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1 juillet 2025
«L’ETAT DE L’AMENAGEMENT DES ESPACES FAMILIAUX ET L’HYPERSEXUALITE EXPLIQUENT L’INCESTE»
Le phénomène de l’inceste s’explique davantage et de plus en plus quand on se retrouve dans une situation de promiscuité, selon le sociologue Abdou Khadre Sanogo.
SEYNABOU BA ET NDEYE AMINATA GUEYE |
Publication 21/01/2021
L’inceste, les abus sexuels dans les familles, est un phénomène récurrent dans nos sociétés. Le sociologue Abdou Khadre Sanogo estime que l’état de l’aménagement des espaces familiaux et l’hypersexualité expliquent ce phénomène qui a toujours existé. Pis, relève le sociologue, c’est l’œuvre de personnes qui sont malades mentalement, sans pour autant qu’on s’en rende compte. Ainsi, pour lui, il ne faut pas des pistes de solution, mais plutôt des pistes de réaction afin de venir à bout de ce fléau.
Le phénomène de l’inceste s’explique davantage et de plus en plus quand on se retrouve dans une situation de promiscuité, selon le sociologue Abdou Khadre Sanogo. A l’en croire, l’état de l’aménagement des espaces familiaux et l’hypersexualité expliquent l’inceste. «Cela est dû à un problème d’espace. Les gens vivent tellement entassés qu’en fin de compte, ils se retrouvent dans des situations très improbables où la nudité des uns et des autres expose. Et cela peut aiguiser facilement les appétits des uns et des autres, surtout les appétits de ceux qui sont malades mentalement sans pour autant qu’on s’en rende compte. Et ça, c’est des pathologies, comme l’obsession sexuelle. Et des gens qui ne maitrisent pas leurs pulsions dans les situations de nudité, puissent-ils être des parents proches, mais c’est le cadet de leurs soucis ; ils auront toujours envie d’assouvir leur besoin. Et ça, ça entre dans le sens de ce qu’on appelle l’hypersexualité : un moment où les gens ne pensent, ne réfléchissent, n’évoluent que dans le contexte de sexualité. Tout ce qu’ils utilisent en terme d’objets, en terme de répertoire linguistique, en terme d’échanges, tout renvoie vers la sexualité, même si c’est codé. Aujourd’hui, nous sommes dans un monde où les gens oublient même qu’ils sont père de, frère de ou qu’ils sont sœur de. Tout ce qui intéresse les uns et les autres, c’est visiblement assouvir leur besoin de sexualité.»
UN PHENOMENE LONGTEMPS TABOU, MAIS MEDIATISE AUJOURD’HUI
Pour le sociologue Abdou Khadre Sanogo, l’inceste est un phénomène qui a toujours existé. C’était un sujet tabou, auparavant. Mais, maintenant, avec la multiplication des médias, tout le monde en parle. «Ça a toujours existé, l’inceste. Mais, avec l’avènement des réseaux sociaux, des médias, il y a un foisonnement. Aujourd’hui, nous sommes dans l’ère de ce qu’on appelle les «soft news» ou les «hard news» appelés les «faits divers» qui nourrissent tellement aujourd’hui les rubriques au niveau des journaux ou des desks, des télévisions ou des radios, à telle enseigne que les journalistes spécialisés scrutent chaque jour et chaque instant ce genre de phénomène. C’est eux-mêmes qui vont pour pouvoir dénicher ce genre de situation là. C’est la raison fondamentale pour laquelle il y a cette amplification ; mais ça a toujours existé», a-t-il déclaré.
DES PISTES DE REFLEXION POUR VENIR A BOUT DE L’INCESTE
Ainsi, pour venir à bout de ce fléau, Abdou Khadre Sanogo préconise des pistes de réflexion. «Il faut davantage réfléchir sur la santé mentale des uns et des autres, qu’on puisse avoir un suivi psycho-clinique de l’accord des uns et des autres parce que la santé mentale est un peu extrêmement relevée qu’elle est reléguée au second plan ; les gens n’y accordent aucune importance. Or, de la même sorte que nous souffrons des maux de tête, de la même sorte aussi il peut arriver souvent que nous soyons dans des situations où on a des perturbations psychologiques, psychiques et des pathologies même qui peuvent renvoyer à ce genre de situation. Egalement, il faut tout faire pour aménager l’espace au niveau de nos maisons, pour pouvoir séparer davantage les lieux de résidence des parents proches. Ce n’est que dans ces situations que nous pouvons espérer, peut-être, un peu sortir de cette situation-là. Maintenant, il faut rebondir sur l’élément religieux : une pure éducation religieuse afin de prémunir ce genre de comportement, d’autant plus que, que ce soit l’Islam ou le Christianisme, ils proscrivent complètement l’inceste de leur domaine. Et si les gens ont un peu de culture religieuse, ça peut leur permettre de pouvoir contrôler leur appétit sexuel et leur pulsion ; c’est ce que l’on appelle en psychologie la sublimation».
LE TRAITEMENT JUDICIAIRE N’EST PAS… LA PANACEE
En outre, le sociologue Abdou Khadre Sanogo est d’avis que le traitement judiciaire, à lui seul, ne suffit pas pour dissuader les auteurs d’actes relevant de l’inceste. Sinon, les Etats-Unis d’Amérique, où il y a un système judiciaire très rigide, n’enregistreraient pas les plus forts taux de condamnation dans ce domaine-là, de pédophilie, d’inceste et autres.
L’INCESTE, CETTE HORREUR QUI EMPOISONNE LES FAMILLES
Souvent passé sous silence et/ou réglé dans le cadre familial, l’inceste est un phénomène bien réel qui existe et continue à détruire la vie de femmes, jeunes filles et même de garçons au Sénégal
SEYNABOU BA ET NDEYE AMINATA GUEYE |
Publication 21/01/2021
Souvent passé sous silence et/ou réglé dans le cadre familial, l’inceste est un phénomène bien réel qui existe et continue à détruire la vie de femmes, jeunes filles et même de garçons au Sénégal. A Dakar, comme dans certains coins du pays, des filles et même des femmes tombées enceintes des suites d’un viol ou d’un inceste purgent aujourd’hui des peines de prison pour infanticide. Certaines, par contre, sans recours ni assistance, arrivent à élever l’enfant né de cette union formellement interdite par la loi, la coutume et les religions, et qui est en même temps demi-frère, demi-sœur, cousin ou cousine. Par mépris et sans amour pour ce dernier. Tandis que d’autres préfèrent souffrir en silence, avec un traumatisme psychologique profond qui vire parfois à la dépression ou même au suicide…entre autres. Retour sur quelques cas de cette horreur qui continue d’empoisonner des familles et qui ont défrayé la chronique.
