que l’entreprise est confrontée à d’énormes difficultés budgétaires, contrairement aux fausses informations véhiculées sur sa situation financière. « Par exemple, l’Aps traine d’importants arriérés de cotisations à l’Ipres et à la Caisse de sécurité sociale. Et une partie des ayants droit ne bénéficient pas de l’assurance maladie octroyée par l’entreprise, qui est également confrontée à la vétusté de ses équipements. Il s’y ajoute que la désuétude de sa plateforme web n’est plus un secret pour personne, alors que son parc automobile s’est complètement dégradé. Pour toutes ces raisons, nous, travailleurs de la SN APS, exigeons de l’Etat, une augmentation des ressources financières allouées à l’entreprise » ont-ils exigé à l’Etat.
DANSEURS DE WALY SECK UN MOIS DE PRISON FERME POUR… DANSE CONTRE NATURE
Acte contre nature ou danse de contre nature ? Toujours est-il que les danseurs de Waly Seck ont été confinés à l’Ecole des arts de Rebeuss pour un mois ferme dans le cadre d’une peine d’un an avec sursis. Tel est le verdict rendu par le tribunal sur des faits qui avaient défrayé la chronique ces derniers jours. Un tribunal qui, dans sa grande mansuétude, ne les a pas condamné à mort. Ne riez pas ! Mouhamed Samb alias Ameth Thiou et Amaty Badiane ont donc été reconnus coupables d’actes impudiques, contre nature et outrage public à la pudeur, pour ne pas dire aux…barbus. Selon Me Abdoulaye Tall, c’est une peine d’avertissement ! « Car le tribunal a compris l’intention des danseurs. Ils n’étaient pas du tout dans le but d’outrager publiquement à la pudeur. Sauf qu’ils ont commis une erreur et le tribunal a ramené les faits à leur juste proportion avant de les infliger une peine d’avertissement » estime l’avocat tout en espérant qu’ils en tireront les conséquences c’est-à-dire apprendre à danser à Rebeuss avec les mains et les jambes, et non avec les…lèvres. On se demande ce que cela aurait été s’il n’était pas agi d’une peine d’avertissement ! La perpète ou la potence voire la chaise électrique ? Dans ce cas, Ameth Thiou et Amady Badiane l’ont échappé belle alors ! Reuss-guine !
Dakar, 7 juil (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’APS mettent en exergue la montée de l’insécurité, la pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme de Diamniadio et le vote du projet de modification du Code électoral.
Enquête s’inquiète de l’insécurité à Grand-Yoff, dans la banlieue de Dakar, où ‘’les bandits font la loi’’.’’La récurrence des agressions, des cas de vol avec violence hante le sommeil des populations. Une commune en proie au chômage, à la promiscuité, à l’échec scolaire, à la pauvreté endémique. La peur des représailles tétanise les populations qui n’osent pas dénoncer les bandits’’, écrit le journal.
De son côté, Le Quotidien fait état de la montée de la criminalité dans les zones d’orpaillage de Kédougou et titre :’’Or de contrôle’’. Le journal rapporte que deux jeunes ont été tués de sang-froid par des bandits dans la journée du lundi à Djindi, situé dans l’arrondissement de Bandafassi, à 15 kms de la commune de Kédougou.
Le Soleil met en exergue la cérémonie de pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme de Diamniadio et titre :’’Un nouveau pas vers l’industriel’’.
‘’Le président de la République Macky Sall a procédé mardi à la pose de la première pierre de la deuxième phase de la plateforme industrielle de Diamniadio. L’infrastructure d’un investissement de 60 milliards de francs Cfa bâti sur 40 hectares, est attendue dans 24 mois’’, souligne le journal.
Selon L’As, ‘’Macky Sall exige la livraison des travaux dans les délais’’. ‘’La durée du chantier (…) est prévue pour deux ans. Et conformément à son mode fast-tract, Macky Sall veut que les travaux soient livrés dans les délais’’, rapporte la publication.
Concernant la modification du code électoral, Source A relève que ‘’le chef de l’Etat n’a pas perdu du temps’’.
