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14 mai 2025
DEUX NOUVEAUX FORFAITS CHEZ LES LIONS
L'équipe du Sénégal a enregistré de nouveaux à quelques heures de son match contre le Burkina Faso, dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025.
L'équipe du Sénégal a enregistré de nouveaux à quelques heures de son match contre le Burkina Faso, dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025.
C'est la Fédération sénégalaise de football (FSF) qui vient d'annoncer la mauvaise nouvelle sur sa page Facebook. "Les joueurs Boulaye Dia et Lamine Camara sont forfaits pour le match Burkina Faso-Sénégal de ce jeudi 14 novembre 2024", indique l'instance. "Boulaye Dia a eu un accès palustre le jour du départ pour Bamako, raison pour laquelle il est resté à Dakar pour continuer son traitement.
Concernant Lamine Camara, il a ressenti des douleurs aux adducteurs lors des deux dernières séances d'entraînement", précise la FSF.
Au total, l'équipe du Sénégal a enregistré quatre forfaits avant le duel du groupe L. Seydou Sano et Jakobs sont les premiers à déclarer forfait
L'ENJEU D'UNE 15E CONFRONTATION
Le Burkina Faso et le Sénégal s'affrontent, ce jeudi à Bamako (19h GMT), dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la CAN 2025.
iGFM (Dakar) Le Burkina Faso et le Sénégal s'affrontent, ce jeudi à Bamako (19h GMT), dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la CAN 2025.
Duel au sommet du groupe L, ce jeudi soir au stade du 26 mars de Bamako (Mali). Un choc pour l’orgueil, mais aussi pour la suprématie. Cest deux meilleures équipes du groupe L croisent le fer dans le cadre de la cinquième et avant-dernière journée des éliminatoires de la CAN 2025.
La première place, principal enjeu
Burkinabè et Sénégalais, déjà qualifiés à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025, partagent en effet la tête (les Etalons devant avec une meilleure différence de buts, +7 contre +6 pour les Lions), et ont remporté tous leurs matches, à l’exception de leur confrontation en ouverture des éliminatoires soldée par un match nul (1-1) à Dakar.
À l’époque, Sadio Mané avait lancé les siens dès la 16e minute avant que les Lions ne déjouent et ne se fassent égaliser à la 95e par le nouveau rentrant burkinabè Ousseni Bouda. Mais depuis bien de choses ont changé. Le monument Aliou Cissé n’est plus le sélectionneur des Lions (l’intérim est confié à son ex-adjoint Pape Thiaw), et Bertrand Traoré, le capitaine emblématique des Etalons, a fait son grand retour. En forme avec l'Ajax, l'ailier est cependant forfait pour ce rassemblement, tout comme Hervé Koffi, Dango Ouattara, Gustavo Sangaré, Mohamed Konaté et Abdoul Kader Ouattara.
C’est donc deux équipes solides, aux nouveaux visages en quelque sorte qui se retrouvent. Cette 15e confrontation s’annonce âpre. Surtout que le Sénégal vise la première place que le Burkina ne compte pas laisser.
YAAY DUND, RAPHAEL BELMIN MET EN LUMIÈRE L'ENGAGEMENT DES FEMMES DANS LA TRANSITION AGROÉCOLOGIQUE
Depuis quinze ans, l’agronome et photographe sillonne les campagnes africaines, capturant le rôle fondamental des femmes dans la préservation du vivant.
« Depuis 15 ans, mon travail d’agronome de terrain m’a permis de parcourir le monde rural africain. Partout, j’ai rencontré des femmes, des sœurs, des mères, des grand-mères qui s’engagent au quotidien pour prendre soin de notre nature, de notre santé, et de notre société. » Ces mots de Raphael Belmin, agronome et photographe au CIRAD, expriment l’origine de l’exposition « YAAY DUND – Régénérer le vivant », qui se tient au pied du Monument de la Renaissance africaine jusqu'au 7 décembre dans le cadre de la Biennale d'art contemporain Dak’Art 2024. Cette exposition témoigne de son admiration pour ces femmes engagées, rendant visible leur travail essentiel et leur dévouement à un avenir plus durable.
