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23 septembre 2025
Par Hamidou ANNE
LIBERTÉ, J’ÉCRIS TON NOM
Vendredi, pendant que politiques et activistes s’enhardissaient sur un projet dont pas grand monde ne comprenait grand-chose, deux jeunes danseurs étaient jetés en prison pour une bouffonnerie qui choque l’hygiénisme national
Dans le paquet de réformes modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale, voté ce 25 juin, deux dispositions me posent un problème philosophique. Les nouveaux articles 45-1 et 238 portent les germes d’une restriction des libertés fondamentales qui, pour moi, sont sacrées (dire que ces dispositions existent depuis 2007 ou 2016 ne les rend pas moins problématiques à mes yeux).
Les Ong Amnesty international, Article 19, Lsdh et Raddho ont appelé à un débat avant la promulgation du texte qui pourrait, selon elles, «remettre en cause le droit à la manifestation et de façon générale la liberté d’expression».
Tout gouvernement a la tentation de restreindre les libertés ; d’où la nécessité d’avoir une opposition, une société civile, une presse et une conscience politique en vue de jouer le rôle de contre-pouvoir et imposer des mesures allant dans le sens de renforcer les libertés. Ces libertés publiques, pourvu qu’elles sortent du cadre électoral, n’intéressent pas grand monde. Nous n’avons pas beaucoup de progressistes dans l’espace public, et souvent les positions épousent les préoccupations partisanes plus qu’elles ne sont mues par une vision transformatrice de la société. Cela fait qu’en matière de liberté publique nous sommes très en retard, car dans sa quasi-intégralité, la classe politique a une vision conservatrice de la société ; et figurent même en son sein les pires fossoyeurs des libertés publiques. Il faudrait que les écuyers de la démocratie défendent toutes les libertés.
Depuis 2016, une personne suspectée de terrorisme peut être gardée à vue douze jours sans que cela ne choque aucun élu de la Nation. Vendredi, pendant que politiques et activistes s’enhardissaient sur un projet dont pas grand monde ne comprenait grand-chose, deux jeunes danseurs étaient jetés en prison pour une bouffonnerie qui choque l’hygiénisme national. Jamra, officine rétrograde et tendancieuse, régit de plus en plus la liberté des citoyens. Quelques faits pour rappeler le rapport problématique de notre pays aux libertés publiques. Une chanteuse a été embastillée pour une vidéo jugée sexy, des livres d’universitaires et d’intellectuels ont été censurés, une fois à l’initiative d’un ancien Premier ministre allié aux bigots de Jamra. Idrissa Seck a passé sept mois à Rebeus, car tel était le bon vouloir de Abdoulaye Wade. Tout un pays saluait l’arrestation de Karim Wade, car c’était «une demande sociale».
La justice ne se rend pas au nom de la demande sociale, elle est le dernier rempart des faibles face à la furie des puissants, l’armure du Peuple contre l’absolutisme. Il est facile aujourd’hui, par démagogie, de faire de Karim Wade un outil de propagande politique. Mais qui l’a défendu à l’époque ? Nous vivons dans un pays où il est trop facile de priver un citoyen de sa liberté. Ce, avec une inquiétante désinvolture.
La classe politique s’émeut-elle assez des interminables détentions préventives ? Qui dénonce la torture systématique dans les lieux de privation de liberté ? Une élite politique qui ne dit mot sur le phénomène des enfants talibés n’a aucune leçon de défense des libertés à donner. Qui défend les femmes victimes de viol réclamant en vain justice ?
Au contraire, quand Adji Sarr a dit avoir été violée, la moitié de la classe politique l’a condamnée pour mensonge et conspiration, verdict entériné par la société civile, dont des mouvements féministes. Et les mêmes viennent se dresser en parangons de la liberté… Qui dans la presse s’est érigé contre la manière expéditive dont a été traité Adama Gaye ?
Les noms Oumar Sankharé et Tamsir Ndiaye Jupiter, tués socialement, avant de mourir dans la solitude et la déchéance, hanteront longtemps ceux qui se sont acharnés sur eux, car quel que soit le reproche qu’on lui fait, on ne doit pas nier à un individu son humanité. Le Sénégal n’est une dictature malgré les exagérations de l’opposition, mais c’est un pays qui a un arsenal répressif trop sévère.
Au 21ème siècle, nous vivons dans un pays où le délit d’offense au chef de l’Etat existe, où les juges ont autorité sur la qualification de ce que doivent être les bonnes mœurs, où existe un tribunal d’exception qui n’offre pas la possibilité de faire appel. La liberté que beaucoup défendent est sélective. Elle n’est souvent mue que par la matière électorale, car l’élection permet aux politiciens d’accéder aux privilèges et à une société civile de continuer de vivre de la rente de la tension. Il est âpre de défendre la liberté, car son exercice peut heurter nos intérêts, nos sensibilités et nos convictions politiques et personnelles, mais avons-nous seulement le choix ?