En effet, ‘’après le passage du projet de modification du code électoral en Conseil des ministres, ce lundi, il a convoqué l’Assemblée nationale pour la tenue d’une session extraordinaire prévue jeudi à 16h’’, rapporte la publication.
Macky Sall ‘’accélère la cadence’’ pour la modification du code électoral, souligne Vox Populi, notant que les députés sont convoqués jeudi à 16h pour l’examen du projet de modification du code électoral.
Selon L’Observateur, ‘’Macky Sall met la pression sur les députés’’. Et le journal de souligner : ‘’La procédure est en marche. Et tout va continuer à se faire dans l’urgence (…)’’.
Le Témoin s’intéresse à la vaccination contre la Covid-19 et relève que plus de 35 000 personnes ont été vaccinées en une semaine.
’’Alors que le vaccin est le seul remède pour freiner l’évolution de la maladie de Covid-19, la ruée notée depuis une semaine vers les centres de vaccination fait craindre une rupture du maigre stock disponible. Après s’être fait désirer, nos compatriotes prennent d’assaut lesdits centres par crainte de la 3e vague’’, écrit Le Témoin.
L’Observateur met en lumière ‘’les rêves brûlés des enfants recycleurs’’ de Mbeubeuss. ‘’Violence, trafic de chanvre, abus sexuels…, ils sont quelque 300 jeunes à vivre dans l’enfer de la décharge’’ de Mbeubeuss.
356 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 05 DÉCÈS
Ces nouveaux cas proviennent des résultats de 2388 tests réalisés, soit un taux de positivité de 14,91%, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie
Dakar, 7 juil (APS) – Le ministère de la Santé a rapporté, mercredi, 356 contaminations au coronavirus et 05 décès liés à la maladie enregistrés au cours des dernières 24h.
Ces nouveaux cas proviennent des résultats de 2388 tests réalisés, soit un taux de positivité de 14,91%, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie.
Parmi ces nouvelles contaminations, il y a 127 cas contact suivis par les services sanitaires et 229 issus de la transmission communautaire répertoriés à Dakar (205) et dans les autres régions (24).
Le ministère a annoncé que 73 patients suivis ont été déclarés guéris tandis que 20 cas graves sont pris en charge par les services de réanimation.
Cinq (05) décès ont été enregistrés, mardi.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 44 436 cas positifs dont 41 906 guéris, 1 183 décès et 1346 patients encore sous traitement.
Concernant la vaccination, le ministère a rapporté que 541 018 personnes ont été vaccinées depuis le 23 février.
SENGHOR, SAER SECK ET MBAYE DIOUF DIA ÉVITENT LA FORCLUSION
Et de quatre. Après Mady Touré qui a déposé sa candidature et même entamé sa campagne depuis hier, mardi 6 juillet, trois autres candidats se sont rendus hier, à la Fédération sénégalaise de football (FSF) pour y déposer leur dossier de la candidature
Pourrait-on assister à quatre candidatures pour la conquête du fauteuil du président de la Fédération sénégalaise de football dont l’élection est prévue le 7 août prochain ? Rien est encore sûr. Les pourparlers vont bon train pour trouver un consensus. Toutefois, pour éviter la forclusion, le protocole de Tamba avait demandé à Mbaye Diouf Dia, Saer Seck et Me Augustin Senghor de déposer leur candidature. C’est désormais chose faite depuis hier, mardi 6 juillet. Reste maintenant à savoir si Louis Lamotte parviendra à convaincre les protagonistes d’ici demain.
Et de quatre. Après Mady Touré qui a déposé sa candidature et même entamé sa campagne depuis hier, mardi 6 juillet, trois autres candidats se sont rendus hier, à la Fédération sénégalaise de football (FSF) pour y déposer leur dossier de la candidature. Il s’agit du président sortant, Me Augustin Senghor (président Us Gorée), de son vice-président Saer Seck (Président Diambars) et de Mbaye Diouf Dia (Président Touré Kunda).
