L’équipe de Teungueth Fc va aller samedi prochain à la conquête de l’Afrique avec le démarrage de la phase finale de la Ligue africaine des champions. Selon son président Babacar Ndiaye, l’équipe rufisquoise qui s’envole ce mercredi pour la Tunisie, tout est prêt pour engager la compétition et « marquer l’histoire ».
L’équipe de Teungueth s’envole ce mercredi pour Tunis où elle démarrer ce samedi 13 février, la phase de poule de la Ligue des champions face à l’Espérance de Tunis.
Selon le président du club Babacar Ndiaye, l’équipe rufisquoise est prête pour entrer dans la compétition africaine. « Il y a le protocole sanitaire à respecter. Il va falloir tester l’effectif et ceux qui tournent autour de l’équipe. A partir de là, le coach choisit ceux qui sont aptes et son groupe de performance. Il y a le management qui suit, les hôtels et le bus. Tout est en place», a t-il indique Le président Teungueth souligne que pour cette phase de poules, son équipe sera attendue même s’elle est considérée comme un outsider de son groupe. «Il y a beaucoup plus de pression que lorsque l’on se rendait chez le Raja Casablanca. Personne ne pariait pour nous et on nous donnait éliminer. Nous sommes toujours dans la peau d’outsider. Mais quand vous éliminez le Raja, vous êtes attendus. Cette fois nous allons rencontrer des équipes plus déterminées et plus regroupées», confie-il.
Après avoir décroché cette historique qualification dés la première expérience, le président Babacar Ndiaye pense que son équipe a assez de visibilité en intégrant la phase de poule. «Les joueurs ont une bonne visibilité et c’est à eux de le concrétiser sur le terrain. Il n’y a pas de problèmes financiers. Les joueurs ont reçu leurs salaires et les primes de qualification. Tout est en place. Les joueurs sont motivés financièrement. Ils ont eu l’occasion de se mettre en valeur. Ils ont le niveau. Si vous avez la possibilité de jouer la Ligue des champions avec tout ce qui est comme visibilité. C’est la meilleure visibilité qu’un joueur sénégalais puisse avoir maintenant. C’est aux joueurs maintenant de marquer l’histoire. Ils ont déjà fait un pas en entrant dans les phases de poules de la Ligue africaine des champions», souligne-t-il, avant d’ajouter : «Maintenant, c’est un championnat et il reste six matchs à disputer. Quand vous jouez le match à l’extérieur, si vous ne pouvez pas gagner, il faut essayer de ne pas le perdre. Sinon, vous pouvez reprendre les trois points au match retour. C’est un championnat, il y a deux équipes sur quatre».
LES LIONCEAUX ATOMISENT LES MOURABITOUNES ET FILENT EN DEMIES
Pour la deuxième et dernière journée du groupe A, les Lionceaux ont enchaîné par une seconde victoire en exerçant une nette domination sur la Mauritanie (4-0).
Le Sénégal s’est hissé hier, mardi 9 février, en demi-finales du tournoi U17 de l’Ufoa A pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la catégorie prévue au Maroc. Pour la deuxième et dernière journée du groupe A, les Lionceaux ont enchaîné par une seconde victoire en exerçant une nette domination sur la Mauritanie (4-0).
Après leur succès obtenu d’entrée face à la Gambie (4-2) en ouverture du tournoi UFOA U-17, l’équipe du Sénégal a enchainé hier, mardi au stade Lat Dior en surclassant les cadets de la Mauritanie sur la marque sans appel de 4 à 0 pour le compte de la deuxième et dernière journée du groupe A. Les Lionceaux ont dominé leurs adversaires d’un bout à l’autre de la rencontre. Ils n’ont vite annoncé la couleur en s’ouvrant le chemin des filets dès la 9e minute de jeu.
Homme du match après son triplé face au Babies Scorpions de la Gambie, Ibou Sané s’est chargé de lancer son équipe. Suite à une faute commise sur Modou Niang suivie d’un coup franc exécuté par Ousmane Diop, le jeune buteur du club Génération Foot profite du tir repoussé par le portier mauritanien pour marquer le premier but sénégalais.
Après ce but matinal, les poulains de Malick Daff restent dominateurs dans le jeu même s’ils pêchent dans le dernier tiers. Ils parviendront toutefois à aggraver le score à la 45e minute de jeu. Suite à une action bien combinée sur le côté gauche, Ousmane Diop va réussir une fulgurante pénétration dans la surface. Ce qui lui permet ensuite d’ajuster le portier mauritanien et signer le deuxième but de son équipe.
Au retour des vestiaires, les Lionceaux maintiendront le même rythme. En multipliant les assauts, les Lions se procurent de nombreuses occasions. Modou Niang corsera l’addition sur une belle frappe. Mamadou Gningue va clore la marque en marquant le quatrième but. Avec ce second succès en les Lionceaux s’adjugent de la première place et se qualifient dans le dernier carré.
