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24 septembre 2025
SAINT-LOUIS JAZZ DE NOUVEAU
Pour la symbolique, il fallait le faire. Cette année, bien qu’étant présent et indésirable, le Covid-19 n’a pas empêché la tenue de la 29ème édition du Festival international de jazz de Saint-Louis qui avait été reportée l’année passée.
Après une pause forcée par le Covid-19 l’année passée, la 29ème édition du Festival de jazz de Saint-Louis a été lancée hier. Cette année, au lieu de la semaine habituelle, l’on aura droit à 3 jours de festivités. Awa Ly, Baba Maal, Vieux Farka Touré et Missal vont animer les concerts In à l’Institut français.
Pour la symbolique, il fallait le faire. Cette année, bien qu’étant présent et indésirable, le Covid-19 n’a pas empêché la tenue de la 29ème édition du Festival international de jazz de Saint-Louis qui avait été reportée l’année passée. Au contraire, il a contribué à fédérer. Ainsi pour 3 jours, la ville va perpétuer la tradition. Cette année, un vibrant hommage sera rendu à Golbert Diagne. Hier à la cérémonie d’ouverture, les femmes du Fanal de Saint-Louis lui ont rendu un hommage en présence de sa famille. Me Ibrahima Diop, président de l’Association Saint-Louis jazz, a salué la mémoire «d’un totem pour le festival». Parlant de Golbert Diagne, Me Diop a rappelé que l’homme «était le maître de cérémonie, conseiller et porte-parole de l’association auprès des autorités à chaque fois que de besoin».
Programme du festival
Le président n’a pas manqué de revenir sur la programmation de cette 29ème édition du festival. Habituellement c’est une semaine de festivités, mais cette année les amateurs de jazz devront se contenter de 3 jours. «L’association a voulu organiser pour éviter une deuxième année blanche qui serait fatale au festival. Sa programmation a été très allégée cette année, mais présentera au public des plateaux de haute facture. La manifestation n’a connu qu’une seule interruption l’année dernière à cause du Covid-19», a détaillé Me Diop à la cérémonie d’ouverture qui a enregistré la présence de l’adjointe au maire de la ville. Aïda Mbaye Dieng a, dans son allocution, salué les efforts fournis par les organisateurs qui ont ainsi montré, de son avis, que «nous pouvons être résilients au Covid-19».
Pour la Bicis, sponsor majeur du Saint-Louis jazz, le festival occupe une place de choix pour la banque. C’est pour cette raison que le nouveau directeur, récemment installé, a donné des instructions pour que le compagnonnage avec le Festival de jazz de Saint-Louis soit pérennisé. Pour Ousmane Ndione de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (Aspt), cette 29ème édition, qui intervient dans un contexte de covid-19, va servir de base de relance pour le tourisme.
Selon M. Ndione, le festival participera à la relance de la destination Saint-Louis et devrait jouer pleinement ce rôle l’année prochaine à la fin des travaux de l’aéroport de Saint-Louis qui permettra à des sommités mondiales de descendre directement à Saint-Louis pour participer au festival.
Habituellement, les concerts In se faisaient à la place de la gouvernance, mais à cause des travaux de réaménagement, l’Institut français de la ville va les accueillir en plus des «Concerts autour de minuit» que Abdoulaye Cissokho va animer. En résumé, tout va se passer à l’Institut français. Awa Ly et Jamm Jazz du Sénégal ont animé à tour de rôle le concert d’ouverture hier. Ce samedi, Vieux Farka Touré du Mali fera 2 heures de temps sur la scène de l’Institut français avant de céder la place à Baba Maal. Dimanche, les fans auront en exclusivité le Missal qui s’est recomposé pour le concert de clôture.
Par Yakhya DIOUF
PRESIDENTIELLE 2024 : LE DROIT N’EST-IL PAS SUFFISANT ?
La date fatidique de février 2024 s’approche «dangereusement». Les Sénégalais sont inquiets parce qu’elle est pleine d’incertitudes. Que va-t-il se passer ? Qui sera candidat ? Qui ne le sera pas ? Y aura-t-il remous ?
La date fatidique de février 2024 s’approche «dangereusement». Les Sénégalais sont inquiets parce qu’elle est pleine d’incertitudes. Que va-t-il se passer ? Qui sera candidat ? Qui ne le sera pas ? Y aura-t-il remous ? Autant de questions que l’on se pose, à l’heure actuelle, sans aucune réponse en perspective. Aujourd’hui, la seule personne qui détient la clef de l’énigme reste le président de la République.
Monsieur le Président, je ne formulerai pas des critiques à votre endroit- vous avez quand même à votre compte bien des réalisations ; ne soyons pas nihiliste - car je ne veux point être perçu comme un besacier, selon le mot de Jean de la Fontaine : «Dieu nous créa besacier, la poche de devant pour les défauts d’autrui, et celle de derrière pour nos propres défauts.»
