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30 juin 2025
DES ORGANISATIONS ET PERSONNALITES EXIGENT LA LIBERATION DE BOUBACAR SEYE
Les réactions de condamnation de l’interpellation suivie du mandat de dépôt décerné à Boubacar Sèye, président de Horizon sans frontières, pleuvent de partout
Les réactions de condamnation de l’interpellation suivie du mandat de dépôt décerné à Boubacar Sèye, président de Horizon sans frontières, pleuvent de partout. Dans un communiqué conjoint, en date d’hier mardi 19 janvier, 14 organisations de la société civile, syndicats et personnalités politiques en appellent à libérer immédiatement et sans condition Boubacar Séye et à abandonner de toutes les charges retenues contre lui.
«Les organisations et personnalités signataires de la présente déclaration sont préoccupées par l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt de Boubacar Séye, président de l’Organisation Non Gouvernementale Horizons Sans Frontières (HSF). Boubacar Séye a été arrêté le vendredi 15 janvier 2021 par la Police de l’Air et des Frontières, à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar, à la requête de la section de recherche de la gendarmerie nationale. Il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le mardi 19 janvier pour diffusion de fausses nouvelles suite à une déclaration faite au sujet des fonds reçus par l’Etat du Sénégal et les Etats africains en général, de l’Union Européenne, pour lutter contre l’émigration clandestine.
Boubacar Séye nous a informé avoir remis aux enquêteurs les documents reçus de la représentation de l’Union Européenne au Sénégal et qui constituent le fondement de ses propos. Dans une interview accordée au journal l’Observateur au mois d’octobre 2020, Boubacar Séye interpelle l’Etat du Sénégal et les Etats africains sur l’utilisation faite des fonds reçus par l’Union Européenne pour lutter contre l’émigration et demande un audit de ces fonds. Cette interpellation est légitime, au vu de la recrudescence du phénomène de l’émigration clandestine et du grand nombre de jeunes africains qui perdent la vie en cherchant à aller en Europe. Elle constitue en outre un droit de tout citoyen dans un Etat démocratique, respectueux de la liberté d’expression et des principes de transparence et de bonne gouvernance. Nul ne devrait donc être inquiété, au Sénégal, pour avoir exercé ce droit.
Les signataires de la présente déclaration exhortent l’Etat du Sénégal à libérer immédiatement et sans condition Boubacar Séye et à abandonner toutes les charges retenues contre lui. L’état de santé fragile de Boubacar Séye constitue une raison supplémentaire de le libérer, surtout en cette période de pandémie de Covid19», lit-on dans le texte signé par AfriKaJom Center, Amnesty International Sénégal, Article 19 Afrique de l’Ouest/Sénégal, ENDA TiersMonde, Horizons Sans Frontières, LEGS Africa, Ligue Sénégalaise des Droits Humains, Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme, ONG 3D, ONG Otra Africa, Syndicat des Travailleurs de la Santé And Gueusseum, Professeur Amsatou Sow Sidibé, Car Leneen, M. Abdoul Mbaye, Président ACT et Y en a marre.
LES RESERVES DES PRODUCTEURS D'ARACHIDES
Moins de 15 jours après l’invite faite par le président Macky Sall à la Sonacos, l’huilerie nationale a proposé la mise en place d’une Direction achats graines en lieu et place d’une filiale
Moins de 15 jours après l’invite faite par le Président Macky Sall à la Sonacos de revoir sa manière de collecter l’arachide, de s’adapter aux réalités du marché de la collecte de graines et de créer les conditions d’amélioration de sa rentabilité, l’huilerie nationale a proposé la mise en place d’une Direction achats graines en lieu et place d’une filiale. Par l’entremise de son Conseil d’administration qui était en réunion le 13 janvier dernier, la Sonacos s’est mise dans une posture de changer de paradigme pour se conformer à l’instruction du chef de l’Etat. Du côté des acteurs de la filière arachidière, notamment les producteurs, même si l’on juge que «Le retour d’un service Achat/graines permettra à la Sonacos de se reprendre en mains», comme spécifié par Bouba Aw, point focal du Syndicat des corps gras/ Antenne de Kaolack, il reste évident qu’aucun projet de réforme de la Sonacos « ne pourrait se faire sans les producteurs». Comme l’a si bien fait entendre Sidy Ba, porte-parole du Cadre national du conseil rural (Cncr).
BOUBA AW, POINT FOCAL DU SYNDICAT DES CORPS GRAS / ANTENNE DE KAOLACK : «Le retour d’un service Achat/graines permettra à la Sonacos de se reprendre en mains»
Le responsable de l’antenne régionale du Syndicat des corps gras Bouba Aw qui parlait des réformes en partie consécutives à la création d’une nouvelle unité Achat/graines, a estimé qu’elle est le meilleur projet de relance économique de l’entreprise que le conseil d’Administration puisse imaginer en ce moment. « Ceci est un projet qui est venu à son heure »n car estime le responsable syndical, « depuis la dissolution de la défunte Sonagraine en 2002, la Société nationale de commercialisation des Oléagineux (Sonacos) a commencé à nouer avec les difficultés de collecte auxquelles elle est confrontée jusqu’au moment où l’on parle.
