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29 juin 2025
192 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 5 DÉCÈS
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 20156 cas positifs au coronavirus dont 433 décès, 17782 guéris et 1940 personnes encore sous traitement.
Dakar, 6 jan (APS) – Cent quatre-vingt-douze personnes ont contracté la Covid-19 qui a également causé 5 décès au cours des dernières 24h, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 1540 tests réalisés, 192 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 12, 47%’’, a annoncé mercredi le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 47 contacts suivis, un cas importé via l’AIBD et 144 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et dans d’autres endroits du pays.
Cinq décès ont été enregistrés, mardi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 92 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 23 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 20156 cas positifs au coronavirus dont 433 décès, 17782 guéris et 1940 personnes encore sous traitement.
Le directeur de la prévention a insisté sur le respect des mesures de prévention.
«DAKAR ET THIES CAPITALISENT PRESQUE 90% DES CAS POSITIFS»
Selon ainsi le ministre de la Santé, l’instauration du couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès résulte d’une situation «critique».
« Les régions de Dakar et de Thiès capitalisent presque 90% des cas positifs. Aujourd’hui, le Sénégal est à 19964 cas positifs. La région de Dakar, à elle seule, polarise 13447 cas, la région de Thiès en compte 2237. Quand on cumule ces deux régions, on voit réellement que la pandémie est surtout concentrée dans le pôle Dakar-Thiès ». L’information est du ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui intervenait hier, sur la RTS après l’annonce de la mesure du couvre-feu partiel.
Selon ainsi le ministre de la Santé, l’instauration du couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès résulte d’une situation «critique». « Jusqu’au mois de novembre, on avait vu que le Sénégal était en train de maitriser la situation qui s’est stabilisée à 477 cas. Mais déjà au mois de décembre, on a vu un bond extraordinaire se passer et le mois de décembre à lui seule a égalé le mois d’août du point de vue de l’analyse de la situation. C’est quelque chose d’exceptionnel et si on n’arrête pas cette vague, on risque d’entrer dans une situation que l’on ne pourra pas maitriser. C’est pourquoi la décision du Chef de l’Etat est extrêmement importante pour contenir la pandémie », a fait savoir Abdoulaye Diouf Sarr.
Il ajoutera : « au mois de décembre, on était à 3257 cas alors qu’au mois d’août, on était à 477 cas. Vous voyez le bond exponentiel que nous avons mais tout cela est corrélé aussi avec le nombre de décès. Entre novembre et décembre, on a vu le nombre de décès se multiplier à six ».
Selon le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, une explosion « extraordinaire » est notée sur « l’ensemble des paramètres de la pandémie, sur le nombre de cas, de décès et de cas graves ». A l’en croire, la situation qui est due à un « relâchement constaté à tous les niveaux », nécessite une prise de mesures pour contenir la maladie.
«QUE LES CNGE DANS LES REGIONS SE METTENT EN MOUVEMENT POUR FAIRE RESPECTER LES MESURES BARRIERES»
Aussi, dira-t-il que les dispositifs au plan sécuritaire vont être pris pour permettre véritablement aux populations de rester dans les conditions de la riposte sur Dakar et Thiès. Sur les équipements dans les CTE pour prendre en charge les malades, Abdoulaye Diouf Sarr rassure. « La gestion de la première vague était calibrée et le besoin de prise en charge était tel que nous avions acheté l’ensemble des équipements nécessaires pour la prise en charge. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, on n’aura pas besoin de reprendre l’investissement en respirateurs, plus de 150 ont été achetés, plus de scanners ont été achetés, des Irm ont été achetées et des postes de dialyse aussi. Il faut maintenant mettre en place le dispositif de ressources humaines mais aussi de prise en charge de fonctionnement des CTE », a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr.
En effet, même si le couvre-feu ne concerne pour le moment que les régions de Dakar et Thiès, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale est d’avis que le virus circule partout dans le pays. « Au niveau de Dakar et Thiès, on fait zoom sur quelque chose de plus contraignant pour contenir la pandémie mais cela ne veut pas dire qu’on n’a pas le virus ailleurs. Le virus s’est propagé de manière intégrale dans le pays. Il faut que l’ensemble des Cnge dans les régions se mettent en mouvement pour faire respecter les mesures barrières », a dit le ministre qui précise qu’il faut développer une communication appropriée pour que les populations comprennent le comportement idéal dans le plan de la riposte.
Dakar, 6 jan (APS) – L’état d’urgence partiel dans les régions de Dakar et Thiès confrontées à une flambée de cas de Covid-19 est largement commenté par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
’’Etat d’urgence et couvre-feu partiel à Dakar et Thiès’’, affiche à sa Une Le Soleil qui rapporte que 90% des cas contaminations sont concentrées dans ces deux régions. D’autres mesures seront annoncées ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres, selon la publication.
Le président de la République a décrété mardi l’état d’urgence, une mesure qui s’accompagne d’‘’un couvre-feu partiel, de 21 heures à 5 heures du matin, dans les régions de Dakar et Thiès (ouest)’’. Ces mesures prennent effet à partir de mercredi à 21 heures’’, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a recensé 19.964 cas de Covid-19, selon le ministère de la Santé.
La maladie a fait 428 morts dans le pays, où 17.690 patients ont recouvré la santé. Selon le dernier bilan quotidien publié mardi matin, 1.845 personnes sont encore sous traitement. Les services du ministère de la Santé ne cessent, depuis plusieurs semaines, de mettre en garde les populations contre une nouvelle vague de Covid-19 jugée plus dangereuse que la précédente.
’’Les régions de Dakar et Thiès sont sous cloche’’, selon Vox Populi qui signale que de nouvelles mesures sont attendues ce mercredi en Conseil des ministres.
Selon Enquête, ‘’Macky Sall serre la vis’’ en décidant, à l’issue d’un conseil présidentiel de 5heures de temps, du retour de l’état d’urgence et du couvre-feu à Dakar et Thiès.
’’Macky Sall ferme l’axe du mal’’, titre Le Quotidien, soulignant que Macky Sall veut aussi une stratégie nationale de vaccination dans les meilleurs délais pour ’’prendre en charge et en priorité la vaccination du personnel médical et des groupes cibles qui nécessitent la plus grande attention’’.
’’Macky Sall remet un couvre-feu partiel à Dakar et Thiès’’, note Le Témoin qui écrit : ‘’Le combat contre le méchant virus est loin d’être gagné au Sénégal. Le relâchement des populations a favorisé le sursaut de la pandémie qui a pris un essor dangereux’’.
Selon le journal, ‘’le président de la République a décrété l’état d’urgence et le couvre partiel dans les régions les plus touchées par le coronavirus’’.
’’Macky Sall ferme Dakar et Thiès’’ confrontées à une flambée de cas de Covid-19, souligne La Tribune qui écrit : ‘’La situation qui prévaut actuellement à Dakar et Thiès est plus qu’inquiétante. Et pour cause, ce sont les deux régions qui atteignent les niveaux de contaminations les plus élevés (….)’’.