Longtemps passé sous silence, l’inceste occupe de plus en plus une large place dans les faits divers des journaux, radios et télévisions, dans les réseaux sociaux aussi. Recrudescence ou médiatisation d’un phénomène tabou, des cas d’inceste ne cessent de nourrir les colonnes des rubriques de faits divers ou de people. Et les exemples ne manquent pas. Le 19 avril 2019, une histoire a défrayé la chronique à Thiès, plus particulièrement au quartier Hersent où un père de famille répondant aux initiales de O. Ng a sauvagement battu puis violé sa fille mariée âgée de 24 ans. Selon l’Observateur qui avait donné l’information, cet homme de 59 ans était un habitué des faits, car il avait commis le même acte sur sa propre fille. Ce qui lui avait même valu 5 ans d’emprisonnement ferme. Cette fois-ci, il a jeté son dévolu sur sa fille mariée qui avait eu de problèmes avec son mari. O. Ng a pris sa fille et son enfant à bord de sa moto Jakarta pour les conduire au domicile conjugal, au quartier Jaxaay 2 (Jaxaay). Mais sur le chemin du retour, il a proposé à sa fille d’entretenir des rapports sexuels avec lui. Devant le refus de cette dernière, il l’a roué de coups avant de la violer. Avec le soutien de sa belle-sœur, N. Ng a déposé une plainte contre son père incestueux. Devant les enquêteurs, O.Ng a reconnu avoir entretenu des rapports sexuels avec sa fille, avant de confier qu’il n’arrive plus à se contrôler lorsqu’il a envie de faire l’amour.
Arrêté et placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès, il a été inculpé pour coups et blessures volontaires, attentat à la pudeur suivi de viol. Toujours en parlant d’inceste, les habitants du populeux quartier Thiaroye Tally Diallo, niché au cœur de la banlieue dakaroise, sont tombés des nues, le 10 septembre 2018, lorsqu’ils ont appris que l’image d’homme exemplaire, à la démarche altière, et pieux que renvoyait tout le temps leur voisin M. Nd. n’était qu’un masque. L’arabisant entretenait en catimini des relations sexuelles avec sa petite-sœur M. D. Nd, qui a fini par contracter une grossesse, des œuvres de son frangin. Dénoncé par son papa à la Police, le jeune homme roue de coups le vieil homme et atterrit en prison pour violences sur ascendant.
En effet, les deux enfants du vieux S. A. L. Nd. entretenaient une discrète relation amoureuse dans la maison et profitaient de la moindre occasion pour se retrouver entre quatre murs et passer à l’acte. Quand le papa a appris l’horreur, il a failli tomber à la renverse, d’autant que la pratique cultuelle de son fils, sa piété et son ascétisme, dans la maison comme dans le quartier… contrastait d’avec sa vraie personnalité. Quand le papa a voulu porter plainte contre ses enfants, le jeune garçon a pété un câble ; fâché contre son père, il a engagé une dispute avec son lui au cours de laquelle il a bastonné sévèrement le vieil homme d’une soixantaine d’années. Celui-ci ira déposer à la Police une plainte contre lui, pour violences à ascendant. Le jeune garçon, cogneur de son vieux père, a été mis aux arrêts puis présenté devant le parquet de Pikine/Guédiawaye.
DES FILLES MINEURES NE SONT PAS EPARGNEES
Alors que certains couchent avec leurs filles adolescentes, d’autre font encore pire en jetant leur dévolu sur leur progéniture mineure. Et c’est le cas de ce maniaque sexuel qui couchait avec ses filles à Saint-Louis. Son cas porté au devant des médias, le 19 décembre 2017, le maçon qui couchait avec ses deux filles âgées respectivement de 6 ans et 11 mois a été arrêté et mis en prison à Saint-Louis. Il a été interpellé sur dénonciation de son épouse dans une localité de la commune de Gandon, située à quelques encablures de Saint-Louis. La goutte qui a fait déborder le vase a été le viol de sa propre fille âgée de 11 mois. La maman qui commençait à avoir marre du comportement incestueux de son mari s’est révoltée. Sans se faire prier, elle est allée se confier aux services de l’AEMO (Action éducative en milieu ouvert), en révélant dans la foulée que son époux couchait également avec leur fille aînée âgée de 6 ans. Ladite structure qui n’en revenait pas a câblé la Gendarmerie. Le délinquant sexuel a été aussitôt mis hors d’état de nuire. Selon ces mêmes sources médiatiques, le père a été jugé au Tribunal des flagrants délits de la capitale du Nord pour inceste, pédophilie et viol. La liste de ces cas connus des services de Police et de Gendarmerie et rapportés par la presse, loin d’être exhaustive, en dit long sur l’ampleur du désastre de ce phénomène dévastateur le plus souvent étouffé au sein des familles. Même si, poussés à bout, certains n’hésitent plus à se mettre à dos leurs familles pour porter l’affaire devant la justice.
CONVERGENCE DE VUE ENTRE ISLAM ET CHRISTIANISME : Pas d’avortement provoqué en cas d’inceste suivi de grossesse
Nombreuses sont les femmes et filles adolescentes victimes d’inceste qui tombent enceintes des suites de cet acte adieux. Ces femmes victimes de grossesses issues d’inceste, pour la plupart du temps, basculent dans la criminalité, par la pratique de l’infanticide devenue de plus en plus récurrente et d’avortement non autorisé et à risque. De peur que la garde de l’enfant laisse toujours béantes les plaies et séquelles et rappelle l’acte douloureux qu’elles ont subi. Celles qui tiennent absolument à mettre un terme à ces grossesses se tournent souvent vers des praticiens clandestins. Beaucoup d’entre elles utilisent des techniques rudimentaires et extrêmement dangereuses, avec des conséquences telles que : décès, infanticides et emprisonnement pour les femmes reconnues coupables. Partant du constat de la situation dramatique que cause l’interdiction de l’avortement médicalisé, notamment pour les victimes d’inceste et de viol suivis de grossesses non désirées avec le trauma que cela engendre, l’Association des juristes sénégalaises (AJS) et nombre d’ONG de défense des droits humains et des causes féminines, ne lâchent pas prise pour amener l’autorité à reconsidérer sa position et à légiférer en faveur d’une souplesse dans la loi dans ce sens. Mieux, ils sont d’avis que c’est à cause de cette interdiction de l’État de disposer de solutions légales que de nombreuses femmes, souvent issues de milieux défavorisés, recourent aux avortements clandestins, notamment en cas d’inceste qui cause de nombreux drames. Car lorsque la femme se retrouve porteuse d’une grossesse non désirée issue d’un inceste, elle est désemparée. Or, la législation sénégalaise considère l’avortement provoqué à la suite d’un inceste comme une infraction pénale. Qui plus est, dans un pays avec une population à plus de 99% croyante, les deux grandes religions que sont l’Islam et le Christianisme bannissent toute cette option de l’avortement provoqué, fut-ce pour les cas d’inceste.
ABBE ROGER GOMIS, ARCHIDIOCESE DE DAKAR : «Lors du drame d’un viol ou acte incestueux, on ne répare pas les souffrances en tuant un innocent»
«Il faut d'abord préciser que l'Église catholique condamne le viol et l'inceste. Dans la Bible, on retrouve d'ailleurs des interdictions relatives à l'incestueux dans le Livre du Lévitique au Chapitre 18. Toutefois, l'Église considère que lors du drame d’un viol ou d'acte incestueux, on ne répare pas les souffrances en tuant un innocent. L’enfant encore à naître, dès l’instant de sa conception, alors qu’il n’est encore qu’un tout petit embryon, a droit à la même dignité (qui commence par le droit à la vie) que toutes les personnes humaines. L’Eglise est donc contre l’avortement car c'est un meurtre. Cela dit, on comprend très bien qu'une femme violée ou victime d'acte incestueux vit un drame et qu'elle doit être aidée. Mais elle doit l'être par rapport à la créature qu'elle a dans son sein. Elle n'est pas responsable de ce qui lui arrive. C'est l'agresseur qui est responsable. Mais il y a déjà une victime. Est-ce qu'il faut en faire une autre?», s’interroge Abbé Roger Gomis.