Cependant, Monsieur le Président, je souhaiterais que vous soyez, compte tenu du grand espoir que vous avez suscité lors de votre élection en 2012, le premier Président du Sénégal à réaliser ce que le philosophe Alain Finkielkraut préconisait pour la France : «Un pays dont les plus hautes valeurs éthiques ou spirituelles sont proposées à l’adhésion consciente de ses membres.»
Pour ce faire, Monsieur le Président, vous devez faire preuve de supplément d’âme pour paraphraser Bergson, en démontrant à tout le monde, même les plus sceptiques, que vous aimez le Sénégal plus que quiconque, comme en atteste le titre de votre ouvrage : Le Sénégal au cœur. Mais que signifie aimer le Sénégal ?
Aimer le Sénégal veut dire, avant tout, toujours œuvrer pour que règne la paix, quelles que soient les circonstances, car comme nous l’enseigne Hervé Carrier, «c’est dans l’intériorisation de la paix que résident le véritable humanisme, la véritable civilisation». Je vous connais humain, hautement humain, car vos proches disent à qui veut l’entendre que «vous pardonnez beaucoup». Aussi quand on est épris de paix, on ne peut pas penser un seul instant à brûler son pays. Non, Monsieur le Président, vous ne le ferez pas ! Vous n’êtes pas de cet abri. Donc Monsieur le Président, restez grand ! Les biens, les honneurs de ce bas monde n’en valent pas la peine. En son temps, créez la surprise…
Aimer les Sénégal, c’est, Monsieur le Président, ne pas s’accrocher vaille que vaille au pouvoir. Procéder ainsi serait tout simplement ignorer ce qu’est le pouvoir. «Du nguur rek». Oui le pouvoir, cela signifie la responsabilité envers tous ceux qui vous ont confié ce pouvoir et faire de son mieux pour eux. C’est une grande responsabilité. Je pense que quelqu’un qui est intelligent doit alors admettre que s’il n’a plus la légitimité ou n’est plus à la hauteur de la tâche doit se dire «je ne suis pas assez bon» et se retirer dignement. Ce n’est rien d’occuper le pouvoir. Il s’agit de le mériter. Malheureusement, ce n’est pas ce que le pouvoir signifie pour beaucoup de ceux qui le détiennent ou aspirent à l’exercer. Pour eux, le pouvoir signifie privilège - sinécure et non sacerdoce. Mais si vous partez du principe que le pouvoir signifie responsabilité, alors le pouvoir pourrait vous attirer beaucoup moins. Vous ne vous y accrocherez pas. C’est à cela que j’invite tous ceux qui exercent un pouvoir. Seuls les gens qui manquent de maturité pensent qu’ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent dans la vie. Aimer le Sénégal, c’est éviter à tout prix de le mettre à feu et à sang.
A ce titre, il faut absolument dissoudre toute forme de milice constituée de «gros bras», de «nervis», avec des prérogatives qui surpassent même parfois celles des forces républicaines de défense et de sécurité -police et gendarmerie, notamment, voire l’armée - Il faut laisser à celles-ci la mission régalienne qui est la leur, d’assurer la sécurité des personnes et des biens avec toute la mesure qui sied.
Autrement, si le camp d’en face procède de la même manière en recrutant lui aussi ses «forces», cela peut constituer un précédent dangereux dans la mesure où l’affrontement pourrait être fatal. Aimer le Sénégal, c’est, Monsieur le Président, restaurer l’indépendance de la Magistrature qui a été bafouée. Restaurer ? Que dis-je ! Etablir, oui, car en réalité, elle n’a jamais été indépendante. Jamais dans l’histoire récente on aura vu un pouvoir installer sans gêne, à tous les postes de responsabilités, autant de magistrats dévoués à sa cause.
Parmi eux, on compte même des juges ayant atteint l’âge de la retraite. Quant à l’action publique, c’està-dire la faculté d’engager des poursuites judiciaires, elle a été régulièrement détournée de sa vocation pour servir d’arme dans le combat politique - cas dit-on de Khalifa Sall et de Karim Wade, notamment - Bref, la justice est aujourd’hui «colonisée», elle est vraiment sous ordre. Elle ne retrouvera son indispensable prestige qu’en recouvrant son indépendance. Les magistrats eux-mêmes le savent mieux que quiconque. La démission fracassante du juge Dème, en est une illustration parfaite. La justice ne mérite ce nom que lorsqu’elle est égale pour tous. Et nos juges dans tout ça ? Surtout ceux du Conseil constitutionnel.
Pour les échéances à venir, surtout la Présidentielle de 2024, il faudra qu’ils prennent leur courage à deux mains et dire sans ambages le droit, sinon nos textes n’auront pas servi à grand-chose. C’est cela qui signifie le choix de mon titre. Est-ce que le Président est éligible ou ne l’est pas ? C’est à eux de se prononcer clairement pour 2024. L’actuelle Constitution, en son article 27 stipule, ceci : «Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.» Est-ce une formulation on ne peut plus claire ? Son caractère dissuasif est-il sujet à des interprétations et nuances ? Ça, c’est affaire de juges constitutionnalistes. On vous écoute.
