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30 juin 2025
PLUS DE 11.000 PERSONNES ONT ÉTÉ VACCINÉES, SELON LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ
La première phase de la vaccination concerne les professionnels de la santé, les personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec des maladies chroniques, dont le diabète et l’hypertension, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Dakar, 26 fév (APS) - Le ministère de la Santé et de l’Action sociale déclare que 11.749 personnes ont été vaccinées contre le Covid-19, au Sénégal, entre mardi et jeudi.
Selon El Hadj Mamadou Ndiaye, porte-parole du ministère et directeur de la prévention, 7.662 personnes ont été vaccinées durant la journée de jeudi, ce qui représente 65,21 % de l’effectif global des personnes qui se sont fait vacciner.
Le Sénégal a entamé mardi sa campagne de vaccination contre le Covid-19, après la réception, par le président de la République, de 200.000 doses de vaccin fournies par la société chinoise Sinopharm.
La première phase de la vaccination concerne les professionnels de la santé, les personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec des maladies chroniques, dont le diabète et l’hypertension, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Selon Macky Sall, le Sénégal va recevoir 6.798.000 doses de vaccin, dans les jours ou semaines à venir.
C'EST MOI QUI AI INFORMÉ LE CHEF DE L’ÉTAT DE L'AFFAIRE SONKO
Le garde des Sceaux, ministre de la Justice qui a pris parole, ce vendredi, à la plénière de l’Assemblée nationale, a reconnu que c’est lui même qui a informé le président
Le ministre de la Justice Me Malick Sall a informé, vendredi, à l’Assemblée nationale, avoir lui-même informé le président de la République, Macky Sall, de cette affaire dite Ousmane Sonko-Adji Sarr. « Ce qui est certain, et j’ai tenu à ce que vous le sachiez, est que cette affaire, c’est moi, à titre personnel, en tant que Garde des Sceaux, qui ai informé le chef de l’Etat. Nous étions en Conseil des ministres, quand j’ai reçu un message du procureur de la République qui m’a envoyé la copie de cette plainte déposée par la dame Adji Sarr. Je l’ai immédiatement transférée au Président », a-t-il fait savoir, dans sa prise de parole. Le ministre de la Justice de poursuivre : « sa réaction était une réaction de désolation, de compassion, parce qu’il m’a dit qu’à son pire ennemi, il ne souhaite pas cela ».
Toutefois, rappelle le Garde des Sceaux, « cette présomption d’innocence, malheureusement, n’empêche pas qu’on soit déjà la risée dans les médias. Député ou pas député, une personne qui est trainée, qui est poursuivie, a une famille ».
A ce titre, il soutient que « cette affaire n’a pas plus plu au chef de l’Etat. Je peux vous le dire, vous le garantir pour avoir été un témoin oculaire ».
Dans le fond, le ministre de la Justice a indiqué qu’une procédure obéit à des règles et ce dossier, la plainte, a été déposée à la gendarmerie, celle-ci a fait son travail pour avoir interrogé toutes les parties concernées. « Le député Ousmane Sonko qui a fait part de son privilège de député. Dans ce cas, ayant fini son travail, le procureur demande a remis le dossier à un juge d’instruction », a-t-il rappelé. Pour Me Sall, « le juge d’instruction, qui a la possibilité d’entendre le député Ousmane Sonko, a demandé par des voix autorisées, à ce que sa demande de main levée soit transmise à l’Assemblée nationale. Et ce n’est que ça qui a été fait ».
SITUATION CHEZ SONKO : LES RIVERAINS PRIS AU PIÈGE DES BARRICADES DE LA POLICE
La cité Keur Goorgui revit les mêmes situations d’il y a quelques semaines, précisément le lendemain des manifestations ayant eu devant la maison du député Ousmane Sonko.
La cité Keur Goorgui revit les mêmes situations d’il y a quelques semaines, précisément le lendemain des manifestations ayant eu devant la maison du député Ousmane Sonko. En effet, toutes les issues menant chez ce dernier sont barricadées par la police. Une situation qui empiète certains business dans la cité.
Ndèye Maguette Ndiaye est gérante d’une lingerie à la cité Keur Gorgui, non loin de la maison de Ousmane Sonko. La voie menant à sa boutique est barricadée par les forces de l’ordre. Ce qui impacte négativement sur son commerce. "cela fait des semaines que nos activités sont au ralenti à cause de cette affaire opposant Adji Sarr et Ousmane Sonko. Les clientes ont peur de venir parce qu’elles pensent qu’à tout moment, il peut y avoir de manifestations" à fait savoir Ndeye Maguette N’diaye, priant que cette affaire puisse terminer très rapidement.
Trouvé en train de prendre son petit déjeuner, M. Ndiaye, propriétaire d’une boutique de papeterie abonde dans le même sillage. A l’en croire, cela fait plus d’une semaine qu’il ne fait que tourner les pouces du fait de la rareté des clients. Lesquels ne passent plus par ici à cause des policiers qui ont bunkerisé la cité.
Malgré tout, c’est le calme plat aux alentours, la présence de la police y est certainement pour quelque chose. Ici, pas moyen de voir des groupes qui se forment, alors aucune trace des partisans de Sonko. Et encore, l’accès à la cité n’est pas permis à tout le monde. Il faut passer au poste se trouvant à l’entrée Est où sont positionnés des agents de police, montrer patte blanche, pour enfin y entrer.
Par Ousmane François GUEYE
CRI DE CŒUR DE LA COMMUNAUTE LEBOUE DE RUFISQUE/BARGNY A L’ENDROIT DU MINISTRE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
Notre inquiétude est d’autant plus grande par rapport à cette situation, que les fonctionnaires en charge de l’administration foncière, de même que les élus locaux, ne font rien pour trouver une panacée à ces problèmes.