A l’époque, l’Etat du Sénégal avait émis l’idée de remplacer les services de la Sonagraine combien importants par un nouveau système dit “Carreaux Usine”, lequel était confié aux opérateurs privés et stockeurs qui le pilotent jusqu’à présent. Une mesure qui a peut-être fait le bonheur des uns, mais le malheur de la plupart des acteurs dont la Sonacos qui en a le plus souffert. Il faut le dire, ily a maintenant 19 ans, cette mesure n’a pas marché et a décelé de nombreux impairs que la société n’a jamais réussi à corriger pendant toute cette période ».
Et il poursuit en faisant savoir que la Sonagraine encadrait à l’époque deux services : un service exclusivement réservé aux graines destinées à la trituration et une autre unité spécifiquement orientée à la gestion des semences. « Ainsi, pendant toute l’année, cette coordination des actions marchait à merveille, tant au niveau des producteurs, leurs organisations que dans les unités de transformation de l’arachide en huile végétale ».
Le responsable syndical estime cependant que « le retour d’un service Achat/graines permettra à la Sonacos de reprendre ses propres destinées, de se reprendre en mains ». Même si l’on se réserve encore d’annoncer la rupture des contrats avec les opérateurs privés, on peut toutefois se permettre de dire que la société mettra sous son propre compte le contrôle de tout le système de collecte et la structure qui sera mise en place pour la gestion de ce département sera obligée de contractualiser avec les organisations de producteurs. Ce qui va non seulement rationaliser les quantités de semences distribuées chaque année aux producteurs et mais régulariser surtout le principe de définition de la carte variétale », a-t-il ajouté.
SIDY BA, PORTE-PAROLE DU CONSEIL NATIONAL DE COOPÉRATION ET DE CONCERTATION DES RURAUX (CNCR) : «Rien ne pourra se faire sans les producteurs»
Le porte-parole du Cadre national de conseil rural (Cncr) qui se prononçait hier sur le projet de réforme approfondie à la Sonacos est d’avis que “quelle que soit la nature des solutions de redressement pressenties au niveau de cette boîte, rien ne pourra se faire sans contractualisation avec les producteurs. Ce sont les producteurs qui détiennent des graines. Donc, les matières premières qui servent naturellement à la Sonacos. Et pour ce fait, le conseil d’Administration de la Sonacos qui est l’ultime initiateur du projet est appelé à définir les modalités devant transpercer, mieux accompagner ce projet de réforme”.
Pour le secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (Ccpa), « cette disposition est l’unique remède qu’on puisse administrer à la Sonacos pour lui assurer une survie. Les opérateurs privés ne peuvent nullement remplacer les producteurs par rapport aux systèmes de collecte car, pendant tout le temps qu’ils ont contracté avec la Sonacos, la société n’a point réussi à prendre sa vitesse de croisière même si pendant un certain nombre d’années elle est parvenue à atteindre ses objectifs en termes de collecte.
Pourtant, elle n’a jamais rechigné à rompre cette collaboration quasi infructueuse. Un constat qui s’est d’ailleurs justifié à outrance pendant ces deux dernières années où la société a peiné pour atteindre le quart de ses objectifs en matières premières. L’argent qui est attribué aux opérateurs aux moments des campagnes par pertinence, pouvait bel et bien revenir aux organisations de producteurs. Et nous en trouvons la meilleure méthode d’organisation du système de collecte, car bénéfique aussi bien à la société qu’aux producteurs en tant qu’acteurs directs de la commercialisation », se convainc Sidy Ba.
Lequel retrouve par ailleurs la nécessité de renouveler le parc industriel de la société afin qu’elle puisse répondre positivement à sa vocation d’entreprise publique de transformation qui doit faire bénéficier ses produits aux populations sénégalaises d’abord avant de se rabattre sur les marchés extérieurs. Car, estime- t-il, plusieurs années ont passé et la société peine à triturer toute la production qui lui est attribuée et elle s’est souvent donné l’obligation de vendre une partie de sa collecte aux opérateurs chinois afin de pouvoir passer au redressement de ses fonds
Par USÉYNU BÉEY
NJÀNGATUB BÀMMEELU KOCC BARMA 3/3….
Bindkat bi, moom, yemul rekk ciy biral démbug réewam. Waaye, day àbb baatu aji-jëmmalam bi gën a fés, soppi kob joowu, di joow ci géejug aadaak cosaan. Noonu, muy tukkiloo jàngkat bi, réewoo réew.
