SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 juillet 2025
LES CONDITIONS SOCIO-PEDAGOGIQUES TOUJOURS AU MEME POINT A L'UCAD
20 ans après la mort de l’étudiant Balla Gaye, tué sur le campus, dans des affrontements entre forces de l’ordre et étudiants, les pensionnaires de l’Ucad constatent que les revendications pour lesquelles est mort leur camarade sont toujours d’actualité
C’est à travers un point de presse que les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont commémoré hier le 20ème anniversaire de la disparition de leur camarade Balla gaye tué au cours d’affrontements entre forces de l’ordre et étudiants. Pour éviter la répétition d’un drame pareil, les étudiants invitent les autorités à trouver des solutions urgentes et définitives aux problèmes socio-pédagogiques qui les obligent tout le temps à descendre dans les rues.
Vingt ans après la disparition de l’étudiant Balla Gaye, tué le 31 janvier 2001 sur le campus, dans des affrontements entre forces de l’ordre et étudiants, les pensionnaires de l’Ucad constatent que les revendications pour lesquelles est mort leur camarade, demeurent toujours d’actualité. Face à la presse hier, le président de la commission sociale de l’Amicale des étudiants de la Faculté de Droit par ailleurs porte-parole du jour, Babacar Kébé, a invité les autorités à trouver des solutions définitives aux problèmes socio-pédagogiques qui poussent souvent les étudiants à descendre dans les rues. « Nous ne voulons plus de martyrs dans les temples du savoir. Les autorités ne doivent plus attendre qu’il y ait des échauffourées entre étudiants et forces de l’ordre pour apporter des solutions à nos revendications. Elles doivent prendre les devants en essayant de régler les problèmes socio-pédagogiques qui gangrènent les universités», clame le porte-parole du jour.
Embouchant la même trompette, le président de l’Amicale de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH), Steven Dame Sène, estime que les autorités devraient tirer des leçons des différents cas d’affrontements dans les universités. Pour cela, souligne-t-il, les autorités doivent anticiper sur les différents problèmes que rencontrent les étudiants. «Malheureusement, à chaque fois que nous descendons sur l’Avenue Cheikh Anta Diop, c’est parce que nous avons épuisé les voies et moyens de recours pour discuter avec les autorités».
Steven Dame Sène rappelle d’ailleurs que les revendications sont souvent liées au retard des bourses et au manque de logistique comme la documentation dans certaines facultés. Il en a profité également pour inviter ses camarades étudiants à plus de responsabilité dans la lutte contre la pandémie à coronavirus. «Les étudiants doivent prendre conscience de l’existence du virus. D’autant que récemment, l’Ucad comme l’Ugb ont enregistré des cas de Covid19.
En tant qu’étudiants, nous devons être au premier rang dans la lutte contre le coronavirus en nous conformant aux mesures édictées par les autorités sanitaires», souligne Steven Dame Sène. Il invite ainsi ses camarades présidents des différentes amicales des Facultés à continuer la sensibilisation afin de rompre la chaîne de transmission et de pouvoir terminer l’année dans certaines unités d’enseignements et d’entamer la nouvelle année universitaire. «Certes, des dispositifs ont été mis en place par le recteur, n’empêche, nous devons nous mobiliser dans la lutte pour pouvoir retrouver correctement notre vie d’étudiant dans les campus», indique Steven Dame Sène.
ENSEIGNANTS ET DEFENSEURS DES DROITS DE L’ENFANT ALERTENT
Depuis quelque temps, les écoles au niveau du Département de Pikine cohabitent avec des salles de jeux, des garages de charrettes et des cantines. Ce qui expose les élèves à la déperdition scolaire.
Les écoliers de Pikine sont exposés fortement à la déperdition scolaire à cause de la prolifération des salles de jeux et des garages de charrettes. Ce qui pousse les défenseurs des droits de l’enfant membres de l’Ong «Unies vers’elle Sénégal» et les enseignants à interpeller les autorités.
Depuis quelque temps, les écoles au niveau du Département de Pikine cohabitent avec des salles de jeux, des garages de charrettes et des cantines. Ce qui expose les élèves à la déperdition scolaire. Une situation que décrient les défenseurs de droits de l’enfant et les enseignants. Ces derniers interpellent les autorités locales, préfectorales et étatiques face aux menaces qui pèsent sur le devenir des enfants. «L’Etat a un rôle central, avec l’aide de ses démembrements dont les communes et les préfets, à réagir pour mettre fin à l’anarchie aux alentours des écoles avec la présence des salles de jeux, des garages de charrettes et des cantines», martèle le président de l’Ong « Unies vers’elle», Abdou Fodé Sow par ailleurs coordonnateur du Comité départemental de la protection de l’enfant de Pikine (Cdpe/Pikine).
Et l’enseignant Mamadou Mbaye en service à l’inspection d’éducation et de formation de Pikine de renchérir : « L’école est en danger avec ces salles de jeux sans autorisation et les garages de charrettes. Il y a aussi la démission des parents qui poussent leurs enfants à être des charretiers pour de l’argent. Don,c nous interpellons les autorités et la communauté éducative à se mobiliser pour sauver nos enfants, car ils constituent le Sénégal de demain». Ce cri du cœur a été lancé par les défenseurs des droits de l’enfant lors d’un atelier pour le renforcement de capacités sur les violences basées sur le genre.
Poursuivant leur plaidoyer, ils estiment que les maires ont le devoir de ne pas délivrer des autorisations d’occupation de la voie publique. «Ils doivent également arrêter d’octroyer des espaces dont des cantines et des garages de charrettes aux alentours des écoles, car c’est irresponsable et cela pousse les enfants à plonger dans la délinquance».
