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23 septembre 2025
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LE JUNETEENTH, AU-DELÀ DU SYMBOLE
Point USA évoque : la date du 19 juin inscrite désormais au calendrier des Américains pour commémorer la fin de l'esclavage ; le bras de fer entre démocrates et républicains pour le droit de vote des minorités ; le plan de Biden contre la violence armée
Une nouvelle journée vient s’ajouter au calendrier des fêtes américaines, Juneteenth, le 19 juin. Elle célèbre la fin de l’esclavage au Texas, dernier Etat du Sud à avoir libéré les noirs, deux ans et demi après la proclamation d’émancipation. Marilyn Sephocles, professseur à l’université noire Howard, nous dira pourquoi cette fête est importante pour les afro-américains.
Les démocrates toutefois déplorent que ce ne soit qu’un geste symbolique, qui reste vide après que les républicains ont bloqué une loi qui aurait facilité le vote des minorités. Un revers pour l’administration américaine qui s’engage à continuer le combat.
Le nombre de fusillade de masse se multipliant à travers tous les Etats-Unis, le président Joe Biden annonce un plan pour réduire la violence armée, mais a-t-il plus de chance de réussir que ses prédécesseurs.
Cinéma : l’adaptation de la comédie musicale de Lin-Manuel Miranda, « In the Heights », soulève la controverse : explication de notre nouveau chroniqueur culturel, une légende du monde radiophonique George Collinet, animateur de longue date de l’émission AfroPop et ancienne vedette internationale de la Voix de l’Amérique (VOA).
Nouvelle édition de Point USA, une émission hebdomadaire qui s’adresse plus particulièrement à un public francophone et francophile, avec pour objectif de discuter en français de l’actualité américaine en compagnie de René Lake, analyste politique et directeur de presse, Dennis Beaver, avocat et chroniqueur juridique à Bakersfield, en Californie, et Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat adjoint américain. La présentation est assurée par Claude Porsella et la réalisation et le montage par Serge Ndjemba.
DES PLUIES ACCOMPAGNÉES D’ORAGES SUR LE SUD DANS LA SOIRÉE
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce des pluies accompagnées d’orages isolés sur les régions du sud du Sénégal dans la nuit de lundi à mardi
Dakar, 28 jan (APS) - L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce des pluies accompagnées d’orages isolés sur les régions du sud du Sénégal dans la nuit de lundi à mardi, un temps ensoleillé devant ensuite prévaloir sur la majeure partie du pays.
"Au courant des prochaines 24 heures, le ciel s’éclaircira progressivement sur une bonne partie du pays notamment dans les localités nord et centre. Toutefois, durant la nuit, des pluies accompagnées d’orages isolés pourraient intéresser les régions sud du territoire" sénégalais, écrivent les prévisionnistes météo.
Ils ajoutent qu’au cours de cette période, la sensation de chaleur "se maintiendra à l’intérieur du pays, particulièrement dans les zones nord et centre où les températures maximales évolueront entre 38 et 43°C".
A partir de demain, mardi, "un temps ensoleillé prédominera sur la majeure partie du territoire hormis les régions sud qui pourraient être sujettes à des manifestations pluvio-orageuses surtout en fin d’échéance", notent-ils dans leurs dernières prévisions dont le bulletin a été reçu à l’APS.
La canicule va persister "à l’intérieur du pays particulièrement dans les localités nord et centre où le thermomètre dépassera la barre des 38°C", lit-on dans ce bulletin.
"Les visibilités resteront globalement bonnes", avec des vents "d’intensité faible à modérée" et "de secteur ouest à sud-ouest sur l’ensemble du territoire" sénégalais, signale le document.
Dakar, 28 juin (APS) - La presse quotidienne s’intéresse à divers sujets de l’actualité, tout en continuant à évoquer les réactions que suscite, notamment au sein de la classe politique, l’adoption vendredi dernier, par les députés sénégalais, de la loi sur le terrorisme.
Le Quotidien informe que le chef de l’Etat, Macky Sall, a présenté dimanche ses condoléances à l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, à la suite du rappel à Dieu de sa mère.
D’après le quotidien du Groupe Avenir Communication, ‘’il a lui-même conduit son véhicule jusque chez son hôte du jour, en toute simplicité, et quasiment au mépris de toute sécurité’’. L’épouse du chef de l’Etat ’’avait préparé le terrain pour les deux hommes’’, explique le journal.
Parlant d’une ‘’ambiance glaciale’’ aux dires de certains interprètes d’images, WalfQuotidien écrit que cette visite est en tout ‘’une surprise dans la météo politique (…)’’.
Le journal rappelle que la dernière rencontre entre les deux remonte au mois de mars 2000. A l’époque, écrit WalfQuotidien, ‘’Macky Sall cherchait l’union la plus large autour de son gouvernement pour faire face au virus de la Covid-19’’. Le journal note qu’’’avant cela, les lignes de fracture entre les deux avaient été rendues béantes par l’emprisonnement de l’ex-député-maire pour des faits de détournements liés à la gestion de la caisse d’avance de la mairie de Dakar’’.
