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28 juin 2025
LES PESANTS LIES A LA COVID-19 SUR LE BUDGET DE L’ETAT
Des résultats provisoires d’une étude sur l’impact de la Covid-19 sur le budget de l’Etat, portée à la connaissance du public mardi, à Dakar, révèle que les finances publiques du Sénégal sont tendues et que le Plan de relance enferme des insuffisances
Des résultats provisoires d’une étude sur l’impact de la Covid-19 sur le budget de l’Etat, portée à la connaissance du public hier, mardi, à Dakar révèle que les finances publiques du Sénégal sont tendues et que le Plan de relance enferme des insuffisances tectoniques.
L’impact de la Covid-19 en général et particulièrement sur les finances publiques du Sénégal est une réalité. C’est ce que confirment les résultats provisoires d’une étude qui révèle deux tendances relatives aux finances tendues et à l’insuffisance technique du plan de relance. Pour ce qui est des finances publiques, le professeur agrégé des finances publiques Abdou Aziz Kébé, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, d’affirmer que les finances publiques en général et particulièrement au Sénégal «sont tendues».
Et pour s’en convaincre, il convoque le déficit budgétaire qui se chiffre aujourd’hui à «643 milliards contre environ 400 milliards avant la pandémie». Dans son analyse, l’expert des finances publiques rappelle qu’ «entre 2012 et 2019, le gouvernement a fait des efforts considérables en termes de réduction du déficit budgétaire qui est passé de 6,7% en 2011 à 3% en 2019».
A le suivre, «avec la pandémie, ce déficit est à nouveau à 6%». Cependant, souligne-t-il, «Cette option du gouvernement est salutaire dans une certaine mesure». Parce qu’ailleurs, explique-t-il encore: «Cela ne s’est pas passé ainsi». Se voulant convainquant, il dira: «Certains gouvernements ont pris l’option de ponctuer ou de renoncer aux salaires, mais au Sénégal, l’Etat a pris l’engagement de supporter le financement de son plan de résilience, à travers la Force Covid-19, ce qui a entrainé l’accentuation du déficit budgétaire».
A ces éléments, il cite l’augmentation de l’inflation, la pression fiscale encore faible. Parce qu’ «avec les mesures de restriction des libertés, il n’y a pas de consommation pour un pays comme le nôtre qui voit les 70% de ces recettes tirées des produits de consommation…». Cette situation tendue des finances publiques a amené le gouvernement à prendre des ordonnances à travers la loi d’- habilitation. Et la première loi d’habilitation prise au Sénégal remonte en 1994. Sur ce, il précise que «le Sénégal n’en a jamais abusé».
Sur la relance économique à travers le plan de relance économique et sociale, il relève des insuffisances techniques à savoir «la faiblesse des dépenses sociales notamment le budget de la santé pour 5%, la justice pour 1%». Ce qui à son avis montre toute «la précarité sociale et ce, malgré les bonds très importants du gouvernement en termes de couverture, d’accès à l’eau…», dira-t-il. Donc, ajoute-t-il: «Ce plan de relance proposé permet d’avoir des réserves». Ce qui l’amènera à dire que «ce plan de relance a des limites». Car, à ses yeux, pour financer il faut avoir des ressources. Or, il est noté une grande faiblesse de l’ardoise fiscale. En clair, relève-t-il: «Sur la base de l’étude de la Direction générale des impôts et domaines sur 6 millions de contribuables potentiels, seuls 500 mille paient. Tout au moins le potentiel fiscal n’est pris, 16% contre un minimum de 30% au plan mondial, il est extrêmement difficile de corriger le déficit budgétaire qui tourne autour de 70%».
A noter que l’étude est réalisée par la Coalition nationale pour le suivi budgétaire (Conasub) qui regroupe plus d’une dizaine d’organisations de la société civile, en partenariat avec Ong 3 D et Oxfam sous la direction du professeur Abdou Aziz Kébé.
Pr SEYDI REÇOIT LE NOUVEAU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES
Le nouveau batiment est équipé de 70 lits dont 13 suites, un service de réanimation, deux chambres à pression négative, trois laboratoires, une unité de vaccination, un centre de formation, une salle polyvalente de 330 places...
Erratum : Une mauvaise interprétation des propos du président de la République nous a fait écrire que le nouveau service des Maladies infectieuses et tropicales (SMIT) inauguré ce mardi porterait le nom du Professeur Moussa Seydi. En effet, le chef de l’État a dit que le spécialiste des maladies infectieuses aurait mérité un tel honneur. Toutes nos excuses à nos lecteurs pour cette méprise.
Ce n’est pas la première fois que le président de la République donne le nom d’une structure publique à une personnalité encore en vie. En septembre 2019, Macky Sall avait pris un décret parrainant le lycée de Sédhiou à l’ancien ministre de la Recherche scientifique, Balla Moussa Daffé.
Macky Sall estime que Pr Seydi mérite bien cette distinction. « Je sais qu’il n’est pas habituel de baptiser un centre par le nom de quelqu’un qui en exerce la responsabilité, qui est aujourd’hui le professeur Seydi. Mais vous méritez parfaitement que ce centre prenne votre nom pour l’exemple et l’initiative », a annoncé le chef de l’Etat. Il a déclaré, devant l’assistance, que c’est le Pr Moussa Seydi qui a donné l’idée de la mise en place d’une telle infrastructure et qui a piloté le projet.
Le nouveau bâtiment du SMIT, financé en partie par le budget de l’Etat du Sénégal est construit en un R+2 sur près de 2 hectares. Il est équipé de 70 lits dont 13 suites, un service de réanimation, deux chambres à pression négative, trois laboratoires, une unité de vaccination, un centre de formation, une salle polyvalente de 330 places, un espace d’archivage, une salle de sport, des salles de travail, une administration, un restaurant, entre autres commodités…
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a également annoncé que l’espace P3 pourra accueillir en toute sécurité les malades atteints d’infections les plus dangereuses.
Pour Macky Sall, l’engagement du Pr Seydi est un acte d’une portée incommensurable, à l’heure d’une pandémie qui inquiète le monde. « Un engagement civique, altruiste et patriotique, c’est rare de nos jours. Vous rappelez à la face du monde que par l’acte de soigner le médecin est avant tout une expression d’humanité à l’endroit du patient et au service du bien commun ». Le chef de l’Etat a aussi profité de cette tribune d’inauguration du SMIT pour conscientiser davantage sur la pandémie. Il a appelé les populations à plus de respect des mesures barrières édictées. « Si j’ai tenu à présider personnellement la cérémonie d’inauguration des nouveaux locaux du Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann, c’est pour marquer, une fois de plus, la priorité élevée que j’accorde à l’amélioration des performances de notre système de santé. » « À tous ceux qui continuent d’ignorer les gestes barrières, de négliger le port correct du masque, de ne pas observer la distanciation physique, et pire, de nier l’existence même de la Covid-19, je voudrais dire ceci : vous-vous mettez en danger, et vous mettez les autres en danger. Pensez aux morts et à leurs familles endeuillées, pensez aux malades et à leur souffrance, pensez aux guéris qui gardent encore dans leur chair les séquelles de cette terrible maladie. Je renouvelle mon appel à la vigilance et à la responsabilité de tous pour le respect strict des gestes barrières, le port correct du masque, le lavage fréquent des mains, la distanciation physique et la restriction des déplacements et rassemblements non essentiels », a-t-il déclaré.