Dans son ouvrage intitulé Le pouvoir et la vie, sous-titré «l’affrontement», Valery Giscard D’Estaing, élu très jeune président de la République française, s’exprime ainsi : «L’expérience humaine que j’ai vécue au pouvoir, celle d’un Président qui arrive à la Magistrature suprême très jeune, ayant à se hausser à la dimension de ses grands prédécesseurs, et vivant avec ses impulsions, ses croyances, ses faiblesses, ses désirs…
C’est ce jeune âge qui m’a fait ressentir avec une intensité aussi violente l’aspect vécu de ma fonction :le poids réel du pouvoir. Je le rendrai intact.» Le Président Macky Sall aurait pu être l’auteur de ces lignes. «Sunu reewmi daal, buko kene tall»
Yakhya DIOUF
Inspecteur de l’enseignement élémentaire à la retraite
Ancien formateur en Législation et Déontologie Crfpe /Thies
SEYDOU DIOUF PROMET «UNE EVALUATION TOTALE ET SANS COMPLAISANCE»
Seydou Diouf, président de la Fédération sénégalaise de handball (Fshb), n’a pu cacher sa déception de voir les Lionnes ne pas atteindre leur ambition qui était de se requalifier au championnat du monde
C’est le temps des regrets dans le camp sénégalais suite à l’élimination des Lionnes de la Can de handball. Déçu, le président de la Fédération, Seydou Diouf, promet une évaluation «sans complaisance». Une réaction recueillie avant la démission du coach, Fred Bougeant, jeudi soir..
Seydou Diouf, président de la Fédération sénégalaise de handball (Fshb), n’a pu cacher sa déception de voir les Lionnes ne pas atteindre leur ambition qui était de se requalifier au championnat du monde. Espérant jouer la finale de la Can 2021 organisée au Cameroun, la sélection sénégalaise n’a pas réussi à aller au bout. Freinée qu’elle a été en quart de finale par le Congo Brazzaville qui l’a éliminée (20-21) à la surprise générale. Le Sénégal se retrouve tout de même à la 5ème place au classement général suite à sa victoire sur le Nigeria et la Rd Congo. «Les résultats de cette Can sont mitigés parce que nous étions venus avec l’ambition de nous requalifier à la Coupe du monde. Cet objectif, bien entendu, n’a pas été atteint.
Forcément, on peut parler d’échec sur cette campagne-là après ce que nous avons vécu à Brazzaville en 2018 et à Luanda en 2016», confie le président de la Fshb au micro de la cellule de communication. «Mais ainsi va le sport», tempère Seydou Diouf qui rend hommage à Doungou Camara et à ses coéquipières. «Le sort en a décidé ainsi. Il faut prendre cette élimination avec philosophie», indique celui qui promet qu’«une évaluation totale et sans complaisance» sera faite par rapport à cette élimination prématurée des vice-championnes d’Afrique en quart de finale afin de pouvoir «repartir de l’avant». «A la fin, les filles ont laissé une très bonne image en gagnant leur deux derniers match contre le Nigeria et la grande Rd Congo qui a fini d’écrire ses pages de noblesse sur le handball continental», argumente le patron de la «petite balle» au Sénégal qui dit «retenir surtout ce qui est positif».
Tout en rappelant qu’il faudra savoir «tirer tous les enseignements de ce qui s’est passé à Yaoundé pour se projeter très rapidement sur le futur», M. Diouf de reconnaître que «certaines joueuses nous ont valu énormément de satisfaction. Il faut les encourager à continuer le travail. Les grandes équipes, il peut arriver qu’elles trébuchent sur leur parcours. Nous avons aujourd’hui trébuché à Yaoundé, mais nous gardons le meilleur de cette compétition. C’est que techniquement, tactiquement, du point de vue de la qualité intrinsèque de nos joueuses, je pense que le Sénégal avait sa place pour une qualification au championnat du monde. Et c’est à ce niveau qu’il faut situer les regrets», selon M. Diouf. Qui a déjà les yeux rivés sur la prochaine Can que le Sénégal organise en décembre 2022.
Comptant sur cette compétition pour se relever de la débâcle de Yaoundé, le président de la Fshb donne des pistes consistant à mettre en place «un nouveau dispositif» pour que l’équipe soit renforcée par d’autres joueuses. «L’option que nous avons prise avec Fred Bougeant c’était à la fois de garder une équipe assez stable par rapport aux compétitions antérieures, mais de prendre en compte le fait que nous devons organiser la Can en 2022. Et qu’il fallait mettre une dose de jeunesse dans le groupe qui arrivait», ajoute le président de la Fshb qui s’exprimait avant la démission de son coach, Fred Bougeant, jeudi soir via Facebook.