Evoquant la tournée économique du président de la République en Casamance, le même journal avertit qu’il ‘’sera en terrain miné’’ dans cette partie méridionale du pays. Le journal fait remarquer que la partie sud du pays a ‘’la particularité d’être devenue depuis la dernière présidentielle le bastion’’ d’Ousmane Sonko, le leader de PASTEF.
Après le vote, vendredi dernier, de la loi sur le terrorisme, Lii Quotidien explique ‘’comment l’opposition a été piégée’’. Le journal indique que ‘’là où le régime présente la réforme comme une volonté de réprimer sévèrement le terrorisme, son financement et la piraterie maritime, sans prendre la mesure de communiquer là-dessus, l’opposition a tenté de faire capoter l’initiative, sans réellement dire ce dont il s’agit’’.
Quoi qu’il en soit, Tribune relève que le vote de cette loi a été suivi d’une ‘’pluie de dénonciations’’. Le journal signale que ‘’l’opposition s’organise pour préparer la riposte’’ et souligne que selon le leader du Grand Parti, il s’agit d’un texte ‘’liberticide’’.
Dans le même sillage, Wa Grand Place indique que ‘’l’opposition (est) debout contre’’ ce qu’elle considère comme un ‘’forcing’’ du pouvoir. Selon ce quotidien, ‘’la coalition Jotna parle d’une nouvelle forfaiture votée en urgence’’, Me Moussa Diop d’un ‘’passage en force d’une loi unique’’, tandis que le leader du Grand Parti, Malick Gackou, ‘’menace de saisir le Conseil constitutionnel’’.
Le quotidien Alerte note que selon l’ancien ministre de la Justice, Me Amadou Sall, il y a des ‘’erreurs et insuffisances’’ dans ce texte adopté par les députés.
Mais pour l’ancien conseiller en communication du chef de l’Etat, El Hadj Kassé, cette loi ‘’n’est autre chose qu’un dispositif préventionnel de répression des faits liés aux activités terroristes’’. Selon lui, ‘’elle n’a rien à voir avec le droit à l’expression et à la manifestation’’.
En sport, Le Soleil révèle que le président Macky Sall est ‘’l’invité d’honneur du Cio’’, le Comité international olympique, à l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo.
Le quotidien national révèle par ailleurs que ‘’le Sénégal et la France ont conclu, le vendredi 25 juin 2021, un deuxième accord dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (Issd) lancée depuis 2020 par les pays membres du G20 (…)’’.
par Momar Dieng
POUR MACKY SALL, L'HEURE DE LA VENGEANCE A SONNÉ
La plaie de mars a laissé place à une riposte contre toutes les forces qui avaient mis à nu sa duplicité et son incompétence. Au travers de l’Assemblée, il piège le principe fondamental du droit constitutionnel à organiser des manifestations publiques en
Le président de la république avait promis de tirer les leçons des événements meurtriers de mars 2012 et leur cohorte de 13 à 14 morts en proclamant sur un air guerrier que cela ne se reproduira pas. Il n’avait pas dit comment. Les images puissantes de villes insurgées pendant plusieurs jours pour défendre les droits politiques et constitutionnels des citoyens trop longtemps bafoués, les déchainements incontrôlables de populations jeunes victimes des conséquences monstrueuses de politiques économiques et sociales dont l’essentiel des retombées ne profitent qu’à des oligarchies connectées au régime, le ras-le-bol contre la pauvreté et l’indigence dont les stigmates sont de plus en plus visibles au cœur et à la périphérie de nos cités, avaient créé un vrai traumatisme chez le président Macky Sall. La belle figure du chef, construite autour d’une fiction sans rapport avec la réalité intrinsèque d’un homme belliqueux et violent, s’était effondrée. A partir de là, la plaie de mars a laissé place à l’idée d’une riposte contre toutes les forces qui avaient mis à nu sa duplicité et son incompétence. L’heure de la vengeance a sonné, sous la forme d’une procédure d’urgence imposée à une assemblée nationale naturellement ringarde pour faire passer un package de lois du code pénal et du code de procédure pénal dont quelques-unes, scélérates, restreignent et criminalisent substantiellement les libertés relatives aux manifestations et rassemblements pacifiques.
L’article 279 alinéa 1 dispose : «Constituent des actes de terrorisme punis de la réclusion criminelle à perpétuité, lorsqu’ils sont commis intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but d’intimider une population, de troubler gravement l’ordre public ou le fonctionnement normal des institutions nationales et internationales, de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte quelconque par la terreur.»