Bindkat bi, moom, yemul rekk ciy biral démbug réewam. Waaye, day àbb baatu aji-jëmmalam bi gën a fés, soppi kob joowu, di joow ci géejug aadaak cosaan. Noonu, muy tukkiloo jàngkat bi, réewoo réew. Fànn bu ne, mu jukki fay fentaakoon ; muy tëggkat, di woykat, di bindkat… Tàggat-yaram sax, bawu ko. Nde, futbalkat yu aay yi sax, te mës a siggil seen raayay réew, fàttewuleen ; muy yu Senegaal yi walla yu Afrig gépp, mbaa sax yu Amerig. Duggewu ko, nag, lu dul sargal leen, jox leen seen wàccuwaay. Worma jooju, miŋ ciy beral loxo ñi mu ci gën a naw : Kocc Barma Faal, Sëriñ Musaa Ka, rawatina góor gi Àllaaji Gay. Kooku mooy « ponkal » ma, fa muy tagge ndem-si-Yàlla ji soxnaam sa, Faatu Gay. Ndeysaan, cib taalif bu gudd a gudd, yéeme te daw yaram la ko tagg. Bóris ne : « Bi ma dalee jàng i taalif ba tey, benn rekk a ma ci mas a jooyloo ». Muy sargal it Biraago Jóob, Dawid Jóob, Séex Anta Jóob, Usmaan Sémbéen, Mariyaama Ba, Séex Aamidu Kan (« … kenn mënul a fàtte “La Grande Royale” ! »). Fàttewul itam Maam Yunus Jeŋ, Aram Faal, Momar Siise (te Bóris jukkib taalifam bu siiw bu mu fésaloon ci benn téereem), Séex Aliyu Ndaw (« Fentaakon bi, Njéeme, day gis di wone, day dégg di jottali… Na bët yiy bëtt lépp ba ca yax ba, nopp yiy dàjji bunti patt-pattaaral yépp, nay firi lees waxul… Seet ko ci Séex Aliyu Ndaw. Bindkat bu xam àddinaa ngoog, moo tax liñ koy dégg bariwul. »)…
Képp ku am seetlu, dina xam ne, Bóris, dafa beral loxo dëgg-dëgg fentaakon bii di Maada Caam. Waaw. Maada Caam mi doon woy Laay Ñaaxam. Laay Ñaax, nag, dawalkatu taksi bu kenn xamul woon la. Waaye, aka keemaaney woy ak mbëggeel ! Mu fésal ko fàŋŋ ci leer gi.Dees na fi tase ak itam Percy Sledge mi nga xam ne, bu woyaan, yaram yépp daw. Njaga Mbay tamit, kenn demul mu des. Céy woy wa muy màggalee xaritam ba, Laay Mbub, te naan ca : « Meew mu wayul dem na noonu. »…
Du ñàkk mu am ñuy laaj, naan : « A waaw ? Naka lañ mënee boole loolu lépp ci benn téereb nettali bu 240i xët kese ? Lees fi wax lépp ciy nettali, xalaat ak i taxawaay… Num mënee nekk ? Ndax kuy jàng bile téere dina ci mën a gindiku ? » Ndax kat, jàngkat bi mënoon naa tàyyi, walla faf mu réer ci yoon wi ! Laaj yooyulee diiy kon, laaj yu dëggu te am solo… … Waaye daa fekk rekk ne, loolu lépp, loxo Bubakar Bóris Jóob mu xareñ mee koy rëdd, moo koy togg, moo koy tëgg, moo koy mooñ ci doxalin bu aw yoon te leer. Bindkat bii moom, li mu gën a mën mooy wommat jàngkat bi ci ruq- ruqaan yi, di waxtaan ak moom, lée-lée mu gësëm ko, lée-lée mu koy reeloo. Te nag, du noppee di ko aartook a xalaatloo ci nekkinu nit ñi ak ëllëgu mbooleem-nawle mi.
Am na yit beneen feem ci tërëlinu Bàmmeelu Kocc Barma : nettali bi yépp ñaari pàcc la (ni nu ko xame, bu jëkk bi Njéeme Pay a nu koy jottali, ñaareel bi Kinne Gaajoo koy aw). Te nag, xew-xew yépp ñoo ngi xewe ci benn bés bu séddalikoo ay pàcc : Njël, Njolloor, Tàkkusaan ak Timis. Ginnaaw njàngat yooyu, nemmeeku nañ, biir Bàmmeelu Kocc Barma, feem bu bees ci mbindinu Bóris. Dëgg la, bindkat bi, naka jekk, tàmmal nanu di waxtaan ak jàngkat bi. Waaye fii moom, day dem ba di ko déey ngir xamal ko xeex bi muy xeex saa su ne ak baat yi miy jëfandikoo. Moom kay, day dem bay bàkku ci ni muy yemelee yenn baat yu dëgër bopp yi ak nu muy dàqee (ciy nettaleem) yeneen yu réy lammiñ yi. Maanaam, baat yi dul xaar mu woo leen ca jamono ya mu leen di soxla. Bu dul guléet it, defin wu ni mel, ci téereb nettali bii la gën a fës. Daanaka, doxalin wu ni mel, mooy màndargay Kocc Barma dëgg, ci wàllu feemu bindkat bi. « Xaaju-guddi. Bu Caaroy gépp di nelaw ba fàttey boram laay yëg sama doole, sama xel gën a ubbeeku, samay xalaat gën a leer, kàddu gu ma soxla woo la nga tiit ci nelaw ne ma naam, ñëw tóojal ma ni góbi biy dox Dàqaar-Bàngo ba dajeek kapiteenam, lu ma la sant nga def ko. Taalif nag, daanaka kër gooy tabax la rekk, mbindeef yi fa yelloo dëkk di kàdduy askan wi te fàww mu am ci ñoom yu lay jéem a të, ëpp li nga leen di doye, yaradiku, foo tollu di leen dégg ñu dar seeni nopp di yuuxoo ka jàmbat. Waaye man lañ fiy fekk ! Man Kinne Gaajo, kàddu gu ma bëgg a tanqal ma dagg sa baat sànni ca xaj ! Réew mii maay Buur di fi Bummi, man Kinne Gaajo, ku neexul baat, déggoo galan déggoo ndigal, neel muut mbaa mott ! »