A propos de la rencontre proprement dite, Abdou Fodé Sow souligne : « Cet atelier consiste à outiller les enseignants sur la question des violences basées sur le genre en vue de les rendre plus opérationnels pour la prévention et une éventuelle prise en charge des victimes».
Par Marion Voillo et Lisa Jacquey
AVEC DE JEUNES ENFANTS, COMMENT GUIDER L’USAGE DES ECRANS ?
L'exposition des enfants âgés de moins de 6 ans aux outils numériques, et notamment aux écrans, inquiète autant qu’elle questionne. Familles et professionnels et professionnelles de la santé se retrouvent confrontés aux mêmes problématiques
Marion Voillo, Lisa Jacquey |
Publication 01/02/2021
L ’exposition des enfants âgés de moins de 6 ans aux outils numériques, et notamment aux écrans, inquiète autant qu’elle questionne. Familles et professionnels et professionnelles de la santé et de l’éducation se retrouvent confrontés aux mêmes problématiques. Des difficultés qui se sont exacerbées en pleine crise du Covid19 : quels conseils donner à celles et ceux qui prennent soin des tout-petits ? Comment concilier les problématiques du quotidien (par exemple, avoir les enfants à la maison durant une journée de télétravail) aux enjeux du développement de l’enfant ?
Face à ces enjeux, les injonctions, parfois culpabilisantes ou contradictoires, se multiplient auprès du grand public. La recherche peut alors nous aider à y voir plus clair. Elle possède en effet les méthodes et les outils permettant d’analyser avec objectivité et rigueur cette problématique de santé publique. Cette démarche de recherche est justement adoptée dans le MOOC (ou cours en ligne) « La petite culture numérique : le développement du tout-petit à l’ère numérique », réalisé par le collectif de recherche Premiers Cris (CRI, Université de Paris). Ce MOOC permet de confronter les points de vue de différentes parties prenantes : acteurs et actrices issus de la recherche, du terrain, de l’entrepreneuriat ou du monde institutionnel, ainsi que des familles. À travers ces regards croisés, ce MOOC explore de nombreuses questions au cœur des débats actuels : quel est l’impact de l’usage des outils numériques sur le développement de l’enfant ? Quand on parle d’écrans, qu’entend-on réellement ? Existe-t-il des dispositifs numériques adaptés aux tout-petits ? Ou encore, quel numérique souhaitons-nous pour les générations à venir ?
RECHERCHE EN COURS
Il est important de garder en tête que l’arrivée des outils numériques (notamment mobiles) dans nos vies et celles des tout-petits est encore très récente. Aussi, la recherche sur ce sujet n’en est qu’à ses prémices ! Rappelons aussi que la majorité des travaux publiés à ce jour concerne la télévision et non les écrans interactifs et mobiles, tels les smartphones ou les tablettes. Autre point d’alerte : si ces travaux explorent la relation entre l’exposition aux écrans et le développement de l’enfant, ils ne permettent pas de conclure sur le lien de causalité entre ces deux facteurs. Que nous apprennent ces études ? Rana Esseily et Bahia Guellai, toutes deux maîtresses de conférences à l’Université Paris Nanterre, ont contribué à une revue de la littérature sur le sujet, publiée en 2017 dans la revue Spirale. L’une des principales conclusions de cet article scientifique est que l’exposition à la télévision ne semble pas avoir d’intérêt pour les enfants âgés de moins de 3 ans et peut même avoir des effets délétères sur leur développement cognitif. Elle est ainsi déconseillée pour les plus petits. Après 3 ans, les écrans peuvent être un support d’apprentissage, à condition qu’ils soient utilisés à bon escient. Il vaut mieux ainsi privilégier une utilisation interactive des écrans (dans laquelle l’enfant vient interagir en prononçant un mot enregistré ou faire un geste pour passer à l’étape suivante d’une histoire par exemple) et accompagnée par un adulte, ainsi qu’un contenu adapté à l’âge de l’enfant. En conclusion, cet article nous rappelle que ce n’est pas l’écran en soi qui est mauvais mais son utilisation qui peut être mal adaptée. Le temps d’écran, surtout non accompagné, réduit la place accordée à d’autres activités essentielles au développement de l’enfant : bouger, découvrir la nature, interagir avec d’autres enfants, explorer et manipuler les objets de son environnement, par exemple. Il semble donc primordial de se questionner sur l’influence que pourraient avoir ces outils numériques sur le développement de l’enfant. Explorons ici quatre aspects.
LA RELATION ADULTES-ENFANTS
La relation du jeune enfant à son environnement passe par la relation aux autres : ses parents, ses grands-parents et toutes les personnes qui l’entourent. Ainsi, en questionnant la relation des jeunes enfants au numérique, on questionne également la relation de l’adulte qui prend soin du tout-petit au numérique : est-ce que j’utilise mon smartphone pendant que je donne le biberon à mon enfant ? Est-ce que je regarde la télévision pendant que je joue avec mon enfant ? Si la réponse à ces questions est systématiquement positive, on parle alors de « technoférence parentale », c’està-dire que l’outil numérique utilisé par l’adulte fait barrière à la relation avec l’enfant, nous explique Marie-Noëlle Clément, directrice de l’Hôpital de Jour pour enfants André Boulloche et autrice d’une récente revue de la littérature sur les écrans nomades. Cette relation est pourtant primordiale au développement global des tout-petits. Il est ainsi important de privilégier des temps sans écran, non pas uniquement pour les enfants, mais aussi au sein de la famille afin de favoriser les moments d’échange et de partage.