LES SYNDICALISTES VENT DEBOUT CONTRE... L’UNESCO
Selon eux, le programme dénommé « Education sexuelle et reproductive » régenté par l’Unesco est contre nos valeurs. Pour cause, il « promeut l’homosexualité » qui n’est pas légalisée dans notre pays
L’introduction d’un module sur l’homosexualité à l’école continue de provoquer une levée de boucliers au Sénégal, particulièrement au niveau des syndicats d’enseignants. Selon eux, ce programme dénommé « Education sexuelle et reproductive » régenté par l’Unesco est contre nos valeurs. Pour cause, il « promeut l’homosexualité » qui n’est pas légalisée dans notre pays
ABDOU FATY, SECRETAIRE GENERAL DU SELS/AUTHENTIQUE : «Il est temps que le Sénégal reprenne son indépendance dans le cadre de l’éducation»
«La famille est en danger au Sénégal parce que la famille, c’est le noyau de la société. La famille est en danger parce qu’en filigrane, sous prétexte de genre, on veut démocratiser, légaliser, banaliser la sexualité et surtout des enfants. La permissivité est allée même en filigrane jusqu’à dire que la famille ne peut pas se résumer seulement à papa et maman mais à deux femmes ou deux hommes qui peuvent adopter. Et également dire que contrairement à notre culture, notre civilisation, notre religion, on veut effectivement dès le bas âge banaliser le sexe en disant que l’enfant peut jouir de tout son corps totalement. Nous pensons qu’aujourd’hui, il est temps que le Sénégal reprenne son indépendance dans le cadre de l’éducation parce que si l’éducation était entièrement financée par le Sénégal, des étrangers n’auraient pas effectivement osé nous proposer cela. C’est inadmissible et en ce qui concerne le G7, un plan d’actions sera établi qui, je le pense, sera décliné comme suit, rencontrer tous les guides religieux, les familles maraboutiques, l’Eglise, les porteurs de voix, les imams et dénoncer cet état de fait qui, si on y prend garde, va déconstruire tout ce qu’on a construit en termes de culture dans notre pays ».
DAME MBODJ, SECRETAIRE GENERAL DU CUSEMS/AUTHENTIQUE : «Le Sénégal doit adopter une position radicale si nos dirigeants sont là pour nous»
D’abord, l’Unesco organise un atelier de validation du document alors qu’on n’en a même pas discuté mais avant de valider, il faut qu’il y ait des ateliers de partage, qu’on puisse savoir ce qu’ils nous proposent. Mais ils viennent avec leur document qu’ils ont conçu pour le monde entier alors que nous n’avons pas les mêmes réalités socioculturelles, les mêmes objectifs, les mêmes croyances. C’est cette arrogance que j’ai dénoncé d’abord. Le Sénégal n’a jamais été impliqué dans l’élaboration d’un tel document. C’est un document qui porte atteinte à nos convictions. Nous avons nos religions au Sénégal qui interdisent toute forme de fornication avant le mariage. Eux, ils sont en train de promouvoir dans le document cet état de fait. C’est nous agresser dans notre foi. Ils disent que vous avez le droit d’être homosexuel ou lesbienne et en même temps, on demande de tolérer ceux qui le sont. Ils se sont dits puisque l’homosexualité n’est pas légalisée ici comme dans certains pays, on va contourner et aller directement vers les enfants qui vont grandir. C’est le Président de la République qui est au banc des accusés. Ce n’est pas Mamadou Talla. Une question aussi sensible qui a des enjeux au plan international, ça dépasse les compétences du ministre. J’accuse Macky Sall d’être à l’origine de ce qui est en train de se passer dans notre pays parce que quand un Kémi Séba a voulu déchirer un billet de Franc Cfa, ils l’ont pris manu militari et l’ont mis dans un avion pour l’expulser de notre pays. Si Kémi Séba a brûlé un billet, eux ils sont en train de brûler notre société. Le même jour, le représentant de l’Unesco devrait être expulsé de notre pays parce qu’il est venu nous insulter, nous attaquer dans notre foi et c’est pire que ce que Kémi Séba a fait. Si on le laisse organiser des séminaires de validation d’un document qui nous insulte, qui remet en cause les fondamentaux de notre société, et que le Président ne dit rien, le ministre de l’Intérieur ne l’expulse pas, ça veut dire qu’ils sont consentants. Je demande l’expulsion du représentant de l’Unesco au Sénégal pour lancer un messager très fort à la communauté internationale et surtout à la communauté Lgbt pour leur dire que vos saletés ne passeront pas dans notre pays. Le Sénégal doit adopter une position radicale si nos dirigeants sont là pour nous. Ensuite, c’est le moment maintenant d’appliquer la recommandation des Assises de l’éducation et de la formation de 2014 sur l’introduction de l’éducation religieuse dans notre curriculum. Il faut aussi dire que les partenaires techniques et financiers dans le secteur de l’éducation, tous réunis, financent à moins de 15% notre éducation. L’éducation du Sénégal est financée par les Sénégalais à hauteur de 85%. Maintenant, nous allons faire le tour des guides religieux et leur dire que ce projet machiavélique ne doit pas passer. Maintenant, si l’Unesco fait un forcing pour imposer ça au niveau des écoles, nous allons donner un mot d’ordre de rejet systématique de ce module qu’ils appellent « Education sexuelle ».
KEEMTAAN GI – GALIPETTES
Tout y passe ! Ce pays est gai. La liste macabre qui s’allonge chaque jour. Pas de quoi fouetter un chat. Faut bien que l’on meure de quelque chose et que la vie suive son traintrain. Rataplan, rataplan !! Clairons sonnant, tambours battant, s'en allaient gaiement, Rataplan! Rataplan! Vous n’êtes pas indisposés par les nombreuses dissonances qui envahissent l’espace ? Faut s’en accommoder. Ça rend la vie plus belle. Et ça participe également à la bonne ambiance de ce pays pas comme les autres. Parait que dans des foyers maraboutiques, certains seraient courroucés et promettent l’enfer au Chef dont la balade dans quelques coins de la ville fait le « Buzz ». On ne s’ennuie pas ! Loin de là ! C’est le palais présidentiel qui doit trembler à l’idée de cohabiter avec des « Djinns ». Un guide religieux, habitué à des menaces, ne tremble jamais. Il avait promis de rouvrir ses lieux de culte, menaçant la police de la puissance de son chapelet. Avant qu’il n’en arrive là, le Chef avait desserré l’étau et ordonné la réouverture des mosquées. Pour les Djinns au palais, le premier collaborateur du Chef qui montrera des signes de démences, ne cherchez pas loin. C’est la main du marabout. Il n’est pas le seul à en vouloir au Chef. Une autre cité religieuse se plaint du traitement réservé à ses fils. Des sucettes enlevées de la bouche de leurs gros gaillards de garçons ou d’une foire religieuse qui les priverait de magots, et ça rouspète. Quel pays ! Et pendant ce temps, de puissants bailleurs voudraient apprendre à nos chérubins l’art des galipettes. Et peut – être, les meilleures positions. Depuis hier vous avez entendu des voix religieuses ? On aimerait bien savoir ce qu’en pense notre pote Ahmed Khalifa Niass avec qui nous avons en partage l’amour des plaisirs de la vie Kaccoor Bi
MACKY FAIT LA LEÇON A MANSOUR FAYE
On aurait dit en wolof du « garouwale ». Parce que les propos tenus hier par Macky Sall à l’endroit du Pr Moussa Seydi lors de l’inauguration du nouveau service ont tout l’air d’aller directement vers son beau-frère Mansour Faye qui a décidé de donner le nom de l’avenue Général De Gaulle au président Macky Sall. Installant une polémique vive depuis quelques jours. Lors de son discours, Président SALL a estimé que le service des maladies infectieuses doit porter le nom du Pr Seydi. Seulement il tiendra à afficher une certaine gêne dans sa décision puisqu’il dira qu’« il est très rare de donner le nom d’une structure à une personne qui y est en exercice, mais vous méritez grandement que le service des maladies infectieuses de Fann porte votre nom ». Alors nous osons croire que le ministre-maire Mansour Faye a bien compris le message pour revenir en arrière. Mais comme il fait partie des « petites gens » selon Mary Teuw Niane, il est peu probable qu’il revienne sur sa décision. Il reste que rendre au Sénégal sa souveraineté médicale est pour le président de la République, une de ses principales priorités. C’est d’ailleurs lui-même qui l’a annoncé ce mardi 29 décembre 2020 lors de l’inauguration du Service des maladies infectieuses et tropicales (Smit).
