Nomination d’un adjoint au Sous-préfet décédé
Quelle mouche a piqué le ministère de l’Intérieur au point de proposer la nomination d’un adjoint au Sous-préfet décédé depuis plusieurs mois. En effet, dans les nominations prises lors du conseil des ministres de ce mercredi 23 juin 2021, figure le défunt Moussa Gadio, ancien adjoint au Sous-préfet de l’arrondissement de Thiès Sud, qui est nommé Sous-préfet de l’arrondissement de Bandafassi, en remplacement de Mamadou Moustapha Seck, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. En vérité Moussa Gadio est décédé dans la nuit du 5 au 6 février 2021 au Centre Hospitalier Régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès où il a longuement lutté contre la maladie. Après la levée du corps à la mosquée Alpha Thiombane de Diakhao Thialy, il repose désormais au cimetière de Diakhao.
Antoine Félix Diome rectifie sa bourde
On avait déjà relevé cette bourde à la lecture du communiqué de la réunion du conseil des ministres. Le ministère de l’Intérieur, qui a sursauté de son sommeil, a pris un communiqué par rectifier cette grosse erreur ou ignorance. Il avait nommé le défunt Moussa Gadio Sous-préfet de Bandafassi. Antoine Félix Diome informe que c’est plutôt Lamine Diop, agent technique d’agriculture (Ata), précédemment adjoint au Sous-préfet de Sakal, qui est nommé Sous-préfet de Bandafassi en remplacement de Mamadou Moustapha Seck admis à la retraite.
Le Préfet de Dakar promu gouverneur
Le président de la République a secoué hier l’administration territoriale. Mais la nomination qui a attiré plus d’attention est celle du Préfet de Dakar. Alioune Badara Samb est nommé Gouverneur de la région de Saint-Louis, un poste vacant. Le Préfet de Mbour, Mor Talla Tine, qui a interdit toutes activités dans les champs litigieux de Ndengler devient le Préfet du Département de Dakar.
Les grands absents de la commémoration du 23 juin
L’opposition et le pouvoir ont commémoré hier dans la division le 23 juin, marquant la date où le peuple sénégalais s’était soulevé contre le projet de loi, instaurant le ¼ bloquant et la vice-présidence que l’ancien chef d’Etat Abdoulaye Wade voulait faire voter à l’Assemblée nationale. Mais force est de constater que beaucoup de figures qui ont été à fois à l’origine et actrices de cette journée qui reste gravée dans les annales de l’histoire du Sénégal n’ont participé ni à la manifestation du Mouvement du 23 juin (M23) ni à celle du Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D). Parmi ces hommes et femmes, on peut citer Moustapha Niasse, Serigne Mbaye Thiam, Aïssata Tall Sall, Aly Aïdar, entre autres. Mais les absences les plus intrigantes notées à la fois à la Place de l’Obélisque et au terrain des Hlm-Grand Yoff sont celles de l’ancien coordonnateur du M23 Alioune Tine, de son successeur à la tête du mouvement Mamadou Mbodji, et Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil. Pour ne citer que ces personnes là qui ont été au four et au moulin le jour du 23 juin 2011 pour défendre la démocratie sénégalaise.
Pr Moussa Baldé à la célébration du 23 juin
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural et coordonnateur du réseau des universitaires républicains a pris part hier à la célébration de la date historique pour notre démocratie : le 23 juin 2011. Pour Pr Moussa Baldé, c’est un bon souvenir qu’on fête. A l’en croire, les évènements du 23 juin ont participé à l’avènement du Président Macky Sall au pouvoir. Le coordonnateur du réseau des universitaires républicains pense que ceux qui étaient là le 23 juin 2011 et qui ne sont plus avec eux (M2D) ne doivent pas regretter cette bataille parce que la démocratie est stable. Et que le président Macky Sall a fait d’autres progrès, notamment la loi sur le parrainage…, dit-il. Le 23 juin, c’est également, selon Pr Moussa Baldé, une occasion de se souvenir des disparus qui ont sacrifié leur vie pour la nation sénégalaise.
Deux Sénégalais primés
Les rideaux sont tombés hier au sommet AfricArena pour l’Afrique de l’Ouest. Deux startups sénégalais ont été distingués pour leur projet parmi les cinq lauréats. Il s’agit de Zensey de la Côte d’Ivoire qui a reçu le awards de meilleure SEED, l’Ivoirien MojaRide qui est le meilleur Série A, la meilleure startup en phase de croissance est revenue à CoinAfrique du Sénégal, le meilleur business model est remporté par Assuraf du Sénégal et le prix de l’entrepreneur le plus prometteur est revenu à Elohor Thomas, CEO de CodeLN duNigeria. LaDER/FJ est le partenaire d’ancrage de l’édition ouest-africaine 2021 de l’AfricArena.