Enfin, Seydou Diouf n’a pas manqué de remercier le 12ème gaïndé de Yaoundé, la communauté sénégalaise et l’ambassade du Sénégal au Cameroun pour leur soutien ainsi que le ministre des Sports. Avant de se projeter sur la prochaine Can que Dakar accueille en 2022. «Il y a espoir en 2022 chez nous si on continue de se renforcer et de travailler», se montre-t-il optimiste.
TEST MAJEUR POUR DUC ET VILLE DE DAKAR
Le Dakar université club (Duc) et l’Ascc Ville de Dakar disputent la finale de la Coupe du maire ce samedi, à 20h 30, au stadium Marius Ndiaye.
Le Dakar université club (Duc) et l’Ascc Ville de Dakar disputent la finale de la Coupe du maire ce samedi, à 20h 30, au stadium Marius Ndiaye. Invaincues depuis le début de la saison, ces deux équipes phare du basket féminin sont très attendues.
La finale de basket féminin de la 20e édition de la Coupe du maire de Dakar va opposer ce samedi, à 20h 30, le Dakar université club (Duc) à l’Ascc Ville de Dakar, au stadium Marius Ndiaye. Un test grandeur nature pour les deux meilleures équipes de la saison, jusque-là invaincues depuis le début de la saison. Leaders de leurs poules respectives, les deux équipes ont imposé leur suprématie aux autres. Ce soir, forcément une des deux devra donc enregistrer sa première défaite de la saison, alors qu’une victoire de l’autre sera certainement déterminante pour la suite de la saison. Surtout que «Duchesses» et «Dakaroises» devraient normalement se retrouver à nouveau pour d’autres défis encore plus alléchants, à l’image de la Coupe du Sénégal, mais aussi pour le titre de champion de la saison. Au-delà des acteurs sur le parquet, cette finale sera également un duel entre les deux coaches, à savoir Ousmane Diallo de l’Ascc Ville de Dakar et El Hadji Diop du Duc.
Ousmane Diallo : «La motivation est là»
«Une finale, c’est une fête. Ce sera la fête de Dakar. Il faut s’attendre à une belle finale parce que ce sont deux grandes équipes. Il faut le dire, le Duc fait partie des meilleures équipes au Sénégal. Depuis des années, elle joue les grands rôles. Nous ferons donc face à une grande équipe», a confié le coach de la Ville de Dakar. Avec une bonne préparation, il estime que «la motivation est là. Il y a un bon état d’esprit autant chez les joueuses que chez l’encadrement technique et les dirigeants. Nous sommes sereins. Nous savons que cela ne sera pas facile, mais nous travaillons pour la gagne». Pour cette première opposition, Ousmane Diallo estime que «ce match sera déterminant pour la suite de la saison. Même si l’objectif reste le championnat. Mais ce serait bien de gagner une Coupe régionale, surtout la Coupe du maire de Dakar. Cela serait une source de motivation». Une finale qui pourrait se jouer sur l’envie et la détermination. «Ce sera un match très défensif. Maintenant, chaque équipe a son identité. L’essentiel est qu’il y ait l’esprit fair-play. C’est cela le plus important parce qu’à la fin, c’est le basket dakarois qui gagne.».
El Hadji Diop : «Le mental sera déterminant»
Du côté du Duc, l’envie de prendre le dessus sur l’Ascc Ville de Dakar est la même. «On a travaillé dur pour en arriver là et faire le travail comme il se doit. Maintenant, la consécration de tout cela, c’est de gagner la finale. C’est l’ambition des joueuses, de l’encadrement technique et des dirigeants. On se prépare avec sérieux et sérénité», dira El Hadji Diop. S’il reconnaît l’importance de cette finale face à la Ville de Dakar, le coach du Duc minimise sur l’enjeu. «Le Duc a gagné à plusieurs reprises la Coupe du maire. Ce qui nous intéresse le plus, c’est le championnat et la Coupe du Sénégal. Maintenant, c’est la Coupe de notre Ligue. Si on gagne, ce sera très encourageant et motivant pour la suite du championnat.» Un match qui, selon lui, sera «tactique et technique. Il y aura tous les ingrédients. Je pense que le public sera servi. Ce sont les deux grandes équipes de ce championnat cette année. Il y a d’autres qui sont en train de faire de très bonnes choses cette saison». Pour le coach du Duc, le match pourrait se jouer sur «le mental. L’équipe la mieux préparée mentalement gagnera ce match. Les deux équipes ont des joueuses et un staff de qualité». La finale est prévue ce soir à 20h 30.
A noter que la finale des Garçons, qui était prévue le même jour et qui doit opposer le Duc à l’As Douane, a finalement été reportée à une date ultérieure, à cause de l’indisponibilité de certains Gabelous, retenus en sélection pour les besoins du tournoi qualificatif des Jeux olympiques de Tokyo qui aura lieu à la fin du mois, en Serbie. D’ailleurs, l’Equipe nationale masculine entame ce week-end sa préparation en Allemagne où elle va disputer des matchs amicaux avant de prendre la direction de Belgrade.