Cette disposition est une conséquence directe des événements dramatiques de mars rappelés plus haut. A elle seule, elle suffit désormais à envoyer devant une chambre criminelle une flopée d’opposants politiques, de militants de la société civile engagés dans la défense des libertés constitutionnelles, d’activistes soucieux de contrecarrer ou de dénoncer les velléités de capture des institutions censées favoriser le fonctionnement démocratique de notre pays. Sa qualité d’épée de Damoclès aux mains du binôme Etat-mouvance présidentielle va constituer une menace permanente pour cette catégorie d’acteurs. A tout moment et au gré de circonstances qui se présenteraient, leurs rassemblements politiques seraient susceptibles d’être versés dans la catégorie «terrorisme» pour peu que des incidents surviennent. La criminalisation se ferait sous la supervision d’un procureur de la république doté d’un spectre d’interprétation des faits d’une grande élasticité.
Le maquillage des intentions du président de la république ne fait aucun doute : il profite de la rengaine mondialisée de lutte contre le terrorisme/jihadisme pour chercher à liquider les pans radicaux de l’opposition sénégalaise, ceux qui se déclarent prêts à l’empêcher de concourir à une troisième candidature consécutive à laquelle il s’est déjà auto-exclu. Au travers de l’assemblée nationale, il piège donc et sans coup férir le principe fondamental du droit constitutionnel à organiser des manifestations publiques en toute sérénité. Qui peut s’opposer à ce qu’un Etat et ses démembrements répressifs aux ordres d’une mouvance politique dépourvue d’états d’âme créent les conditions d’une émeute de basse ou petite intensité dans un rassemblement d’opposants et en attribuent ensuite la responsabilité et la paternité à ceux-ci, qu’ils soient des personnes physiques ou morales ?
C’est pour cette raison que le débat autour de cette loi qui confond terrorisme à manifestations et introduit le concept de « association de malfaiteurs » devrait être plus politique que technique en raison des visées sous-jacentes non avouables. Le caractère scélérat de cette loi de vengeance vicieuse et disproportionnée n’a pas été mieux rendu que par l’intelligence de situation du député Mansour Sy Jamil. S’adressant à Moustapha Niasse lors des débats d’hémicycle, il lui a dit : «Monsieur le président de l’Assemblée, on vous a vu avec une pierre (le 23-juin 2011, ndlr) (…) Si cette loi existait avant, on vous aurait accusé de terrorisme et vous ne seriez pas là aujourd’hui.»
par Balla Dièye
LE DROIT DE SAVOIR
Ceux qui consomment les productions du groupe, dont moi, ont le droit de connaître l'idntité des propriétaires d'E-media Invest pour mieux mettre en perspective tout ce qui en sort
C’est historiquement un euphémisme d’évoquer l’influence des médias dans notre quotidien. Ça l’est encore plus aujourd’hui avec l’anéantissement des distances géographiques et des délais de circulation de l’information grâce à la révolution numérique et aux réseaux sociaux. Ainsi le barycentre des enjeux autour de l’information s’est sensiblement déplacé. D’une problématique d’accès nous sommes passés à un souci de qualité compte tenu des flots quotidiens d’informations qui nous parviennent et surtout des « nouveaux » acteurs des médias que sont leurs propriétaires.
Le point commun entre tous les propriétaires de médias reste une volonté, assumée ou non, d’influencer l’opinion. Idéologiquement, politiquement, économiquement, la palette est plutôt large. Ce n’est pas nécessairement péjoratif. Les médias d’opinion par exemple qui, dans un passé récent, appartenaient à des forces économiques qui en partageaient largement l’idéologie, ont largement contribué aux luttes sociales, aux grandes révolutions et aux avancées démocratiques. Seulement, ils ont la particularité d’annoncer statutairement ou tout du moins publiquement la couleur. C’est autrement plus complexe lorsque la seule revendication assumée est l’objectivité. Dans ce cas le public destinataire de l’information doit être à même d’en juger par lui-même en ayant tous les éléments à sa disposition.
Si nous convenons que les médias sont délégataires de services publics, savoir à qui ils appartiennent devient un impératif démocratique. Avoir cette information n’offre aucune garantie quand aux intensions ou à la qualité des médias. Pour autant, ne pas l’avoir vous prive à coup sûr d’une grille de lecture plus complète des messages qui sont émis.
Il arrive que des propriétaires de médias se lavent à grande eau en jurant qu’ils n’ont jamais censuré un journaliste et n’ont jamais tenté d’influer sur la ligne éditoriale de leur entreprise. On leur accorde volontiers une présomption de bonne foi puisse ce n’est ni la façon la plus subtile, ni la plus efficace et encore moins la plus répondue d’orienter l’opinion dans le sens que l’on veut.
