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23 septembre 2025
par Basile Niane
DU FOLKLORE TECHNOLOGIQUE
Au Sénégal, les meilleurs postes de responsabilité du secteur des TIC sont souvent politisés. Ils gagnent toujours les marchés sans appel d'offres, chuchotent entre les murs des bureaux pour espérer convaincre le chef
Quand est-ce que nos politiques comprendront que le secteur des TIC ne peut pas rimer avec du folklore ? L'inauguration, le mardi 22 juin, du tout nouveau Data center de Diamniadio par le président de la République, Macky Sall, a encore mis en exergue cette fâcheuse habitude de nos dirigeants à vouloir montrer leur force de mobilisation à leur patron. En lieu et place d’une forte communauté tech qui devrait être sur les lieux pour comprendre les enjeux de cette belle infrastructure numérique, Diamniadio a été transformé en ring politique pour accueillir le chef de l’État, patron de la coalition politique Benno Bokk Yaakaar». Des pancartes, des militants et des artistes ont occupé le décor, noyant le message primordial qui devait être véhiculé par les adeptes de la technologie. 90% des personnes mobilisées lors de l’inauguration n'en ont cure des enjeux de cette infrastructure et s’en foutaient royalement des objectifs de la cérémonie.
Même si en politique, il n’est pas interdit de mobiliser pour plaire, force est de constater qu’aujourd’hui, le secteur du numérique souffre énormément de ce fléau et rate sa connexion à la vitesse de la technologie.
Au moment où, dans les pays qui se respectent, où la technologie et la protection des données occupent une place importante, des datacenters sont lancés en silence. Parce que ces derniers savent que l’importance de l'infrastructure participe entièrement au développement du secteur et les sujets qui fâchent sont loin d'être des DC vides en pratique.
L'Afrique est le seul continent qui ne détient même pas les 1% des datacenters dans le monde et certains politiques se permettent de jouer avec la conscience collective.
Loin d’une critique subjective, nos politiques devraient apprendre à faire la différence entre travailler et mobiliser des militants. Il y a un temps pour démontrer sa force politique et un temps pour poser des actes pour la postérité.
Ce qu’on attend de ce datacenter est que l'on puisse, comme l’a souligné le président Macky Sall, faciliter l’accès aux démarches administratives aux citoyens instruits comme lambda.
Soulager la population et faire gagner du temps en mutualisant les moyens nécessaires pour connecter l’administration qui peine, de nos jours, à avoir, ne serait-ce que des mails professionnels fonctionnels.
Une souveraineté numérique théorique
La bataille de la souveraineté numérique est loin d'être gagnée si nous continuons à miser sur des agissements hors normes de notre secteur. Nous devons dépasser certaines choses et faire focus sur le "Work hard and smart ".
Heureusement que le président de la République, conscient de l'importance des données, a exigé la migration de celles se trouvant à l'étranger, vers les terres sénégalaises. L'intention est bonne, mais elle ne suffit pas. Il faudrait que nos spécialistes arrêtent de cacher la vérité à nos autorités sur des projets très sensibles confiés à des institutions ou filiales internationales. Les données des Sénégalais sont volées, stockées et gardées sans sécurité dans des services non conformes à nos réalités.
L'espionnage numérique est une question sérieuse que nous ne devons pas négliger. À ce stade du développement des technologies, le débat fait rage entre les plus grandes puissances. En Afrique et particulièrement au Sénégal, nous sommes toujours à l'ère du folklore technologique.
Malgré la stratégie Sénégal Numérique 2025 (qui touche à sa fin), le secteur traîne toujours les pieds face à une absence notoire d'un régulateur aveugle, qui semble méconnaître les questions de l'heure. La preuve par le tâtonnement dans la gestion des dossiers entre opérateurs de téléphonie ou Fintech, surtout avec le débat actuel opposant Wave à Orange. Le consommateur reste l'unique perdant dans cette jungle digitale où tous les coups sont permis.
Pourtant, des projets ambitieux sont développés dans ce pays. Mais, ils sont mal gérés, ou sont sans suite logique. Ce qui donne naissance à une latence grandissante dans l'exécution des projets numériques.
Un secteur politisé
Au Sénégal, les meilleurs postes de responsabilité du secteur des TIC sont souvent politisés. Ce sont les mêmes acteurs qui occupent le terrain depuis des années et s'y agrippent comme de l'aimant. Ils gagnent toujours les marchés sans appel d'offres, chuchotent entre les murs des bureaux pour espérer convaincre le chef. Et la nouvelle génération dans tout cela ? Que fait-on de nos futurs champions du digital ? Nos entrepreneurs, nos startuppeurs ? Osons les responsabiliser si nous voulons sauter des étapes dans le processus de développement.
Une administration molestée
Un constat, une réalité aphone. On passe sans rien dire, tout en sachant où le bât blesse. L'administration sénégalaise est à couteaux tirés. Problème de hiérarchie, querelles de compétences, accaparement de projets, combines numériques... Le gouvernement crée des agences et autres conseils sans suite. L’exemple le plus patent est celui du Conseil National du Numérique. Longtemps réclamé par les acteurs, le CNN n'existe que de nom avec sa liste de membres obsolètes.
Depuis sa création, aucune réunion n’a été tenue à part celle de l’installation de ses membres qui ont épuisé leur trois ans impartis suivant les dispositions du décret signé par le président Macky Sall.