Par Gavin EVANS
KENNETH KAUNDA A LAISSÉ UN HÉRITAGE MITIGÉ
Le président charismatique qui a remporté des éloges pour s'être retiré pacifiquement après avoir perdu une élection était également l'autoritaire qui a introduit un État à parti unique
Kenneth Kaunda , l'ancien président de la Zambie, décédé à l'hôpital de la capitale Lusaka , à l'âge de 97 ans, était le dernier des géants du nationalisme africain du XXe siècle. Il était également l'un des rares à partir avec sa réputation encore intacte. Mais peut-être plus que n'importe lequel de ses contemporains, la position de l'homme qui a régné sur la Zambie pendant 27 ans est obscurcie par l'ambiguïté.
Le président charismatique qui a remporté des éloges pour s'être retiré pacifiquement après avoir perdu une élection était également l'autoritaire qui a introduit un État à parti unique. Le pionnier du « socialisme africain » est l'homme qui a conclu un accord sur l'offre avec le Fonds monétaire international (FMI).
Le leader nationaliste connu pour sa probité personnelle prévoyait de donner d'immenses étendues de terres agricoles à un gourou indien. Le révolutionnaire qui a donné refuge aux mouvements de libération était aussi un ami des présidents américains. Je l'ai rencontré en 1989 lorsque j'ai aidé à organiser une délégation de 120 notables sud-africains blancs pour une conférence avec le Congrès national africain alors interdit et exilé , qui luttait pour la libération des Sud-Africains noirs, à Lusaka. "KK", comme on l'appelait, a versé des larmes en accueillant des invités, dont la députée libérale Helen Suzman , connue pour son opposition défiante au gouvernement de l'apartheid.
À ce moment-là, il était président depuis un quart de siècle et semblait un élément permanent au sommet de la politique en Afrique australe. Et pourtant, il s'est avéré qu'il était dans son dernier tour. Il dégageait une image du monarque bienveillant, un père très aimé de son peuple, connu pour ses caprices attachants – costumes de safari, agitant des mouchoirs blancs, danse de salon, chantant ses propres chansons en faisant du vélo et pleurant en public. Et pourtant, il y avait aussi un côté dur dans la politique et la personnalité de l'homme, dont la personnalité puissante a contribué à faire de la Zambie un acteur majeur en Afrique et dans le monde pendant trois décennies.
LES JEUNES ANNEES
Kenneth David Kaunda est né à Chinsali, dans le nord de la Zambie, le 24 octobre 1924. Comme beaucoup de sa génération de leaders africains de la libération, il venait d'une famille de la classe moyenne instruite par la mission. Il était le bébé parmi huit enfants. Son père était un missionnaire-enseignant presbytérien et sa mère était la première femme enseignante africaine qualifiée dans le pays. Il a suivi la profession de ses parents, d'abord en Zambie (puis en Rhodésie du Nord), où il est devenu directeur d'école avant son 21e anniversaire. Il a également enseigné au Tanganyika (Tanzanie), où il est devenu un admirateur de longue date du futur président Julius Nyerere, dont il a essayé de suivre la marque «Ujamaa» du socialisme africain.
Après son retour chez lui, Kaunda a fait campagne contre le plan britannique de fédération de la Rhodésie du Sud, de la Rhodésie du Nord et du Nyassaland, qui augmenterait les pouvoirs des colons blancs. Il s'est consacré à la politique à plein temps, apprenant les ficelles du métier en travaillant pour le membre libéral du Conseil législatif Sir Stewart Gore-Browne .
Peu de temps après, en tant que secrétaire général du Congrès national africain de la Rhodésie du Nord, il a été emprisonné pendant deux mois avec des travaux forcés pour avoir diffusé de la « littérature subversive ». Après sa libération, il s'est heurté au président de son organisation, Harry Nkumbula, qui a adopté une approche plus conciliante de la domination coloniale. Kaunda a dirigé le Congrès national africain zambien, dissident, qui a été rapidement interdit. Il a été emprisonné pendant neuf mois , renforçant encore son statut. Un nouveau mouvement, le Parti uni de l'indépendance nationale (UNIP ), a choisi Kaunda comme chef après sa libération. Il a voyagé en Amérique et a rencontré Martin Luther King . Inspiré par le roi et le Mahatma Gandhi, il lance la campagne de désobéissance civile « Chacha-cha» . En 1962, encouragés par les efforts de Kaunda pour pacifier les colons blancs, les Britanniques ont accédé à l'autonomie, suivi d'une indépendance totale deux ans plus tard. Il est devenu le premier président zambien après la victoire de l'UNIP aux élections .
