La crise qui est en passe de miner Rewmi d’Idrissa Seck, suite au limogeage du député Déthié Fall de son poste de vice-président et de numéro 2 du parti, remet au goût du jour les remous politiques qui ont fini de plomber l’unité de la quasi-totalité des grandes formations politiques au Sénégal. En effet, démis de ses fonctions de vice-président du parti par son président, Idrissa Seck, suite à ses critiques contre le régime du président Macky Sall, Déthié Fall a refusé le poste de secrétaire national chargé du développement industriel que ce son chef de parti lui proposait. De sorte qu’entre Idrissa Seck, président dudit parti et nouveau patron du Cese, et Déthie Fall, son ancien numéro 2, un bras de fer ouvert est engagé.
Décidément, la seconde alternance politique est tout sauf une circonstance bénéfique pour les formations politiques au Sénégal. En effet, depuis l’avènement du président Macky Sall au pouvoir en la faveur du second tour de la présidentielle du 26 février 2012, la vie des partis politiques est loin d’être un long fleuve tranquille du fait des remous sous fond de crise profonde opposant le plus souvent la direction à des responsables de haut vol dans le parti du fait de divergences qui n’ont rien à avoir avec l’idéologie du parti. Dernière en date, le bras de fer sur le poste de vice-président du parti Rewmi entre Idrissa Seck, président dudit parti, et Déthie Fall, son ancien numéro 2.
Limogé de ce poste de numéro 2 du parti aussitôt après sa sortie musclée contre le président Sall, lors du vote du budget du ministère de l’Agriculture à l’Assemblée nationale intervenu quelques jours seulement après le remaniement ministériel ayant scellé la nouvelle alliance entre Rewmi et l’Apr du président Macky Sall, Déthié Fall a rajouté une couche supplémentaire, le dimanche 27 décembre dernier, en refusant publiquement le nouveau poste de secrétaire national chargé du développement industriel que lui a proposé Idrissa Seck au sein du parti. Il faut dire que ce bras fer rappelle la tension qu’avait vécue cette même formation politique à la vielle des élections législatives du 2017 et qui s’était soldée par le départ de l’actuel président du mouvement Agir, Thierno Bocoum des rangs de Rewmi. A l’époque, député élu dans le quota du parti Rewmi sur la liste Benno Bokk Yaakaar lors des législatives de 2012, Thierno Bocoum, après seulement un mandat législatif, s’est vu contraint par son président, Idrissa Seck, de laisser la place à Déthié Fall. Une situation difficile à accepter pour le responsable des jeunes de Rewmi basé aux Parcelles assainies qui a finalement préféré prendre ses distances avec son mentor pour fonder son propre mouvement politique.
Toujours, au sujet des tensions qui ont opposé l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental à des responsables de son parti, on peut également rappeler l’épisode de la rupture en 2013 du compagnonnage avec le président Sall qui a vu plusieurs responsables du Rewmi tourner le dos à Idrissa Seck pour rester avec le président Macky Sall dans le camp du pouvoir.
Parmi eux, on peut citer entre autres l’actuel ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l'Aménagement des Territoires, Porte-Parole du Gouvernement, Oumar Guèye, Pape Diouf, ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement dans le gouvernement de Mimi Touré, le député Oumar Sarr qui avait créé un mouvement dénommé « Groupe de refondation de Rewmi » pour ne citer que ceuxlà.
Par ailleurs, il faut souligner que ces remous politiques ne sont pas une exclusivité du parti Rewmi d’Idrissa Seck. Ce phénomène a touché la quasi-totalité des grandes formations politiques, en l’occurrence le Parti socialiste (Ps), le Parti démocratique sénégalais (Pds), l’Alliance des forces de progrès (Afp), la Ligue démocratique, le Parti de l'indépendance et du travail (Pit/ Sénégal) et même le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), n’est pas épargné par les vents de la division qui balaient le champ politique sénégalais depuis 2012.
28 SENEGALAIS TUES A L’ETRANGER, EN 2020
L’année 2020 qui s’achève aura été très meurtrière, du côté des Sénégalais de l’étranger.
L’année 2020 qui s’achève aura été très meurtrière, du côté des Sénégalais de l’étranger. En dehors des morts naturelles, ceux emportés par la pandémie de la Covid-19 etc., au moins 28 de nos compatriotes de la diaspora ont été assassinés ou ont perdu la vie dans circonstances suspectes ou non encore élucidées. Soit une hausse de 1,4 par rapport à 2019.