Souleymane Bachir Diagne
Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a été le lauréat du Prix Saint-Simon 2021 pour son livre «Le fagot de ma mémoire», paru aux Éditions Philippe Rey. Le Jury présidé par Marc Lambron de l’Académie française a décerné le 45e Prix Saint-Simon à Souleymane Bachir Diagne, enseignant à l’Université de Colombia. Le prix est attribué chaque année à un ouvrage de Mémoires publié au cours des deux dernières années, par un auteur vivant choisi pour l’empreinte de son œuvre dans l’Histoire, la résonance avec l’œuvre de Saint-Simon et la qualité de son style.
Guillaume Soro condamné à la prison à perpétuité
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a été reconnu coupable d’atteinte à la sûreté de l’État et condamné par contumace à la prison à perpétuité. Selon nos confrères de Jeune Afrique, le tribunal criminel d’Abidjan a donc suivi les réquisitions du parquet. L’ancien Premier ministre et 19 de ses partisans étaient accusés de complot, tentative d’atteinte contre l’autorité de l’État ainsi que de diffusion et publication de fausses nouvelles, jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement, ayant entraîné une atteinte au moral des populations. Le tribunal prononce également la dissolution de Générations et Peuples Solidaires (GPS), son mouvement politique et citoyen. Guillaume Soro rejette totalement ces verdicts qu’il qualifie d’iniques. Selon lui, le but ultime de ce procès est de porter un coup d’arrêt à son projet politique et de l’écarter définitivement du jeu politique en Côte d’Ivoire.
Un voleur tabassé à Nord foire
Répondant aux initiales de O. N et habitant à la Médina, un jeune a passé un sale temps à Nord foire avant d’être livré à la police des Parcelles assainies. Le mis en cause, âgé de 26 ans, a été surpris nuitamment au quartier Nord Foire, dans la chambre de la dame F.T en train de voler son téléphone portable. Sommé de s’expliquer sur les raisons de sa présence dans la maison, le quidam a proféré des menaces contre sa victime avant d’arracher un sac et de prendre la fuite. Mais déterminée à faire arrêter son voleur, la dame a crié de toutes ses forces pour alerter les voisins. Ces derniers, avec l’aide des vigiles, ont rattrapé le voleur après une course-poursuite avant de lui faire passer un sale quart d’heure. O. N. a été malmené pendant un bon bout de temps avant d’être livré au commissariat de Police des Parcelles Assainies. Blessé, il a été transféré au centre de santé Mame Abdou pour des soins avant d’être reconduit à la police. Au terme de sa garde à vue, O. N. a été déféré au parquet pour vol commis la nuit.
Des dealers de drogue tombent à Keur Massar
Deux dealers de chanvre indien sont actuellement en détention dans les locaux de la brigade de Gendarmerie de Keur Massar. Nos sources renseignent que les hommes du Commandant Badji ont interpellé les présumés trafiquants de drogue S. Mbaye et C. M. à la suite de l’exploitation du téléphone d’un autre trafiquant qu’ils ont arrêté. Ce qui a permis, dans un premier temps, aux pandores de Keur Massar d’arrêter S. Mbaye avec 01 kg de chanvre indien. Ils ont ensuite fait passer une commande d’un kilogramme de chanvre indien. Et S. Mbaye, qui ne soupçonnait pas qu’il avait rendez-vous avec des gendarmes, s’est rendu à l’endroit indiqué avec la marchandise prohibée. En lieu et place d’argent, il a été accueilli avec des menottes. Conduit à la brigade de Gendarmerie de Keur Massar, il a balancé son fournisseur qui n’est personne d’autre que M. C. Ainsi, les gendarmes ont effectué une descente chez ce dernier où ils ont découvert 05 kg de chanvre indien conditionné dans un sachet en plastique. Tous les deux ont été déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Artiste le jour et dealer la nuit : S. Mbaye alpagué par la police
Artiste de profession et trafiquant de drogue à ses heures perdues, S. Mbaye est un récidiviste.Il est encore tombé dans les filets des éléments de la Brigade de recherches (Br) de la Police des Parcelles Assainies. D’après nos sources, tout serait parti d’une information anonyme reçue par les éléments de la brigade de recherches, faisant état d’un vaste trafic de chanvre indien à l’Unité 10 des Parcelles Assainies. Sans tarder alors, les hommes du Commissaire Thierno Diop ont investi les lieux vers 23 heures, avant de surprendre le présumé dealer S. Mbaye en possession de 04 kg et de 05 cornets de chanvre indien. La drogue avait été conditionnée dans un sachet plastique et gardée dans une armoire. Au cours de leur perquisition, les limiers ont saisi des sachets plastiques, deux paires de ciseaux et des enveloppes, un téléphone de marque Samsung et de l’argent d’un montant de 27.500 Fcfa. Interrogé sur ses agissements délictuels, S. Mbaye reconnaît les faits avant de révéler avoir acquis la drogue auprès d’un certain PapeDiagne habitant à l’Unité 10 et qui fait la navette entre Dakar et Mbour. S. Mbaye a été déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Le tribunal relaxe Mamadou Diop Iseg
Le verdict dans l’affaire opposant le Directeur général de l’Iseg Mamadou Diop (Diop Iseg) à sa seconde épouse, Aïssatou Diop Seydi, est tombé. Le prévenu, à savoir Mamadou Diop, a été relaxé par le juge du tribunal correctionnel de Dakar. Mais les deux parties ont été déboutées de toutes leurs demandes formulées avant que la dame ne soit condamnée aux dépens. Autrement dit, toutes les dépenses effectuées lors de cette procédure seront payées par Mme Aïssatou Seydi. Pour rappel, la directrice générale de l’Iseg, Aïssatou Seydi, accusait son époux d’avoir commis du faux pour saisir sa maison sise à Sacré-Cœur. Parallèlement, elle faisait l’objet d’une citation directe de la part de Diop Iseg l’accusant d’avoir détourné une partie de son patrimoine. Ainsi, les conseils de la plaignante avaient sollicité la somme de 500 millions Fcfa en guise de dommages et intérêts, tandis que les avocats de Diop Iseg avaient demandé la somme de 100 millions Fcfa de dommages et intérêts pour procédure abusive.