Le journal Sud Quotidien signale que 90% des cas de contaminations sont recensés dans ces deux régions. Dans la publication, le ministre de la Santé déclare : ‘’Les régions de Dakar et Thiès comptabilisent presque 90% des cas positifs. Aujourd’hui, le Sénégal est à 19964 cas. La région de Dakar à elle seule polarise 13 447 cas, la région de Thiès en compte 2237 cas’’.
Source A explique comment Macky Sall se prépare pour proroger l’état d’urgence, annonçant qu’une nouvelle loi devrait être votée à l’Assemblée nationale, lundi ou mardi.
Face à la montée en flèche des contaminations, le président de la République ’’a décidé de prendre le taureau par les cornes en décrétant l’état d’urgence sanitaire (…)’’, écrit Kritik.
Les régions de Dakar et Thiès sont ‘’en zone d’alerte’’, note L’As, qui parle de ’’retour à la case départ’’ pour ces deux régions. ‘’Après avoir tendu la carotte aux populations en les appelant aux respects des mesures barrières pour contenir la deuxième vague du coronavirus, Macky Sall a finalement sorti le bâton (…)’’, dit L’As.
Du guléet. Déedéet. Bindkat bi tëbul rekk bind Bàmmeelu Kocc Barma. Nde, ginnaaw Doomi Golo, bii mooy ñaareelu téereb nettali bu werekaan bi, Bubakar Bóris Jóob, génne ci làmmiñu wolof. Te sax, li ko jiitu, Bóris jot na fee yatt xalimaam gu set gi te neex, tekkil nu téereb Aimé Césaire (Une saison au Congo) bi ci kàllaamay Kocc, tudde ko Nawetu deret.
Moom, nag, tur wu yéeme la tànn, daldi koy duppe ñaareelu téereb nettali bi këru móolukaay EJO génne : Bàmmeelu Kocc Barma.Tur woowu de, day naxe. Ndaxte, du jaar-jaari walla jaloorey boroom xam-xam bu siiw boobu di Kocc Barma Faal la ciy nettali. Déedéet ! Nettali bi nu Bóris di baaxe, walla boog xew-xew yim nuy saabal, muŋleen jukkee ci jéyya ji fi amoon, daanaka 20i at ci ginnaaw : suuxu Gaalug « Joolaa » gi daan lëkkale Ndakaarook Sigicoor. Ndeysaan, ba tey, askan waa ngiy jooy 2000iy doom-aadama yi ci labe woon.
Rongooñ yooyoo tooyal xolu bindkat bi ; mu boole ciy yosam, def leen daa. Ci daa ju tiis jooju te lëndëm la capp xalimaam gi. Ngir biral metit ak njàqare yi 1883i way-labu Gaalu Joolaa gi doon yëg, keroog ba ñuy lab. Dafa di, bu sañoon, bakkan bu ci ne, dina biral sag dund. Maanaam, « 1883 toqi deret. Ak benn. Bunu fàtte benn toqu deret boobu. Bunu ci fàtte benn, sax. »
Waaye, kim ci tànn doy na misaal ñeel way-lab yépp. Li ko waral mooy ne, kooku, dub como. Mukk ! Soxna Kinne Gaajo mi Bubakar Bóris di nettaliy jaar-jaaram ci téere bi, ab taalifkat bu mag la woon, siiwoon lool. Gis ngeen, soxna soosu, turam wër na àddina ndax rafetaayu xalimaam ak solos mbindam. Aka xareñoon ! Ndeysaan, bu dul woon tolof-tolof yim daan jànkoonteel, kenn waxatu ko tey. Bare na ñuñ fiy kañ ak a tagg te Soxna Kinne Gaajo xoolu leen sax. Waaye, ay nattoo ko gaaraloon ba mu àggoon ci di jaay boppam guddi gu nekk ci benn goxu Ndakaaru – Caaroy. Laaj bi bindkat biy laaj ci téere bi, « Taalifkat walla lagara ? », loolu lay wund. Ndege, Soxna si, ñaar yépp la boole woon.
Moom sax, Kinne Gaajo ci boppam, jéggi woon na loolu lépp. Ci dëgg-dëgg, moom daa bokkoon ci nit ñu kéemaane yooyu nga xam ne, bokkuñu ak nit ñi doxalin. Foo ko fekkaan, ciy feemi boppam la daan deme, di ci doxe, di ci waxe. Feemi boppam kese, nag ! Maanaam, nit ku moomoon boppam la ; dara tënku ko woon te tënkuwul woon lu dul ci li ko safoon. Bu yeboo ñu ne, Kinne Gaajo, amul woon tiitukaay. Moo tax bindkat bi ne, « Kinne Gaajo masul a def leneen lu dul jéem a xàll aw yoon. Yoonu boppam. » Looloo tax ay dëkkaaleem ak i xamaaleem jàppe woon ko ni ku ràkkaaju, ku yenuy dàllam, maanaam ab dof.
Jaar-jaar bu doy waar boobu la xaritu-ndawam, doomu-ndeyam ji Njéeme Pay, di nettali, gannaaw ba mu réeree (ak i taalifam yu bare) ci géej gi. Mu mel ni ku nuy fàttali mennum Dawid Jóob mi fi woon : « Mu mel ni kon Dawid Jóob ak Kinne Gaajoo bokk àtte foofu. »
Njéeme Pay, taskatu-xibaar la woon. Mi ngi ame woon lijaasam ci lekkool bu mag boobu ñu duppe Cesti. Ku xareñoon lool ci liggéeyam la. Cib rajo biñ moomaloon seen bopp, moom ak i àndandoom, la daan liggéeye. Rajo ba, Péncoo FM la tuddoon. Ndegam moo dencoon kayiti xaritam yi, Njéeme Pay dafa jàpp ne, sas la ci moom : « …sas nañ Njéeme ». Loolu moo ko tax a yéene biral taalifam yu am maanaa yi mu fi bàyyi, ba noppi « … xamal askan wi kan moo doon Kinne Gaajo… » ndaxte, « Àddina ba àddina daj, amul ku sañ ni moo ma gën a xam Kinne Gaajo. » Lim ko dugge mooy fexe ba àddina sépp xam kan moo doon, dëgg-dëgg, Kinne Gaajo. Njéeme daal, tawax na temm fas yéene noo nettali Kinne Gaajo. Konte, Njéeme Pay, sàmmonte na ak kóllëre gi doxoon ci digganteem ak ndem-si-Yàlla ji, xaritam.
Fi Njéemey daanele nettaleem bi la ko keneen di aw, jël kàddu gi, jokk nettali bi. Loolu, nag, ci feemi bindkat bi la bokk. Ndege, aw-awley nettalikat ci téereb nettali, du lu bees ci mbindiinu Bóris. Njëkk na koo def ci Doomi Golo. Ndaxte, xew-xew yi daan am ca Ñarelaa, góor gi Ngiraan Fay mi doon xaar bésam a nu leen jëkk a jottali laata muy faatu. Gannaaw gi, Aali Këbóoy mi ñépp jàppe woon dof (nees jàppe Kinne Gaajo itam), moo mujje àggale li nu Ngiraan doon nettali.
