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2 juillet 2025
GUY MARIUS SAGNA DOUTE DE LA SINCERITE DE MACKY SALL
Suite à sa déclaration tenue en Conseil des Ministres du mercredi dernier sur l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente, le président Macky Sall s’est attiré la foudre des activistes
Le leader du mouvement Frapp France-Dégage n’est pas emballé par la volonté du Chef de l’Etat de créer une industrie pharmaceutique nationale. Pour Guy Marius Sagna qui se dit choqué de la posture de Macky Sall, l’urgence, c’est de payer les 300 travailleurs de l’entreprise Médis Sénégal mis à la porte et qui courent derrière 12 mois de salaires. Par ailleurs, l’activiste a appelé à une mobilisation générale afin d’anticiper sur les risques liés à l’exploitation pétrolière et gazière.
Suite à sa déclaration tenue en Conseil des Ministres du mercredi dernier, le président Macky Sall s’est attiré la foudre des activistes. En effet, selon le leader du Frapp France-Dégage, l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente, afin de garantir la souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité, que prône le Chef de l’Etat n’est que du cinéma. «Le FRAPP est choqué par la déclaration et l’attitude irresponsable du médecin après la mort qu’est le président Macky Sall qui est resté sourd pendant 14 mois aux appels du FRAPP sur la question de Médis Sénégal», indique l’activiste qui rappelle que depuis des mois, le FRAPP demande, aux côtés des travailleurs, la nationalisation de Médis Sénégal et le paiement des 300 travailleurs de Médis sans salaire depuis plus de 12 mois.
Mieux, pour le FRAPP, si le Président Maky Sall a une réelle volonté politique de créer une industrie pharmaceutique nationale, qu’il commence d’abord par nationaliser l’institut Pasteur, nationaliser et rouvrir Médis Sénégal et payer les 300 travailleurs mis à la porte. Pour mettre en œuvre cette volonté politique, le FRAPP interpelle Macky Sall : «Pourquoi le Sénégal ne peut faire comme Cuba, un pays sous embargo depuis plus de 50 ans, avec une population inférieure à celle du Sénégal, avec moins de ressources naturelles, et qui a 65 écoles médicales qui forment des médecins, des infirmiers et techniciens scientifiques de qualité dans le domaine de la biologie médicale etc. ? Pourquoi le Sénégal ne peut faire comme Cuba que nous avons vu aller au SECOURS de l’Italie pays membre du G7 de l’Union européenne et de l’OTAN ?»
Abordant la lenteur notée dans l’opération d’extinction du puits de gaz qui a pris feu dans la localité de Ngadiaga, Guy Marius Sagna et ses camarades ont dénoncé la faiblesse de l’Etat. «39 jours pour éteindre le feu d’un puits de gaz dans la localité de Ngadiaga. Voilà la prouesse réussie par l’État néocolonial du Sénégal», se désolent-ils avant de s’inquiéter quant aux perspectives de l’exploitation du pétrole, du gaz».
A cet effet, le FRAPP a invité les citoyens à se mobiliser afin d’éviter le syndrome Ngadiaga qui est, à ses yeux, caractérisé par l’insécurité, les violations manifestes des droits des populations et des militants populaires. «Cerise sur le gâteau, les populations deNgadiaga sont sur une bombe gazière qui peut s’enflammer n’importe quand et menacer la vie des populations avec la mort d’un gendarme.
L’État néocolonial ne parvenant pas à éteindre ce feu que 39 jours après», s’inquiète Guy Marius Sagna qui invite les gendarmeries de Mboro, de Tivaouane, d’arrêter de harceler les jeunes de Ngadiaga par des arrestations, des menaces dont le seul crime est d’exiger une gestion démocratique du gaz de Ngadiaga. « À Diogo où le zircon est exploité, 55 travailleurs ont été jetés à la rue par les français d’Eramet comme pour dire que dans les zones où l’on exploite des ressources naturelles, les droits des travailleurs ne sont pas respectés », signale l’activiste.
Sur un autre registre, le FRAPP a exprimé toute sa solidarité aux travailleurs et populations des différentes villes que le Président Macky Sall veut supprimer pour des raisons, dit-il, purement électoralistes. «Si le Président Macky Sall a un problème avec Taxawu Sénégal, ce n’est pas le problème des travailleurs et des populations des villes. Le FRAPP sera aux côtés des travailleurs et des populations pour refuser ce forfait », se révoltent les activistes.
Non sans ajouter qu’il est honteux que le ministre Oumar Guèye, qui a été témoin de la mort d’un homme par le fait d’un simple découpage chez lui soit celui dont le nom sera tristement retenu aux côtés des Ezzan, Sada Ndiaye car, dit-il, utilisé pour la basse besogne politicienne de cette suppression illégale et inopportune.