28 morts! C’est au moins le bilan des Sénégalais de l’étranger assassinés ou victimes d’une mort suspecte dans leurs pays d’accueil. Selon Horizon sans frontière (HSF) qui dresse la liste de ces victimes connues, à travers une note intitulée «Année 2020 : Bilan des assassinats ou mort suspecte de sénégalais à l’étranger», parvenue à la Rédaction de Sud Quotidien hier, lundi 28 décembre 2020, ce bilan est en hausse de 1,4 par rapport à 2019.
8 SENEGALAIS ASSASSINES EN AFRIQUE...
Chez nous, en Afrique, en tout, HSF a recensé huit (8) cas d’assassinat ou de mort dans des circonstances douteuses. D’abord, pour les victimes déplorées dans les pays voisins, on a Maguette Mbaye, tué aux larges des côtes gambiennes par des Chinois ; Fallou Thiam tué par balle le 17 décembre à Kati au Mali et Mouhamed Aly Diallo tué le 26 juillet à Guiglo en Côte d’Ivoire. S’agissant du reste du continent, l’on déplore deux (2) morts au Gabon à savoir Maguette Ba tuée le 02 juin à Port Gentil et Arona Sy, le 21 août ; l’assassinat de Moussa Fall, le 11 août en Afrique du Sud. Au Maghreb, Abdoulaye Baldé a été tué le 09 septembre en Lybie et Ika Niang le 09 octobre au Maroc. …10 VICTIMES EN EUROPE… L’Europe n’est pas en reste. Dans cette région très prisées par les migrants sénégalais, dix (10) de nos compatriotes ont perdu la vie dans des circonstances non encore élucidées en France, en Italie, en Espagne et en Belgique, selon le décompte de HSF. Il s’agit de quatre (4) victimes en Italie : D o u - dou Diouf est tombé dans un fourneau métallurgique, le 29 février à Monza Brianza ; Bouna Sèye, a été écrasé par un camion de son entreprise, le 17 avril ; Baye Fall (Mouhamed Ben Ali) a été brulé vif, le 11 juin à Borgo Mezzanone ; et Mouhamed Sèye, retrouvé mort dans sa cellule de prison à Brescia, le 20 octobre. Trois (3) Sénégalais de la diaspora ont été tué en France, notamment : Ndiaga Samb, le 13 septembre à Paris ; Madia Diop tué le 8 juillet en France ; et Alassane Kanté, 22 ans, tué le 17 octobre à Garges-lès-Gonesse, Val-D’oise. En Espagne, HSF a dénombré trois (3) victimes également : Boubacar Diallo, écrasé par un camion, le 22 mai ; Baye Gueye et Mame Thierno Wagne qui sont morts dans l’incendie du 10 décembre à Badalona (en Catalogne). La communauté sénégalaise de Belgique a été aussi endeuillée par la mort de Mbaye Wade, le 18 septembre 2020.
…ET 10 ASSISSINATS EN AMERIQUE DONT 9 AUX ETATS-UNIS
Toujours dans le reste du monde, plusieurs de nos compatriotes ont été tues aux Etats-Unis d’Amérique (USA). Ils sont au nombre de neuf (9). Il s’agit notamment de : Malick Cissé tué le 16 janvier à New York ; Bara Samb, tué par balles, le 4 avril 2010 aux États-Unis ; les cinq (5) membres de la famille de Djiby Ndiol qui ont péri dans un incendie criminel à Denver, le 5 août et Babacar Dia tué par balles, le 09 août à Missouri. Sur le même continent, mais en Amérique du Sud, Assane Diouf a été tué, le 29 mai 2020, à Sao Paulo, au Brésil. Ce qui porte à dix (10) le nombre de Sénégalais assassinés sur ce continent, renseigne la liste des victimes établie par Boubacar Seye, Consultant et chercheur en migrations internationales, président de HSF.
CINQ NOUVEAUX DÉCÈS ET 78 CONTAMINATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Selon le docteur Mamadou Ndiaye, le directeur de la prévention, qui a présenté le bulletin, les infections nouvelles proviennent de 984 tests virologiques, avec un taux de positivité de 7,93 %.
Dakar, 29 déc (APS) - Cinq nouveaux décès liés au coronavirus et 78 contaminations supplémentaires ont été recensés au cours des dernières vingt-quatre heures, indique le dernier bulletin quotidien du ministère de la Santé sur la pandémie de Covid-19.
