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24 septembre 2025
CANDIDATURE À LA MAIRIE DE RUFISQUE, LE OUI MAIS D'ISMAÏLA MADIOR FALL
En cette période de branle-bas où tous les hommes politiques déclarent leur participation aux prochaines élections locales, le ministre d’Etat auprès du Président de la République, Pr Ismaïla Madior Fall, affûte ses armes et s’inscrit dans la mouvance
En cette période de branle-bas où tous les hommes politiques déclarent leur participation aux prochaines élections locales dans leurs collectivités territoriales respectives, le ministre d’Etat auprès du Président de la République, Pr Ismaïla Madior Fall, affûte ses armes et s’inscrit dans la mouvance. En effet, en marge du colloque organisé par le Conseil constitutionnel à Dakar hier, jeudi, l’ancien Garde des Sceaux, ministre de la Justice s’est dit partant pour la candidature pour la conquête de la mairie de Rufisque, tout en imposant des conditions.
En effet, il veut que ce soit d’abord la population rufisquoise qui porte sa candidature. Car, souligne-t-il, «c’est très facile de se déclarer candidat. Je veux que les populations portent ma candidature», déclare-t-il. Mieux, il a aussi annoncé qu’il est candidat à la candidature au niveau de la coalition «Bennoo Bokk Yaakaar» et au niveau de l’Alliance pour la République (APR) dont il est membre du Secrétariat exécutif national.
Pr Ismaïla Madior Fall souhaiterait être investi par l’APR et la coalition «Bennoo Bokk Yaakaar». Et si ces deux conditions sont remplies, il sera «incontestablement» candidat à la mairie de la Ville de Rufisque.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
NE PAS TOLÉRER L’INTOLÉRABLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Macky Sall devrait se méfier de ces amis d’élection, minorité dans le pays, mais qui essaye d’imposer leurs vues au plus grand nombre dans le seul but de préserver leurs propres intérêts
Voilà Me Babou qui vient grossir la cohorte d’individus qui insidieusement nous mettent dans la tête, et dans celui du président, l’idée qu’il pourrait briguer un troisième mandat. On eût pensé que le coup était passé si près au mois de mars, avec les incidents dramatiques qu’on a connus, que plus jamais on ne tenterait le diable avec des propos ou actes aussi malencontreux. C’est pourtant ce qu’a dit ce juriste, dans une émission politique phare de grande écoute dimanche dernier, en nous parlant d’une constitution de 2016, qui n’existe que dans sa tête. On se demande quel est le projet : serait-il incompétent au point d’ignorer qu’il n’existe pas de constitution de 2016, mais plutôt une révision de la constitution de 2001 toujours en vigueur ? Ou alors serait-il en mission pour nous faire croire qu’une telle constitution existerait et justifierait ainsi la remise à zéro du nombre des mandats fixé à deux ?
On est d’autant plus scandalisé qu’on découvre que c’est la supposée élite qui, jour après jour, nous débitent des calembredaines infâmes soutenues par des raisonnements caligineux et indignes.
Le président devrait se méfier de ces amis d’élection, minorité dans le pays, mais qui essayent d’imposer leurs vues au plus grand nombre dans le seul but de préserver leurs propres intérêts. Quoi qu’il arrive ces pseudos amis ne paieront pas les conséquences de ce qu’ils prônent. Qu’on ne s’y trompe pas : ils n’aiment pas le président, ils détestent juste l’incertitude qui leur ferait perdre leurs avantages. L’aversion de la perte est ce qui motive leurs sorties feutrées, mais hautement calculées. Ceux-là n’aiment pas la République. Ils attisent les mauvais vents qui, si on n’y prend garde, risquent d’emporter le pays. Ils savent ce qu’ils initient, mais ils ne savent pas où cela va atterrir. Nous sommes une communauté de destin, nous ne laisserons pas ces apprentis pyromanes en tous genres, nous entraîner vers des extrémités auxquelles ils nous convient.
Ce sont eux nos vrais adversaires, cette armada de politiciens professionnels, de juristes et autres intellectuels à la solde, qui dans nos États, bien que minoritaires têtus, ne vivent jamais au dépourvu, car mangeant à tous les râteliers. Ils ont maîtrisé l’art de dénaturer les faits et en usent comme une arme commode dans la controverse. N’est-ce pas déjà eux, qui avaient fini par convaincre le président de faire sept ans dans son précédent mandat au lieu des cinq qu’il avait promis urbi et orbi ? Ce dernier a beaucoup perdu de sa réputation en cédant à ces gens, qui avaient intérêt à ce qu’il « rallonge « son mandat sans, comme dirait Taleb, « jouer eux-mêmes leur peau ».
Pourquoi cette pseudo élite agit-elle ainsi ? Aurait-elle peur de ne plus pouvoir disposer de moyens pour payer les études de leurs rejetons à l’extérieur ? Aurait-elle peur de voir le parc de leurs automobiles rétrécir ?
Le président se ligue, à juste titre, contre ceux qui se servent des réseaux sociaux, pour tancer, insulter tous ceux qui ne partagent pas leur point de vue. Cette intolérance n’est pas tolérable. Mais quid de cette élite qui savamment endoctrine le peuple en recourant au harcèlement médiatique pour le submerger de fausses nouvelles ?
Cette attitude est tout aussi intolérable, et devrait être dénoncée. Il n’y a point de hiérarchie dans l’intolérance.
Mais nous savons que cette élite n’entretient qu’un rapport transactionnel avec le président. À sa défaite, ils noueront d’autres allégeances avec les nouveaux vainqueurs. C’est cette spirale qu’il faut briser.
La tolérance laxiste vis-à-vis des propos d’un Aliou Dembourou Sow et du comportement d’un Bougazelli, sous prétexte qu’ils appartiennent au camp du pouvoir, nous a conduits tout doucement, mais aussi irrémédiablement vers le camp de la violence. Cette attitude de laissez-faire, tout aussi intolérable, sert de fuel aux insulteurs qui agrandissent ainsi leur sphère d’influence. Ce sont là des ingrédients d’un ras-le-bol qui n’aura besoin que d’une étincelle pour exploser à tout moment.