La Convention des lébous de souche du département de Rufisque rappelle au Président de la République son Excellence Macky Sall, de prêter une attention particulière à la situation très grave, que vivent les populations Rufisque et Bargny constamment menacées par l’avancée de la mer, et qui cependant ne disposent d’aucun site de recasement à même de les soustraire de la furie des eaux.
Les cimetières de ces deux villes également, accusent le trop plein et nos sportifs ne disposent d’aucuns sites à même d’accueillir des terrains de football, handball, basket ect….
Notre inquiétude est d’autant plus grande par rapport à cette situation, que les fonctionnaires en charge de l’administration foncière, de même que les élus locaux, ne font rien pour trouver une panacée à ces problèmes. Il est reproché à ces élus et fonctionnaires selon d’aucuns, de faire recours à un certain nombre d’espaces qu’ils s’empressent de mettre à la disposition de quelques milliardaires contre espèces sonnantes et trébuchantes.
Même les 210 hectares qui étaient prévus pour procéder au redéploiement des quartiers en bordure de mer, ont fini par être attribués à Sococim industries on ne sait avec quelle alchimie. Ces 210 hectares avait été attribués aux populations des quartiers de Diokoul, Keury Souf, Keury Kao, Mérina et Thiawlène quotidiennement menacées par l’avancée de la mer par le défunt maire de Rufisque Ndiawar Touré.
Compte tenu de cette situation, nous avions déposé une plainte à l’OFNAC, mais les enquêteurs en charge de ce dossier, nous avaient signifiés que ces 210 hectares en question, ne relevaient pas du périmètre communal de Rufisque.
Sococim, une voracité foncière
Une autre saisine de l’OFNAC à l’ANAT par la présidente de cette institution pour apporter plus d’éclairage sur ce rapport d’enquête concernant ces 210 hectares, n’a pas aussi pour l’instant réussi à régler ce problème. Car dans le rapport de l’ANAT 2021, il n’est nullement fait mention de ce dossier si sensible, malgré la saisine de la présidente de l’OFNAC. Entretemps, nous avions écrit une autre correspondance à madame Seynabou Ndiaye Diakhaté, pour relancer ce dossier avec toutes les preuves à l’appui permettant de procéder à une nouvelle enquête. Nous avons également envoyé tous les documents afférents à ce dossier au ministre de l’intérieur, mais également à Omar Gueye ministre en charge des collectivités territoriales et du développement des territoires. Et nous savons que la cimenterie de Rufisque ne s’est pas rendue au niveau d’un certain nombre de fonctionnaires en charge de l’administration foncière et d’élus locaux, pour demander des terres. Mais en à croire certaines informations, il semblerait même, qu’un certain nombre de fonctionnaires, seraient leurs courtiers.
Voilà pourquoi nous demandons à la présidente de l’OFNAC de faire en sorte qu’on puisse procéder à une enquête administrative sur ce dossier, qui constitue une grande préoccupation pour la communauté léboue surtout que ce genre de conflits fonciers entre SOCOCIM Industries et les populations de Rufisque Bargny, font légion dans la localité. Et nous prenons pour exemple le TF 392, à proximité du cimentière de Thiawlène dont quelques fonctionnaires avaient fini d’affecter à une personne réputée très liquide, tout en lui délivrant un bail sur ce terrain.
Et lorsque la convention des lébous de souche avait saisi son Excellence le Président Macky Sall de ce dossier, le Chef de l’Etat connu pour l’attention particulière qu’il accorde aux préoccupations des populations, n’avait pas manqué de remettre en cause l’attribution de ce terrain à un tiers par de fonctionnaires. Et après avoir dépêché une commission d’enquête administrative, il avait fini d’abroger ce décret qui donnait des droits sur ce terrain que de fonctionnaires avait illégalement attribué à un tiers.
Plus tard, la Convention des lébous s’était déplacée pour rendre visite aux imams, aux notables et aux délégués de quartiers de Thiawlène, pour les informer de ce noble geste du Président Macky Sall qui après avoir reçu toutes les informations relevant de ce site, avait pris courageusement la décision, d’annuler le bail qui avait été attribué à ce milliardaire sur ce terrain. Et c’est sur les conseils avisés du préfet du département de Rufisque Serigne Babacar Kane, qui nous avait recommandé de mettre ce site au nom de la commune de Rufisque pour que demain pareille chose ne puisse se reproduire. Car si jamais il arrivait encore une fois d’immatriculer ce terrain au nom d’une tierce personne, demain ses proches pourront revenir pour revendiquer ce terrain comme étant leur héritage.
Ce dossier se trouve actuellement au niveau du bureau des domaines de Rufisque, pour sa régularisation. Et nous sommes d’avis que la responsable départementale de l’urbanisme ne manquera pas cette fois ci d’émettre un avis favorable sur ce dossier surtout s’agissant d’un cimetière appartenant à la communauté léboue.
Entre autres conflits fonciers opposant Sococim Industries aux populations rufisquoises, celui relatif au site sur lequel s’activaient les maraichers à quelques encablures de la cimenterie de Rufisque. Ce périmètre maraicher qui s’étendait sur 111 hectares, avait été affecté à des exploitants rufisquois avec tous les documents administratifs y afférents. Mais entretemps SOCOCIM Industries avait fini d’étendre ses tentacules sur ce site, en négociant avec un certain nombre d’attributaires de parcelles à usage agricole. Ces derniers s’étaient entendus avec la cimenterie, sans pour autant avoir l’aval des ¾ des membres de leur corporation qui s’activaient sur cet espace. Ces personnes en question, avaient conclu à un accord avec Sococim Industries moyennant le montant de 2.500.000 par hectare, ce qu’avaient refusé les ¾ des maraichers concernés par ce problème.