OUSTAZ MAODO FAYEDE SUD FM : «Avorter dans un tel cas de figure est…assimilé à un crime, en Islam, sauf au cas où…»
«Pour l’Islam, l’avortement est interdit en ce qu’il équivaut à un infanticide ; donc à un assassinat. Allah (Le Tout Puissant) le réprime en ces termes : «Et, sauf en droit, ne tuez point la vie qu'Allah a rendue sacrée.» (Coran, Sourate 17, Verset 33). L’avortement est strictement interdit. Avorter dans un tel cas de figure (même suite à un inceste ou viol suivi de grossesse non désirée ndlr) est considéré comme étant un acte d’infanticide et est assimilé à un crime, en Islam. Sauf au cas où la vie de la mère s’avèrerait menacée. Cependant, en cas de contraintes et pour des raisons connues et certifiées par un spécialiste (médecin - menace à la vie de la mère) l’avortement peut s’appliquer en deçà des 120 jours», a fait savoir Oustaz Maodo Faye.
«IL FAUDRA ETRE UNI POUR ALLER A LA CONQUETE DE LA CAF»
Dans l’interview accordée après ce séjour ivoirien à nos confrères de Super Sport Ci, le ministre des Sports, Matar Ba est revenu sur les ambitions du Sénégal au niveau africain
Il y a quelques jours, une forte délégation sénégalaise, à sa tête Matar Ba, s’est rendue en Côte d’Ivoire en prélude des prochaines élections à la Confédération Africaine de Football (CAF) dans le but de trouver une issue favorable pour une candidature unique de l’Afrique de l’Ouest. Dans l’interview accordée après ce séjour ivoirien à nos confrères de Super Sport Ci, le Ministre des Sports du Sénégal, Matar Ba est également revenu sur les ambitions du Sénégal au niveau africain. « On ne peut pas être la première nation africaine et ne pas le concrétiser par un trophée », clame-t-il.
Quel sens faut-il donner à votre visite en Côte d’Ivoire?
Les relations entre les deux pays sont fraternelles. Elles ont été entretenues de génération en génération. Et aujourd’hui, les présidents Macky Sall et Alassane Ouattara ont poursuivi le fil du dialogue. Nous avons donc rencontré notre homologue de la Côte d’ivoire à notre demande. Nous sommes venus en Côte d’ivoire avec une forte délégation composée du ministère des Sports, celui de l’Urbanisation, du président de la Ligue Professionnelle et du secrétaire général du Comité Olympique.
En Côte d’Ivoire, on a coutume de demander une deuxième nouvelle. Alors M. le Ministre qu’est-ce qui explique votre séjour en terre ivoirienne?
C’est la partie sénégalaise qui a sollicité cette rencontre dans le cadre de la prochaine élection à la présidence de la CAF. Tout le monde sait que Jacques Anouma, ancien président de la Fédération Ivoirienne de Football, et le président augustin Senghor sont deux candidats à ce scrutin. Plus le candidat de la Mauritanie. Il y a donc une pluralité de candidatures issues de l’Afrique de l’Ouest. Mais, autant cette situation peut constituer une faiblesse. Autant, nous pouvons également la transformer en force.
Comment?
Il faut une analyse intelligente et une évaluation progressive du processus électoral. Voilà pourquoi nous sommes venus vers nos frères ivoiriens. Nous cherchons une position de principe qui ferait que le meilleur candidat aura le soutien des autres de la sous-région.
Que retenir de vos échanges avec les dirigeants ivoiriens?
Nous avons eu une discussion fructueuse avec le ministre des Sports et la forte délégation qui l’entourait dont le doyen Laurent Dona Fologo. Nous remercions le ministre des Sports et l’ensemble du gouvernement. Nous avons été écoutés et on s’est compris.
Qu’entendez-vous par là?
Nous avons la même vision et la même lecture lucide des choses. Les candidats du Sénégal et de la Côte d’Ivoire se parlent. Ils devraient donc se retrouver au bout du processus pour avoir un seul candidat le jour des élections. Car, il est nécessaire que la sous-région puisse saisir cette opportunité pour diriger la CAF. L’Afrique de l’Ouest n’a jamais été à la tête de l’instance africaine de football. Ce n’est pas dans la dispersion que nous allons y arriver. A un moment donné, il faudra être uni pour aller à la conquête de la CAF et gagner cette élection. Elle est cruciale pour le développement du football africain.
Etes-vous donc d’avis pour une candidature unique?
C’est cela l’objectif. On souhaite que le meilleur candidat avec le meilleur profil et le mieux placé soit accompagné par les autres. Les chances de l’Afrique de l’Ouest devraient être intactes pour permettre à notre zone d’être à la tête de l’instance africaine.
On sent depuis le début une parfaite entente entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Qu’en est-il du candidat mauritanien?
Nous parlons aussi avec le candidat de la Mauritanie. N’oubliez p a s que la Mauritanie et le Sénégal partagent la même frontière. Ces relations fraternelles devraient être un atout pour l’Afrique de l’Ouest. Nous irons partout pour discuter avec les différents présidents de Fédération mais également avec les Etats pour que cette pluralité de candidatures ne soient pas une cassure ou ne finissent pas en une guerre fratricide. Il faut de l’intelligence parce que ce qui est visé c’est le développement du football africain. C’est avec la discussion et une approche inclusive qu’on pourra mobiliser toutes les forces pour le candidat qui sera le mieux placé.
Monsieur le Ministre, quelle lecture faites-vous de la décision de la Commission de Gouvernance d’entériner les candidatures de Jacques Anouma et d’Augustin Senghor et de différer celle d’Ahmed Yahya ?
Nous suivons le processus comme tout autre Africain. Nous espérons qu’il aboutira et que les textes régissant les élections à la CAF seront respectés. Nous faisons confiance aux dirigeants africains. Ils assumeront leur responsabilité et jouerons pleinement leur rôle pour que l’Afrique continue à bénéficier de son indépendance et de sa liberté quant à la gestion de son football.
Faites-vous allusion aux décisions du Comité d’Urgence et du Comité Exécutif de la CAF pour qui le dernier mot concernant les validations des candidatures doit revenir à la FIFA ?
Ce sont les textes qui nous guident et nous permettent de vivre en harmonie. Nous pensons que les textes seront respectés.
Le Sénégal reverra-t-il sa stratégie s’il arrivait que Jacques Anouma et Me Augustin Senghor soient les seuls candidats pour le scrutin du 12 mars?
L’intelligence voudrait qu’on continue la discussion même si le Sénégal et la Côte d’ivoire sont les seuls candidats. On trouvera la solution pour faire en sorte que l’Afrique de l’Ouest reste unie et forte. Il n’y a pas de raison qu’on ne se parle pas. Nous avons une diplomatie active qui nous permet de discuter sur tous les points possibles.
