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27 juin 2025
par Malick Sy
ENFIN, CE N’ÉTAIT PAS TROP TÔT MONSIEUR LE PRÉSIDENT
EXCLUSIF SENEPLUS - Lorsqu’il s’agira de faire l’inventaire des années Macky, son message à la Nation du 8 mars 2021 restera dans l’histoire, car clôturant une longue séquence d’une gouvernance de feu et d’acier
« Je comprends votre colère... » C’est un “ je ” très présidentiel. Comme pour incarner toute la fonction. Il sera martelé tout au long du solo télévisé le plus délicat et le plus attendu de sa présidence. Dans un discours confession qui marquera sans doute un tournant majeur du dernier virage de son ultime mandat, le président de la République déclare « avoir compris son peuple et plus particulièrement sa jeunesse ».
Le supplice du président
On est presque tenté d’ajouter, enfin… ouf ! Parce qu’il aura fallu attendre neuf ans, neuf longues années pour assister à ce coup de théâtre politico- émotionnel où pour la toute première fois, on a vu un président, souvent plus préoccupé par lui-même que par le destin de son peuple, enfiler son costume de père de la Nation.
Pour qui connait les capacités de l’homme à produire de l’empathie, lui l’ayatollah du « force restera à la loi », lui le mollah du « j’ai décidé, un point deux traits », lui qui souffre d’un sérieux déficit d’instinct démocratique, tenir un tel discours, seul face caméra, avec tant de zèle compatissant fut certainement un long et dur moment de supplice.
Percuté de plein fouet par une contestation inédite dont il n’avait prévu ni l’ampleur ni l’échelle, certainement heurté par l’effroi de cet adolescent arborant le drapeau national et froidement abattu à bout portant, voyant son régime à un niveau de fragilité jamais atteint, Macky Sall a su trouver les ressorts et les mots qu’il fallait pour se hisser à la hauteur de la situation. Le président de la République a compris qu’il n’y avait pas plus maladroit pour apaiser un peuple en colère et en révolte, que de le sermonner. Comme à son habitude.
Il s’est exprimé avec clarté et conviction. Une prise de parole maîtrisée avec un ton juste, une posture de rassembleur et quelques accents de sauveur de la patrie pour marquer l’imaginaire commun Sénégalais : « Tous, ensemble, taisons nos rancœurs et évitions la logique de l’affrontement qui mène au pire… J’ai vu nombre d’entre vous sortir dans la rue pour exprimer la colère de votre mal-vivre... Qu’une jeunesse confrontée à autant de privations exprime son mal-vivre me parait tout à fait ».
Le jour où le pays a failli basculer
Lorsqu’il s’agira de faire l’inventaire des années Macky, son message à la Nation de ce 8 mars 2021 restera dans l’histoire, car clôturant une longue séquence d’une gouvernance de feu et d’acier, assumée par un homme saisi d’un vertige de plus en plus autoritaire et de plus en plus répressif, après neuf ans d’une présidence liberticide et tétanisante. Tantôt costumé en président absolu déguisé en démocrate, tantôt engoncé dans un manteau d'autocrate dur, Macky Sall a fini par étrangler l’État de droit jusqu’à sa quasi suffocation.
L’arrestation arbitraire de Sonko sur fond d'un complot d’Etat aux allures d’un « Watergate sénégalais », n’aura fait qu’allumer cette mèche qui a conduit à cette violente explosion politico-sociale. Ce jour là, le Sénégal a failli basculer dans un trou noir démocratique avec l'extinction de toutes les lumières de ses balises démocratiques.
Macky Sall, se relèvera t-il de cette crise
Ville barricadée, militaires lourdement armés, blindés positionnés au centre ville, policiers et gendarmes d’élite officiant aux côtés de miliciens armés, de mémoire de sénégalais, on n’a jamais vu ça. Ce 8 mars 2021, au moment où le monde entier célébrait la femme, le Sénégal plongeait dans une véritable spirale cathartique, offrant le spectacle d’un pays en guerre.