Les gens qui étaient partis négocier cet accord avec la Sococim avaient laissé en rade le Président de la convention des lébous de souche sur demande de la direction générale de la cimenterie de Rufisque, arguant que ce dernier était un trouble-fête et sa présence à ces négociations n’allait pas permettre à trouver un accord définitif sur ce problème. Surtout que cet espace de 111 hectares qui avait été rétrocédé à Sococim Industries à 300 millions de francs est estimé, aujourd’hui à 14 milliards de nos francs. Cette transaction foncière avait été faite à la préfecture de Rufisque en présence du Préfet de l’époque, d’un représentant du maire de Rufisque et d’un certain nombre de bénéficiaires.
Ayant empoché leur argent ceux qui étaient à l’origine de cette transaction foncière opaque sont devenus invisibles alors qu’une vingtaine de personnes concernées par cette affaire, peine à rentrer dans leurs fonds jusqu’à aujourd’hui. Il nous faut également nous prononcer sur le projet dit « Bargny ville verte » qui devait s’étendre sur une superficie de presque 500 hectares. Mais constat a été fait qu’un certain nombre de fonctionnaires se sont empressés de s’accaparer de cet espace qui devrait accueillir ce projet à leurs fins personnelles, alors que ce site était dévolu à des cimentières, des centres de santé mais surtout au redéploiement des populations bargnoises quotidiennement menacées par l’avancée de la mer.
Le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Sow interpellé
Il nous plait également de rappeler, que dans un passé récent les différents ministres en charge de l’urbanisme, de l’habitat, du logement et de l’hygiène, comme Amath Dansokho au temps du magistère du président Abdoulaye Wade, Oumar Wele dernier ministre de l’urbanisme du gouvernement du Président Abdou Diouf, ect… ces derniers ne manquaient jamais de passer par Rufisque et Bargny lors de leur tournée au niveau national, pour s’enquérir des préoccupations des populations surtout celles habitant en bordure de mer et quotidiennement exposées à l’avancée de la mer pour trouver une panacée à leurs problèmes. Et nous sommes d’avis, que l’actuel ministre de l’urbanisme ne manquera pas de sacrifier à cette tradition. Mais entre autres préoccupations, celle relative au mutisme des lanceurs d’alerte et autres activistes rufisquois toujours sur les plateaux des télévisions et font même quelques fois la une des journées et si prompts à dénoncer et à tirer sur tout ce qui bouge. Pourtant ces derniers, on ne les a jamais entendus se prononcer sur ce dossier comme celui de Mamadou Mamour Diallo ancien receveur des Domaines de Rufisque ou de Sococim Industries. Leur mutisme est non seulement inquiétant mais également intriguent toutes les populations qui ne cessent de se poser des questions sur ces orfèvres du verbe qui pourtant deviennent subitement aphones, quand il est question de se prononcer sur ces dossiers qui cependant demeurent, l’une des plus grandes préoccupations des populations de Rufisque et de Bargny.
Ousmane François GUEYE
Président de la Convention des Lébous de Souche du Département de Rufisque
COVID-19 : 5 DÉCÈS, 290 NOUVEAUX CAS, PLUS DE 7 MILLE PERSONNES VACCINÉES
A ce jour, 34 mille 031 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 28 mille 377 guéris, 857 décédés et donc 4 mille 796 patients sous traitement.
Au Sénégal, le compteur oscille entre hausse des nouveaux cas et baisse du nombre de décès, ce vendredi, 26 février. Sur 2 mille 762 tests réalisés, 290 échantillons sont revenus positifs, contre 288 hier, soit un taux de positivité de 10,50%, contre 11,30%. Cinq patients ont perdu la vie hier, contre 12 avant-hier, d’après le bulletin épidémiologique, lu par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye.
S’agissant des nouveaux cas, 103 sont des contacts suivis, contre 98 hier, zéro cas importé et 187 issus de la transmission communautaire, contre 189 hier.
Parmi les cas communautaires, 84 ont été enregistrés à Dakar dont 10 à Ouakam, 5 à Liberté 6, 4 à Ouest-Foire et à Diamniadio, 3 à Dakar-Plateau, à la Médina, à Gueule Tapée, aux Maristes, à Yoff, à Grand-Mbao, à Pikine, et à Rufisque. 2 à la Cité Isra, à Mermoz, à Sacré Cœur 2, à Sébikhotane, à Guédiawaye, et à Sébikhotane. 1 à Colobane, à Centenaire, à la Cité Cap-verdienne, à Fann Résidence, à Bène Tally, à Liberté 2, aux Almadies, aux Mamelles, à la Cité Djily Mbaye, à Nord-Foire, à la Sicap-Foire, à la Patte d’Oie, à la Zone de Captage, à la Cité Aliou Sow, à la Cité Fadia, à Las Palmas, à Malika, à Keur Massar, à Mbao, à Diakhao, à la Cité Tacko, et à Kounoune.
Et, 103 cas à l’intérieur du pays dont 16 à Thiès, 12 à Saint-Louis, 8 à Tivaouane et à Louga, 7 à Saly, à Kaolack, et à Kédougou. 5 à Mbour, 3 à Vélingara, à Touba et à Diofior. 2 à Fatick, à Kolda, à Popenguine, à Richard-Toll, à Sakal, et à Tambacounda. 1 à Bambey, à Bignona, à Guinguinéo, à Kébémer, à Keur Massar, à Khombole, à Matam, à Passy, à Taïba Ndiaye, à Mboro et à Sédhiou.
265 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, contre 219 hier.
50 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation, contre 49 hier.
A ce jour, 34 mille 031 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 28 mille 377 guéris, 857 décédés et donc 4 mille 796 patients sous traitement.