Danu jàpp ni – te xéy-na ay boroom xam-xam yu mel ne Soxna Aram Faal dëggal nu – Bubakar Bóris Jóob def nay jéego yu am a am solo ñeel mbindum wolof. Ni mu xareñe ci tërëlinu mbindum wolof mi dafa jéggi dayo sax. Képp ku méngale ñaari téereeb nettali yi mu génne ci wolof, « Doomi Golo » ak « Bàmmeelu Kocc Barma » dinga gis li nuy wax nii. Mu ngook, Bàmmeelu Kocc Barma neexul a wër ndombo. Looloo ko tax a nekk téere ci biir téere yi. Day téere bu nar a ràññeeku, amul benn werante, ci liggéey bu am maanaa bi bindkatu « Murambi, le Livre des ossements » yàgg a nekk. Téere bii, ku dem, day xiir askan wi cib jàllarbi. Bu nu waxee, jàllarbi, nag, aadaak baax lan ci namm. Maanaam, jàllarbi xel yi ak xalaat yi. Jàllarbi te jublu ci lu soxal Afrig ak doomiiy Afrig. Fexe ba doomi Afrig yi xamaat te moomaat seen démb, seen i cosaan ak seen i aada. Ñu war caa jóge, moomaat seen bopp dëgg, gëm seen bopp te taxaw temm taxawal seen jublu ngir defar seen ëllëg. Noonu la ko Séex Anta jàngalee, sunu sëriñ bi. Bu nu ci juum benn yoon : ladab ci réew mi doŋŋ a mën a tax sunu mbindum sunu làmmiñ yi mën a baax, law ba tasaaroo ci mbooleem-nawle mépp. Bu boobaa, ci fànn yépp la ngirte yiy feeñe ; maanaam ci njàng meek njàngale mi, ci liggéeyi biro yi, ci pólitig beek yorinu banqaasi Nguur gi… Koonte, mën nanu jàpp ne, liggéey bu dëggu boobu bindkat bi sas boppam, bokk na ci taxawaay ak xeex bi askan wi war a def ngir moom boppam dëgg, jëmale réewam kanam. Xam nanu xéll ne, Bubakar Bóris Jóob, loolu lépp réeréewu ko mbir.
Moo tax it du nu tàyyee woo – muy ciy mbindam, walla ciy taxawaayam – ci aajoo joyyanti tëralinu àddina. Àddina sii nga xam ne, rèew yi am doole yee ko noot, dëkk ci di noggatu réew yu néew
doole yi. Àddina sii nga xam ne, dan fiy jaar rekk, dem.
Boroom xam-xam yiy bind ci seen làmmiñ yiñ nàmp, ñu ngi nuy won ne, benn njariñ amul ci yàccaaral. Ak tamit ne, wax ju bare, fajul dara te bokkul ci liy suqali làmmiñi réew mi. Foo tollu di tudd Séex Anta Jóob walla Séex Aliyu Ndaw, te njàngum arafi làmmiñi réew mi sax, jaaroo ci. Li am solo mooy dogu te jublu ci njàng mi. Jàng « alif-baa » ci wolof walla ci benneen kàllaamab réew mi, walla bu Afrig bu mu mënti doon !
Kon nag, waar wu dese bay a ngi noonu, maanaam, warees na ba tey xàll yoon wu leer wiy tax nu mën a jàllarbi réew mi. Mu di yoon wu gudd a gudd, yoon wuy jéggi Senegaal, wër Afrig gépp. Yoon woowu waa « Groupe de Grenoble » ca Farãs, xàlloon ci ati 50 yi. Kurél googu, ay àndandooy Séex Anta Jóob taxawaloon, ñu mënoon ci ràññe ñu mel ni Séex Aliyu Ndaw, Masàmba Sare, Saliyu Kànji, Asan Silla walla Ablaay Wàdd, menn mi. Leer na ni waar woowu, mbayam sotteegul.
Koonte Bàmmeelu Kocc Barma deful lu dul lawal (niki yeneen i mbind yi ci sereer, ci joolaa walla ci pulaar, añs.) gis-gis biy tax nit, doomu-Afrig bëgg boppam. Fii nag, ci téereb nettali bii, mbégte mi moo di, saf-xorom si Bóris di àndal saa su taamoo kàllaamay Kocc ngir bay waaram ci tool bu am solo boobu ! Wolof bu neex a neex la nuy xéewale : « ci dëgg-dëgg, dafa neex ni tàngal bu ñuy macc bay tàqamtiku»! Bu ko defee, dunu def lu dul topp ndigalu Njéeme Pay, « daldi ni walbit, topp la », yow Bóris – waxumaak Njéeme Pay, waxumaak Kinne Gaajo ! – te naan la : gaawal génne ñetteel bi…!’
250 NOUVELLES CONTAMINATIONS, RECORD DU TAUX DE POSITIVITÉ À 18,12%
A ce jour, 23 642 patients ont été déclarés positifs et il y a 3365 qui sont sous traitement. Le ministère de la Santé et de l’Action exhorte les sénégalais à respecter les mesures barrières individuelles et collectives.