Organisée dans le cadre du « off » de la Biennale, cette exposition, initiée par la DyTAES, le CIRAD, l’ISRA, et l’IRD, célèbre les contributions de la recherche et les avancées de la transition agroécologique au Sénégal. Birame Mabrou Diouf, administrateur général du Monument de la Renaissance africaine, a salué cette initiative « singulière à plus d’un titre », soulignant le talent de Belmin et de Marie Thouvenot, la Commissaire d’exposition, pour ce projet pluridisciplinaire. « Votre projet met en avant le rôle fondamental des femmes dans la tradition agroécologique et dans l'adoption de solutions basées sur la nature, » a-t-il déclaré.
L’exposition coïncide également avec le cinquième anniversaire de la DyTAES, un moment symbolique pour cette organisation qui milite pour une transition agroécologique au Sénégal. Absa Mbodj, Secrétaire exécutif de la DyTAES, voit dans cette exposition un moyen puissant de sensibiliser le grand public à la contribution cruciale des femmes dans ce domaine. « Ces photos racontent une histoire de pouvoir, de rôle clé et d’impact que les femmes jouent dans la transition agro-écologique », a-t-elle affirmé, ajoutant que les œuvres seront mises en vente, avec les profits reversés aux activités de la DyTAES.
La portée de l’exposition va au-delà de l’esthétique. Laurent Viguié, représentant de l'ambassade de France au Sénégal, a souligné le talent de Belmin, à la fois chercheur en agronomie et photographe, en expliquant que son travail témoigne du lien entre la recherche et la culture. « L’art peut promouvoir des valeurs et des ambitions politiques auprès d’un public large, » a-t-il déclaré, rappelant l'importance d'un dialogue entre art et engagement citoyen.
Pour Benoît Faucheux, représentant de la Banque mondiale, cette exposition n’a rien d’anodin. « La Banque mondiale n’est pas venue financer cette action par hasard. Depuis l’an dernier, nous avons un troisième objectif qui est de se développer dans une planète vivable, » a-t-il précisé. Dans le cadre du programme régional pour la sécurité alimentaire soutenu par le gouvernement sénégalais, la transition agroécologique s’avère essentielle, et cette exposition vise à susciter un dialogue fécond entre citoyens, agriculteurs, chercheurs et autorités afin de soutenir ce changement.
En plus des photographies de Belmin, qui capturent les étapes clés des systèmes alimentaires, du champ à la table, un espace agora accueillera des débats et discussions sur les thèmes de l’agroécologie et de l’égalité de genre. Ces rencontres rassembleront scientifiques, artistes et militants, offrant un lieu d’échange et d’inspiration pour un avenir où le rôle des femmes et l’adoption de pratiques durables seront au cœur des préoccupations.
Avec « YAAY DUND – Régénérer le vivant », Raphael Belmin rend un hommage poignant aux héroïnes invisibles de l’agroécologie, celles qui œuvrent « dans l’ombre pour garder notre monde vivant ». « Ne vous arrêter pas aux images. Ce qui compte ici, ce n’est pas uniquement la dimension esthétique ou poétique des photos, ces images se veulent aussi un miroir de la condition de ces femmes africaines, de leur engagement de leur travail de soin quotidien pour le monde vivant », a déclaré Belmin.
LES CONCERTATIONS NATIONALE SUR L'EAU PREVUES DU 21 AU 23 PROCHAIN
La région de Kaolack (centre) accueille du 21 au 23 novembre prochains, les concertations nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, a annoncé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye
La région de Kaolack (centre) accueille du 21 au 23 novembre prochains, les concertations nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, a annoncé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, dans des propos rapportés par un communiqué transmis à l’APS.
Ces assises réuniront l’ensemble des acteurs clés du secteur afin de ‘’co-construire une nouvelle politique nationale en matière d’eau et d’assainissement’’, souligne le texte.