La Mauritanie décroche le deuxième ticket suite à la disqualification de la Gambie pour fraude sur l’âge. En demi-finale, les Lionceaux et Mourabitounes croiseront demain jeudi, respectivement la Guinée Bissau et le Mali. L’équipe Bissau-guinéenne a été battue hier, mardi par le Mali sur la marque de 5 à 0 en match de classement du groupe B au stade Lat Dior de Thies. Les finalistes valideront leurs tickets pour la Can U17 prévue en mars prochain au Maroc
LE CORED DENONCE LE TRAVAIL EN PORTE-A-FAUX AVEC L’ETHIQUE ET LA DEONTOLOGIE
Certains médias ne sont pas sortis indemnes du traitement de l’affaire Ousmane Sonko, président de Pastef/ Les Patriotes, cité dans une affaire de mœurs. Au contraire, des organes de presses y ont laissé des plumes.
Certains médias ne sont pas sortis indemnes du traitement de l’affaire Ousmane Sonko, président de Pastef/ Les Patriotes, cité dans une affaire de mœurs. Au contraire, des organes de presses y ont laissé des plumes.
«Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), constate avec regret que, dans l’affaire des accusations portées contre le député Ousmane Sonko, le travail de certains supports médiatiques est en porte à faux avec l’éthique et la déontologie du journaliste», déplore le CORED.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction et signé son président Mamadou Thior, l’organe d’autorégulation des médias note que «le site Leral.net a par exemple publié un contenu qui n’a rien à voir avec un traitement journalistique de l’information, mais s’apparente plutôt à une attaque personnelle».
C’est pourquoi, «sans préjudice des prérogatives du Tribunal des Pairs en matière d’auto saisine, le CORED appelle le site Leral.net, et l’ensemble des médias, à faire preuve d’une plus grande responsabilité dans le traitement de l’information et à éviter de relayer les appels à la violence», lit-on dans le document.
KERMEL ET SOUMBEDIOUNE DANS LE DESARROI
Le secteur informel sénégalais souffre en cette période d’état d’urgence assorti de couvre-feu de 21 heures à 5 heures dans le contexte de lutte contre la Covid-19
Des acteurs du secteur informel opérant dans les marchés de Kermel et Soumbédioune désapprouvent la mesure de fermeture des marchés à partir de 17 heures au motif que celle-ci est doublement improductif. D’abord en gain et surtout ne militant pas contre la propagation du virus.
Le secteur informel sénégalais pâtit en cette période d’état d’urgence assorti de couvre-feu de 21 heures à 5 heures dans le contexte de lutte contre la covid-19. Trouvée au marché de Kermel, Fatou Diop, vendeuse de légumes place les mots sur les maux. «J’avoue que nous sommes très fatigués de devoir vivre cette situation très épouvantable. Je ne sais pour combien de temps encore», a-t-elle décrié, en ajoutant «j’estime même que ceux qui nous dirigent n’ont pas pris la pleine conscience des dégâts collatéraux de la mesure prise».
Pour elle, «au-delà de nous vendeuses qui perdons énormément, c’est tout un monde de grands exploitants agricoles, (ouvriers, transporteurs et stockeurs) qui a contracté des prêts auprès des banques, espérant pouvoir rembourser leurs créances après une bonne campagne de commercialisation de leurs produits. Mais, avec ce couvre-feu à partir de 21 heures, il n’est pas à écarter de grandes difficultés liées au transport de ces produits vers les différents marchés tous les soirs à cause du couvre-feu. La marchandise arrive tous les jours au marché Thiaroye à partir de 17 heures. Comment est-ce possible d’approvisionner les marchés secondaires avec un couvre-feu à partir de 21 heures ?», s’interroge-t-elle.
Ne trouvant pas pertinente la mesure, elle grogne : « Je crois sincèrement que la fermeture des marchés à partir de 17 heures n’a rien à avoir avec la propagation du virus. Au contraire, la mesure pousse les gens à s’entasser dans le marché et par ricochet mieux charrier le virus. Parce qu’en réalité, ledit virus n’a pas d’heure favorable ou non favorable. Ce qu’on doit interdire c’est le rassemblement. Or, avec ces mesures tout le monde se lève au même moment pour faire des achats ou autres besoins».
Pour s’en convaincre dira-t-elle : «Dans ce marché Kermel beaucoup de gens y viennent à leur descente faire des achats, mais aujourd’hui la situation est compliquée du fait qu’ils sont amenés à descendre la même heure, passer au marché et filer vite, de peur de violer la loi. Tout le contraire auparavant, parce qu’on vendait jusqu’à 21 heures», s’est plaint-elle, soulignant que «la crise va passer». Donc, il y a lieu de passer à l’après crise qui doit être prise compte, faute de quoi, « le relèvement de l’économie sera épouvantable», alerte-t-elle.
Son voisin tablier Cheikhouna Omar Ba, vendeur de fruits d’emboiter le pas : «Aujourd’hui, c’est un réel manque à gagner que nous réalisons jour après jour, parce que ceux qui avaient l’habitude de venir à 17 heures après leur descente acheter des fruits sont plus préoccupés par leur retour auprès des siens avant l’heure du couvre-feu», s’en désole-t-il. Donc, «nous demandons aux autorités de revoir la mesure. Car, nous perdons beaucoup d’argent et ceci peut compromettre les recettes sur lesquelles l’Etat compte d’ailleurs pour ses politiques de développement».
Au marché Soumédioune, Moustapha Sène mareyeur de son état trouve la situation intenable. «Nous sommes très désemparés par ces mesures qui impactent directement sur nos revenus. Avant la pandémie, on travaillait à partir de 12 heures jusqu’à 23 heures parce que c’est à partir de 17 heures que les clients commençaient à venir jusqu’à 22 heures et au-delà (23h) pendant les périodes de chaleur. Aujourd’hui, l’on nous fixe la fermeture des marchés à 21 heures. Du coup, à partir de 18 heures les gens plient bagages au risque de ne pas trouver de moyen de transport pour rentrer chez soi.»