Nettalikat biy aw Njéeme Pay ci Bàmmeelu Kocc Barma, jigéen la ni moom. Te, ndeyu-mbill gi ci boppam, Kinne Gaajo, ca barsàq ja mu nekk, mooy wéyal nettali bi… Moom la sax de. Baatam beey bëtt suuf si ko sàng ca bàmmeel ba mu roñu, di jib ba ci téere bi. Noonu, mu daldi dekki, di nu xamal ay jaar-jaaram ak i yëg-yëgam. Jàngkat bi, nag, mënul lu dul topp bindkat bi cib « dóor-dàqe » bu dul jeex. Mel ney àndandoo yuy dem ba yàgg, réeroo ; ku ci nekk di wër keneen ki. Ndaxte, yuq gi lal Bàmmeelu Kocc Barma yépp, ci diggante ñaari way-jëmmal yooyu – Kinne ak Njéeme- la ràbboo. Waaye, yemu fa de. Déedéet ! Dangeen a desee xam Bóris rekk. Waaye aka cee aay ! Moo taxit, defatina mëninam. Day wër-wërloo ak yow, naan la « … naxee-mbaay… ». Noonu la lay def, di la wommat, yow miy jàng téereem. Ruq-ruqaan bu nekk mu dugal la fa ; dëkkoo-dëkk mu wërloo la. Tey. Démb. Ëllëg… jamono yépp lay boole ràbb, fu ne mu yóbbu la fa. Moom daal, tëralinu mbindiinam a deme noonu, xoromu lool nag !
Way-jëmmal yiy jëf ak a jëflante ci téerey bindkat bi, mëneesul a xam fum leen di loqatee. Dafa di, ñoom, dañuy méngoo ak jëmm yees leen di melal ba ñu faf mel niy nit dëggantaan. Sàllaaw ! Te, ku la ci gën a am maanaa, nga ne kii. Jëlal taskatu xibaar bu xereñe bi te gëm liggéeyam, « Te surnalist bi, liggéeyam du dara lu dul taataan i xibaar, siiwal leen. », doy na firnde. Walla nga xool kiy mbubboo surnaalist, di mbuxum ak a jaayu ngir lu mu def ci poosam ba mu dëll. Mooy ku njublaŋ kooku, te mu fexe ba yoxosu, dugg ci biir surnaalist yi, fexeeti ba bokk ci seen i njaatige yi gën a am doole ; kooku noonu rekk demoon bay noggatu politiseŋ yu ñàkk-jom yi, « Te kilifa gu fi am alal mbaa bayre mu luqati say mbóot, ni la soo ma joxulee nàngami milyoŋ ma def sama liggéey ». Waaw, kii nga xam ne nag, taal fitna rekk a ko soxal, « Nun surnalist yi nag, na ma Yàlla baal waaye liggéey bu doy waar lanuy def : su musiba dalee ci kow askan wi, lu mu gën a réy, gën a metti, nu gën a raatukaan. » Waaye, geestul it liggéeykatu bànk bu maandu bi, walla waxambaane wu lafañ wii moroomam yiy tooñ,« Am na ñu ma doon kókkali, naan booy bii bumu nu sonal, lafañ doŋŋla. » Nanga xool yit politiseŋ yu ñàkk faayda yi. Nóoxóor yi nga xam ne, seen biir doŋŋ a leen jiital, tax ba bindkat bi (mën a tooñ ba dee !), boole leen ñoom ñépp, waa Nguur geek Kuje gi, di leen ñaawal,« Yëf yi powum mag doŋŋ la : kenn du taxawal pàrti ngir defar sa réew walla jëmale ko kanam. »
Mu am it jeneen jëmm ju am solo ci nettali bi, moo di ndeyu Kinne Gaajo, jigéenu kaw gi, di néew-ji-doole ju ñàkk lépp ba mu des jikko ju rafet ak jom, « Moonte Yaa Ngóone, lim ma won moo doon ne ngor, tabe ak njub, fépp fu suuf si ŋàyyeeku goqiy doomi-aadama, soo demee fekk leen fa. »… Xanaa du noo ko gisandoo ? Ndax deesul a fekk way-jëmmal yu ni mel ci mboolem-nawle mi ? Konte, mel na ni, Bubakar Bóris Jóob du cib maaliforo lay tabaxe ay way-jëmmalam,
Ñi mu nuy indil ñépp, dañuy mat li mu leen soxlaa ba jëmmal leen. Ni tëgg biy naxanteek wurus wi, walla tabaxkatu ndaa biy mooñ banam, « Noo mënti def, fàww nga gajafal ban bi, di ko mocc, di naxanteek moom, daanaka, ba mu miin sa nuggaayu loxo, nooy nepp, ni nemm, lu la neex nga def ko ci. Soo nee : ‘Amoon na fi’, mbooloo mi ni tekk di la déglu, bala ngay sañ ni : ‘Fa la léeb doxe tàbbi géej, bakkan bu ko njëkk a fóon tàbbi Àjjana !’ dinga wax lu set. Wax lu set mooy rekk : teqale, tasaare, ràbb, ràññee bu baax kañ la fen di jur dëgg ak kañ la dëgg di yées fen. Mooy : jëmbët fulla ci sa liggéey – bind liggéey la war a doon – te lu mu metti metti nga muñ ko. » Liggéeyu bindkat bi daal, duy caaxaan walla lu yomb !
Bóris bëggul lu yomb, utul lu yomb. Moo tax, way-jëmmal yi muy tabax làmboo maanaa jees leen xame. Li koy gënatee màndargaal mooy ñaar ñi gën a yées jikko ci Bàmmeelu Kocc Barma : surnalist bii di Lamin Jàllo ak politiseŋ bii di Ngañ Demba. Ndaxte, ñoom ñaar ñooñu kat, li ñuy bon a bon yépp ci jikko, ñoo ciy tamit, ñi ci ëpp xorom, neex deret ba, ñàkk leen a bëgg day jafe. Ndax Bóris jëlul ay nit dëggantaan, ñu xam leen am déet, dugal leen ci téereem bi ?
Bokk na ci màndargay téere bi, ñenn ci way-jëmmal yi bokk ci way-labi gaalug « Joolaa bi ». Fës nañ ci téereb nettali bi lool, sax. Nde, bindkat bi dina dem ba am ñu mu ciy tudd seen i tur dëgg, ànd ceek kersaak yëg-yëg gu réy, ndax li mu leen xamoon, moom ci boppam, ci bi ñuy dund.