Etre républicain, c’est sortir de son être, oublier son idiosyncrasie, pour voir dans chaque citoyen son semblable.
VISITE SOUS HAUTE TENSION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AUJOURD’HUI
Thiès : Des franges de la cite du rail menacent de l’accueillir à leur manière
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 29/06/2021
Thiès, la ville rebelle, est sous haute tension à l’occasion de la visite du président de la République, ce mardi 29 juin 2021. Macky Sall vient inaugurer l’Institut supérieur de l’enseignement professionnel (ISEP) de la ville. En plus de la coalition des jeunes de l’opposition qui compte l’accueillir à sa manière, des militants se disant de la première heure de l’Alliance pour la République (APR) et des étudiants de l’Université Iba Der Thiam (Uidt) veulent eux aussi faire voir rouge à leur hôte. En tout cas, les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont eu à essuyer les fameux « cailloux du rail ». Souhaitons que Macky Sall soit l’exception c’est-à-dire qu’il puisse entrer triomphalement en gare sans être…déraillé.
Déjà, depuis plusieurs jours, un impressionnant dispositif sécuritaire est en place à l’université de Thiès où un véhicule de l’administration a été brûlé et des bureaux saccagés. C’était lors du dernier mouvement d’humeur des étudiants. Partout dans la ville, des pneus avaient été brûlés. La situation était ainsi vive. Pour parer à toutes éventualités, le dispositif est toujours maintenu à plusieurs endroits sensibles de la ville. Autrement dit, les autorités prennent au sérieux les menaces des étudiants de perturber la visite présidentielle. D’ailleurs, du fait de la situation tendue qui règne à Thiès, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Cheikh Omar Hann, annoncé ce mercredi 23 juin 2021 pour voir l’état de finalisation des travaux de l’institut supérieur de l’enseignement professionnel (ISEP), a reporté sa visite. Les étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès ne veulent en effet pas entendre parler de cette inauguration par le chef de l’État. Ils disent en effet ne pas comprendre que les chantiers de leur établissement traînent en longueur depuis 2015 alors que, en un temps record, l’ISEP de Thiès a été construit. Le mardi 15 juin 2021, de vives altercations avaient éclaté entre les étudiants de l’Université Iba Der Thiam (Uidt) de Thiès et les forces de l’ordre, occasionnant plusieurs arrestations du coté des contestataires. Une énième explosion de colère des étudiants et universitaires qui protestaient contre «les retards notés dans la livraison des chantiers». L’Intersyndicale (SAES, SUDES, STESU, SATUC), la Conférence des Présidents des Amicales d’étudiants et le personnel de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, avaient observé, au cours de l’année, plusieurs mouvements de grève pour exiger l’accélération des travaux des chantiers à l’arrêt depuis plusieurs années et de meilleures conditions d’études et de travail.
Un affront à l’APR/Thiès
Il n’y a pas que les étudiants de l’Université Iba Der Thiam qui menacent de se faire entendre. D es membres de la première heure de l’Alliance pour la République (APR) veulent également manifester leur courroux que l’organisation de la visite présidentielle soit confiée au parti Rewmi d’Idrissa Seck, ce dernier étant par ailleurs le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). A travers une déclaration, ils rappellent qu’ils ont cru à Macky Sall alors même que son nouvel allié le combattait par tous les moyens. « Nous avons dû faire face à Rewmi et à ses sbires qui ne nous ont fait aucun cadeau, ferraillant ferme avec eux pour notre idéal républicain. Nous avons vécu des jours sombres et des nuits sans sommeil pour bâtir l’APR dans la cité du rail. On a fait front à la toute- puissance d’Idrissa Seck pour mettre sur pied l’Alliance pour la République. Aujourd’hui qu’il a rejoint le camp présidentiel, nous sommes relégués au second plan, jouant les rôles de valets, quémandant une place pour accueillir notre leader qu’il a toujours voué aux gémonies », dénoncent ces Aperistes. Et de poursuivre : « nous de l’APR de Thiès de la première heure, sommes obligés de ronger le frein derrière le Rewmi de Thiès pour participer à la venue de notre camarade secrétaire général. Quelle situation ubuesque ! Seule la politique peut renier autant ses enfants de chair et de sang pour d’autres pris en cours de route qui, à tout moment, peuvent vous tourner le dos. Car, leur engagement est foncièrement intéressé ». A en croire ces aperistes, si la volonté d’Idrissa Seck s’était réalisée, l’APR ne serait jamais au pouvoir. « Nous, on était là hier, on est là aujourd’hui, on sera là demain et après-demain et on sera toujours là. L’APR c’est nous, même si le pouvoir et les honneurs sont à vous, M. le Président », ont pesté ces déçus du parti au pouvoir.