Pointant du doigt l’Etat d’avoir pris à la légère cette pandémie ce, en communiquant moins, il dira : « L’Etat n’a pas fait une bonne communication sur cette affaire alors que tous les moyens sont là pour communiquer à grande échelle et surtout distribuer beaucoup de masques aux populations». Etayant son propos, il dit ceci : «Pendant les campagnes pour les élections (législatives, présidentielle) les politiques dépensent énormément d’argent pour se faire élire ou réélire par tous les supports de communications médias (télé, radio, presse écrite, porte à porte, publicité, t-shirt, affichage)».
Bintou Diop, vendeuse de poissons au quai de Soumédioune positionnée à quelques mètres de l’eau sur sa table avec des carpes communes, des mérous blancs ou mérous bronzés, cherche désespérément preneurs. «Je me prépare à quitter les lieux avant l’heure du couvre-feu. Avant, je pouvais rester jusqu’à 20 heures ou 21 heures ici à vendre mes poissons et j’arrivais à les vendre avant même cette heure. Maintenant, c’est impossible. Car, nous les achetons des pécheurs et nous n’arrivons pas à les revendre, faute de preneurs. Donc, vous comprenez combien c’est difficile pour nous les femmes cheffes de familles».
LA DOUBLE PEINE DES MALADES
Des malades de cancer sont dans le désarroi. Ils sont privés de traitement depuis près de deux semaines.
Depuis quelques jours, des malades du cancer font face à une double peine en raison de la pénurie de certains médicaments anticancéreux. Ils subissent ainsi des retards de traitement. Joint par téléphone hier, mardi 9 février, l’oncologue à l’Institut Curie de l’Hôpital Aristide Le Dantec, Dr Doudou Diouf a fait savoir que la rupture de médicaments comme l’Endoxan.
Des malades de cancer sont dans le désarroi. Ils sont privés de traitement depuis près de deux semaines. Pour cause, des médicaments utilisés de façon prioritaire ou récurrente dans le traitement des cancers sont devenus introuvables au Sénégal. «Il y a certains médicaments qui manquent notamment l’Endoxan qui est essentiel dans la chimiothérapie du cancer du sein. Sans ce médicament-là, on ne peut pas faire la première phase du traitement et le cancer a évolué malheureusement chez les malades qui ne démarrent pas», a fait savoir Dr Doudou Diouf, oncologue à l’Institut Curie de l’Hôpital Aristide Le Dantec.
Pis, at-il ajouté, «les malades du cancer du sein même qui avaient déjà démarré, sont en rupture de traitement et risquent de perdre les bénéfices du traitement qu’ils avaient déjà entamé».
En effet, l’Endoxan n’est pas le seul médicament contre le cancer en pénurie au Sénégal. Il manque aussi l’Oxaliplatine essentiel dans le traitement contre les cancers du colon. «Un autre problème beaucoup plus grave, c’est la rupture de l’Oxaliplatine, un médicament pourla chimiothérapie des cancers du colon. Il est également en rupture depuis deux semaines et c’est exactement les mêmes conséquences comme pour les cancers du sein», souligne l’oncologue.
Toutefois, à en croire Dr Doudou Diouf, l’Oxaliplatine peut être remplacé par un autre médicament mais des risques peuvent se présenter chez les patients. «On peut le remplacer, peut-être, par l’Irinotécan qui est la deuxième ligne de traitement pour ces cancers du côlon mais si on le fait, les malades risquent de perdre une deuxième chance quand l’Oxaliplatine ne va plus marcher», a expliqué Dr Doudou Diouf. Parmi les médicaments anticancéreux qui sont en rupture, il y a aussi l’Avastin «utilisé pour les thérapies ciblées dans les cancers de l’ovaire, du colon».
Face à l’inquiétude qui grandit, certains malades mènent le combat pour se procurer des médicaments à l’étranger. «Les malades cherchent un peu partout les médicaments et n’arrivent pas à trouver. Certains même envoient en France pour chercher mais ce n’est pas possible car, ce n’est pas en vente en pharmacie parce que c’est des médicaments hospitaliers donc on ne peut pas les avoir», a tenu à préciser Dr Doudou Diouf. Par conséquent, les malades devront attendre jusqu’à ce que les médicaments soient disponibles au Sénégal pour pouvoir poursuivre leur traitement.
DR LAMTORO MAMADOU SECK, CHEF DU SERVICE DISTRIBUTION DE LA PHARMACIE NATIONALE D’APPROVISIONNEMENT : «Les commandes devront être reçues dans une semaine au grand maximum»
«Un système d’approvisionnement performant anticipe les ruptures ou les endigue rapidement et efficacement. Les ruptures sont inhérentes à la chaine d’approvisionnement mais il faut les maitriser et les limiter à leur plus simple expression. Nous avons noté six produits phares en rupture sur les 52 anticancéreux que comptent la gamme (entre autres, on note la Cyclophosphamide, l’Oxaliplatine, le Tamoxifène, le Bévacizumab, la Vincristine). Dans ce contexte de la pandémie de covid-19, il y a des perturbations dans la chaine d’approvisionnement (fabrication, transport des produits des fournisseurs vers Dakar). Néanmoins, on essaye de les limiter. Ces produits en rupture ont bénéficié de commandes qui devront être reçues dans une semaine au grand maximum. Le retour à la normale sera rapidement constaté comme en attestent les résultats obtenus sur 2020 avec une disponibilité de presque 85% qui a permis de prendre en charge correctement plus de 9500 patients».