Par ailleurs, Guy Marius Sagna et ses amis ont exigé de nouveau la libération de Boubacar Sèye.
AS MONACO, KREPIN DIATTA COMPARE A SADIO MANE
Arrivé à Monaco cet hiver, Krépin Diatta commence à se faire un nom au sein de l’effectif de Niko Kovac
Considéré comme un grand talent, Krépin Diatta a quitté le club Bruges pour atterrir à l’AS Monaco. Afin de s’offrir ses services pendant cinq ans, les Monégasques ont dû débourser environ 16 millions d’euros. Par ailleurs, l’international sénégalais est comparé à son compatriote Sadio Mané depuis son arrivée au club de la Principauté.
Arrivé à Monaco cet hiver, Krépin Diatta commence à se faire un nom au sein de l’effectif de Niko Kovac. Mais le jeune de 21 ans avait fait ses preuves lors la Coupe d’Afrique desNationsU20 en 2017 en terminant le tournoi avec deux buts et deux passes décisives. Ce qui lui a permis de figurer dans l’équipe type de la compétition. Ses performances sont alors remarquées et des clubs s’intéressent à lui. Krépin Diatta a débuté sa carrière professionnelle en Norvège avec le club de Sarpsborg 08. Il a eu d’énormes difficultés pour s’intégrer dans ce club.
Titularisé comme avant-centre par son entraîneur, il inscrit cinq buts toutes compétitions confondues et délivre huit passes décisives en championnat. Grâce à ses statistiques, l’international des moins de 20 ans sénégalais est élu meilleur espoir du championnat à 18 ans. Avec ses performances, l’ancien joueur d’Oslo tape dans l’œil des dirigeants du ClubBruges qui déboursent deux millions d’euros pour lui faire signer un contrat de quatre ans et demi. Dans le club de la Principauté, Niko Kovac pourra compter sur sa rapidité et ses qualités de percussion pour mettre à mal les défenses adverses. En réussissant 38 dribles cette saison en Jupiler League, il se placerait dans le top 10 du championnat de France. Krépin Diatta se montre également assez adroit devant les cages.
UNE RESSEMBLANCE AVEC SADIO MANE
Krépin Diatta va donc poursuivre sa carrière dans un club plus huppé et suivre les traces de Sadio Mané. Les deux évoluent au poste d’ailier. Une ressemblance qui a déjà frappé certains comme Ole Gunnar Solskjaer. «Il a certainement des qualités similaires à Sadio Mané. Il est rapide, imprévisible et a un bon équilibre corporel. Il peut certainement devenir aussi bon que lui», avait-il déclaré en février 2020. Son agent Thierno Seydi abonde dans le même sens. «C’est le futur Sadio Mané. Dans le jeu, dans le comportement, dans l’approche de leur métier, très professionnel, très consciencieux, ils ont des choses similaires».
13 LIONS POUR LE TOURNOI DE YAOUNDE
Après avoir survolé la première fenêtre du tournoi de Kigali, Boniface Ndong et ses adjoints préparent activement la deuxième phase du tournoi qualificatif pour l’Afrobasket 2021.
Le sélectionneur national de basket-ball du Sénégal (masculin) a publié hier une liste de 13 joueurs pour le dernier tour du tournoi qualificatif pour l’Afrobasket 2021 prévu du 19 au 21 février à Yaoundé. Boniface Ndong s’est passé encore des services de Gorgui Sy Dieng.
Après avoir survolé la première fenêtre du tournoi de Kigali, Boniface Ndong et ses adjoints préparent activement la deuxième phase du tournoi qualificatif pour l’Afrobasket 2021. Ainsi, la cellule de communication de la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) a rendu publique la liste des joueurs convoqués pour cette compétition prévue du 19 au 21 février à Yaoundé (Cameroun). A cet effet, le coach sénégalais fait confiance aux anciens comme Youssoupha Ndoye, Thierno Ibrahima Faye, Mouhamed Faye, Clevin Hannah.
Dans cette liste, on notera également la présence de Cheikh Bamba Diallo. Laissé en rade depuis le mondial de 2019, Boubacar Touré fait son retour dans la Tanière. 4 RéSERvIStES Avec la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, Boniface Ndong a sélectionné, par mesure de sécurité, 4 réservistes. Les joueurs retenus par le sélectionneur national sont Pape Abdou Badji, Serigne Bamba Guèye, Louis Adams et Thierno Ibrahima Niang. Du côté des absents, on peut citer Gorgui Sy Dieng, Tacko Fall et Georges Niang. La liste définitive des 12 joueurs qui prendront part à cette compétition sera publiée ultérieurement, en raison du protocole sanitaire de la FIBA lié au test COVID.