Aujourd’hui, c’est silence radio au sein du ministère de tutelle. Les autorités sont beaucoup plus préoccupées par la politique pour espérer encore rester en poste.
Pendant ce temps, le Sénégal, malgré sa vision émergente, nage toujours les yeux bandés, l'esprit déconnecté des réalités de la technologie.
Basile Niane est journaliste IT - Directeur Général de Social Net Link
KHADIDIATOU KÉNÉMÉ, UNE BATTANTE À L'ÉPREUVE DE LA VIE
Elle s’active dans le business du foin à Pikine. Portrait d’une femme à qui la vie a « toujours donné des coups », mais qui s’est toujours battue pour rester debout
« La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute ». Cette citation qu’on attribue à Confucius s’applique parfaitement à Khadidiatou Kénémé. À 35 ans, cette femme forte a dû surmonter de difficiles épreuves, notamment deux divorces, pour affronter la vie avec courage. Aujourd’hui, elle s’active dans le business du foin à Pikine. Portrait d’une femme à qui la vie a « toujours donné des coups », mais qui s’est toujours battue pour rester debout.
Lundi 31 mai. Il est environ 11 heures. Une fille d’environ quatre ans arrive. « Vends-moi du mil », baragouine-t-elle. Elle tient une pièce de 100 FCfa à la main. Khadidiatou Kénémé, la propriétaire du magasin, se lève, sourit à cette môme qu’elle a l’habitude de voir, avant d’effectuer la pesée et lui remettre un sachet rempli de grains de mil.
Taille élancée et de teint clair, elle est vêtue modestement. Une robe rouge et noire ample qui lui laisse une liberté de mouvement. Des tresses, quelques bijoux au cou et aux doigts et des boucles d’oreilles sans grande valeur complètent sa mise. Point de maquillage, mais le destin semble avoir déposé une couronne de beauté sur sa figure. Khadidiatou a retrouvé le sourire. Lors de notre second passage, mardi 1er juin, elle avait troqué ce look contre des cheveux artificiels et une taille-basse… Telle une fleur fanée qui rajeunit au printemps, elle a repris goût à la vie. Comme toutes les personnes qui gardent une souffrance enfouie en elles, elle hésite avant de se livrer. Prenant confiance au fil de la discussion, Khadidiatou accepte, enfin, d’évoquer son histoire. « La vie m’a toujours donné des coups, mais je me suis toujours battue pour me relever », commence-t-elle.
Dans son magasin situé à Pikine Ouest, en face de la Cité Sotiba, des sacs de foin sont empilés les uns sur les autres, à côté d’autres de mil et d’aliment de bétail. « Je m’active dans le business du foin depuis deux ans », informe-t-elle.
« Fullay jaay dakhaar »
Avant de se lancer dans ce créneau, elle a essayé plusieurs métiers comme la restauration ou la vente d’habits. Mais, « aucun de ces petits boulots ne me rapportait autant que ce que gagne actuellement », dit-elle sans dévoiler son chiffre d’affaires mensuel. « Mangi sant Yalla (Je rends grâce à Dieu) », se contente-t-elle de dire. C’est par l’intermédiaire de son « meilleur et unique ami » de 10 ans, Cheikh Ndiaye, rencontré lorsqu’elle travaillait dans un fast-food à Pikine rue 10, qu’elle a décidé de se lancer dans le business du foin. Ce dernier lui avait fourni 26 sacs pour commencer. Et son frère lui a prêté le magasin… Aujourd’hui, elle maitrise parfaitement le circuit d’approvisionnement, faisant jeu égal avec les hommes. Pourtant les débuts furent difficiles. « Je suis restée une semaine sans vendre un seul sac. J’ai failli même fermer le magasin », se souvient-elle.
Elle passait même pour une curiosité pour les passants. La grande majorité essayait de la décourager avec des remarques désobligeantes : « Une femme qui vend du foin ! » ; « Tu n’as pas autre chose à faire ? » ou bien « Pourquoi tu ne te (re)maries pas ? » Femme forte, Khadidiatou ne se laisse pas déstabiliser. « Fullay jaay dakhaar », aime-t-elle à répéter. Et puis, elle a toujours gardé cette parole de son défunt père en mémoire : « Le travail anoblit ». Armé de ce viatique, elle refuse donc de lâcher prise parce qu’elle préfère avoir une autonomie financière plutôt que de dépendre de ses parents ou de ses frères.
Si certains trouvaient bizarre qu’une femme s’adonne à la vente de foin, d’autres l’encourageaient, trouvant admirable son courage. C’est ainsi qu’un riche client lui a remis, un jour, une forte somme d’argent (elle ne précise pas le montant) pour l’encourager. « Il m’a remis l’argent en me disant : « Je te le prête » ; c’est bien plus tard qu’il m’avoue qu’il me l’a offert », narre-t-elle, reconnaissante. De cette anecdote, elle tire une leçon : « S’il ne m’avait pas trouvé en train de me battre toute seule, il n’allait pas faire ce geste ».
Progressivement, Khadidiatou Kénémé élargit sa gamme de marchandises, ajoutant d’abord deux sacs de mil, puis du sorgho, ensuite du niébé et de l’aliment de bétail. Avec le sac de foin qui s’échange actuellement à 4500 FCfa, voire 5000 FCfa, elle peut gagner jusqu’à 1000 FCfa le sac, contrairement à ses débuts dans le métier où le sac ne lui rapportait que 300 FCfa. Khadidiatou est un bourreau du travail. « J’ouvre tous les jours de 8h à 23h, même le dimanche, sauf cas de force majeure », confie-t-elle.