En parlant de diplomatie active, le Sénégal est-il favorable pour une co-organisation de la CAN 2025 avec la Guinée?
Nous n’envisageons ni une quelconque organisation ni une co-organisation d’une CAN au moment où je vous parle. Ça n’a jamais été une position du Sénégal. Ce sont les présidents des Fédérations sénégalaises et guinéennes qui ont discuté. Mais, l’Etat du Sénégal n’a jamais eu une position sur cette question.
Quel regard jetez-vous sur le football sénégalais notamment sur la qualification de vos deux clubs en compétitions africaines?
C’est un pas extrêmement important que nos représentants sont en train de faire au niveau africain. Cela n’a jamais été facile de jouer en Afrique. C’est pourquoi le peuple sénégalais apprécie à sa juste valeur la qualification de Teungueth en phase de poule de la C1 et celle du Jaraaf au tour de cadrage de la C2.
Qu’est-ce qui explique ces résultats?
Le secret est que le Sénégal a recommencé à jouer malgré la COVID-19. Dans le sport de haut niveau, il ne faut pas rompre le fil. Il faut compétir. On joue donc notre championnat à huis clos. Dieu merci, nos équipes avancent dans la bonne direction. Aujourd’hui nous avons fait un pas. Il faut aller désormais plus loin.
C’est-à-dire?
Nous sommes en train de nous organiser car notre Ligue Professionnelle fait un excellent travail. Il y a aussi les centres de formation. Tout ce capital-là nous sert au niveau des clubs. Toutefois, il ne faut pas dormir sur nos lauriers. On doit avoir plus d’ambition. On doit continuer de travailler. De son côté, l’Etat jouera sa partition en poursuivant ses investissements pour que le Sénégal conforte son rang de première équipe africaine depuis deux ans.
Justement, pensez-vous que la CAN 2021 sera enfin la bonne pour le Sénégal?
Nous sommes dans le domaine du sport. Mais notre objectif est clair. On doit gagner la CAN en 2022. On ira au Cameroun pour gagner la Coupe. Car on ne peut pas être la première nation africaine et ne pas le concrétiser par un trophée.
LE MFDC EXIGE DES NEGOCIATIONS
Le mouvement a-t-il définitivement abandonné sa piste «indépendantiste» pour les négociations ?
Le MFDC a-t-il définitivement abandonné sa piste «indépendantiste» pour les négociations ? Aller à la table des négociations, c’est en tout cas ce que réclame le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), par l’entremise de son nouveau président, Edmond Borra, qui a saisi le 14e anniversaire du décès de l’abbé Diamacoune Senghor, célébré hier, mercredi 20 janvier, à la mythique place Mangakouro, pour interpeller l’Etat sur ces négociations qui ne devraient pas se heurter aux écueils notés dans l’unification du MFDC. Les partisans de l’abbé Diamacoune Senghor, décédé le 13 février 2007 en France, et d’Abdou Elinkine Diatta, assassiné en 2019, se sont mobilisés hier, mercredi, pour marquer ces 14 ans du décès de leur leader charismatique.
2007-2021 ! Voilà 14 ans que leur leader charismatique, l’Abbe Diamacoune Senghor, est arraché à leur affection ; 14 ans que le Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (MFDC) est resté orphelin ; aujourd’hui les proches de l’abbé ont privilégié la piste des négociations. Et ça, ils l’ont fait savoir hier, mercredi 20 janvier 2021, en célébrant le 14e anniversaire du rappel à Dieu de celui qui incarnait le mouvement irrédentiste. Celui qui se réclame le président du MFDC, Edmond Borra, veut ainsi aller à la table des négociations. «Nous avons tout le temps demandé des négociations. Nous avons multiplié les appels au président de la République mais, depuis lors, c’est comme lettre morte», a lâché M. Borra qui reconnait des obstacles dans l’unification du MFDC. Mais ces écueils ne devraient pas être une condition sine qua non pour ne pas déclencher ces négociations, martèle le «successeur» d’Abdou Elinkine Diatta, assassiné par un commando armé en octobre 2019, dans son village natal. «Cette unité du MFDC reste difficile. Mais pourquoi nous demander l’unité avant d’aller à la table des négociations», s’interroge-t-il ?
Avant de parler de mauvaise volonté de la part de l’Etat du Sénégal. «Pourtant, il y a dans le pays plusieurs partis politiques, mais cela n’entache en rien le dialogue ou des discussions. Alors, pourquoi nous obliger d’abord à nous unir», peste le responsable du MFDC. Conséquence : en réclamant des négociations, le MFDC a-til définitivement enterré la piste de l’indépendance ? La réponse est à chercher aujourd’hui dans les propos d’Edmond Borra qui se réclame tout nouveau président du MFDC, à la place Mangakouro (dans la périphérie de Ziguinchor). Il a profité par ailleurs du 14e anniversaire du décès de l’abbé Diamacoune Senghor pour décliner sa feuille de route. Laquelle s’articule en gros autour de l’invite à aller à la table des négociations.
A noter de même que la cérémonie a été une occasion pour ces responsables du mouvement de marquer l’anniversaire en question par des rappels. «La Casamance ne s’est pas levée comme ça pour faire la guerre ; ce n’était pas pour faire la guerre, mais juste pour alerter sur le traitement réservé à la Casamance. Et on a été mal compris…» a déclaré M. Borra. Décédé le 13 janvier 2007 à l’hôpital Val de Grâces à Paris (France) Abbé Diamacoune Senghor dirigeait le mouvement indépendantiste d’une main de maître de son vivant. Figure charismatique du mouvement irrédentiste, l’abbé Diamacoune a laissé derrière un mouvement divisé et qui se cherche encore.
6 DÉCÈS ET 267 NOUVEAUX CAS
La situation épidémique est toujours inquiétante au Sénégal. Le ministère de la Santé et de l’Action a recensé, ce jour, 267 nouveaux cas sur un un total de 2500 prélèvements effectués.
La situation épidémique est toujours inquiétante au Sénégal. Le ministère de la Santé et de l’Action a recensé, ce jour, 267 nouveaux cas sur un un total de 2500 prélèvements effectués. Parmi ces nouvelles contaminations, 89 sont des contacts suivis et 178 sont issus de la transmission communautaire. Thiès, reste la zone la pus affectée par la transmission communautaire avec 17 sujets. S’en suivent Touba (11), Saint-Louis (10), Rufisque (8), Kaolack (7), Ouakam et Tambacounda (6), Dakar-Plateau (5).
Le bilan macabre ne faiblit pas non plus. 6 patients sont décédés, hier mercredi, 20 janvier. Et, 47 patients sont admis en service de réanimation.
186 patients ont été contrôlés négatifs et donc déclarés guéris.
A ce jour, 23 909 cas au coronavirus ont été enregistrés au Sénégal. 19 916 patients ont été guéris et 552 décès enregistrés. Actuellement, 3440 malades sont sous traitement.