Par ailleurs, après avoir mené à bien, en novembre dernier, l’organisation de la première fenêtre des qualifications, la dernière fenêtre se fera sous la même forme, dans un environnement fermé afin de protéger les compétiteurs. Ainsi, toutes les rencontres vont se dérouler dans une bulle afin d’éviter toute propagation de la maladie à coronavirus. Logé dans la poule E en compagnie de l’Angola, du Kenya et de la Mozambique, le Sénégal aura comme objectif de remporter toutes les rencontres et de valider son ticket pour l’Afrobasket 2021 au Rwanda.
CLEVIN HANNAH ATTENDU DANS CETTE COMPETITION
Lors du tournoi de Kigali, Clevin Hannah a réalisé l’une de ses plus belles performances avec le maillot de l’équipe nationale du Sénégal. Le sociétaire de Morabank Andorra (Espagne) a non seulement dirigé à merveille les attaques de son équipe, mais il a aussi fait bonne figure. Agile, le meneur avait causé beaucoup de problèmes à ses adversaires lors de cette fenêtre. En février prochain, il sera attendu pour diriger à nouveau ses coéquipiers vers la victoire. En club, le joueur a fini de confirmer. Auteur d’une bonne performance face à Gran Canaria, Clevin Hannah respire la grande forme depuis l’ouverture de la saison. Il a réalisé 16 points, 1 rebond et 7 passes décisives en 23 minutes de jeu.
LISTES DES JOUEURS
MENEURS
Clevin Hannah, (BC Morrabanc, Espagne)
Pierre Henry (Baskonia, Espagne)
Alkaly Ndour (AS Douanes, Sénégal)
LE VIRUS EMPORTE LE DIRECTEUR ET FERME L’ECOLE 1 DE TOUBA TOUL
Le département de Thiès est dans une zone rouge comme en attestent les nombreux cas à Touba Toul où le virus a emporté le Directeur et fermé provisoirement l’école 1, avec deux enseignantes ayant chopé la maladie.
Depuis le début du mois, une nette flambée des cas de contamination au coronavirus est notée dans la région de Thiès. Le département de Thiès est dans une zone rouge comme en attestent les nombreux cas à Touba Toul où le virus a emporté le Directeur et fermé provisoirement l’école 1, avec deux enseignantes ayant chopé la maladie.
Les cas de contamination au coronavirus sont désormais monnaie courante dans la région de Thiès, où les cas positifs issus de la transmission communautaire se comptent à la pelle. L’illustration en est donnée par la situation qui sévit à Touba Toul où le virus a emporté le Directeur et fermé temporellement l’école 1. Cette flambée de cas dans la région se lit dans les données virologiques publiées ces dernières 48 heures.
En effet au niveau national, sur 3 960 tests réalisés au niveau national, il a été notifié 584 cas positifs dont 393 issus de la transmission communautaire. Dans ce lot, les 70 sont répertoriés dans la région de Thiès, soit les 17,81%.
Récemment, Augustin Tine, Directeur de Cabinet politique du président de la République, par ailleurs Maire de Fandène, avait tiré la sonnette d’alarme. Il déclarait : « En ces moments difficiles et critiques que nous traversons, je me sens investi, en tant qu’autorité locale, du devoir et de la responsabilité de m’adresser à mes parents et compatriotes, pour attirer leur attention sur la nécessité d’adapter leurs comportements de tous les jours à la gravité de la situation qui prévaut dans le monde, dans le pays et plus particulièrement dans la région de Thiès ; et la commune de Fandène n’est pas épargnée ». « Il convient pour tout le monde de refuser de porter la responsabilité morale d’avoir organisé les conditions d’une rencontre fatale, entre les personnes que l’on aime et ce virus criminel », avait-il par ailleurs averti. Mais cet appel n’empêche pas le virus de se propager chaque jour davantage dans le département de Thiès. C’est parce que les populations continuent de vaquer à leurs occupations comme d’habitude, sans le respect des mesures.
Par ailleurs, les cérémonies familiales et autres rassemblements se font au vu et au su de tout le monde, malgré le fait que leur interdiction est bien actée. Ce qui contribue à cette progression inquiétante des cas. Comme en atteste la situation qui prévaut à l’école élémentaire 1 de Touba Toul où le virus a emporté récemment le Directeur et fermé temporellement l’établissement.