GESTION DE LA COVID 19 LE CHEF DE L’ETAT LIVRE DES ANECDOTES
Restons à cette cérémonie d’inauguration marquée par quelques anecdotes du président de la République. ‘’Si j’ai tenu à inaugurer ce service, c’est pour marquer une fois de plus la priorité que j’accorde à l’amélioration de notre système de santé à la hauteur de notre souveraineté médicale. Quand nous avons eu notre premier cas d’Ebola, c’était pour moi comme un tsunami. (…). Dans mon entourage, certains recommandaient qu’on reconduise le malade à la frontière. Je me rappelle avec quel courage ce centre des maladies s’est occupé du malade’’, a rappelé le président Macky Sall avec le sourire. Sur la même perspective, il dit avoir lui-même vu, des agences qui voulaient soustraire leur malade de nos structures de santé lorsque cette année (2020), le Sénégal a enregistré des cas de Covid-19. ‘’Je savais que leurs soucis sont fondés’’, a dit Macky Sall en toute humilité avant de se retourner vers le Pr Moussa Seydi pour le féliciter. ‘’Il a réussi ce pari de sortir ce centre de terre. Un centre qui répond aux meilleurs standards internationaux. C’est pourquoi je voulais le féliciter et féliciter également l’ensemble des acteurs pour la réalisation de son joyau’’. ‘’Ce Smit vient donc à point nommé’’, a dit le président Macky Sall.
MACKY SALL AUX SENEGALAIS QUI BANALISENT LA COVID-19
Terminons avec cette cérémonie du Centre de traitement des maladies infectieuses et tropicales de l’Hôpital Fann, le Président Macky Sall a lancé un appel à l’endroit de ceux qui négligent les recommandations qui devraient être suivies pour stopper la chaîne de transmission du coronavirus: « A tous ceux qui continuent d’ignorer les gestes barrières, de négliger le port correct du masque, de ne pas observer la distanciation physique, et pire de nier l’existence de la maladie, je veux dire ceci: vous vous mettez en danger et vous mettez les autres en danger. Pensez aux morts et à leurs familles endeuillées. A ceux qui pensent que la maladie n’est qu’une pure fiction je leur dis pensez aux malades et à leur souffrance, pensez aux guéris qui gardent encore, dans leur chair, les séquelles de cette terrible maladie », a indiqué le Président Sall.
DECES DU GENERAL NIANG LES CONDOLEANCES DU PRESIDENT WADE
« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le rappel à Dieu du Général Mamadou NIANG, vaillant soldat des défis républicains. Le Général NIANG était un grand patriote, et un intellectuel de haut niveau. Il aura laissé un ouvrage plein d’enseignements : ‘’mémoires synchrones du fleuve de mon destin » a indiqué le président Abdoulaye Wade dans un message de condoléances reçu par la Rédaction. « Homme de conviction, doublé d’une humilité sans commune mesure, je retiens de lui son amour pour le Sénégal. Il était un homme multidimensionnel, de la race des hommes qui ont rempli leur vie utilement. Instituteur, militant du PAI, brillant militaire (Saint Cyr), Président de l’Observatoire National des Elections, ONEL, diplomate, il aura servi son pays jusqu’à ses derniers instants. Le Sénégal vient de perdre ainsi l’homme du Dialogue qui avait fini de faire l’unanimité autour de sa personne. Un homme de dialogue et de consensus qui a beaucoup servi la démocratie et qui aura marqué l’histoire politique du Sénégal. Je présente mes sincères condoléances à sa famille et à toute la classe politique sénégalaise et prie Allah, le Tout Puissant, de lui accorder son pardon et de l’accueillir dans son paradis » ajoute Me Wade.
CIMETIERE DE YOFF LE GENERAL MAMADOU NIANG ET LE MAIRE IDRISSA DIALLO INHUMES EN TOUTE SOBRIETE...
C’est en toute sobriété que le général Mamadou Niang a été inhumé ce mardi, en fin d’après-midi au cimetière de Yoff. La cérémonie d’enlèvement du corps qui s’est tenue un peu plus tôt dans la matinée, à huis clos, à l’hôpital Principal de Dakar, conformément au protocole sanitaire établi. Les quelques reporters qui ont fait le déplacement ont été priés par le service d’ordre de la gendarmerie à rebrousser chemin puisqu’il n’était pas prévu une cérémonie. Seuls les proches de la famille du défunt ont été aperçus sur les lieux pour procéder à l’enlèvement de la dépouille qui a été directement acheminée à Yoff sous bonne escorte après l’exécution de la prière mortuaire effectuée par les proches du général au niveau de l’HPD. C’est donc en toute sobriété que l’ancien ministre de l’Intérieur a été inhumé accompagné par les siens. Au même moment avait lieu au même endroit, l’inhumation du maire de Dalifort, Idrissa Diallo, également décédé ce lundi. Khalifa Sall présent lors de la cérémonie a tenu à s’exprimer. « On a perdu un grand homme, un homme de fidélité, d’honneur… Il doit être donné en exemple à tous les hommes politiques… Il était à l’avant-garde des idées que nous partagions et que nous défendions... Sa disparition a été brutale… » dira-t-il. En outre, le leader de la coalition Taxawu Dakar, de revenir sur les valeurs fondamentales et autres convictions qui ont tout le temps été à la base de leur compagnonnage au sein de la famille socialiste notamment. « Ma personne importe peu, nous sommes ensemble par conviction », insistera monsieur Sall devant la presse, aux côtés de Barthélémy Dias, également présent lors de l’enterrement d’Idrissa Diallo...