COVID-19 : PLUSIEURS ÉLÈVES DE L’INSTITUTION NOTRE DAME TOUCHÉS
L’inquiétude gagne les parents d’élèves de l’Institution Notre Dame où des cas de Covid-19 sont signalés. Contacté par emedia, l’un d’eux, malade, nous dit qu’il va faire le test ce jeudi, 21 janvier, sur conseil de son médecin-traitant.
L’inquiétude gagne les parents d’élèves de l’Institution Notre Dame où des cas de Covid-19 sont signalés. Contacté par emedia, l’un d’eux, malade, nous dit qu’il va faire le test ce jeudi, 21 janvier, sur conseil de son médecin-traitant.
"Elle m’a dit de ne même pas passer à son Cabinet mais de me rendre directement à l’hôpital Philippe Maguilen Senghor (Yoff) pour me faire tester. Elle m’a dit que je pourrais être un cas asymptomatique", nous confie la dame, toussant au bout du fil.
A l’en croire, au moins six élèves en classe de Seconde et Première, ont été touchés, à l’Institution Notre Dame. "Ma fille les connait nommément. Je lui ai dit si elle avait été en contact avec eux, elle m’a assurée que non."
Et, ce qui irrite le plus notre interlocutrice, c’est "l’attitude, accuse-t-elle, de la Directrice de l’école, Sœur Geneviève Mandiouba, qui a fait le tour des classes pour dire aux élèves de ne pas prêter attention aux rumeurs." Mais à sa sortie, "ma fille m’a dit que ce sont les enseignants qui leur ont dit d’en parler à leurs parents."
La dame indique qu’elle ne fait pas partie de l’association des parents d’élèves de l’Institution en question.
LA STRATÉGIE DE VACCINATION CONTRE LA COVID-19 À LA UNE
Dakar, 21 jan (APS) – La stratégie de vaccination contre la Covid-19 et l’évolution morbide de la pandémie sont les sujets abordés par les quotidiens reçus à l’APS, jeudi.
’’Sensibilisation et préparation technique des opérations de vaccination, le gouvernement invité à préparer le terrain’’, affiche à sa Une Le Soleil, en indiquant que les forces de défense et de sécurité accompagneront le déploiement rapide de la stratégie de vaccination.
Mercredi en conseil des ministres, Macky Sall a demandé au ministre de la Santé de mener ‘’sans délai les activités de sensibilisation et de préparation technique des opérations de vaccination contre le Covid-19’’.
Les forces de défense et de sécurité vont aider au déploiement rapide de la stratégie de vaccination, selon le communiqué du conseil des ministres.
Macky Sall a aussi demandé ‘’au ministre de la Santé (…) de poursuivre et finaliser les discussions et les partenariats entamés pour l’établissement d’une plateforme numérique de suivi de la vaccination, et de l’intégrer dans la stratégie de vaccination [contre le] Covid-19’’.
Evoquant cette stratégie vaccinale, Le Quotidien affiche à sa Une : ‘’Macky pique à vide’’.
’’Le gouvernement a décidé de finaliser la stratégie vaccinale en faisant adhérer massivement les populations à travers des actions de sensibilisation. Pour l’instant, il faudra s’atteler à la préparation technique des opérations de vaccination, aors que le choix du vaccin retenu n’est pas encore fait’’, lit-on dans le journal.
L’Observateur souligne que le ministre de la Santé ‘’tient ses comités pour la vaccination des Sénégalais’’.
’’Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, comptera sur l’avis des professionnels de la santé avant de lancer la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Sénégal. L’équipe déjà mise sur pied sera renforcée par d’autres experts dans les prochains jours’’, souligne L’Obs.
Sur le plan épidémiologique, Vox Populi note une aggravation de la situation.
‘’Les terrifiants chiffres des dernières 72h : 31 morts, une moyenne de 10 décès par jour depuis lundi. Le taux de positivité explose à 18,12%, 250 cas positifs en 24h’’, explique le journal.
Selon le journal L’As aussi, ‘’la Covid-19 intensifie sa cadence morbide’’.
‘’Entre le dimanche 17 janvier et le mardi 19 janvier, le Sénégal a enregistré les décès de 31 individus des suites du coronavirus. Le pays compte également 45 cas graves (….)’’, souligne la publication.
Depuis le 2 mars 2020, le pays a enregistré au total 23 642 cas positifs de coronavirus dont 546 décès, 19 730 guéris et 3 365 personnes encore sous traitement.
Enquête pose ‘’l’équation religieuse’’ et écrit : ‘’L’application des mesures édictées par les autorités sanitaires pour lutter contre la pandémie de coronavirus est prônée par les grands chefs religieux. Malgré leur influence sur la vie spirituelle des fidèles, ces derniers éprouvent plus de difficultés à se faire entendre sur des questions sociétales’’.
Dans le cadre des stratégies de lutte, Source A rapporte que ‘’le préfet de Dakar s’est accordé avec les maires du département, sous la houlette des sous-préfets, pour que de nouvelles heures d’ouverture et de fermeture des marchés soient aménagées’’.
JEUX DE CARTES - Tant pis pour Trump !...
L’Amérique s’est surpassée le 2 novembre 2020 dernier, pour ne pas se «trumper» comme en novembre 2016. En dépit de ses coups de gueule, de ses coups d’éclats et de ses folles résistances dont la plus retentissante est la “prise” du Capitole par ses supporters, Donald Trump a quitté la Maison Blanche. Contraint de partir, le voilà qui boude la cérémonie qui a inauguré la présidence de son successeur. Un pied de nez à la courtoisie républicaine. Du pur “trumpisme” synonyme de “je-m’en-foutisme”. Un président américain, c’est avant tout pour le bien-être des Américains. Mais nous sommes nombreux à être séduits par le rêve américain qui a permis l’élection puis la réélection d’un Africain-Américain à la tête de la plus grande puissance mondiale. Et nous étions tristes de voir ce pays diriger par un mégalomane à souhait, paranoïaque, champion des fake news et de toutes sortes de théories conspirationnistes. Trump ne nous aime pas. Il déteste l’humanité. Mais s’il est quand même parvenu à se frayer un chemin dans le cœur de ses compatriotes, écrivions-nous, c’est que sa politique loufoque et haineuse estlargement partagée. Sa posture iconoclaste trouve sa logique dans le soutien massif à ses actes, ses bêtises. Le “trumpisme” est ainsi devenu une réalité chez l’Oncle Sam. Ce qui nourrit le rêve de Donald Trump qui n’écarte pas une autre tentative pour un retour aux affaires que l’on ne souhaite vraiment pas. Maintenant, c’est à Joe Biden de jouer sa partition. Il est là pour ses compatriotes même s’il n’a pas dit “America First”. On lui demande juste de nous respecter, de ne pas traiter nos pays de “pays de merde”. Même si, effectivement, on vit souvent des situations merdiques avec des dirigeants qui ne se respectent pas et piétinent les droits les plus élémentaires de leurs mandants. Miim Réew
Suspension des points de presse du gouvernement
On doutait de la poursuite des rendez-vous «Gouvernement face à la presse» avec l’explosion des cas de covid-19. Le ministre porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, annonce la suspension des ces rencontres avec la presse à cause de la recrudescence des cas de contamination au coronavirus. Vu le nombre important des professionnels des médias lors de ces points de presse, il sera impossible de faire respecter les gestes barrières. Ainsi, le gouvernement sursoit à cette activité de communication jusqu’à nouvel ordre. Cependant, le gouvernement est en train d’étudier les modalités les plus appropriées pour poursuivre les échanges avec les professionnels des médias.