Selon nos sources, le Directeur qui souffrait de diabète a rendu l’âme lundi dernier. Deux autres enseignantes sont testées positives et prises en charge à domicile. D’ailleurs des mesures conservatoires ont été prises et mises en œuvre pour contenir la progression du virus et allant dans le sens d’une opération de désinfection de l’établissement par le service d’hygiène et l’arrêt provisoire des enseignements-apprentissages.
Sur l’origine de l’arrivée du virus au niveau de l’école, les supputations vont bon train. Et certains soupçonnent une contamination à travers le car de transport qui emmène chaque matin les enseignants de Thiès à Touba Toul. Les mêmes sources laissent d’ailleurs entendre que les deux enseignantes font partie de ce lot qui emprunte chaque jour le car et c’est ce processus qui aurait abouti à la contamination du Directeur qui réside à Touba Toul.
Cette donne confirme la pertinence de la fermeture du marché hebdomadaire de Touba Toul, l’un des premiers de la sous-région. En effet, il s’agit d’un marché qui regroupe chaque samedi des milliers et des milliers de personnes venues de tous les coins. Et pourtant, l’application de l’arrêté ministériel interdisant la tenue des marchés hebdomadaires, pour contenir la propagation de la pandémie du coronavirus, s’est faite au forceps à Touba Toul. Et pour cause, les jeunes s’étaient mobilisés pour se dresser contre cette mesure.
LES TRAVAILLEURS DES UNIVERSITES INVESTISSENT L’UCAD
Après l’annonce ces derniers jours des cas de coronavirus dans les universités du Sénégal, le Syndicat des travailleurs de ces temples du savoir s’est levé pour porter la sensibilisation
Le Syndicat autonome des travailleurs des universités du Sénégal porte la sensibilisation pour freiner la chaine de contamination du coronavirus pour l’adoption des gestes barrières. A l’université Cheikh Anta Diop de Dakar hier, jeudi 28 janvier, les camarades d’Alioune Faye ont distribué des gestes et des masques dans les lieux.
Après l’annonce ces derniers jours des cas de coronavirus dans les universités du Sénégal, le Syndicat des travailleurs de ces temples du savoir s’est levé pour porter la sensibilisation. Hier, jeudi 28 janvier, les membres du syndicat ont jeté leur dévolu sur l’université Cheikh Anta Diop où ils ont distribué des masques et du gel aux passagers.
Pour le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs des universités du Sénégal, Alioune Faye, le syndicat a bien compris le danger et le rôle qu’il doit être le sien et qu’il est en train de le jouer normalement. « L’objectif de notre acte est de barrer la route au virus. Il ne faut pas que celui-ci entre dans notre lieu de travail. On ne peut pas laisser les gens entrer comme ils veulent, se comporter comme ils veulent, faire ce qu’ils veulent jusqu’à faire entrer le virus dans les universités.
Donc, nous jouons notre partition en faisant tout ce que nous pouvons pour barrer la route à ce virus-là » a déclaré M. Faye.
Et de poursuivre : « j’en appelle quand même à la vigilance et à la responsabilité de tout un chacun. C’est un rôle pour nous tous, de nous investir pour participer à l’effort de guerre. Nous considérons cette pandémie comme étant un ennemi commun. Puisque nous sommes en guerre, chacun doit user de ses moyens financiers, physiques et intellectuels pour participer à la lutte. Donc, c’est quand même un sacerdoce de tout un chacun ».
Dans cette lutte, les camarades d’Alioune Faye ont investi toutes les localités du pays pour faire la sensibilisation. Pour le syndicaliste, les autorités ont pris toutes les dispositions, mais le virus demeure toujours dans le pays. « Vous avez constaté que cela fait bientôt un an, que la pandémie de Covid a gangrené le monde, en particulier le Sénégal. Mais, il n’a jamais été question d’entendre ces cas au niveau des universités. Mais, on s’y attendait parce que l’Université, c’est l’Afrique en miniature pour ne pas dire le Sénégal. Tout ce qui se passe à l’extérieur peut bel et bien se passer à l’Université. Donc, nous appelons tout le monde à la sérénité ».
MOTSEPE ET DE YAHYA PASSENT L’ORAL
La Commission de gouvernance de la Confédération africaine de football (CAF) a validé les candidatures de Patrice Motsepe (Afrique du Sud) et de Ahmed Yahya (Mauritanie) selon des sources de Sud Quotidien
La Commission de gouvernance de la Confédération africaine de football (CAF) a validé les candidatures de Patrice Motsepe (Afrique du Sud) et de Ahmed Yahya (Mauritanie) selon des sources de Sud Quotidien. Déclarées recevables mais, suspendues à des «vérifications supplémentaires», ils ont pu passer avec succès l’oral, hier, jeudi 28 janvier, lors d’une réunion en visioconférence, dirigée par l’avocat ivoirien Me Michel Kizito Brizoua-Bi.