La coalition des jeunes de l’opposition va accueillir Macky à sa «manière»
La coalition des jeunes de l’opposition compte accueillir le président de la coalition Benno Bokk Yakaar à sa manière. Au cours d’un point de presse tenu jeudi 24 juin 2021, ces jeunes avaient surtout tenu à avertir les nervis du pouvoir pour leur faire comprendre que Thiès n’est pas le Fouta. Ce lundi 28 juin 2021, le coordinateur du M2D / Thiès, Saliou Ndiaye, a sorti un communiqué de presse pour dénoncer l’arrestation de « Caporal » Ousseynou Fall, membre dudit mouvement. Lequel a été cueilli chez lui par des éléments de la gendarmerie nationale et placé en garde à vue à la brigade de recherches de Thiès. Saliou Ndiaye et ses camarades demandent sa libération sans conditions et mettent en garde les autorités contre « toute campagne d’intimidation et de chasse à l’homme visant nos membres ». Pour la petite histoire, tous les présidents de la République à savoir Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont eu à essuyer les fameux cailloux du rail « Khérou ray». Le président Macky Sall sera-t-il l’exception c’est-à-dire le train qui entrera tranquillement en gare sans être… déraillé ou caillassé. Réponse, ce mardi.
L'AFFAIRE LOUISE PREND DE L'AMPLEUR
Une jeune fille de 15 ans accuse le fils du journaliste Cheikh Yérim Seck de l’avoir violée. Le jeune homme est soupçonné d’avoir diffusé une vidéo des faits. Un sujet qui relance le débat autour d’un tabou
Une jeune fille de 15 ans accuse le fils du célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck de l’avoir violée. Le jeune homme est soupçonné d’avoir diffusé une vidéo des faits. Cheikh Yérim Seck a finalement reporté sa conférence de presse prévue ce lundi. Une affaire qui relance le débat autour d’un tabou.
« Non à l’impunité », c’est le slogan des internautes qui relaient le #JusticePourLouise. La jeune fille de 15 ans et le jeune homme de 19 ans sont tous les deux scolarisés au lycée français de Saly, sur la Petite Côte, au sud de Dakar.
« Louise », dont le véritable prénom a été modifié, accuse donc le fils de Cheikh Yérim Seck – journaliste très connu au Sénégal – de l’avoir violée, à l’extérieur de l’établissement scolaire, d’avoir filmé la scène et de l’avoir diffusée sur des messageries privées. Les faits remonteraient au mois de mai.
C’est un euphémisme de dire que l’industrie du tourisme et du voyage a été durement bousculée par la crise sanitaire de la COVID-19, mais l’effondrement de notre destination tant redouté n’a pas eu lieu
C’est un euphémisme de dire que l’industrie du tourisme et du voyage a été durement bousculée par la crise sanitaire de la COVID-19, mais l’effondrement de notre destination tant redouté n’a pas eu lieu. Pour cela il faut saluer l’implication du Chef de l’Etat et du Gouvernement, qui ont offert un soutien multiforme et une écoute constante à la filière composée essentiellement de petites et moyennes entreprises, dont la majorité n’ont pas la taille nécessaire pour faire face à une crise de cette ampleur. Ce n’est pas une première.
En effet, il est bon de rappeler qu’en novembre 2013 au lancement de la saison touristique par le Chef de l’Etat, la destination était déjà en phase d’obsolescence avancée; Les performances enregistrées ces dernières années résultent pour l’essentiel, de l’engagement et de la volonté politique du Président de la République qui a placé le tourisme au cœur de ses priorités en matière de politique économique, et déployé des moyens financiers et infrastructurels importants pour soutenir le développement du secteur touristique et des transports aériens. Cependant, il existait toujours une marge de progression significative sur des aspects fondamentaux de la gestion de la destination.
Cette crise a mis en évidence des insuffisances et fragilités que nous trainons depuis longtemps en toute ignorance. Y compris l’esprit de rente et l’enclavement de la filière touristique qu’il faut combattre. Il faut bien le reconnaitre, le modèle économique du tourisme au Sénégal est complètement obsolète. Nous devons abandonner les paradigmes du passé et envisager un nouveau modèle de gouvernance et de développement touristique.
Le projet de hub aérien et touristique est viable et ambitieux certes, mais il faut que notre filière survive à la crise. L’horizon 2035 paraît éloigné et nous devons faire bouger les lignes concrètement et maintenant, c’est la grande difficulté et l’affaire de tous parce qu’il s’agit de la survie de notre économie touristique.