Abdoul Mbaye parle de Diary Sow
L’ancien Premier ministre explique en partie la disparition de l’étudiante Diary Sow en France par notre «faute». Selon lui, nous avons fauté pour l’avoir trop chargée. Et surtout, il dit ne pas en vouloir à Diary parce que la classe préparatoire est éprouvante. Abdoul Mbaye dira que la peur s’installe lorsque le concours s’approche et l’élève est hanté par l’échec. Encore davantage par la crainte de décevoir les attentes des parents, et dans le cas de Diary, celles de tout un pays. A en croire le président de l’ACT, constater son excellence suffisait, mais en faire le porte-drapeau d’un pays à son âge était peut-être excessif lorsque éloignée de son cocon familial, l’assistance adéquate et nécessaire lui a sans doute fait parfois défaut. Pour M. Mbaye, la solitude, le rythme infernal, le froid, la longueur des transports, le sommeil insuffisant, élève redevenue normale face à d’autres cracks, tout cela pèse et peut vous pousser à l’abandon. Elle peut exceller autrement et pourquoi pas déjà comme écrivaine, lance-t-il. Avant d’inviter les Sénégalais à laisser Diary souffler, et elle reviendra à la lumière.
Prorogation des contrats des ASP
Les assistants à la Sécurité de Proximité (ASP), de la promotion 2014, étaient dans l’expectative. Leurs contrats étaient presque arrivés à terme. Mais le chef de l’Etat a décidé hier, en réunion de conseil des ministres, de proroger pour un an la durée de service des Assistants à la Sécurité de Proximité (ASP) de la promotion 2014 en exercice. Dans le même sens, il instruit le ministre de l’Intérieur d’engager la réflexion sur la pérennisation du modèle des assistants à la sécurité de proximité (ASP), en envisageant la création d’un corps spécial pour ces personnels. Aussi invite-t-il Antoine Félix Diome à consolider, avec les ministères, les collectivités territoriales et autres partenaires de l’Etat, les résultats notables de la politique de promotion de la sécurité de proximité et de formation citoyenne des jeunes.
Installation du supercalculateur
Les universitaires attendent avec impatience l’installation du supercalculateur annoncée depuis maintenant plusieurs années. On peut espérer en fin que ce projet qui tient à cœur les chercheurs sera concrétisé. En tout cas, le chef de l’Etat, en conseil des ministres hier, a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hanne, de prendre les dispositions nécessaires, pour sécuriser les conditions d’installation et d’opérationnalisation du supercalculateur de Diamniadio. Ce, en mettant en place un mécanisme de gouvernance et d’utilisation par les structures publiques et privées. Le supercalculateur est un outil important de recherche de dernière génération.
Dansokho et Pr Amadou Tidiane Ba immortalisés
Le chef de l’Etat immortalise le défunt leader du parti de l’indépendance et du travail (PIT) qui a été son compagnon de lutte dans l’opposition après son départ de l’Assemblée nationale en 2008. Le Président Macky Sall en a pris la décision hier en réunion de Conseils des ministres. A cet effet, l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kédougou est dénommé «Centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou». D’ailleurs les travaux de la structure sanitaire sont achevés et bientôt elle sera inaugurée. C’est la même reconnaissance qu’il a eue à l’endroit du défunt universitaire, Pr Amadou Tidiane Ba. L’établissement public de Santé de niveau 2 de Sédhiou est dénommé « Centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou». Son inauguration est attendue très prochainement. Idem pour Thierno Birahim Ndao dont le Centre hospitalier régional niveau 2 portera le nom. Cet établissement dont on attend l’inauguration a déjà démarré les consultations.
Abou Lo, ambassadeur en République du Congo
Il est à sa quatrième nomination depuis l’accession du Président Macky Sall à la magistrature suprême. Le président du Conseil d’administration de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), Abou Lo, est nommé hier Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Sénégal en République du Congo avec résidence à Brazzaville. Il remplace Mme Batoura Kane. Pour rappel, Abou Lô a été ministre de la Communication dans le premier gouvernement de Macky Sall en 2012. Il a été remercié à l’occasion d’un remaniement. Avant d’être nommé directeur général l’Autorité de régulation des télécommunications et Postes (ARTP). Ensuite, il a été bombardé PCA de l’AIBD, poste qu’il quitte à la suite de sa nomination d’hier. Une belle planque pour un homme bon. Par ailleurs, le chef de l’Etat a titularisé hier Mouhamed Fadel Niang, Professeur titulaire de classe normale, spécialité : Mécanique appliquée à l’Université de Thiès.
Mouvement au Trésor
Restons à la réunion de Conseil des ministres pour dire que le ministère des Finances et du Budget a été secoué. Le chef de l’Etat y a opéré des mutations. Le percepteur de Pikine, Abdou Lahad Lo, est nommé Trésorier payeur régional de Ziguinchor. Il remplace ElHadji Bassirou Gaye. Le Trésorier payeur régional de Kolda, Mame Alassane Diagne, est muté à Diourbel au titre de Trésorier payeur régional en remplacement d’Ibra Soulèye Ba. Quant au percepteur de Mbacké, El Hadji Abdoul Aziz Diop, il est promu Trésorier payeur régional de Kolda. Le désormais ex-Trésorier payeur régional de Ziguinchor, El Hadji Bassirou Gaye, devient Trésorier payeur régional de Thiès, en remplacement de Mamadou Ibrahima.
El Hadji Souleymane Diouf change de ministère
Ne quittons pas la réunion hebdomadaire du gouvernement sans signaler la mutation du Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE) du ministère de l’Elevage et des Productions animales, El Hadji Souleymane Diouf. Il est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE) du ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale. Il succède à Aliou Sow devenu célèbre avec la gestion du fonds covid-19 avec Mansour Faye. Le professeur d’Enseignement secondaire Samba Dieng Lakh, lui, atterrit au Ministère de l’Eau et de l’Assainissement en tant qu’inspecteur technique
Décès de Tafsir Demba Diouf du HCCT
Le Parti socialiste perd un responsable à Mbour. Tafsir Demba Diouf, membre du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), est décédé hier. Il fut ancien maire de Mbour en 2021. Le responsable socialiste Tafsir Demba Diouf rejoint ainsi son ami, feu le secrétaire général des verts de Colobane, Ousmane Tanor Dieng.
50.000 tonnes collectées par la Sonacos
Le directeur général de la Sonacos a entamé, depuis quelques jours, une tournée pour s’enquérir de la situation des collectes des différentes unités de la Sonacos. Modou Diagne Fada a dressé hier le bilan à mi-parcours de la campagne de commercialisation de l’arachide. Il a soutenu à Kaolack que les différentes usines de la Sonacos ont collecté à ce jour 50.000 tonnes de graines d’arachide dont 8.500 tonnes de graines décortiquées. Mais toutes les unités ne sont pas logées à la même enseigne. Selon le Directeur général de la Sonacos, le rythme de collecte de la Sonacos Lyndiane (Kaolack) n’est pas satisfaisant. Actuellement, l’unité de Kaolack n’a collecté que 3 670 tonnes de graines d’arachide, même si l’année passée, elle n’a eu que 4 000 tonnes d’arachide.