Il explique que ”le choix de Kaolack, cœur du Bassin arachidier, témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de la justice sociale et de l’équité territoriale”.
La rencontre de trois jours se veut ”une mobilisation pour un Sénégal souverain et juste, qui vise à garantir un accès équitable à l’eau multi-usages et aux services d’assainissement pour tous les Sénégalais, quels que soient leur lieu de résidence et leur statut social”.
Le communiqué que ‘’le Sénégal se projette ainsi vers des objectifs ambitieux, notamment ceux de la +Vision Sénégal 2050+, des Objectifs de développement durable pour 2030 et de la +Vision africaine de l’Eau à l’horizon 2063+’’.
L’une des principales attentes de ces concertations est l’élaboration d’une Lettre de politique sectorielle de développement (LPSD), document stratégique qui orientera la planification et la mise en œuvre des infrastructures pour répondre aux attentes citoyennes, précise Cheikh Tidiane Dièye.
Avec une démarche de ‘’construction collective des politiques publiques’’, ces assises témoignent de la volonté de l’Etat du Sénégal de ‘’favoriser une appropriation durable et efficace des politiques publiques’’.
Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement fonde sa démarche sur les valeurs d’éthique, d’équité, d’inclusion et de transparence pour bâtir un secteur de l’eau et de l’assainissement viable, selon le communiqué.
MATAM, LE «TITRE FONCIER» DE MACKY SALL, NE VA-T-IL PAS CHANGER DE MAINS ?
Fortes mobilisations de Sonko et vague de ralliements vers le Pastef - Va-t-on vers la conquête de Matam par le nouveau pouvoir ?
De toutes les localités considérées comme des bastions de l’ancien régime, Matam s’est distingué comme étant la plus fidèle au Président Macky Sall durant ses douze années de règne. Mais avec une série de ralliements constatée dans la contrée et les grandes foules qui y ont accompagné le cortège de Ousmane Sonko en campagne électorale, un nouveau vent de propriété est en train de souffler dans le Nord du pays. Va-t-on vers la conquête de Matam par le nouveau pouvoir ?
Longtemps considérée comme le principal grenier électoral de l’ex coalition au pouvoir Bby, la région de Matam pourrait basculer au profit de l’actuel régime incarné par le parti Pastef. C’est du moins ce qui se dessine au vu de la nouvelle situation politique qui y prévaut. En effet, en campagne dans le Fouta, la tête de liste de la mouvance présidentielle Ousmane Sonko, a été accueillie par de nombreuses foules partout où son cortège est passé. Un fait jamais imaginé il y a seulement quelques mois. Ce, parce que durant tout son règne le Président Macky Sall avait tellement miné la zone que tout opposant s’y rendait sans le moindre espoir de renverser la tendance. D’où son slogan «Matam est un titre foncier de Bby». Même Ousmane Sonko, alors très puissant opposant, avait beaucoup de difficultés à y mener ses activités politiques. Mais depuis que le vent du changement a soufflé sur tout le territoire national avec l’avènement de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, la cartographie politique de Matam n’est plus la même. La campagne électorale de Pastef dans cette région a été marquée par une forte adhésion des populations. C’est un constat ! Preuve par les vagues de ralliements d’anciens poids lourds vers la nouvelle mouvance présidentielle. De même que les nombreux jeunes qui ont tourné le dos aux responsables politiques locaux de l’ancien régime. Lesquels sont accusés de les avoir longtemps utilisés à des fins personnelles électorales et trompés à travers une mauvaise politique basée sur des achats de conscience. Et sans penser aucunement à lutter contre le chômage local des jeunes. Mais ce qui a le plus découragé les populations, c’est l’absence d’une vraie politique de développement pour leur région longtemps laissée en rade par les hommes politiques. C’est pourquoi d’après eux, un grand espoir est permis avec le programme Vision 2050 qui pour une fois permettra à la région de sortir de la pauvreté.
Déception des populations sur le bilan de l’ancien régime...