Concernant la campagne de vaccination anti Covid-19, le rapporteur du comité de suivi et de contrôle des opérations a signalé que 7 mille 662 personnes ont été vaccinées sur l’étendue du territoire, contre 4005 hier.
UN FEUILLETON A MULTIPLES REBONDISSEMENTS !
Le moins que l’on puisse dire est que l’affaire Adji Sarr-Sonko s’est installée de manière durable dans le débat public. Retour sur les faits saillants de cette affaire !
Qui aurait dit que le feuilleton de mœurs entre le leader du Pastef, Ousmane Sonko, et la masseuse Adji Sarr allait réussir à reléguer au second plan la pandémie de covi19 ? Décidément, les Sénégalais que nous sommes sont faciles à divertir ! Le moins que l’on puisse dire est que l’affaire Adji Sarr-Sonko s’est installée de manière durable dans le débat public. Retour sur les faits saillants de cette affaire !
Début février, un quotidien de la place annonce qu’Ousmane Sonko, le leader de Pastef les Patriotes, fait l’objet d’une plainte de la part d’une certaine A. Sarr, âgée d’une vingtaine d’années. Selon le journal, cette dernière a saisi le commandant de la Section Recherches de la gendarmerie de Colobane, le 2 février dernier, d’une plainte accusant le Patriote de l’avoir violée et menacée de mort. La masseuse explique que Sonko se présente régulièrement en qualité de client dans le salon où elle travaille pour des séances de massage mais qu’à la fin, il exige toujours des faveurs sexuelles. A l’en croire, devant son refus de le laisser assouvir ses pulsions, le leader de Pastef l’aurait étranglée et contrainte à avoir des rapports sexuels. Ousmane Sonko nie catégoriquement les faits. Pour rassurer ses militants, il publie sur sa page Facebook un texte pour dénoncer un complot ourdi par l’Etat. Allant plus loin, il soutient qu’il a été averti que le régime tente de comploter pour l’emprisonner. Ceci pour l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024.
L’appel à la résistance
Ayant reçu notification de la plainte pour « viols et menaces de mort » déposée contre lui le 3 février, le député a convoqué le dimanche 7 février au soir une conférence de presse pour apporter sa version des faits et se défendre. Il reconnaît avoir eu recours à des « massages thérapeutiques pour raisons de santé » qui justifiaient des « séances professionnelles » dans ce salon de massage. Après quoi, il annonce qu’il ne déférera pas le lendemain (Ndlr : lundi 08 février) à la convocation des enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie en vertu de son immunité parlementaire. « J’accuse explicitement [le président] Macky Sall », a-t-il ajouté, jugeant que la plainte déposée contre lui est « un complot odieux et minable », « une lâche cabale politique » orchestrée par le chef de l’État et mise en œuvre par le procureur de la République. Mieux, il appelle ses militants à la « résistance ».
Les émeutes de la cité Keur Gorgui !
Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Les partisans d’Ousmane Sonko ont pris d’assaut dès les premières du lundi 8 février la cité Keur Gorgui où réside leur leader. Ils craignaient l’arrestation de leur « président » Ousmane Sonko. Voulant forcer la foule à se disperser, les forces de l’ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes. Niant vouloir arrêter le leader de Pastef, la police assure être là pour disperser un rassemblement dans le contexte du covid19 et non pour arrêter Ousmane Sonko qui ne s’est pas présenté à sa convocation par la gendarmerie nationale. Toujours est-il qu’après la charge des policiers contre les partisans de Sonko, on a assisté une intifada dans la capitale. Voitures et pneus brûlés, jets de pierres, saccage d’édifices et de magasins voire de stations services contre gaz lacrymogènes et jets d’eau. Partis de Keur Gorgui, les affrontements entre les militants d’Ousmane Sonko et forces de l’ordre se sont répandus dans plusieurs quartiers de Dakar. Depuis lors, une série une vague d’arrestations s’est abattue dans les rangs de Pastef officiellement pour traquer des auteurs de menaces de divulgation d’images obscènes d’autorités de la République. Parmi les personnes interpelées, l’administrateur de ce parti Biram Soulèye Diop et son épouse (cette dernière ayant été libérée après plusieurs jours de garde-à-vue, le coordonnateur de la région de Dakar, Abass Fall, l’ingénieur à la Sonatel Dahirou Thiam, un des responsables des cadres… Des activistes qui prévoyaient d’organiser une manifestation pour soutenir Sonko ont également été alpagués. Il s’agit d’Assane Diouf, Amadou Clédor Sène et Guy Marius Sagna.
Supputations et spéculations !
Les procès-verbaux circulent dans les réseaux sociaux avec des nouveaux développements dans le dossier « Sweet Beauté ». En effet un témoin a cité nommément une personnalité de Benno Bokk Yakaar (BBY) dans cette affaire. Il s’agit de Sidy Ahmet Mbaye, neveu d’un responsable de BBY. Il est présenté comme la personne qui est venue récupérer Adji Sarr au salon « Sweet Beauté » le soir des faits présumés. Selon les procès-verbaux, Mbaye aurait confié lors de son audition être un « ami de longue date » d’Adji Sarr, l’accusatrice de Sonko. Mais son oncle Maodo Malick Mbaye, membre de la mouvance présidentielle, a démenti cela. Il soutient qu’ils (Ndlr : lui et son neveu) ne sont pas mêlés à cette affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr.
Une justice avant l’heure et en précipice !