LE JEU
L’un des moyens privilégiés d’interaction de l’enfant avec son environnement est le jeu. Jouer cela veut dire manipuler, explorer, découvrir et comprendre le monde. Il est alors important que le terrain de jeu proposé à l’enfant soit riche et varié et ne se réduise pas à un seul type d’objet, un seul type de support. La tablette, même lorsqu’elle offre des activités variées, ne doit pas être le seul support de jeu de l’enfant, mais s’intègre parmi de nombreuses autres possibilités. Le directeur du LaPsyDÉ (Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant), Grégoire Borst, intervenant du MOOC, nous rappelle l’importance du jeu et de la motivation pour stimuler les apprentissages, dès tout-petit. Dans ses travaux de recherche, Grégoire Borst met en avant l’importance des fonctions exécutives, hébergées par notre cortex préfrontal, nous permettant de résister aux automatismes ou de manipuler des informations. Les fonctions exécutives peuvent être stimulées par des approches ludiques, parfois permises par les jeux vidéo, lorsque ceux-ci sont utilisés à des fins pédagogiques, avec un accompagnement et chez des enfants âgés de plus de 3 ans.
LE LANGAGE
Autre intervenant du MOOC, Franck Ramus, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des neurosciences cognitives, nous apprend que l’enfant a besoin d’être plongé dans un bain de langage pour apprendre à parler. Les paroles entendues à la télévision ne sont pas suffisantes pour les tout-petits, ils ont besoin d’interactions sociales dans toute leur richesse : communication par les mots, les gestes et le regard. À nouveau, il convient ici de questionner l’usage qu’ont les enfants des écrans mais aussi celui de leurs proches en leur présence. Il existe une réelle différence entre mettre son enfant devant un dessin animé pendant que l’on écrit des messages sur son téléphone, et l’accompagner dans la découverte de ce dessin animé en commentant tout du long le contenu regardé ensemble.
LE DEVELOPPEMENT SENSORIMOTEUR
Enfin, le développement sensori-moteur de l’enfant semble lui aussi pouvoir être influencé par l’utilisation d’outils numériques. La motricité des enfants, étonnamment habiles de leurs mains face à une tablette, est-elle mise en danger ? Interrogé à ce sujet, le psychomotricien Aurélien d’Ignazio insiste sur l’importance de créer des environnements hybrides, c’est-à-dire qui associent à la fois des activités sur écran et des activités sans écran. Certains exercices sur tablette (pour tracer des lettres, ou déplacer des objets sur écran) peuvent encourager le développement de la motricité fine, ou des objets interactifs peuvent éveiller différents sens de manière simultanée : toucher, visuel et auditif.
CONTEXTE-CONTENANT-CONTENU
Les écrans sont des outils faisant partie de l’environnement des tout-petits, et doivent être considérés comme tels, ni plus ni moins. Il s’agit donc de ne pas les diaboliser mais de faire attention à les utiliser à bon escient pour qu’ils demeurent des supports d’activités parmi d’autres. Le principe des 3Cs : Contexte – Contenant – Contenu, soit le contexte d’utilisation des écrans (environnement), considérés alors comme les contenants (outils) de contenus (usages), peut nous éclairer en questionnant nos usages et les usages numériques des tout-petits. Il est primordial que nous puissions toutes et tous développer notre esprit critique sur la question de la relation des jeunes enfants aux outils numériques, en apprenant à identifier les informations scientifiques pertinentes. Ainsi, nous serons ensemble capables de dessiner les pratiques éducatives et pédagogiques adaptées à chaque contexte, et en accord avec les connaissances actuelles sur le développement de l’enfant.
«LE SENEGAL FILE TOUT DROIT VERS UNE CATASTROPHE ECONOMIQUE»
Selon Thierno Alassane Sall & compagnie, les signaux de l’économie sénégalaise seraient au rouge et la survenue de la pandémie de la Covid-19 serait un faux alibi pour expliquer cette «situation sombre»
Les «prouesses économiques» dont se targe le régime du président Macky Sall, en dépit de la pandémie du Coronavirus, ne seraient que du vent. De l’avis de Thierno Alassane Sall et ses camarades de parti, plus précisément de la cellule Economique de la République des valeurs (RV), qui disent avoir exploité le rapport du Fonds monétaire international (FMI), en date du 26 janvier dernier, le pays «file tout droit vers une catastrophe économique» d’ici la fin du second et dernier mandat du président Sall, en 2024.
Les signaux de l’économie sénégalaise seraient au rouge et la survenue de la pandémie de la Covid-19 serait un faux alibi pour expliquer cette «situation sombre». Ces assertions sont de la cellule Economique de la République des valeurs (RV) qui dit avoir exploité le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI), en date du 26 janvier dernier.
En effet, sur la base de ce dit rapport, les amis de Thierno Alassane Sall (TAS), président dudit mouvement politique, affirment sans ambages que «contrairement aux affirmations, qui se voudraient rassurantes, distillées à profusion et de façon insidieuse par le gouvernement, le Sénégal file tout droit vers une catastrophe économique d’ici la fin du second et dernier mandat de Macky Sall en 2024».