Xawma kan, waaye kilifay nguur gi, ñoom, Bóris moyuleen ci téereem bi. Waaye, moo yey xalab leen. Ndax, kat, ñooñu, defuñu lu dul féex, ñàkk yitte, ñàkk aajo, doyadi ba nga ni lii lu mu doon ! Rax-ci-dolli, ñoom ñooñu, ñooy ndeyi-mbill gi, ñoom ñi sàggan ba musiba bu ni mel dal ci kow askan wi. Ak seen yambaraay ! Ak seen cuunewaay ! Ñu waroon a walluji way-lab yi, génne leen ci seen njàqare ji, waaye ñu nooyal ba ñooñu mujjee dee. Bu nu waxantee dëgg rekk, ñoom politiseŋ yi, ci yeneen i itte lañ nekkoon. Ki koy firndeel mooy Seneraal bi làngi woon ca coroom ba, jamono ji jéyya jiy am. Te, boobu, kenn ñemewu ko woon a gëtënsi, fa mu doon gundaandaat, di ko yëgal balaa ba amoon ca géej ga.
Waaye, du njiit yi kese ñoo sikk. Askan wi tamit, kenn demul ñu des. Nde, mooy la waa ji waxoon rekk, askan wu nekk, njiit ya mu yeyoo lay am. Réew moo dem, na askan wa mel, noon lay njiitam mel ndax ca askan wa lañ soqeekoo. Bu ko defee, cuune, yaafus ak càggan yi kilifa yi àndal ba tax jéyyab Joola bi dikkal nu, dees na leen fekk ci askan wi. Loolu la nettalikat bi xam ; ndax ku mën a seetlu la ndeke. Moo tax, deñul ciy sulli mbóoti askan wu déggadi wii, tigi, « … xoolal ma kalandoo yi, njaga-njaay yeek kaar-rapit yi, fu leen neex taxaw, ku ci alkaati laaj say kayit nga tàllal ko kayitu téeméer gu tilim mu lem denc, ni la soo ñibbee ngoon nuyul ma Jekk-Tànk ! »
Doxalin bu ni mel, nag, warul a bett kenn. Ndaxte, dara yàqul Senegaal lu dul yëfi maa-tey ak maslaa bu ëpp. Nde, Senegaal mooy réew moo xam ne « … lu neex waay mu def te dara du la ci fekk ! ». Bi Joolaa bi suuxee ak léegi ba Njéeme Pay di nu ko nettali, am na daanaka 20i at. Waaye, la woon, fa woon, na woon. Jikko yi soppeekuwuñ. Moom, kay, ndax yéesul sax lees di laaj. « Lu fi xewati sama ginnaaw ? Pólitig rekk. Ndékkee pólitig, añe pólitig, reere pólitig. Kon, ci gàttal : dara lu bees xewu fi. Masàmba randu, Mademba riigu. Waaye Mademba, dañ koy wax nag te dee, masutoon a xalaat ne bés dina ñëw mu ne faax ci jal bi. Fit wi rëcc, mook soxnaam ñuy giroo cere ji, di ko caxat-caxatee, ku ci gën a fëqle sa moroom nga ne kii la ! ». Jikko de, dinañuy wax ne laago la ! Te, laago du wér. Am déet ?
Nun nag, njort nanu bu baax ne, ci gis-gisu Bóris, tóoxidóoni bu « Joolaa » bii, amul lu ko gën a ñàng : « Bi Senegaal dee Senegaal ba tey, dara masu fee xew lu ëpp solo suuxu Joolaa bi ». Monte, ñakkul ne, xew-xew yooyu yépp, lenn rekk lay wund : dàq ganaar, waxaale sa soxla. Maanaam, dafa mel ni bindkat bi day sukkandikoo suuxu Joola bi ngir xamal nu leneen : ngir tey gëstu bi muy gëstu ñeel aadaak cosaanu askanam. Uséynu Béey
(Ñaareelu pàcc bi feek i fan)
KEEMTAAN GUI - COUPABLE NEGLIGENCE
A vos marques ! Ça repart pour un nouveau Re-confinement. Et bien entendu des bécots ! Bon, on se calme ! Comme d’ailleurs, depuis hier, dans certains pays européens qui sont en mode re-confinement. Le vaccin n’a pas encore fait des miracles. Et bizarrement chez nous autres habitants de Galsen, ça débute par les villes rebelles. Thiès et Dakar ! Les autres localités où les cas communautaires explosent et où des gens meurent, il faudrait y aller mollo. Sans trop forcer ! Surtout que dans certains de ces foyers, l’oligarchie religieuse a déjà fait entendre sa voix. Que personne ne trouble la quiétude spirituelle qui y prévaut. Honni soit qui mal y pense… Le pouvoir ne tremble pas. Son chef l’a rappelé devant des confrères. Il n’est pas un peureux et ne recule devant rien. Mais voilà, nous sommes responsables de nos malheurs. On se croit les plus beaux, le seul peuple béni sur terre qui compte des saints ensevelis dans son sol. Pendant longtemps, on a cru que rien de grave ne pourrait nous arriver. Ce salaud de virus reste pour beaucoup de nos compatriotes une invention de loges maçonniques voire de quelques fils de Satan. Quid des autorités ? Elles ont été les premières à enfreindre les interdits avec le coup d’envoi du Chef en plus de sa coupable légèreté face à son déficit d’autorité quand des villes religieuses ont allégrement enjambé les interdits et lois de la République. Certains ministres sont même allés s’aplatir devant ces religieux. Il ne faut surtout pas les importuner, ces religieux. Mais puisque le couvre-feu ne concerne que Dakar et Thiès, ça pourrait ressouder des couples en cette période propice aux câlins. Vous voulez un dessin ? Oust, tous au lit ! C’est encore la faute à Macky. Le pauvre ! KACCOOR BI
COUVRE-FEU : ANTOINE DIOME PRÉVIENT LES RÉCALCITRANTS ÉVENTUELS
Après l’instauration de l’état d’urgence par le chef de l’Etat et l’institution d’un couvre-feu, le ministre de l’Intérieur s’est exprimé à la télévision nationale. Il a prévenu ceux qui tenteraient de passer outre. « Quand il y a un texte qui organise des mesures de cette nature, il prévoit également des sanctions. Maintenant, nous espérons et souhaitons de ne pas arriver à ce stade parce que le président a appelé chacune et chacun à avoir le comportement et l’attitude qu’il faut. Le plus important aujourd’hui c’est de comprendre que tous ensemble, nous devons faire bloc derrière le chef de l’Etat et atteindre cet objectif qui est d’arrêter la propagation du virus. Maintenant si des sanctions doivent être prises, on ne souhaite pas, c’est dans l’ordre naturelle des choses, parce que c’est prévu par la loi. »
VACCIN ANTI-COVID19 LES AVERTISSEMENTS DU PR DAOUDA NDIAYE
L’arrivée des premiers vaccins anti-covid19 est attendue au Sénégal en mars. Mais le Pr Daouda Ndiaye chef du service de parasitologie pharmaceutique de la Faculté de médecine de Dakar a tenu à avertir dès à présent sur l’utilisation du vaccin. Profitant d’une cérémonie de remise de matériel de lutte contre le coronavirus à Pikine, ce mardi. «Je reste persuadé que le Sénégal ne ferait pas quelque chose qui nuirait à sa population. Si cela devrait arriver, il suivrait toutes les règles de contrôle pour vérifier si le vaccin est bon ou pas, s’il est efficace, s’il est tolérant etc. Je reste convaincu qu’on peut différer ce débat pour observer ce qui se passe dans les pays européens, américains et autres pays pour voir comment le vaccin fonctionne, leur impact sur la maladie, les effets sur la personne ». Le Parasitologue, Conseiller Spécial de l’Université Harvard ajoutera que « lorsque le Sénégal aura fini de voir tout cela, il doit avoir une évidence scientifique, sur la base du terrain mais également sur du papier très clair, notamment le protocole, la méthodologie et voir si tout a été respecté avant que les gens n’aillent vers l’utilisation d’un vaccin. Donc pour le moment c’est prématuré, il faut se préparer à tout. Pour ce vaccin précis, il est très tôt de se prononcer. On va se prononcer. Mais ce qu’il faudrait éviter, c’est que les gens prennent des positions assez radicales qui risquent de nuire d’un côté ou de l’autre ».