Ousmane Sonko ayant refusé de répondre à la convocation des gendarmes tant que son immunité parlementaire ne serait pas levée, le procureur de la République a saisi dès le lendemain l’Assemblée nationale, à travers le ministre de la Justice, d’une demande de levée de cette immunité. Une demande examinée à la vitesse de l’éclair par le Bureau puis la conférence des présidents de l’Assemblée nationale. Après quoi, la Commission des lois s’est réunie pour mettre sur pied une commission ad hoc chargée d’examiner cette demande. Ce feuilleton devant l’Assemblée nationale devrait se terminer ce vendredi avec la tenue d’une plénière devant lever l’immunité d’Ousmane Sonko. Lequel, privé de protection constitutionnelle, serait donc livré pieds et poings liés aux juges.
Attaque et contre-attaque
Invitée de l’émission “Grand Jury” sur la Rfm, la parlementaire Aida Mbodj l’ «avocate » du Sonko dans la commission chargée de la levée de l’immunité parlementaire a fait des révélations sur le dossier. Elle soutient qu’un des avocats de Ousmane Sonko a reçu, « par erreur », un SMS parlant du ‘’complot” visant Sonko. Un SMS dans lequel il serait écrit : « On va le (Ndlr, Sonko) traîner dans la boue, mais pas de condamnation, car ça risque de chauffer le pays… Je ne crois pas qu’il y aura un procès…“, selon Aïda Mbodji. Avant-hier le président de la République s’est prononcé sur les ondes de Rfi pour la première fois sur cette affaire Adji Sarr-Sonko. Macky Sall dit n’être mêlé ni de près ni de loin dans cette dossier et qu’il a d’autres préoccupations que de comploter « sur des affaires basses ». L’épilogue provisoire de ce long épisode qui tourmente ou passionne beaucoup de nos compatriotes sera connu ce jour, vendredi. Une chose est sûre : il aura réussi à faire oublier le coronavirus, ce qui n’est pas une mince affaire !
Par Mamadou Oumar NDIAYE
PENDANT CE TEMPS-LA, EN AFRIQUE
Les autres s’affrontent rudement dans le domaine du savoir, nos chefs d’Etat rivalisent dans celui du maintien au pouvoir ! Il n’est pas étonnant dans ces conditions que l’Afrique ne figure nulle part dans la compétition pour aller sur Mars
Désormais la compétition se fait en direction de Mars, la planète la plus proche de la Terre après la conquête de la lune (qui se trouve, elle, à 384.400 km de notre planète, presque la porte d’à côté) ! Mars, une planète qui n’est qu’ « à » — excusez du peu — 55, 7 millions de kilomètres de celle sur laquelle nous vivons ! Et sur laquelle la navette américaine « Perseverance » vient de se poser après un voyage de plus de six mois débuté en juillet dernier. Oh certes, une compétition dans l’espace n’est pas à proprement parler une chose nouvelle puisque, du temps de la Guerre froide, déjà, Américains et Soviétiques s’y livraient à travers leurs programmes Spoutnik (tiens, ça ne vous dit rien ça ?) et Soyouz, d’un côté, Apollo ou Columbia de l’autre.
A l’époque, il s’agissait d’abord de tourner autour de la terre puis d’aller à l’assaut de la Lune. On se rappelle tous — façon de dire puisque la plupart de ceux qui liront ces lignes n’étaient pas nés à l’époque ou alors étaient des enfants comme votre serviteur — des premiers pas de l’homme sur la Lune à travers l’astronaute américain Neil Armstrong. C’était le 21 juillet 1969.
Et notamment de sa fameuse phrase : « Un petit pas pour l’homme, certes, mais un grand pas pour l’Humanité ! » Bien avant cet exploit, il y avait eu le Soviétique Youri Gagarine qui avait été le premier homme à avoir effectué un vol dans l’espace au cours de la mission Vostok 1. C’était en 1961. La compétition fut épique durant ces années-là, chacune des deux superpuissances de l’époque voulant être la première à conquérir la Lune. Puis, il y eut l’ère des navettes habitées …
La nouveauté, désormais, c’est que la compétition se fait en direction de Mars et que le nombre de concurrents s‘est accru. Pour ne pas dire s’est démocratisé. Aux Etats-Unis d’Amérique et à l’Union Soviétique mais aussi à l’Europe à travers le programme des fusées Ariane, qui s’affrontaient déjà dans l’espace, sont venus s’ajouter plus spécifiquement pour Mars (dont la navette « Tianwen 1 » tourne déjà en orbite) les Chinois et les Emiratis « « Al Amal ») en attendant les Indiens. L’Europe, elle, va lancer sa mini-navette spatiale Space Rider en…2023. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que des privés se lancent à leur tour dans l’aventure de l’Espace. Le plus emblématique d’entre eux est le multimilliardaire américain — mais né en Afrique du Sud — en dollars Elon Musk, qui ambitionne rien moins que de conquérir Mars ! Ce qui est dans les cordes du patron de la société Space X qui a déjà lancé plus de 1000 satellites de télécommunications autour de la Terre. Le patron de la compagnie aérienne britannique Virgin, Richard Branson, est aussi sur les rampes de lancement…
Euréka ! Le vaccin anti-covid est là…
Redescendons sur terre si par hasard nous avions quitté le plancher des vaches. La pandémie de Covid-19 représente incontestablement le plus grave défi sanitaire auquel le monde est confronté depuis la terrible épidémie de grippe espagnole qui fit environ 50 millions de morts dans les années 1914-1920 . A ce jour, le coronavirus a déjà tué plus de 2.350.000 personnes. La maladie apparue en Chine à la fin de l’année 2019 se propageant à une allure folle et tuant chaque jour davantage, désorganisant les systèmes sanitaires les plus sophistiqués du monde, portant par la même occasion un coup d’arrêt à l’économie mondiale, entre autres conséquences, une course contre la montre s’est engagée pour trouver les moyens de l’endiguer. Les grands laboratoires pharmaceutiques ont rivalisé d’intelligence et de moyens pour parvenir à trouver le vaccin — à défaut du médicament — qui permettrait de prémunir les populations de cette maladie extrêmement meurtrière. De la Chine à l’Europe en passant par l’Amérique et l’Asie, les chercheurs ont phosphoré sans relâche, testant, expérimentant, innovant, modélisant, faisant tourner les supercalculateurs. Au bout de quelques mois seulement Euréka ! le vaccin était trouvé. Les labos germano-américain Pfizer-Biontech, américains Moderna et Johnson and Johnson, anglo-suédois Astra Zeneca, chinois Sinopharm, russe Gamaleïa … presque à la queue leu leu ont réussi à une vitesse météoritique à le mettre au point. Désormais, ils sont courtisés par les pays du monde entier et croulent sous les commandes ne sachant comment faire pour les satisfaire toutes.