Un individu interpellé avec une arme à Mbour
Le nommé B.K a été interpellé par les hommes du Commissaire Sène au quartier Téfess de Mbour en possession d’un fusil et d’un coupe-coupe cachés dans son sac. Il est présentement en garde à vue dans les locaux du Commissariat Central en attendant son déferrement, d’après le site «Dakaractu». Cette situation intervient au moment où il a été noté la montée du banditisme dans la capitale de la Petite Côte et dans la commune de Saly. Raison pour laquelle, les populations de certains quartiers de Mbour commencent à s’organiser en comité de veille, par exemple à Téfess, pour aider les forces de défense et de sécurité à assurer la sécurité des personnes et leurs biens. Elles plaident pour l’implantation d’un camp de Gmi.
Colère du collectif des Sénégalais de la Diaspora
La diaspora sénégalaise continue de s’indigner de l’arrestation du président de l’ONG Horizon sans frontières. Le collectif des Sénégalais de la Diaspora dénonce, dans un communiqué parvenu «L’As», l’acharnement du gouvernement du Sénégal sur Boubacar Sèye et l’ouverture d’une information judiciaire. Le collectif considère cette procédure intentée contre M. Sèye comme une tentative d’intimidation. Selon ses membres, Boubacar Sèye, qui réside en Espagne, défend la noble cause des immigrés. Le Collectif fusille le secrétaire d’Etat en charge des Sénégalais de l’Extérieur Moise Sarr qui, regrette-t-il, au lieu de défendre et de protéger la diaspora, œuvre à son musèlement et à l’arrestation de Boubacar Sèye. Le Collectif exige la libération immédiate et sans condition de Boubacar Sèye et invite la diaspora à s’opposer aux tentatives d’intimidation des autorités sénégalaises
NOMME AMBASSADEUR EN TURQUIE LE GÉNÉRAL CHEIKH GUÈYE REJOINT ANKARA APRÈS SIX MOIS D’ATTENTE
En juillet dernier, l’ancien Chef d’Etat-major général des armées (Cemga), le général Cheikh Guèye, était nommé ambassadeur du Sénégal à Ankara (Turquie). Il remplace à ce poste Son Excellence Serigne Moustapha Mbacké. Il a fallu six mois après sa nomination pour que le général « 2s » Cheikh Guèye rejoigne finalement Ankara, la capitale turque. Une prise de fonction au grand bonheur des nombreux commerçants, étudiants et hommes d’affaires sénégalais vivant en Turquie qui ne cessaient de réclamer l’arrivée du nouvel ambassadeur Cheikh Guèye. Justement, qu’est-ce qui explique ce retard de mise route ? Le Témoin quotidien vous file la réponse ! Selon une source diplomatique, c’est l’ambassadeur Serigne Moustapha Mbacké qui trainait les pieds comme s’il n’avait pas fini de faire ses valises et ses « conteneurs ». Pire, il ne cessait de repousser ses dates de retour à Dakar. Pendant ce temps, nous souffle-t-on, le général Cheikh Guèye prenait son mal en patience dès lors que deux ambassadeurs ne doivent pas se rencontrer dans un même pays. Ce, pour des raisons protocolaires ou traditions diplomatiques. Tout est bien qui finit bien ! Pour la petite histoire, les généraux Mamadou Sow Nogass et Cheikh Guèye sont, jusque là, considérés comme étant les meilleurs Cemga sous le magistère du président Macky Sall. En tout cas, ils ont élevé la barre des infrastructures, des innovations et des équipements très haut ! Des entraînements des unités dans le sens de les rendre plus opérationnelles aussi…
ABDOUL MBAYE «LAISSONS SOUFFLER DIARY SOW, ELLE REVIENDRA À LA LUMIÈRE»
L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye vole au secours de Diary Sow. Se basant sur son expérience des grandes écoles françaises, il a recommandé la compréhension à l’égard de l’étudiante sénégalaise, portée disparue depuis le 4 janvier en France, où elle est inscrite en classe préparatoire de physique-chimie. ‘’Surtout ne pas en vouloir à Diary. La classe préparatoire est éprouvante. La peur s’installe lorsque le concours s’approche. Celle de ne pas réussir. Davantage celle de décevoir les attentes des parents. Et dans le cas de Diary, celles de tout un pays’’, note M. Mbaye sur sa page Facebook. ‘’Constater son excellence suffisait’’, ajoute le banquier de formation, concernant l’étudiante sénégalaise âgée de 20 ans, ‘’Miss Sciences’’ du Sénégal en 2017 et ‘’Meilleure élève du Sénégal’’ en 2018 et 2019, avant d’aller poursuivre ses études en France. Abdoul Mbaye, diplômé de l’Ecole des hautes études commerciales de Paris, estime que faire de Diary Sow ‘’le porte-drapeau d’un pays à son âge était peut-être excessif, lorsque, éloignée de son cocon familial, l’assistance adéquate et nécessaire lui a sans doute fait parfois défaut’’. ‘’Solitude, rythme infernal, froid, longueur des transports, sommeil insuffisant, élève redevenu normal face à d’autres cracks, tout cela pèse et peut vous pousser à l’abandon’’, écrit l’ancien Premier ministre, concernant la disparition de l’étudiante sénégalaise inscrite au lycée Louis-le-Grand de Paris. ‘’Rappelons-la. Comprenons-la. Elle est excellente. Elle peut exceller autrement et pourquoi pas déjà comme écrivaine. Laissons-la souffler. Elle reviendra à la lumière’’, conclut Abdoul Mbaye comme s’il savait quelque chose que nous ignorons. Diary Sow, qui n’a pas donné de nouvelles depuis l’annonce de sa disparition, serait vivante et irait bien, selon une amie intime qui s’est confiée au quotidien français Le Parisien. D’après de nombreux médias dont l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, l’étudiante sénégalaise aurait disparu volontairement pour des motifs non encore élucidés, le magazine citant la conclusion des enquêteurs français saisis de l’affaire.
VACCINS DIOUF SARR PRESSÉ DE FINALISER LE PROCESSUS
Le Président de la République a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale d’engager sans délai les activités de sensibilisation et de préparation technique des opérations de vaccination contre la Covid-19, des populations cibles-prioritaires. Les forces de défense et de sécurité seront mises à contribution pour accompagner le déploiement rapide de la stratégie de vaccination. A ce sujet, le ministre de la Santé et de l’Action sociale est prié de poursuivre et finaliser les discussions et les partenariats entamés pour l’établissement d’une plateforme numérique de suivi de la vaccination et l’intégrer dans la stratégie de vaccination anti Covid-19.