PROCESSUS D’AUDIT DU FICHIER LE PDS RÉCLAME UNE PLACE ENTIÈRE AU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) « réclame une place pleine et entière dans le processus d’audit du fichier électoral et de réforme des lois électorales, en dehors de toute coalition de partis. En effet, l’ensemble des partis politiques présents à l’Assemblée nationale, et qui ont donc fait la preuve de leur représentativité électorale, devraient être représentés au moins par deux (2) membres au sein de la commission chargée du pilotage de l’audit » C’est en substance la lettre que le secrétaire général national adjoint chargé des élections Dr Cheikh Dieng a envoyé ce 04 janvier au ministre de l’Intérieur Félix Antoine Diome. « A l’issue des dernières élections législatives, un simulacre d’audit du fichier électoral avait été organisé par le régime, dans une démarche unilatérale rejetée par notre parti. Comme vous le savez déjà, notre parti n’a cessé d’exiger son implication dans l’ensemble du processus électoral, notamment l’audit du fichier et du processus électoral ainsi que dans le processus de confection et de distribution des cartes d’électeur et l’affection des électeurs dans les centres et les bureaux de vote. Contrairement à ce qui se passe depuis 2012, l’état de droit et la démocratie exigent la mise en place d’un organe véritablement indépendant pour organiser les élections, la validation publique des listes électorales par les populations et l’accès des partis politiques à la liste et carte électorales définitives bien avant le scrutin » souligne dans le même document le Dr Cheikh Dieng. « Vous avez persisté dans cette démarche unilatérale pour imposer à la classe politique, un parrainage fantaisiste, malgré l’avis défavorable unanime de tous vos adversaires et des démocrates. Ce parrainage dont le résultat avait été annoncé d’avance par le Premier ministre de l’époque, a permis d’éliminer injustement la plupart des candidats pour n’en garder que ceux que vous aviez choisis d’avance et dont d’ailleurs, certains viennent de rejoindre la majorité présidentielle. A cela s’ajoute l’élimination des principaux challengers du candidat-Président, au moyen du bras armé de la justice, privant ainsi Messieurs Karim Wade et Khalifa Sall de leur droit légitime à participer à l’élection présidentielle. Au total, l’absence de réponse pertinente de votre régime à nos justes revendications et votre persistance dans l’unilatéralisme ont fini d’installer notre pays dans une impasse politique dont les conséquences, à terme, risquent d’être préjudiciables à tous. Toutefois, le PDS voudrait vous rappeler que le fichier électoral ne peut garantir la transparence que si les formations politiques sont associées à son élaboration, en particulier le parti d’opposition le plus représentatif du pays, en l’occurrence le PDS, seul parti fort d’un groupe parlementaire d’opposition au sein de l’Assemblée nationale » conclut le chargé des Elections du PDS.
FINANCES EVELYNE TALL NOMMÉE PCA DE CGF GESTION
Le Conseil d’administration, lors de sa réunion du 22 décembre 2020, a procédé à la nomination de Madame Evelyne Tall comme Présidente du Conseil d’Administration de de la Société de Gestion et d’Intermédiation (SGI) CGF Gestion. Mme Tall a réitéré ses hommages à Feu Gabriel Fal, fondateur de CGF Bourse et de CGF Gestion, pour son parcours exemplaire dans la finance, d’abord en tant que banquier puis dans les activités du marché financier. D’après «Libération online», Evelyne Tall totalise une expérience professionnelle de plus de 35 ans dans le domaine de la banque et de la finance, avec des compétences en leadership stratégique et opérationnel. Elle a une expertise reconnue dans les domaines du Développement des entreprises et de la Gouvernance. Mme Tall a eu à travailler, avec compétence, dans des environnements complexes et volatiles. Dirigeante d’entreprises, Mme Tall a commencé sa carrière à la Citibank Dakar, où elle a occupé plusieurs postes de responsabilité pendant 16 ans. Elle a ensuite rejoint Ecobank, présente dans trente-quatre (34) pays d’Afrique subsaharienne et a contribué à sa croissance pendant 19 ans.
AFFAIRE DES JOUETS ALCOOLISES TOUS LES PRÉVENUS LIBRES
Tous les prévenus dans l’affaire dite des jouets alcoolisés, sont libres. Autant Houssam Khalil qui distribuait le produit que le commerçant Thierno Diallo, ont échappé à la prison puisque le tribunal rendant sa décision hier les a condamnés à 6 mois avec sursis pour Houssam Khalil et pour Thierno Diallo. Pourtant le parquet avait requis un an ferme. Ils devront payer aussi une amende globale de 2 millions de FCfa, dont 1 million à la famille de l’enfant qui avait consommé le produit. Tous les autres prévenus ont été relaxés, alors que Sos Consommateurs a été débouté de sa demande de constitution comme partie civile.
FAUX AGENTS DE L’ENVIRONNEMENT LE MINISTRE ABDOU KARIM SALL DÉNONCE ET MENACE
Dans un communiqué le ministre de l’Environnement et du Développement Abdou Karim Sall dénonce et menace les faux agents qui sèment la terreur chez les boutiquiers et commerçants détenant de sachets plastics. Ainsi, il informe l’opinion publique d’être vigilante face à ces personnes mal intentionnées qui se font passer pour des agents de la Direction de l’Environnement et des Établissements Classés (DEEC) et procèdent à des opérations de saisie de produits plastiques dans les lieux de vente. A cet effet, il est rappelé qu’au titre de l’article 25 de la loi n°2020-04 du 8 janvier 2020, relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques, les infractions aux dispositions de ladite loi sont constatées par les officiers de police judiciaire et les agents assermentés relevant respectivement des Ministères en charge de l’Environnement, de la Santé, de l’Industrie, du Commerce et des Finances, munis de leur carte professionnelle. Le Ministère de l’Environnement et du Développement durable dans son communiqué, invite à plus de vigilance et dégage toute responsabilité face à de tels agissements qui peuvent être signalés en appelant le numéro vert Urgence Environnement 1221. Le Ministre de l’Environnement et du Développement durable remercie les différentes catégories d’acteurs concernés pour leur engagement et leur collaboration pour un Sénégal sans déchets plastiques.