Les camarades de TAS qui ont donné le lien du rapport complet de la FMI de 86 pages (téléchargeable sur le site du FMI: https://www.imf.org/en/Publications/CR/Issues/2021/01 /19/Senegal-Second-ReviewUnder-the-Policy-Coordination-Instrument-and-Request-for-Modification-50026), ont botté en touche tout alibi portant sur la survenue de la Covid-19. «Bien avant l’apparition de la Covid-19, la situation économique du pays était peu reluisante, voire frôlait la banqueroute. En effet, le montant total de la dette publique nominale du Sénégal s’élevait, en décembre 2019, à 9 114 milliards FCFA soit 63% du PIB. Ce niveau d’endettement très élevé avait valu au Sénégal, au début de l’année 2020, un avertissement du FMI qui enjoignait le gouvernement de ne pas contracter une dette supplémentaire supérieure à 449 milliards FCFA d’ici à la fin de l’année (2020)», ont-ils indiqué dans le communiqué parvenu à la Rédaction. Cela, même s’ils admettent que la survenue de la Covid-19 «s’est révélée comme une aubaine pour Macky Sall et son Gouvernement pour faire sauter les verrous de l’endettement». Ladite cellule de la RV indexe comme causes de cette situation «inquiétante», des «investissements non prioritaires et productifs tels que le train express régional (TER), la construction d’un nouveau stade pour accueillir les Jeux Olympiques de la jeunesse, l’érection de Diamniadio comme pôle administratif et centre d’affaires doté de plusieurs et coûteuses infrastructures (centre de conférence international, Dakar Arena, etc.)».
Le président du mouvement politique RV et compagnie, se basant sur le rapport du FMI, prédisent des lendemains sombres dans le pays. «En plus des changements inattendus provoqués par la pandémie de la Covid-19, le Sénégal est exposé à des risques liés au «mécontentement social généralisé et à l’instabilité politique», prévoient-ils «sur les performances économiques du régime dont les capacités d’analyse sont infectées par une corruption contagieuse».
PRESPECTIVES DU TAUX DE CROISSANCE REVUES A LA BAISSE
Ils n’ont pas manqué, par ailleurs, de revoir à la baisse les perspectives du taux de croissance économique dont s’était fixé le régime du président Sall, à savoir un taux de 5,2% du PIB en 2021, 6% en 2022 et 11,9% en 2023. A leurs avis, les scenarii du FMI «revoient sérieusement les prétentions du gouvernement à la baisse en considérant plus réalistes des taux de croissance de 3% en 2021, 5% en 2022 et en 2023 (page 35)». Une «perspective assombrie» qui s’expliquerait, selon eux, «par le ralentissement de la demande intérieure, la réduction du volume des transferts monétaires effectués par les sénégalais de la diaspora, mais surtout par les retards enregistrés dans la mise en œuvre des projets d’hydrocarbures dont la production pourrait ne pas démarrer avant 2025».
Suffisant pour TAS et compagnie d’en déduire que ce «ralentissement de la croissance risque d’accroitre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, le manque d’emplois et une situation sociale délétère».
DES MAITRES CORANIQUES DENONCENT UNE CABALE CONTRE LES «DAARAS»
Des messages audiovisuels dénonçant une «utilisation exagérée de la force» publique par des éléments de la Police nationale contre un maître coranique (Oustaz ou serigne «daara») violenté à Grand-Dakar sont devenus viraux sur les réseaux sociaux
Depuis le 28 janvier 2021, des messages audiovisuels dénonçant une «utilisation exagérée de la Force» publique par des éléments de la Police nationale contre un maître coranique (oustaz ou serigne «daara») violenté à Grand-Dakar sont devenus viraux sur les réseaux sociaux. Alors que des maîtres coraniques dénoncent cet incident tout comme ce qu’ils qualifient de «cabale» contre les «daaras», la Police dément et apporte «sa» vérité des faits.
Lors d’une opération de retrait des enfants de la rue, lancée par le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, dirigé par Ndeye Saly Diop Dieng, un maître coranique (ousatz ou serigne «daara») se serait opposé aux Forces de l’ordre, à l’étape de Grand-Dakar. Une scène qui a conduit à une altercation entre des éléments de la Police et des disciples du maître coranique qui aura été lui-même violenté. Selon le responsable du Daara Taha Niang, les policiers l’ont tabassé et blessé à l’œil. Suffisant pour que des maîtres coraniques demandent chargent le gouvernement soupçonné de mener une «guerre» aux «daaras». Ils invitent l’Etat à plutôt de prendre en compte la question des «daaras» au Sénégal. Non sans exprimer leurs courroux face aux violences exercées sur un des leurs, par les Forces de l’ordre.
…LE MINISTERE DE NDEYE SALY DIOP DIENG S’EN LAVE LES MAINS…
Dans ce même cadre, le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’enfant, a travers son chargé de Communication contacté par la Rédaction de Sud Quotidien, a apporté des éclairages sur l’opération effectuée. Selon Kabir Ndiaye, «Dans le cadre de l’opération «zéro enfant dans la rue», la Brigade des mineurs a effectué une opération de sécurisation et de protection des enfants vivant dans la rue. Cette opération intervient dans un contexte de propagation de la pandémie de la Covid-19. Elle permet de mettre à l’abri ces enfants et d’organiser leur retour dans leurs familles respectives, à travers un dispositif d’accueil et de prise en charge sanitaire et sociale. Ces interventions ont été menées dans les feux rouges, les garages et les grandes artères de Dakar. Elles ont permis de retirer des centaines d’enfants dont plusieurs originaires des pays de la sous-région. Concernant les circonstances de l’incident, je pense qu’il faut se rapprocher de la Brigade des mineurs pour avoir leurs version des faits», at-il expliqué.