La fin ou non de la mainmise de l’Apr sur la région de Matam ne sera connue qu’au soir du scrutin du 17 novembre prochain. Mais tout au moins, il est permis de douter sur la survivance des habituels scores fleuves de l’ancien parti au pouvoir. Ce, d’autant plus que de grands responsables politiques sur qui Macky Sall misait pour lui assurer des victoires éclatantes dans le Fouta commencent à lui tourner le dos pour aller soutenir la mouvance présidentielle. C’est le cas de Abdoulaye Sally Sall, un de ses compagnons de première heure et maire de la commune de Nabadji. Il a été suivi par le non moins puissant ex ministre de la Justice Me Malick Sall et de Amadou Kane Diallo maire de Ogo. Selon certains analystes politiques, rien que ces départs peuvent peser lourd sur la balance eu égard à leurs poids politiques et moyens financiers. Il y a également le ralliement de plusieurs autres militants qui, même de moindre calibre ne sont pas à minimiser. Mais ce qui risque de réduire la famille « Mackyste » à sa plussimple expression, c’est la défection de plusieurs centaines de jeunes.
Farba Ngom multiplié par zéro…
Ayant pris conscience d’avoir longtemps été exploités par les hommes politiques, ils disent vouloir rompre avec cette façon très maladroite de faire de la politique. A titre illustratif ils ont cité nommément le maire des Agnam en l’occurrence Farba Ngom qui les manipulait pour disperser le cortège de Ousmane Sonko à coups de projectiles moyennant de l’argent lors de la dernière présidentielle. En plus, ils l’accusent d’avoir toujours procédé à destransferts d’électeurs et procédé à des achats de conscience lors desscrutins. Ce qui explique les gros écarts entre Bby etses adversaires. Mais pour cette fois-ci, pensent-ils, les résultats de ces législatives seront tout autre puisqu’ils vont refléter la vérité des urnes en l’absence de fraudes. Comme quoi, les jeunes d’Agnam ont décidé au soir du 17 novembre prochain de multiplier Farba Ngom par…zéro
Parlant toujours du maire des Agnam, ils ont estimé que malgré sa proximité avec l’ex Chef de l’État et ses réseaux au plus haut niveau étatique, il n’a jamais daigné leur trouver un emploi sûr et décent. Donc Farba Ngom qui fut l’homme à tout faire du Président Macky et à qui tout était permis, s’est vu affaibli dans son propre fief. Ce qui justifie l’accueil en grande pompe de la caravane de Sonko à Agnam où Binta Wagué du Pastef gagne de plus en plus de terrain. D’ailleurs, c’est sur ce terrain que le Premier ministre Ousmane Sonko lui a lancé le message disant « qu’il y a des hommes politiques qui en sont à leur dernière campagne électorale » en référence à la grande fortune prêtée à Farba Ngom et qui fera l’objet d’une enquête judiciaire pour enrichissement illicite. Cette reproche des militants faite à Farba Ngom sur son échec dans l’approche politique est la même à l’endroit des autres grands responsables politiques de l’Apr. Ainsi, forts de tous ces arguments, beaucoup de jeunes ont décidé de changer de cap pour soutenir Ousmane Sonko en qui ils portent l’espoir de faire développer le pays et particulièrement leur terroir.
Vision horizon 2050 : un espoir pour développer Matam...