En attendant, c’est la tournée du Nord. Les mobilisations de foules immenses prévisibles donneront l’illusion que le troisième mandat est à portée de main. Autre tromperie. L’ancienne recette de location des intermittents des élections fonctionne toujours. Ils seront enrôlés et déversés sur les routes chaudes du Fouta, attendant pendant des heures sous le soleil pour applaudir à tout rompre au passage des bolides du cortège présidentiel.
Essayer de mettre Aissata Tall Sall, Racine Sy, Abdoulaye Daouda Diallo, Cheykhou Oumar Hanne, Farba Ngom - et j’en oublie d’autres encore - dans la même besace et leur demander de chanter le yela* sur le ndande mayo* en se tenant la main au nom de l’unité de Benno Bokk Yakkar et de la solidarité pulaar est une belle gageure. Cela ne marchera pas. C’est une question de dimension. Chaque fois que le « nous » devient trop grand, et Benno Bokk Yakkar est devenu trop grand, les choses ont tendance à se gâter et chacun, se sentira à l’étroit et songera à défendre ses propres intérêts. Dans un ensemble grand, les interactions possibles deviennent élevées, on tombe dans ce qu’on appelle la « malédiction de la dimension ». C’est ce qui explique la sortie vocale du beau-frère Adama Faye et de quelques caciques de la coalition déjà. Les autres recalés suivront la même voie pour peu que le choix du président ne se portât pas sur eux. Les couteaux s’affûtent sous les boubous. Les guerres des locales auront bien lieu. Le président aura beau leur demander de s’entendre pour l’intérêt de leur localité, mais ils ne sauront faire ce que lui même ne sait pas faire pour le pays. Le conflit reste un art et très peu le savent.
Une bonne majorité n’existe, pour reprendre le modèle épistémologique de Karl Popper que s’il est « réfutable », c’est-à-dire si elle accepte les pensées divergentes, si elle reconnaît les erreurs et si elle est sujette au doute. Tout régime doit être accessible à la critique et à la confrontation des opinions. Il ne faudra donc pas se fâcher, monsieur le président si les gens, lors de votre passage, portent des brassards rouges, vous huent ou vous interpellent. Cela est normal dans une démocratie. Refuser d’emprunter les voies de contournement dégagées, qu’essayeront de vous faire prendre vos responsables locaux. Il faudra aller au-devant de vos administrés qui ne sont pas contents, vous arrêter, poser des questions et essayer de comprendre leurs doléances pour pouvoir les résoudre. Tel est votre rôle.
Faites comme vous avez su le faire avec vos opposants d’antan, transformer les en arcs-boutants de votre réputation comme un certain Yankhoba Diatara le fit dans une émission du soir il y a quelques semaines, à la surprise générale, lui qui avec les siens du Rewmi, menaçaient de vous détruire il n’y a pas si longtemps.
Faites tourner la roue, faites la politique autrement.
Ce sera définitivement le chemin de la sagesse.
Yela : chant traditionnel pulaar
Ndande mayo : bord de fleuve
Tidiane Sow est coach en communication politique
« L’ANNONCE ARRIVE DU RETRAIT DE NIASSE BIEN TROP TARD… POUR UN PARTI A BOUT DE SOUFFLE»
C’est en tout cas la conviction du professeur Jean Charles Biagui, enseignant en Sciences politiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Le retrait annoncé par le président Moustapha Niasse de la tête de sa formation politique, l’Alliance pour la République (Afp), le mercredi dernier lors de la célébration de la 22ème édition de son appel du 16 juin 1999, «arrive bien trop tard». C’est en tout cas la conviction du professeur Jean Charles Biagui, enseignant en Sciences politiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans cet entretien accordé à Sud Quotidien, sur les enjeux de cette décision historique, le Pr Biagui argue que non seulement « L’annonce du retrait arrive au moment où l’Afp n’est que l’ombre d’elle-même », mais qu’il a « le sentiment que le parti qui est à bout de souffle ne survivra pas à l’après-Niasse ». Pour la simple et raison, selon lui, que « L’Afp est dépourvue de personnalités dont le charisme, la popularité et l’envergure nationale peuvent faire la différence… ».
Comment interprétez-vous cette décision du président Moustapha Niasse de quitter la direction de l’Afp ?
Le retrait annoncé du président Moustapha Niasse à la tête de l’Afp aurait eu plus d’intérêt en 2012, après son échec à la présidentielle. Le symbole aurait été plus fort à 73 ans dont 30 au plus haut sommet de l’Etat. L’annonce du retrait arrive au moment où l’Afp n’est que l’ombre d’elle-même. Ce parti ne représente plus grand-chose sur l’échiquier politique national même s’il compte des élus. Il dispose de peu de personnalités politiques de premier plan. L’Afp est devenu un parti satellite de l’APR. Suivre la mouvance présidentielle ne peut pas constituer une offre politique. L’annonce de Niasse arrive bien trop tard. L’histoire ne retiendra pas forcément cet événement qui n’a d’ailleurs pas un grand sens sans un retrait total de la vie politique à plus de 80 ans.
Ce départ annoncé de Niasse ne risque-t-il pas d’annihiler pour longtemps les chances de l’AFP d’arriver à la magistrature suprême ?
Dans l’immédiat, l’Afp n’a pas une offre politique à proposer comme je l’ai précédemment indiqué. Même si cela changeait, le parti est dépourvu de personnalités dont le charisme et la popularité peuvent faire la différence dans l’éventualité d’une hypothétique candidature à la prochaine présidentielle. J’ai d’ailleurs le sentiment qu’il ne survivra pas à l’après Niasse. Je veux dire par là qu’il va certainement continuer d’exister officiellement mais sans substance et consistance réelles. Ce qui est déjà le cas. La personnalisation du pouvoir, l’inexistence d’un projet politique indépendant de Niasse ne permettront pas une vie après lui. Il faut reconnaître que c’est une constante dans les partis politiques sénégalais. Le Ps après Abdou Diouf, le Pit après Amath Dansokho, la Ld après Abdoulaye Bathily pour ne citer que ces partis. Les formations politiques sénégalaises connaissent un défaut d’institutionnalisation qui ne fait pas grandir notre démocratie.