L'ARMÉE REVENDIQUE LA PRISE DE BASES REBELLES EN CASAMANCE AVEC L'APPUI DE BISSAU
Les forces sénégalaises ont dit avoir saisi des mortiers, des lance-roquettes, des fusils et des motos, qu'ils ont montrés à la presse. Elles ont aussi dit avoir pris le contrôle de plusieurs hectares de champs de cannabis
L'armée sénégalaise a indiqué mardi avoir pris trois "bases" des rebelles en Casamance (sud) et récupéré des armes lors d'une offensive lancée fin janvier après des mois d'accalmie dans ce conflit ancien, menée selon elle avec le soutien de la Guinée-Bissau voisine.
Des officiers de l'armée sénégalaise ont emmené la presse, dont des journalistes de l'AFP, pour une visite rare sur deux de ces cantonnements, des abris de tôle et de bois disséminés sous les grands arbres dans la forêt de Blaze et abritant des sortes de bunkers enterrés pouvant abriter quelques personnes.Les alentours de ces "bases" étaient ponctués de surfaces calcinées, des traces des combats selon les officiers sénégalais.Les "bases", relativement intactes, appartenaient au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui mène depuis 1982 une rébellion indépendantiste armée, a dit le colonel Souleymane Kandé, le chef local de l'armée sénégalaise.Elles ont été capturées après des tirs d'artillerie, précédant l'assaut donné par les forces terrestres soutenus par des avions et des hélicoptères, a précisé sous le couvert de l'anonymat un officier disant avoir participé aux combats. L'armée sénégalaise n'a fourni aucune indication sur les pertes de part ou d'autre, et aucune évaluation du bilan humain n'est disponible par ailleurs de source fiable et indépendante.Les officiers sénégalais n'ont pas dit non plus combien de temps l'opération lancée le 26 janvier durerait encore.
Après des années de situation de "ni guerre ni paix" dans cette région fertile et enclavée, l'opération a été déclenchée à la suite "d'exactions" commises contre les populations par les rebelles, ont dit les officiers.
- "Partage d'informations" -
Elle vise aussi selon l'armée sénégalaise à permettre aux populations déplacées par l'un des plus vieux conflits du continent de se réinstaller, et à mettre fin aux trafics qui prospèrent dans la région, comme ceux du bois ou du chanvre indien.Les rebelles ont été chassés en particulier de leur base de Badjom, "le centre de gravité et la force du MFDC" à une vingtaine de kilomètres de Ziguinchor, principale ville de Casamance, a dit le colonel Kandé."Il y a eu un grand concours (des) Forces de défense et de sécurité (FDS) bissau-guinéennes, une coopération opérationnelle et militaire", a dit le colonel Kandé.
La Guinée-Bissau a longtemps été accusée de servir de base arrière aux rebelles, voire de leur procurer des armes. Un allié du président sénégalais Macky Sall, Umaro Sissoco Embalo, a accédé à la présidence de la Guinée-Bissau en 2020. Les forces sénégalaises ont dit avoir saisi des mortiers, des lance-roquettes, des fusils et des motos, qu'ils ont montrés à la presse. Elles ont aussi dit avoir pris le contrôle de plusieurs hectares de champs de cannabis. "Ce sont des exploitations industrielles de chanvre indien qui nourrissaient l'économie criminelle des bandes armées", a dit le colonel Kandé. Les officiers ont admis que les rebelles disposaient d'autres "bases" dans la région.
La Casamance, région séparée du nord du Sénégal par la Gambie, avait connu un regain de violences début 2018 avec le massacre de 14 hommes près de Ziguinchor. L'armée avait alors interpellé une vingtaine de suspects, qui attendent toujours d'être jugés.Les tractations de paix, rendues ardues par les divisions internes du MFDC, avaient été relancées après l'arrivée au pouvoir en 2012 du président Macky Sall. Mais elles n'ont pas abouti à un accord définitif pour mettre un terme à un conflit qui a fait des milliers de victimes civiles et militaires, ravagé l'économie et poussé de nombreux habitants à fuir.