Reconsidérer notre rapport avec l’environnement, l’économie et le numérique devient une priorité de l’heure. Les tendances fortes qui se dégagent nous l’imposent ; La révolution digitale qui entraine des mutations de plus en plus saccadées dans l’environnement touristique, la question de la durabilité et la pandémie qui menace la survie des entreprises et impose des tensions partout, sont des phénomènes qui incitent aujourd’hui les destinations à porter une plus grande attention sur le court terme. La reprise de manière inégale des activités dans le monde fait également de la flexibilité une priorité absolue.
Chaque flux et reflux de l’épidémie crée des défis pour les destinations qui sont obligées de réajuster leurs propres plans de relance. C’est pourquoi nous devons être prêts, et capables de nous adapter et suivre l’évolution rapide et toujours instable de l’environnement touristique mondial. La relance de la destination demande une planification tactique sur un horizon de 12 à 24 mois, s’intégrant dans la stratégie du ministère qui s’étend aux 5 années à venir ; C’est bien possible.
Les actions prioritaires de ce plan concerneraient des réglages incontournables comme la restructuration de l’offre touristique, la transformation digitale de l’ensemble de notre écosystème et la mise en place d’un observatoire car nos données ne doivent plus rester uniquement aux mains des grandes plateformes et des entreprises internationales, mais servir nos modèles de développement et éclairer nos décisions stratégiques. Ne laissons surtout pas les autres nous dicter les termes de notre avenir.
La gouvernance des destinations est devenue une question centrale qui déborde la compétence exclusive des organismes institutionnels; Toutes les parties prenantes de la filière sont concernées, sans discrimination aucune comme c’est le cas au Sénégal, où les réseaux et autres lobbys sont aux premières loges, les associations professionnelles, syndicats et sociétés formés au gré des programmes publics et des disponibilités budgétaires. Vivons le temps de la rupture ! Il faut transformer l’essai dans un grand sursaut collectif, come au rugby. Nous avons toujours souffert de la tendance à annoncer d’énormes visions dans des plans stratégiques, attirant l’adulation et le battage médiatique, alors que ceux-ci sont rarement accompagnés de plans de développement des ressources et des capacités pour les exécuter et les mettre en œuvre. Quid du Plan stratégique de développement durable du tourisme au Sénégal (2014 – 2018), du programme de développement touristique de Saint – Louis et sa région (2012 – 2013), et du plan marketing du ministère du tourisme (2017 - 2018)? Le plus difficile est la mise en œuvre de stratégies pour transformer la vision en résultats. « Une vision sans exécution n’est qu’une hallucination »Thomas Edison.
La stratégie et les capacités sont les deux faces proverbiales d’une même pièce de compétitivité et doivent être abordées de manière intégrée, simultanément! Au regard des ambitions exprimées au plus haut niveau de l’Etat et des moyens très importants mis en œuvre depuis 2 ans, nous voyons grand et sommes en droit d’attendre mieux et plus.
Bien cordialement
UNE DISTINCTION SOUS LE SIGNE DU «PARDON»
Colonel Moumar Guèye, écrivain est nouvellement désigné ambassadeur de la paix
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 29/06/2021
« J’ai pardonné à tout le monde, quelle que soit l’ampleur du tort qui a pu m’être causé ». Ce sont là, entre autres, les mots phares prononcés par le colonel Moumar Guèye, écrivain et président du conseil d’administration des Manufactures sénégalaises des Arts décoratifs (MSAD) de Thiès, nouvellement désigné Ambassadeur de la Paix par le Global Prosperity and Peace Initiative Senegal (GPPI). La cérémonie de remise de distinction s’est tenue dans la sobriété en raison de l’épidémie de coronavirus, ce samedi 26 juin 2021 à l’Espace Polyvalent de ladite institution (Msad).
Les nombreux témoignages des uns et des autres ont porté sur les qualités multidimensionnelles du respecté et respectable écrivain que le Pr Racine Senghor a peint sous les traits d’un homme de culture au sens intégral du mot. « Sa distinction en qualité d’Ambassadeur de la Paix ne fait que confirmer ce qui est sa nature première », a magnifié l’éminent Professeur qui rappelle qu’un homme de culture est nécessairement un homme de paix. « Il n’y a pas de culture sans paix, il n’y a pas de paix sans culture.
La culture est transversale, elle englobe tout, elle est au début, au milieu et à la fin », a fait savoir M. Senghor, par ailleurs Pca du Musée des civilisations noires, selon qui le colonel Moumar Guèye est un humaniste. C’est donc en qualité d’Ambassadeur de la Paix que l’écrivain a été honoré ce weekend, à Thiès, par le Global Prosperity And Peace Initiative Sénégal (GPPI). Ce, en hommage aux brillants résultats obtenus durant sa carrière de Forestier et de Conservateur des parcs nationaux.