Il arrive également que des journalistes se défendent d’appartenir à un média partisan. Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, on peut être un journaliste exemplaire, faisant un travail appréciable à tout point de vue et appartenir à un média dont l’orientation générale répond à des intérêts qu’on ne maitrise pas nécessairement. Ensuite, il est important de souligner que l’influence que l’on souhaite exercer à travers un média ne passe pas forcément par les journalistes. Outre les animateurs, chroniqueurs et autres éditorialistes, même le choix habile d’un invité peut servir à faire passer un message. Un réalisateur ou un cadreur au sommet de son art peut en un seul plan dire des choses qu’un monologue d’une heure ne suffira pas à démentir.
Tout ceci pour dire que tous les citoyens doivent vivre avec cette réalité que derrière chaque information qu’on leur donne il y a potentiellement une volonté d’orienter leur manière de penser. Et l’un des éléments incontournables pour permettre à chaque citoyen de mettre en perspective efficacement cet état de fait est de connaitre pour chaque média son ou ses propriétaires.
Depuis son lancement, je me pose la question du ou des propriétaires du groupe E-media Invest. D’abord par simple curiosité. Ensuite par réel intérêt puisque je suis devenu plutôt client de ce qu’ils font. Et puis surtout, j’ai été très étonné que cette information ne sorte pas ou ne soit pas disponible aussi facilement qu’elle l’est pour pratiquement tous les autres groupes de presse du Sénégal.
Ma curiosité a été ravivée récemment lorsque le directeur des programmes de la TFM, Bouba Ndour, a affirmé en direct à la télé qu’un milliardaire avait mis beaucoup d’argent pour créer un groupe de presse dans le but de détruire celui auquel il appartient en débauchant les ressources les plus importantes. Il se trouve que tout le monde avait compris que même sans qu’il ne soit pas qu’il parlait du groupe E-media Invest. Même s’il a regretté ses propos par la suite, il ne les a pas pour autant remis en cause et forcément cela interpelle.
Je me suis permis d’interroger sur twitter, publiquement certes mais en y mettant les formes je crois, des journalistes du groupe sur l’identité des propriétaires. Certains n’avaient pas la réponse. D’autres n’ont pas répondu. Un 3ème groupe a servi des réponses qu’on peut qualifier au mieux d’échappatoire et desquelles on pouvait aisément déduire qu’ils ne voulaient pas évoquer le sujet. En tout cas pas en public. Il se trouve que l’un d’eux était le directeur général du groupe. J’ai trouvé très curieux qu’il prenne le temps de répondre pour ne rien dire finalement. Qu’à cela ne tienne ! Ceux qui consomment les productions du groupe, dont moi, ont le droit de savoir pour mieux mettre en perspective tout ce qui en sort. Je me suis permis d’enquêter et après recoupement il apparaît que le groupe appartient collectivement à Harouna Dia, Abdoulaye Sylla (Ecotra), Tahirou Sarr et Boubacar Diallo (Dj Boubs). Libre à chacun de pousser l’enquête au niveau qui lui sied et en fonction de l’information qui lui paraitra orientée.
«IL FAUT UNE DISPOSITION TRANSITOIRE DANS LA CONSTITUTION»
Le Professeur de droit constitutionnel, Babacar Guèye, a réitéré hier son appel relatif à l’introduction d’une disposition transitoire pour régler la question du nombre de mandats afin d’éviter les équivoques.
Le Professeur de droit constitutionnel, Babacar Guèye, a réitéré hier son appel relatif à l’introduction d’une disposition transitoire pour régler la question du nombre de mandats afin d’éviter les équivoques. Il regrette de n’avoir pas été pris au sérieux en 2017.
Seule l’introduction d’une disposition transitoire peut régler la question du nombre de mandats qui n’est pas encore claire dans l’actuel Constitution du Sénégal. C’est l’avis du Professeur de droit constitutionnel, Babacar Guèye, qui s’exprimait hier sur la Rfm, à l’occasion de ses adieux après 40 ans de service à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). «Le débat a ressurgi. Ce que je voulais éviter. C’est pour ça que j’avais attiré l’attention des uns et des autres, mais malheureusement on ne m’avait pas pris au sérieux. J’avais été pris à partie par toute la classe politique.
En tout cas, la posologie qui avait été proposée reste toujours valable, insérer une disposition transitoire dans la Constitution», a-t-il réitéré. Dans la nomenclature actuelle de la Constitution, le Président Macky Sall peut juridiquement se présenter en 2024 pour un éventuel 3ème mandat, disait le Pr Babacar Guèye en 2017. Une sortie qui avait créé une vive polémique.