LES DEFIS DE L'INDEPENDANCE
Un défi pour la Zambie nouvellement indépendante est lié au système éducatif colonial. Il n'y avait pas d'universités et moins d'un demi pour cent des élèves avaient terminé l'école primaire. Kaunda a introduit une politique de livres gratuits et de faibles frais. En 1966 , il est devenu le premier chancelier de la nouvelle Université de Zambie . Plusieurs autres universités et établissements d'enseignement supérieur ont suivi. Longtemps après avoir été évincé de son poste de président, Kaunda a continué à être chaleureusement accueilli dans les capitales africaines en raison de son rôle en permettant aux mouvements de libération d'avoir des bases à Lusaka. Cela a eu un coût économique considérable pour son pays, qui a également subi des raids militaires des Sud-Africains et des Rhodésiens.
Dans le même temps, il s'est joint au Premier ministre sudafricain de l'apartheid, BJ Vorster, pour négocier une tentative ratée de règlement interne en Rhodésie (Zimbabwe) en 1975. Il a tenté la même chose en Afrique du Sud-Ouest (Namibie), qui a ensuite par l'Afrique du Sud. Mais le président PW Botha , qui a succédé à Vorster après sa mort, n'a manifesté aucun intérêt. Kaunda a aidé à diriger le Mouvement des non-alignés , qui a réuni des États qui ne se sont alignés ni sur les Soviétiques ni sur les Américains pendant la guerre froide. Il a rompu le pain avec quiconque s'intéressait à la Zambie, dont le Roumain Nicolai Ceausescu et l'Irakien Saddam Hussein , tout en cultivant les présidents américains successifs (ayant plus de succès avec Jimmy Carter qu'avec Ronald Reagan ). Il a invité la Chine à participer à la construction du chemin de fer de Tazara et a acheté 16 avions de combat MIG-21 à l'Union soviétique en 1980 .
HUMANISME AFRICAIN
La politique économique de Kaunda était encadrée par sa croyance en ce qu'il appelait « l'humanisme africain », mais aussi par nécessité. Il a hérité d'une économie sous contrôle étranger et a décidé d'y remédier. Par exemple, les mines appartenant à la British South African Company (fondée par Cecil John Rhodes ) ont été acquises à la suite de la conquête coloniale en 1890. Les menaces de Kaunda de nationaliser sans compensation ont incité la BSAC à d'importantes concessions. Il a promu une économie planifiée, conduisant à des « plans de développement » qui impliquaient que la Société de développement industriel de l'État acquiert 51 % du capital de grandes entreprises étrangères. La politique a été sapée par la flambée du prix du pétrole en 1973 et la chute du prix du cuivre , qui représentait 95% des exportations de la Zambie. La crise de la balance des paiements qui en a résulté a fait de la Zambie la deuxième dette la plus élevée au monde par rapport au PIB, ce qui a poussé le FMI à intervenir .
Kaunda a d'abord résisté, mais en 1989 a été contraint de se plier à ses exigences. Les entreprises parapubliques ont été partiellement privatisées, les dépenses ont été réduites, les subventions alimentaires ont été supprimées, les prix ont grimpé en flèche et le soutien de Kaunda s'est effondré. Comme de nombreux dirigeants anticoloniaux, il en était venu à considérer la démocratie multipartite comme un concept occidental qui fomentait les conflits et le tribalisme. Ce point de vue a été encouragé par le soulèvement de 1964 de la secte religieuse Lumpa . Il a interdit tous les partis autres que l'UNIP en 1968 et la Zambie est officiellement devenue un État à parti unique quatre ans plus tard. Son gouvernement est devenu de plus en plus autocratique et intolérant à la dissidence, centré sur son culte de la personnalité. Mais Kaunda restera dans l'histoire comme un autocrate relativement bienveillant qui a évité les niveaux de répression et de corruption de tant d'autres dirigeants à parti unique.
Julius Nyerere, qui a pris sa retraite en 1985, a tenté de persuader son ami de lui emboîter le pas, mais Kaunda a insisté. Après avoir survécu à une tentative de coup d'État en 1990 et à des émeutes de la faim, il a accédé à contrecœur à la demande d'élections multipartites en 1991. Sa popularité n'a pas pu survivre au chaos provoqué par la hausse des prix et n'a pas été aidée par la révélation qu'il avait prévu d'accorder plus d'un quart des terres de la Zambie à Maharishi Mahesh Yogi (qui a promis de créer un « paradis sur terre »). Le leader syndical Frederick Chiluba a remporté une victoire écrasante en 1991 .