Tous ces morts, toute cette folie destructrice et toutes ces scènes de pillages un peu partout dans le pays ont tragiquement marqué les esprits et durablement renvoyé une image hideuse de l’exception démocratique sénégalaise. Ce 8 mars 2021 restera tristement gravé dans notre histoire comme le jour où des Sénégalais ont tiré à balles réelles sur d’autres Sénégalais qui ne faisaient qu’exprimer pacifiquement leur mal être et réclamer l’arrêt de cette vendetta judiciaire contre Ousmane Sonko et le rétablissement de l'État de droit.
Le président de la République avait promis de réduire son opposition à sa plus simple expression. Mais c’était sans compter avec Adji Sarr qui vient réduire son désir de troisième mandat à sa plus simple impossibilité. La jeune « masseuse » de vingt ans, celle par qui toute cette tragédie est arrivée, victime muette d’une grossière instrumentalisation avec cette fausse histoire de viol, a ruiné toute velléité de Macky Sall de se maintenir au pouvoir.
Ce complot pitoyable, bâclé de bout en bout, coproduit par une petite bande d’imbéciles sans foi ni loi pour discréditer Ousmane Sonko, a déclenché la plus grave crise politique sous la présidence Macky Sall. Trois jours d’émeutes meurtrières qui ont sérieusement fait vaciller son régime. Alors question d’après-crise : le président, s’y révélera-t-il ou s’y anéantira t-il ?
Karim et Khalifa, le retour…
Une chose est sûre, s'il veut encore laisser une trace autre que celle qu’il nous a dessinée jusque-là, le chef de l’État devra frapper fort en changeant sa diligence gouvernementale devenue une immense bulle d’incompétence. Il devra surtout se séparer de ce trio maléfique constitué de son ministre de l’Intérieur, celui de la Justice et du procureur de la République.
Leur irresponsabilité dans la gestion de l’affaire Adji Sarr est en grande partie à l’origine des évènements sans précédent que le Sénégal a vécus. Aux abois, le jusqu’au boutisme de ces enivrés de pouvoir a poussé le président dans une voie sans issue.
Pour se sortir de cette impasse politico-judiciaire, le chef de l’État doit impérativement se réinventer en dessinant les contours d’une nouvelle gouvernance. Ce qui passera impérativement par un aggiornamento du champ politique en permettant à tous ses acteurs, en l’occurrence Ousmane Sonko, Karim Meissa Wade et Khalifa Sall de pouvoir participer aux compétitions électorales à venir.
Cette crise aura surtout servi de révélateur au chef de l’État que sa firme politique siglée BBY (Benno Bok Yakaar), aujourd’hui en bout de course et à bout de souffle, n’est en fait qu’une reptation de spéculateurs politiques qui l'ont lâchement abandonné à la première bourrasque. Quid de son nouvel allié Idrissa Seck qui, avec sa foi de nouveau converti au Mackisme est devenu l'incarnation de l’apostasie politique avec ses versets hagiographiques pieusement débités pour plaire à son patrons. Chacune de ses apparitions publiques provoque un tsunami de haut le cœur chez les Sénégalais. L'image toxique du président de Rewmi ne passe désormais plus dans l’opinion.
Comment les conseillers en communication de la présidence peuvent- ils encore aujourd’hui, laisser Macky Sall s’afficher médiatiquement et politiquement avec Idrissa Seck ? Comment se fait-il que le plus informé des Sénégalais soit le dernier à savoir qu’il est plus aisé d’apporter des preuves de l’existence de Dieu que de trouver une preuve de l’utilité d’Idrissa Seck en tant qu’allié.
Son indécente proposition de médiateur de la crise a été un fiasco absolu. Le président s’en est sorti tout seul comme un grand. Il n’a eu besoin d’aucun allié ou partisan politique pour parler à sa jeunesse et se retrouver avec son peuple.
Mais le chef de l’État risque de lourdement se tromper en analysant les récents événements sous un prisme intrinsèquement économique. La tragique séquence que notre pays vient de traverser est avant tout symptomatique de sa gouvernance absolutiste, oubliant que nous sommes un pays où ne ferme pas sa gueule, une Nation qui se gouverne au biceps.
Mais au-delà de cette crise, c’est la succession de Macky Sall et son héritage qui risquent de se jouer dans un avenir pas très lointain. L’image positive ou négative que le président de la République laissera à la postérité dépendra de sa capacité à désormais prendre conscience de ses responsabilités suprêmes. Incarner le peuple du Sénégal dans toute sa diversité. Défendre et respecter la Constitution de son pays. Notre pays. Le Sénégal.