Une ascension fulgurante du taux de positivité de la maladie du coronavirus a été notée ce mercredi. Le taux de positivité est de 18, 12%. Un taux jamais atteint depuis l’apparition de la maladie au Sénégal.
En effet, ce mercredi, le Directeur de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé 250 cas positifs sur un échantillon de 1380 tests réalisés. Aucun cas importé n’a été enregistré, selon Dr El Hadji Mamadou Ndiaye qui a fait le point de la situation du jour. Mais, il a fait état de 76 cas contacts et 174 cas issus de transmission communautaire. Concernant les cas communautaires, Kaolack se retrouve en tête de peloton avec 19 cas. Il s’en suit la région de Thiès qui a totalisé 15 cas communautaires. Là où Touba et Dakar Plateau ont, respectivement, comptabilisé 13 et 10 cas communautaires.
Les cas déclarés guéris ont légèrement connu une hausse ce mercredi. Ils sont au nombre de 199. Ce qui porte le bilan provisoire des patients guéris à 19730. Nonobstant, la courbe des cas de décès ne fléchit pas. Dix patients ont rendu l’âme ce mardi, portant ainsi le tableau macabre à 546 décès, provisoirement.
En outre, 46 patients sont pris en charge dans les services de réanimation.
A ce jour, 23 642 patients ont été déclarés positifs et il y a 3365 qui sont sous traitement. Le ministère de la Santé et de l’Action exhorte les sénégalais à respecter les mesures barrières individuelles et collectives.
PAR SÉEX AXMADU BÀMBA NJAAY
WËRI JAARI
Jàngkati defuwaxu yi war nañoo miin léegi xalimag Séex Axmadu Bàmba Njaay mi bind woy wii. Moom nag, nee na xamul naka la Jaari Sow mënee xéy ni mes, mu sol i dàllam ne da koy seeti…
Jàngkati defuwaxu yi war nañoo miin léegi xalimag Séex Axmadu Bàmba Njaay mi bind woy wii. Moom nag, nee na xamul naka la Jaari Sow mënee xéy ni mes, mu sol i dàllam ne da koy seeti…
*
Bëtt leen jéeri ji
Jéril ma géej gi
Fu Jaari jaar
Na ngeen ma ko jëlil
Na takk jaaroom
Ànd ak sagoom
Bu ko dara gor
Ndeyjoor càmmooñ
Wiri-wiri
Wëri Jaari
Yal na Jaari
Mi nu wëri
Feeñ ci jàmm.
(BAABAKAR LÓO)
JOOYLOO NGA SA MAG
Baabakar Lóo, ndongo-daara la ca Pari, di fa jàng matematig. Woyam wu daw-yaram wii, Jaari Sow la ciy waxal, naan ko gaawal delsi Jaari, loolu rekk a mën a dakkal sama tiis ak sama njàqare.
Baabakar Lóo, ndongo-daara la ca Pari, di fa jàng matematig. Woyam wu daw-yaram wii, Jaari Sow la ciy waxal, naan ko gaawal delsi Jaari, loolu rekk a mën a dakkal sama tiis ak sama njàqare.
*
Wër naa la fu ne gisuma la
Bu dee yaa ngi may wuyu itam dégguma la
Seet naa ci biir seet ci biti
Waaye lu lay màndargaal sax nekku fi
Fan la la jant biy tiim ?
Dañu laa làq am dangaa réer ?
Waxal ak man rakk sama
Fu mu doon ma jëlsi la fa
Yaay-bóoy lekkatul
Sa xarit benn bakkan nelawatul
Sa mag liggéeyatul
Ndax xel moo dalatul
Fan la la jant biy tiim ?
Dañu laa làq am dangaa réer ?
Waxal ak man rakk sama
Fu mu doon ma jëlsi la fa
Réew mépp a am mbetteel
Ñu baax ñépp a jaaxle
Ndax yaw mi ñu xamul foo ne
Ba tax ñu tàmbali di la wër ca teel
Fan la la jant biy tiim ?
Dañu laa làq am dangaa réer ?
Waxal ak man rakk sama
Fu mu doon ma jëlsi la fa
Samam xel mi ngi xalaat lu ne
Samag kàttan mayu ma ma xam ci loo ne
Waaye samay ñaan dinañu la fekk fépp foo ne
Samaw làmmiñ di wax Buur bi aar la ni muy aare gone.
BAABAKAR LÓO
ABDULAAY BAARA JÓOB, GUY GA LIIS NA…
Ci altine 4eelu fan ci weeru saŋwiyee 2021 la Abdulaay Baara Jóob, nekkoon saa-mboolaay (sociologue)
Ci altine 4eelu fan ci weeru saŋwiyee 2021 la Abdulaay Baara Jóob, nekkoon saa-mboolaay (sociologue) bu ñépp xam, génn àddina fii ci Ndakaaru. Mu ngi amoon 91i at. Ca ëllëg sa, talaata, lim bu takkoo-takku moo ko jullee jàkkay « Point E » ba noppi gunge ko këram gu mujj, ca sëgu Yoof ya.