MACKY SALL SAUVE 7000 ASP DU CHÔMAGE POUR UNE ANNÉE ENCORE
Les 7.000 Agents de sécurité de proximité (ASP) peuvent pousser un ouf de soulagement pour une année encore. Le président de la République a décidé hier, en Conseil des ministres, de prolonger leur mandat qui a expiré ce 30 décembre 2020. Ce pour une durée d’une année. Par la même occasion, le chef de l’Etat a invité, au titre de la consolidation des dispositifs de promotion de la sécurité de proximité, le Ministre de l’Intérieur, à consolider, avec les ministères, les collectivités territoriales et autres partenaires de l’Etat, les résultats notables de la politique de promotion de la sécurité de proximité et de formation citoyenne des jeunes. Cela dit, Macky Sall a demandé au Ministre de l’Intérieur d’engager la réflexion sur la pérennisation du modèle des assistants à la sécurité de proximité (ASP), en envisageant la création d’un corps spécial pour ces personnels.
SUPER CALCULATEUR DE DIAMNADIO -MACKY A ÉCOUTÉ LA COMPLAINTE DE MARY TEUW
L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Mary Teuw Niane, était meurtri par le traitement du dossier du supercalculateur. Le supercalculateur, une merveille que seuls deux pays comme l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire possèdent en Afrique, a été acquis depuis février 2020. Il devait être accompagné par la mise en place du Centre national de calcul scientifique à Diamnadio. Mais le projet porté par l’ancien ministre Mary Teuw Niane continuait à dormir dans les locaux du ministère de l’Enseignement supérieur. Une situation qui a fortement choqué le célèbre mathématicien parce que le supercalculateur permettrait de produire à domicile des simulations à partir d’importantes masses de data. En clair, il permettra de réaliser des simulations complexes qu’il s’agisse de procédés industriels, de phénomènes climatiques ou de l’évolution d’une situation sanitaire. En tout cas hier, en Conseil des ministres, Macky Sall est monté au créneau sur la question liée à la recherche scientifique et au suivi de l’installation du supercalculateur. Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de prendre les dispositions nécessaires pour sécuriser les conditions d’installation et d’opérationnalisation du supercalculateur de Diamniadio, en mettant en place un mécanisme de gouvernance et d’utilisation, par les structures publiques et privées, de cet important outil de recherche de dernière génération.
MODERNISATION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES, PRÊTS DMC DES ENSEIGNANTS
Malgré l’importance du budget du ministère de l’Education nationale, les écoles sénégalaises ne présentent guère une mine acceptable. Le niveau de délabrement des établissements scolaires publics est révoltant. Pour résoudre ce problème, le Chef de l’Etat a demandé aux ministres en charge de l’Education et de la Formation professionnelle d’accélérer la mise en œuvre d’un programme national de modernisation des établissements scolaires publics, en accordant une priorité aux anciennes écoles érigées avant l’indépendance et dans les années 60. Le Président de la République demande également aux ministres concernés d’engager avec le ministère et les acteurs de l’artisanat, des partenariats opérationnels, en vue de relancer l’acquisition, par l’Etat et ses démembrements, des tables bancs, dans le cadre du Projet du Mobilier national et de la relance de l’économie. Sur la stabilité sociale dans le secteur éducatif, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de réfléchir sur des dispositions pratiques permettant le paiement systématique des indemnités liées aux examens et concours. Le Président de la République demande, notamment, aux ministres concernés de poursuivre le dialogue avec les syndicats d’enseignants et d’assurer le suivi effectif des engagements de l’Etat. Il a aussi invité le Ministre des Finances et du Budget à relancer les prêts DMC qu’il convient selon d’intégrer dans un vaste programme de financement du logement pour les enseignants avec le soutien du système bancaire national.
SANTE L’HÔPITAL DE KÉDOUGOU PORTERA LE NOM D’AMATH DANSOKHO…
Décédé le 23 août 2019, Amath Dansokho a été immortalisé par Macky Sall. Le chef de l’Etat a décidé hier de donner son nom à l’hôpital de niveau 2 de Kédougou qui s’appellera désormais « Centre hospitalier Amath Dansokho de Kédougou ». Si l’ancien patron du PIT est enterré à St-Louis, selon sa volonté personnelle, Kédougou attendait qu’un édifice majeur de la ville natale du célèbre homme politique porte le nom de Dansokho. Ce souhait a été exaucé hier en Conseil des ministres par Macky Sall.
…L’HÔPITAL DE SÉDHIOU CELUI AMADOU TIDIANE BA…
Dans le même sillage, le président de la République a aussi décidé d’honorer un fils de Sédhiou, le Pr Amadou Tidiane Ba dont le nom sera au fronton de l’hôpital de niveau 2 de Sédhiou. Une manière aussi d’honorer un fils du terroir décédé le mercredi 13 septembre 2017 à Dakar. Ancien ministre de l’Enseignement supérieur, des universités et des centres universitaires régionaux et de la Recherche scientifique sous Abdoulaye Wade, le Pr Amadou Tidiane Ba a été pendant longtemps enseignant à l’Université de Dakar où il a formé plusieurs générations de cadres du pays.
…L’HÔPITAL DE KAFFRINE DEVIENT HÔPITAL THIERNO BIRAHIM NDAO
L’hôpital de niveau 2 de Kaffrine va porter le nom de Centre hospitalier régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine. Là aussi, Macky Sall a décidé d’honorer un digne fils de Kaffrine. Thierno Birahim Ndao a été le père de la décentralisation aux côtés de feu Me Mbaye Jacques Diop. Il fut maire de Kaffrine.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Abou LO, Actuaire-Informaticien, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Denis Sassou NGUESSO, Président de la République du Congo avec résidence à Brazzaville, en remplacement de Madame Batoura KANE. A compter du 1er octobre 2019, M. Mouhamed Fadel NIANG, matricule de solde n° 110 035/B, est nommé Professeur titulaire de classe normale, indice 930/982, 1er échelon, spécialité : Mécanique appliquée à l’Université de Thiès. M. El Hadji Souleymane DIOUF, Economiste planificateur, précédemment DAGE du Ministère de l’Elevage et des Productions animales, est nommé DAGE du Ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, en remplacement de Monsieur Aliou SOW appelé à d’autres fonctions. M. Samba Dieng LAKH, Professeur d’Enseignement secondaire, titulaire d’un diplôme d’Etudes spécialisées (DESS) en gestion des ressources humaines, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Eau et de l’Assainissement. M. Abdou Lahad LO, Inspecteur principal du Trésor, précédemment percepteur de Pikine, est nommé Trésorier payeur régional de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur El Hadji Bassirou GAYE appelé à d’autres fonctions. M. Mame Alassane DIAGNE, Inspecteur principal du Trésor, précédemment Trésorier payeur régional de Kolda, est nommé Trésorier payeur régional de Diourbel, en remplacement de Monsieur Ibra Soulèye Ba appelé à d’autres fonctions. M. El Hadji Abdoul Aziz DIOP, Inspecteur principal du Trésor, précédemment percepteur de Mbacké, est nommé Trésorier payeur régional de Kolda, en remplacement de Monsieur Mame Alassane DIAGNE appelé à d’autres fonctions. M. El Hadji Bassirou GAYE, Inspecteur principal du Trésor, précédemment Trésorier payeur régional de Ziguinchor, est nommé Trésorier payeur régional de Thiès, en remplacement de Monsieur Mamadou Ibrahima LY appelé à d’autres fonctions