A tel point qu’il faut s’inscrire et attendre. Dans cette course au vaccin — tout comme dans la compétition pour aller sur Mars — , nos cousins français ont été largués, hélas, le laboratoire Sanofi et le glorieux institut Pasteur ayant été contraints de jeter l’éponge. Classement de Shanghai : L’Afrique, le parent pauvre Sur un autre plan, chaque année, plus exactement au mois d’août et depuis 2003 paraît le classement dit de Shanghai des 1000 meilleures universités du monde. Les universités africaines n’y étaient que 15 en 2019 — et encore en queue du classement sauf celle du Cap qui figure dans les 300 premières —, la majorité d’entre les happy few sélectionnées étant situées en Afrique du Sud, qui se taille la part du lion, et en Egypte. Le Nigeria et la Tunisie ont quand même réussi à en placer chacun une. On aura beau chercher, évidemment, l’ombre d’une seule université d’Afrique francophone dans ce classement de l’excellence… L’Afrique du Sud étant ce qu’on peut appeler un pays « européen » — en ce que les Blancs y sont encore largement aux commandes en tout cas des meilleures universités du pays —, on comprendra beaucoup de choses.
Pendant ce temps-là, en Afrique…
Pendant que le monde entier avance, rivalise dans le domaine du savoir en général et de l’intelligence artificielle, des algorithmes, du génie génétique, des biotechnologies, des nanotechnologies et des énergies vertes, entre autres, que la Chine avec sa technologie 5G a ringardisé Américains et Européens, que la physique quantique et autres n’ont plus de secrets, que les universitaires dans ces pays ou ces continents rivalisent à coups de découvertes, souvent sanctionnées par des Nobel, ou d’articles dans les rivaux scientifiques, l’Afrique, elle, en est à s’étriper autour de mandats présidentiels constitutionnels !
Au terme de parcours jonchés de sang, les chefs d’Etat octogénaires guinéen et ivoirien, Alpha Condé et Alassane Dramane Ouattara ont, après avoir modifié les constitutions de leurs pays, réussi à se faire élire pour un troisième mandat ! En Ouganda, leur homologue Yoweri Museveni, après 36 années de pouvoir, vient de rempiler pour un énième mandat ! Les présidents du CongoBrazzaville et du Tchad, eux, depuis respectivement 36 et 31 ans au trône, sont en piste pour un nouveau mandat ! Ne parlons évidemment pas des dinosaures Téodoro Obiang Nguéma (Guinée-Equatoriale) et Paul Biya (Cameroun), au pouvoir depuis respectivement 1979 et 1982. Excusez du peu. Les autres s’affrontent rudement dans le domaine du Savoir ? Nos chefs d’Etat rivalisent dans celui du maintien au pouvoir ! Il n’est pas étonnant dans ces conditions que l’Afrique ne figure nulle part dans la compétition pour aller sur Mars, c’est de toutes façons trop demander à un continent resté le plus pauvre du monde, ni dans celui de la recherche du vaccin du Covid, quémandant laborieusement des doses de vaccins attendant comme le Messie les flacons promis par le mécanisme Covax.
Même Cuba et l’Iran, pays du tiers-monde pourtant, s’attèlent à développer leurs propres vaccins, l’Inde elle, en tant que premier fabricant mondial, produit déjà des millions de doses par jour après avoir acquis un brevet ! Le match entre universités du monde en matière d’inventions, de brevets, de thèses, de publications scientifiques ? On a vu la ridicule place du continent dans le classement de Shanghai. Et comme s’ils avaient été contaminés par nos chefs d’Etat, voilà que nos universitaires euxmêmes, plutôt que de s’enfermer dans leurs laboratoires ou aller sur le terrain, se piquent de donner des leçons de…démocratie et de bonne gouvernance !
A preuve par ces 102 universitaires sénégalais qui viennent de faire une sortie… pour demander de résister à l’arbitraire, plaider contre les tentatives de faire sauter la limitation des mandats présidentiels. Plus exactement dénoncer les dérives judiciaires dans ce pays. Euh, à vrai dire, à la place de cette sorte de manifeste, nous on aurait préféré des articles scientifiques. Quant à nos étudiants, on a vu avec effroi et désolation que, plutôt que les bonnes notes et les lauriers, ils collectionnent des machettes et des gourdins ! Pendant que le monde entier avance, donc, l’Afrique fait du sur-place dramatiquement si elle ne recule pas arrière toute ! Pendant ce temps de prodigieux bonds cognitifs du monde, donc, nos chefs d’Etat, nous l’avons dit, s’agrippent au pouvoir. Même les plus jeunes d’entre eux, hélas.
En effet, pendant ce temps-là, le président Macky Sall, pourtant né après l’indépendance de son pays en 1960, a fort à faire pour…réduire son opposition à sa plus simple expression. Ne riez pas ! Depuis des semaines, sa Police et sa Justice sont mobilisées pour traquer de pauvres opposants et activistes, certes hâbleurs mais guère dangereux, au nom d’une chimérique tentative de déstabilisation de l’Etat — car c’est de cela qu’il s’agit — et de crimes de lèse-majesté ! Un « crime » dont la Cour européenne de justice a jugé qu’il était obsolète dans un pays démocratique ! Pour de prétendues menaces de diffusion d’images obscènes dont sont accusés certains parmi ces interpelés, toutes les forces de police sont mises à contribution pour rechercher une dangereuse… puce téléphonique.