Abdulaay Baara Jóob bokk na ci ñi sos wàlluw xam-xamu mboolaay bu Iniwérsite Séex Anta Jóob, dundal ko, dooleel ko. Jàngale na fa ay at, tàggat fa ñu bari. Ngir firndeel ko, Abdu Salaam Faal mi ngi xamle ca rob ba ni Abdulaay Baara moo ko jàngal, xallal ko yoon, gunge ko, te bari na ciy moroom. Abdu Salaam Faal yokk ci ni ndem-si-Yàlla ji « dafa feesoon dell ak xam-xam te doonooon it ku teey. Téere yim fi bàyyi kenn du leen fàtte fii ak i xarnu, dees na wéy di leen jariñoo ndax dañoo am solo dëggantaan ». Soxna Penda Mbow di saa-mboor bu mag feelu ko ne mi ngi « sargal jëmm ju màggoon, koo xam ni li mu bind ci mboorum Wolof yi kenn du ko natable, dara du ko dindi ndax xam-xam bu wóor la ».
Abdulaay Baara Jóob doomu-Ndar la woon, doore fa njàngam, bi mu amee 18i at mu dem « Ecole William Ponty » bu Sebikotaan. Def na fa juróomi at laata muy dugg Iniwérsite Dakaar. Waaye benn at doŋŋ la fa toog daldi dem Iniwérsite bu Toulouse (Farãs) ci atum 1954. Daanaka Tugal la ame lijaasaam yépp.
Bi mu ñibbisee la dugg IFAN di fa liggéeye ci atum 1958, jamono ja ko Théodore Monod doon jiite. Jóob ku farlu la woon ; li koy firndeel mooy ni mu gaawee sottal « teesam », layal ko, am ci ndam lu réy. Kon mel na ni dafa jaaroon ci tànki waajuram bu góor bi nga xam ni jàngalekat la woon, fonk lool njàng, xam njariñ li.
Abdulaay Baara Jóob moo bind : La société wolof, les systèmes d’inégalité et de domination, Paris, Karthala, 1981 ak tamit La famille wolof, Tradition et changement, Paris, Karthala, 1985. Ci gàttal, ay téereem njàngat lañu ci dundin ak nekkinu Wolof yi. Porfesoor Jóob mi ngi ciy faramfàcce lépp lu ñeel waaso Wolof yi maanaam ni ñuy téyee seen réew, li fi ku nekk tekki moo xam buur la, walla gor, walla géer, walla géwal añs., yaatal gëstoom ci doole tarixa yi fii ci Senegaal. Téereem yooyu di yóbbal yu am solo ci képp ku tegu ci yoonu xam Wolof yi : li ko dale ci can, takk, séy, kujje ba ci fase, lépp a ngi ci biir.
Abdulaay Baara Jóob nag bokkul woon ci gëstukat yooyuy tëju seen biro di bind lu leen neex ndax moom da daan soli dàllam dem ci dëkki cosaan yi, waxtaan ak ña fa fekk baax, laaj leen lépp lu mu leen war a laaj, bu yëf yi leeree ci boppam mu soog a bind téereem, móol-lu ko.
Ñu bari it seedeel nañ ko yiw ak jaambure. Mamadu Njaay mu OSAD, moom, dina namm waxtaan yu xóot ya mu daan séq léeg-léeg ak aji-dem ji mu jàppe nit ku jullite te am sutura. Baabakar Jóob Buuba ci wàllu boppam di moom tamit saa- mboor wax na ne « Porfesoor Jóob wàcc na ndax def na warugaram ci fullaak xereñte».
Lii lépp a taxoon ñaari at ci ginnaaw (2018) « Ministère de la culture » bëggoon koo sargal ci kanamu askan wi yépp ca « Salon du livre » bu Ndar waaye yaram wu sutante mayu ko woon mu dem teewe ko. Wànte ginnaaw mag mooy garab gu sax, di maye keppaar, waa « Direction du livre et de la lecture » sol seen dàll fekki Abdulaay Baara këram ca Zone B, waxtaan ak moom tuuti ci ay jaar-jaaram, sargal ko, tappal ko raaya. Du woon guléet mu am ay raaya fii ci Senegaal walla feneen. Mënees na cee lim ñaar yii rekk : « Officier de l’Ordre du Mérite » bu Senegaal ak « Chevalier des Palmes académiques » Farãs. Kon leer na ni Senegaal xamoon na kan mooy Abdulaay Baara Jóob. Teewul nag muy réew muy xaw a sàggane yenn doomam yi gën a ràññeeku. Looloo taxoon sax ci 30eelu génnug àddina Séex Anta Jóob, Abdulaay Baara Jóob yëkkati woon kàddoom ni : « Soo amee ci sa dëkk ay jaambaari fàkk-tëdd, danga leen a war a sargal ndax loolu dina yokk seen cawarte te aw sas lay doon ci ñoom ngir ñuy làbbali seen fas. Moo gën di xaar ku jóge feneen di la ko defal ». Te muy dëgg gu wér péŋŋ. Dëggu googu nekkoon ci ndem-si-Yàlla-ji moo waraloon ci atum 2008 kujje pólitig gi ak kuréli mbootaay yiy sàmm àq ak yelleefi doomi-aadama yi wóolu ko, teg ko ci boppu « Commission scientifique des Assises nationales ». Nekkoon na liggéey bu am-a-am solo waaye ba sun-jonn-Yàlla- tey-jii la ca ruuse ngi nelaw ci « tiroirs » yi. Moonte « lël » booboo fi meññloo woon yaakaar. Kenn fàttewul ni bi Maki Sàll di laaj réew mi dafa dige woon ni bés bu faloo dina téye Senegaal ni ko « Assises » yi bëgge. Ndax jaaduwul tey jii ñu xamal askan wi fu wànnent mujjee kiy gëtam ?