KEEMTAAN GI – ABSURDITES
Quelle absurdité que de commémorer une révolte marquée par des pertes en vies humaines dans l’allégresse et avec du folklore ! Dix ans après la folle journée du 23 juin 2011, qu’est-ce qui a changé positivement dans notre démocratie ? Apparemment rien !!! Les choses vont même de mal en pis. Tout ce qui avait motivé le peuple à se dresser contre une forfaiture du régime Wade prend des dimensions insoupçonnées aujourd’hui. Il y a 10 ans, le peuple voulait recoudre cette démocratie pour lui donner, non pas des beaux habits, mais en tout des vêtements moins rapiécés et convenables. Ce, afin que ce pays demeure cette terre de démocratie qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être. Le peuple s’était mobilisé contre une volonté monarchique et surtout, surtout… un troisième mandat. Un combat héroïque qui s’était soldé par la mort de jeunes gens à la fleur de l’âge. Morts pour un idéal. Et parmi les opposants à cette velléité d’un troisième mandat, figurait celui qui est à la tête de ce pays et à qui on prête l’intention…de briguer un troisième mandat ! Autant dire que le combat du 23 Juin n’aura servi à rien. L’absurdité a été de voir ses flagorneurs, jamais repus et préoccupés par leur seule ambition personnelle, lui tailler des habits de démocrate. Certains, avec une dose de démagogie, lui ont même attribué le beau rôle. Ce qui fait de ce pays une mascarade. Passe qu’il nomme un mort en Conseil des ministres. Mais quand le Chef instruit son ministre de la Santé et se désole du relâchement constaté sur le respect des mesures barrières et du port de masque, on se demande s’il ne rêve pas lui qui vient de mobiliser des foules de dizaines de milliers de personnes dans son titre foncier du Nord du pays ! Quand donc c’est le Chef qui tient un tel discours, on pourrait bien penser qu’il n’a plus la tête à conduire son pays et qu’il a bien besoin de se reposer, plutôt que de forcer pour un troisième mandat. Le jeune président est apparemment fatigué. Lui qui n’a cessé de tirer la langue à la Covid et qui se prépare à une autre tournée économique. Venir maintenant nous causer du respect des gestes barrière. Tout cela nous parait absurde. De qui se moque-t-on ? KACCOOR BI
VISITE DE MACKY A MBEUBEUSS DES EBOUEURS DEPORTES POUR 5.000 CFA PAR BALAI OU PAR BROUETTE !