Dans un de ses ouvrages, l’auteur évoque son itinéraire parsemé d’embûches et d’injustices dans le service des Eaux et Forêts et au Parc National du Niokolo Koba. Ayant été victime de beaucoup d’injustices, le colonel et homme de plume, par ailleurs président de la section sénégalaise du Pen Sénégal, dit avoir « pardonné à tout le monde ». Le « Pardon », at-il précisé, est une « denrée rare ». Ont il a pourtant voulu user.
Au cours de la cérémonie, ce « ndarndar » bon teint, né le 18 janvier 1948, ingénieur des Eaux et Forêts, titulaire d’un Master of Science en Aménagement de la Faune et Gestion des Ressources Naturelles à l’Institut Polytechnique de l’Université d’Etat de Virginie (Etats-Unis d’Amérique), a, avant tout autre acte, rendu un vibrant hommage à une brave dame pétrie de qualités qui a vécu dignement à Saint-Louis. « Je tiens à formuler mes plus ferventes prières pour ma très chère mère qui nous a éduqués dans le droit chemin, mes frères et sœurs et moi. Elle nous a appris à ne jamais mentir, ne jamais voler, ne jamais faire du tort à notre prochain », a témoigné avec beaucoup d’émotion le colonel Moumar Guèye. Il a également remercié le président de la République, Macky Sall, pour la confiance portée en sa personne à travers sa nomination comme Pca des Msad.
Et surtout, pour avoir accepté de préfacer son ouvrage qu’il considère comme le plus important, « L’eau, source de paix et de sécurité’ ». M. Guèye a réservé une mention spéciale à Global Prosperity and Peace Initiative Sénégal (GPPI) dont la noble mission est de « promouvoir l’amour, la prospérité et la paix à travers le monde ». Sur sa lecture des incidents survenus récemment à l’Assemblée nationale, le nouvel Ambassadeur de la Paix déplore le fait que « la paix ait souffert ces derniers jours à l’Hémicycle ». Selon lui, notre politesse, notre droiture et notre citoyenneté sont en train de se démolir à cause de comportements inexplicables de certains élus du peuple. « Actuellement, Me Lamine Guèye et le président Léopold Sédar Senghor doivent être en train de souffrir à cause du comportement de ces individus qui ne méritent pas le titre d’honorables députés », s’est-il désolé. Le colonel Moumar Guèye pense qu’un député honorable doit être un exemple de bonne conduite, un exemple dans la courtoisie et dans le respect des institutions. Pour terminer, le nouvel Ambassadeur de la Paix a appelé à un retour aux valeurs cardinales qu’incarnaient nos ancêtres dans une société modèle.
UN GUIDE PRATIQUE A USAGE DES PROFESSIONNELS DE SANTE POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES ENFANTS «TRAUMATISES»
Sept enfants sur 100 décèdent de traumatismes au Sénégal
L’Etat, à travers la Direction générale de la Santé, a fait élaborer un outil pratique destiné aux personnels de santé pour mieux prendre en charge les enfants victimes de violences. Il s’agit d’un guide qui va surtout aider à une détection précoce des cas pour éviter surtout les traumatismes qui seraient responsables de 7 % des décès chez les enfants.
Les accidents de la vie courante sont fréquents chez les enfants. Ils sont aussi à l’origine de lésions handicapantes et de décès. L’ancienne directrice de la Santé, qui cite une enquête de l’Ansd (Agence nationale de la statistique et de la démographie) réalisée en 2016 dans la région de Dakar, révèle que 25 % des enfants de moins de 15 ans sont victimes de violences physiques graves. Soit environ 300 000 enfants.
Selon Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye, les traumatismes sont responsables de 7 % des décès d’enfants au Sénégal et sont la deuxième cause de mortalité infantile. Des cas de violences relayés presque tous les jours dans les médias s’ils ne sont dénoncés par la communauté. Sauf que les données disponibles sont collectées de manière parcellaire. Elles ne sont pas suffisamment documentées. Ce qui empêche de cerner l’ampleur du phénomène et ses causes profondes. Dr Ngom, qui déplore l’insuffisance notée dans la collecte des informations liées à ces violences exercées sur les enfants, dit aussi avoir constaté des manquements liés à la disponibilité des services offerts aux victimes avec surtout un défaut dans la coordination des activités de prévention.
Pour une meilleure prise en charge des victimes et plus de rigueur dans la collecte des données, l’Etat a fait élaborer un document de détection et de prise en charge des enfants victimes de violences par les professionnels de santé. Ce référentiel définit la violence comme « tout acte volontaire pouvant porter atteinte à l’intégrité morale ou physique de la personne dans le but de contraindre, dominer ou de détruire entraînant des souffrances physiques et/ou mentales, infligées à autrui ou à soi-même ». Ce guide à l’intention des professionnels de santé, qui prend en charge l’accueil/interrogatoire, l’examen clinique, la collecte des preuves médico-légales, le traitement, la documentation, l’orientation et le référencement, a été conçu par la division Prévention de la violence et des traumatismes de la Direction générale de la santé. Ce, pour contribuer à l’amélioration de l’accès aux soins de santé des enfants victimes de maltraitances et violences sexuelles. Notamment la qualité de l’offre de services. C’est un outil pratique adressé aux personnels de santé qui décrit les différentes formes de maltraitances et d’abus sexuels sur l’enfant. Ces personnels ont en effet un rôle et une contribution majeurs à jouer dans ce domaine.