Bu loolu weesoo, nuy fàttali ni Abdulaay Baara mii nuy waxtaane tey moo doon boroom-këru soxna Aram Faal Jóob mi ñuy dàkkantale sunu Séex Anta Jóob mu jigéen ndax liggéeyam ak cofeelam ci Senegaal ak lépp lu koy jëmale kanam. Lu Defu Waxu di ko ko jaale mook njabootam. Yal na ko Yàlla yërëm te jéggal ko.
DES VIOLENCES ENTRE TRIBUS RIVALES FONT 140 MORTS EN TROIS JOURS
Ce sont les violences les plus sanglantes depuis la signature en octobre d'un accord de paix entre le gouvernement et des groupes rebelles.
Près de 140 personnes ont péri en trois jours dans des affrontements entre tribus rivales au Darfour, au Soudan. Ce sont les violences les plus sanglantes depuis la signature en octobre d'un accord de paix entre le gouvernement et des groupes rebelles.
Depuis trois jours, de violents heurts entre tribus rivales au Darfour ont fait près de 140 morts et de nombreux blessés.
Lundi 18 janvier, des affrontements ont eu lieu dans l'État du Darfour-Sud, où des hommes "de la tribu arabe des Rizeigat à bord de véhicules, de motos et de chameaux ont lancé une attaque contre le village de Saadoun", fief de la tribu Fallata, a indiqué Mohamed Saleh, un chef de cette tribu. Les heurts, qui ont cessé, ont fait 55 morts, selon lui. Plusieurs maisons ont été incendiées durant l'assaut. Selon Mohamed Saleh, l'attaque serait une revanche après le meurtre, il y a environ une semaine, d'un membre des Rizeigat par les Fallata.
Un couvre-feu au Darfour-Ouest
Samedi et dimanche, au moins 83 personnes ont été tuées dans des heurts entre tribus dans la ville d'Al-Geneina, dans l'État du Darfour-Ouest. Ces heurts avaient éclaté entre la tribu Al-Massalit et des nomades arabes après une dispute entre deux individus.
Les autorités ont imposé un couvre-feu au Darfour-Ouest et le Premier ministre Abdallah Hamdok y a envoyé une délégation de "haut rang" pour tenter de rétablir l'ordre. "Le nombre réel de victimes n'est pas encore connu", a dit lundi le gouverneur du Darfour-Ouest, cité par l'agence officielle soudanaise Suna.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé aux autorités soudanaises "de déployer tous les efforts pour parvenir à une désescalade de la situation, mettre un terme aux combats, restaurer l'ordre et la loi et assurer la protection des civils", selon son porte-parole.
Dimanche, Abdel Fattah al-Burhane, président du Conseil de souveraineté en charge de piloter la transition politique au Soudan, a réuni en urgence les services de sécurité.
En octobre, le gouvernement de transition, mis en place après la chute de l'autocrate Omar el-Béchir sous la pression d'une contestation populaire, a signé un accord de paix avec plusieurs groupes rebelles, y compris des mouvements insurgés du Darfour. Mais certains groupes rebelles du Darfour n'ont pas signé.
Le retrait progressif de la Minuad
C'est une "tragédie humaine", a réagi sur Twitter le chef du mouvement rebelle, Justice et Égalité. Un autre chef rebelle, Mini Minawi, a appelé à la mise en œuvre de l'accord de paix et à la "réconciliation" entre les tribus du Darfour.
Le conflit au Darfour avait débuté en 2003 entre forces loyales au régime du général Omar el-Béchir à Khartoum et des membres de minorités ethniques s'estimant marginalisées et réclamant une répartition plus équitable du pouvoir et des richesses.
Les violences ont fait quelque 300 000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés, essentiellement durant les premières années du conflit, selon l'ONU.
Si les violences ont baissé d'intensité au Darfour, les affrontements restent fréquents concernant l'accès à la terre et à l'eau, opposant éleveurs nomades arabes et fermiers darfouris. La Minuad doit se retirer progressivement du Darfour dans un délai de six mois à partir de janvier, et le gouvernement soudanais doit prendre la responsabilité de la protection des populations de la région.
Après la Minuad, qui a compté jusqu'à 16 000 hommes, l'ONU restera au Soudan via une Mission intégrée des Nations unies pour l'assistance à la transition au Soudan (Minuats). Cette mission politique aura pour tâche d'assister le gouvernement de transition, installé en août 2019 et issu d'un accord entre militaires et dirigeants du mouvement de contestation. Elle devra aussi aider à l'application des accords de paix dans d'autres régions ravagées par les conflits.
DE NOUVELLES RÉVÉLATIONS SUR L'HOMME DÉCÉDÉ DANS UN BUS TATA
D'après des sources de Rewmi Quotidien proches de l'enquête, le défunt a embarqué dans le bus depuis Ouakam.