Une décision actée suite à la réunion de Tambacounda où les trois responsables susmentionnés étaient présents à coté de Louis Lamotte qui fait désormais office de coordonnateur du consensus mais aussi de Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme. Selon des sources dignes de foi, Me Augustin Senghor devrait être porté à la tête de cette dynamique enclenchée il y a maintenant plusieurs semaines.
En témoigne confient nos sources, la présence des 13 présidents de ligue qui ont tenu à être présents lors du dépôt de la candidature du 1er vice-président de la Confédération africaine de football (CAF). «Excepté, Sedhiou où il y a eu un retard dans le renouvellement, tous les 13 présidents de Ligue étaient présents lors de la déposition de la candidature de Me Senghor. Nous voulons également qu’il en soit ainsi lors de tous nos déplacements», confie un responsable du football sénégalais non moins président d’une ligue régionale. Et d’ajouter, «nous avons jusqu’à jeudi pour les derniers réglages». «Si après rien est fait, nous irons en campagne avec le gouvernement du football sénégalais autour de Me Senghor», avance notre source. Ce qui a été confirmé par Kosso Diané, président de la Ligue de Kaolack et porte-parole du jour.
A la sortie du bureau du Secrétaire général de la FSF, Victor Ciss, M. Diané a déclaré que «c’est par souci de cohérence» que le collège des Ligues est venu déposer la candidature de Me Senghor. «C’est la suite logique de la réunion de Guerrero (Assemblée générale d’information) que nous voulons rester dans cette dynamique de consensus. Nous avons demandé à toutes les personnes intéressées de déposer leur candidature pour éviter la forclusion. Mais, qu’elles restent tranquilles et ne battent pas campagne. Un comité a été mis sur pied et nous travaillons pour trouver un consensus dynamique avec un programme clair et nous souhaitons que ce soit notre candidat (Me Senghor, Ndlr) qui porte le projet. A défaut d’un consensus, les urnes vont départager les candidats», tranche-t-il.
L’AFRIQUE, LA POUBELLE DU MONDE
Le continent africain est devenu le réceptacle des produits chimiques dangereux. Un fait qui est lié surtout à la forte importation des produits dont l’utilisation n’est plus autorisée dans les pays occidentaux.
Le continent africain est devenu le réceptacle des produits chimiques dangereux. Un fait qui est lié surtout à la forte importation des produits dont l’utilisation n’est plus autorisée dans les pays occidentaux. L’annonce est du ministre congolais de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Elle prenait part à un webinaire de renforcement de capacités du Réseau africain des journalistes spécialisés en environnement (Anej).
Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, dont le pays assure la présidence de la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et le contrôle des mouvements, s’indigne du fait que les déchets chimiques des pays développés soient reversés sur le continent. «Depuis quelques années, les nations du monde, en général, et africaines, en particulier, font face à des pollutions dues en grande partie à une mauvaise gestion des produits chimiques et déchets dangereux pour la plupart produits parles pays fortement industrialisés», a-t-elle dit hier, mardi 6 juillet 2021, lors d’un webinaire de renforcement des capacités du Réseau africain des journalistes spécialisés en environnement (Anej).
Mieux, a ajouté le ministre, «l’Afrique est l’un des continents les plus touchés, au regard de sa vulnérabilité et de ses moyens limités pour faire face aux défis environnementaux du moment. Comme nous le savons, les pollutions et dégradations des écosystèmes sont dues, en grande partie, à une mauvaise gestion des produits chimiques et par conséquent des déchets dangereux». Toujours dans ses dénonciations, elle souligne que «certains pays occidentaux qui ont des moyens de suivi et de contrôle plus performants ont adopté des législations visant à interdire certains produits chimiques, à cause de leur dangerosité avérée sur l’environnement et la santé humaine. Mais ces produits sont déversés en Afrique, avec des autorisations délivrées par les autorités habilitées. Parmi ces produits figurent les équipements électriques et électroniques qui franchissent nos frontières sous diverses formes, généralement en fin de vie et qui constituent le gros des déchets qui inondent aujourd’hui le sol africain». Selon toujours Arlette Soudan Nonault, «le déversement et le recyclage des déchets électroniques en Afrique représentent un risque particulièrement grave, puisque l’exposition des enfants aux produits chimiques toxiques ainsi libérés est particulièrement préoccupante. Une fois brûlés dans des décharges, plus de 1.000 substances telles que le Plomb, le Cadmium et le Mercure, présentes dans ces déchets, sont ainsi libérées dans les écosystèmes».