Malick Sy est journaliste
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LA FRANCE EST-ELLE RESPONSABLE DES PROBLEMES DE L'AFRIQUE
Depuis l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko, des émeutes violentes ont éclaté au Sénégal, provoquant 5 morts. Les manifestants s'en sont pris à des enseignes françaises.
Depuis l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko, des émeutes violentes ont éclaté au Sénégal, provoquant 5 morts. Les manifestants s'en sont pris à des enseignes françaises. Le poids du colonialisme explique-t-il encore aujourd'hui les problèmes africains ?
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BUTIKU LAYE
Après Dip, PBS, entre autres, Laye fait un remix d'un tube du roi du mbalax Youssou Ndour pour jouer sa partition dans le processus d'apaisement.
Les manifestations qui ont secoué le Sénégal ces dernieères semaines auraient d'un autre coté boosté l'inspiration des artistes et musiciens sénégalais. Après Dip, PBS, entre autres, Laye fait un remix d'un tube du roi du mbalax Youssou Ndour pour jouer sa partition dans le processus d'apaisement.
IL FAUT ÊTRE PLUS ATTENTIFS AUX ASPIRATIONS DES JEUNES
Soham Wardini s’exprimait en marge de la déclaration du Comité des femmes leaders pour la paix, la démocratie, le respect des institutions et l’Etat de droit au siège du Réseau Siggil Jiggen.
La maire de Dakar, Soham Wardini, a appelé, vendredi, l’Etat, les collectivités locales, les partis politiques et les familles ’’à être plus attentifs aux aspirations des jeunes’’.
’’Ces évènements douloureux nous interpellent tous, Etat, collectivités territoriales, partis politiques et familles à être plus attentifs aux aspirations des jeunes, les aider et saisir les opportunités du temps présent et leur offrir des perspectives pour un avenir meilleur’’, a soutenu la maire de Dakar.
Soham Wardini s’exprimait en marge de la déclaration du Comité des femmes leaders pour la paix, la démocratie, le respect des institutions et l’Etat de droit au siège du Réseau Siggil Jiggen.
Elle a appelé les jeunes à ’’ne pas céder au désespoir et à renoncer à la violence’’.
’’J’invite l’Etat à l’apaisement et au dépassement et je demande la clémence de la justice’’, a-t-elle lancé.
L’ANNULATION DE MARCHE DU M2D EN VEDETTE DANS LES JOURNAUX DE CE SAMEDI
Dakar, 13 mars (APS) – L’annulation de marche du mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) cristallise l’attention des journaux parvenus ce samedi à l’APS.
‘’Annulation de la manifestation du M2D : Le Ndigël marche’’ titre le Quotidien, expliquant que ‘’l’opposition se plie à la décision du khalif général des mourides’’. Selon le journal, l’opposition a annulé sa manifestation de ce samedi à la Place de la Nation. Aussi, souligne le Quotidien, le M2D a remis à l’envoyé du khalif un mémorandum dans lequel Sonko et Cie réitèrent leurs exigences.
Sud Quotidien consacre sa Une au même sujet en soulignant que ‘’Serigne Mountakha +plombe+ le M2D’’. Le journal explique que ‘’le mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) qui comptait investir la rue aujourd’hui à Dakar et dans toutes les régions du Sénégal ainsi que dans la diaspora a décidé de surseoir à son mot d’ordre de manifestation ‘’pacifique’’. Cette décision, souligne Sud Quotidien, est intervenue après la rencontre avec les émissaires du Khalif général des Mourides.
D’ailleurs rapporte Vox Populi en citant les propos de Serigne Bassirou Mbacké Porokhane ‘’Le khalif a dit avoir trop de mal dans sa chair avec cette violence inouïe qui a engendré des morts’’. Ainsi, avec cette médiation, écrit le journal, ‘’Serigne Mountakha désamorce les risques de tension’’.
‘’Appel à une mobilisation nationale du M2D : Serigne Mountakha annule la manifestation’’, renseigne l’AS tandis que le journal Kritik souligne le dossier de l’affaire « sweet beauté » se dégonfle.