KEEMTAAN GI – vacuité
En plus d’avoir eu un président bien particulier, comme l’avait dit un envoyé de la Banque mondiale à propos de Wade, ce beau pays est franchement spécial. C’est en tout cas le seul endroit au monde où les meufs qui se font violer — en tout cas l’une d’entre elles ! — non seulement se laissent faire sans ameuter le voisinage proche, non seulement ne crient pas, non seulement ne pleurent pas mais semblent pousse des râles de plaisir. Une d’entre elles en particulier, la nommée Adji Sarr, en plus de ne pas dénoncer son violeur, le laisse au contraire revenir à la charge autant de fois qu’il a voulu. Ce cochon de violeur était d’ailleurs tellement à l’aise avec sa victime qu’il se permettait de lui envoyer des Sms pour lui dire « prépare-toi, j’arrive ! » Et la brave fille l’attendait sagement pour qu’il vienne accomplir la sale besogne et déverser son sperme en elle. Il y a pis puisque le salaud venait muni de deux armes pour terroriser la pauvre victime. Nous on se demande bêtement ceci : si le violeur présumé Ousmane Sonko tenait logiquement une arme dans chaque main, avec quelle main pouvait-il déboutonner son pantalon pour braquer son missile ? Sauf si c’est sa victime qui le faisait à sa place, bien sûr ! Dans l’affaire Sonko, il faut chercher la grosse erreur dans la plainte de la victime. Elle est même monumentale. Et l’idée que nous nous sommes faite de ce dossier depuis la lecture de la lettre de la victime, a été résumée en peu de mots par un des avocats de Sonko. « Ce dossier est d’une vacuité extraordinaire ». C’est peu de le dire ! Ce pays des paradoxes serait le seul où l’on voit un violeur envoyer un Sms à sa victime pour lui annoncer qu’il est en route pour la détrousser et qu’elle l’attende sagement. Les cuisses largement ouvertes et la chatte en feu ! Et quand l’ignoble violeur se présente, elle lui ouvre la porte et s’offre à lui. Le bienheureux en ressort, ni vu ni connu, et promet de revenir. La ficelle est vraiment grosse. Rien que ces propos décousus, servis par la prétendue victime, auraient dû pousser nos enquêteurs à classer sans suite ce dossier. Et s’intéresser à la victime qui ne serait pas une sainte aux yeux des Kàccoor que nous sommes. Notre sentiment est qu’il n’y a eu point eu viol dans les locaux du salon de massage « Sweet Beauty Spa ». Mais puisque le procureur de Macky a l’art de trouver des victimes là où il n’y en a pas et d’innocenter des coupables ! KACCOOR BI
BHS : UNE VAGUE DE CORONA…
L’affaire n’a pas été ébruitée mais la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) a fait face à une vague de contaminations au coronavirus. Tout est parti, selon nos sources, d’une stagiaire dont la mère travaille au sein de l’établissement. Bien que mise en quarantaine, elle a eu le temps de contaminer cette dernière qui a passé le virus à d’autres personnes au sein du service où elle travaillait. Au finish, nous dit-on, la directrice des Engagements et du Risque aurait succombé des suites de la pandémie. Et jeudi dernier, le personnel serait resté confiné dans les locaux de la banque jusqu’à 19 heures bien que l’heure de descente soit fixée à 14 heures pour cause de Covid ! En tout cas, la direction a tout fait pour étouffer l’affaire…
LEVEE DE L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE ÇA SENT LE ROUSSI POUR SONKO
Ça sent le roussi pour Ousmane Sonko, à moins d’un miracle ! Toujours est-il qu’après avoir déployé ses « Grandes oreilles », votre quotidien « Le Témoin » est en mesure d’alerter le leader de Pastef de préparer ses valises pour Rebeuss. Car les carottes sont presque cuites pour l’honorable député Ousmane Sonko dès lors que le Parquet a demandé la levée de son immunité parlementaire. Une procédure d’urgence qui va passer comme lettre à la poste dans une Assemblée nationale à majorité mécanique. Une fois que son écharpe de député lui sera arrachée, deux possibilités vont se présenter : ou Ousmane Sonko défèrera à la convocation de la gendarmerie ou alors il fera face à un juge d’instruction qui risquerait de le placer sous mandat de dépôt. Mais dans tous les cas, le leader de Pastef a peu de chances d’échapper à la prison compte tenu de la détermination du procureur Serigne Bassirou Guèye à envoyer en prison le troisième leader politique de l’opposition durant sa carrière au parquet de Dakar. Une performance jamais égalée par aucun de ses prédécesseurs depuis que le Sénégal a acquis son indépendance en 1960…
DETENTION PASTEF DENONCE LA MALTRAITANCE ET LA TORTURE PERPETREES SUR LES JEUNES DE SON PARTI
Les jeunes de Pastef arrêtés ce lundi 08 février lors des violentes manifestations subissent des cas de maltraitance et de torture. C’est du moins ce que soutient ce parti dans un communiqué publié hier. « En effet, suite aux différentes visites effectuées toute la journée, par les responsables de notre parti, les victimes nous ont toutes affirmé faire l’objet de maltraitances et d’actes de torture durant leur garde à vue, qui se poursuit à ce jour. Nous demandons à Macky Sall l’arrêt immédiat des sévices corporels ainsi que la libération immédiate et sans conditions de nos militants venus pacifiquement témoigner leur soutien au Président Ousmane SONKO dans le complot honteux ourdi contre lui. Nous en informons le Comité sénégalais des droits de l’homme, la RADDHO, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et Amnesty International pour que cessent ces actes, contraires aux lois de notre pays et aux conventions. Nous attirons l’attention sur les cas Mohamed Ndoye qui a passé toute la journée du 09 février 2021, menotté, mains au dos, sans audition et Mohamed Thiam blessé à l’épaule par balle et interdit de soins. Tous ces faits ont été constatés par nos avocats pour que nul n’en ignore. La dictature ne passera pas. Stop aux traitements inhumains et dégradants » indiquent les partisans de Sonko.