Au contact quotidien des familles et des enfants, « ils ont à la fois cette opportunité et aussi cette responsabilité de prévenir, détecter les risques de violences à l’encontre des enfants et d’y répondre à chaque fois dans le respect de leur mandat et en liaison avec les autres secteurs », a déclaré la représentante résidente de l’Unicef au Sénégal, Silvia Danailov.
Abondant dans le même sens, le chef de la division Prévention de la violence et des traumatismes, Dr Bineta Sène, explique que cet outil va renforcer les personnels de santé dans la détection des enfants victimes de violences mais aussi dans la prise de mesures pour protéger la santé et la sécurité de l’enfant.
L’OMS PREDIT «ENCORE» LE PIRE
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) prédit « encore » le pire pour l’Afrique qui fait actuellement face à une hausse vertigineuse des cas de covid-19.
Au Sénégal, l’alliance And Gueusseum invite les professionnels de la santé à se faire vacciner même si cet exercice «n’est pas obligatoire»
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) prédit « encore » le pire pour l’Afrique qui fait actuellement face à une hausse vertigineuse des cas de covid-19. Une augmentation de près de 40 %, comparée à la première et à la deuxième vague. Une recrudescence qui survient au moment où l’institution basée à Genève signale une pénurie de vaccins en Afrique.
En 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) avait prédit le pire pour l’Afrique. Dès les premiers mois de la pandémie, elle alertait sur une explosion brutale des cas soulignant qu’il fallait se préparer au pire. De son côté, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) avait même prédit entre 300 000 et plus de trois millions de morts du Covid en Afrique en 2020. Heureusement pour le continent, au mois d’octobre dernier, le tableau de bord de l’OMS affichait des chiffres bien éloignés de ces prévisions. Il n’y avait eu, en effet, qu’un peu plus d’un million d’infections recensées sur le continent depuis le début de l’année dernière jusqu’au 11ème mois, et 29 000 décès.
Continent le plus « fragile » parmi tous les autres, l’Afrique est restée deux mois après l’apparition du nouveau coronavirus en Chine avant d’enregistrer son premier cas le 15 février 2020. Plus d’un an durant, il a été le continent le moins touché par cette pandémie. Déjouant ainsi tous les pronostics. Les dirigeants africains étaient les premiers surpris d’avoir su résister à l’hécatombe annoncée. Ce, malgré la faiblesse des structures de prise en charge, le nombre très insuffisant de lits de réanimation dans les hôpitaux, le manque de personnel qualifié, les problèmes de disponibilité d’oxygène médical entre autres…
Autant de manquements qui faisaient craindre le pire. Curieusement, le Sénégal a été félicité de la façon dont les autorités ont géré la pandémie au niveau local. Pas plus tard que le week-end dernier, d’ailleurs, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est vu décerner un « Gaïndé d’Or » pour les efforts consenti dans la lutte contre le coronavirus. Paradoxalement, au même moment, les cas de contamination prenaient l’escalier en attendant sans doute de monter dans l’ascenseur. Des cas qui, depuis des semaines, passent de deux à trois chiffres au quotidien. D’une vingtaine de cas quotidiens pendant plusieurs mois, on est passé à plus de 100 cas par jour au Sénégal. Un constat quasi général en Afrique où on parle déjà de « troisième vague ». On est donc d’autant plus en droit de s’inquiéter que, jusqu’ici, l’Afrique était le continent le plus épargné par le virus. Mais la donne a-t-elle réellement changé ? En tous les cas, les chiffres repartent à la hausse. La faute au très redoutable variant indien qui se disséminerait sur le continent.
L’Oms ne cesse en tout cas d’alerter depuis plusieurs jours sur cette augmentation rapide des cas de « Covid plus » et des décès. L’organisation dirigée par l’Ethiopien Tedhos Adhanom Gebreyessus s’inquiète d’une troisième vague sur le continent. Une troisième vague qui « prend de la vitesse » et « se propage plus vite et frappe plus fort ». Ce sont les termes de la directrice du bureau régional de l’Oms pour l’Afrique.