A Matam, Ousmane Sonko a fait sa campagne en roue libre loin des manœuvres de sabotage et d’attaques de ses cortèges. A part le petit incident des Agnam vite maîtrisé par les Forces de Défense et de Sécurité, sa tournée dans le Fouta s’est passée sur des roulettes occasionnant de fortes mobilisations. Son programme de campagne dans la zone a été marqué par le grand meeting tenu au stade régional de Matam où face à une foule immense il a dévoilé les principaux axes de la vision du Pastef pour cette région. Dans son discours, le Premier ministre a d’abord rassuré que les projets comme la route du Dandé Mayo, le désenclavement du Ferlo, l’aérodrome et l’hôpital de Ourossogui ainsi que l’université de Matam seront bientôt relancés. Il a aussi fait part de la promesse de l’électrification et de l’accès à l’eau potable pour tous. Aussi, un vaste programme sera développé pour booster l’agriculture et l’élevage qui constituent les principales activités des populations. Dans le domaine industriel, un hub pour la transformation du phosphate va générer plus de 10.000 emplois directs accompagné de la construction d’un chemin de fer qui va relier Matam aux autres régions. En outre, l’accès aux financements et aux terres pour soutenir les agriculteurs ainsi que la création d’unités industrielles où cuir, viande et lait verront le jour. Ce vaste programme prendra en compte les microfinances, l’habitat etc. C’est compte-tenu de toutes ces promesses qui, une fois réalisées vont changer le visage de Matam que les responsables locaux du Pastef ont invité les populations à adhérer à la Vision Horizon 2050 pour accorder la majorité à leur liste. Des populations qui semblent en tout cas avoir bien perçu le message et compris les grands enjeux du moment. A les en croire, Matam ne doit plus être la vache laitière d’une quelconque formation politique. C’est pourquoi ils ont décidé d’accompagner le nouveau référentiel de développement et de s’impliquer massivement pour faire sortir leur territoire de ses difficultés. Pour eux, le temps des promesses non tenues étant révolu, l’heure est à la concrétisation des grands projets.
Toutefois la question est de savoir si cette forte adhésion des jeunes constatée lors du passage de Ousmane Sonko à Matam va se traduire dans les urnes. En tout cas si on tient à l’intention de vote des jeunes, les réalisations du précédent régime sont très en deçà de leurs attentes. Car pendant douze ans, Macky Sall n’a pas fait grand-chose pour le Fouta tant en infrastructures qu’en création d’emplois alors que le potentiel existe dans la région. Ce qui fait que la zone continue de se distinguer comme l’un des plus grands déserts industriels du pays obligeant bon nombre de ses jeunes en perte d’espoir à recourir aux motos Jakarta comme alternative d’emplois.
A moins de deux jours de la fin de la campagne, les différents concurrents pour la majorité à l’Assemblée nationale continuent de descendre sur le terrain pour convaincre les populations à leur faire confiance. Matam l’un des principaux enjeux de ce scrutin sera suivi de très près pour voir à qui va profiter la région entre le Pastef et la coalition... Wallu. Mais quoi qu’il en soit Ousmane Sonko va réussir un grand bond en avant dans la région alors que Macky Sall risque de voir son électorat chuter. Son coefficient de sympathie effrité par la montée en puissance du Pastef et le départ de beaucoup de ses anciens compagnons de guerre dont certains comme Abdou Karim Sall ont fait cavalier seul. Ce qui rend encore plus incertaine l’issue de la bataille pour bénéficier des cinq sièges en jeu de la région.
PÉTROLE, 10,99 MILLIONS DE BARILS PRODUITS DONT 10,57 MILLIONS DÉJÀ COMMERCIALISÉS
Avec l’ensemble de ses 12 puits en activité, le champ Sangomar maintient un rythme de production qui concorde avec les prévisions initiales. La production quotidienne reste ainsi conforme aux projections de 100 000 barils par jour.
Le projet pétrolier de Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises, continue de produire des résultats significatifs. Le mois d’octobre 2024 marque une nouvelle étape pour ce champ pétrolier, avec une production de 2,82 millions de barils de pétrole brut. Ce chiffre porte la production totale du projet, de juin à octobre, à 10,99 millions de barils, dont 10,57 millions ont déjà été enlevés et commercialisés au cours de 11 cargaisons.
Avec l’ensemble de ses 12 puits en activité, le champ Sangomar maintient un rythme de production qui concorde avec les prévisions initiales. La production quotidienne reste ainsi conforme aux projections de 100 000 barils par jour, assurant un volume estimé de 11,70 millions de barils pour l’année 2024.