…LA POLICE NATIONALE DEMENT ET APPORTE DES PRECISIONS
Dans un communiqué transmis à la Rédaction de Sud Quotidien, le samedi 30 janvier 2021, la Police nationale à confirmer que «c’est dans le cadre des activités du Comité départemental de Protection de l’Enfant (CDPE), que des opérations de retrait des enfants de la rue ont été menées, le jeudi 28 janvier 2021, dans les secteurs de la Médina, de Dieupeul, de GrandDakar, de Colobane et du PointE». Poursuivant, le document du Bureau des relations publiques de la Police note l’objectif de ces opérations, déjà cité par le chargé de Communication du ministère de la Famille… et de la Protection des enfants, Kabîr Ndiaye. A ce titre, et conformément à la procédure, rappelle-t-on dans le texte, la Police nationale, par le biais de la Brigade des mœurs et des mineurs de la Sureté urbaine, a apporté «son concours aux acteurs impliqués dans ces opérations. Dès lors, poursuivant leur mission dans le secteur de Grand-Dakar, deux individus se sont présentés devant les éléments de la Police, pour s’opposer vigoureusement à l’opération et ordonner aux enfants de saccager le bus affrété par le ministère chargé de Protection de l’Enfant, pour les besoins de ladite opération».
Toutefois, regrette la Police, «cette entrave au travail de la Police a entrainé l’interpellation de l’un des récalcitrants, qui a été conduit au commissariat de Grand-Dakar, avant d’être relaxé quelques minutes plus tard». «C’est pourquoi, nous souhaitons réfuter ces allégations dénuées de tout fondement, eu égard aux accusations graves portée à l’endroit de la Police nationale et de l’État du Sénégal, qui, en aucune manière, ne peuvent être derrière une cabale contre les «daaras» et les maîtres coraniques», insiste la Police nationale. Pour rappel, la mission menée dans le cadre des activités du CDPE ne vise pas les écoles coraniques, précise l’autorité. Mais, il s’agit plutôt de retirer les enfants de la rue et leur assurer un retour sécurisé dans leurs foyers respectifs, à côtés de leurs parents. «En définitive, nous rappelons que la Police nationale est au service de tous les Sénégalais, sans distinction aucune, et continuera comme toujours de mener ses missions régaliennes dans le respect de la Loi et des droits des citoyens», assure la Police.
SEYDOU DIOUF OPTE POUR LE COUPLAGE
Le Secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc) jette un pavé dans la marre des partisans du respect du calendrier électoral républicain
Invité de l’émission Jury du dimanche (JDD) hier, dimanche 31 janvier, Seydou Diouf, Secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc) a validé le report et le couplage des prochaines élections législatives avec la présidentielle de 2024. Député membre du groupe de la majorité et président de la commission des finances, M. Diouf, a justifié sa position par un d’éviter à notre le pays «une situation de campagne en permanence» qui «l’empêcherait de travailler».
Le Secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc) jette un pavé dans la marre des partisans du respect du calendrier électoral républicain. Alors que la question de l’organisation des élections municipales et départementales déjà reportées à trois reprises entre juin 2019 et mars 2021, est sur toutes les lèvres, Seydou Diouf, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est monté au créneau pour plaider le report des élections législatives initialement prévues en 2021 pour les coupler en 2024 avec la présidentielle. Le Secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (PPC) par ailleurs, député à l’Assemblée nationale et présidente de la Commission des finances et du contrôle budgétaire a fait cette annonce hier, dimanche 31 janvier, chez nos confrères d’I-Radio lors de son passage à l’émission Jury du dimanche (JDD).
Face à notre confrère Mamoudou Ibra Kane, Seydou Diouf a justifié sa position dit-il, pour éviter à notre le pays «une situation de campagne en permanence» qui «l’empêcherait de travailler». «J’estime que nous devons avoir une réflexion sur le séquençage des élections. Si l’on maintient les locales en 2021, les législatives en 2022 et la présidentielle en 2024, le pays n’aura pas le temps de travailler», a-t-il assuré avant d’ajouter au sujet de la question de savoir s’il est favorable ou non au couplage des législatives à la présidentielle de 2024: «Si le contexte l’exige pourquoi pas ? Organiser les locales et les législatives pourrait être une option. Une autre option serait d’organiser les locales en 2022 et essayer de coupler les législatives et la Présidentielle».
Cette sortie du Secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté membre de la mouvance présidentielle relance le débat sur l’ambition prêtée au régime en place de reporter toutes les élections jusqu’en 2024. S’exprimant sur le plateau de la Sen TV en ce début d’année 2021, l’avocat politicien, Me El Hadji Diouf membre de la mouvance présidentielle avait laissé entendre que «Macky lui-même, lors d’une rencontre avec la Coalition présidentielle «Benno Bokk Yakaar (BBY)», qui a dit qu’il ne veut pas d’élections jusqu’en 2024». Cette sortie du tonitruant avocat fait suite à un article publié en début mois de novembre 2020 par Confidentiel la Lettre Quotidienne et repris par certains sites d’informations sénégalais dont Dakaractu.com.
Selon cette publication, le pouvoir en place aurait entamé la réflexion pour coupler les élections locales prévues au mois de mars 2021 aux élections législatives prévues normalement en juillet 2022. Loin de s’en tenir, l’auteur de cet article révèle également qu’un «scénario se profile à l’Assemblée nationale où le mandat des députés pourrait être prolongé pour quelques mois ou années à partir de 2022. L’enjeu pour le pouvoir est d’attendre 2024 pour coupler lesdites élections, locales, législatives ou pourquoi pas présidentielle».