Dans son édition d’hier, « Le Témoin » avait parlé de la visite du président Macky Sall à décharge nationale de Mbeubeuss (Malika) pour y présider, ce jeudi, la cérémonie de lancement du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (Promoged), un investissement de 200 milliards de francs CFA. Comme nous l’avions relaté, certains responsables politiques de l’APR ont déjà sonné le rappel des troupes en mode « location ». A cet effet, plusieurs agents de l’Ucg et autres éboueurs de Pikine, Rufisque, Malika, Yeumbeul, Thiaroye, Keur Massar, Mbao, Guédiawaye, Médina, Grand-Yoff, Parcelles Assainies, Dakar-Plateau, ont été priés de rallier le parking « Auchan » sis à Sacré-Coeur, Sicap Jet d’eau, Rond-point Patte d’oie etc. en vue de leur transbordement vers Mbeubeuss. Nous avons appris que beaucoup d’agents de l’Ucg et autres « boudioumanes » ont décliné l’offre d’un déplacement à condition qu’ils se transforment en chasseurs de primes, de tee-shirts et sandwichs. Un dernier cas de figure que les sergents-recruteurs de l’Apr ont finalement accepté. Termes du deal : Chaque agent, frère d’agent ou ami d’agent de l’Ucg ayant mis les pieds à Mbeubeuss aura un billet de 5.000 CFA, un tee-shirt, un masque et un…pot de lait (Potu-méw) contre l’odeur nocive des ordures. Quant aux camions-bennes, l’accès à la décharge de Mbeubeuss leur est strictement interdit à partir de 6 heures du matin jusqu’au départ du chef de l’Etat. Inutile pour « Le Témoin » de rappeler que toute rotation de camion, ou déchargement d’ordures « rouges » (vêtements, bouteilles, sachets, pneus, papiers etc.) dans le périmètre présidentiel à Mbeubeuss sera rigoureusement réprimé par les nervis.
BONNE MATURITE POLITIQUE AMADOU BA DEVIENT POLITIQUEMENT…AGRESSIF
Jusque-là, l’ancien ministre des Finances, Amadou Ba, était politiquement docile, calme, humble et pliable au point que ses adversaires tentaient de le conduire à l’abattoir. Eh bien cela, ça appartient au passé ! Hier lors de la commémoration du 23 juin par la Task Force républicaine à la Place de la Nation, c’est un Amadou Ba « New-look » qui a marqué son retour triomphalement sur la scène politique. En effet, non contents d’avoir fortement mobilisé, les militants d’Amadou Ba se sont frottés aux partisans de Moussa Sy. Une bataille de mobilisation sous l’arbitrage d’Amadou Ba, histoire de faire comprendre à ses détracteurs qu’il ne va plus se laisser faire ! Comme quoi, aussi bien aux Parcelles Assainies qu’à Dakar-Plateau, Amadou Ba semble dire « Derrière Macky, Fii mako-mome ou Ici, c’est la chasse gardée d’Amadou Ba !». En tout cas, il y a des moments dans la vie politique où il faut s’imposer pour se tailler une légitimité. Et cela ne pouvait se faire sans une « agressivité » politique devenue un argument pour la démocratie.
TOURNEE « ECONOMIQUE » MACKY REMERCIE LES POPULATIONS DE MATAM ET SAINT-LOUIS
Lors du Conseil des ministres d’hier, le président de la République, Macky Sall, a remercié les populations, les élus et acteurs territoriaux, les notabilités religieuses et coutumières, les femmes et les jeunes, qui lui ont réservé un accueil exceptionnel et chaleureux dans toutes les localités traversées lors de sa tournée « économique » dans les régions de Saint- Louis et Matam. Il n’a pas non plus manqué de remercier les populations de Linguère et de Dahra Djolof, pour leur mobilisation « spontanée », sans précédent, lors de son passage dans ces communes.
TRAVAUX DE MATAM LA PROMESSE EST UNE DETTE.
C’est ce qu’a compris le chef de l’Etat. Hier, en Conseil des ministres, il a d’abord félicité le gouvernement pour les réalisations inaugurées, les projets lancés, les actions de financement renforcées, ainsi que les initiatives sectorielles de développement amorcées, notamment, dans le cadre du Programme d’investissements prioritaires de la région de Matam, sur la période 2021-2024, qui suscite beaucoup d’espoir pour les populations. Après, il a demandé au ministre des Finances et du Budget et au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, d’assurer, en relation avec le Ministre en charge du suivi du PSE et le Ministre de l’Aménagement et du Développement des territoires, la revue régulière et le suivi trimestriel, à Matam, de l’état d’exécution du programme en liaison avec le Gouverneur de région et les acteurs territoriaux.
TOURNEE ECONOMIQUE A LOUGA ET EN CASAMANCE
Le président Sall va poursuivre sa tournée dite économique prochainement dans les régions de Louga et de la Casamance. Il l’a fait savoir, hier, lors du Conseil des ministres. Il a appelé les les membres du Gouvernement, à préparer les prochaines tournées économiques, particulièrement dans les régions de Louga, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor où il sera procédé au lancement de l’Agropole Sud, des travaux de la route Senoba-Ziguinchor et à l’inauguration du barrage d’Affiniam nouvelle génération. Il a ainsi demandé, dans cet élan, aux ministres en charge des Finances, du Plan et de l’Aménagement des Territoires, de lui faire parvenir l’état exhaustif des investissements publics exécutés ou en perspective, dans les régions à visiter, en cohérence avec les contenus dynamiques du Plan national d’Aménagement et de Développement territorial (PNADT).