COMMUNE NGOUMBA GUEOUL ERECTION D’UNE CASERNE DE SAPEURS-POMPIERS… FANTOME
Le président de la République Macky Sall est alerté ! Depuis un certain temps, nos maires et autres élus locaux usent et abusent de l’acte 3 de la décentralisation pour politiser les institutions militaires et paramilitaires. Pour cause, n’importe quelle personne se léve un beau jour pour construire une brigade de gendarmerie, un poste de police ou une caserne de sapeurs-pompeurs dont la plupart des érections n’ont pas leur raison d’être. Comme ce fut le cas dans la commune de Ngoumba Guéoul située entre Louga et Kébemer où le maire est en train de construire une caserne de sapeurs-pompiers pour mettre le commandement devant le fait accompli ! Après coup, ces politiciens font pression sur le président de la République ou le ministre de l’Intérieur pour réclamer des effectifs et des équipements qui consistent à alourdir le budget de l’Etat. Alors que Ngoumba Guéoul se situe dans un rayon de moins de 25 km où il y a déjà trois casernes de sapeurs-pompiers (Tivaouane, Mékhé et Kébémer). Pendant ce temps, il y a de grosses communes à forte densité démographique comme Ranérou, Goudiry, Keur Massar à Dakar, Sangalkam et autres qui n’ont même pas de caserne de sapeurs-pompiers. Il est vrai que construire une caserne de sapeurs-pompiers est une très belle initiative. Seulement pour « Le Témoin » quotidien, son érection doit répondre à l’évaluation des risques dans la collectivité et normes démographiques et d’intervention.
AFFAIRE RANGOU LIBERTE PROVISOIRE POUR AÏSSATOU NDIAYE
Mieux vaut tard que jamais dit l’adage. Aïssatou Ndiaye du nom de cet acolyte de Fatoumata Barry alias Rangou a bénéficié hier d’une liberté provisoire, accordée par la chambre d’accusation. Poursuivie pour les mêmes délits que la célèbre et sulfureuse Rangou à savoir diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, proxénétisme et défaut de carnet sanitaire, celle-ci a eu moins de chance que son compère. Les gens s’étaient étonnés en son temps de la voir croupir en prison alors que ses autres acolytes avaient bénéficié d’une liberté provisoire. Renseignement pris auprès de sa famille, celle-ci nous signale que son avocat n’avait pas introduit de demande de liberté provisoire. Heureusement donc pour elle tout est bien qui finit bien. Pour rappel, Fatoumata Barry, Aïssatou Ndiaye et Cie avaient été arrêtées puis placées sous mandat de dépôt depuis le 05 juin dernier lors d’un yendou party dans un hôtel de la place. Le juge qui a bouclé le dossier l’a envoyé en correctionnel pour y être jugé.
L’APPEL DE MACKY SALL AU RESPECT DES GESTES BARRIÈRES À LA UNE
Dakar, 30 déc (APS) – Le dernier appel lancé par le président de la République pour le respect des gestes barrières contre le Covid-19 et la précision faite par le gouvernement sur une rumeur relative à l’introduction d’un module pédagogique sur l’homosexualité sont les sujets les plus commentés par les quotidiens.
‘’Pensez aux morts, aux familles endeuillées et aux malades’’, a recommandé Macky Sall à ceux qui ne respectent pas les conseils de protection contre la maladie à coronavirus.
‘’Le président de la République a renouvelé, hier, son appel au respect des mesures barrières (…) Il a adressé un message à ceux qui ne se conforment pas au respect des règles de prévention individuelle et collective’’, rapporte Le Soleil.
‘’Macky Sall appelle à la responsabilité’’, résume EnQuête. ‘’Le corps médical seul ne peut pas gagner le combat contre le coronavirus. Il faut que la population y mette du sien’’, ajoute le même journal, concernant l’exhortation au respect des mesures barrières faites par M. Sall.
Si le chef de l’Etat insiste sur la prévention du Covid-19, c’est parce que ‘’malgré les dernières mesures imposées par le gouvernement, certaines [personnes] continuent toujours de fouler aux pieds les gestes barrières’’, écrit WalfQuotidien.
‘’Le vocabulaire est martial (…) Hier, c’est un chef de l’Etat qui semble dépassé par certains comportements (…) qui s’est adressé aux citoyens’’, lit-on dans Le Quotidien.
Kritik’ ne s’appesantit pas sur les conseils de Macky Sall, mais il tient à souligner que ‘’même si [son] taux de létalité demeure toujours faible au Sénégal, la pandémie de coronavirus continue de faire des morts’’.
Il rappelle, sur la base des données fournies par le ministère de la Santé, que le Covid-19 a fait 395 morts au Sénégal.
‘’Mamadou Talla clôt le débat’’, écrit L’As, concernant la rumeur selon laquelle une organisation internationale dont est membre le Sénégal chercherait à introduire dans les écoles sénégalaises un module pédagogique consacré à l’homosexualité.
‘’Il n’y a rien de nouveau, pas de module nouveau, pas de formation nouvelle, pas de révision de programme…’’ rapporte Le Quotidien, comme d’autres journaux, citant le ministre de l’Education nationale.
‘’L’initiative visant (…) à introduire l’éducation sexuelle dans le programme éducatif sénégalais crée moult polémiques’’, écrit Le Témoin Quotidien, ajoutant que ‘’la totalité des syndicats d’enseignants rejette (…) une telle initiative’’.
‘’La levée de boucliers des syndicats d’enseignants (…) contre le projet d’éducation sexuelle (…) à l’école a suscité un élan de solidarité et de dénonciation chez nombre d’organisations qui défendent les valeurs du Sénégal’’, lit-on dans Vox Populi.
La lutte syndicale va au-delà de la contestation du module pédagogique en question, selon EnQuête. ‘’Plusieurs secteurs sont en ébullition. Les acteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la santé et des transports exigent la satisfaction sans délai de leurs doléances’’, poursuit-il.
Lii Quotidien évoque les ‘’nuages sombres sur l’année académique 2020-2021’’. Il existe des ‘’risques de perturbation de l’année académique’’ à cause du ‘’retard de la signature et de l’application des textes [qui encadrent] la gouvernance des universités’’, affirme le même journal.
La suppression de certaines grandes villes, annoncée récemment par le ministre des Collectivités territoriales, est un ‘’coup fomenté [depuis] 2019’’, selon Source A. ‘’Après avoir choisi des experts en décentralisation, qui lui avaient suggéré de créer de grandes métropoles, l’Etat avait décidé de ne pas rendre publics les travaux’’, révèle le même journal.
LE DOYEN DES JUGES CLASSE LE DOSSIER SANS SUITE
Selon les Informations de Libération, le doyen des juges a pris, mardi 29 décembre 2020, une ordonnance de non-lieu, dans le cadre de l’affaire Pétrotim
Selon les Informations de Libération, le doyen des juges a pris, mardi 29 décembre 2020, une ordonnance de non-lieu, dans le cadre de l’affaire Pétrotim où une information judiciaire avait été ouverte contre X pour association de malfaiteurs, détournement de deniers publics escroquerie portant sur des deniers publics, corruption, concussion, fraude fiscale et blanchiment de capitaux. « Disons qu’il n’y a lieu à suivre personne pour des chefs d’association de malfaiteurs, de détournement de deniers publics, d’escroquerie portant sur les deniers publics, d’escroquerie portant sur les deniers publics, de corruption, de concussion, de fraude fiscale et de blanchiment de capitaux et ordonnons que le dossier de la procédure soit classé au Greffe pour y être recouru en cas de survenance du fait nouveau », a écrit le doyen des juges dans l’ordonnance en date du 29 décembre.