BIGNONA CHAUDE MATINEE DE MANIFS DES PARTISANS DE SONKO
Après les manifestations qui se sont déroulées lundi à Dakar et certaines localités de l’intérieur du pays dont Ziguinchor et Louga, entre autres, la ville de Bignona, un des fiefs de l’opposant Ousmane Sonko, est entrée dans la danse, ce mardi matin, 9 février. La matinée y a été mouvementée. Le rassemblement à l’appel des soutiens du député et président du parti Pastef - Les Patriotes s’est transformé en guérilla urbaine, avec des pneus calcinés, la circulation bloquée et une intifada avec les forces de l’ordre. Sur place, des commerces ont été fermés. Deux manifestants ont été d’ailleurs, arrêtés dont le responsable départemental du parti, Lamine Badji, rapporte la radio Sud FM. Une manifestation qui s’est faite en plusieurs actes. D’abord, les élèves ont été délogés par les militants de Pastef, paralysant le système scolaire. Ensuite, les élèves renforçant le groupe de manifestants, délogent leurs autres camarades, brûlent des pneus sur la route, bloquant la circulation pendant quelques heures. Devant la forte mobilisation des manifestants, l’Armée est venue en renfort, se déployant dans quelques points stratégiques, et sécurisant les stations d’essence avant de se retirer, laissant sur place les forces de l’ordre qui sont parvenues à disperser la foule. Bien que la tension soit retombée, elle restait tout de même latente, à Bignona, où les partisans de Sonko se disent déterminés à protéger leur leader accusé de viols répétés et menaces de mort par la masseuse, Adji Sarr, 21 ans, du salon ’’sweet beauté Spa’’. Des dizaines de femmes se sont rassemblées devant la préfecture pour réclamer la libération des jeunes arrêtés lors des manifestations d’hier matin.
AFFAIRE SONKO LES ORGANISATIONS DE DEFENSES DES DROITS HUMAINS S’EXPRIMENT
La Raddho, la Lsdh, Afrika Jom Center, Amnesty International et le Forum social sénégalais ont sorti un communiqué conjoint ce mardi 09 février pour s’exprimer sur ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Ousmane Sonko. « Monsieur Ousmane SONKO, président du parti PASTEF et député à l’Assemblée nationale, a été convoqué ce lundi 8 février 2021 à la Section de recherches de la Gendarmerie nationale pour répondre d’une plainte pour viol, introduite par la dame Adji SARR contre lui », rappellent ces organisations dans un communiqué publié par nos confrères de PressAfrik. Avant d’ajouter: « Arguant de son statut de député et de l’immunité parlementaire à laquelle il a droit, Monsieur SONKO a refusé de déférer a cette convocation au motif que son immunité n’a pas encore été levée par l’Assemble nationale ». Selon ces organisations de défense des droits humains « la convocation qui lui a été servie n’a donc pas respecté les termes de l’article 61 de la Constitution du 22 Janvier 2001, modifiée et des articles 51 et 52 du Règlement intérieur de l’Assemblée » Elles ont tenu à rappeler que « le socle de l’Etat de droit est le respect par les différentes institutions de la République des procédures légales de mise en accusation des représentants du peuple » Alioune Tine et ses camarades de conclure : « Nos organisations condamnent fermement le recours à la violence quels qu’en soient les auteurs. Elles exhortent l’Etat à : Veiller au respect par les autorités judiciaires des procédures légales prévues pour convoquer et entendre un député ; Instruire les forces de défense et de sécurité de faire preuve de retenue, de maitrise et de pédagogie et de s’abstenir de tout usage excessif de la force lors des opérations de maintien de l’ordre ; S’abstenir de toute immixtion dans les procédures judiciaires concernant des citoyens. »
HEROS DE L’OPERATION «FODE KABA 2» COLONEL ABEL NGOM DECEDE A L’AGE DE 89 ANS
Il a marqué et marquera à jamais l’histoire de l’Armée sénégalaise pour avoir commandé les troupes sénégalaises de l’opération « Fodé Kaba 2 » en Gambie (1981). Il s’agit du célèbre et mythique colonel (Er) Abdourahmane Ngom dit Abel rappelé à Dieu à l’âge de 89 ans. Le décès de l’homme ayant fait échouer la mutinerie de Kukoï Samba Sanyang est survenu avant-hier à l’hôpital Principal de Dakar. Il a été suivi de l’enterrement du défunt au cimetière musulman de Yoff. Malheureusement, l’Armée n’a pas pu lui rendre les honneurs dignes de son rang à cause de l’état d’urgence sanitaire. Néanmoins, ils étaient nombreux les officiers généraux, officiers supérieurs, sous-officiers et militaires du rang ainsi que parents et alliés à accompagner le défunt commandant des « Ngom’boys » jusque dans sa dernière demeure. Pour rappel, l’alors lieutenant-colonel Abel Ngom, saint-cyrien puis officier réputé, avait dirigé le corps expéditionnaire sénégalais en Gambie lors du coup d’Etat qui avait renversé le président Daouda Diawara. A l’issue de cette opération menée de main de maitre, le colonel Abel Ngom avait réussi à rétablir l’ordre constitutionnel en Gambie après avoir chassé les putschistes et libéré les prisonniers qu’ils avaient faits. Plus de 40 ans après cette opération, « Le Témoin » quotidien avait été le premier et seul journal à faire parler en exclusivité le colonel Abel Ngom « Ce jour là, le Sénégal a raté le coche pour n’avoir pas annexé la Gambie… » se désolait-il dans une de nos éditions. Le Groupe Témoin profite de cette douloureuse occasion pour présenter ses condoléances à la famille éplorée et à l’ensemble des anciens frères d’armes du défunt.