Ce départ programmé du «père fondateur» ne peut-il pas aussi fragiliser davantage cette formation, surtout après la moins-value Malick Gakou et Cie?
On ne parlerait déjà plus beaucoup de l’Afp sans sa présence dans les arcanes du pouvoir. Le parti est à bout de souffle depuis plusieurs années déjà du fait de choix politiques hasardeux et inconsistants dont le seul intérêt est de parvenir a une mainmise totale de l’appareil du parti au profit de son chef. Je ne suis même pas sûr que la présence de Gackou et des autres allait davantage crédibiliser le parti. L’Afp a été créée pour servir un homme dont les ambitions ne pouvaient plus s’exprimer devant celles d(Ousmane Tanor Dieng au Ps.
Ce départ annoncé du président Niasse de la tête du parti peut-il être assimilé à une retraite politique?
On peut difficilement parler de retraite politique puisque Moustapha Niasse est toujours au sommet de L’Etat. Il est plus facile pour lui de renoncer à un appareil politique en grande perte de vitesse que de renoncer a l’une des stations les plus juteuses de notre architecture institutionnelle malgré le poids de l’âge. Je considère qu’il est impératif de proposer une limite d’âge pour les postes électifs et nominatifs afin de faciliter le renouvellement des élites. Nous avons malheureusement une élite politique fermée.
Ce départ annoncé sonne-t-il la fin du dernier ou des derniers mohicans de la scène politique au Sénégal?
Il faut espérer que les leaders politiques ne puissent pas s’éterniser dans les appareils de direction de leurs partis respectifs. Mais j’ai bien peur que cette logique de contrôle des structures partisanes ne résiste au temps. La culture démocratique est encore faible au Sénégal. Le régime politique sénégalais ne permet pas non plus d’éviter une concentration excessive du pouvoir entre les mains d’un individu, tellement les institutions politiques et même sociales sont personnalisées et centralisées.
Qui voyez-vous comme potentiel successeur du président Niasse?
L’Afp est dépourvue de personnalités dont le charisme, la popularité et l’envergure nationale peuvent faire la différence dans l’éventualité d’une hypothétique candidature à la prochaine présidentielle. Le parti peut choisir d’inscrire dans la durée sa proximité avec l’Apr. Ainsi, dans un avenir proche, dans le cadre des prochaines consultations électorales, il pourrait choisir la solution de facilité et de prudence en s’alliant aux Républicains. Dans les rapports de forces politiques actuels, il faut se résoudre a l’évidence et admettre que ce qui reste du Ps, du Pit, de l’Afp ne pèse pas lourd l’échiquier politique.
LA PRESSE QUOTIDIENNE S’ALARME DE LA PRÉSENCE DES NOUVEAUX VARIANTS DE COVID-19
Dakar, 18 juin (APS) - La plupart des quotidiens dakarois s’inquiètent de la présence désormais sur le territoire sénégalais des variants nigérian, sud-africain et indien.
L’information fait la une du Soleil qui rapporte que ‘’dans la surveillance des variants de la Covid-19, l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a réalisé un échantillonnage sur les voyageurs sortants pour la période allant d’avril à mai 2021’’.
Le journal relève que ‘’sur un total de 275 échantillons analysés, le variant nigérian a été trouvé dans la majorité des prélèvements (96 cas, soit 35 %)’’. Selon Le Soleil, ‘’il est suivi du variant britannique (variant Alpha) avec 63 cas (23 %)’’.
Evoquant lui aussi la présence de ces variants au Sénégal, WalfQuotidien écrit que selon l’administrateur général de l’IPD, Dr Amadou Alpha Sall, ‘’10 autres lignées du virus ont été identifiées (…)’’.
Lii Quotidien écrit que l’IPD ‘’tire la sonnette d’alarme’’ sur la multiplication des variants de Covid-19 au Sénégal et ‘’invite la population au respect +strict+ des mesures barrières’’.
‘’Les effrayantes découvertes de l’Institut Pasteur’’’, titre à ce propos Vox Populi.
Le Quotidien semble lui aussi s’en inquiéter en relevant qu’’’en plus d’amorcer une courbe ascendante, le coronavirus est présent dans le pays avec une panoplie de variants’’.
Et le journal de relever que la maladie a ‘’ même repris du poil de la bête hier avec 88 nouveaux cas sur 1347 tests réalisés’’.
Un brin alarmiste, Le Témoin avertit qu’’’une troisième vague n’est pas à exclure’’ au vu du rebond des cas et du retard dans la vaccination.
Sur un autre plan, Vox Populi informe que le capitaine Oumar Touré, l’officier qui avait en charge l’enquête sur la plainte de la masseuse Adji Sarr contre le leader de PASTEF, Ousmane Sonko, pour ‘’viols répétés et menaces de mort’’ a été ‘’radié de la gendarmerie’’. Le journal révèle que c’est ce jeudi que le chef de l’Etat a ‘’signé le décret (…) portant radiation des carrières d’active par mesure disciplinaire d’un officier subalterne de la gendarmerie nationale’’.
‘’Après 60 jours de prison, le capitaine Oumar Touré vient d’être édifié sur son sort’’, constatent les Echos. Le journal écrit qu’outre sa radiation des cadres de la gendarmerie, il a ‘’été reversé dans les réserves comme soldat’’. Mais selon le journal, ‘’l’officier avait déjà coupé l’herbe sous les pieds des autorités en annonçant sa démission avant cette procédure’’.
C’est dans ce contexte que Le Témoin annonce la nomination du général Moussa Fall comme Haut-commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire, en remplacement du général de corps d’armée, Jean-Baptiste Tine.