En outre, estime-t-elle, «la production agricole aujourd’hui suscite de plus en plus de questionnement sur l’utilisation de certains pesticides et engrais en raison de leurs effets néfastes sur l’environnement et la santé. Ces pesticides sont utilisés en Afrique depuis plus de 40 ans et, selon les estimations, le continent détient des stocks de plus de 27 000 tonnes de pesticides obsolètes à éliminer».
Face donc à l’aggravation de cette menace, tant pour les pays que pour leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que ces produits pourraient causer en matière de santé et d’environnement, elle juge nécessaire «de renforcer les législations nationales, de manière à interdire l’importation de certains produits et équipements dangereux». Pour ce faire, dit-elle, «outre les mesures prises au niveau national, les pays africains disposent de plusieurs accords et programmes internationaux visant à lutter contre les risques liés aux produits chimiques et déchets dangereux». Parmi ces accords, il y a les Conventions de Bâle, Rotterdam, Stockholm et Minamata. Ces instruments juridiques ne suffisent pas ; d’où l’importance d’avoir, à son avis, «une coopération plus efficiente et dynamique de la part de la communauté internationale, directement concernée par la gestion des produits chimiques et des déchets dangereux».
COVID-19 «PLOMBE» LES ETATS-MAJORS
Dans une note rendue publique hier, mardi 6 juillet, le Grand Parti (GP) informe avoir décidé de suspendre, à partir du 7 juillet, la tournée nationale initiée par son leader, Malick Gakou, jusqu’à nouvel ordre.
Dès la publication du décret n° 2021 – 562 du 10 mai 2021, fixant la date des prochaines élections locales au 23 janvier 2022, les états-majors des différentes formations politiques avaient initié une campagne électorale qui ne dit pas son nom, avant l’heure. Toutefois, les chiffres alarmants de la propagation de la Covid-19 au Sénégal semblent être partis pour donner du fil à retordre à certains acteurs politiques pour qui l’heure est à la mise en berne des tournées politiques. Reste maintenant à savoir si la mesure sera générale, d’autant que beaucoup de partis de l’opposition se sont résolus à marquer à la culotte le chef de l’Etat qui a lui décidé… «de tenir les manifestations et événements officiels dans la sobriété… ».
Dans une note rendue publique hier, mardi 6 juillet, le Grand Parti (GP) informe avoir décidé de suspendre, à partir du 7 juillet, la tournée nationale initiée par son leader, Malick Gakou, jusqu’à nouvel ordre. Sur les raisons, la source indique que le Bureau politique du Gp a pris cette décision suite «à la montée fulgurante des cas de Covid-19».
Bien avant Malick Gakou et ses camarades du Gp, le chef de l’Etat, Macky Sall avait décidé, en Conseil des ministres extraordinaire du lundi 5 juillet dernier, «de tenir les manifestations et événements officiels dans la sobriété et le respect strict des mesures barrières». La raison évoquée est la même que celle avancée ci-dessus par le Grand parti. Il s’agit, en fait, de la situation de la pandémie Covid-19, avec notamment l’augmentation journalière des cas de contamination, selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Ainsi donc, cette troisième vague de la pandémie oblige les acteurs politiques, qui s’étaient lancés dans une précampagne qui ne dit pas son nom, dès l’annonce de la date des élections locales au 23 janvier 2022, à revoir leur stratégie politique. En effet, il avait été noté une reprise et une intensification des activités de remobilisation politique chez les différents états-majors.