D’après l’ordonnance de renvoi, le rapport de l’Ofnac, en mettant hors de cause Aliou Sall, avait établi qu’aucune irrégularité ni fraude ne pouvait être imputée aux administrations et entreprises impliquées à l’exception du ministère en charge de l’énergie et de la société Petrosen. En outre, l’administration fiscale ne s’est prévalue d’aucun préjudice. Selon toujours le rapport de l’Ofnac, Birahim Seck, Amadou Clédor Sène, Mamadou Lamine Diallo et Abdoul Mbaye se joignaient aussi à la liste des dénonciateurs « sans pour autant produire quelque document ou élément utile à la manifestation de la vérité ».
Pr Moussa Seydi honoré
Un fait rarissime qui mérite d’être souligné. Baptiser un édifice public au nom de son chef de service ! Ça ne court pas les rues. Eh bien ! C’est cet honneur que le président de la République a fait hier au professeur Moussa Seydi. Le nouveau Service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann (Smit) porte le nom du Professeur Moussa Seydi qui n’est personne d’autre que le chef dudit service. D’ailleurs, le chef l’Etat a souligné qu’il n’est pas coutume d’honorer ainsi un chef de service. Mais pour lui, le Pr Seydi mérite cet honneur pour l’initiative.
Le lapsus de Macky Sall
Qu’est-ce qui arrive au Président Macky Sall ? S’agit-il d’un coup de fatigue ou d’une inquiétude par rapport à l’augmentation des morts de la Covid-19 ? En tout cas, la question mérite d’être posée. Hier, lors de l’inauguration du nouveau service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, en rendant hommage au Général Mamadou Niang qui est décédé avant-hier, le chef de l’Etat a eu toute les peines du monde pour prononcer le nom du défunt. Il disait sans cesse «Mamadou Sow» sans s’en rendre compte. Il a fallu l’intervention du protocole pour qu’il se rectifie. Peut-être que son esprit était habité par le Général Mamadou Sow, alias «Nogass» qu’il avait promu chef d’état-major général des forces armées.
Relations froides entre Pr Seydi et Diouf Sarr
Il y a eu des assurances de part et d’autre. Mais les faits restent têtus. Les relations entre le chef de service des maladies infectieuses et tropicales, Pr Moussa Seydi et le ministre de la Santé restent froides. Pour cause, la déclaration d’alors de Pr Seydi, lors d’une tournée à Ziguinchor, déplorant le manque de matériels de réanimation. Une sortie qu’on n’avait pas bien appréciée au ministère de la Santé. Hier, ces rapports incommodes étaient perceptibles lors de l’inauguration des nouveaux locaux pour le service des maladies infectieuses. L’assistance a constaté que Pr Moussa Seydi n’a mentionné le nom du ministre de la Santé qu’une seule fois dans son discours. C’était vers la fin. Ce que d’aucuns n’ont pas aimé puisque, disent-ils, le service des maladies infectieuses et tropicales est sous la tutelle du ministère de la Santé. Il faut souligner que Pr Seydi, en tant qu’universitaire, est sous la tutelle du ministère de l’Enseignant Supérieur. Dans son speech, l’universitaire n’a cessé de remercier le Président Macky Sall. «Vous avez été respectueux de notre liberté de médecin, de notre indépendance de chercheur et accepté notre manière de communiquer», a-t-il martelé, un flèche en direction de Diouf Sarr.
Saliou Sarr remplace Déthié Fall
Le Front démocratique et social de Résistance Nationale (FRN) est consterné par la disparition subite du Général Mamadou Niang, Président de la Commission Politique du Dialogue National . Son coordonnateur Mouhamadou Moctar Sourang décrit le Général comme homme d’une intégrité morale irréprochable. Par ailleurs, Mouhamadou Moctar Sourang a informé les membres de la Commission cellulaire de la commission Politique du Dialogue National d’un changement de délégué. Désormais, c’est Saliou Sarr, vice-coordonnateur des plénipotentiaires du Pôle de l’opposition depuis le début du Dialogue politique, qui devient coordonnateur du pôle de l’Opposition. Il remplace Déthié Fall démissionnaire. Saliou Sarr sera secondé par Mme Sagar Diouf Traoré. Quant à Aldiouma Sow, il complète la liste des plénipotentiaires au comité de Suivi.
Abdoulaye Baldé guéri de la covid-19
Le maire de Ziguinchor a été testé négatif hier à la covid19. Après plus de deux semaines de traitement, d’isolement et de solitude, Abdoulaye Baldé a été déclaré guéri par ses médecins traitants. L’édile de Ziguinchor avait chopé le virus lors de son séjour en France. Il a remercié les autorités sanitaires françaises, le personnel médical, son ami et médecin le Dr Dieng, sa famille, ses alliés et collaborateurs. Abdoulaye Baldé appelle les populations à rester vigilants et au respect des gestes barrières. Aussi invite-t-il la population au port de masques et au respect de la distanciation sociale.
Grève à la Faculté de Médecine de Dakar
L’amicale des étudiants de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie déclenche un mouvement d’humeur pour contraindre les autorités à évacuer leur camarade, étudiant en Doctorat 3 de Médecine, qui souffre d’une aplasie médullaire, en France. Les étudiants ont décidé d’aller en grève après le constat «amertume» de la dégradation de la situation sanitaire de leur camarade et le silence des autorités universitaires et du ministère de l’Enseignement Supérieur. Ainsi les étudiants n’envisagent-ils pas de reprendre les activités pédagogiques pour l’année 2021 tant que leur camarade SOD n’aura pas été évacué en France pour une greffe de la moelle d’un montant de 280 000 000 F CFA. Par ailleurs, l’amicale tient à remercier l’ensemble des populations sénégalaises qui se montrent solidaires à sa cause depuis son appel à contribution.
La covid-19 à l’hôpital militaire de Ouakam
La propagation de la pandémie de covid-19 n’a pas épargné le secteur de la santé. Il nous revient que l’hôpital militaire de Ouakam est frappé de plein fouet par le coronavirus. Six agents de santé dudit hôpital ont été infectés par un malade lors d’une opération. Le malade avait le coronavirus sans le savoir.
Le Sénégal s’approche des 400 morts
Depuis l’apparition du coronavirus au Sénégal le 02 mars dernier, notre pays a enregistré 395 morts. C’est ce que renseigne le communiqué du ministère de la Santé rendu public hier, suite aux 5 nouveaux décès enregistés hier. Le bilan du jour fait état de 78 cas positifs sur 984 tests réalisés, soit un taux de positivité de 7,93%. Ils sont composés de 26 cas contacts et de 52 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis comme suit : Kaolack (12), Richard Toll (6), Saint Louis (5), Podor (3), Dakar-Plateau (2), HLM (2), Derklé (2), Maristes (2), Thiès (2), Touba (2), CitéKeur-Gorgui (1), Dahra (1), Darou-Mousty (1), Diamniadio (1), Foundiougne (1), Guinguinéo (1), Linguère (1), Matam (1), Mbour (1), Ouakam (1), Ouest-Foire (1), Parcelles Assainies (1), Pété (1), Point-E (1), Sacre-Cœur (1) et Sicap-Baobab (1). Le texte précise également que 65 patients ont été déclarés guéris et que 37 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Le Commissaire de Pikine se fâche
La leçon de la Covid-19 reste toujours non sue. Les populations ont du mal à se plier aux nouvelles règles sociales édictées par les autorités sanitaires pour éviter la propagation de la maladie. Hier, lors de la cérémonie funéraire d’Idrissa Diallo, le Commissaire de Pikine a voulu faire la police tout seul. Constatant que les gens ont foulé au pied l’interdiction de rassemblement, le premier flic du périmètre départemental n’a pas caché sa colère. Même s’il est peiné du décès de l’édile de Dalifort, le Commissaire a, dans son discours, insisté sur la nécessité de respecter les gestes barrières dans ce contexte de seconde vague de la pandémie de Covid19. Il a, à cet effet, invité les gens à se disperser après leurs hommages. Toutefois, certains ont ignoré royalement cet appel du Commissaire. Pour rappel, pour éviter les rassemblements, la famille avait réservé la levée du corps de l’ancien maire à l’intimité familiale.