MARCHE DE L’UMOA LE SENEGAL LÈVE 82,5 MILLIARDS CFA
L’Etat du Sénégal a levé vendredi 82,5 milliards de francs CFA sur le marché régional des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor «de maturité de trois, cinq et sept ans», a déclaré mardi le ministère des Finances et du Budget. «L’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor, a levé le vendredi 5 février 2021, sur le marché régional des titres publics de l’UMOA, un montant de 82,5 milliards de francs CFA au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor de maturité de trois, cinq et sept ans», écrit le ministère dans un communiqué. L’opération financière a été effectuée «dans le cadre de la couverture des besoins de financement de l’année 2021». Elle a eu lieu avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, selon le ministère des Finances et du Budget.
NECROLOGIE DECÈS DE LA 1ÈRE EPOUSE DE BABA TANDIAN
Le célèbre imprimeur Baba Tandian a perdu hier à Paris sa première épouse Aby Mangassa Tandian. Cette dernière s’était retirée depuis quelque temps en France pour des traitements médicaux. L’annonce du décès a été faite par l’imprimeur, ancien président de la Fédération sénégalaise de basket. Le néanmoins ancien patron de presse éditeur des défunts quotidiens Le Matin et Direct Info n’a pas précisé pour le moment la date des funérailles. Le Témoin présente à son ancien imprimeur « préféré » ses sincères condoléances.
JEUX DE CARTES - Excès et symboles...
Bignona a pris le relais hier des manifestations violentes en soutien à Ousmane Sonko. Des barricades, des casses, des chants et des cris...de guerre. Beaucoup de dégâts comme à Dakar lundi. Une situation déplorable qui fait forcément peur dans une région en proie à un “conflit de basse intensité” depuis presque quarante ans. Soutiens symboliques pour Sonko originaire de la localité, mais soutiens aussi violents qui peuvent le desservir et servir d’arguments à ceux qui dénoncent déjà un “appel à l’insurrection”. La visite du mouvement “Y en a marre” chez le leader de Pastef est aussi symbolique et peut bien peser lourd au niveau de l’opinion ici et ailleurs. En attendant une éventuelle levée de son immunité parlementaire, une audition et un procès, Ousmane Sonko est en train de ratisser large pour un front contre ce qu’il qualifie de “comploteurs”. C’est en de pareilles circonstances qu’on se rend compte qu’une justice indépendante, qui n’est pas inféodée au pouvoir, est d’une importance capitale pour tous. Dommage, la justice sénégalaise s’est beaucoup discréditée en agissant avec parcimonie. Elle donne l’impression de ne pas être équitable, de ne pas être indépendante. Voilà ! Dame justice défigurée, si moche, est exposée. Qui lui fait confiance ? Elle nous expose à tous les excès. On assiste à des excès qui pouvaient bien être évités. Miim Reew
Bignona entre en rébellion
Bignona a pris hier le relais de Dakar et de Ziguinchor. Pour protester contre la «complot » ourdi contre leur leader, les militants et sympathisants de Pastef du Département de Bignona ont voulu tenir un sit-in. Mais leur manifestation a été réprimée par la gendarmerie. Il s’en est alors suivi des échauffourées entre patriotes et gendarmes. Les manifestants qui ont brûlé des pneus ont bloqué la circulation pendant un bon bout de temps. Il a fallu l’intervention de l’Escadron de la Gendarmerie de Ziguinchor et de l’armée pour disperser les manifestants. Cette manifestation a occasionné, d’après nos sources, un blessé du côté des manifestants et des dégâts matériels enregistrés au siège de Sonatel, à la station Total, au bureau des douanes saccagés et des véhicules incendiés. Les gendarmes ont interpellé des manifestants et les deux responsables de Pastef à Bignona, en l’occurrence Bakary Richard Diémé et Lamine Badji. Ce qui a entraîné une colère noire des femmes du bois sacré qui sont sorties pour se rendre à la Gendarmerie et exiger la libération des deux responsables de Pastef. Nos sources renseignent qu’ils ne vont pas tarder à être relaxés. Toutefois, les femmes du bois sacré se sont repliées dans leurs lieux de prières pour faire des rites.
La Police de Thiaroye démantèle un réseau de dealers
Les limiers de Thiaroye ont mis fin aux activités de O.S et A.S.D. Ces deux dealers ont été interpellés au quartier Wakhinane 03 de Pikine où ils avaient installé leur quartier général. D’après nos sources, tout serait parti d’une information anonyme reçue par la Police de Thiaroye faisant étant de l’existence d’un vaste réseau de trafic de chanvre indien au quartier Pikine Wakhinane 03. Sans tarder, les hommes du Commissaire Salif Camara ont effectué une descente inopinée dans le quartier pour surveiller les moindres déplacements. Les limiers ont attendu le moment propice pour s’introduire dans la maison des dealers. O. S. a été surpris dans la chambre en possession de 75 grammes et 10 cornets de chanvre indien et A.S.D grillait tranquillement un joint. Les limiers ont également découvert 950 grammes et 09 cornets dans la chambre du frère d’O.S à savoir M.L.S qui a réussi à prendre la fuite. Ainsi O.S et A.S.D ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet pour offre, cession, détention et usage de chanvre indien.