ISMAÏLA MADIOR FALL RENFILE SA ROBE
Invité de l’émission Opinion sur Walf Tv, l'ancien ministre a fait savoir que le nouveau régime sur l’état d’urgence et à l’état de siège élargi aux catastrophes naturelles ou sanitaires est beaucoup plus «soft»
Invité de l’émission Opinion sur Walf Tv hier, dimanche 31 janvier, le ministre d’Etat auprès du Président de la République, Pr Ismaila Madior Fall a fait savoir que le nouveau régime sur l’état d’urgence et à l’état de siège élargi aux catastrophes naturelles ou sanitaires est beaucoup plus «soft». Selon lui, il n’y a pas de raisons à s’inquiéter parce que «le périmètre est bien circonscrit». L’ancien ministre de la Justice s’est aussi prononcé sur le projet de suppression des villes et la tenue des élections locales.
«La loi sur les catastrophes naturelles ou sanitaires, c’était juste pour permettre à l’Exécutif de pouvoir, dans la célérité, faire face à une menace qui est nouvelle à savoir la gestion d’une maladie, une catastrophe naturelle sans aller à l’Assemblée nationale». Ce sont les propos du ministre d’Etat auprès du Président de la République, Pr Ismaila Madior Fall. Il était l’invité de l’émission Opinion sur Walf Tv hier, dimanche 31 janvier.
Selon l’ancien ministre de la Justice, la nouvelle loi vient combler un vide juridique. Pour cause, a-t-il dit, «le Sénégal avait juste des instruments de lutte en cas de menaces sécuritaires mais on n’avait pas d’instruments appropriés». Le ministre d’Etat auprès du Président de la République a aussi précisé que la nouvelle loi n’a rien de politique. «Il n’y a aucune possibilité de penser à des raisons politiques parce que le périmètre est bien circonscrit, en cas de survenance d’une catastrophe naturelle ou sanitaire. En dehors ces genres de situation, on ne peut pas appliquer cette loi. Cette loi est beaucoup restrictive que la loi sur l’état d’urgence est large», a-t-il souligné.
Concernant le projet de suppression des villes, Pr Ismaila Madior Fall consiste à poursuivre la réforme de l’Acte 3 de la décentralisation. «Il s’agit de parachever ou de continuer la réforme qui a été initiée en 2013 par la Président de la République, l’Acte 3 de la décentralisation. Au moment où on faisait la réforme, la date des élections est tombée, 2014. Il a dit de ne pas reporter les élections locales. On a fait les élections locales et on a dit dans ce cas, on va mettre en œuvre une partie de la réforme de l’Acte 3 de la décentralisation, l’autre partie après les élections. Donc là, il s’agit de mettre en œuvre la phase 2», a expliqué Pr Ismaila Madior Fall.
«LE SOUHAIT DE MACKY SALL EST DE TENIR LES ELECTIONS LOCALES EN 2021»
Sur la tenue des locales, l’ancien ministre de la Justice dira : «le souhait du Président, c’est de ne pas sortir de l’année 2021. Mais après, si on audite le fichier électoral, on fait l’évaluation du processus, il faut ouvrir une période de révision exceptionnelle des listes électorales. Il faut intégrer les nouveaux inscrits. Il faut souhaiter que tout ça ne nous fasse pas sortir de 2021».
PR ISMAILA MADIOR FALL SUR LA QUESTION DU 3E MANDAT PRESIDENTIEL : «Je voudrais respecter la directive présidentielle qui consiste à ne pas alimenter la polémique»
«Je voudrais respecter la directive présidentielle qui consiste à ne pas alimenter la polémique». C’est la réponse du Pr Ismaila Madior Fall sur le débat sur le troisième mandat du Président de la République. «Le Président de la République a dit : vous êtes mes collaborateurs. J’aurais souhaité sur cette question que vous ne vous s’exprimez pas parce que si vous vous exprimez, ça entraine des polémiques alors qu’actuellement, le temps est au travail. Le moment venu, je me prononcerai sur la question. Pour l’instant, n’acceptez-vous pas d’être distraits. L’élection présidentielle, c’est dans quatre ans. Ne contribuez pas à alimenter les polémiques inutiles. Le moment venu, le Président a dit lui-même se prononcera, moi aussi, le moment venu, je me prononcerai », estime le ministre d’Etat. Rappelons toutefois que Pr Ismaila Madior Fall avait clairement déclaré que le mandat en cours «c’est le deuxième et le dernier mandat du Chef de l’Etat» en insistant plus de trois fois sur «nul ne peut faire plus de deux mandats successifs».