Le quotidien Enquête le décrit comme ‘’un enquêteur chevronné, homme de terrain, baroudeur et as du renseignement’’. Ancien aide de camp du chef de l’Etat, il est ‘’considéré comme l’un des plus courageux officiers généraux’’ de la gendarmerie.
Pour Le Soleil, ‘’c’est un homme de terrain doublé d’un redoutable enquêteur qui a marqué la Section de Recherches (SR) et surtout fait ses preuves dans le Sud du pays au pire de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), que le Président de la République a choisi pour diriger la Maréchaussée’’.
C’est de Matam, où il poursuit sa tournée économique, que le chef de l’Etat a signé le décret de sa nomination, précise le journal, informant qu’’’au sixième jour’’ de cette visite dans le nord du pays, il a ‘’inauguré les tronçons Ourossogui-Hamady Hounaré et Hamady Hounaré-Fadiara-Bakel longs de 151 km et dotés de 56 autres km de pistes connexes’’. C’est ‘’la fin d’un calvaire de plus de 200 km’’, soupire le journal.
Selon Enquête, c’est le département de Kanel [qui] a accueilli, hier, une bonne partie des activités du chef de l’Etat, dans la région de Matam’’. Le journal note que de ‘’Kanel à Padalal, le président de la République a ajouté de nouvelles infrastructures sur la liste d’établissements publics inaugurés’’.
La presse quotidienne commente par ailleurs le verdict du procès opposant le journaliste Madiambal Diagne au juge Souleymane Téliko. Selon Kritik’, le patron du Groupe ‘’Avenir Communication’’ a écopé notamment de trois mois d’emprisonnement.
Le Quotidien, qui évoque 6 mois de prison dont 3 mois ferme, une amende de 600 mille Fcfa et 5 millions de Cfa de dommages et intérêts, indique que l’intéressé ‘’dénonce +une décision corporatiste’’. Le journal signale qu’il a décidé d’interjeter appel.
Un nervi échappe à un lynchage à l’Ucad
C’est à croire que la violence est dans les gènes des étudiants. Alors que les enseignants menacent d’écourter l’année pour combattre la violence qu’exercent des étudiants sur certains de leurs collègues, il ne se passe pas un jour sans qu’on ne parle de cas de violence au campus. Hier à l’université, un nervi y a été lynché. C’était vers 11 heures dans la matinée. Alors que les étudiants s’étaient éparpillés dans les restaurants, histoire de manger sans bourse délier, des nervis sont entrés en action pour les en empêcher. Il s’en est suivi des échanges de jets de pierres. Les gros bras ont pris la fuite à l’exception d’un seul qui « faisait le gros dos ». Pris à partie par les étudiants qui l’ont malmené, il n’a dû son salut qu’à l’intervention de bonnes volontés.
L’Ofnac fouille la Mairie de Mbour
L’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) est en train de fouiller la gestion du maire de Mbour, Serigne Fallou Sylla. C’est en début de la semaine que les enquêteurs ont débarqué à Mbour pour démarrer les investigations dans la plus grande discrétion. Sans doute, les enquêteurs vont-ils investiguer sur le dossier de la place publique de Mbour qui avait valu au maire Serigne Fallou Sylla une condamnation de 3 mois de prison ferme. D’autant que le Forum Civil avait déposé une plainte sur la table de la présidente de l’Ofnac. Ainsi, les enquêteurs de l’Ofnac vont apporter la lumière sur ce dossier qui fait l’actualité dans la capitale de la Petite côte. Les partisans du maire qui avaient brandi une délibération approuvée par le préfet du département de Mbour d’alors, sans procès verbal, n’avaient pu apporter aucune preuve pour justifier le document devant les juridictions. L’Ofnac va ainsi mettre fin à la polémique.
Le Général Moussa Fall, Haut commandant de la Gendarmerie
Il est connu pour sa rigueur. Partout où il est passé, le Général Moussa Fall y a laissé ses empreintes. Haut-commandant en second depuis mars 2021, l’ancien gouverneur du Palais a été promu hier Haut commandant de la Gendarmerie Nationale et directeur de la Justice Militaire. Il remplace le Général Jean Baptiste Tine qui est admis à la retraite. Le nouveau patron de la Gendarmerie a été aussi commandant de la Gendarmerie Territoriale après son départ du poste de gouverneur du Palais.
Un Irlandais retrouvé mort ligoté à Saly
Les populations du quartier Saly Niakh Niakhal se sont réveillées hier dans l’émoi. Pour cause, un Irlandais a été retrouvé mort dans sa chambre à Saly Niakh Niakhal. L’homme a été retrouvé ligoté des pieds et des mains. Ce qui fait croire à un assassinat. Seulement, son ou ses bourreau (x) n’ont emporté aucun objet de valeur, à part son téléphone portable. Selon nos sources, le vigile de la maison a été arrêté pour les besoins de l’enquête ouverte par la Police urbaine de Saly.
L’ESP rend hommage à l’étudiante Lotaly Mollet
L’École supérieure polytechnique (ESP) a rendu un dernier hommage hier à son étudiante Lotaly Mollet, assassinée devant chez elle à Grand Yoff le 19 mai. La cérémonie d’hommage s’est tenue avant le rapatriement de la dépouille au Congo mardi prochain. La communauté estudiantine s’est mobilisée dans un amphithéâtre pour honorer la mémoire de Lotaly Mollet, étudiante en Master 1 au Département gestion. La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur de l’ESP, de l’ambassadeur du Congo au Sénégal, JeanLuc Aka-Avy, du directeur des études Lamine Thiaw, du chef du Département gestion, ainsi que des membres de la famille éplorée. Le directeur de l’ESP, professeur Fallilou Mbacké Sambe, a remis une enveloppe de 2 millions F CFA aux parents de la défunte et s’est engagé à exonérer de tout frais de scolarité sa sœur, étudiante au sein de l’école. La dépouille de Lotaly Mollet se trouve à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.