Tout ça, pour ça ! La montagne a finalement accouché d’une souris. Le suspense aurait quand même duré trois semaines et mis à nu l’ingérence flagrante de la Fifa au sein de la CAF. Au finish, Patrice Motsepe et Ahmed Yahya ont vu leur candidature validée par la Commission de gouvernance de la Confédération africaine de football (CAF) à l’issue d’une réunion présidée par l’avocat ivoirien, Me Michel Kizito Brizoua-Bi, informent des sources proches des candidats.
Le président de la Fédération mauritanienne de football (Ffrim) et le président du Mamelodi Sundowns rejoignent ainsi, Me Augustin Senghor et Jacques Anouma qui avaient composté d’office leur ticket pour la course à l’élection du président de la CAF prévue le 12 mars prochain à Rabat au Maroc.
Par rappel, la commission de gouvernance de la CAF avait dans une note publiée le 7 janvier dernier, validé les candidatures de Me Augustin Senghor et de Jacques Anouma et par la même occasion déclaré «recevables» celles de Patrice Motsepe et de Ahmed Yahya tout en précisant cependant, que des «vérifications complémentaires sont nécessaires avant une décision finale».
L’audition a eu lieu hier où tous les candidats ont répondu présents. Aussi bien les candidats au comité exécutif de la CAF que ceux qui briguent des postes au sein du conseil de la Fifa. L’instance faîtière du football mondial par l’intermédiaire de son président Gianni Infantino qui aurait actionné le président du Comité d’urgence par intérim, Constant Omari, à dessaisir la Commission de gouvernance de la CAF, a également livré son verdict sans même attendre l’audition d’hier. Reste maintenant à savoir si les camarades de Me Michel Kizito Brizoua-Bi n’ont pas été refroidis dans leur élan par l’outrageuse ingérence de la Fifa dans cette élection.
Dans les conclusions publiées par le site algérien footafrique.com, la Commission de Gouvernance de la CAF voulait avoir le cœur net sur les accusations de détournements dont la Ffrim et Ahmed Yahya faisaient l’objet ; notamment sur le transfert de deux joueurs de l’Asac Concorde à Levante (D2, espagnole) pour un montant de 75.000 euros. Quant à Patrice Motsepe, il était accusé, selon toujours nos confrères, de blanchiment d’argent au Botswana sans occulter sa proximité avec l’ANC et le Président Cyrill Ramaphosa dont il est le beau-frère.
TOUS COUPABLES !
La plupart des articles sur l’Afrique dans les médias locaux proviennent d’agences de presse étrangères et en les reprenant, les médias africains prennent rarement la peine de fournir l’effort de rewriting et de contextualisation
Ibrahima DIALLO ET AMINATA GUEYE |
Publication 29/01/2021
La plupart des articles sur l’Afrique publiés par les médias locaux proviennent d’agences de presse étrangères. Et, les médias africains, en reprenant l’Information venue de la presse occidentale, prennent rarement la peine de fournir un effort de rewriting mais surtout de contextualisation de cette information. Ce qui fait que l’on reste enfermé dans la perspective de ces médias étrangers qui appréhendent les situations sous des prismes déformants. Mamdou Thior, journaliste et président du Conseil pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie dans les médias (CORED) et Diatou Cissé, journaliste et ancienne secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale du Sénégal (SYNPICS) pensent que la presse africaine doit se regrouper de plus en plus, mutualiser les forces pour parler du continent. En ce sens que les partenariats ainsi que la contractualisation avec des correspondants locaux sont un début de solution.
MANQUE DE MOYENS ET DE SOUTIEN PAR LES GOUVERNANTS AFRICAINS : Le lit des stéréotypes sur l’Afrique dans les médias locaux
Les médias africains contribuent, involontairement, à entretenir et alimenter les stéréotypes et les images négatives sur le continent. En ce sens que toutes les informations et nouvelles du continent, relayées par les organes de presse locaux, portent les signatures des médias étrangers, notamment de grands groupes, qui n’ont d’yeux que pour les trains qui arrivent en retard en Afrique. RFI, Reuters, BBC, CNN, AFP, AP, France24, Euronews, etc. ; ce sont là les principales signatures au bas des articles publiés par la presse locale (journaux quotidiens, magazines et périodiques) et les médias audiovisuels en ligne (radios, télévisions, sites d’informations).