LES DERNIERES ANNEES
Kaunda a été félicité à l'étranger pour ce qui était considéré comme sa réponse gracieuse à la défaite électorale, mais le nouveau gouvernement était moins magnanime. Il l'a placé en résidence surveillée après avoir allégué une tentative de coup d'État; puis l'a déclaré apatride lorsqu'il prévoyait de se présenter aux élections de 1996 (au motif que son père était né au Malawi), ce qu'il a contesté avec succès devant les tribunaux. Il a survécu à une tentative d'assassinat en 1997 , se faisant effleurer par une balle. L'un de ses fils, Wezi, a été abattu devant leur maison en 1999. La mort d'un autre fils, Masuzgo, due au sida en 1986, l'a inspiré à faire campagne sur les problèmes du VIH bien plus tôt que la plupart, et il a intensifié cette action au cours des deux décennies suivantes. Après le départ de Chiluba, il revient en grâce et devient ambassadeur itinérant de la Zambie . Il a réduit son rôle public à la suite du décès en 2012 de sa femme de 66 ans, Betty. On se souviendra de Kaunda comme d'un géant du nationalisme africain du 20e siècle - un leader qui, à grands frais, a donné refuge aux mouvements révolutionnaires, un autocrate relativement bienveillant qui a introduit à contrecœur la démocratie dans son pays et un diplomate international qui a frappé bien au-dessus de son poids dans le monde. affaires.
LE DIALOGUE ENTRE LES JUGES NATIONAUX ET COMMUNAUTAIRES PASSE A LA LOUPE
Le dialogue entre les juges nationaux et les juges communautaires a été passé à la loupe, vendredi, lors de la cérémonie de clôture de la Réunion des Cours et Conseils constitutionnels d’Afrique de l’Ouest.
Le dialogue entre les juges nationaux et les juges communautaires a été passé à la loupe, vendredi, lors de la cérémonie de clôture de la Réunion des Cours et Conseils constitutionnels d’Afrique de l’Ouest.
Cette rencontre s’est ouverte jeudi à Dakar, à l’initiative de la Fondation Konrad Adenauer sous le thème : ’’Regards croisés sur la Justice constitutionnelle’’. ’’Je dis toujours que le dialogue des juges se transforme en dialogue de sourds, ou bien en guerre des juges, car le juge national peut se rebiffer, face à celui de la Cour de Justice de l’UEMOA ou de la CEDEAO.
C’est le cas avec le Bénin dont la Cour constitutionnelle a refusé d’exécuter une décision rendue par la cour de l’UEMOA’’, a souligné le Professeur Ndiaw Diouf, Vice-Président du Conseil Constitutionnel du Sénégal. Il a également cité l’exemple de la loi sénégalaise sur le parrainage appliqué lors de la présidentielle de 2019.
L’Assemblée nationale du Sénégal avait adopté en avril 2018 une loi instaurant le parrainage des candidatures à toutes les élections. Celle-ci oblige tout candidat ou liste de candidature à une élection de recueillir au minimum 0, 8 % et 1 % au maximum de signatures des électeurs inscrits sur le fichier électoral au moins dans sept régions. Elle a débouché sur l’invalidation par le Conseil constitutionnel de 19 candidatures à la présidentielle du 24 février 2019.
Dans une décision rendue en avril, la Cour de Justice de la Cedeao a ordonné à l’Etat du Sénégal de supprimer la loi sur le parrainage dans un délai de six mois à la suite d’un recours introduit en 2020 par l’Union sociale libérale (USL) de l’avocat Abdoulaye Tine. La juridiction communautaire estime que cette loi porte atteinte au principe de la libre participation aux élections.
Selon le Conseil constitutionnel sénégalais, la loi sur le parrainage est conforme à la Constitution alors que la Cours de Justice de la CEDEAO estime, de son côté que ’’cette loi prive les citoyens des droits tirés des instruments internationaux’’. ’’C’est une manière de remettre en cause une décision souveraine rendue par une juridiction constitutionnelle. C’est ce qui est arrivé aussi au Bénin qui a refusé d’appliquer un arrêt de la Cour africaine des Droits de l’Homme’’, a fait savoir le vice-président de du Conseil Constitutionnel sénénégalais. Il a rappelé que la Cour de Justice de l’UEMOA a, à son tour, cassé une décision rendue par la Cour béninoise concernant l’inscription au Barreau de Cotonou des professeurs d’université enseignant le Droit.
Pour sa part, Abdoulaye Soma, Professeur titulaire de Droit public à l’Université Thomas Sankara, Ex Ouaga 2, au Burkina Faso a soutenu qu’il n’y a pas de contestation de la primauté du droit communautaire sur le droit interne. ’’Mais il y a juste une question de légitimité de l’interprétation du droit communautaire devant le Juge constitutionnel’’, selon lui. ’’Cette question de légitimité pose problème, mais cela ne doit pas affecter le niveau de protection que reconnaît la Constitution de l’Etat et qui est garanti par le Juge constitutionnel’’, a déclaré le Pr Soma, un des intervenants au panel sur le thème : ’’Justice constitutionnelle et Justice communautaire. Une complémentarité dynamique ou limitée, assumée ou Subie ?’’.
Selon lui, sur la question des professeurs agrégés en Droit, la Cour constitutionnelle communautaire dit qu’ils doivent démissionner, alors que le Cour constitutionnelle béninois avance le contraire.