Selon le docteur Mamadou Ndiaye, le directeur de la prévention, qui a présenté le bulletin, les infections nouvelles proviennent de 984 tests virologiques, avec un taux de positivité de 7,93 %.
Elles comprennent 26 cas contacts suivis et 52 cas causés par la transmission communautaire, le mode de contamination dont on ignore la source.
Soixante-cinq patients ont été déclarés guéris au cours des dernières vingt-quatre heures, et 37 cas graves de Covid-19 sont pris en charge dans les services de réanimation des hôpitaux.
Le nombre de décès causés par le Covid-19 au Sénégal s’élève à 395, selon le bulletin présenté par M. Ndiaye. Il fait état de 18.806 cas, dont 17.096 cas guéris, et 1.314 patients sous traitement.
Dakar, 29 déc (APS) – Les quotidiens donnent un bilan meurtrier de l’année qui tire à sa fin en insistant sur la mort de plusieurs personnalités victimes pour la plupart de la pandémie de Covid-19.
C’est une ‘’année maudite’’ qui s’achève, selon Lii Quotidien. ‘’Comme chaque année, 2020 s’en va avec son lot de décès. Certains ont secoué les Sénégalais. Il s’agit de grosses pertes qui seront gravées à jamais dans la mémoire collective des populations’’, commente le même journal.
L’As s’alarme des ‘’inquiétantes morts en cascade des VIP (personnalités)’’.
L’année qui tire à sa fin a surtout été ‘’macabre’’ pour les personnalités, fait remarquer Le Témoin Quotidien, qui évoque les décès survenus lundi de deux d’entre elles, le maire Idrissa Diallo de la commune de Dalifort, à Dakar, et le général Mamadou Niang, un des leaders du dialogue national lancé par le chef de l’Etat et ancien ministre de l’Intérieur.
‘’Face à l’inéluctable mort, nous avons tendance à tout embellir par respect de la mémoire du défunt (…) Avec le décès du maire de Dalifort, pour une fois, l’unanimité est faite (…) Le défunt maire était une espèce en voie d’extinction. Tout le monde se met d’accord pour dire qu’il était un homme de convictions et de principes, fidèle également à un engagement politique’’, écrit Le Témoin Quotidien.
Le Soleil, lui, s’est appesanti sur le décès du général Mamadou Niang en estimant qu’avec sa disparition, ‘’le Sénégal perd son soldat du consensus’’. Une allusion à la capacité de cette personnalité militaire à fédérer surtout des hommes politiques dont les divergences sont souvent très profondes.
‘’Le défunt était un interlocuteur de confiance de la classe politique’’, souligne le même journal, rappelant que Mamadou Niang a dirigé la Commission nationale de gestion de la paix en Casamance (sud) et l’ex-Observatoire national des élections, en plus d’avoir été ambassadeur du Sénégal en Guinée-Bissau, au Brésil et au Royaume-Uni.
L’Observateur se désole d’un ‘’lundi noir pour la nation’’ sénégalaise, avec le rappel à Dieu d’Irissa Diallo et du général Mamadou Niang.
Le second ‘’a vécu dans la rigueur militaire’’ et ‘’est parvenu par son tract et son esprit d’ouverture à (…) trouver des consensus forts pour la consolidation de la démocratie’’ au Sénégal, témoigne le journal.
‘’Membre du comité d’initiative pour l’érection du mémorial pour les victimes du bateau ‘Le Joola’, Idrissa Diallo n’aura pas le privilège de voir se réaliser ce projet’’, écrit L’Observateur. Il recueille plusieurs témoignages auprès de ses proches, qui le décrivent comme un homme ‘’loyal’’, ‘’digne’’ et ‘’engagé’’.
‘’Le Sénégal pleure depuis hier le général Mamadou Niang, dont la mission n’a pas été achevée. Mais cela n’occulte pas la peine soulevée par le départ du maire Idrissa Diallo, qui va manquer à ses administrés de Dalifort’’, commente Le Quotidien.
WalfQuotidien se fait l’écho des propos de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall, lequel déclare que ‘’le pays est entre les mains d’une petite mafia qui se partage tout’’. Des propos tenus au terme d’une ‘’tournée’’ de huit jours que M. Sall, devenu farouche opposant depuis sa sortie du gouvernement, a effectuée dans le pays.