Fautes de moyens et d’accompagnement des pouvoirs publics, décideurs et dirigeants du vieux continent, même l’actualité d’à côté, du pays voisin ou limitrophe, est relayée à partir de dépêches produites par les médias étrangers. Ce constat s’est d’autant plus exacerbé que depuis l’assassinat de l’ex-homme fort de Libye, le président Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011, à Syrte (Libye), par une coalition dirigée alors par la France de Nicolas Sarkozy, l’Agence panafricaine de presse (Panapress ou La PANA, agence continentale), qui contribuait à maintenir un peu l’équilibre, n’a plus de place sous le soleil africain, ou presque.
L’Union africaine (UA) et les dirigeants du continent qui peinent, depuis lors, même à organiser des conférences annuelles dignes de ce nom, regardent mourir cette presse panafricaine de sa belle mort. L’agence APA News (APA) qui tente, tant bien que mal de s’imposer, n’est pas mieux lotie.
L’AFRIQUE QUI BOUGE ECLIPSEE DANS LES MEDIAS
Les sujets d’actualité, d’enquête, les reportages, dossiers, etc. ont tous à voir ou presque avec la pauvreté, la famine et la misère, les violences, trucages, manipulations et autres fraudes lors des différentes élections dans plusieurs pays. Il s’y ajoute le terrorisme, la guerre, les rebellions, les violences et conflits armés ou communautaires avec leur lot d’attaques armées meurtrières, la migration (irrégulière) même si les africains voyagent plus dans le continent que vers l’occident, etc. Autant de sujets qui ne sont pas propres à l’Afrique mais rapportés comme… une identité africaine. L’Afrique qui bouge et qui tient le bon bout, les crocs-en-jambe de l’occident contre cette Afrique qui tente de prendre son destin en main, n’intéressent pas cette presse «grossiste» occidentale. Quid du pillage des ressources du continent, des contrats léonins imposés à ses dirigeants obligés de les accepter, sous «peine» de se voir infliger des restrictions et programmes d’ajustements structurels par les gendarmes que sont les institutions de Bretton Woods, ce bras économique armé de l’occident, au grand dam des populations qui paient les pots qu’elles n’ont pas cassé?
L’autre frein, c’est que même au niveau interne des pays, des journalistes étrangers européens, américains, chinois, japonais… ont plus de facilité à accéder à certaines informations, qui pourtant intéressent les citoyens, que les professionnels locaux. Pour des enquêtes, dossiers et autres articles de fond, le journaliste «national» est soumis à tout un protocole, visant à le décourager. Il faut adresser une lettre ou écrire une demande à un supérieur ; sollicitation qui reste le plus souvent sans réponse, si elle n’est pas rejetée sous prétexte de la «sensibilité» de l’information ou des documents demandés. D’ailleurs pourquoi mettre à disposition d’un journaliste local des documents ou des informations, si l’on sait que cela peut coûter son poste ? Même s’ils sont obtenus sous le couvert de l’anonymat.
Sachant que dès la publication de certaines informations, l’autorité supérieure directe ou le haut d’en haut, va chercher à savoir qui a informé le journaliste et «couper» des têtes. Des fois, passer outre, après avoir activé ses réseaux et connaissances, c’est s’exposer à l’épée des poursuites judiciaires, pour «diffusion de fausses nouvelles», «faux et usage de faux…», «recel de documents…», entre autres charges, qui peuvent s’abattre à tout moment sur le rédacteur de l’article et son organe ou groupe, devant un Tribunal.
LA RESPONSABILITE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT AFRICAINS ENGAGEE
Et pour couronner le tout, les décideurs et chefs d’Etat et de Gouvernement de pays africains sont parmi les principaux soutiens de cette donne. Car, ils réservent souvent les informations décisives concernant leurs nations aux médias étrangers. Pis, c’est lors de voyages en occident, le plus souvent dans le pays ancien colonisateur, donc loin des compatriotes et administrés, que ces informations sont portées à la connaissance des citoyens nationaux.
Bref, selon une étude, un tiers des articles sur l’Afrique publiés par les organes d’information du continent proviennent d’agences de presse étrangères. Un nouveau rapport de l’organisation «Africa No Filter», intitulé «How African Media Covers Africa» («Comment les médias africains couvrent l’Afrique»), rendu public le 25 janvier 2021, montre que l’histoire de l’Afrique est racontée essentiellement sur la base de sources occidentales. Il ressort de cette enquête menée entre septembre et octobre 2020, auprès de 38 rédacteurs africains et sur le contenu de 60 médias africains de 15 pays (Botswana, Afrique du Sud, Zambie, Zimbabwe, RDC, Égypte, Tunisie, Tanzanie, Éthiopie, Kenya, Rwanda, Ouganda, Ghana, Nigeria et Sénégal) que «63% des medias n’ont pas de correspondant dans d’autres pays d’Afrique».