Divorcée deux fois, mère de deux enfants
À 35 ans, elle a dû se relever de deux divorces. Le dernier a été particulièrement douloureux. Sa déception est à la hauteur de ses espoirs. L’ex époux est un Sénégalais établi au Gabon. L’union fût scellée à la va-vite, en l’espace d’une semaine. « Parce qu’il voulait m’amener vivre avec lui au Gabon ; je pensais que ce serait la belle vie », raconte-t-elle d’une voix où se lit l’émotion. Une fois au Gabon, elle ne tarda pas à déchanter. « J’étais tellement triste que mes yeux avaient changé. Je prenais des somnifères pour pouvoir dormir. Au bout d’un an, j’ai mis la pression pour obtenir le divorce et rentrer au Sénégal ». Elle n’en dira pas plus pour ne pas dévoiler la vie privée de son ex. Sur les raisons de ce second « échec » de vie conjugale, Khadidiatou pense, rétrospectivement, qu’elle n’avait « pas pris le temps de bien réfléchir et de connaître sa vraie personnalité ». De retour au Sénégal, en 2015, il lui a fallu juste une semaine pour reprendre son destin en main. « Je me sentais libérée ; je ne voulais surtout pas dépendre de mes frères ou m’apitoyer sur mon sort », dit-elle. C’est ainsi qu’elle s’adonne à plusieurs petits boulots avant la vente de foin. Khadidiatou a beaucoup de projets pour l’avenir. Elle souhaite notamment obtenir un financement de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj) pour élargir son activité. « Je souhaite, dans un premier temps, faire du « bay seddo » (c’est-à-dire donner les intrants à des agriculteurs qui lui revendront le foin à moindre coût) », explique-t-elle.
Se remarier ? Elle ne l’exclut pas totalement, « mais ce n’est plus une priorité, encore moins une fixation », répond-elle sans ambages. Aujourd’hui, Khadidiatou Kénémé parvient à subvenir à ses propres besoins et à entretenir sa mère, restée au village, ainsi que ses deux garçons (nés de son premier mariage), dont l’un vit avec elle, l’autre étant avec son père. Elle espère surtout que ces derniers auront plus de chance pour percer dans les études, contrairement à elle qui a dû arrêter l’école avant l’entrée en 6ème à cause de conditions sociales difficiles. « Pourtant je faisais partie des meilleurs élèves de ma classe », se souvient-elle. Elle veut aussi inculquer à ses enfants les valeurs de courage, de dignité et d’abnégation. « J’essaie de leur montrer qu’il faut toujours se battre, de ne jamais baisser les bras parce que tant qu’il y a la vie, il y a de l’espoir. Et la meilleure façon de leur inculquer cela, c’est de l’incarner », explique Khadidiatou. C’est ce qu’on appelle prêcher par l’exemple. Une leçon de vie.
LE COMBAT DE LA RELANCE ENTRE SA THIES ET MOUSSA NDOYE
L’arène nationale va abriter ce samedi le choc entre Sa Thiès de l’écurie Double Less et Moussa Ndoye, pensionnaire de Yarakh
Cette après-midi, l’arène nationale va abriter le choc entre Sa Thiès de l’écurie Double Less et Moussa NDOYE, pensionnaire de Yarakh. Les deux lutteurs qui sortent chacun d’une défaite lors de leurs derniers combats n’ont plus droit à l’erreur. Le fils de Guédiawaye, terrassé par Boy Niang, envisage de relancer sa carrière alors que son adversaire, battu par Garga Mbossé, rêve de rentrer avec la victoire
La structure Gaston Production reprend service aujourd’hui à l’arène nationale pour le combat opposant Sa Thiès à Moussa Ndoye. Après plusieurs face-à-face depuis l’officialisation du combat, les deux adversaires vont solder leurs comptes cet après-midi. Ficelé par Gaston Mbengue, ce choc que tous les férus de lutte avec frappe attendent avec impatience opposera deux jeunes tacticiens de l’arène.
Défait par Boy Niang de l’écurie De Gaulle, le frère de Balla Gaye II veut marquer de son empreinte l’histoire de la lutte sénégalaise lors de ce duel. Il va « bastonner » son adversaire, pour reprendre ses propos. «Je vais diriger ce combat. Je vais le bastonner et choisir comment le terrasser. Les amateurs n’ont jamais été déçus à la suite de mes combats. J’ai eu plus de victoires que mon adversaire. Que Dieu donne la victoire à celui qui sera le meilleur en lutte et à la bagarre, le jour-j. Mais je peux le jurer sur le Saint-Coran que je suis meilleur que lui. Je ne crois pas aux histoires de fils de lutteur ou de jeune frère d’un lutteur», a déclaré le fils de Double Less.
Toutefois, la réplique n’a pas tardé à venir du fils de Yarakh qui soutient que l’issue du duel dépendra de son adversaire. «Je me suis entraîné comme il se doit. Je suis prêt pour ce duel. Tout ce que mon adversaire fera m’importe peu. Je compte utiliser tous les moyens qui seront à ma disposition pour sortir vainqueur lors de cette opposition», a déclaré Moussa Ndoye. En 15 combats, le fils de Guédiawaye a eu 13 victoires. Il a fait mieux que son grand frère Balla Gaye 2, avec une série de 9 combats de suite sans défaite.