Garde à vue prolongée pour les jeunes de Pastef
La garde à vue des jeunes de Pastef, interpellés ce lundi pour destruction de biens appartenant à autrui, trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée, a été prolongée hier. Pour cause, toute la journée de ce mardi, les enquêteurs ont passé leur temps à visionner les images provenant des caméras de surveillance pour confondre les accusés. En plus de cela, ils ont auditionné des témoins. C’est seulement au terme de l’enquête qu’ils vont être déférés devant le procureur qui risque de les envoyer en instruction pour démoraliser les troupes de Sonko qui seraient tentées de reproduire ce qui s’est passé dans les rues de Dakar il y a deux jours. Selon des sources de «L’As», les jeunes arrêtés devraient être rejoints par d’autres, étant donné que les policiers ont identifié les potentiels casseurs à travers leurs identités sur Facebook. Ils ont été pistés à travers leurs positions radicales et leurs appels à l’insurrection sur les réseaux sociaux.
Escroquerie
Les escrocs n’ont pas de vergogne. Ismaël Amar en est la preuve parfaite. Ayant eu échos du décès de la femme de Saliou Thiaw, il s’est rapproché de ce dernier à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour lui proposer ses services afin de conduire la dépouille au cimetière pour les besoins de l’enterrement. Pour le transport de la dépouille, le mis en cause a réclamé 50 000 francs. Après la remise de cette somme et 20 litres d’essence, il a disparu dans la nature. C’estle jour du procès de l’ex-ministre Aminata Lô que Saliou Thiaw a aperçu son bourreau aux environs du Tribunal avant de le suivre jusqu’aux environs de Auchan pour le conduire à la police. Attrait devant la barre hier, Ismaël Amar, âgé de 24 ans, a reconnu les faits. Il justifie son acte par l’intervention médicale qu’il doit subir alors qu’il n’a pas suffisamment de moyens. L’avocat de la défense, Me Iba Mar Diop a réclamé 500 000 francs. Mais le prévenu a été condamné à 3 mois de prison ferme pour escroquerie et une amende de 200 000 francs.
Psychose Covid-19 à Sonam Assurances
Le groupe Sonam Assurances du milliardaire Diouldé Niane est dans l’œil du cyclone. Le Directeur de la boîte, Mamadou Diop, et les employés ne parlent pas le même langage. A l’origine du problème, le boss veut que 5 parmi les 20 agents testés positifs au coronavirus reprennent le service malgré les risques que cela comporte. Selon des sources de «L’AS», l’un d’entre eux a même contaminé sa mère. Contacté au téléphone, Mamadou Diop a déclaré que «l’information n’est pas vraie» sans donner de détails. Mais «L’AS» est en mesure de vous dire que des travailleurs de groupe au nombre de 20 tels que le directeur financier, les comptable A.Nd, D.D, M.F (aide comptable), É.D (comptable), A.N (agent recouvrement), B.S (comptable), A. Bassène (producteur), A.T (comptable), M.C (comptable), M.Nd. (archiviste), S.N (agent d’entretien), Ch.C (électricien), M.S (coursier), M.N et M.S ont tous chopé le virus. Parmi tout ce beau monde, «L’AS» affirme également sans risque d’être démenti que le patron n’en a rappelé que cinq en l’occurence : M.S, H.Th, M.C, M.S et S.Nd.
100e anniversaire d’Amadou Makhtar Mbow
Le 20 mars prochain, Amadou Mahtar Mbow va souffler sa centième bougie. Son centenaire sera fêté à travers un grand colloque qui va réunir d’éminents intellectuels pour rendre hommage à ce TrésorHumain Vivant. A ce propos, un comité de célébration du centenaire de l’ancien ministre, Directeur général de l’UNESCO, Président des Assises nationales et Président de la Commission nationale de réforme des institutions, est mis en place pour l’organisation de l’évènement. D’ailleurs ce comité annonce la tenue d’un colloque international et le vernissage d’une exposition qui seront consacrés à la vie et l’œuvre du Pr Amadou Makhtar Mbow, le 20 mars au Musée des Civilisations Noires. Mais à cause de la pandémie, les activités se dérouleront en mixte, présentiel et webinaires. Le Colloque traitera des trois thèmes à savoir : Amadou Makhtar Mbow l’Éducateur émérite, le Visionnaire, et la permanence d’un engagement politique et citoyen.
Les défenseurs des droits humains
Les organisations de défense des droits humains sont montées au créneau pour demander le respect des procédures légales de mise en accusation des représentants du peuple dans l’affaire Ousmane Sonko. Dans un communiqué parvenu à “L’As”, Afrikajom Center, Amnesty International Sénégal (AIS), Forum social sénégalais (FSS), la LSDH (LSDH) et la (RADDHO) rappellent que la levée de l’immunité parlementaire d’un député obéit à une procédure légale bien claire qui est enclenchée par la saisine officielle du bureau de l’Assemblée nationale par le ministre de la Justice. Cependant, elles ont condamné les violences qui ont suivi cette affaire. Elles invitent le gouvernement à demander aux forces de défense et de sécurité de faire preuve de retenue en s’abstenant de tout usage excessif de la force lors des opérations de maintien de l’ordre. Aussi exigent-elles à l’Etat de s’abstenir de toute immixtion dans les procédures judiciaires concernant des citoyens