Mais, «paradoxalement, 50% des rédacteurs en chef interrogés estiment que leur couverture des pays africains autres que le leur ne contient pas de stéréotypes», note la source. Dès lors, il y a «de gros efforts à faire pour nous auto-éduquer et changer le rôle que nous jouons dans la perpétuation de stéréotypes dépassés sur nous-mêmes». Surtout que «les récits ont une grande importance et leur influence va au-delà de la simple narration. Ils ont un impact sur l’investissement en Afrique, sur la jeunesse et les opportunités que les personnes perçoivent dans leurs pays, sur la migration, la créativité et l’innovation», alerte-t-on dans le document.
MAMADOU THIOR, JOURNALISTE ET PRESIDENT DU CORED : «Il faut que nous nous regroupions de plus en plus pour avoir plus de force pour parler du continent qui nous est cher»
«Il faut dire que la presse africaine, c’est de petits groupes dans la plus part des cas. Ils n’ont pas les moyens de BBC ou RFI, pour se déployer à travers les continents et avoir des correspondants partout. Pour contourner un peu cette difficulté, il faut mettre en place des partenariats ponctuels. C’est-a-dire que quand il y a un évènement important, on envoie un reporter sur place. Avoir un bon contact journalistique à qui on a confiance et faire en sorte que ce contact-là puisse nous faire une correspondance particulière, parce que tant que c’est un africain qui parle de l’Afrique, je pense que c’est mieux. Les occidentaux, les journalistes de manière générale, ne s’intéressent qu’au train qui n’arrive pas à l’heure. Mais, pendant ce temps-là, il y a beaucoup de trains qui arrivent à l’heure et que ce serait bien que les Africains fassent des efforts sur ce côté-là pour ne pas laisser la place aux occidentaux. Ce qui ce passe, c’est que si nous ne prenons pas cette place-là, ce sont les occidentaux qui vont venir parler de l’Afrique, selon leurs intérêts. Quand un organe de presse malien a besoin du «mercato» au Sénégal, qu’il puisse faire confiance à un Sénégalais. Parce que si nous contribuons à laisser la presse étrangère parler de l’Afrique, vous voyez, par exemple, actuellement la crise sanitaire que nous vivons avec cette 2ème vague, ils commencent à dire qu’il y a plus de mort en Afrique que chez eux. Alors qu’ici, en Afrique, quand vous prenez le continent de manière globale, nous ne sommes pas encore à 100 mille morts ; là où pour un seul pays occidental, ce nombre-là est dépassé. Donc, il faut que nous nous regroupions de plus en plus pour avoir plus de force pour parler du continent qui nous est cher. Il faut faire en sorte d’avoir une présence en mutualisant les forces, que tout de suite, quand il y a un évènement au Mali, par exemple le dernier coup d’Etat malien, qu’on puisse avoir un bon contact sur place, un malien à qui j’ai confiance et qui me fait la situation, au lieu d’écouter RFI ou bien d’aller prendre la dépêche de BBC. C’est comme ça que nous montrerons aux occidentaux que nous pouvons parler de notre cher continent, nous-mêmes, même s’ils ont plus de moyens que nous.
DIATOU CISSE, JOURNALISTE, ANCIEN SECRETAIRE GENERAL DU SYNPICS : «La PANA et APA News constituaient des réponses plus efficientes, mais...»
«Je pense, au-delà du constat établi par ce rapport, constat que je partage du reste largement, qu’il y a lieu de revenir sur un débat qui n’en est pas moins actuel : le Nouvel Ordre Mondial de l’Information (et de la Communication – NOMIC, ndlr) dont le précurseur est le président Amadou Mokhtar Mbow, alors directeur général de l’UNESCO. Quoiqu’on dise, le flux d’informations sur le continent vient essentiellement du Nord, avec tous les biais et distorsions possibles. C’est vrai qu’en reprenant, dans nos médias africains, l’information venue des médias occidentaux, il nous manque de fournir un effort de rewriting mais surtout de contextualisation de cette information. Résultats des courses, nous restons enfermés dans la perspective de ces médias qui appréhendent les situations sous des prismes déformants. La solution se trouve dans la dernière partie de mon propos : retravailler les informations par notre propre lecture. Je pense que vous avez raison, les partenariats ainsi que la contractualisation avec des correspondants locaux sont un début de solution. Toutefois, j’ai bien peur que ces correspondants, du fait du manque de moyens, soient réduits à relayer, par exemple les éléments d’une équipe de France24, si elle a les moyens de se rendre par exemple à Gao ou à Tombouctou (pour le cas du Mali, ndlr). La PANA et APA News constituaient des réponses plus efficientes ; mais, faute de soutien des gouvernements et institutions africains, les objectifs que ces agences visaient ne sont pas atteints.».