Révélé par le CLAF (Championnat de Lutte Avec Frappe) de Gaston Mbengue en 2011, Moussa Ndoye comptait déjà 5 victoires avant cette compétition. Seul Malick Niang avait su le dominer en finale de ce tournoi dont il était sorti 1er de sa poule. Après cette défaite, Moussa est resté invaincu durant 8 années avant d’être renversé par Garga Mbossé lors de son dernier combat. Actuellement, l’homme de Yarakh a livré 16 combats pour cinq défaites.
Par Thérèse Faye DIOUF
VOUS DIRE LA VERITE EST AUJOURD'HUI UN DEVOIR
Après avoir échoué à convaincre le peuple sénégalais, suffisamment mature, chaque acte que vous posez, chaque mot que vous articulez et chaque idée que vous émettez, sont sans cesse suivis d'une logique infernale de mettre le feu dans ce pays.
Depuis le soir de l'élection présidentielle du 24 février 2019 vous de l'opposition, vous avez perdu toute la pertinence de la morale républicaine et toutes les valeurs de la responsabilité politique dans un pays comme le nôtre.
Après avoir échoué à convaincre le peuple sénégalais, suffisamment mature, chaque acte que vous posez, chaque mot que vous articulez et chaque idée que vous émettez, sont sans cesse suivis d'une logique infernale de mettre le feu dans ce pays. Vous en voulez au régime actuel non pas parce qu'il ne travaille pas bien, mais parce qu'il parvient à vous laminer au soir de chaque élection.
Étant quasiment convaincus que vous n'avez pas les moyens politiques de gagner aucune élection au Sénégal, vous usez de tous les moyens maléfiques et maussades pour riffauder ce pays et le plonger dans le chaos, la désolation et le déshonore, malgré tous les efforts qui se consentent pour porter encore à l'émergence notre cher pays.
De Bagadadji (dans le Sud du pays, à Kolda), à Gaé (à Saint-Louis, dans le nord du pays) et de l'Est à l'Ouest, en passant par le centre sont nettement visibles les réalisations du Président Macky Sall. Sa politique d'équité sociale et territoriale et de réduction des inégalités sociales, en passant par ses grands projets encadrés par le PUMA, le PUDC, le Promoville, le FONGIP, la DER j'en passe. À titre d'exemple, pour que nul n'en ignore, pour mettre fin aux injustices sociales conformément à sa vision, le président de la République, Son Excellence Macky Sall avait engagé une intense politique de protection sociale universelle dont les principales mesures sont la bourse de sécurité familiale, la couverture maladie universelle et la bonification de la retraite.
Ainsi, plus de 250 000 familles vulnérables bénéficient des Bourses de Sécurité Familiale de 100 000 FCFA/an pour renforcer leurs moyens d’existence et de capacités éducatives et productives. La Couverture Maladie Universelle, qui constitue un puissant levier institutionnel permettant aux populations démunies d’avoir une prise en charge sanitaire.
Sur le plan de l’enseignement supérieur, le nombre d'universités et d'école de formation professionnelle que disposait le pays a été quasiment dédoublé. Des universités mieux équipées qui offrent des meilleurs cadres de vie et de conditions d'études sans occulter les bourses qui sont passées de 35 000 à 40 000 Fcfa et la baisse des tickets de restauration... Des centaines de kilomètres de routes, une capitale (Dakar) de plus en plus désengorgée avec moins d'embouteillages grâce aux autoponts installés dans les anciennes artères réputées pour les bouchons qu'elles savaient engendrer, il y seulement quelques mois, à la VDN extension Nord, qui s'étire vers SaintLouis...
Sur le plan sanitaire, malgré les contingences de l'heure liées aux effets de la covid-19, des hôpitaux flamboyants neufs, d'un équipement moderne, sont érigés et le seront dans plusieurs régions. Il y a aussi le système de gouvernance mis en place par Son Excellence le Président Macky Sall pour mieux accompagner les PME et le secteur informel par la création des structures comme le FONGIP, la DER l’ADEPME entre autres. Cette vision très éclairée du Chef de l’Etat a permis à un nombre important de Sénégalais de bénéficier aujourd'hui de financements ou de garanties pour invertir dans des secteurs porteurs, offrant de l'emploi et capable de créer des revenus réels...
Toutefois le Président bâtisseur Macky SALL ne saurait plaire aux yeux d'une opposition en panne de propositions, qui n'a que l'insulte, la calomnie, la diffamation, la manipulation et surtout la fabulation pour se faire une peau politique et prétendre à une certaine reconnaissance aux yeux de la masse. Celui qui se présentait comme un messie venu de nulle part offrir une certaine prophétie, sera malheureusement révélé au grand jour dans sa grande nudité pour une histoire de sexe avec une jeune dame. Un épisode malheureux jamais connue dans l’histoire politique de notre cher Sénégal.
C'est alors qu'il décidera, avec des personnes qui n'ont de rêve que mettre ce pays à feu et à sang, s'y accrochant nuit et jour pour le chaos et la débâcle nationale, de tout faire pour fragiliser notre quiétude nationale. Ce n'est que peine perdue, La loi a été vote par une majorité parlementaire responsable et soucieuse du devenir des générations futures.