Vox Populi annonce que l’Assemblée nationale a posé ‘’le premier acte’’ de la suppression de certaines villes, qui suscite une grosse polémique depuis qu’elle est annoncée par le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye.
Un projet de loi visant à supprimer certaines villes dont Dakar a été examiné lundi par plusieurs commissions de l’Assemblée nationale, selon le même journal. ‘’La ville n’a plus, aujourd’hui, sa raison d’être’’, affirme M. Guèye, cité par Vox Populi.
Sud Quotidien se préoccupe des ‘’crises’’ au sein des principaux partis politiques sénégalais. ‘’Rewmi prend sa dose’’, écrit-il, pour dire que le parti que dirige Idrissa Seck est affecté par ces ‘’crises’’. Le ‘’bras de fer (…) est engagé’’ entre M. Seck et le député Déthié Fall, l’un des responsables de ce parti membre de la majorité présidentielle.
Le différend découle du limogeage de M. Fall du poste de vice-président de Rewmi, après qu’il a critiqué la ‘’vision’’ politique du président de la République, lequel a nommé Idrissa Seck à la présidence du Conseil économique, social et environnemental en novembre dernier.
LES TRISTES TONALITÉS DE L'ANNÉE
L’année 2020, certainement l’une des plus dures de ces dernières décennies, s’en va. Durant ses 12 mois, le pays a pleuré nombre de ses valeureux fils.
L’année 2020, certainement l’une des plus dures de ces dernières décennies, s’en va. Durant ses 12 mois, le pays a pleuré nombre de ses valeureux fils.
La disparition de Pape Mababa Diouf fut le premier coup de poignard planté par la covid-19. Une perte énorme, en pleine période de peur. Le défunt, charismatique journaliste, président de club de son vivant, est parti brutalement. La tristesse frappera encore le monde sportif le 29 septembre 2020 où Pape Bouba Diop a fermé les yeux pour toujours.
Presse endeuillée
La mort a aussi charrié la tristesse dans les médias. Figure emblématique de la corporation, Babacar Touré est décédé le 26 juillet 2020 d'une longue maladie. Le 3 juillet, Reine Marie Faye le suivra. La talentueuse Awa Dabo, chroniqueuse judiciaire de «Vox Populi», Mamadou Abdoulaye Fofana, premier présentateur de journal télévisé au Sénégal, ou encore de Doudou Diène, tous ont laissé orpheline la corporation.
La culture a pleuré
Des pertes énormes, le monde de la culture en a aussi connu durant cette année. Alioune Badara Diagne dit Golbert, Moïse Ambroise Gomis qui a propulsé beaucoup de personnes dans le milieu du mannequinat et de la musique, Balla Sidibé musicien de l’Orquestra Baobab, Ousmane Sow Huchard, ont aussi tiré leur révérence en 2020.
Orphelins des profs
Le monde Universitaire aussi a perdu plusieurs de ses professeurs. Novembre dernier, le décès du Professeur Iba Der Thiam avait retenti tel un cataclysme. Cheikh Sadbou Fall, le Pr Moustapha Sourang, Pr Ibrahima Pierre Ndiaye, un des plus grands maîtres de la médecine de l’Afrique de l’ouest, Mansour Kama du patronat, on tous rejoint l’autre monde.
Les religieux aussi …
Cette année Tivaouane a perdu celui qui fut son porte-parole, Serigne Pape Malick Sy. Il repose depuis le 25 juin aux côtés de son frère Cheikh Tidiane Sy «Al Makhtoum». Médina Baye a perdu Cheikh Ahmad Tidiane Ibrahima Niass et Seyda Mariama Niass. La confrérie mouride, elle, a perdu le conférencier Baye Ndiaga Diop, les Khadres Cherif Houtoub, Cherif Talibouya et son frère Fadel. iGfm prie pour le repos de leur âme.