La commercialisation du pétrole de Sangomar se déroule de manière fluide sur le marché international, répondant à la demande mondiale et générant des revenus cruciaux pour le développement économique du Sénégal. Depuis le démarrage des opérations en juin dernier, la production n’a cessé de s’intensifier, positionnant Sangomar comme un acteur important de la nouvelle industrie pétrolière du pays.
Les résultats positifs obtenus ce mois d’octobre confirment la dynamique de croissance de Sangomar et la stabilité des opérations. Le projet, qui constitue une source de revenus et d’emplois, devrait jouer un rôle central dans le développement énergétique du Sénégal tout en stimulant le secteur économique à long terme.
ATTÉNUATION CLIMATIQUE, LE SÉNÉGAL A BESOIN DE 13 MILLIARDS $, SELON LE DR GORA NIANG
Selon lui, les phénomènes climatiques extrêmes que nous constatons, tels que les crues soudaines ou les épisodes de pluies intenses comme les 140 mm en une seule journée à Touba, montrent l’urgence d’actions concertées.
Invité de l’émission matinale Salam Sénégal sur Radio Sénégal Internationale, le Docteur Gora Niang, expert en énergie, environnement, et ancien directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale au ministère de l’Environnement, a livré une analyse approfondie sur les enjeux environnementaux et climatiques à l’aube de la COP29. Au cours de son intervention, il a abordé les thèmes cruciaux du changement climatique, des priorités nationales du Sénégal et des défis que posent les climatosceptiques dans la lutte mondiale pour l’environnement.
Selon le docteur Niang, la COP29, qui se tient cette année à Bakou, est une tribune mondiale où chaque pays est appelé à renforcer son engagement face au réchauffement climatique. « Ce rendez-vous annuel rassemble le monde depuis 1995 pour débattre du changement climatique. Les phénomènes climatiques extrêmes que nous constatons, tels que les crues soudaines ou les épisodes de pluies intenses comme les 140 mm en une seule journée à Touba, montrent l’urgence d’actions concertées. À Bakou, les pays se rassemblent pour discuter de solutions durables, éviter la destruction de la planète, et apporter un soutien aux nations vulnérables comme le Sénégal qui font face aux avancées de la mer et à d’autres menaces écologiques », a-t-il déclaré.
Le docteur Niang a ensuite abordé les priorités climatiques pour le Sénégal, en particulier la nécessité d’adaptation et d’atténuation face aux impacts du changement climatique. Il a rappelé que la contribution nationale déterminée (CDN) du Sénégal a déjà été établie, évaluant les besoins à 13 milliards de dollars américains pour financer les mesures d’atténuation et d’adaptation. « Le Sénégal ne peut pas mobiliser seul de tels fonds. Le soutien de la communauté internationale est vital pour financer des actions durables, telles que les infrastructures résistantes aux inondations et l’implantation d’énergies renouvelables », a-t-il souligné, insistant sur la nécessité d’un accès équitable aux financements climatiques.
À la question de l’impact des climatosceptiques, Dr. Niang a dénoncé l’attitude de certains leaders internationaux qui remettent en question les changements climatiques. « Les experts du GIEC, des scientifiques de toutes disciplines, alertent depuis des décennies sur l’évolution du climat. Le changement climatique est un phénomène réel, et il est regrettable que certains continuent de le nier. Les récents événements climatiques extrêmes, comme les ouragans aux États-Unis et les inondations en Europe, montrent que personne n’est à l’abri », a-t-il affirmé. Il a exhorté les pays à renforcer leur engagement malgré l’influence de certains pays climatosceptiques.
Dr. Niang a également exprimé sa déception face à l’absence de discours écologique dans la campagne électorales pour les législatives. « Aucun candidat n’a abordé la question de l’environnement ou de la protection du climat. Pourtant, des mesures urgentes sont nécessaires : le renforcement du transport en commun comme le TER ou le BRT, la promotion de l’énergie solaire, les constructions écologiques… C’est ce que l’on attend de nos dirigeants pour une action efficace contre le changement climatique », a-t-il déploré, appelant les décideurs à intégrer ces questions dans leurs programmes politiques.