L’observateur rapporte que pour le capitaine Touré arrêté hier à la section de recherche de Colobane (Dakar), c’est ‘’le début de la fin’’. Selon le journal, ‘’puni pour 35 jours au lieu de 45, l’officier a été envoyé au trou à Mbao’’.
‘’Gendarmerie : le capitane Touré aux arrêts de rigueur’’ écrit Libération, expliquant qu’il s’est présenté lui-même au siège de la section de recherches, ce vendredi.
‘’Une enquête rigoureuse sera faite. Il se peut même qu’on écoute ses supérieurs’’, renchérit une source du journal Enquête qui évoque des ‘’non-dits d’une affaire’’.
Dans les colonnes du Soleil, le ministre de la Santé et de l’action sociale rassure sur les effets secondaires des doses d’AtraZeneca. ‘’Nous n’avons décelé aucun problème’’ écrit le journal en citant les propos du ministre qui s’exprimait ainsi lors de la réception d’un don de 25000 doses d’AstraZeneca de l’Inde au Sénégal.
157 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET QUATRE DÉCÈS RAPPORTÉS CE SAMEDI
A ce jour, le Sénégal compte 36726 cas positifs au coronavirus dont 32233 guéris, 955 décès et 3537 encore sous traitement.
Dakar, 13 mars (APS) – Le ministère de la santé et de l’action sociale a rapporté ce samedi 157 nouveaux cas positifs au coronavirus sur 1702 tests réalisés, soit un taux de positivité de 9,22 %.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la maladie au Sénégal, le porte-parole du ministère précise que ces nouvelles infections concernent 64 contacts suivis et 93 cas issus de la transmission communautaire.
Selon le Dr Mamadou Ndiaye, 256 patients ont été testés négatifs et déclarés guéris tandis que 42 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Aussi, quatre nouveaux décès liés à la maladie ont été enregistrés.
A ce jour, le Sénégal compte 36726 cas positifs au coronavirus dont 32233 guéris, 955 décès et 3537 encore sous traitement.
Depuis le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19 sur l’étendue du territoire, 107 346 personnes ont été vaccinées.
LA SEMAINE OÙ MACKY SALL A PERDU LE PAYS
Le chef de l’État sort considérablement affaibli de son épreuve de force avec la rue et l’opposant Ousmane Sonko
Le mouvement de contestation soutenant l’opposant sénégalais Ousmane Sonko a lancé un nouvel appel à des rassemblements ce samedi, après avoir suspendu mardi matin les manifestations qui ont fait trembler pendant dix jours le palais présidentiel, et entraîné la mort d’une dizaine de personnes dont la moyenne d’âge ne dépasse pas 20 ans.
Pour mémoire, Ousmane Sonko, arrivé troisième à la présidentielle de 2019, avait été arrêté le 3 mars, officiellement pour trouble à l’ordre public, alors qu’il se rendait à une convocation de la justice suite à une plainte pour viol déposée par une employée d’un salon de massage. Très populaire auprès de la jeunesse et de la diaspora, pourfendeur infatigable de la « corruption » du personnel politique sénégalais en général et du clan Macky Sall en particulier, le dirigeant des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) peut savourer sa revanche, tant il sort grand vainqueur de son épreuve de force avec le président de la République.
« Crypto-islamiste »
Libéré sous la pression de la rue, celui qui s’autoproclamait « opposant numéro 1 » l’est de fait devenu, s’immisçant dans un champ de ruines que Macky Sall a lui-même patiemment fabriqué. En évinçant de manière systématique les ambitieux de son propre gouvernement tout en offrant des postes prestigieux à ses plus féroces adversaires, comme son dauphin à la présidentielle Idrissa Seck, le chef de l’État n’a cessé de faire le vide. Sans oublier de choyer ses alliés de la gauche sénégalaise tiraillés entre les ors du pouvoir et l’inquiétude que provoque le profil populiste, « crypto-islamiste », voire même brutal, d’un Ousmane Sonko qui ne cache pas sa volonté, par exemple, de rétablir la peine de mort. Mais l’étoile montante du pays ne manque pas d’habileté : ses appels au calme lancés le 8 mars dans la foulée de sa libération, et deux heures avant l’intervention télévisée du président de la République, ont démontré la force et l’impact de son verbe sur la rue. Il a rendu d’autant plus creux le discours d’un Macky Sall contraint à multiplier les concessions. Comme celle de décréter « la fin de l’état de catastrophe sanitaire » et l’allègement des couvre-feux qui paralysaient partiellement la vie économique de la capitale ou de Thiès, l’une des principales villes du pays.