KEEMTAAN GI - L’AUTRE IDY
Ce n’est pas toujours que les opinions concordent et se confortent. Surtout s’il s’agit du monde glauque de la politique. Trop de roublardises, trop de mensonges, trop de mauvaise foi, trop de faux fuyants. Trop de tartuferies, de mesquineries, de trahisons et de comédies. Face à l’inéluctable mort, nous avons tendance à tout embellir par respect au défunt. Admettre que les gens fassent preuve de mauvaise foi pour ne pas blesser ou heurter des sensibilités. Autoriser le mensonge en quelque sorte. Même si le défunt fut un salaud. En de telles circonstances, on voile tout à travers un manteau de pudeur. Avec le décès du maire de Dalifort, Idrissa Diallo, pour une fois l’unanimité est faite. Dans le monde de la politique sénégalaise, le défunt maire restait une espèce en voie d’extinction. Tout le monde concorde à dire qu’il était un homme de conviction et de principe! Fidèle également à un engagement politique. Un croyant qui a su faire preuve d’une grande dignité et d’un courage exceptionnel. Perdre trois de ses enfants dans le naufrage du bateau « Le Joola » et tenir le coup pour mener un combat pour toutes les victimes de cette tragédie. Il faut être un homme bourré d’humanisme. Un roc ! L’unanimité faite autour du défunt Idrissa Diallo doit servir de leçons aux acteurs de la vie politique. Montrer au peuple que l’on peut faire la politique autrement. Sans chercher à berner par des effets cosmétiques. Combattre l’urgence et faire en sorte que le peuple se retrouve dans les airs d’une belle ballade. Différente de la balade présidentielle. Une autre façon de faire la politique pour tromper.
Kaccoor Bi
ABOUBACAR SEDIKH BEYE « J’AI PERDU MON MEILLEUR AMI PIERRE NDIAYE »
S’il y a quelqu’un qui est particulièrement affecté par le décès du secrétaire général du ministère de l’Economie et du Plan, Pierre Adama Ndiaye, c’est bien le directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédikh Bèye. On ne savait guère que les deux hommes partageaient une proximité insoupçonnée. Justement c’est avec le décès de Pierre Ndiaye des suites de la Covid19 que le Dg du Port a renseigné sur cette proximité révélant que les deux hommes ont eu à partager un cheminement académique. « J’ai perdu mon meilleur ami, mon jumeau. Un homme bien est parti. Le major de notre promo, brillant intellectuel que je considère comme avoir été le meilleur statisticien macro économiste du Sénégal. Il était juste et ne vivait que pour servir les autres. Paix à son âme » écrivait Aboubacar Sédikh Bèye quelques heures après l’annonce de la nouvelle. Le DG du PAD aurait bien aimé ne pas finir l’année 2020 sur cette triste nouvelle surtout qu’il a signé sous l’œil du président de la République la veille le mardi 22 décembre 2020, un accord d’un premier avenant de 840 millions de dollars ou plus de 450 milliards cfa pour la réalisation de la première phase du futur port de Ndayane situé à quelque 70 km au sud de Dakar. L’un des plus grands investissements de l’ère Macky Sall. Aboubacar Sédikh Bèye a porté et s’est battu avec un calme olympien d’un statisticien macro économiste cette vision du président Macky Sall d’autant que le Sénégal indépendant n’a jamais construit un tel port de grande nature. Alors à peine, il a savouré un accord historique qui va changer le visage du pays, Aboubacar Sédikh Bèye perd le lendemain son meilleur ami.
FOUTA MAMADOU RACINE SY DOPE LA SANTE
Ce fut un véritable engagement pour la santé au Fouta. Mamadou Racine Sy a déployé des moyens énormes pour renforcer aux côtés de l’Etat le tissu sanitaire du département de Podor. Le PDG de King Fahd Palace a fini de construire les maternités des localités de Diattar, Ndiawar, Dimatt, Diagnoum et Fanaye. Dimanche dernier, Mamadou Racine Sy a planté partout dans le département une nouvelle espérance surtout en cette période de seconde vague de covid19 qui a fini d’installer une véritable inquiétude à travers le pays. Partout où il est passé pour des cérémonies de réceptions, il a indiqué qu’il va continuer à accompagner la population du Fouta. « L’urgence est de soulager les couches défavorisées et surtout les plus vulnérables comme les femmes et les jeunes. C’est ce qui explique ces investissements massifs dans le domaine de la santé pour relever par ricochet le plateau médical avec du matériel haut de gamme, surtout dans ce contexte particulier d’une pandémie mondiale qui continue à secouer toute la planète » a souligné le patron du King Fahd. Ce dernier d’ajouter que « nous ne ménagerons aucun effort pour subvenir aux besoins des Podorois. Nous travaillons pour l’équité sociale, mais aussi celle territoriale en termes d’accès aux services sociaux de base. Nous accompagnons la politique définie par le président de la République. Ces actions sociales fortes impact et sur le quotidien des populations du Fouta des profondeurs. C’est tout simplement pour accompagner d’une manière plus larges les politiques publiques sous l’impulsion du chef de l’Etat ». Voilà un homme utile à son terroir.