Du yamba saisi par la gendarmerie
Les éléments de la brigade de proximité de la gendarmerie de Nianing ont saisi deux kilogrammes de yamba dans le village de Roff, situé dans la commune de Malicounda (département de Mbour). La drogue a été découverte par un paysan qui brûlait les herbes pour clôturer son champ. C’est sous les hautes herbes touffues que le paysan a découvert un paquet de chanvre indien dont la couverture a été brûlée par les flammes. Ainsi, il a appelé les éléments de la brigade de gendarmerie qui ont fait le déplacement. Après une fouille, les pandores ont découvert un autre kilogramme de drogue enfoui dans les herbes. Au total, les pandores ont saisi deux kilogrammes de yamba.
Les deux tourtereaux vendent de la drogue
Les éléments de la brigade de recherches de la Police des Parcelles assainies ont interpellé Daour Nd. âgé de 22 ans, plombier de profession, et sa copine nommée S. D., marchande au quartier Grand Médine. C’est au cours d’une opération de sécurisation menée par les hommes du commissaire Thierno Diop que ces derniers ont aperçu une moto suspecte. Ils ont alors sommé son conducteur de s’arrêter pour vérification. Et les limiers ont trouvé sur le conducteur de la moto 14 cornets de chanvre indien. Les flics qui avaient vu Daour sortir d’une maison l’y ont conduit pour arrêter son fournisseur. Dans la maison, les limiers ont trouvé une dame du nom de S. D. Dans sa chambre, ils ont découvert 85 cornets de chanvre indien et une pochette contenant 54 mille francs. Le plombier, un récidiviste, a reconnu la paternité de l’herbe prohibée qu’il aurait acquise auprès de son fournisseur tout en dédouanant sa copine S. D. Pour sa part, S. D. dit ignorer les activités illicites de son ami Daour. Les deux tourtereaux sont déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Grève du Cusems
Les cours sont perturbés au niveau de l’enseignement moyen et secondaire, dans certaines écoles de la banlieue de Dakar. Ainsi après le Saems, c’est au tour du Cusems de poursuivre le mouvement d’humeur pour réclamer le paiement des indemnités des examens. Ces enseignants vont observer un débrayage aujourd’hui et une grève totale le jeudi.
Enseignants en langue arabe
Le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (Snelas) dirigé par Moustapha Seignane est en ordre de bataille pour la revalorisation de l’enseignement arabe. Les responsables de ce syndicat membres du G7, opposés à toute introduction de l’éducation sexuelle dans le système éducatif, sollicitent aussi de meilleures conditions de travail. A ce propos, ils réclament des indemnités spéciales de recherches, l’harmonisation des programmes en arabe, la confection de manuels scolaires en arabe et l’ouverture de négociations sérieuses sur le suivi des accords.
Me Wade rend hommage au général Niang
L’ancien président de la République a pris sa plume pour rendre hommage au Général Mamadou Niang qu’il qualifie d’homme de dialogue et de consensus. Pour Me Abdoulaye Wade, le Général Niang était un vaillant soldat des défis républicains. Selon lui, c’est un grand patriote et un intellectuel de haut niveau qui laisse ainsi un ouvrage plein d’enseignement : «Mémoires synchrones du fleuve de mon destin». Il retient du Général Niang, son amour pour le Sénégal et un homme de conviction, doublé d’une humilité sans commune mesure. Le Sénégal vient de perdre ainsi, dit-il, l’homme du Dialogue qui avait fini de faire l’unanimité autour de sa personne. A ses yeux, Mamadou Niang était un homme multidimensionnel, de la race des hommes qui ont rempli leur vie utilement. Il présente ses condoléances à sa famille et à toute la classe politique sénégalaise.
Sidiki Diabaté obtient une liberté provisoire
Incarcéré depuis le 25 septembre à la maison centrale d’arrêt de Bamako pour des accusations de séquestration et de coups et blessures aggravés, la star de la Kora a obtenu une liberté provisoire. Sidiki Diabaté a été libéré après paiement d’une caution, selon libération Online.
«LE SENEGAL EST ENTRE DES MAINS D’UNE PETITE MAFIA QUI SE PARTAGE TOUT»
Thierno Alassane Sall s’indigne du fait que « la ville de Thiès est en train de s’effondrer littéralement, parce que du point de vue économique, social, culturel, tout est en train de partir
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 30/12/2020
«La ville de Thiès est en train de s’effondrer littéralement, parce que du point de vue économique, social, culturel, tout est en train de partir, ce à l’image de la situation économique difficile que vit le Sénégal. Tout est entre les mains d’affairistes qui sont en train littéralement de le saccager». C’est le constat fait par l’ancien ministre de l’Energie Thierno Alassane Sall, président de la « République des Valeurs » (RV), au terme d’une tournée d’une semaine dans la commune de Thiès-Ouest, qu’il a bouclée par un point de presse.
L’ancien patron des cadres de l’Alliance Pour la République, Thierno Alassane Sall, qui, eu égard à la « misère collective des Thiessois » a décrié « la gestion de l’Etat et celle des collectivités territoriales de Thiès (les pouvoirs locaux) », s’indigne du fait que « la ville de Thiès est en train de s’effondrer littéralement, parce que du point de vue économique, social, culturel, tout est en train de partir. Tout est entre les mains d’affairistes qui sont en train littéralement de le saccager, au sens propre comme au sens figuré ». Cet état de fait, selon lui, « est le reflet de la situation économique que vit le Sénégal, un pays qui est entre des mains d’une petite mafia qui se partage tout ».
Sur la question de la gestion foncière, l’ancien Coordonnateur communal de l’Apr à Thiès de regretter : « des gens ont mis en place une machine (des entreprises) de reconnaissance des rares terrains qui restent à Thiès, pour se les partager. Les ouvriers, les artisans, les acteurs du secteur informel n’ont plus de place dans la ville parce que tous les coins et recoins qu’ils occupent ne le sont que de manière précaire. C’est ainsi qu’ils sont souvent déportés dès que le propriétaire légitime ou les autorités municipales se pointent pour reprendre l’emplacement ». Thiès, remarque le leader de la «République des Valeurs» (RV), « reste aujourd’hui une ville qui n’a rien prévu pour ceux qui représentent près de 85% de l’activité économique. Pendant ce temps, les gens se sont partagé le domaine industriel de Thiès, Thiapong, Poniène avant 2012-2014. Aujourd’hui, une mafia constituée d’entreprises de reconnaissance des rares terrains qui restent, est en train de vendre les terrains des Thiessois, de Thiès, avec toute une chaîne de gens chargées de dépister les terrains libres, et à côté il y a des gens chargées de les récupérer et d’autres de les vendre ».