A la tête de cette opération de charme en perspective des échéances électorales prochaines, le chef de l’Etat Macky Sall qui avait initié ses tournées «économiques» au Sud-Est et au Nord du pays. Histoire pour le camp de la majorité, sorti groggy des tumultes du mois de mars dernier, suite à l’affaire de viol supposé opposant le leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko, à la «masseuse», Adji Sarr, de jauger sa cote de popularité quelque peu écorchée.
Le leader du mouvement «Gueum sa bopp», Bougane Guèye Dany n’avait pas voulu céder le terrain politique au chef de l’Etat et ses camarades de la majorité. Avec son opération «Tibbi Tank», il a essayé de suivre les pas du président Sall dans le Walo et le Fouta. Même le président du Gp n’a pas été en reste. D’ailleurs, la décision de suspendre ses tournées nationales a été prise au moment où il se trouvait dans le département de Foundiougne pour visiter les communes de Passy, Toubacouta, Sokone, Karang, Nioro Alassane Tall et Keur Saloum Diané.
Quid de la tournée nationale annoncée par Ousmane Sonko, lors de sa sortie au vitriol contre le président de la République et sa tournée politique, marquée par des cas de violence commis par des nervis sur des manifestants antiMacky ?
En effet, le vendredi 18 juin dernier, le leader de Pastef, après avoir fait une diatribe contre Macky Sall, avait annoncé une tournée nationale, à partir du 23 juin, «pour s’enquérir des difficultés des Sénégalais». Va-t-il, lui aussi, surseoir à cette tournée de remobilisation à cause de la recrudescence des cas de Covid-19 dans le pays ?
Une question somme toute légitime pour le président Sall qui, lors du Conseil des ministres du 23 juin dernier, avait invité son gouvernement à se préparer en conséquence pour les prochaines tournées économiques. Elles auront lieu en priorité «dans les régions de Louga, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor où il sera procédé au lancement de l’agropole Sud, des travaux de la route Sénoba - Ziguinchor et à l’inauguration du barrage d’Affiniam nouvelle génération», renseigne la note de cette réunion gouvernementale. Lui qui décide de tenir ses manifestations officiels dans la sobriété, pourra-t-il interdire à ses ténors de se livrer à une bataille de mobilisation, dans l’espoir d’entrer dans les bonnes grâces du patron, au moment du choix de la liste pour les élections locales ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette résurgence de la pandémie survient au moment où les acteurs politiques, à leur tête le chef de l’Etat, mobilisent à tout va pour préparer les prochaines joutes électorales, ô combien déterminantes pour les législatives de 2022 et la présidentielle de 2024.
MACKY RÉQUISITIONNE L’ASSEMBLÉE
Le gouvernement du Sénégal et plus particulièrement le chef de l’Etat Macky Sall n’entendent pas perdre du temps dans la validation expresse du nouveau Code électoral.
Soixante-douze heures à peine après son adoption en Conseil des ministres extraordinaire, le projet de loi portant Code électoral passe en plénière à l’Assemblée nationale. Par une autre procédure extraordinaire. C’est en effet demain, jeudi 08 juillet, que la représentation parlementaire est convoquée d’urgence pour examiner le nouveau dispositif électoral mitonné avec les recommandations du dialogue politique
Le gouvernement du Sénégal et plus particulièrement le chef de l’Etat Macky Sall n’entendent pas perdre du temps dans la validation expresse du nouveau Code électoral. Pour cause, l’Assemblée nationale est convoquée en session extraordinaire dès demain, jeudi, dans l’après-midi, pour examiner le projet de loi portant Code électoral. Un projet qui sera présenté aux députés par le ministre de l’Intérieur Monsieur Antoine Félix Abdoulaye Diome, également chargé d’en exposer les motifs et d’en soutenir les discussions.
Moins de trois jours ainsi après l’adoption dudit projet en Conseil des ministres, le lundi 05 juillet, l’Etat passe à la vitesse supérieure pour requérir sa validation parlementaire. Via la procédure extraordinaire qui enjambe la Commission des Lois et qui est close dès l’épuisement de l’ordre du jour », comme le relève un décret ad hoc du président de la République daté du 5 juillet 2021. Dans la dynamique, le projet de loi portant Code électoral a été déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale qui a été invité à convoquer la représentation parlementaire pour son examen et validation. Le projet de loi en question intègre, dans le Code électoral, les points consensuels du dialogue politique à l’instar de l’élection du maire et du président de Conseil départemental au suffrage universel direct.