Malgré les multiples tentatives de brûler et de déstabiliser un pouvoir installé par la voix des urnes, ils se retrouvent toujours face à leur échec, leur honte et leur flétrissure dégradante. L’accession au pouvoir ne se réalise pas par le mensonge ni par la calomnie. Quand Dieu est avec quelqu'un, même Satan se garde de nuire. Aujourd'hui, comme toujours d'ailleurs, la montée en puissance de la popularité du Président Macky Sall les empêche de dormir. Les foules qu'il draine partout où il passe du sine au Saloum en passant par le Fouta et le Djolof font peur. De leur nuit de haine, ils sortent comme des démons jeter de l'opprobre sur ce projet de loi avec leur lot de manipulations et leur montagne d'inexactitude et surtout de bourrage sur la réalité des faits.
Chers Sénégalais, lors des manifestations de mars passés, nous avons perdus 14 des nôtres pour une banale histoire de sexe entre deux privés. Aujourd'hui encore pour un mensonge monté de toutes pièces, on veut vous faire croire qu'on veut criminaliser les manifestions qui sont des droits encadrés par notre législation. En réalité, cette revue de notre code pénal protège notre pays contre les dérives du mal qui peuvent bel et bien être liés au terrorisme. Chers Concitoyens, l'Etat, c'est aussi la prévention et la contrainte légale. Il ne doit jamais être proactif, mais doit mettre sur place et sur pied un ensemble de mesures qui permettent de contraindre et de contenir le mal qui peut surgir de partout, même parmi nous. Ainsi, ayons bonne fois à notre Etat. Poursuivons ensemble avec le Président Macky SALL la construction d'un Sénégal émergent.
Thérèse Faye DIOUF
Maire de Diarrere Membre SEN APR
GROSSESSES EN MILIEU SCOLAIRE, LA SOLUTION PAR LA SENSIBILISATION
Les adolescents s’adonnent très tôt aux activités sexuelles sans avoir l’expérience pour faire face aux conséquences qui peuvent en découler. Résultats : les grossesses précoces sont devenues monnaie courante dans le milieu scolaire
Le groupe pour l’Etude et l’Enseignement de la Population (geep) a organisé hier un atelier de renforcement de capacités des Leaders Animateurs (Lea) et des Professeurs relais Techniques (Prt) sur la prévention des grossesses précoces. il est attendu de cette rencontre des recommandations fortes permettant de prévenir les grossesses qui gangrènent le milieu scolaire.
Les adolescents s’adonnent très tôt aux activités sexuelles sans avoir l’expérience pour faire face aux conséquences qui peuvent en découler. Résultats : les grossesses précoces sont devenues monnaie courante dans le milieu scolaire au point d’inquiéter sérieusement les acteurs de l’éducation.
Chargé de programme au Groupe pour l’Etude et l’Enseignement de la Population (Geep) et coordonnateur du réseau national des clubs à l’Education à la Vie Familiale (Evf), Mademba Ndoye indique que depuis 2014, ils font des études sur les grossesses précoces en milieu scolaire et constatent que d’année en année, les cas se multiplient. «Depuis cette année, nous avons mis en place une stratégie zéro grossesse à l’école pour voir comment lutter contre ce phénomène en mettant en place une stratégie qui concourt à faire reculer les grossesses précoces à défaut de les éradiquer totalement», affirme-t-il.
C’est dans ce cadre qu’ils ont réuni 10 établissements de Fass-Gueule Tapée-Colobane, des Leaders élèves animateurs (Lea) et des Professeurs relais techniques (Prt) pour les former sur la réaction à adopter contre les violences en milieu scolaire. «Nous avons constaté que chaque fois qu’un ou qu’une élève est victime de violence, que cela soit le harcèlement sexuel, les grossesses précoces, une mutilation génitale ou autre, généralement la famille ou les parents négocient avec l’auteur pour que ce dernier ne soit pas sanctionné», déplore-t-il.
Le plus gros problème, souligne-t-il, c’est l’élève qui va traîner une grossesse pendant 9 mois, pourrait subir un accouchement risqué et avoir un avenir bouché. «C’est vrai que l’école a mis en place une organisation qui permet à l’élève victime de grossesse de revenir après l’accouchement ; mais très souvent, elle ne revient pas, parce que l’accompagnement psychologique ou familial pour que cet élève puisse revenir n’est pas là», regrette-t-il.
Massamba Ndoye ajoute qu’ils ont décidé de capaciter les élèves pour qu’elles comprennent les risques et éviter ces situations. «Pour prévenir les grossesses précoces, il faut que les enfants soient éduqués d’abord à la maison», affirme-t-il.
50 DÉTENUS EN GRÈVE DE LA FAIM À LA MAISON D'ARRÊT DE SAINT-LOUIS
Interpelées, les autorités pénitentiaires ont balayé d’un revers de main ces allégations, niant un quelconque mouvement d’humeur au niveau de la prison
Pour dénoncer les longues détentions préventives, 50 prisonniers de la Maison d’arrêt et de correction de Saint-Louis ont entamé une grève de la faim depuis mercredi. Certains ont même contacté «L’As» pour tirer la sonnette d’alarme. Interpelées cependant, les autorités pénitentiaires ont balayé d’un revers de main ces allégations, niant un quelconque mouvement d’humeur au niveau de la prison.
Encore une question de longue détention qui secoue cette foisci la Maison d’arrêt et de correction de Saint-Louis. Après Baye Modou Fall alias Boy Djinné qui s’est évadé plus de dix fois pour alerter sur les longues détentions, c’est au tour de certains prisonniers de la Mac de Saint-Louis de tirer la sonnette d’alarme sur cette lancinante question qui constitue un goulot d’étranglement dans l’administration pénitentiaire.