JEUX DE CARTES - Les Titres de la Presse de ce lundi 1er février 2021
Dans l’enregistrement qui fait le buzz du moment, on y entend une ancienne ministre de Wade proférer des menaces et des insanités contre les forces de l’ordre et contre le président de la République. Aminata Lô aurait été arrêtée pour “violation du couvre-feu”. Qu’en est-il exactement ? L’on nous en dira peut-être plus dans les prochaines heures. Tout compte fait, ce que l’on a entendu ressemble plutôt à du “je m’en-foutisme”. “Vous pouvez rapporter mes propos à qui de droit”, martèle-t-elle. Elle parlait haut et fort, en public. Avec beaucoup d’assurance et d’arrogance. Sans doute, elle ne s’attendait pas à une telle interpellation, entant qu’ancienne ministre de la République. Madame Lô a ainsi étalé toute sa colère de manière brutale, en faisant le procès des gendarmes qui auraient mal agi à son encontre. Là voilà entre les mains de la Justice. Elle risque la prison comme c’était le cas avec l’artiste Amy Collé Dieng qui avait été accusée d’avoir tenu des propos très inconvenants à l’endroit du Chef de l’État, ou encore récemment Assane Diouf accusé d’outrage à agents et d’injures publiques. Ce qui donnerait raison à ceux qui pensent que la justice sénégalaise agit avec parcimonie. Car Aminata Lô ne fait que rejoindre d’autres personnalités issues du pouvoir sur ce terrain...des insanités. Passons. Le coronavirus fait toujours des ravages chez nous mais la mauvaise gouvernance est aussi fatale pour un pays aussi pauvre que le Sénégal. Ces révélations de Khalifa Dia, président du Conseil d’Administration de la Senelec, sont renversantes : «Makhtar Cissé avait embauché plus de 1 300 jeunes de sa clientèle politique… Pape Demba Bitèye fait de même pour 300 jeunes chaque année». Dramatique si l’on sait qu’on nous avait promis de privilégier “la patrie avant le parti”. Boubacar Sèye est toujours en prison pour “diffusion de fausses nouvelles”. Ce pays marche bien...sur la tête. Miim Rèew
Aminata Lo viole le couvre-feu et insulte les gendarmes
L’ancienne ministre du Tourisme sous le magistère d’Abdoulaye Wade, Aminata Lo, ainsi que son frère Moustapha sont en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie de Ouakam depuis vendredi soir. Il leur est reproché d’avoir violé le couvre-feu et outragé des agents dans l’exercice de leurs fonctions. Nos sources renseignent qu’Aminata Lo et son frère seront déférés aujourd’hui au parquet. Elles ajoutent que l’ancienne ministre risque gros pour avoir proféré des injures à l’endroit des gendarmes et du chef de l’Etat avec un élément audio qui a fuité et qui enflamme les réseaux sociaux. On l’entend insulter comme une charretière…
Mort d’une passagère en plein vol Dakar-Londres
Un drame s’est produit hier, en plein vol. Selon des sources de «L’As», l’avion qui a quitté Dakar pour rallier Londres devait faire une escale à l’aéroport à Bruxelles. Seulement, il a été détourné vers la Grande Canarie en Espagne. Pour cause, une femme est décédée en plein vol. Et d’après nos informations, la victime s’appelle Sunkaru Manjang et elle est originaire de la Gambie. Pour le moment, on ignore les causes réelles de son décès. Toutefois, les autorités espagnoles qui se sont chargées de l’affaire ne devraient pas tarder à donner d’amples informations sur les causes de cette disparition tragique.
Touba: Des blessures sur un mort
Crime ou simple mort naturelle ? Voilà la principale interrogation qu’on se pose à Touba au sujet d’une dépouille qui a failli être inhumée vendredi après-midi au cimetière de Bakhya. Aux environs de dix-sept heures, un cortège en provenance de Dakar arrive à Touba. Accueilli par des éléments du Dahira Moukhidmatoul Khidma en charge de l’organisation et la surveillance des lieux de culte à Touba, le cortège s’est alors dirigé vers la morgue pour la toilette mortuaire. C’est au cours de cette opération qu’il a été constaté de nombreuses blessures sur plusieurs parties du corps du défunt. Les éléments du Dahira Moukhidmatoul Khidma n’en attendaient pas davantage pour annuler la cérémonie d’inhumation. Ainsi, la dépouille a été transportée à la morgue et les éléments de la brigade de gendarmerie de Touba avisés. A leur arrivée, les pandores interrogent les proches du défunt. Mais aucun d’entre eux n’a été en mesure de donner des réponses aux questions sur l’origine des blessures constatées sur la dépouille. Du coup, ils ont été conduits à la brigade et une enquête ouverte par les gendarmes pour élucider les circonstances du décès de l’homme d’une cinquantaine d’années.
Saisie de peaux de léopard, des ivoires et une arme
La lutte contre la criminalité faunique s’intensifie dans la région de Tambacounda. L’opération conjointe des agents des parcs nationaux de Tambacounda et de la police, avec l’appui de Eagle-Senegal le 26 janvier, avait permis d’interpeller deux présumés trafiquants de faune avec une arme de guerre de type AK47 et ses munitions, une peau de léopard fraîchement abattu et 14 ivoires d’hippopotame. A la suite de cette opération qui s’est révélée fructueuse, les forces de défense ont remis cela encore le 28 janvier. Cette fois-ci, c’est un ancien agent de Sécurité de Proximité (ASP) qui tombe. Il a été pris en flagrant délit de détention, de circulation de commercialisation et d’importation illégale d’une peau de léopard, une espèce intégralement protégée au Sénégal. Tous ces présumés trafiquants de faune ont été déférés au parquet du Tribunal de Grande Instance de Tambacounda qui a scellé leur sort. Le trafic de faune sauvage, en plus d’être une calamité pour la préservation de certaines espèces de faune dans leur milieu naturel, est un vecteur majeur de transmission de zoonose entre l’animal et l’homme (Covid-19, grippe aviaire) et connaît des connexions dangereuses reconnues, comme le trafic d’armes, de drogue, les groupes terroristes
Les causes du décès de l’enseignant Matar Fall connues
La mort subite de l’enseignant Matar Fall à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) suite à un malaise n’a rien à avoir avec la Covid-19, comme le prétendaient certaines informations. Selon des sources policières, l’autopsie médico-légale établie par le laboratoire d’anatomie Cytologie Pathologique de l’hôpital Aristide Le Dantec montre que l’enseignant décédé le 27 janvier est mort par arrêt cardiaque. Il s’agit précisément d’une crise cardiaque par infarctus du myocarde. Des sources de «L’As» renseignent qu’aucun signe traumatique, encore moins de trace de violence, n’a été décelé sur le cadavre de l’homme de 47 ans originaire de Pikine. Ainsi, les autorités policières ont établi un certificat afin que la dépouille puisse être inhumée conformément aux lois en vigueur.