COVID-19 TOUJOURS AU SENEGAL
Le combat contre le satané virus est loin de se terminer. Il est noté une forte propagation de la pandémie dans le pays. Face à l’augmentation du nombre de cas de covid-19, ces dernières semaines, au relâchement constaté sur le respect des mesures barrières et du port de masque, le président de la République, a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’intensifier la sensibilisation des populations, de même que le déploiement de la campagne vaccinale, en assurant la mise à disposition systématique des vaccins aux cibles concernées.
REHABILITATION DES STADES
Macky a donné raison au cri de cœur de l’international sénégalais Sadio Mané qui avait déploré l’état laborieux de nos stades. Hier, lors du Conseil des ministres, en abordant la question liée au programme national de construction et de réhabilitation des stades, Macky Sall a ordonné au ministre des Sports et au ministre des Finances et du Budget, à prendre toutes les mesures adéquates, afin d’accélérer le processus de construction, de réhabilitation et de mise aux normes de l’ensemble des stades nationaux et régionaux. A cet effet, il engage, en outre, le gouvernement, à assurer l’exécution diligente des projets d’infrastructures (routières, hydrauliques, d’assainissement et d’aménagement paysager), d’accompagnement du Stade du Sénégal, qui sera réceptionné en février 2022. Le chef de l’Etat invite le ministre des Sports, à lui faire parvenir, le 15 juillet 2021 au plus tard, un rapport global sur la situation des infrastructures sportives. Mieux, il a informé le conseil, qu’il présidera très prochainement une réunion présidentielle sur le Programme national de construction et de réhabilitation d’infrastructures sportives.
SECURITE ROUTIERE
Les accidents sont récurrents sur les routes. Des milliers de morts sont chaque année enregistrés dans le pays à cause de la mauvaise conduite. Hier, lors du Conseil des ministres, sur le Climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de renforcer la prévention des accidents sur les axes routiers et autoroutiers et d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité routière. Il a rappelé au gouvernement l’urgence, d’une part, de finaliser le cadre de régulation des autoroutes en exploitation et, d’autre part, d’asseoir l’ancrage d’une doctrine de sécurité ferroviaire rigoureuse avec l’exploitation du TER et la relance de la ligne de chemins de fer Dakar-Tambacounda.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET ECONOMIE
De façon brève, le Président Sall est revenu sur le suivi de la coopération et des partenariats. Il a ainsi demandé au ministre en charge de l’Enseignement supérieur de conclure avec la partie française et les autorités du campus franco-sénégalais, les consultations nécessaires en vue de la tenue des réunions du Conseil d’Administration et du Conseil scientifique dudit Campus. Il a aussi invité les ministres en charge de l’Economie maritime et de la Coopération, d’exécuter les diligences en liaison avec la direction de DP World, pour assurer un démarrage dans les délais du projet du Port de Ndayane.
MACKY NOMME UN MORT, PUIS RECTIFIE
Quelque chose doit lui échapper. A moins que ce soit l’obsession d’un troisième mandat qui lui fait perdre le sommeil. Hier, en Conseil des ministres, Macky Sall a nommé M. Moussa GADIO, Instituteur, matricule de solde n° 622 048/B, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’arrondissement de Thiès Nord, Sous-Préfet de l’arrondissement de Bandafassi, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha SECK, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Juste que M. Moussa Gadio serait décédé. Une véritable incurie du Gouvernement si on en arrive maintenant à nommer des morts. Finalement le ministère de l’Intérieur s’est fendu, tard dans la soirée, d’un communiqué pour réparer l’erreur. A la place du défunt Moussa Gadio, c’est M. Lamine Diop, Agent Technique d’Agriculture (ATA), précédemment Adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Sakal , qui a été nommé à Bandafassi.
Le M23 tel qu’il a émergé, était une réponse correcte à l’abus par le leadership national de l’époque. Il a fait son temps et ne saurait être une copie conforme face aux enjeux du futur
Le M23 était la réponse à des circonstances politiques particulières. Ce fût de notre point de vue un mouvement citoyen légitime avec l’objectif ponctuel qui était de faire face à la tentation d’une dévolution familiale du pouvoir clairement exprimée par l’ancien président Abdoulaye Wade.
Suite à la journée de répression inouïe vécue lors des mobilisations contre le vote du projet de loi relatif au ticket présidentiel et au quart bloquant, le tout Sénégal s’opposait au recul démocratique. Le 25 juin 2011, le M23 est mis en place. Le champion des combats démocratiques s’était transformé en son contraire et composait une alchimie de mauvais goût à l’architecture d’un régime présidentiel ! Une démarche qui dans le fond s’inspirât de la manière dont le premier président du Sénégal indépendant transmit le pouvoir. Mais plus brutal dans la forme, l’occupant du palais avait dans son esprit, l’idée d’une installation aux commandes de l’héritier biologique.