Par ailleurs, le Professeur de droit constitutionnel s’est prononcé sur le vote vendredi dernier, à l’Assemblée nationale, des projets de loi no 11/2021 modifiant la loi 65-61 du 21 juillet 1965 portant Code de procédure pénale et no 10/2021 modifiant la loi 65-61 du 21 juillet 1965 portant Code pénal. «Je pense que le terrorisme, il faut le combattre en étant unis. Il faut une large concertation, que tout le monde se mette d’accord. Il faut qu’il y ait un consensus qui implique toutes les couches de la société pour pouvoir le combattre avec efficacité. On ne peut pas le combattre comme ça, en prenant des mesures unilatérales», a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : «On ne nous a pas consultés. Il aurait fallu des concertations pour qu’on se mette d’accord là-dessus, surtout que c’est une loi qui traite d’une question extrêmement sensible et grave, celle du terrorisme.» Les modifications introduites dans les deux lois en question sont contestées par l’opposition qui parle de «lois liberticides»
AVANTAGE POUR DUC ET VILLE DE DAKAR
Les équipes du Dakar université club (Duc) et de l’Ascc Ville de Dakar ont remporté la manche aller des demi-finales des play-offs ce week-end. O
Les équipes du Dakar université club (Duc) et de l’Ascc Ville de Dakar ont remporté la manche aller des demi-finales des play-offs ce week-end. Opposées respectivement à Saint-Louis basket club (64-54) et l’Iseg (74-62), les deux meilleures équipes actuellement ont répondu présentes et confirmé leur rang, même si cela n’a pas été facile, surtout pour les «Etudiantes» qui ont eu beaucoup de peine à se défaire des Saint-louisiennes.
Certainement, les effets de la finale de la Coupe du maire, perdue face à l’Ascc Ville de Dakar la semaine dernière, sont passés par-là. Contraint à la prolongation (51-51), le Duc avait pourtant 9 points d’avance à la pause (33-24) et à la fin du troisième quart temps (45- 36). Et cela, après un premier quart temps à égalité (16-16). Mais les «Etudiantes» se retrouvent menées d’un point (49- 50) à 49 secondes de la fin.
Piquées dans leur orgueil face à une vaillante équipe saint-louisienne, les Dakaroises parviennent finalement à trouver la formule dans les prolongations. Cela n’a pas été non plus facile pour l’Ascc Ville de Dakar hier, du moins, durant les deux premiers quart temps. Le champion en titre et récent vainqueur de la Coupe du maire a dû batailler ferme pour venir à bout de l’équipe de l’Iseg. Juste 3 points d’avance (14-11) dans le premier quart temps, il aura fallu un tir primé de l’internationale malienne, Adama Coulibaly, dans les ultimes secondes, pour accroître la note de 5 points (33-28).
Les choses se décantent finalement dans le troisième quart temps. Avec un jeu rapide et une adresse sur les shoots extérieurs, l’Ascc Ville de Dakar va s’offrir plus de 20 points d’écart. Avant de finir le quart temps par 16 points (56-40) d’avance. Le dernier quart temps ne sera qu’une question de formalité. Malgré une réaction de l’équipe de l’Iseg. Ville de Dakar s’impose de 12 points (74-62). Les quatre équipes se retrouvent la semaine prochaine pour la manche retour.
A noter que le Duc est attendu à Saint-Louis, alors que la Ville de Dakar et Iseg seront à nouveau à Marius Ndiaye
par Madiambal Diagne
LA SI TRANQUILLE CONSCIENCE DU JUGE NDARY DIOP
Le verdict rendu dans l’affaire m’opposant à Souleymane Téliko a créé un gros malaise au Palais de justice. La sévérité de la peine traduit une volonté de s’acharner contre un impertinent journaliste qui a dévoilé des faits éclaboussant la justice
Après avoir rendu, le 17 juin 2021, un verdict particulièrement sévère, me condamnant pour diffamation à une peine d’emprisonnement ferme de 3 mois, le juge Ndary Diop, président de la 1ère Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar, s’est précipité, le jeudi 24 juin 2021, pour aller à l’émission «Yoon wi», animée par El Hadj Assane Guèye, sur la Radio futurs médias (Rfm), pour justifier sa sentence.
La démarche est inédite. Jamais de mémoire de prétoire on n’a vu un juge aller devant les médias pour expliquer lui-même le bien-fondé de son verdict. C’est comme si quelque chose démangeait le juge Diop, au point qu’il ne pouvait se retenir de commettre ce qui est un sacrilège absolu dans les annales judiciaires. Maurice Druon disait que «la conscience est un tribunal qui casse vite ses sentences». Il n’est assurément pas besoin d’avoir des notions de psychanalyse pour se convaincre qu’un sérieux problème de conscience habite le juge. Lui-même n’a jamais eu à faire un tel exercice et il n’a jamais vu un de ses collègues magistrats le faire. Quelle cacophonie si les juges devaient faire des points de presse après avoir rendu leurs délibérés, comme le font les sportifs après un match âprement disputé !
Le juge Diop a mis un turban d’imam pour arranger une invitation à une radio, sous prétexte de parler de religion. Personne ne s’y trompe. Cette invitation si inédite, si opportune pour ne pas dire si opportuniste, a été suscitée, démarchée, pour s’offrir une tribune pour répondre à Madiambal Diagne ou pour, disons-le carrément, soulager sa conscience. Le verdict rendu en première instance dans l’affaire m’opposant au magistrat Souleymane Téliko a créé un gros malaise au Palais de justice.