Les autorités supérieures invitées à une prise de conscience
L’ancien ministre de l’Energie pense que « c’est parce qu’ils n’ont aucun projet que celui de s’enrichir au détriment de la collectivité ». Pendant ce temps, s’offusque-t-il, « les écoles qui ont fait la fierté de la ville reconnue pour son élite et les capacités intellectuelles de ses enfants sont en train de s’effondrer sous leurs yeux ».
Selon M. Sall, « une excroissance extraordinaire est en train de prendre le dessus sur Thiès et c’est la raison pour laquelle, la jeunesse n’a plus aucune perspective de prendre les pirogues, pour espérer aller se débrouiller ailleurs.
Tous les jeunes et les femmes qu’on rencontre dans les rues sont au bord du désespoir ». Le ministre TAS invite les autorités supérieures de l’Etat à une « prise de conscience », pour « écouter, enquêter et essayer de comprendre ce qui se passe dans le pays ». Ce d’autant qu’à ses yeux, « le phénomène de l’émigration clandestine est le sommet de l’iceberg de la misère économique et sociale qui frappe les jeunes qui disent à longueur de journée qu’ils en ont marre d’être harcelés, d’être privés de leurs recettes journalières ». Il constate que « pendant ce temps, les transporteurs se plaignent des tracasseries et des pesages de toutes sortes, de cet Etat qui ne fait rien pour eux, sinon les piller du matin au soir ».
Et de poursuivre : « pour toutes ces raisons, il est clair qu’un jour ou l’autre la situation peut exploser ». Il rappelle qu’« il y a un temps pour un Président de la République, pour se lever et travailler s’il est à la hauteur des immenses taches et missions qui l’attendent en tant que Chef de l’Etat. Il peut faire de la politique politicienne en essayant de nommer des conseillers par-ci et par là, en ramenant dans son camp tel ou tel fils de Thiès, pour tenter de mettre enfin le grappin sur la ville de Thiès. Il y a donc un temps pour faire de la politique politicienne, mais il y a aussi un temps pour se lever pour voir le danger, la misère du peuple, les mécontentements, les difficultés et en tant que Président de la République et trouver enfin des solutions ».
Malheureusement, regrette TAS, « quiconque va à l’intérieur du pays se rend compte de la dure réalité et aujourd’hui, la conduite de mototaxis ‘’Jakarta’’ est le métier des enfants qui ont des masters, des gens qui ont des compétences en chaudronnerie, en menuiserie métallique, en couture, parce qu’ils n’ont pas d’autres métiers ».
A côté, dit-il, « l’affairisme ruine le pays au vu et au su de tout le monde comme avec l’installation de lampadaires solaires à côtés de lampadaires électriques et qui fonctionnent en même temps, là où les quartiers périphériques sont plongés dans le noir ».
Thierno Alassane Sall dit avoir le sentiment que « l’ultime rempart de la République est en train de céder et ceux qui contrôlent l’Etat n’ont d’autre objectif que de s’enrichir quitte à, de manière ouverte, violer les règles élémentaires de l’Etat et de ce point de vue, une bonne partie des citoyens risque de ne plus croire à la République ». À ses yeux, « c’est le plus grave danger qui nous menace car ces citoyens risquent de se retourner contre l’Etat et c’est cela qui a défait plusieurs pays ».
par l’éditorialiste, serigne saliou gueye
TROISIÈME MANDAT, HALTE À LA MANIPULATION
EXCLUSIF SENEPLUS - Les propagandistes de sa Majesté s’érigent en « propagators ». Plusieurs de ces pseudo-preux chevaliers Bayard qui défendent la possibilité d’une nouvelle candidature de Macky avaient naguère soutenu le contraire
Serigne Saliou Gueye de SenePlus |
Publication 29/12/2020
On assiste, selon un agenda bien défini, à un afflux de déclarations manipulatoires de personnalités gouvernementales, médiatiques ou judiciaires colportant et défendant à travers les médias la possibilité d’une troisième candidature du président Macky Sall en 2024. Comme si c’était une opération d’agit-prop savamment planifiée, les propagandistes de sa Majesté investissent les médias et s’érigent en « propagators », c’est-à-dire en latin «ceux qui font proroger une magistrature». Mais ce qui est cocasse dans cette vile opération de propagande, c’est que plusieurs de ces pseudo-preux chevaliers Bayard qui défendent la possibilité d’une 3e candidature ont naguère soutenu le contraire. La Var (Video Assistant Referees : traduisez l'assistance vidéo à l'arbitrage) est passée par là.
La réponse de Normand de Macky
Aujourd’hui, le président Macky Sall et général de l’Alliance pour la République (APR) a formellement interdit à ses militants et partisans de ne plus se prononcer sur la question du troisième mandat. En octobre 2017, donc avant la présidentielle de 2019, il s’est prononcé clairement sur l’impossibilité pour lui de briguer un autre mandat en cas de réélection : « C’est moi qui ai fait rédiger la Constitution. C’est réglé. Je ne peux pas me représenter à un troisième mandat. Mais pour le moment, c’est le deuxième mandat qui est en ligne de mire. » Cette position a été couchée dans son livre «Le Sénégal au cœur» paru en novembre 2018. A la suite, ses ouailles Seydou Guèye, El Hadji Kassé, Ismaïla Madior Fall, Aminata Touré, pour ne citer que ceux-là, ont embouché la même trompette du mentor.
Mais les nuances discursives subséquentes du président sur ladite question ont poussé les Sénégalais à douter de sa sincérité. La réponse de Normand servie le 31 décembre 2019, devant un parterre de journalistes invités au palais présidentiel, en dit long sur la volonté présidentielle de brouiller les pistes : « Je ne dis pas que je serai candidat ni que je ne serai pas candidat. Car si je le fais, mes ministres et directeurs généraux ne travailleront plus. » Et depuis lors, des personnalités politiques de l’APR, des avocats et IGE baltringues et des journalistes affairistes se sont donnés le mot pour colporter à travers des médias bien ciblés et des émissions bien ciblées la possibilité de la candidature de leur champion. Cette suspicion est renforcée par tous les limogeages ou exclusions de militants apéristes qui se sont prononcés en défaveur du 3e mandat.
Les juristes divisés
Le professeur de droit en retraite, Jacques-Mariel NZouankeu, est le premier juriste à dérouler le tapis rouge du 3e mandat à Macky Sall. «Aucune disposition de la Constitution ne règlemente la dévolution des mandats du président Macky Sall, c’est-à-dire la manière dont ils vont se succéder. La Constitution ne dit pas si le nouvel article 27 entre en vigueur à l’expiration du mandat en cours du président de la République. Surtout, nulle part il n’est écrit que le mandat de 7 ans est, ou n’est pas compris dans le décompte des deux mandats consécutif», a-t-il à la TFM. Mais ce n’est pas surprenant venant d’un politico-juriste d’origine camerounaise qui, en 2010, était l’un des rares universitaires à soutenir que la candidature de Wade était recevable. C’est ce même Jacques-Mariel Nzouankeu, homme lige de Jean Collin, qui justifiait les forfaitures du régime socialiste dioufiste pendant les années noires du collinisme ? Alors que vaut la parole d’un tel juriste qui se décolore en fonction des régimes ?