Un passager a piqué, hier, un malaise dans un minibus Tata de la ligne 67 et a rendu l’âme sur le coup.
Le drame est survenu, vers les coups de 11 heures, aux environs du rond-point de la Cité des Eaux, non loin de la porte de sortie de la Sodida.
La victime se nomme Th. P. Mané. Né en 1972, il est imprimeur de profession et domicilié à Ouakam.
D'après des sources de Rewmi Quotidien proches de l'enquête, le défunt a embarqué dans le bus depuis Ouakam.
Une somme de 2150 FCFA, un téléphone portable de marque LG et un ticket ont été retrouvés sur lui.
Ce n’est qu’après exploitation de son téléphone, qu’il a pu être identifié.
La dépouille a été acheminée à l'hôpital Aristide le Dantec, aux environs de 13 heures, pour les besoins de l'autopsie.
LE CADRE JURIDIQUE DES CATASTROPHES NATURELLES OU SANITAIRES À LA UNE
Dakar, 20 jan (APS) – La promulgation de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège élargie à la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires est un des sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
’’Etat d’urgence, la loi élargie’’, met en exergue Le Soleil. Le président de la République a promulgué, mardi, la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège élargie à la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires et décidé de maintenir le couvre-feu, de 21 h à 5 h du matin, sur l’étendue des régions de Dakar et Thiès.
L’Assemblée nationale a voté, le 11 janvier, le projet de loi n°46/2020 modifiant la loi n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, élargie dorénavant aux catastrophes naturelles ou sanitaires.
L’adoption de ce texte octroie aux ministres, gouverneurs et préfets la possibilité de prendre des ‘’mesures exceptionnelles’’ qui ne relevaient que des prérogatives du président de la République.
’’La modification applicable, consacre l’entrée en vigueur, d’un troisième régime juridique qui gouverne désormais la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires’’, a expliqué Seydou Guèye, ministre, porte-parole et Coordonnateur de la Communication de la présidence de la République.
La nouvelle loi permet désormais au président de la République de prendre ’’certaines mesures de protection et de restriction sans la proclamation de l’état d’urgence ni passer par l’Assemblée nationale’’, souligne Le Quotidien qui affiche à sa Une ‘’Le nouveau régime de Macky Sall’’.
Selon le journal, ’’le pays bascule dans la gestion des catastrophes et crises sanitaires (alors) que l’Assemblée nationale est privée du pouvoir de contrôle’’.
’’Fin de l’état d’urgence et de l’état de siège : Macky Sall inaugure un nouveau régime’’, note Walfadjri, soulignant que ‘’la nouveauté avec cette réforme réside dans le fait que des mesures de protection et de restriction des libertés peuvent être prises sans proclamer l’état d’urgence’’.
Sur le front de la lutte contre la Covid-19, Source A constate que l’interdiction des rassemblements ‘’n’est pas appliquée dans le secteur informel’’. ‘’Même si les marchés de mercredi (Gueule Tapée) et de samedi (Allées du front de terre), dans la banlieue de Dakar, sont interdits, on assiste quotidiennement à des rassemblements de citoyens très denses. Sur l’avenue Bourguiba (…), se tient le plus normalement du monde une foire. Pas plus tard que dimanche dernier, le +louma+ de Dahra Djolof s’est tenu (…)’’, déplore le journal.
Le journal Enquête relève un ‘’impact mitigé du religieux’’ dans la lutte contre la pandémie. ‘’Malgré l’engagement des autorités religieuses, la pandémie gagne du terrain ainsi que le déni de la maladie. Différents épisodes, depuis le début de la pandémie, sont venus….perturber le discours religieux’’, écrit la publication.
Le quotidien L’As signale que le Sénégal est le deuxième pays en Afrique de l’ouest qui a enregistré le plus grand nombre de décès liés à la Covid-19. ‘’Avec 536 morts, le Sénégal occupe la deuxième place du classement des pays qui ont enregistré le plus de décès liés au coronavirus en Afrique de l’ouest. Il est devancé par le Nigeria’’, selon L’As.
Pendant ce temps, le quotidien Kritik se fait écho de ‘’l’épuisement physique et psychologique’’ du personnel soignant. ‘’Depuis 9 mois, le système de santé du Sénégal est mis à rude épreuve, les médecins urgentistes et le personnel soignant affecté dans les centres de traitement des épidémies (CTE), dans les structures spécialisées et dans le transport médicalisé sont épuisés physiquement et psychologiquement’’, alerte dans le journal l’Association sénégalaise des médecins-urgentistes.
Vox Populi annonce que le président de l’ONG Horizon sans frontières Boubacar Seye a été placé sous mandat, mardi, pour ‘’diffusion de fausses nouvelles’’ suite à ses propos sur la gestion d’un fonds de 118 milliards de francs Cfa débloqué par l’Union européenne (UE) au profit du Sénégal pour la lutte contre l’émigration clandestine.
Libération signale que la plainte de Ousmane Sonko dans l’affaire des ’’94 milliards de francs’’ Cfa a été classée sans suite. ‘’Même à supposer établies, les infractions susvisées ne sauraient occasionner ou établir un quelconque préjudice ni directement ni personnellement pour l’auteur de la plainte ou quiconque à l’exception de l’Etat’’, selon les explications du juge rapportées par le journal.