JEUX DE CARTES : MAUX SANITAIRES ET FEU
u moment où le coronavirus s’est installé, que le feu couve et que le couvre-feu revient, ce qui se passe à l’hôpital régional de Saint Louis est illustratif d’un manque de sérieux notoire dans la gestion des affaires publiques. Un hôpital sans ambulance, un bloc opératoire fermé depuis 15 jours faute de matériels, une rupture de réactifs au laboratoire. Largement suffisant pour diagnostiquer le mal : la santé souffre dans cette structure censée soulager et guérir des patients. Si l’on sait qu’une telle situation est loin d’être isolée dans les établissements hospitaliers sénégalais, il y a mille raisons de s’inquiéter. Comment dans de telles conditions venir à bout d’une pandémie comme le coronavirus qui a semé la désolation dans des pays qui disposent d’hôpitaux aux plateaux techniques très relevés ? Ceux qui espéraient un sursaut salutaire pour prendre enfin en charge les priorités des populations ont été sans doute naïfs. Bientôt un an après l’apparition de la Covid-19 chez nous, en dépit des efforts loués çà et là, du volontarisme noté, du succès salué, il faudrait un bilan exhaustif et surtout corriger les nombreux manquements qui sont à l’origine de drames multiples. Il serait catastrophique pour les autorités de dormir sur des lauriers. Il serait peu intelligent de se contenter de louanges, de fleurs, tout en ignorant ou faisant semblant d’ignorer que notre salut réside dans la construction d’hôpitaux aux normes requises, avec un personnel qualifié et motivé disposant de moyens nécessaires pour sauver des vies. La Covid-19 est un mal qui nous montre paradoxalement le chemin à suivre pour vaincre les maux à venir. Pour cela, il faut aller au-delà des mots et des mesures contraignantes. Le couvre-feu est encore là. On espère qu’il n’entraînera pas encore le feu. Miim Réew
Reculade des Eaux et Forêts de Kolda En voilà une reculade !
Le service des Eaux et Forêts de Kolda qui avait porté plainte contre le coordonnateur de la section du Forum Civil de Kolda a fait machine arrière. Moudjibourahmane Baldé qui s’attendait à une audition à charge à la gendarmerie hier, est tombé des nues lorsqu’on lui a signifié qu’il s’agissait plutôt d’un complément d’informations de l’enquête sur la coupe des 171 billons de bois dans la forêt de Koudora (Commune de Coumbacara, Ndlr). La plainte des Eaux et Forêts a été mise de côté pour des échanges sur cette affaire qui a défrayé la chronique dans le Fouladou. Il a fallu caresser dans le sens des poils le coordonnateur de la section du Forum Civil de Kolda, d’après nos sources, pour qu’il accepte de collaborer. C’est ainsi qu’il a donné toutes les informations sur cette affaire de trafic de bois à la gendarmerie. Nos sources ajoutent que M. Baldé a soutenu devant les enquêteurs que l’Observatoire Sur le Territoire (OSTER) a interpellé au moins huit fois le service des Eaux et Forêts sur des saisies de billons de bois. Pis, c’est la troisième fois que le présumé trafiquant de bois y est impliqué sans être inquiété. Il va désormais filer toutes les informations recueillies auprès de l’observatoire sur le territoire (OSTER) à la gendarmerie afin qu’elle mette la main sur les délinquants forestiers. Toutefois, indiquent nos sources, le Forum Civil continuera de dénoncer le trafic de bois dans la région de Kolda.
Audition du coordonnateur du Forum civil de Kolda
Restons avec l’audition du coordonnateur de la section du Forum Civil de Kolda pour dire que Birahime Seck promet que leur organisation ne baissera pas les bras dans la lutte contre le trafic de bois. En réaction à la convocation de son camarade, le coordonnateur national du Forum Civil indique que les dénonciations contre les criminels forestiers vont continuer ainsi que les interpellations des services des Eaux et Forêts pour l’intérêt de la nature et des citoyens. Cependant, Birahime Seck a indiqué que le Forum Civil va aider la gendarmerie à traquer et mettre la main sur les criminels forestiers. Réseau d’exploitation clandestine de carrières La section Environnement de la gendarmerie nationale basée à Dakar, en collaboration avec les brigades de Kolda et Vélingara, a démantelé un réseau d’exploitation clandestine de carrières dans la commune de Kandia. Sur les lieux, les pandores ont saisi du matériel d’extraction. La bande avait détruit l’écosystème et aménagé une piste pour l’accès des camions transportant des gravats.
Usurpation d’identité
Suite à des agissements de certains individus, pour le moment, non identifiés et qui se font passer pour des agents de la Direction de l’Environnement et des Établissements Classés (DEEC), dans le but de procéder à des opérations de saisie de produits plastiques dans les lieux de vente, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a, dans un communiqué, dégagé toute sa responsabilité face à de tels actes. Appelant les populations à signaler ces faux agents, les services dirigés par Abdou Karim Sall appellent les populations à plus de vigilance. Sous ce rapport, constate le ministère, des infractions aux dispositions de l’article 25 de la loi relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques sont notées par les officiers de police judiciaire et les agents assermentés relevant des ministères en charge de l’Environnement, de la Santé, de l’Industrie, du Commerce et des Finances, munis de leurs cartes professionnelles.
Condoléances d’Idrissa Seck
Suite au rappel à Dieu de Serigne Abass Mbacké à Darou Mousty et de ElHadj Barhama Niass à Keur Madiabel, le président du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese), Idrissa Seck a envoyé, hier mardi, une importante délégation chez ces familles religieuses pour présenter ses condoléances. Après Darou Mousty, la délégation a fait cap sur Keur Madiabel. La délégation était conduite par la Secrétaire générale de l’institution, Dr Anta Sané et du chef de cabinet du Président du Cese, Ass Babacar Guèye, accompagnés par la conseillère spéciale Awa Guèye Kébé et par son attaché de Cabinet Mamadou Sow. Il faut signaler que dans cette délégation, il y avait de hauts responsables de la formation Orange, notamment Matar Sèye, Secrétaire Général de Rewmi et la vice-présidente Adja Soda Mbacké.