Des efforts qui mériteraient d’être consacrés ailleurs, bien sûr, en ces temps où tout est urgence dans ce pays. Mais voilà, c’est ainsi : en Afrique, on persévère (allusion bien sûr au nom de la navette américaine) à régler des choses terre à terre — « des choses basses » comme dit si joliment le président de la République —pendant que les autres sont déjà dans les étoiles !
Par Moussa KAMARA
KALEIDOSCOPE
En tournant les pages de ces albums, les personnages défilent sous nos yeux avec des visages à jamais disparus et d’autres qui ont migré sous d’autres cieux et lieux.
Aujourd’hui, en rangeant une énième fois une partie de mes affaires, je suis tombé sur trois albums photos retraçant en quelque sorte de larges pans de la vie de notre journal. Et quoi de plus beau que des photos fixant ces moments de liesse avec plein de sourires pour fixer ces souvenirs.
En tournant les pages de ces albums, les personnages défilent sous nos yeux avec des visages à jamais disparus et d’autres qui ont migré sous d’autres cieux et lieux. De Serigne Mour Diop à El Hadji Guèye en passant par Pape Daouda Sow et Bassirou Badji qui ont assuré le montage du Témoin hebdo sans oublier nos chers clavistes Ousmane Thiam, Yacine Niang et Daba Gueye entre autres.
L’intrépide Pape Daouda a fini sa vie au Mali, Ousmane Thiam est retourné les pieds devant à Kolda pour rejoindre son ami Néma Sané. Défilent également les frimousses de notre ami Ben Khalifa qui nous accompagnait depuis longtemps, celle de Sidy Sow, un commercial venu de Rufisque qui nous a certainement très marqués, tous les deux sous terre à présent.
Notre ami Pascal Wane qui tenait la page des Sports de l’hebdo a aussi tiré sa révérence. De ces personnes si attachantes fixées à jamais en photo émerge un grand ami, le Saint-Louisien Almamy Matteuw Fall. Lui incarnait tout le bien que l’on pensait de Ndar. Jusqu’à faire penser à tout le monde qu’il dirigeait la Convention des Saints-louisiens tant son utilité était évidente alors que ce regroupement avait bien un président autre que lui.
Et grâce à sa générosité et son sens de l’hospitalité, les weekends passés à Saint-Louis étaient simplement fabuleux… Lui aussi repose éternellement dans cette ville où le fleuve et l’océan se concertent si intimement. Les amis du Témoin ont évidemment toujours assuré et assumé. Des politiciens comme le défunt OTD qui a présidé notre première soirée de gala à Sorano animée par le grand You avec la participation émérite de Baba Maal.
L’actuel Président, alors ministre de l’Intérieur s’était présenté au domicile de notre Dirpub lors d’un baptême. Beaucoup de nos amis et de nos gens manquent à l’appel aujourd’hui. Entre autres des militaires comme le Capitaine Mbaye Diop, fidèle ami très utile, des policiers, des douaniers, des médecins, des banquiers et des journalistes.
Babacar Touré et Sidy Lamine Niasse ont réduit la bande des quatre mousquetaires de la Presse à deux. Que Laye Bamba Diallo et MON puissent vivre longtemps encore ! Avec ces photos de Abdou Rahmane Camara, Jean Meissa Diop, Momar Seyni, Daba Sarr, Cheikh Ngaïdo Ba qui me surnommait « Mitrailleur », mon grand ami photographe Thiémokho Coulibaly etc… on se rend à l’évidence que la vie ne vaut rien mais que rien ne vaut la vie. Aussi chère soit la vie, nous sommes destinés à partir.
Inéluctablement. Et il ne restera plus de nous que des photos du genre de celle que je viens de retrouver en rangeant mes bagages…
BIRAME SOULEYE, LE SAGE ET LÉGALISTE ADMINISTRATEUR DE PASTEF
Issu de la famille Ndiéguène de Thiès, ancien du Mouvement des étudiants libéraux de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, le chef du Bureau de contrôle Dakar 1 fait partie des moins subversifs dans la galaxie ‘’Patriote’’
Lui, c’est le second. Même s’il n’en donne pas toujours l’air. Il s’appelle Birame Soulèye Diop. Il est l’administrateur général du Pastef/Les patriotes. A l’instar de ses camarades, il combat le système. Un système qu’il a pourtant titillé en tant qu’ancien responsable du Mouvement des élèves et étudiants libéraux de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
‘’Il a même voyagé avec Wade en tant que responsable étudiant. C’est un homme très loyal. Un homme entier, qui a des relations très privilégiées avec Sonko’’, dit-on.
Entre les deux, le cheminement a commencé à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Il s’est consolidé au sein du syndicat des impôts et des domaines. Contrairement à Sonko et à Diomaye, lui c’est la mesure, c’est l’équilibre, comme en témoignent plusieurs membres du parti. ‘’Birame, soutient l’un d’eux, est très à cheval sur les textes. C’est un administratif pur et dur, qui ne veut rien faire en dehors de ce que lui permettent les lois de la République. Même dans cette affaire, il avait pris les devants pour dire aux jeunes tout ce que leur permet la loi et ce que la loi ne leur permet pas. C’est un vrai sage qui a la tête sur les épaules’’.