La sévérité de la peine infligée traduit une volonté de s’acharner contre un impertinent journaliste qui a dévoilé des faits irréfutables qui éclaboussent la justice ; les circonstances dans lesquelles le procès s’était déroulé révèlent un gros déséquilibre et surtout montrent à la face du monde que le procès n’a été ni juste ni équitable. Il s’était agi d’une décision corporatiste, pour sauver la face à leur collègue magistrat, de surcroît président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums). Dans ce procès, les preuves déposées sur la table du Tribunal n’ont pas compté et ne sauraient être prises en considération. Les nullités absolues de la procédure soulevées par les conseils Me Baboucar Cissé et Me Abdou Dialy Kane ne sauraient non plus être considérées.
Le Tribunal tenait à entrer en voie de condamnation, à tout prix. On a poussé le ridicule jusqu’à considérer que la seule preuve qui pourrait être pertinente serait de sortir un document signé de l’Union européenne alors que j’ai fourni un rapport officiel qui décrit parfaitement les faits évoqués, qui m’ont valu d’être traduit en justice. On ne peut pas ne pas en rire. A titre d’exemple, si un journaliste écrivait que Monsieur X avait été pris pour ivresse au volant, en sortant de l’hôtel Terrou-Bi de Dakar et qu’il s’avère, dans les débats devant la barre, que la personne mise en cause était certes ivre au volant, mais sortait plutôt du Radisson Blu, faudrait-il pour cela condamner le journaliste pour avoir parlé du Terrou-Bi au lieu du Radisson Blu ?
Ou encore, un journaliste qui donne l’information qu’un détournement de fonds publics a été commis, invoquant un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) alors que les faits avaient été débusqués par un rapport de la Cour des comptes par exemple, est-ce pour autant que les faits de prévarication de deniers publics n’existeraient-ils plus ?
Quand le juge se justifie
Le magistrat, interrogé à la radio sur l’affaire qu’il a jugée une semaine auparavant, jour pour jour, a répondu : «Je ne veux parler de ce dossier puisque c’est moi qui ai jugé cette affaire. Mais s’il (Ndlr : Madiambal Diagne) estime, comme toute personne du reste, que la décision n’est pas fondée en droit, il peut faire appel. Je ne suis pas la personne habilitée pour dire qu’il y a une solidarité de corps, mais ce qui est sûr est que la décision est motivée. S’ils ont le jugement, ils sauront qu’il s’agit d’une décision fondée sur la solidarité de corps ou non. Toute personne doit avoir un comportement républicain, de surcroît, si vous avez une certaine responsabilité ou un certain statut, il y a certains propos que vous ne devez même pas tenir. Pour ce dossier comme pour un autre, je ne fais pas de distinguo sur les personnes qui sont à la barre, car je ne juge que les faits. On ne peut pas être à la radio ou avoir un journal et écrire des choses malintentionnées (sic) sur une personne, pour ensuite refuser d’être jugé. Ce n’est pas possible. Il faut être respectueux envers son prochain.» On voit bien qu’il n’était pas besoin de tenir un simulacre de procès, car la religion du juge était déjà faite quant à la culpabilité du prévenu. Il reste qu’on ne peut pas ne pas rétorquer au juge Diop que je ne refuse pas d’être jugé.
C’est justement pour cela que je n’avais pas usé de mon droit de demande en récusation des magistrats membres de l’organisation corporatiste que dirige la partie civile. Je le lui avais d’ailleurs précisé devant la barre de son Tribunal. Ou bien le juge Ndary Diop considèrerait-il qu’accepter d’être jugé serait accepter d’être coupable à tous les coups ? Je n’ai demandé rien d’autre qu’un procès juste et équitable et, malheureusement, il suffit de lire les comptes rendus des médias pour se faire une opinion parfaite des manquements. Quand il arrivait au prévenu d’élever la voix pour répondre à des attaques outrancières, il était systématiquement menacé de poursuites pour troubles à l’audience, tandis que l’autre partie était dans ses aises.
Est-ce que le juge Ndary Diop, qui parle du respect dû à son prochain, a essayé une seule fois d’arrêter ou a cherché à sermonner Souleymane Téliko qui se déchainait devant la barre pour m’attaquer copieusement et m’accuser faussement de viol sur une fille mineure et d’escroquerie ? Il est aussi à noter qu’on ait semblé rechigner à accéder à ma demande de faire mentionner de tels propos sur le plumitif d’audience, d’autant que j’entends donner une suite judiciaire à de telles déclarations de Souleymane Téliko. Il avait fallu, avant la fin du procès, qu’à ma demande insistante, mon conseil Me Baboucar Cissé formulât à nouveau ladite demande. On attend d’ailleurs de recevoir l’extrait du plumitif, dont la demande a déjà été faite au niveau du greffe du Tribunal, pour savoir si cette mention a été effective. De toute façon, tous les comptes rendus d’audience des médias ont pu relayer de tels propos pour lesquels d’ailleurs le ministre de la Justice est déjà saisi d’une demande d’autorisation pour poursuites pénales devant la Cour suprême contre le magistrat Souleymane Téliko.