Détention frauduleuse de médicaments
En poste à la gare interurbaine des Baux maraîchers de Pikine, les policiers ont interpellé sept individus, tous des acteurs du transport, avec des médicaments. Tous les membres de la bande sont transférés au commissariat d’arrondissement de la localité dirigé par le commissaire Mame Arona Ba. Selon nos sources, tout serait parti d’un mouvement suspect des mis en cause. Ainsi, les limiers qui avaient l’œil sur la bande ont découvert des médicaments conditionnés dans 28 paquets de 10 boites de Cortim tablets Bp. Interpellé sur la provenance des médicaments, l’un des membres de la bande, A. Sy, a fait savoir que les produits prohibés lui ont été remis par A. Mb. Barry qui lui a demandé de convoyer la marchandise jusqu’à Dakar. Une fois à destination, le propriétaire allait passer la récupérer. Il ajoute que ses 06 coaccusés ne sont nullement impliqués dans la transaction. Ces derniers ont tous soutenu que le colis appartient à l’apprenti chauffeur A. Sy âgé de 23 ans. Suffisant pour que A. Sy soit placé en garde en vue. Les six autres ont été libérés sur ordre du procureur de la République. Actuellement, A. Sy est en garde à vue pour exercice illégal de la pharmacie.
Education sexuelle
Les réactions continuent de pleuvoir au sujet de l’introduction de l’éducation sexuelle dans le système éducatif. Après les sorties respectives du ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla et du chef de l’Etat Macky Sall pour rejeter le projet, c’est au tour de l’Union des parents d’élèves et étudiants du Sénégal (Unapees) de monter au créneau pour saluer leurs positions. Les parents exhortent les autorités étatiques, notamment celles éducatives, à les associer dans les programmes de modernisation du système.
Cinq employés de VFS licenciés
L’année 2021 démarre mal pour certains travailleurs du centre de visas pour la France de VFS Global à Dakar. Au moins, cinq employés dont une femme en état de grossesse sont envoyés au chômage. Pourtant, selon notre source, ces employés détiennent tous des contrats à durée indéterminée (CDI).A en croire notre interlocuteur, ces derniers avaient reçu le 24 décembre dernier, chacun, 2 millions Fcfa représentant leurs indemnités de fin de contrat. Et ce n’est que le 4 janvier qu’ils ont reçu la notification de licenciement, alors qu’ils sont tous sous CDI. Cette décision relève, selon nos interlocuteurs, d’une violation de la loi parce que le protocole n’a pas été respecté. Puisque même dans le cadre d’un licenciement pour motif économique, il y a une procédure à respecter. La première étape consiste à commencer par ceux qui ont des CDD (contrat à durée déterminée), ensuite ceux qui sont proches de la retraite, avant de finir par ceux dont les charges sont moindres etc. A noter que la société VFS Global s’occupe du dépôt des visas.
Digue de protection de la Langue de Barbarie
Les travaux de construction de la digue de protection de la Langue de Barbarie (Ppcs) avancent à grand pas. Le président directeur général du Groupe Eiffage/Sénégal était hier à Saint-Louis, dans le cadre du contrôle des travaux de ce projet d’envergure pour Saint-Louis. Cette digue permettra de protéger de manière durable les populations de Gokhou-Mbathie, Santhiaba et Guet-Ndar contre l’avancée de la mer. Selon Gérard Senac, les enrochements sont arrivés ainsi que le matériel. Il rappelle que la situation du raz-de-marée a été lourde de conséquences pour les populations.
COUVRE-FEU NOCTURNE À DAKAR ET À THIÈS
Le président de la République a décrété mardi l’état d’urgence, une mesure qui s’accompagne d’"un couvre-feu partiel, de 21 heures à 6 heures du matin, dans les régions, afin d'enrayer la propagation du coronavirus
Le président de la République a décrété mardi l’état d’urgence, une mesure qui s’accompagne d’"un couvre-feu partiel, de 21 heures à 6 heures du matin, dans les régions de Dakar et Thiès (ouest)", rapporte la RTS, le service de l’audiovisuel public sénégalais.
"Ces mesures prennent effet à partir de mercredi à 21 heures", dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, précise la même source.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré 19.964 cas de Covid-19, selon le ministère de la Santé.
La maladie a fait 428 morts dans le pays, où 17.690 patients ont recouvré la santé.
Selon le dernier bilan quotidien publié mardi matin, 1.845 personnes sont encore sous traitement.
Les services du ministère de la Santé ne cessent, depuis plusieurs semaines, de mettre en garde les populations en garde une nouvelle vague de Covid-19 jugée plus dangereuse que la précédente.
par Hamidou Anne
UN PETIT PAS POUR ISSOUFOU, UN GRAND PAS POUR LE NIGER
Trois décennies après La Baule et deux après le marqueur temporel de 2000, il y a un nouveau printemps démocratique à inventer. Cette nouvelle décennie doit féconder des ruptures et des transmutations politiques
Pour un enfant des années 80, l’an 2000 était un lointain futur. Dakar sera comme Paris. Les voitures seront comme dans le fameux film de science-fiction Total recall avec Schwarzenegger. Deux décennies après le basculement de 2000, la technologie révolutionne l’époque. Les réseaux sociaux se sont incrustés au cœur du corps social. Les progrès démocratiques ont été formidables dans beaucoup de pays. La Gambie n’est plus une dictature. Le Rwanda est devenu un pays de référence. Le Liberia a élu à sa tête successivement une femme et un ancien footballeur professionnel.
Partout sur le continent, une nouvelle conscience politique émerge après des décennies d’atrophie. La conquête de la souveraineté dans les années 60 avait généré une jeunesse à l’avant-garde du combat pour la dignité. L’Anc en Afrique du Sud, L’Istiqlal au Maroc, le Rda en Côte d’Ivoire, la Zanu au Zimbabwe ont été des outils importants dans la formation d’une génération de militants pour l’indépendance et le panafricanisme. Le Pai, créé en 1957, a été un creuset pour des milliers de jeunes qui se battaient pour un idéal de souveraineté et de progrès social.
Ce «monde d’avant» du militantisme, des puissantes causes et des grands desseins a cédé la place à une conception différente de la politique. Les raisons de ce reflux sont nombreuses, et il serait présomptueux de vouloir les citer ici. Mais la pratique politique en Afrique, celle qui érige la vision transformatrice au rang de socle, n’a pas résisté à la deuxième génération de leaders. Cette génération, d’une médiocrité rare, a sabordé les acquis des Pères fondateurs et a ouvert la voie à une politique dite politicienne, celle qui remplace l’idéal par l’avoir, la conviction par la tortuosité, la légèreté par la gravité qu’impose le service à la Nation. Cette génération des ajustements structurels et de la prédation est symbole du renoncement et de l’inanité.
Trois décennies après La Baule et deux après le marqueur temporel de 2000, il y a un nouveau printemps démocratique à inventer. Cette nouvelle décennie doit féconder des ruptures et des transmutations politiques. Le continent est un bassin de jeunesses dynamiques qui rêvent d’une vie meilleure. Il suffit d’observer l’engouement de ces derniers auprès des leaders radicaux pour comprendre qu’ils ont soif de changement. Il faut assouvir cette soif en renforçant l’inclusion des jeunes dans les espaces publics et en quittant cette démocratie institutionnelle pour ouvrir le chapitre d’une démocratie d’opinion inclusive.