DIAMBARS VS GENERATION FOOT, L’ATTRACTION DE LA DIXIEME JOURNEE
La Ligue 1 sénégalaise reprend ses droits aujourd’hui dans les différentes pelouses du pays. Pour le compte de la 10ème journée, l’actuel leader au classement (Diambars) qui compte 18 points reçoit, au stade Fodé Wade, Génération Foot (3ème, 17 pts)
La Ligue 1 sénégalaise reprend ses droits aujourd’hui dans les différentes pelouses du pays. Pour le compte de la 10ème journée, l’actuel leader au classement (Diambars) qui compte 18 points reçoit, au stade Fodé Wade, Génération Foot (3ème, 17 pts).
Le choc de la dixième journée de la ligue 1 sénégalaise va opposer Diambars (1er, 18 points) à Génération Foot (3ème, 17 points) au stade Fodé Wade. Victorieux devant le Stade de Mbour lors de la précédente journée, les académiciens voudront rééditer le même exploit devant les Grenats qui restent sur une bonne dynamique depuis quelques semaines.
JARAAF POUR CONFIRMER FACE AU STADE DE MBOUR
Au stade Ibrahima Boye de Guédiawaye, l’AS Douanes (4e, 1- points) accueillera le Stade de Mbour (8ème, 12 points). Les Gabelous qui restent sur deux victoires consécutives et visent le podium cette saison tenteront de confirmer. De leur côté, les Stadistes défaits par Diambars veulent se relancer dans l’élite sénégalaise pour ne pas être distancés par le peloton de tête. A Mbour, le Casa Sport se déplace pour défier Mbour Petite Côte. L’équipe du Sud, avec deux longueurs d’avance sur son adversaire, occupe la neuvième place avec 10 points.
LE RÉVEIL DE NIARY TALLY ?
Au bas du tableau, Niary Tally (14ème, 3 points) rencontre le Cneps Excellence au stade Amadou Barry de Mbao. Les Galactiques qui sont sur 8 défaites consécutives tenteront de stopper l’hémorragie. En face, l’équipe thiessoise est à la recherche de son cinquième succès pour cette saison.
A Louga, Ndiambour fera face à Dakar Sacré-Cœur. Au stade Alboury Ndiaye, l’équipe du Nord qui reste sur trois défaites consécutives compte à nouveau renouer avec le succès. Les Lougatois vont tenter ainsi de se réveiller face à la formation dakaroise. A noter que la rencontre entre le Jaraaf de Dakar et AS Pikine a été reportée à une date ultérieure. Hier, Teungueth FC s'est défait de l'US Gorée (1-0) au stade Ngalandou Diouf de Rufisque.
VERS UN RETOUR DU PUBLIC DANS LES STADES
Face à la presse hier, Matar Ba a soutenu que les conditions sont désormais réunies pour reprendre toutes les activités sportives.
Avec la décision du Président Macky Sall de lever l’état de catastrophe sanitaire dans le pays, le ministre des Sports peaufine des stratégies pour permettre au public de se rendre dans les stades. Face à la presse hier, Matar Ba a soutenu que les conditions sont désormais réunies pour reprendre toutes les activités sportives.
Au Sénégal, les stades vont bientôt recommencer à accueillir du public, après plusieurs mois de huis clos imposé par la crise sanitaire. Malgré la propagation du virus sur l’étendue du pays, le ministre des Sports autorise désormais les supporters à assister aux manifestations sportives. Pour le ministre Matar Ba, toutes les conditions seront mises en place, d’ici une semaine, en vue de reprendre les activités sportives sur l’étendue du territoire. «Maintenant que le président de la République a allégé le couvre-feu, ramené désormais de minuit à 05 heures du matin, et pris la décision de lever l’état de catastrophe sanitaire à partir du 19 mars prochain, les conditions sont réunies pour une reprise des compétitions sportives suivant d’autres modalités à définir et à arrêter», a soutenu Matar Ba.