ANNULATION ARBITRAIRE D’UN BAIL DES CADRES DES IMPOTS ET DOMAINES REFUSENT DE SIGNER LA FORFAITURE
Dans sa dernière édition, « Le Témoin » quotidien avait relayé une lettre ouverte de l’entrepreneur Mamadou Diop à Son Excellence Macky Sall, président de la République. Dans cette lettre synonyme de cri du cœur, cet honorable entrepreneur doublé d’un employeur émérite dénonçait les agissements arbitraires du ministre de la Pêche Alioune Ndoye qui tente de confisquer son terrain d’une superficie de 315m2 sis Cité Cap-Verdienne (Dakar-Plateau) que la Commission de contrôle des opérations domaniales (Ccod) lui a attribué par voie de bail. Pendant ce temps, un richissime homme d’affaires libanais serait en embuscade si toutefois le ministre Alioune Ndoye réussit la forfaiture d’annuler le bail du pauvre Mamadou Diop par le biais des services du ministre Abdoulaye Daouda Diallo. Face à ce forcing ou « diaye dolé », l’entrepreneur Mamadou Diop avait supplié le président Macky Sall de le sauver des griffes de cette mafia foncière. Hier, « Le Témoin » a appris que certains services du ministre Abdoulaye Daouda Diallo ont reçu des instructions d’organiser une consultation à domicile visant à annuler rapidement le bail avant que le président Macky Sall n’intervienne. Il est vrai que certains cadres des Impôts et Domaines ont signé l’acte de mise à mort foncière de Mamadou Diop, mais d’autres refusent de s’inviter à un tel complot qui n’existe nulle part que sous le gouvernement de Macky Sall. Ainsi va le Sénégal des plus forts qui n’hésitent pas à écraser les plus faibles. Mais toute chose a une fin et vive la Crei de demain !
FONDATION SONATEL LES ANCIENS COMBATTANTS DE DAKAR SOLLICITENT UN DON D’AMBULANCE
L’ancien moniteur-parachutiste, le célèbre Adjudant-major Mamadou Sy président de l’Union régionale des anciens combattants de Dakar (Urac) a saisi « Le Témoin » pour lancer un pathétique cri du cœur à l’endroit de la Fondation Sonatel. « Compte tenu des nombreuses actions à caractère social ou humanitaire, la Fondation Sonatel a déjà fait ses preuves de bienfaisance au profit des personnes malades et défavorisées. Aujourd’hui, notre association enregistre dans ses rangs plusieurs anciens combattants et autres militaires malades et démunis. En ma qualité de président de l’Urac, je sollicite un don d’ambulance auprès des mécènes de la Sonatel pour le transport de nos membres alités ou paralysés en cas d’urgence médicale. Parce que la plupart de nos camarades malades habitant Pikine, Rufisque, Keur Massar, Grand-Yoff, Mbao, Diamdiadio, Sébikhotane, Thiaroye etc ont des problèmes financiers pour se déplacer vers les hôpitaux du centre-ville de Dakar. Je suis convaincu que la seule Fondation Sonatel peut nous aider à sortir de cette situation dramatique. Parce que certaines autorités n’ont rien fait pour nous ! » se désole Major Mamadou Sy président de l’Union régionale des anciens combattants de Dakar (Urac) tout en souhaitant que son appel connaitra un écho favorable. Amine !
PRESIDENTIELLE CENTRAFRICAINE FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA REELU PRESIDENT DE…BANGUI
Vraiment, la Centrafrique est un drôle de pays voire un Etat atypique ! Le premier tour des élections présidentielles et législatives a pu se tenir dimanche 27 décembre 2020 dans un pays où 80 % du territoire national sont contrôlés par des milices rebelles. En dehors de Bangui la capitale, presqu’aucune région ou localité rurale n’a pu voter. Sous la menace des rebelles, certains gouverneurs, préfets, sous-préfets, maires et chefs de village ont fui leur province pour aller se refugier à Bangui. Une occasion pour les milices de saccager les bureaux de vote et incendier le matériel électoral. Pendant ce temps, il y a des gouverneurs qui ont même tenté d’organiser des scrutins dans la foret avant de détaler au moindre coup de feu. Juste pour vous dire que quelques populations de Bangui ont pu aller voter. D’où un taux de participation qui tournait autour de 20 %. A l’arrivée, certains observateurs africains « corrompus » se réjouissent du bon déroulement du scrutin. Incroyable ! Le président Faustin Archange Touadéra est en passe de sortir vainqueur de ces élections compte tenu des premières tendances. Ainsi, il n’est pas interdit pour « Le Témoin » d’avancer que le président sortant sera officiellement réélu président de la République de…Bangui.