Le politique gouverne l’économie. Les performances économiques sont vaines si nous ne construisons pas une société politique forte et dévouée à la prise en charge des préoccupations des citoyens en matière de participation aux affaires publiques. La Libye fut un champion de la redistribution directe des revenus du pétrole.N’empêche, bien avant l’assaut final franco-britannique, le régime a périclité, car n’ayant pu apporter des réponses à l’exigence de respiration démocratique des Libyens. Zoon politikon, disait Aristote. Animal politique, l’homme s’épanouit dans une société politique régie par le droit. Le confiner aux plaisirs du ventre, c’est le déshumaniser. Il est nécessaire pour les hommes politiques africains d’observer une mutation, de prendre conscience des valeurs que doit incarner l’exercice de l’Etat, c’est à dire ce sens du sacerdoce, du sacrifice au service à la communauté. Il n’est plus possible de gouverner des jeunes Africains connectés, ouverts et exigeants sans une capacité à se réinventer et à s’adapter aux défis actuels d’un continent qui change à une fulgurante vitesse.
La démocratie est un processus jamais achevé. Il suffit de suivre les ultimes suppliques de Trump appelant à la fraude en Géorgie pour s’en rendre compte. Le chemin est encore long en Afrique, mais des raisons de cultiver l’espoir existent pour ce «monde d’après» durant lequel une élection sera banale. Après une sombre année 2020, le Niger est le premier rayon d’espoir que nous offre 2021. Mahamadou Issoufou part au terme de son second mandat et laisse l’histoire s’écrire dans ce pays qui a connu un passif difficile après de nombreux coups d’Etat. L’apprentissage démocratique est complexe, parfois douloureux, mais Issoufou rend un grand service à son pays.
Avec l’organisation d’une élection à laquelle il ne participe pas, il part avec les honneurs. C’est ainsi qu’un homme politique rentre dans l’histoire. Par un petit pas pour lui qui signifie un grand pas pour sa Nation.
LE PDS RÉCLAME UNE PLACE DANS LE PROCESSUS D'AUDIT DU FICHIER ÉLECTORAL
Le fichier électoral ne peut garantir la transparence que si les formations politiques sont associées à son élaboration, en particulier le parti d’opposition le plus représentatif du pays - LETTRE AU MINISTRE DE L'INTERIEUR
SenePlus publie ci-dessous, la lettre datée du 4 janvier 2021, adressée au ministre de l’Intérieur par Cheikh Dieng au nom du PDS, dans le cadre de la participation du parti à l’opération d’audit du fichier électoral.
« Monsieur le Ministre de l’Intérieur,
Le Parti démocratique sénégalais a historiquement porté depuis 1974, date de sa création, le combat pour un processus électoral libre et transparent permettant l’expression sincère du suffrage du peuple, seule garantie pour disposer d’institutions politiques légitimes et d’une paix sociale durable et instaurer une véritable démocratie.
Ce combat a permis la première convocation, en 1992, de la table ronde politique sous le régime socialiste, qui aboutira à une réforme consensuelle du code électoral en 1993 dit « Code Kéba Mbaye » et la première alternance démocratique en Afrique subsaharienne, dans des conditions que l’ensemble de la communauté internationale a magnifiées.
Cet acquis démocratique que le régime du président Abdoulaye Wade a considérablement approfondi de 2000 à 2012, à travers diverses initiatives dont l’élargissement du droit à la marche pacifique et l’organisation d’élections libres et transparentes, a permis au président actuel d’être élu. Mais depuis 2012, cet acquis est bafoué avec des tripatouillages systématiques du fichier et de la carte électorale et des modifications intempestives de la constitution et des lois électorales.
C’est pourquoi, le PDS, au lendemain des élections législatives de 2017, avait produit un livre blanc retraçant les nombreuses manipulations frauduleuses qui ont permis une victoire illégitime de la coalition BBY lors des élections législatives du 30 juillet 2017 et exigé un audit du fichier électoral volontairement piégé par le régime en place pour s’assurer une victoire sans coup férir, à tout type d’élection.
A l’issue des dernières élections législatives, un simulacre d’audit du fichier électoral avait été organisé par le régime, dans une démarche unilatérale rejetée par notre parti. Comme vous le savez déjà, notre parti n’a cessé d’exiger son implication dans l’ensemble du processus électoral, notamment l’audit du fichier et du processus électoral ainsi que dans le processus de confection et de distribution des cartes d’électeur et l’affection des électeurs dans les centres et les bureaux de vote. Contrairement à ce qui se passe depuis 2012, l’état de droit et la démocratie exigent la mise en place d’un organe véritablement indépendant pour organiser les élections, la validation publique des listes électorales par les populations et l’accès des partis politiques à la liste et carte électorales définitives bien avant le scrutin.
Vous avez persisté dans cette démarche unilatérale pour imposer à la classe politique, un parrainage fantaisiste, malgré l’avis défavorable unanime de tous vos adversaires et des démocrates. Ce parrainage dont le résultat avait été annoncé d’avance par le Premier ministre de l’époque a permis d’éliminer injustement la plupart des candidats pour n’en garder que ceux que vous aviez choisis d’avance et dont d’ailleurs, certains viennent de rejoindre la majorité présidentielle.
A cela s’ajoute l’élimination des principaux challengers du candidat-président, au moyen du bras armé de la justice, privant ainsi messieurs Karim Wade et Khalifa Sall de leur droit légitime à participer à l’élection présidentielle.
Au total, l’absence de réponse pertinente de votre régime à nos justes revendications et votre persistance dans l’unilatéralisme, ont fini d’installer notre pays dans une impasse politique dont les conséquences, à terme, risquent d’être préjudiciables à tous.
Monsieur le ministre de l’Intérieur, le jugement de l’histoire est implacable. Le Parti démocratique sénégalais voyant que le FRN était instrumentalisé à des fins politiques pour justifier l’entrée au gouvernement d’une frange de l’opposition qui était membre de ce front, sous le couvert de ce dialogue, a quitté le FRN à l’époque. Aujourd’hui, l’histoire lui a donné largement raison sur les véritables motivations de cet appel au dialogue.
Toutefois, le PDS voudrait vous rappeler que le fichier électoral ne peut garantir la transparence que si les formations politiques sont associées à son élaboration, en particulier le parti d’opposition le plus représentatif du pays, en l’occurrence le PDS, seul parti fort d’un groupe parlementaire d’opposition au sein de l’Assemblée nationale.
En conséquence, le PDS réclame une place pleine et entière dans le processus d’audit du fichier électoral et de réforme des lois électorales, en dehors de toute coalition de partis. En effet, l’ensemble des partis politiques présents à l’Assemblée nationale, et qui ont donc fait la preuve de leur représentativité électorale, devraient être représentés au moins par deux (2) membres au sein de la commission chargée du pilotage de l’audit.
Veuillez agréer, monsieur le ministre de l’Intérieur, l’assurance de ma meilleure considération. »
Dr Cheikh Dieng
Secrétaire général national adjoint Chargé des Elections