Boubacar Sèye
Depuis samedi, le président de l’Ong Horizons sans frontières (Hsf) est interné au Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec à la suite de douleurs thoraciques. Le 19 janvier dernier, quand Boubacar Sèye avait été inculpé pour diffusion de fausses nouvelles puis placé sous mandat de dépôt à la prison du Cap manuel, ses avocats avaient déjà alerté sur son état de santé fragile. D’ailleurs, les conseils du président d’Hsf n’ont pas attendu l’audition dans le fond de leur client pour déposer une demande de liberté provisoire. Ils sont passés à l’acte depuis vendredi dernier, selon les informations de «Libération online». Le doyen des juges a communiqué la requête au parquet qui doit transmettre, en début de semaine, son réquisitoire. A noter que Boubacar Sèye est défendu par Mes Amadou Diallo, Moussa Sarr, Cheikh Tidiane Dabo et Amadou Aly Kane. D’autres avocats devraient se constituer pour lui.
Les Tidianes du Canada décaissent plus de 21 millions
Le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a reçu samedi dernier un premier chèque de 50.000 dollars (environ 21 millions CFA) de la communauté musulmane et Tidiane du Canada. Il s’agit d’une contribution des disciples Tidianes à la construction de la grande mosquée de Tivaouane. La délégation des Tidianes du Canada a été conduite par Cheikh Ahmed Tidiane Seck dit Cheikh Seck, en compagnie de Cheikh Tidiane Sy et Chérif Mamina Aïdara, au nom de Samba Sow, représentant de la Jama’atou Nour Assouniya au Canada.
Don de la Fondation «Servir le Sénégal»
La fondation «Servir le Sénégal» a déployé de gros moyens pour accompagner les structures sanitaires du département de Saint-Louis. Elle a offert 100.000 masques, 100 lits d’hospitalisation, des gants et des produits désinfectants. Ce matériel sera distribué aux 21 structures sanitaires du département de Saint-Louis. Quant aux masques, gels, savons et autres produits, ils seront mis à la disposition des comités de veille et d’alerte (Cva) pour renforcer la lutte contre la Covid-19, d’après le maire Mansour Faye.
Plus de 300 cas suivis à domicile à Saint-Louis
Restons à la cérémonie de réception du don de la «Fondation Servir le Sénégal» pour signaler que le médecin-chef de la région de Saint-Louis, Dr Seynabou Ndiaye Gaye, a saisi l’opportunité pour faire le point de la pandémie dans la région de Saint-Louis. A l’en croire, 200 malades de covid19 sont suivis à domicile dans le département de Saint-Louis et 300 cas dans la région. Au total, 807 cas positifs ont été diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. Elle a invité les populations à respecter les gestes barrières.
L’immense patrimoine d’Idrissa Seck dévoilé
Le patrimoine de l’ancien Premier ministre a été dévoilé dans sa déclaration auprès de l’Ofnac. Il comporte des biens évalués au total à plusieurs milliards de francs CFA. Selon le magazine «Le Confidentiel», une bonne partie se trouve à Thiès. Il est constitué du Cyber campus de Thiès d’une valeur de 2 millions de dollars et d’un terrain de plus de 2000 m2 situé en face du cyber campus que Idrissa Seck, alors Premier ministre, avait racheté à un homme d’affaires thiessois qui l’avait hérité du patrimoine de la Sidec. Le dit terrain est évalué pour l’heure à 200 millions de franc CFA. Toujours à Thiès, le président du CESE dispose d’un autre titre foncier de 1700 m2 gracieusement offert par Abbas Jaber où devait être ériger une école d’excellence au nom d’une fondation de Thiessois de l’étranger. Avant son entrée au CESE,Idrissa Seck a tenté de le revendre à son donateur. Sans succès. Toujours dans la cité du rail, il possède une maison au quartier Mbour 2 occupée par sa grande sœur. A Toubab Dialaw, le leader de Rewmi est propriétaire également d’une maison en bord de mer. Cette résidence secondaire avait financé la campagne au second de tour de Me Wade après sa revente en 2000, mais il va la racheter à son nouveau propriétaire dès son accession au pouvoir.
L’immense patrimoine d’Idrissa Seck dévoilé (suite)
Restons avec Idrissa Seck pour signaler que le gros de sa fortune se trouve dans la forêt de Bandia où il possède un domaine d’au moins 100 hectares évalué à 3 milliards Fcfa. Selon toujours «Le Confidentiel», c’est en 2010 que le leader de Rewmi, après avoir vendu sa maison des Cristallines à Ahmed Khalifa Niasse à 450 millions Fcfa, avait racheté tout ce domaine où il dispose d’un petit Haras et y a érigé d’élégantes cabanes en bois. A Dakar, il a sa maison du Point E, un terrain de près de 2 ha en bord de mer non loin de Mermoz. On ignore cependant si ce terrain fait partie de sa déclaration de patrimoine. Ce terrain peut s’évaluer au moins à 20 milliards Fcfa au prix actuel du marché