Ramatoulaye verse de l’eau chaude à Adèle
Adèle Binette Himbane a déposé une plainte contre Rama Diatta pour coups et blessures volontaires. Les protagonistes habitent la même maison. En allant aux toilettes, la plaignante, qui est à son 8e mois de grossesse, a croisé Rama Diatta sur les escaliers. Cette dernière l’a bousculée avant de s’agripper sur ses cheveux. Alors elles en sont venues aux mains. Rama Diatta a profité de l’intervention des voisins, dit-elle, pour l’ébouillanter, occasionnant des brûlures à son avant-bras. Interrogée à son tour, à la police, Rama Diatta a nié en bloc les accusations portées à son encontre. A l’en croire, c’est le bidon qu’elle tenait en main qui a heurté le seau d’eau d’Adèle Binette Himbane. Elle dit avoir reçu à son tour deux coups à la tête de la part d’Adèle. Sous le coup de la colère, elle a pris la bouilloire contenant de l’eau pour la verser sur Abdou Coly qui tentait de s’interposer entre elles. Le dossier a été transmis au procureur de la République qui va décider de la suite.
Quatre variants et plus de 10 autres lignées de la covid19 détectés
Que les Sénégalais ne soient pas surpris de l’apparition d’une troisième vague du coronavirus. Car, quatre variants de la covid19 sont détectés au Sénégal par l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), dans le cadre de la surveillance des variants. L’échantillonnage réalisé sur les voyageurs sortant du Sénégal, pour la période d’avril à mai 2021, a permis de détecter ces variants. Selon l’institut Pasteur de Dakar, sur un total de 275 échantillons analysés, le variant nigérian a été trouvé dans la majorité des prélèvements, à savoir 96 cas, soit 35%, suivi du variant britannique (variant Alpha) avec 63 cas (23%). Un nouveau cas de variant sud-africain (variant Beta) a été aussi détecté par les virologues. Les analyses ont également permis d’identifier le variant indien (variant Delta) chez deux cas de voyageurs étrangers. L’institut Pasteur de Dakar ajoute que plus de 10 autres lignées du virus ont été identifiées pendant cette période chez cette cible. Dans un communiqué parvenu à «L’As», l’Institut Pasteur de Dakar annonce la poursuite des séquençages pour les échantillons collectés dans les différentes cibles (cas suspects et voyageurs) pour une meilleure visibilité des variations du virus. Avec la circulation des variants et ses conséquences sur la gestion de la pandémie, l’institut Pasteur invite les populations au respect strict des mesures barrières.
88 nouveaux cas positifs dont 47 communautaires
Avec le relâchement des populations, le coronavirus continue de circuler. En atteste la courbe des contaminations qui a connu une croissance notable. Selon le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, sur les 1 347 tests réalisés, 88 cas sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 4,53%. Les cas issus de la transmission communautaire restent importants. Sur les 88 nouvelles infections, 47 sont issues de cas communautaires contre 41 cas contacts. Les cas communautaires sont détectés aux Maristes, à Liberté 6, à Ouakam, à DakarPlateau, à Guédiawaye, au Point E, à la Médina, aux Almadies, à Cambérène, à la Cité Alioune Sow, à la Cité CPI, à la Cité Keur Gorgui, à la Cité Millionnaire, à Grand-Mbao, à Grand-Yoff, aux Hlm, à Nord-Foire, à Ouagou Niayes, à Ouest-Foire, aux Parcelles-Assainies, à Pikine, à Rufisque, à la Sicap Foire, à Yeumbeul, à la Zac Mbao, à Matam et à Mbour. Cependant le ministère de la Santé déplore deux décès liés à la covid-19 et 06 cas graves en réanimation. Le ministère a déclaré 40 patients guéris de la maladie. A ce jour, le Sénégal compte 42.206 cas positifs dont 40.707 guéris, 1.158 décès et 340 patients sous traitement. Par ailleurs, la campagne de vaccination tourne au ralenti. Depuis le début, seuls 482.541 personnes ont reçu une première dose.
Birame Soulèye Diop chez le Pr Mary Teuw Niane
Ils ont dépassé les clivages politiques. L’administrateur de Pastef s’est rendu chez l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur et responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Saint-Louis. C’est le Pr Mary Teuw Niane qui a vendu la mèche en remerciant sur sa page Facebook son ami et petit-frère Birame Soulèye Diop pour cette belle visite avec ses enfants passionnés de mathématiques. Il leur a souhaité une longue vie, une très bonne santé, du succès et de la réussite dans leurs études. Sans doute, cette information va-t-elle susciter beaucoup d’interprétations dans les chaumières apéristes. D’aucuns vont pousser l’analyse jusqu’à parler d’une éventuelle adhésion du Pr Niane au Pastef. Wait and See !
La coalition «Puissance» victorieuse à la Faculté des Lettres
C’est officiel ! La commission de supervision des élections confirme les résultats sortis du scrutin de renouvellement de l’amicale des étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FSHL). Ces résultats confortent largement la victoire de la coalition «Puissance» avec plus 15 079 voix obtenues, soit 51,18% contre 13 020 voix, soit 44,2% pour la coalition «Excellence». Le comité électoral a, par ailleurs, jugé irrecevable le recours de la coalition «Excellence» qui avait accusé les autorités d’avoir donné la base des données à Steven Dame Sène et Cie. Le comité électoral précise que l’agent de scolarité dont le nom a été cité n’a pas accès au fichier électoral. En plus, le circuit de transmission ne passe pas par le service de la scolarité, indique-ton.
Pr Ismaëla Madior Fall candidat à la mairie de Rufisque
Le professeur Ismaëla Madior Fall est candidat à la candidature pour la mairie de Rufisque aux prochaines élections locales. Membre de la coalition Benno bokk Yaakaar, le ministre conseiller souhaite être investi par la mouvance présidentielle.
KEEMTAAN GI - ARRÊTEZ CES IDIOTS !