Lorsqu’à New-York, mes compatriotes représentants des détachements de différents partis de l’opposition et les associations aux États-Unis me désignaient comme porte-parole, je disais ceci : « Ce mouvement (le M23) n’est appelé à durer que le temps de la résistance à cette agression contre la démocratie » !
Une jonction des forces vives de la Nation de cette dimension ne peut surgir que lorsque les fondements de notre système politique sont menacés. En d’autres termes, le désir de vouloir capter et faire perdurer cette forme d’organisation relève de la récupération politicienne, du conservatisme et d’un calcul antinomique avec la marche générale de la démocratie, car ce mouvement relevait d’une exception, de l’urgence et la spontanéité.
Même s’il est vrai, il a marqué des acquis démocratiques indéniables qui intègrent notre longue histoire politique ; il ne peut rester organique et permanent. La substance de cette lutte du 23 juin 2011 n’était pas tant l’opposition à un troisième mandat (même si la perception était générale), mais contre la décision de vouloir légitimer un pouvoir très minoritaire à l’issu des urnes. C’est ce que le président Macky Sall avait compris en prenant le bâton de pèlerin, allant dans les coins les plus reculés du Sénégal, pour faire face aux combinards et les battre dans les urnes.
Le M23 tel qu’il a émergé, était une réponse correcte à l’abus par le leadership national de l’époque. Il a fait son temps et ne saurait être une copie conforme face aux enjeux du futur.
Ce mouvement n’aura sa pertinence que lorsqu’il y aura un autre président Abdoulaye Wade avec un Karim à califourchon sur son dos.
Si une telle circonstance anti-républicaine se produisait, d’autres acteurs émergeront nécessairement. Mais l’effort de récupération de la part du faux dévot, le fieffé démagogue, tristement empêtré dans les scandales-propres à conduire tout homme digne au retrait de l’espace public, ne peut pas prospérer.
Il veut réveiller l’élan de notre formidable et historique mouvement citoyen auquel il n’avait peut-être participé que de manière dérisoire. L’éthique voudrait que les aspirants à l’héritage du M23 s’imposent le ticket d’intégrité républicaine et à tous ceux qui veulent le célébrer. Le M23 est désormais une parenthèse dans l’histoire des luttes démocratiques ; il ne faut pas le renier mais l’intégrer au titre d’action progressiste autant qu’elle a été une réponse pertinente à une attaque contre la démocratie.
Ceux qui étaient les héros de ce mouvement sont aujourd’hui au pouvoir et ceux qui s’opposaient aux aspirations de notre peuple sont dans l’opposition pour la plupart.
Une démocratie se nourrit d’innovations et non de répétitions et combats et combines d’arrière-garde. Makkane est ancien porte-parole M23/USA et porte-parole DSE/APR/USA
MARIAGES ET FOLLES DÉPENSES
Entre les frais d'habillement, les dépenses pour la réception, et les cadeaux obligatoires à la belle-famille, se marier peut coûter très cher au Sénégal
Entre les frais d'habillement, les dépenses pour la réception, et les cadeaux obligatoires à la belle-famille, se marier peut coûter très cher. Mais, même quand leurs moyens financiers sont limités, certains couples n'hésitent pas à dépenser des millions de CFA pour le jour J.
Aminata Thior, la fondatrice de Setalmaa.com, s'en étonne (et s'en agace un peu aussi).
Touché mais pas coulé, la région a survécu aux fortes pluies de septembre 2020 et qui ont provoqué de graves inondations. Neuf mois plus tard, l’inquiétude n’a pas quitté les habitants qui appréhendent l’arrivée des prochaines averses
Touché mais pas coulé, Keur Massar a survécu aux fortes pluies qui se sont abattues sur la localité en septembre 2020 et qui ont provoqué de graves inondations. Neuf mois plus tard, l’inquiétude n’a pas quitté les habitants qui appréhendent l’arrivée des prochaines averses. Pour résoudre définitivement le problème des inondations, le président Macky Sall, en visite à Keur Massar, avait annoncé des investissements à hauteur de 15 milliards de FCfa. Des investissements matérialisés par d’importants ouvrages sur le point d’être achevés.