En outre, le juge Diop suggère de faire appel. C’est enfoncer une porte ouverte, pour parler de manière triviale. L’appel du jugement a été formulé dès le lendemain même et tous les médias ont déjà donné cette information. Donc, Ndary Diop ne peut ignorer cela. Le juge dit que sa décision est motivée ? Bien sûr ! La question est de savoir si la motivation est bonne, pertinente ou pas du tout. Il ne saurait exister une décision de justice qui ne serait pas bien ou mal motivée ; à moins qu’on ne soit retourné au temps de «la lettre de cachet».
Les vaines menaces du juge Diop contre ma personne après le procès
Cette affaire semble avoir fait perdre sa sérénité au juge Ndary Diop. Tenezvous bien : il n’a pas hésité à appeler mon conseil Me Baboucar Cissé, le vendredi 18 juin 2021, pour lui indiquer que si Madiambal Diagne continue de parler du verdict, qu’il allait porter plainte pour on ne sait quel motif. C’était suite à mon intervention à l’émission «Soir d’Info» de la Tfm du jeudi 17 juin 2021, animée par Mme Bineta Diallo. Me Cissé n’a pas manqué de lui souligner que ce serait la «meilleure preuve de l’acharnement de magistrats contre Madiambal Diagne» et qu’en tout état de cause, il s’en référerait à son client. Pour ma part, j’ai indiqué à mon avocat, qui m’a transmis le message, que Ndary Diop n’avait qu’à faire pleuvoir des pierres si tant est qu’il est le Bon Dieu. Ainsi, je n’ai pas hésité à reprendre ma plume pour narrer les circonstances du procès dans l’édition du journal Le Quotidien du lundi 21 juin 2021. Je refuse d’être comme le loup de Alfred de Vigny, qui «refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri (…)» ou qui «souffre et meurt sans parler». Ndary Diop s’est-il ravisé sur sa plainte ? Qu’importe, mais il a trouvé le moyen d’arranger une émission radio pour parler d’un dossier de justice dont il a connaissance. Or l’éthique professionnelle exige du magistrat de n’évoquer, ni en public ni en privé, des affaires dont il a pu avoir connaissance de par ses fonctions, même à la fin de celles-ci. C’est justement ces différentes attitudes, toutes inconvenantes, qui devraient interpeller Cheikh Tidiane Coulibaly, Premier président de la Cour suprême, en sa qualité d’Inspecteur général de l’Administration de la justice. Les péripéties de cette affaire exigent nécessairement que son autorité d’Inspecteur général de l’Administration de la justice du Siège s’assure du fonctionnement normal des juridictions et des conditions dans lesquelles des magistrats du Siège ont pu rendre des décisions aussi controversées.
Suspicion légitime contre le Président de la 1ère Chambre correctionnelle
On a vu les «bons» sentiments que le juge Ndary Diop nourrit envers ma personne. Cela devra nous interpeller, car toute décision qu’il aura à l’avenir à rendre contre ma personne ou contre le journal Le Quotidien sera à débat pour ne pas dire suspecte. Une suspicion légitime s’imposera, car il reste évident que ce magistrat pourrait faire «preuve d’inimitié ou d’animosité à notre endroit». En effet, un autre magistrat, Babacar Ngom, président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (Msae), a cité Mohamed Guèye, journaliste et Directeur de publication du journal Le Quotidien, devant la Chambre correctionnelle, présidée par le juge Ndary Diop. Mohamed Guèye a révélé un rapport d’audit mettant en cause le magistrat Babacar Ngom, rapport sur la base duquel le Conseil d’administration de la Msae a délibéré pour révoquer son président, lequel refuse toujours de quitter ses fonctions. On peut bien se demander si le rapport d’audit, les procès-verbaux de délibération du Conseil d’administration ou les copies de plaintes déposées serviront à sauver la tête du pauvre Mohamed Guèye. A moins que notre sort nous condamnera à celui décrit dans la chanson populaire wolof : «wiri wiri Diary Ndary» (Ndlr : A force de circonvolutions on finit toujours par retourner à la case départ).
LES IMPACTÉS MENACENT D’ASSIEGER LES ENTREPÔTS DU TER
Les impactés du Ter sont très remontés contre le Dg de l’Apix et ont promis de perturber les travaux de l’infrastructure au niveau du département
Les impactés du Ter sont très remontés contre le Dg de l’Apix et ont promis de perturber les travaux de l’infrastructure au niveau du département. La raison de leur courroux, l’attribution supposée des parcelles qui leur ont été promises à d’autres impactés.