COLERE DES SAISONNIERS DE LA SONACOS
Les saisonniers de la Sonacos Lydiane jugent catastrophique la campagne de commercialisation de l’arachide. En effet selon eux, l’usine n’a réceptionné que 100 tonnes environ depuis le lancement de la campagne. Une situation causée selon les travailleurs saisonniers par le renchérissement du prix du kg d’arachide par des producteurs alors que la Sonacos achète toujours aux prix officiels de 250frs. Ils ont fait face à la presse pour fustiger cette situation et invité le président Macky Sall à accompagner la Sonacos afin que cette dernière puisse s’aligner au prix du marché, 300frs le Kg d’arachide sans quoi, Mbaye Faye, président de l’Amicale des travailleurs saisonniers de la Sonacos Lydiane prédit le déclin de l’huilier national qui ne pourra pas suivre la concurrence étrangère, notamment chinoise. Selon eux, les conséquences de cette mauvaise campagne se traduisent par une perte d’emplois énorme car « sur 1200 saisonniers, seuls 300 sont actifs, tout le reste se trouve en chômage ».
MACKY SALL SE DIT TRÈS PEINÉ
Le chef de l’État s’est dit très peiné d’apprendre le décès du Général Mamadou Niang, ancien ministre de l’intérieur et président de la commission politique du dialogue national.
Le chef de l’État, Macky Sall s’est dit très peiné d’apprendre le décès du Général Mamadou Niang, ancien ministre de l’intérieur et président de la commission politique du dialogue national. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, le Président Sall a également salue la mémoire d’un valeureux compatriote.
« Je suis très peiné d’appendre le décès ce jour, du général Mamadou Niang, ancien Ministre de l’intérieur et Président de la commission cellulaire du dialogue politique, entre autres éminentes fonctions. Je salue avec respect la mémoire de ce valeureux compatriote qui a servi l’Etat et la Nation jusqu’au dernier souffle. Paix à son âme, avec mes condoléances émues à sa famille. »
UNE JEUNE FILLE RETROUVÉE MORTE DANS SA CHAMBRE
La découverte macabre a été faite par la famille de la victime à la rue ’’Kognou Bagarre’’. Selon les premières informations recueillies, la fille a été violée avant d’être tuée.
Une jeune fille âgée de 23 ans a été retrouvée morte dans sa chambre, hier, dans l’après-midi. La découverte macabre a été faite par la famille de la victime à la rue ’’Kognou Bagarre’’. Selon les premières informations recueillies, la fille a été violée avant d’être tuée.
La police s’était déplacée sur les lieux du drame pour les besoins de constat. Une enquête a été ouverte par le commissariat de Niary Tally.
419 MILLIONS FCFA VOLÉS À LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SÉNÉGAL
L’auteur présumé des faits a été alpagué. Il s’agit de M. G. S. Il a été cueilli par les éléments de la Division des investigations criminelles qui avaient en charge l’enquête.
Dans sa livraison de ce jour, Libération a révélé un vol qui s’est produit à la Société générale Sénégal (SGS), ex-SGBS. D’après le journal, la rondelette somme de 419 millions de francs CFA a été volée à des particuliers au niveau de YUP Sénégal, une filiale de la SGS, dans la zone de Diourbel.
Selon le journal, l’auteur présumé des faits a été alpagué. Il s’agit de M. G. S. Il a été cueilli par les éléments de la Division des investigations criminelles qui avaient en charge l’enquête. Il est poursuivi pour faux et usage de faux et escroquerie. En effet, ce dernier s’était rapproché des dames M. A. Lô et R. Diop pour leur dire qu’il était à la recherche de financements d’une campagne de crédit initiée par YUP destinée à payer les salaires des employés de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Et, sur la base d’un faux contrat, il était prévu que YUP Sénégal leur paye une commission de 10% sur un investissement égal ou supérieur à 100 millions de F CFA.