Selon Dr Matshidiso Moeti, « la troisième vague de Covid-19 s’accélère, se propage plus rapidement et fait plus de ravages. Avec une montée rapide du nombre de cas et la multiplication des notifications de formes sévères de la maladie ». Ce qui fait craindre à la patronne de l’OMS pour l’Afrique que « cette nouvelle flambée risque d’être la pire en Afrique ». Elle fonde ses craintes sur un certain nombre de facteurs qui alimentent cette nouvelle vague de contaminations. Notamment une « faible observance des mesures de santé publique, une interaction sociale importante ainsi que la propagation de variants », notamment le variant indien qui est signalé dans beaucoup de pays sur le continent. Notamment l’Afrique du Nord plus touchée que l’Afrique subsaharienne où on note une vitesse « soutenue pour le moment ».
Les redoutables variants britannique et indien en roue libre chez nous !
Au Sénégal, « le taux de variants en circulation est très préoccupant avec 95 % du variant britannique et 5 % du variant indien », selon les estimations du directeur de l’Iressef, le Pr Souleymane Mboup. Lui aussi estime que le Sénégal n’est pas à l’abri d’une troisième vague. Il assure que son institut garde un œil attentif à l’évolution de la situation. Ce, dit-il, pour éviter le pire dans ce pays où on peine à faire vacciner une population encore très réticente à recevoir les doses protectrices. A la date d’hier et sur un objectif de plus de trois millions de personnes ciblées, seules un peu plus de 500 000 personnes avaient accepté le vaccin. Soit environ 15 % de la cible.
Au même moment, l’Oms déplore une pénurie de vaccins sur le continent où seul un peu plus de 1 % a été complètement vacciné. D’après l’Oms, « les pénuries de vaccins prolongent déjà la douleur de la Covid-19 en Afrique ». Dr Moeti invite d’ailleurs à une solidarité internationale pour faire face à la pandémie dans les pays africains. Des pays où la défiance reste forte contre les vaccins antiCovid, où le relâchement est perceptible chez les populations surtout avec l’abandon des gestes barrières particulièrement le port du masque. Chez nous, l’alliance des syndicats de santé « And Gueusseum » déplore ce « relâchement quasi-total des décideurs, des populations et des techniciens dont les conséquences redoutables charriées par les nouveaux variants de toute sorte se passent de commentaire ».
En conséquence, elle invite le personnel de santé non encore vacciné — et « bien que la vaccination ne soit pas obligatoire—, à se faire vacciner pour convaincre les plus sceptiques à croire aux vertus des antigènes qui nous ont déjà sauvé de la poliomyélite, du tétanos, de la rougeole, entre autres. Des vaccins « qui contribuent à réduire de manière drastique le nombre de cas de contaminations de la Covid-19 dans les pays où la couverture vaccinale est plus élevée » précise encore dans son plaidoyer l’alliance « And Gueusseum ».
MOUSTAPHA NIASSE PORTE PLAINTE CONTRE BABA DIAO
Cela fait des décennies qu’entre les deux prévalait une situation de guerre froide, mais là les hostilités ont repris
La notaire Nafissatou Diop Cissé également visée par la plainte.
Quand deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre ! De la même manière, on peut dire que lorsque deux milliardaires s’affrontent devant la justice dans de petits pays pauvres comme les nôtres, c’est le fléau de la balance de la Justice qui risque de s’affoler ! Pour dire le moins… Exclusif.
Une chose est sûre : entre le milliardaire Moustapha Niasse, qui n’est autre que le président de l’Assemblée nationale, et le Crésus Baba Diao, magnat du pétrole, du gaz, de l’agro-élevage et de la banque, ça risque de saigner. Certes, cela fait des décennies qu’entre les deux prévalait déjà une situation de guerre froide ou de paix armée, c’est selon, mais là les hostilités ont tout simplement repris. A l’initiative de Moustapha Niasse qui vient de porter plainte contre son ancien ami et associé en affaires pour les délits de faux, usage de faux et association de malfaiteurs. Rien de moins.
L’association de malfaiteurs supposant au moins deux personnes, celle qui est poursuivie en même temps que le patron de la société ITOC n’est autre que la notaire Me Nafissatou Diop Cissé. Les deux sont accusés par le président de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) d’avoir réussi par des manœuvres à mettre la main sur un immeuble lui appartenant moyennant une somme ridicule représentant à peine le cinquième de la valeur du bien !
D’après les termes de la plainte obtenue par « Le Témoin », Moustapha Niasse est propriétaire d’un terrain de 2500 mètres carrés portant sur le TF N° 19771/NGA et situé à Dakar-Yoff. Ce bien immobilier avait été obtenu dans le cadre d’une coacquisition avec Abdoulaye Diao qui devait acheter auprès d’une société privée un terrain d’une superficie globale de 6543 mètres carrés faisant l’objet du TF 7494/Grand Dakar. La clé de répartition du terrain devait être la suivante : 2501 M2 pour Niasse et 4042 m2 pour Abdoulaye Diao. A la suite de cette répartition, Niasse est devenu propriétaire de la parcelle de terrain objet du TF 19771/NGA. Quelle ne fut donc sa surprise lorsqu’un jour pas très lointain, après avoir effectué une réquisition au niveau du Cadastre, il a appris que ce terrain « aurait » été vendu à son ancien associé Abdoulaye Diao au prix de 400 millions de francs payés par chèque tiré de la banque Outarde dont le propriétaire n’est autre que… Abdoulaye Diao !