En réalité, 50 d’entre eux, précisément les locataires des chambres 6, 7 et 8, ont entamé une grève de la faim depuis trois jours. «Nous sommes à notre troisième jour de grève, parce qu’en réalité, nous avons commencé la grève depuis mercredi dernier. Et jusqu’au moment où je parle, le directeur n’est pas venu à notre rencontre pour s’enquérir de la situation», s’est plaint l’un des détenus au téléphone.
En détention depuis plus d’une année, notre interlocuteur déclare : «Personnellement, je ne suis toujours pas allé en enquête. Dans notre chambre, nous sommes 28 ; pour la chambre 7, ils sont 16 ; quant à la chambre 6, j’ignore le chiffre exact de détenus en longue détention parce qu’ils sont en isolement. Mais au total, nous sommes 50 à entamer une grève de la faim.» Alertées, leurs familles sont dans le désarroi total et cherchent une solution pour mettre fin à cette diète. L’un d’eux du nom de Maodo Faye renseigne que son cousin est sous mandat de dépôt depuis 14 mois. Une situation qu’il dénonce avec la dernière énergie. «Ce n’est pas du tout normal de placer une personne sous mandat de dépôt plus d’un an. Cette mesure doit être revue par les autorités de ce pays», clame le sieur Faye. A l’en croire, la question des longues détentions doit être une priorité des décideurs politiques. «Lorsqu’une personne est arrêtée, on doit immédiatement la juger et l’inculquer si elle est coupable. Le président de la République doit veiller à cela», déclare Maodo Faye.
«NOUS NE COMPTONS PAS METTRE FIN A NOTRE GRÈVE»
Très remontés contre les autorités de la Mac de Saint-Louis, les détenus soutiennent qu’ils sont déterminés à poursuivre leur diète. «Nous ne comptons pas suspendre notre grève, même si le directeur de la prison vient nous rencontrer», a déclaré un des prisonniers grévistes. En réalité, ils reprochent au régisseur de la prison son indifférence face à la situation. «Depuis que nous avons entamé notre grève, il n’a même pas essayé de nous rencontrer», se désole toujours notre interlocuteur.
Dénoncée souvent par les prisonniers, la détention provisoire est régie par les articles 127 et suivants du code de procédure pénale. Elle n’est pas une sanction, mais une mesure qui vise à préserver une procédure pénale. C’est-à-dire qu’en cas de délit commis, lorsque l’infraction concernée est punissable d’une peine inférieure ou égale à trois ans, l’inculpé ne peut être retenu en détention provisoire plus de 5 jours après sa première comparution devant le juge d’instruction. Joint au téléphone, un responsable de la Mac a balayé d’un revers de main ces informations. «Tous ceux qui connaissent la prison savent ce qu’est la parole d’un détenu. S’il y avait une grève, nous serions les premiers à le savoir», a-t-il déclaré. Quant à la longue détention, notre interlocuteur renseigne que c’est «une chose commune à toutes les prisons». Et il déclare solennellement qu’il n’y a pas de grève à la Mac de Saint-Louis.
LA BANQUE MONDIALE ALLOUE ENVIRON 500 MILLIARDS FCFA AU SENEGAL
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a procédé hier, avec le Directeur des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal Nathan Belete, à la signature de quatre (4) conventions de financement.
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a procédé hier, avec le Directeur des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal Nathan Belete, à la signature de quatre (4) conventions de financement. Une enveloppe de plus de 898 millions de dollars, soit environ484 milliards de francs CFA, a été allouée ainsi à notre pays pour accompagner le gouvernement dans ses programmes, notamment le financement des Bourses de Sécurité familiale, l’acquisition des vaccins et le renforcement du projet de cadastre et de sécurisation foncière (ProCASEF) et l’accès à l’électricité.
La Banque Mondiale vient à la rescousse de l’Etat du Sénégal. Elle alloue en effet au gouvernement une enveloppe de plus 898 millions de dollars, soit environ 484 milliards de francs CFA.
Se réjouissant de cet appui financier, Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo indique que cette importante somme sera répartie dans 4 secteurs dont la campagne de vaccination contre la Covid19 pour un montant de 72 milliards de francs CFA, l’accès à l’électricité (64,5 milliards Fcfa), la modernisation de la gestion du foncier et du cadastre (43 milliards de francs CFA), et les bourses de sécurité familiale pour 59 milliards de francs CFA. «Ce résultat exceptionnel témoigne de l’excellente coopération entre la Banque mondiale et le Sénégal, mais surtout de l’efficacité des départements ministériels et services de l’Etat intervenant dans la préparation des projets inscrits dans le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP 2A) du Plan Sénégal Emergent», soutient le ministre des Finances.
De plus, poursuit-il, ces accords matérialisent parfaitement cette vision en faveur d’un développement harmonieux de l’ensemble du Sénégal. Abdoulaye Daouda Diallo informe que cette enveloppe permettra de poursuivre la politique d’équité territoriale avec le Projet régional d’accès à l’électricité et de technologies de stockage d’énergie par batterie qui a bénéficié d’un don de 64,5 millions de dollars, environ 35 milliards de francs CFA, en plus d’un prêt d’un même montant. «La fourniture d’installations d’infrastructures de distribution d’électricité et d’équipements de stockage constitue un impératif pour l’atteinte des objectifs d’émergence à l’horizon 2035. La politique volontariste menée par le gouvernement a permis d’améliorer la couverture électrique au niveau national et le projet dont nous venons de conclure le financement permettra de relever le défi de l’accès universel en 2025», souligne-t-il.