«Le président de la République, lors d’une audience en avril 2018, nous a promis des parcelles au pôle du Lac Rose en guise de compensation. A notre grande surprise, Mountaga Sy, Dg de l’Apix, a fait une visite sur les sites du Lac Rose qu’on nous a octroyés avec les populations de Thiaroye et leur a offert le site qui était pour nous», a dénoncé dimanche Babacar Guèye, coordonnateur des impactés du département. Le collectif a en effet tenu une réunion d’urgence dimanche à la mairie de Rufisque-Est pour se pencher sur cet élément nouveau. Les membres ont, à l’unanimité, décrié cette «injustice» qu’ils considèrent comme incompréhensible et inacceptable.
«Nous avons tenu parole parce que le président de la République nous avait demandé de pacifier le projet, d’encadrer les impactés pour que toutes les choses se passent bien. C’est ce qu’on a fait depuis. Mais avec ce qu’a fait Mountaga Sy, on ne peut plus rester à ne rien faire», a noté le coordonnateur pour justifier leur sortie. «Nous sommes venus ici manifester notre mécontentement le plus absolu. On nous a laissés en rade, mais on ne se laissera pas faire ; donc nous demandons au président de la République de rétablir l’ordre», a poursuivi M. Guèye, par ailleurs membre du comité de suivi qui avait été mis en place par le Premier ministre Boun Dionne.
A la faveur de cette nouvelle manifestation, les impactés du Ter en ont profité pour remettre sur la table des autorités leurs doléances. «On ne peut plus attendre des indemnisations qui traînent depuis 3 ans. On nous dit que c’est un projet de développement. C’est faux parce qu’il a plongé dans la pauvreté plusieurs impactés. On ne peut plus accepter cette lenteur administrative», a soutenu M. Guèye, appelant aussi à la correction du barème. «On a trouvé qu’on a en face de nous une Administration qui agit trop lentement. Donc nous lançons un appel solennel au Président pour qu’il corrige cela. C’est une enveloppe de 3 milliards 850 millions», a-t-il indiqué.
Les impactés du Ter ont par ailleurs promis de passer prochainement à la vitesse supérieure si la situation n’est pas réglée. «D’ici 10 jours, si on ne nous paye pas, nous allons assiéger les entrepôts du Ter», a décrété le coordonnateur. Il a fait savoir que pour le département, ce sont 1 227 dossiers pour 900 places d’affaires et locataires, et plus de 500 concessions pour une population estimée à 20 mille.
JUIN DE SAISIES RECORD
Les eaux sénégalaises seraient-elles devenues un lieu de transit du trafic international de stupéfiants ? Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, la Marine nationale a intercepté un navire avec une grande quantité de haschich.
Pour l’instant, les évaluations n’ont pas été faites, mais une grande quantité de haschich a été interceptée par la Marine nationale hier. Cette importante saisie est la deuxième en l’espace d’un mois.
Les eaux sénégalaises seraient-elles devenues un lieu de transit du trafic international de stupéfiants ? Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, la Marine nationale a intercepté un navire avec une grande quantité de haschich.
Selon la Direction des relations publiques de l’Armée (Dirpa) qui donne l’information, «le patrouilleur Kédougou, qui était en mer dans le cadre de ses missions de surveillance de nos eaux territoriales, la vedette Lac Retba et une équipe de forces spéciales de la marine ont procédé à l’interception du navire le 27 juin (dimanche) à 9h 30 à 130 nautiques (240 km) des côtes sénégalaises».
D’après la Dirpa, «le navire a été intercepté avec un équipage de trois individus de nationalité étrangère» transportant «une grande quantité de haschich». Aux dernières nouvelles, le navire en question était «en cours d’acheminement vers la base navale Amiral Faye Gassama où son arrivée est prévue le 28 juin 2021 (lundi) vers 7h».
Par ailleurs, renseigne la Dirpa, «conformément au protocole, les tests seront effectués par les services de la division de la Police technique et scientifique, en présence de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) de la Police nationale, de l’Unité mixte de contrôle des conteneurs et la Subdivision maritime de la douane, de la Gendarmerie nationale et de la Marine nationale».
Revenant sur les faits ayant conduit à l’interception de ce navire, l’Armée informe que «dans la nuit du 26 au 27 juin 2021, la Marine nationale a été informée, dans le cadre du dispositif international de lutte contre la drogue, de la présence au large de nos eaux d’un navire sans pavillon national et transportant de la drogue».
Début juin, la Marine nationale avait saisi 8 tonnes de haschich au large de Dakar. L’équipage du navire interpellé, qui était composé aussi de plusieurs nationalités, a été placé sous mandat de dépôt.