On feint de ne rien voir. Et on ferme les yeux sur un chaos qui se dessine inexorablement et qui pourrait hypothéquer l’avenir de ce pays, le défigurer complètement. On ne parle pas de la hausse des cas de covid-19. Cependant, il faudra bien s’attendre à ce qu’ils prennent l’ascenseur, surtout avec cette foule folle qui accompagne le Chef dans son obsession démoniaque à demeurer dans les cœurs ou à faire croire que son peuple le porte dans le cœur. Quand la troisième vague que tout le monde craint se présentera, il faudra désigner un seul coupable. Il s’agit de celui qui édicte des interdictions et qui vient les fouler du pied, narguant les spécialistes de la santé. La deuxième vague, c’était justement après la fin d’une de ses tournées économiques. Nos craintes se situent ailleurs... Lors de la vague de violences du mois de mars dernier, les médias avaient fait cas de la présence de nervis aux côtés des forces de l’ordre. Certains parmi ces nervis s’amusaient même à canarder des manifestants. Bien entendu, les autorités avaient nié l’évidence préférant parler de « forces étrangères » ou « occultes » qui seraient venues déstabiliser le pays et qu’elles étaient les seules à voir. Depuis le début de la tournée du Chef dans le nord du pays, la presse ne cesse de dénoncer des exactions faites sur des populations contestataires par ces nervis qui usent et abusent des prérogatives des forces de l’ordre et s’opposent même souvent à elles. Il faut arrêter ces tas de muscles dont l’idiotie et la violation sont flagrantes. Des nervis qui ne pensent pas, mais obéissent comme des automates à leurs envies de violence. Ils constituent un danger pour eux-mêmes, leurs familles, le pays et ceux qui les utilisent. Il urge de mettre fin à leurs exactions avant qu’ils ne plongent le pays dans une spirale de violences. Ils constituent le plus grand danger pour la démocratie et pour le Chef, lui-même ! KACCOOR BI
GENDARMERIE LE GÉNÉRAL MOUSSA FALL PROMU HAUT-COM
Hier, le président de la République Macky Sall, Chef Suprême des Armées, a encore usé de ses pouvoirs discrétionnaires pour nommer le général de division Moussa Fall Haut-commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire. Il remplace à ce poste le général de Corps d’Armée Jean Baptiste Tine qui part avec le sentiment d’une mission bien remplie après près de 40 ans de bons et loyaux services rendus aux armées. Dans les normes, le Général Tine devrait partir en septembre prochain. Toutefois, son départ anticipé n’est pas une surprise pour « Le Témoin » quotidien puisque le général Tine avait confié à ses proches collaborateurs qu’il allait faire ses adieux plus tôt que prévu. Considéré comme l’un des plus brillants et courageux officiers-généraux de la maréchaussée, le général de division Moussa Fall mérite amplement cette belle promotion. Pour rappel, l’ancien gouverneur du Palais, le général Moussa Fall a aussi marqué la Section de Recherches de Colobane où il a eu à élucider plusieurs affaires criminelles. Et partout où il est passé, le tout nouveau Haut-com a marqué son commandement dans la loyauté, la rigueur, la légalité et la discipline militaire. « Le Témoin » souhaite une autre nouvelle carrière au Général Tine versé dans la « 2e Section » et félicite chaleureusement le général de division Moussa Fall devenu l’officier-général qu’il faut à la place qu’il faut !
GENDARMERIE/ LE PRÉSIDENT MACKY RADIE LE CAPITAINE TOURÉ DES CADRES
Le président de la République, Macky Sall, a finalement radié le capitaine Oumar Touré des cadres de la gendarmerie. La décision a été prise ce jeudi 17 juin 2021 à Matam. « Le capitaine Oumar Touré de la Gendarmerie nationale, né le 13 mars 1989, traduit devant un Conseil d’enquête en sa séance du 14 juin 2021, en vue de sa radiation des cadres de la Gendarmerie nationale pour « faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux du militaire » est radié des cadres de la Gendarmerie nationale, à compter de la date de signature du présent décret » lit-on dans le décret signé du président de la République. Le même document ajoute qu’à compter de la même date, l’intéressé est versé dans les réserves comme soldat. En outre, il est indiqué que le capitaine Oumar Touré, incorporé le 03 décembre 2012 et totalisant moins de quinze ans de services militaires, peut prétendre au remboursement des retenues pour pension conformément aux dispositions des pensions civiles et militaires de retraite. Après 60 jours d’arrêt de rigueur sur décision du Haut commandant de la gendarmerie à cause de ses sorties médiatiques dans l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr — un complot monstrueux contre l’opposant Ousmane Sonko qu’il avait contribué à faire échouer de par son attitude courageuse — le capitaine Oumar Touré, ancien élément de la Section de recherches, est finalement radié des cadres de la Gendarmerie. Depuis sa sortie de «prison» le lundi 10 mai dernier, il était muté à la réserve de commandement. En clair, il était au «frigo» en attendant que le chef de l’Etat statue sur son cas. Et comme Macky Sall lui en voulait d’avoir contribué à la manifestation de la vérité dans l’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko, nul ne s’attendait à ce qu’il soit clément avec le jeune et brillant officier.
SOULEYMANE TELIKO LA VERITE A FINI PAR TRIOMPHER…
Souleymane Téliko a réagi, suite au verdict rendu ce jeudi par le Tribunal de Dakar, sur l’affaire qui l’oppose au journaliste Madiambal Diagne. «Je pense que pour tous ceux qui ont assisté à cette audience, l’issue de ce procès ne faisait pas l’objet d’un doute. La vérité a fini par triompher du mensonge et des manigances », a déclaré Souleymane Téliko, qui a obtenu la condamnation de Madiambal Diagne. Teliko estime que « les débats de l’audience ont montré où se trouve la vérité et où se trouve le faux »
… MADIAMBAL DIAGNE LE VERDICT NE ME SURPREND PAS
Réagissant au verdict le condamnant à trois mois de prison, Madiambal Diagne a indiqué que le verdict ne le surprend pas. «Parce que l’Ums, dont les membres étaient à l’audience, n’a pas voulu perdre la face à leur président. Un corporatisme a fonctionné, ils ont voulu donner l’exemple en sauvant la face au président de l’Ums. C’est regrettable que la justice soit rendue avec des considérations extrajudiciaires», s’est défendu le patron du Groupe Avenir Communication. Mais pour Madiambal, c’est tout simplement « regrettable que la justice soit rendue avec des considérations extrajudiciaires ».