Pour éviter toutefois la propagation du virus dans le milieu sportif, le maire de Fatick a indiqué que cette levée des restrictions est assujettie au respect des mesures barrières dont la distanciation physique. «Il faut prendre toutes les mesures permettant d’éviter la propagation de la maladie dans les lieux de compétition et de faciliter l’accès du public aux lieux de compétition (distanciation physique, port du masque, contrôle des températures, utilisation du gel et du savon de façon permanente)», ajoute-t-il.
AUGUSTIN SENGHOR 1ER VICE-PRÉSIDENT DE LA CAF
Se prononçant sur l’élection de Me Augustin Senghor comme premier vice-président de la Confédération Africaine de Football (Caf) grâce au protocole de Rabat, Matar Bâ parle d’un compromis qui permet, d’une part de préserver l’unité de l’organisation suprême du football africain et d’autre part de gérer les impératifs de l’heure marqués par la nécessité de faire de la CAF une structure efficace et inclusive afin de relever les nouveaux défis. Hier en effet, la 42ème Assemblée générale ordinaire et élective de la CAF a désigné le Sud-africain Patrice Motsepe comme successeur de Ahmad Ahmad.
A la faveur toujours du protocole de Rabat, Me Augustin Senghor sera la deuxième personnalité dans l’instance continentale. Et dans ce cadre, le ministre des Sports est revenu sur les efforts du gouvernement pour la campagne du président de la FSF. «Pour promouvoir la candidature de Me Augustin Senghor à la présidence de la CAF, notre pays a déployé d’immenses efforts diplomatiques, avec l’appui et le soutien du président de la République. Ces efforts ont permis de regrouper en notre faveur une majorité d’intentions favorables de votes, malgré une entrée tardive dans la campagne électorale», souligne Matar Ba.
Et le patron des Sports sénégalais de se réjouir de l’élection de Me Augustin Senghor au poste de premier vice-président de la CAF. «L’élection de Me Augustin Senghor en qualité de premier viceprésident de la CAF, constitue, assurément, un niveau de responsabilité jamais atteint par notre pays dans les instances faîtières du Football africain. Et cela est à magnifier et à soutenir», jubile Matar Ba.
Par Bouna Sémou NDIAYE
LE PATRIOMETRE, L’INSTRUMENT DE MESURE DU PATRIOTISME
Pourquoi pas donc créer le patriomètre comme instrument de mesure du patriotisme? Quand est-ce Je peux dire que mon compatriote, chef de parti qui aspire à devenir le président de notre Sénégal est un patriote?
Le politicien Sénégalais lors de la conquête du pouvoir nous a habitué à des promesses, la plupart non tenues. Chacun se disant PATRIOTE et prêt à defender les intérêts du peuple. Certains profitant de l’ignorance des masses, d’autres de leur ras le bol qu’ils éprouvent du système en place qu’ils souhaitent remplacer. Le patriotisme étant abstrait avec la malchance de ne pas avoir d’instrument de mesure comme la chaleur ou le vent, il convient de le définir afin de pouvoir juger les gens à partir de leurs actes, pas de leurs promesses! Le faire pourrait nous éviter de croire ce que nous servent ces beau-parleurs.
Pourquoi pas donc créer le PATRIOMÈTRE comme instrument de mesure du patriotisme? Quand est-ce Je peux dire que mon compatriote, chef de parti qui aspire à devenir Le Président de notre SÉNÉGAL est un PATRIOTE? Il doit à mon avis répondre positivement aux questions suivantes: 1. Qu’a-t-il fait pour son pays, sa ville, son village, sa communauté avec ses propres moyens sans utiliser les avantages que son pays lui a donné ou le travail pour lequel il est payé? 2. Qu’a-t-il fait pour que son pays soit connu/reconnu/aimé à partir de ses propres moyens, pas dans le cadre du travail pour lequel il est payé? 3. Quel risque a-t-il prit pour la défense des intérêts de son pays ou de sa communauté? Je n’ai nullement pas l’intention d’éliminer de la course d’autres compatriotes méritants. Mais les réponses positives sur les trois questions données plus haut recevraient un poids supérieur à toute autre réponse! Je me prends sans vouloir braquer les projecteurs sur moi, comme exemple pour me juger. C’est bien vrai que “SÀABU DU FÓOT BOPPAM!“ mais je me connais mieux que je connais un autre !