Cette sagesse ne l’aura cependant pas épargné des foudres du régime actuel. De tous les patriotes, il est celui qui paie le plus lourd tribut. Non seulement il a été placé en garde à vue depuis vendredi dernier, mais il devra aussi souffrir dans sa chaire la détention préventive de sa tendre épouse Patricia Ngandoul. Dans une de ses toutes dernières sorties, il déchargeait son épouse et réaffirmait son engagement. Il certifiait : ‘’Mon épouse ne connait rien de la politique… C’est moi qui fais de la politique, qui m’oppose au régime en place comme tous les patriotes. Mais je n’ai jamais insulté et je n’insulterai jamais, car j’ai, modestement, suffisamment d’arguments pour imposer mes opinions avec courtoisie et politesse, et les taire quand je suis convaincu.’’
Natif de Keur Mame El Hadj à Thiès, Birame Soulèye fait partie de la famille religieuse des Ndiéguène. ‘’Sa mère Sokhna Oumou est issue de cette famille. Il est membre direct de la famille Ndiéguène. Laquelle a d’ailleurs fait une sortie pour demander sa libération’’. A Pastef, il est l’un des piliers sur lesquels repose le parti.
Patriote convaincu, l’ancien pensionnaire de l’école Saint Gabriel a fait son cursus secondaire au lycée Malick Sy avant de regagner l’université Gaston Berger de Saint-Louis où il a connu Ousmane Sonko, de deux ans son ainé. Sur les traces de son mentor politique, il va faire un DEA en droit, avant de réussir avec brio au concours d’entrée à l’Ena. Les deux ‘’inséparables’’ vont ainsi se retrouver dans l’Administration fiscale où ils défendront ensemble les mêmes causes.
Malgré son engagement politique, l’administrateur du parti doit à son talent et à son respect des principes sacro-saints de la République sa place assez stratégique dans cette administration ainsi que son recrutement en tant qu’enseignant dans différents établissements d’enseignement supérieur.
En effet, souligne un de nos interlocuteurs, le n°2 du Pastef est jusqu’à son arrestation le chef du Bureau de contrôle Dakar 1. ‘’C’est un enquêteur aguerri, incorruptible. En plus, il est comme un bouton. Jamais en retard’’.
«JE PEUX DIRE QUE C'EST FINI EN PREMIER LEAGUE»
Sadio Mané a reconnu que le titre champion de la Premier League est plus proche de Manchester City.
Sadio Mané a fortement participé au succès de Liverpool au cours des dernières saisons. Cette saison, les Reds peinent à enchaîner les résultats positifs en Premier League. Distancée de 19 points par Manchester City après 25 journée, l’équipe de Jürgen Klopp est assurée de ne pas conserver son titre. Revenant ainsi sur les ambitions du club, le joueur formé à Génération Foot estime que la Ligue des Champions reste la priorité pour lui et ses coéquipiers.
Sadio Mané a reconnu que le titre champion de la Premier League est plus proche de Manchester City. Classé à la 6ème place avec 40 points après 25 journées, Liverpool est distancé de 19 points par les Citizens, l’actuel leader au classement de l’élite anglaise. «Au début de la saison, nos objectifs étaient de remporter la Ligue des champions, la Premier League et les coupes. Aujourd’hui, je peux dire que c'est fini en Premier League, car la différence est très grande avec Manchester City», a admis le numéro 10 de Liverpool à ESPN.
Avec les contre-performances des Reds en champion, ajoute l’ancien joueur de Metz, l’objectif du club est aujourd’hui de jouer à fond les compétitions européennes. «On veut être parmi le top 4. Nous voulons gagner la Ligue des champions. Nous savons que ce ne sera pas facile, car nous devrons battre les meilleures équipes d'Europe. Mais nous sommes ici pour battre les meilleures équipes du monde», a-t-il ajouté.
Interrogé sur les performances du gardien Alisson Becker, le joueur formé à Génération Foot (Sénégal) se dit étonné des critiques à l’endroit de ce dernier. «Pour être honnête, je suis parfois surpris quand les gens parlent des erreurs d'Alisson. Mais en même temps, je sais que cela fait partie du sport. Quand le meilleur gardien du monde fait une ou deux erreurs, je pense, bien sûr, que c'est étrange. Mais ce n'est pas que lui, c'est toute l'équipe. Mais combien de fois nous a-t-il sauvés? Sans cela, nous ne remporterions probablement jamais la Ligue des champions ni des trophées», a-t-il analysé.
Malgré les nombreuses critiques contre son coéquipier, il estime que le Brésilien est un grand gardien. «Il est le meilleur gardien du monde, avec une grande mentalité. Dans le vestiaire, il est toujours debout, car il n'a aucun doute là-dessus, il connaît sa qualité. Et nous savons qu'il passera cette phase. Nous n'avons pas besoin de continuer à lui parler pour être excité, car il va bien», a-t-il annoncé.
Avec seulement 14 buts inscrits sur les 12 matchs disputés depuis le début de l’année, l’attaque des Reds est en panne. Si Sadio Mané et Mohamed Salah ont réussi à passer entre les critiques, l’apport de Roberto Firmino est cependant pointé du doigt. Le Brésilien n’a inscrit que six buts en championnat. De l’avis du Sénégalais il n’est pas reconnu à sa juste valeur. «J'ai toujours dit qu'il méritait plus de crédit que Salah et moi, c'est sûr. Mais, bien sûr, l'accent finit par être sur qui marque des buts. Mais si ce n'était pas lui, nous ne marquerions pas autant de buts que nous en avons marqués. Le Brésil a beaucoup de chance. J'ai toujours dit qu'il devrait changer de nationalité et venir jouer au Sénégal. Pour moi, ce serait un rêve de jouer avec lui dans la même équipe. Je ne sais pas combien de passes il m'a données. Il m'a toujours donné beaucoup d'aides», a conclu Sadio Mané.