À l’approche de l’hivernage, Keur Massar vit sous la terreur des premières pluies. Les populations ne se sont pas encore remises des pluies diluviennes qui se sont abattues sur elles le week-end du 4, 5 et 6 septembre 2020. Le samedi 5 septembre, le Sénégal avait été arrosé de 124 millimètres d’averses, le cumul de toute une saison de pluie. Touchée de plein fouet, la commune de Keur Massar a frôlé l’apocalypse. Des quartiers submergés, des maisons englouties sous les eaux ont plongé des milliers de personnes dans le plus grand désarroi. Les images des habitations noyées dans les eaux ont fait le tour du pays. Neuf mois après le déluge, les stigmates demeurent dans une vingtaine de quartiers. C’est le cas de l’Unité 3 des Parcelles Assainies, épicentre des trombes d’eaux. Agée de 63 ans, Maguette Ndiaye fait face à la furie des eaux de pluies depuis 10 ans. Chaque année, elle est extirpée de son nid douillet par les averses. «Nous ne dormons pas du sommeil du juste. À chaque approche de l’hivernage, je suis sous la pression. Je prépare mes bagages pour parer à toute éventualité. Je vis à Keur Massar depuis 2010, mais à chaque hivernage, je suis obligé de plier bagages pour aller vivre ailleurs. J’ai perdu des lits et des armoires. Les pluies de la saison dernière ont créé des dégâts sans précédent», confie-t-elle. Sa maison est entourée de flaques d’eaux boueuses dans laquelle surnagent sachets, bouteilles et autres détritus. Les herbes sauvages qui émergent du sol humide rendent le décor encore plus maussade et servent d’habitats aux moustiques qui se multiplient à foison. Prise dans l’étau, la brave dame ne peut s’empêcher de céder au fatalisme.
«Nous étions obligés d’aller vivre chez des parents à Darou Thioub. Toutes nos maisons sont détériorées. Je ne peux pas évaluer tout le matériel que j’ai perdu à cause des inondations», dit-elle. Comme une condamnée en sursis, elle guette la prochaine sentence des pluies pour prendre la tangente. «Je me suis déjà préparée à quitter ma maison une nouvelle fois. Dès que je sentirais l’imminence des pluies, je partirais. Je n’attends que la Tabaski», lâche la sexagénaire.
«On a abandonné notre maison durant plus d’un mois»
À quelques encablures de là, Maguette Padane, 66 ans, vit le même drame. Prisonnière des eaux, elle a dû son salut à l’intervention salvatrice des sapeurs-pompiers qui l’ont extirpée de sa maison pour la transporter à l’aide d’un zodiaque. Vêtue d’un grand-boubou jaune, cette originaire du Saloum, teint noir, cheveux blancs cachés sous un foulard, un cure-dent dans la bouche, est tenaillée par l’inquiétude. Elle vit presque dans la paranoïa et ressasse les terribles épreuves qu’elle a endurées l’été dernier. «On a abandonné notre maison durant plus d’un mois avant de pouvoir rentrer. Nos murs, nos carreaux étaient endommagés. Dans le quartier, personne n’a échappé aux dégâts causés par les pluies. J’avais été hébergée dans une maison à Yeumbeul. Mon fils et sa femme sont partis vivre à Rufisque», se rappelle-elle douloureusement.
Les quartiers enlaidis par les flaques d’eaux stagnantes et les herbes sauvages sont à la merci des reptiles. Serpents et varans s’ajoutent à la psychose des habitants. Les rues et ruelles sont prises d’assaut par des centaines de bœufs. Avec leurs longues cornes acérées, ils errent dans un espace que l’eau a transformé en paradis pour eux. Contrairement aux hommes, ils se délectent de l’eau et des herbes. Mais, la cohabitation avec les hommes est loin d’être sans heurt. Des enfants et des personnes âgées ont déjà été attaqués par ces animaux. Selon les habitants, une femme enceinte a récemment été prise pour cible par l’un de ces mammifères.
«L’eau, source de conflit»
C’est le même décor inquiétant à l’Unité 6 des Parcelles Assainies. Dans des eaux noirâtres qui semblent avoir définitivement élu domicile, de hautes herbes de plus de deux mètres ont continué de pousser. Cette végétation, ajoutée à l’éclairage défectueux, favorise une insécurité galopante. «J’avais arrêté d’aller à la prière de l’aube à la mosquée à cause des agresseurs. Pour se protéger, les fidèles vont à la prière en étant armés de machette, de bâton ou de couteau», regrette Baba Conté, délégué du quartier.
Les conflits entre quartiers et voisins, avec en toile de fond l’évacuation des eaux stagnantes, sont monnaie courante. Depuis 2000, l’Unité 6 dispose d’un bassin où les quartiers des alentours comme Cité Amina, El Hadji Pathé, Unité 25, Unité 26, Unité 27, Enda… déversent leurs eaux. Ce bassin n’est plus en mesure de recevoir autant d’eaux. «Un jour, vers 23 heures, des gens ont quitté le quartier El Hadji Pathé pour venir me voir. Ils m’ont ordonné d’éteindre notre motopompe. Ils ont agressé un de nos voisins en l’assommant de coups de pelle. On a appelé la police et les parents. Ici, l’eau de pluie stagnante est source de conflit entre les quartiers et entre les familles», raconte Baba Conté. Le délégué de quartier de 56 ans, qui fait moins que son âge malgré sa barbe blanche, est très anxieux.