Bien évidemment, le sang de Niasse n’a fait qu’un tour d’autant plus que, soutiennent ses proches, ce coût d’acquisition suppose que le terrain a été acheté à 159.000 francs le mètre carré alors que, dans la zone, les prix vont de 850.000 à 1.000.000 de francs le mètre carré. Autrement dit, le bien aurait été acheté par Abdoulaye Diao au cinquième de sa valeur réelle. Il s’y ajoute que, selon le président de l’Assemblée nationale, il y aurait eu des manœuvres pour la réalisation de cette vente qui, du fait de son caractère dolosif, n’aurait jamais dû être validée par la Conservation foncière de Ngor-Almadies. Laquelle aurait dû rejeter purement et simplement le dossier.
Plus grave selon Niasse : Ni Baba Diao, ni Me Nafissatou Diop Cissé par devant qui la transaction a été faite, ne l’ont jamais contacté ou approché. Par conséquent, soutient-il mordicus, la signature qui figure sur l’acte de vente n’est pas la sienne et serait donc imitée. « Un faux par substitution ou imitation » donc. Mieux, Moustapha Niasse estime que ce qu’ont fait Abdoulaye Diao et Me Nafissatou Diop Cissé peut être assimilable à une « altération d’écritures et de signatures ». Le président de l’Assemblée nationale considère que les faits sont d’autant plus graves — il a utilisé le terme « troublants » — « qu’il s’agit en l’espèce d’une transaction faite à l’encontre des intérêts de l’Etat, le service des Impôts et Domaines n’ayant pas été en mesure de prélever les impôts sur la réelle plus-value du bien litigieux ».
Ce sont tous ces faits qui ont poussé Moustapha Niasse à porter plainte contre son ancien partenaire et ami Baba Diao et contre la notaire Me Nafissatou Diop Cissé devant la Brigade de recherches de la gendarmerie nationale qui aurait déjà procédé à des auditions avant de transmettre le dossier au procureur de la République. Qui, depuis lors, n’a pas bougé. Serigne Bassirou Guèye a sans doute fort à faire à multiplier les procédures contre les opposants et activistes de tout poil pour avoir le temps de traiter cette procédure qui s’apparente visiblement à une patate chaude pour lui ! De là à ce que le fléau de la balance de Thémis soit détraqué effectivement…
L’équipe nationale masculine de Basket-ball du Sénégal, confrontée à des cas de Covid-19, est dans ’’l’impossibilité’’ de participer au Tournoi de Qualification Olympique de Belgrade (Serbie), a annoncé hier, lundi 28 juin, la fédération sénégalaise
L’équipe nationale masculine de Basket-ball du Sénégal, confrontée à des cas de Covid-19, est dans ’’l’impossibilité’’ de participer au Tournoi de Qualification Olympique de Belgrade (Serbie), a annoncé hier, lundi 28 juin, la fédération sénégalaise de basket.
«Faisant suite à la confirmation des 4 cas de Covid-19 parmi les membres de l’Equipe nationale masculine, la Fédération Sénégalaise de Basket-Ball informe dans un communiqué que le protocole sanitaire actuellement en vigueur en République Fédérale d’Allemagne ne prévoit aucune possibilité de dérogation à la mesure de confinement imposé aux personnes ayant été en contact avec des cas confirmés porteurs du Covid-19’’, lit-on dans l’édit fédéral envoyé aux médias.
Le document transmis à l’APS signale que ’’ces mêmes mesures sont également appliquées par les compagnies aériennes qui refusent de transporter des cas contacts’’. La fédération souligne que ’’face à cette situation qui s’analyse comme un cas de force majeure l’équipe nationale masculine de Basket-ball du Sénégal est dans l’impossibilité de se rendre à Belgrade pour participer au Tournoi de Qualification Olympique où le Sénégal devait rencontrer le Porto Rico mardi 29 juin 2021’’.
Dans son communiqué, la Fédération Sénégalaise de Basketball ’’salue le bon état d’esprit de l’ensemble des membres de la délégation de l’équipe nationale qui vivent cette situation avec beaucoup de sérénité’’. Elle a réitéré ’’ses remerciements au ministre des Sports Matar Ba pour toutes les diligences apportées à l’équipe nationale mais également à l’Ambassadeur du Sénégal à Berlin pour les démarches entreprises auprès des autorités allemandes’’.
Selon le communiqué, le retour de la délégation à Dakar sera organisé dans les prochains jours.