Dans le décret en question, il est par ailleurs mentionné que c’est le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui fera face aux députés pour défendre le projet. « Le projet de loi portant Code électoral dont le texte est annexé au présent décret, sera présenté à l’Assemblée nationale parle ministre de l’Intérieur qui sera également chargé d’en exposer les motifs et d’en soutenir les discussions », lit-on dans l’article 3 du décret. Cette procédure extraordinaire d’examen du projet de loi portant Code électoral est donc bien partie pour permettre au chef de l’Etat, si la loi est validée par la majorité mécanique du pouvoir en place ou même les députés de l’opposition s’ils s’y retrouvent, de se garantir des foudres du protocole additionnel de la Cedeao qui interdit tout changement de la loi électorale à moins de six mois d’une élection, à moins qu’il n’y ait consensus des acteurs politiques.
Pour rappel, les élections municipales et départementales sont prévues le 23 janvier 2022, au Sénégal, après quatre reports successifs alors qu’elles étaient initialement programmées pour le 1er décembre 2019.
«J’INVITE LA POPULATION A ALLER SE FAIRE VACCINER»
Le président de la République Macky Sall a lancé un énième appel à l’endroit de la population Sénégalaise pour la lutte contre la Covid-19, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme industrielle de Diamniadio
Le président de la République a procédé à Diamniadio hier, mardi 06 juillet, à la pose de la première pierre de la deuxième phase de la plateforme industrielle internationale de Diamniadio. A cette circonstance, il a réaffirmé sa volonté de faire de l’industrialisation, un levier de croissance et de consolidation des performances socioéconomiques du Sénégal, non sans inviter les populations à continuer la lutte contre la Covid-19.
Le président de la République Macky Sall a lancé un énième appel à l’endroit de la population Sénégalaise pour la lutte contre la Covid-19, hier, mardi, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme industrielle de Diamniadio. « Je remercie le ministre Moustapha Diop pour avoir respecté à la lettre ma directive de ne pas organiser d’accueil pour la cérémonie qui nous réunit ce jour à Diamniadio … et en fin de semaine à Louga, compte tenu de toute cette épidémie de Covid-19 », a fait savoir le chef de l’Etat.
Avant de poursuivre : « c’est l’occasion pour moi d’attirer l’attention de toute la population Sénégalaise sur le fait que la maladie est encore présente comme elle l’est partout dans le monde ». Pour le chef de l’Etat, il faut continuer à respecter les gestes barrières notamment le port obligatoire du masque, le lavage des mains, la distanciation physique et surtout la vaccination. Mais, à ce niveau, dira le président Sall, « nous avons fait des efforts pour non seulement bénéficier de dons de vaccins de la part des partenaires comme la République populaire de Chine qui a été la première mais également à travers l’initiative Covax regroupant plusieurs pays et partenaires… ».
Par rapport à la disponibilité des vaccins, le chef de l’Etat a assuré que « le Sénégal continue à acquérir des vaccins Sinopharm ». Occasion pour lui de remercier Hi Jinping, président de la République populaire de Chine à travers son ambassadeur présent pour les circonstances. Ce, en raison de la posture de la Chine en qualité de bailleur. Dans le même registre, le président Sall dira : « Pour l’instant, le vaccin Sinopharm est le seul disponible que nous achetons.
Et donc, j’invite les populations à aller se faire vacciner et celleci (vaccination) reste l’un des moyens les plus sûrs ». La cérémonie qui s’est déroulée dans la sobriété avec quelques officiels et autres souteneurs loin de remplir les cinq tentes dressées pour la cérémonie, fera dire au chef de l’Etat qu’« en raison de la recrudescence des cas de la Covid-19, observée ces derniers temps, il en sera ainsi tant que nous serons dans cette situation »