Convaincu que l’accès au foncier et sa sécurisation sont de véritables moteurs de croissance, de développement et d’équité, en milieu urbain comme rural, le ministre estime aussi que ces accords permettront de renforcer la question foncière à travers le Projet d’Amélioration du Cadastre et du Foncier au Sénégal (PROCASEF). «Longuement mûri dans sa cohérence et son exhaustivité pour la modernisation des opérations foncières et cadastrales, avec un financement de 80 millions de dollars, soit 43 milliards de francs CFA, le PROCASEF bénéficiera à plus de deux millions et demi de personnes dans les zones rurales et périurbaines de notre pays, et permettra de faire un pas majeur dans la prise en compte des préoccupations de nos concitoyens dans le domaine du foncier », soutient l’argentier de l’Etat. Il estime dans la même veine que l’Accord de financement de 110 millions de dollars, soit 59 milliards de francs CFA, dont 64% non remboursable, du Projet sur les Filets sociaux, communément appelé Bourses de Sécurité familiale, contribuera à sortir les populations défavorisées de la pauvreté pour leur offrir un accès équitable aux ressources économiques et financières et au potentiel de développement du pays
. «Le succès qu’a eu ce programme à fort impact nous exhorte de ce fait à consolider et étendre cette démarche publique d’inclusion sociale et économique. Le transfert conditionnel de bourses familiales a non seulement permis de soulager les ménages vivant dans des situations précaires, mais elle permet aussi d’instaurer une dynamique positive en sortant définitivement de la pauvreté des familles dont les ressources du projet permettent de maintenir les enfants à l’école, d’investir dans la santé, améliorant ainsi leur avenir», estime Abdoulaye Daouda Diallo. A l’en croire, le gouvernement va poursuivre cet effort d’équité avec le renforcement du dispositif de ciblage dont le Registre national unique (RNU) rénové sera l’épine dorsale.
«CE FINANCEMENT TRADUIT UNE MOBILISATION TRES FORTE DE LA BANQUE MONDIALE POUR APPUYER LE GOUVERNEMENT»
Abondant dans le même sens, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal,Nathan Belete, estime que ce financement traduit une mobilisation très forte de la Banque mondiale pour appuyer le gouvernement dans la réponse à la COVID-19 et la relance de l’économie, dans un contexte luimême exceptionnel. Il souligne aussi, selon lui, l’importance d’une gestion efficace des finances publiques afin qu’elles puissent se traduire par des changements concrets et rapides pour les populations du Sénégal. «La vaccination est un défi urgent qui touche tous les secteurs. Ce financement permettra donc au Sénégal d’acheter et de déployer des vaccins avec en ligne de mire l’objectif de l’Union africaine de vacciner 60 % de la population du continent d’ici 2022», indique le représentant de la Banque Mondiale.
LES INITIATEURS DRESSENT UN SATISFECIT
Dix-sept (17) opérateurs belges ont participé à la deuxième édition du forum de Dakar, tenue du 22 au 24 juin 2021.
Dix-sept (17) opérateurs belges ont participé à la deuxième édition du forum de Dakar, tenue du 22 au 24 juin 2021. A la cérémonie de clôture de cet événement, l’initiateur de forum Afrika-innovation, Youssou Ndour et l’ambassadeur de la Belgique ont dressé un bilan «satisfaisant» en termes de participation et réflexions positives aux problèmes débattus.
Réunis du 22 au 24 juin dans le cadre de la 2ème édition du Forum de Dakar autour du thème : Vivre en ville en 2030 ; investir, innover, inclure sous le label Pôles urbains; pôles de développement durable, de création d’emplois, de transformation digitale et d’inclusion sociale, les initiateurs se sont épanchés sur entre autres thèmes : infrastructures, transitions énergétique et écologique; digitalisation, climat des affaires et création d’emploi et enfin qualité de la vie et bien-être.
Selon les Nations unies d’«ici 2050, l’Afrique de l’ouest sera la région la plus urbanisée d’Afrique, avec un taux dépassant les 70%. Au-delà des avantages de cette dividende démographique galopante représente des défis structurels et économiques». Les économistes, les démographes et la société civile partagent le constat que l’Afrique sub-saharienne souffre d’un déficit d’infrastructures urbaines, d’un manque de planification et d’une carence des services publics 60% des personnes en zones urbaines vivent dans des bidonville surpeuplés et dénués de services.
Fort de ce constat, l’initiateur dudit forum de Dakar Youssou Ndour a indiqué qu’«au vu de l’importance des villes sur le développement économique et de leur attrait, ce thème s’impose comme thématique officielle pour le forum de Dakar #2». Il poursuit : «il s’inscrit dans les dix-sept Objectifs de développement durable, l’Agenda 2063 de l’Union africaine, le Green Deal de la commission européenne, le nouveau programme pour les villes de ONU habitat et le Plan Sénégal Emergent. Une session sera prévue spécialement pour discuter des leçons de la covid-19 sur nos sociétés respectives et des décisions politiques adéquates».
L’ambassadeur Belge au Sénégal Georges Sami Godart qui a salué la participation de 17 opérateurs belges audit forum. «Je suis satisfait de cette deuxième édition du forum de Dakar qui a été d’un grand succès pour le Sénégal et la Belgique. Pendant ces trois jours les participants ont réfléchi et discuté sur des solutions innovantes et de partager des idées créatives pour trouver des solutions communes à des défis communs».