«Cette année, on nous a averti que les pluies vont tomber très tôt et qu’il y aura beaucoup d’eau. Les 15 mai dernier, on nous avait dit que des machines seront installées dans le bassin et l’eau commencera à être vidée le 31 mai. On est le 12 juin, mais rien n’a été fait. Ici, les habitants y vivent seulement 8 mois. Les 4 mois qui restent, ils sont obligés de déménager», s’offusque-t-il.
GUILLAUME SORO CONDAMNÉ À LA PRISON À VIE
L'ancien Premier ministre ivoirien et ex-chef rebelle, a été condamné en son absence mercredi à Abidjan à la prison à perpétuité pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", un jugement "politique" selon lui
Egalement ancien président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro était accusé avec 19 co-prévenus d'avoir fomenté une "insurrection civile et militaire" visant à renverser le régime Ouattara, lors d'un retour avorté en Côte d'Ivoire en décembre 2019, dix mois avant la présidentielle d'octobre 2020 remportée par M. Ouattara dans des conditions controversées et à laquelle il espérait se présenter.
Sous haute surveillance policière, la cour d'assises d'Abidjan a suivi les réquisitions du parquet pour M. Soro, mais aussi pour les principaux autres accusés, Souleymane Kamagaté - alias "Soul to Soul" - son ex-chef du protocole, Affoussy Bamba, son avocate et ancienne ministre, et Touré Moussa, son ancien chef de la communication, condamnés à 20 ans de prison, a constaté un journaliste de l'AFP.
Sept militaires, deux des frères de Guillaume Soro - Simon et Rigobert - et celui qui était considéré comme son ancien bras droit, Alain Lobognon, ont eux été condamnés à 17 mois de prison pour "troubles à l'ordre public".
La Cour a également ordonné la confiscation des biens de Guillaume Soro et de ses coprévenus, ainsi que la dissolution de son mouvement, Générations et peuples solidaires (GPS), accusé de se livrer à "des actes subversifs".
Elle a en outre ordonné aux condamnés de payer solidairement 1 milliard de francs CFA (150 millions d'euros) à l'Etat ivoirien.
Sur les 20 prévenus, 16 étaient présents au procès qui avait débuté le 19 mai, les autres, dont Guillaume Soro, vivant en exil à l'étranger.Le juge Charles Bini a prononcé "un mandat d'arrêt" à leur encontre.
"Pour lui ce sera la prison à perpétuité", avait déclaré en octobre le président Alassane Ouattara au sujet de Guillaume Soro, son ancien allié.
"Je rejette totalement ces verdicts iniques, prononcés en dehors de toutes les règles de droit et dictés uniquement par des considérations d’ordre politique", a réagi Guillaume Soro dans un communiqué.
"Le but ultime de ce procès est (...) de m'écarter définitivement du jeu politique en Côte d'Ivoire" et "aura démontré, une fois de plus, la compromission de l'appareil judiciaire ivoirien et sa soumission volontaire aux diktats de l'exécutif", ajoute-t-il.
- Retour de Gbagbo -
L'un des avocats de M. Soro, Me Souleymane Diallo, a dit avoir "constaté tout le long du procès la vacuité des faits, l'absence totale de preuves, la négation de tous les droits de la défense".Il a indiqué que la défense entendait "utiliser des voies de recours au plan national et international".
Guillaume Soro, 49 ans, et ses partisans étaient accusés de "complot", "tentative d'atteinte contre l'autorité de l'Etat", ainsi que de "diffusion et publication de nouvelles fausses jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement, ayant entraîné une atteinte au moral des populations".
Chef de la rébellion qui contrôlait la moitié Nord de la Côte d'Ivoire dans les années 2000, Guillaume Soro avait aidé militairement Alassane Ouattara à accéder au pouvoir lors de la violente crise post-électorale de 2010-2011 face au président sortant Laurent Gbagbo qui refusait d'admettre la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de fin 2010.
Ce refus de M. Gbagbo, rentré jeudi à Abidjan après 10 ans d'absence à la suite de son acquittement par la justice internationale de crimes contre l'humanité commis pendant cette crise, avait provoqué la mort de 3.000 personnes dans les deux camps.
Après la victoire en 2011, M. Soro était devenu le premier chef du gouvernement de M. Ouattara, puis avait été nommé en 2012 président de l'Assemblée nationale, poste qu'il a occupé jusqu'en 2019.
Mais les deux hommes se sont peu à peu brouillés, jusqu'à la rupture consommée début 2019, en raison, selon les observateurs, des ambitions présidentielles de M. Soro.
En avril 2020, M. Soro avait déjà été condamné à 20 ans de prison pour recel de détournement de deniers publics pour avoir tenté, selon la justice, de s'approprier une résidence achetée par l'Etat pour le loger lorsqu'il était Premier ministre.
Cette condamnation avait justifié l'invalidation quelques mois plus tard de sa candidature à la présidentielle.