RÉPONSE AUX QUESTIONS:
1. J’ai combattu le paludisme au Département de Linguère pendant six années consécutives. Je fournissais aux populations de mon Département des médicaments et des moustiquaires imprégnées à partir des revenus tirés d’une cérémonie annuelle que j’organisais aux USA et qui était tellement bien reçue par les populations que le Lauréat du Prix Nobel de Chimie, Dr. Peter Agré a conduit de Baltimore, MD à North Carolina où il a trouvé le Congressman David Price de l’Etat de North Carolina et le Maire William Bell de la ville de Durham, tous venus assister à un de mes spectacles.
2. J’ai rapatrié sur fonds propres le documentraire du premier Festival Mondial des Arts Nègres filmé par les Russes. Après la projection au Sénégal, je fus invité par une grande université Américaine (UNC-Chapel Hill) pour une autre projection suivie de débats. Cela a créé une grande admiration des Américains pour le Sénégal et une forte envie car ils souhaiteraient pouvoir faire de même afin qu’ils savent advantage sur leurs compatriotes comme Paul Robeson qui étaient en Russie durant la même période.
3. J’ai refusé en tant qu’étudiant de participer au Concours National ( National Essay Contest ) intitulé YOU CAN SAVE YOUR COUNTRY. Ce concours fut organisé après que David Stockman, Directeur de “Office of Management and Budget” dans le gouvernement de Reagan ait démissionné au moment où les USA faisaient face à deux problèmes cruciaux: le “Federal Deficit Spending” et le “Bilateral Deficit Spending” avec le Japon.
La solution devait venir de David Stockman qui malheureusement avait quitté le gouvernement. Le concours fut lancé au niveau des écoles de Business. Après beaucoup de tiraillements avec mon Professeur de International Economics qui voulait me forcer à participer alors que je ne voulais pas, j’ai finalement accepté à contre coeur après qu’on m’ait permis d’extrapoler en poussant mes recherches à trouver une solution à ces deux problèmes: l’implication que cela a sur l’aide aux pays sous-développés et au Sénégal en particulier. Ce papier fut l’un des deux primés en North Carolina. Vous voyez que tout ceci c’est du réel. Pas des promesses! Les réponses aux questions 1, 2, et 3 nous permettent de voir l’applicabilité du proverbe Wolof qui dit: “KUY RÀAM DI LA BOOT, SU MANEE DAW DU LA FA BAYI”.
J’invite mes compatriotes à une réflexion plus approfondie sur la question, et aux Mathématiciens à aider au développement du “Modèle Patriomètre”.
FAISABILITÉ
La faisabilité d’un tel projet permettrait non seulement d’ouvrir les yeux aux électeurs potentiels mais aussi limiterait le nombre pléthorique de partis politiques dont les leaders nous viennent avec des financements peu clairs!
CONDITIONS SINE QUOI NONE:
La retouche de notre constitution. Création d’Organes Départementaux de “pré-validation” des postulants.
Les Organes Départementaux seront composés de :
1. Un représentant du Conseil Municipal
2. Un représentant de l’Imam de la ville
3. Un représentant des jeunes
4. Un représentant de l’organisation féminine
5. Un Agent assermenté.
PROCÉDURES DE MISE EN OEUVRE:
La mise en pratique de ce projet demande une période transitoire au terme de laquelle les partis politiques seront dissouts. Les postulants soumettront leur application à la Cour Suprème (ou une entité légale à déterminer) qui la soumettra à l’Organe Départemental de Prévalidation pour revue. Après étude se basant sur les normes de PATRIOMÈTRE prédéfinis, l’Organe Départemental enverra son AVIS à la Cour Suprème qui a son tour, après étude de conformités donnera des instructions à l’Assemblée Nationale pour que le postulant s’acquitte des formalités qui permettront que sa candidature soit validée. Je souhaite que vous trouverez mes chers compatriotes ce projet nécessaire et non utopique pour m’aider à le completer car, comme on dit en Wolof, XEL DU JARIÑ LU DUL XALÀAT!