« 638 724 FOYERS AMELIORES SERONT INTRODUITS DANS LE PAYS »
Le Projet de renforcement de l'accès aux Foyers Améliorés a été lancé avant-hier, jeudi 17 juin, dans la région de Saint-Louis avec comme cibles les femmes et les jeunes.
Le Projet de renforcement de l'accès aux Foyers Améliorés a été lancé avant-hier, jeudi 17 juin, dans la région de Saint-Louis avec comme cibles les femmes et les jeunes. Ses responsables se sont fixés pour objectif d'introduire 638 724 foyers améliorés dans les régions de Saint-Louis, Fatick, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Ses responsables s'engagent à relever trois défis à savoir la création de l'emploi, le développement de l'entreprenariat des jeunes et des femmes, la réduction des effets de gaz à effets de serre et la lutte contre la désertification.
Fatou Sarr est la coordonnatrice de Enda Energy pour la Zone Nord. C'est la Place Abdoulaye Wade de Saint-Louis qui a abrité la cérémonie de lancement du Projet de Renforcement de l'accès aux foyers améliorés (RFA) mis en œuvre par Enda énergie et ses partenaires.
Pour sa mise en œuvre, 5 régions du Sénégal ont été ciblées notamment Saint-Louis, Fatick, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Établi sur une durée de 4 ans (2020-2024), le projet RFA prévoit une introduction de 638 724 foyers améliorés dans ces différentes régions ciblées. Il a pour cibles prioritaires, les femmes et les jeunes. La cérémonie de lancement a eu lieu en marge de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse.
Ledit projet RFA, initié par la Coopération Allemande GIZ et est financé par le Fonds Vert Climat et dont Enda est l’une des entités d’exécution accréditées, chargées de dérouler ce projet, ambitionne de soutenir la croissance de la promotion des foyers améliorés afin d’accélérer la transformation du marché actuel. Il vise aussi à modifier le comportement des ménages ruraux, et à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
À travers ce projet, Enda Énergie souhaite apporter des réponses nouvelles à cette problématique qui est une alternative viable à la réduction de la consommation du bois, de charbon et d’émission de gaz à effet de serre. Cela dans le but d’atteindre la contribution déterminée au niveau nationale (CND) au titre de la politique climatique et en réponse aux engagements internationaux de l’agenda 2030. Les autorités locales, les services déconcentrés de l’État, les groupements de femme et les associations de jeunes ont tous pris part à cette cérémonie de lancement de ce Projet RFA.
PLAIDOYER POUR LE DEVELOPPEMENT DES SCIENCES
La 11e édition de la Conférence sur la recherche en Informatique et ses applications (Cnria) 2021) a démarré sous le thème «Richesse et diversité de la recherche menée sur le continent africain».
La 11e édition de la Conférence sur la recherche en Informatique et ses applications (Cnria) 2021) a démarré, le jeudi 17 juin dernier, en simultané, en présentiel à l’Université virtuelle du Sénégal, et en ligne sur la chaîne YouTube de ladite université.
C’est ce qu’annonce un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien hier, vendredi 18 juin. Le thème de la rencontre est «Richesse et diversité de la recherche menée sur le continent africain».
Cette activité scientifique internationale, prévue du 17 au 19 juin, est organisée par l’Association sénégalaise des Chercheurs en Informatique (Ascii), en collaboration avec l’Uvs. Cheikh Ahmadou Bamba Gueye, le président de l’Ascii, a, dans son discours, attiré l’attention sur le faible taux (0,016%) des candidats issus des séries scientifiques et techniques pour le Baccalauréat 2021, signale le document. Il en conclut une nette régression des effectifs des élèves dans ces deux filières. Il a invité les acteurs à optimiser la formation des apprenants et l’utilisation du digital par les enseignants.
Pour le coordonnateur de l’Uvs, Moussa Lô, le monde de la recherche est en pleine mutation et de nouveaux domaines sont porteurs d’innovation. Il a cité, comme exemple, l’internet des objets (IoT) et ses usages au quotidien ou encore l’intelligence artificielle (Ia) avec ses applications à la conduite autonome ou à la recherche faciale. Dans ce contexte à évolution rapide, il estime que la recherche doit relever les défis liés à la transformation numérique et au transfert technologique, en tenant compte des nouvelles collaborations scientifiques et industrielles et de l’ouverture des données de la recherche.
Représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Directeur des Stratégies et de la Planification de la recherche au sein de la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (Dgri), Pr Mamadou Sy, a aussi mis l’accent sur l’importance que revêt la recherche scientifique qui, selon lui, constitue aujourd’hui un stimulant indispensable au développement socio-économique des populations. Il a, par ailleurs, souligné que l’Afrique s’investit de plus en plus dans le renforcement des capacités scientifiques et techniques, avec la mise en place d’institutions nationales de recherche et de centres régionaux de recherche.