Le professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye est plus catégorique quand il déclare que le Conseil constitutionnel qui est «interprète par excellence de la Constitution au Sénégal » peut aller dans un sens favorable à un troisième mandat du président Macky Sall même s’il reste profondément convaincu que juridiquement Macky Sall exerce son dernier mandat. Son collègue Mounirou Sy qui est de la mouvance présidentielle soutient que «la seconde disposition de l’article 27 de la Constitution écarte toute possibilité pour Macky Sall de briguer un troisième mandat».
D’autres praticiens du droit n’ont pas manqué de donner diversement leur avis sur la question. Je me passerai des positions caméléonesques de l’avocat-politicien loufoque Abdoulaye Babou sur la question qui commence à chambouler l’atmosphère politique. Mais ce qui est inadmissible, ce sont les journalistes qui sont embringués dans ce méli-mélo juridique et qui valident déjà la participation de Macky Sall à la présidentielle de 2024 en soutenant des arguments perfides et manipulatoires.
Journalistes manipulateurs
Madiambal Diagne, invité de MNF de la 7TV, le 2 décembre dernier, se fonde sur une prétendue jurisprudence Abdoulaye Wade pour donner un blanc-seing à Sa Majesté. Pourtant invité de RFM matin le 18 mars 2019, il a déclaré ceci : « Macky Sall ne peut pas être candidat. Les gens créent des débats artificiels. Macky Sall a dit partout qu'il ne fera pas un troisième mandat. C'est le président qui a verrouillé cette affaire de mandat, personne ne peut faire 3 mandats. »
Il a rappelé ensuite que le nombre de mandats que doit effectuer Macky ne souffre d’aucune ambiguïté parce que, avant le référendum de 2016, il avait chargé son ministre de la Justice d’alors en l’occurrence Ismaïla Madior Fall de travailler au verrouillage à deux du mandat lors de la révision constitutionnelle et cela de concert avec les Sages. Ce qui veut dire que le Conseil constitutionnel a pris, lors de cette révision, toutes les dispositions pour ne laisser plus tard aucun interstice d’interprétation de la loi sur le nombre de mandats. Si aujourd’hui, Madiambal donne la possibilité à cette institution d’appliquer une soi-disant jurisprudence Abdoulaye Wade, c’est parce qu’il est de mauvaise foi. Une jurisprudence s’appuie sur une décision prise par une juridiction supérieure en référant à un cas similaire. Or le cas similaire de la révision de mars 2016 de Macky est celle d’aout 2008 quand Wade faisait passer le mandat de 5 à 7 ans et non le changement de Constitution du 7 janvier 2001. Et le Conseil constitutionnel avait validé le 3e mandat de Wade en se fondant sur la nouvelle Constitution de 2001 et non sur la révision de 2008. Donc la référence jurisprudentielle de 2001 ne résiste pas à l’analyse juridique parce que ne constituant pas un précédent judiciaire pour valider une prochaine candidature de Macky.
Quand Madiambal prône l’illimitation des mandats présidentiels en se référant aux USA, il ignore qu’au pays de l’Oncle Sam, le 22e amendement, Section 1 adopté le 21 mars 1947, stipule expressément que «Nul ne pourra être élu à la présidence plus de deux fois, et quiconque aura rempli la fonction de président, ou agi en tant que président, pendant plus de deux ans d'un mandat pour lequel quelque autre personne était nommée président, ne pourra être élu à la fonction de président plus d'une fois». Dans l’histoire de ce pays, Franklin Delano Roosevelt est le seul président américain à avoir été élu à quatre reprises (33-45) dans le contexte de la crise économique des années 30 et de la 2e guerre mondiale. Et Georges Washington, élu en 1789 premier président des États-Unis d'Amérique, n’a pas voulu briguer un 3e mandat alors qu’il en avait toute la latitude. Mais la renonciation à un 3e mandat en fit une règle non écrite jusqu’en 1947. Et quant à Jacques Chirac, la Constitution de la Ve République lui permettait de présenter à nouveau en 2007. Mais la rétivité de Français à un 3e mandat via les sondages le poussa à renoncer à son projet. Si Chirac y avait songé, c’est parce qu’il considérait comme nul son mandat de 1995 où, à partir de 1997, le PS majoritaire à l’Assemblée nationale, gouvernait en cohabitation avec comme Premier ministre Lionel Jospin. Et c’est en 2008, sous le magistère de Nicolas Sarkozy, que le renouvellement consécutif du mandat n'est autorisé qu'une seule fois.
Quant à Mouth Bane, il a déclaré partout que le Conseil constitutionnel a validé la 3e candidature de Macky depuis son avis du 12 février 2016. Se fondant sur le considérant 30 du point 2.2 de la page 6 intitulé « la durée du mandat du président de la République », Mouth, après lecture biaisée du point 2.2 de la page 6 intitulé « la durée du mandat du président de la République », soutient que les Sages ont donné blanc-seing à Macky pour briguer un 3e mandat. Pourtant le considérant 30 est sans ambiguïté : « Considérant qu’il résulte de ces précédents (28 et 29, ndlr), initiés sans texte lors de la révision de la Constitution de 1963 par la loi constitutionnelle N° 91-46 du 6 octobre 1991 et consolidés lors de l’adoption de la nouvelle Constitution du 22 janvier 2001 et de la loi de révision constitutionnelle N° 2008-66 du 21 octobre 2008, avec le soutien de dispositions transitoires destinées à différer l’application de la nouvelle règle, que le mandat en cours au moment de l’entrée en vigueur de la loi de révision, par essence intangible, est hors de portée de la nouvelle ».
Ce qui signifie, comme l’a déjà démontré le grand juriste Seybani Sougou, qu’en 2016, le Conseil constitutionnel avait dit une et une seule chose : «la loi nouvelle portant sur une nouvelle rédaction de l’article 27 qui fait passer la durée du mandat du président de 7 à 5 ans ne peut s’appliquer au mandat en cours». Lors de la révision constitutionnelle de 2008, la loi 2008-66 disait la même chose : «la durée du mandat du président de la République est de 7 ans. La présente modification ne s’applique pas au mandat en cours du président de la République en exercice au moment de son adoption.» Par conséquent soutenir avec des œillères que le CC a validé déjà la candidature de Macky en 2024 pour on ne sait quel tropisme obscur, c’est verser dans la duperie et la manipulation.
Aujourd’hui, on ne devait même pas arriver à douter de la fin de l’odyssée présidentielle de Macky en 2024 du fait de la violence mortifère que le 3e mandat de Wade a généré et du fait que l’actuel président de la République a fait voter une loi constitutionnelle en 2016 pour éviter le syndrome de 2011.
Au lendemain des élections de 2007, le président Wade vainqueur avait déclaré en présence d’un certain Macky Sall à sa droite et de Bacar Dia à sa gauche ceci : « J’ai bloqué le nombre de mandats a deux je ne peux pas me présenter, je vous dis franchement que je ne me représenterai pas. » Et pourtant, il a brigué un 3e mandat. Macky a fait à maintes reprises la même déclaration que son ex-mentor. Reste à savoir, si la perfidie, l’audace et la boulimie du pouvoir l’inciteront comme Wade à ramer à contre-courant de son engagement et de la lettre et l’esprit de la Constitution.