FARBA/ME MALICK SALL LES ESCARMOUCHES ONT COMMENCÉ
Au début, c’était le grand amour entre eux, Farba Ngom, « griot du président de la République » et richissime homme d’affaires, se vantant partout d’avoir recruté le Crésus Me Malick Sall dans le parti présidentiel. Ses thuriféraires disent même que c’est Farba Ngom qui a fait de l’avocat d’affaires un ministre avant de lui mettre le pied à l’étrier du Fouta. Eh bien, tout cela semble appartenir au passé puisque, comme on le sait, deux crocodiles ne peuvent pas cohabiter dans le même marigot. Et dans le cas d’espèce, le margot, c’est le département de Matam que chacun de nos deux milliardaires rêve de contrôler politiquement. Bien sûr, en tant que « griot du président », Farba a toujours tenu la corde, faisant nommer et dégommer qui il voulait, enrichissant et appauvrissant. Mais Me Malick Sall qui, en plus de sa richesse financière, est aussi devenu un ministre de la Justice, a des arguments à faire valoir. En tout cas, la bataille de la mobilisation a fait rage durant la tournée économico-politico-maraboutique que le président de la République vient de faire au Fouta, notamment dans le département de Matam. A cet égard, le gros bourg de Ourossogui a servi de champ de confrontation entre nos deux mastodontes par leurs militants interposés. Le maire de la ville, l’avocat Me Moussa Bocar Thiam, a quitté le Parti socialiste, dont il portait la parole, pour migrer à l’APR où il a eu comme mentor Farba Ngom. Lequel l’a fait nommer au poste stratégique et juteux d’Agent judiciaire de l’Etat ! Seulement voilà, le fauteuil du maire sortant est menacé par son propre cousin germain, Samba Alassane Thiam, promu par le président de la République — qui le considère comme son propre fils — secrétaire général de l’ARTP avec pratiquement les mêmes prérogatives que le DG de cette boite balèze. Or, Samba Alassane Thiam est épaulé dans son entreprise par…Me Malick Sall. Qui ne lésine pas sur les moyens pour l’aider à réaliser ses ambitions. En plus, il a bénéficié du ralliement des responsables apéristes comme Ismaïla Dembélé et Djiby Nalla Sy, que le socialistes avait battus aux dernières élections locales. A l’occasion de l’arrivée du Président, Samba Alassane Thiam était sur le point de remporter la bataille des pancartes et des affiches. Ce qui a mis le maire hors de lui. Toujours est-il que « SAT » a été arrêté par les gendarmes qui l’ont retenu une heure environ avant que l’état major de l’APR, alerté par le journaliste Aly Bandel Niang, le fasse libérer. Pour prendre leur revanche, ses partisans ont occupé les premières places devant le Président et ont hué ostensiblement le maire lorsqu’il a voulu parler. Puis ils ont sorti des brassards rouges. A la grande fureur des nervis recrutés par ses adversaires qui les ont malmenés. Après quoi, les supporters du maire ont tendu un guet-apens aux militants de « SAT ». Et ça, ce n’est qu’une illustration, un exemple, dans la guerre qui fait rage entre Farba et Me Malick Sall, par lieutenants interposés, dans le département de Matam !
HAMADY HOUNARE LE CENTRE DE SANTÉ INAUGURÉ PAR MACKY SALL
Le centre de santé de Hamady Hounaré, inauguré ce jeudi 17 juin 2021 par le président de la République Macky Sall, est une vieille doléance de la population de ce village, qui voit enfin son rêve se réaliser. En effet, c’est à l’issue du Conseil des ministres délocalisé, tenu le 21 mars 2013 à Matam, que le chef de l’Etat avait donné entre autres instructions au maire de Hamady Hounaré, l’ex-directeur général de la LONASE, M. Amadou Samba Kane de prendre en charge le financement de la construction et de l’équipement du centre de santé de cette localité , en accord avec son conseil d’administration dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) et aussi conformément à la devise de la LONASE « La Fortune aux Souscripteurs, les Bénéfices à la Nation ». Cette magnifique réalisation est estimée à un coût global d’environ 510 millions F CFA (constructions et équipements y compris). Le centre dispose d’un matériel ultramoderne et sophistiqué composé entre autres de fauteuil dentaire dernière génération, d’appareil échographique etc. Les activités opérationnelles ont démarré en novembre 2019 avec l’affectation du médecin chef du centre. Ainsi, le centre de santé va relever qualitativement le plateau technique médical du district régional de Matam particulièrement toute la zone de Diéri et du Dandé Mayo. Mieux, le président de la République a offert une ambulance neuve au centre de santé de Hamady Hounaré. Il incombe maintenant aux populations, élus, responsables et professionnels de la santé, de veiller à la maintenance et à la bonne gestion de ce centre de santé pour garantir une offre de services de qualité aux patients. En tout cas, les populations doivent une fière chandelle à M. Amadou Samba Kane pour la réalisation de ce joyau.
AU COEUR DU BOSSEA LA BATAILLE DE LA MOBILISATION A EU LIEU ENTRE DAOUDA DIA ET ABDOU KARIM SALL HORKADIERE DERRIERE AKS».