MACKY DOIT CESSER D’ENTRETENIR L'IMPUNITE EN MATIERE DE LUTTE ANTI-CORRUPTION
Les résultats de l’Indice de perception de la corruption (Icp) 2020 de Transparency international montrent que le Sénégal reste dans la zone rouge avec un score de 45 sur 100
Les résultats de l’Indice de perception de la corruption (Icp) 2020 de Transparency international montrent que le Sénégal reste dans la zone rouge avec un score de 45 sur 100.
La progression constatée à partir de 2012 s’est stoppée en 2016. Le Sénégal conserve son score des quatre dernières années et demeure dans la zone rouge à l’instar de tous les pays de l’UEMOA et de ceux de la CEDEAO, sauf le Cap Vert qui a obtenu une note de 58 sur 100, donc premier pays de la zone économique de la CEDEAO.
Ainsi, pour sortir de la zone rouge, le Forum civil, section sénégalaise de Transparency international recommande principalement au chef de l’État de « cesser d’entretenir une impunité affirmée et voulue sur des dossiers qui intéressent la gestion des ressources des contribuables, de maintenir sous le coude des dossiers qui sont transmis par le corps de contrôle, de faire toute la lumière sur les fonds injectés dans la lutte contre l’émigration dite irrégulière et enfin de donner suite aux fortes recommandations du comité de concertation et de modernisation de la justice qui l’avait lui-même mis en place ».
LE SENEGAL REFUSE DE QUITTER LA ZONE ROUGE DE LA CORRUPTION
Le pays a cessé de progresser dans son score depuis 2016
Transparency International a procédé hier, jeudi 28 janvier, à la publication du rapport 2020 de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC). Et selon les résultats de cette étude, la plupart des pays n’ont guère progressé dans la lutte contre la corruption en près de dix ans. En plus, 2/3 des pays ont un score inférieur à 50. L’analyse de ce rapport montre également que le score du Sénégal a cessé de progresser depuis 2016.
Le régime en place a-t-il enterré définitivement sa politique de lutte la contre la corruption et de reddition des comptes ?
En effet, selon les résultats de l’Indice de perception de la corruption (Ipc) rendus publics hier, jeudi 28 janvier par Transparency International, le Sénégal conserve pour la 5ème année consécutive sa place dans la zone rouge des pays les plus corrompus avec une sous moyenne de 45/100. «Le Sénégal a cessé de progresser dans son score depuis 2016. Il conserve son score de 45 sur 100 et reste dans la zone rouge à l’instar de tous les pays de l’UEMOA et de ceux de la CEDEAO, sauf le Cap-Vert qui a obtenu une note de 58/100 donc, 1er de la zone économique de la CEDEAO » souligne ce rapport 2020 Transparency International qui précise que la stagnation du Sénégal dans la zone rouge après une période de progression (36/100 en 2012, 41/100 en 2013, 43/100 en 2014, 44 en 2015) est due à un affaiblissement réel de la volonté politique effective de lutter contre la corruption mais, aussi à une situation de mal gouvernance, actée par un accroissement volontaire et inquiétant de l’impunité.
Au niveau africain, seuls 6 pays sont en dehors de la zone rouge, à savoir : Les Seychelles (66 points) suivi du Botswana (60 points) qui devance de deux points le Cap-Vert (58 points) par ailleurs seul pays de la zone Cedeao honoré. Le pays de Pedro Pires est suivi du Rwanda (54 points) de Paul Kagamé. L’Ile Maurice (53 points) et la Namibie (51 points) ferment la manche. Il faut souligner qu’entre l’archipel des Seychelles (1er Etat africain dans le classement des meilleurs) et le Sénégal, il y a un écart très important de 21 points.
L’analyse de ces résultats de l’Icp 2020 au niveau de la CEDEAO qui regroupe quinze (15) pays montre que le Cap-Vert, seul Etat situé en dehors de la zone rouge, devance de 13 points le Sénégal qui stagne dans la zone rouge avec la même note, au même titre que le Bénin (41 points), le Burkina Faso (40 points), la Gambie (37 points), la Sierra Leone (33points), le Niger (32 points), le Mali (29 points), le Libéria (28 points).
D’autres pays dans la zone rouge ont fait des progrès. Il s’agit du Ghana qui a réalisé un bond de deux (2) points et passe devant le Bénin. La Côte d’Ivoire, la Guinée et la Guinée Bissau ont réalisé chacun un bond d’un (1) point.