LES POPULATIONS DENONCENT DES MANŒUVRES POUR TORPILLER LEUR RATTACHEMENT A DIAMNIADIO
Ce qu’ils ne peuvent comprendre encore moins accepter d’où leur slogan « Ndoukhoura Peulh ci Diamniadio la bokk », « Ndoukhoura Peulh ken douko pathio ».
L’euphorie aura été de courte durée, après l’annonce du rattachement de leur village à la commune de Diamniadio, les populations de Ndoukhoura Peul ne comprennent pas qu’une autre décision vienne changer ce qui était annoncé dans Le nouveau découpage proposé par le ministère des Collectivités territoriales dans le projet de décret soumis au Président de la République.
En effet, selon les habitants, un document non officiel circule et faisant étant d’un éclatement du village entre les communes de Yène, Diamniadio et Sendou. Ce qu’ils ne peuvent comprendre encore moins accepter d’où leur slogan « Ndoukhoura Peulh ci Diamniadio la bokk », « Ndoukhoura Peulh ken douko pathio ».
En assemblée générale, les habitants du village jeunes, vieux et femmes ont ensemble rejeté une telle éventualité et promis d’apporter la riposte adéquate. « Nous avions accueilli avec joie le fait de rattacher notre village entièrement et intégralement dans la commune de Diamniadio. Malheureusement, le bruit circule que des annexes du décret circulent informant que Ndoukhoura Peulh est divisé en trois parties » a expliqué Abdoul Sow, leur porte-porte et conseiller municipal à la commune de Diamniadio. Il martèle que Ndoukhoura est une et indivisible et ne peut être détaché de Diamniadio. Ces populations, qui ont toujours proclamé leur appartenance à la commune de Diamniadio s’étaient réjouies de la décision de les rattacher à cette dernière commune aux dépens de Yenne, soupçonnent des manœuvres souterraines pour les couper de leur commune qu’est Diamniadio. Un fait d’autant plus paradoxal que le village a toujours élu des conseillers municipaux à Diamniadio, ce qu’ils ont souligné lors de leur assemblée générale.
En effet, le village s’est toujours identifié à Diamniadio et non à Yenne. Et, fait remarquer Abdoul Sow, « nous n’avons vu aucune réalisation faite par la commune de Yenne pour ce village. Ce qui fait que nous nous considérons de la commune de Diamniadio. Nous sommes recensés là-bas et toutes nos activités sont làbas, nous sommes éligibles làbas et nous sommes électeurs là-bas. La population s’identifie à Diamniadio alors que le village est rattaché à Yenne ».
Aujourd’hui, ces populations lancent un appel au président Macky Sall pour que ce qui avait été annoncé par le président de l’AMS et le Directeur général de l’ANAT soit maintenu, c’est-à-dire le rattachement de leur village à Diamniadio. « Ce que nous voulons aujourd’hui, Monsieur le Président, Ndoukhoura peul est un seul village et il est dans la commune de Diamniadio et il faut le laisser dans la commune sinon vous allez créer des problèmes qui vont rester à jamais », a alerté le porteparole Abdoul Sow.
LE PROJET FAIR SAHEL POUR UNE AGRICULTURE RESILIENTE LANCE
L'agroécologie a le potentiel pour être le support de systèmes alimentaires solides et démocratiques, garantissant un revenu conséquent et durable aux producteurs et la santé des communautés rurales
Le projet d’intensification agroécologique pour la résilience des exploitations dans le Sahel dénommé (FAIR Sahel) a été officiellement lancé jeudi dernier, au pôle de Hann. Ledit projet se veut de promouvoir une intensification agroécologique de l’agriculture pour favoriser la résilience des exploitations dans le Sahel.
La population sénégalaise est confrontée à divers problèmes allant de l’alimentation d’une manière générale, à la commercialisation des produits agricoles, en passant par la santé des consommateurs et producteurs avec les risques liés à l’usage abusif des intrants chimiques pour augmenter les rendements. Face à ces menaces, l'agroécologie a le potentiel pour être le support de systèmes alimentaires solides et démocratiques, garantissant un revenu conséquent et durable aux producteurs et la santé des communautés rurales, tout en préservant l'environnement. Fort de ce constat, «les initiatives et pratiques agroécologiques ont des rôles aussi divers que la réduction de la pauvreté rurale, l'éradication de la faim et de la malnutrition, la promotion d'une agriculture saine et durable, l'amélioration de la résilience de l'agriculture au climat et la valorisation des savoirs traditionnels des communautés locales et autochtones», a soutenu le directeur de l’Isra Momar Talla Seck.
L’agroécologie a également le potentiel d’être une approche holistique multi-acteurs et multisectorielle pour un plus grand impact des activités agricoles, un bon partenariat et un réseau fort qui renforcent les synergies et complémentarités. «Cette approche peut également optimiser les ressources disponibles, le renforcement des capacités des communautés à travers une approche inclusive pour le partage des connaissances, notamment avec les femmes et les jeunes afin de léguer aux générations futures, les stratégies de diffusion et de partage du concept d'agroécologie pour une meilleure appropriation par les pays africains», ajoute-t-il. Le conseiller technique du ministre de l’Agriculture et l’équipement rural a salué l’opportunité du projet FAIR/Sahel qui pour lui répond «aux problèmes de l’heure notamment réfléchir sur des approches alternatives et des gestions intégrées qui permettent de mettre en valeur les agrosystèmes…»