Derrière ces slogans, des milliers de militants et sympathisants du ministre Abdou Karim Sall ont manifesté hier leur joie de réserver un accueil digne de son rang au chef de l’état Macky Sall qui achevait sa tournée dans le Nord du pays. Le bain de foule auquel Macky Sall a eu droit entre Horkadiere et Semme, porte en grande partie la signature du ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, natif de la zone. De l’avis de tous les observateurs, on a assisté à une mobilisation impressionnante des partisans de AKS. Au grand bonheur du chef de l’Etat à qui le ministre a offert un cheval pur sang. Histoire de le remercier pour «toutes les réalisations de haute portée effectués dans le Fouta depuis son élection à la tête du pays, en février 2012 «. Toutefois, si « AKS » a effectivement noyé son rival Daouda Dia, qui n’est autre que le premier questeur de l’Assemblée nationale et également frère du milliardaire Harouna Dia, à Orkadiéré, Daouda a pris sa revanche dans son propre village, Wendou Bosséabé, situé à 1 km environ de là. Dans cette dernière localité, la foule était constituée à 70 % de partisans des frères Dia. Mais dans l’ensemble, Abdou Karim Sall a gagné la bataille de Horkadiéré.
LAURENT GBAGBO EST RENTRÉ EN CÔTE D'IVOIRE DANS UNE ATMOSPHÈRE TENDUE
C'est son acquittement définitif le 31 mars qui a rendu possible ce retour, de même que le feu vert donné par son rival, le président Alassane Ouattara, au nom de la "réconciliation nationale"
C'est son acquittement définitif le 31 mars qui a rendu possible ce retour, de même que le feu vert donné par son rival, le président Alassane Ouattara, au nom de la "réconciliation nationale".
M. Gbagbo a été acclamé à sa descente d'avion par des centaines de personnes, celles qui avaient pu avoir accès à l'aéroport, ses proches, les responsables de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI) et le personnel de l'aéroport et de compagnies aériennes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Mais peu avant l'atterrissage vers 16H30 (GMT et locales), ces mêmes journalistes ont entendu des tirs et vu des fumées de gaz lacrymogènes, tout près de l'aéroport.
Depuis jeudi matin, la police disperse avec du gaz lacrymogène tous ceux qui tentent de se rassembler près de l'aéroport, situé dans le quartier de Port-Bouët où, selon des témoins, des échauffourées ont opposé les forces de l'ordre à des partisans de M. Gbagbo.
Les manifestants repoussés ne cachaient pas leur colère de voir les accès à l'aéroport bloqués, sauf pour les voyageurs devant prendre un avion et les journalistes accrédités.
- Populaire "sans triomphalisme" -
Avant son départ de Bruxelles, son avocate Habiba Touré qui a voyagé avec lui a déclaré à l'AFP qu'il était "content, enthousiaste et veut jouer sa partition pour essayer de réconcilier les Ivoiriens.Il a besoin de parler à son peuple".
Laurent Gbagbo, 76 ans, vivait à Bruxelles depuis son acquittement par la CPI en janvier 2019, confirmé en appel le 31 mars 2021.
A son ancien QG de campagne pour l'élection présidentielle de 2010, au quartier d'Attoban où il doit se rendre, des centaines de personnes étaient rassemblées, a constaté un journaliste de l'AFP.
Entre l'aéroport, situé dans le Sud d'Abidjan, et Attoban dans le Nord, son cortège traversera plusieurs quartiers où la foule devrait tenter de se masser pour l'acclamer.
Les rassemblements le long du cortège n'ont pas été interdits par le gouvernement, mais le ministre de la Communication Amadou Coulibaly a affirmé à l'AFP avoir appris l'itinéraire "par la presse".
Il a qualifié les tentatives des partisans de M. Gbagbo de rejoindre l'aéroport de "troubles à l'ordre public", car je "n'ai pas entendu d'appel à aller l'accueillir". "Il n'y a pas d'abus dans le maintien de l'ordre", a-t-il affirmé.
"Nous sommes surpris par cette réaction injustifiée", a déclaré à l'AFP Justin Katinan Koné, porte-parole de Laurent Gbagbo, affirmant que des "arrestations ont eu lieu" et que des cars de partisans de l'ex-président venus de province ont été "bloqués à l'entrée d'Abidjan".
L'ampleur de l'accueil de l'ex-président a été au coeur des récentes négociations entre le pouvoir et le FPI: le premier souhaitant qu'il soit sans "triomphalisme", le second qu'il soit populaire en permettant au plus grand nombre de ses partisans d'être présents dans les rues d'Abidjan. L'enjeu était la sécurité de M. Gbagbo lui-même mais aussi d'éviter tout débordement ou violence.
- "Se retrouver" -
A Yopougon, quartier populaire d'Abidjan considéré comme pro-Gbagbo on attend son retour avec impatience, mais "on veut le voir pour le croire", dit habitant du quartier portant un maillot sur lequel est écrit: "Gbagbo acquitté, merci Seigneur".
A l'opposé, ses adversaires estiment toujours qu'il a précipité son pays dans le chaos en refusant sa défaite face à Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010.Ce refus a provoqué une grave crise post-électorale, pendant laquelle quelque 3.000 personnes ont été tuées.
M. Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, avait été arrêté en avril 2011 à Abidjan puis transféré à la CPI à La Haye.
Ses proches assurent qu'il rentre sans esprit de vengeance mais pour oeuvrer à la politique de "réconciliation nationale".
La Côte d'Ivoire est encore meurtrie par deux décennies de violences politico-ethniques, les dernières remontant à la dernière présidentielle, en 2020, qui ont fait une centaine de morts.
Alassane Ouattara a été réélu pour un 3e mandat controversé lors d'un scrutin boycotté par l'opposition qui jugeait ce nouveau mandat anticonstitutionnel.
La Côte d'Ivoire "doit se retrouver", estime Assoa Adou, secrétaire général du FPI, car "elle est aujourd'hui en danger de déstabilisation par des jihadistes" après des attaques contre l'armée qui ont récemment tué quatre militaires dans le Nord, à la frontière avec le Burkina Faso.
Laurent Gbagbo reste sous le coup d'une condamnation en Côte d'Ivoire à 20 ans de prison pour le "braquage" de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pendant la crise de 2010-2011, mais le gouvernement a laissé entendre qu'elle serait abandonnée.