Le docteur Gora Niang a insisté sur l’urgence pour chaque nation de reconnaître et d’agir face à la crise climatique. Les discussions de la COP29 pourraient ouvrir la voie à des actions concrètes, mais, selon lui, cela nécessite un engagement collectif et une compréhension profonde des défis que posent le réchauffement climatique et ses conséquences pour l’avenir de la planète.
L’ULTIME CHOC POUR LA PREMIERE PLACE
L’équipe du Sénégal affronte ce jeudi 14 novembre, au stade du 26 mars de Bamako, le Burkina Faso dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025.
L’équipe du Sénégal affronte ce jeudi 14 novembre, au stade du 26 mars de Bamako, le Burkina Faso dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025. Déjà qualifiées pour «Maroc 2025», les deux équipes vont disputer la «finale» du Groupe L. La première place sera le principal enjeu de ce derby ouest africain programmé dans la capitale malienne à cause de la non-homologation d’un stade au Burkina Faso.
Faute d’un stade homologué par la CAF, le Burkina Faso a choisi le stade du 26 mars de Bamako, pour la réception du Sénégal dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025. Plus de deux mois après le match aller jouer le 6 septembre dernier au stade Abdoulaye Wade, comptant pour la première journée des éliminatoires, Lions et Etalons vont livrer un ultime duel. Malgré la qualification avant terme des deux équipes pour la 18e édition, cette confrontation ne manque pas d’enjeu puisqu’elle aura des allures de «finale» qui va déterminer le leader de la poule L. Grâce à un meilleur goal-différence (10 points, +3), le Burkina Faso, occupe la tête du classement du groupe L, devant le Sénégal (10 points +1). Après un baptême du feu réussi et conclu par deux succès face au Malawi (4-0 et 1- 0), le sélectionneur Pape Thiaw est certes parvenu à redonner la confiance au sein de la Tanière et susciter en même temps un réel espoir pour le futur de l’équipe nationale.
Mais est ce que la seule qualification lui permet de recevoir un blanc-seing lui permettant de poursuivre son bail à la tête des Lions ? La réponse est encore du ressort de l’instance. D’ores et déjà, cette rencontre contre le Burkina Faso sera un grand test pour son crédit et aussi cette occasion d’imprimer sa touche technique et tactique. Dans cette direction, ce troisième match sur le banc ne sera pas une sinécure au regard du calibre de l’adversaire en face.
Lors du match aller jouer le 6 septembre dernier au stade Abdoulaye Wade, la bande à Sadio Mané a sans doute pris la bonne mesure des Étalons qui les avaient tenus en échec les Lions (1-1). Menés (1-0), les Burkinabè avaient ainsi réussi à égaliser sur un but d’Ousseni Bouda pour finalement neutraliser leurs hôtes dans le temps additionnel (1-1 ; 95ᵉ mn). Contre les Etalons jeudi, le sélectionneur des Lions dispose de tout son dispositif à l’exception des défenseurs Ismaila Jakobs, de Seydou Sano forfait mais aussi de Lamine Camara incertain.
En somme, il a tous les atouts en main lui permettant de remporter une victoire de prestige au stade du 26 mars Bamako. Un stade jugé pour le moins hostile aux Lions s’il faut se rappeler du lointain souvenir de la finale de CAN 2002 perdue face au Cameroun aux tirs au but (0-0, Tab 3-2). Une finale durant laquelle les Lions ont été hués pendant 120 minutes par le public. Pour ces retrouvailles, l’équipe du Burkina Faso, sera cette fois orpheline de 6 joueurs cadres. Bertrand Traoré, sur une belle forme depuis quelques semaines avec l’Ajax, va comme à l’aller rater la rencontre.
Le coach Brama Traoré sera également amputé d’autres cadres comme Hervé Koffo, Gustavo Sangaré, Abdoul Ouattara, Dango Ouattara et Mohamed Konaté. Le technicien est toutefois confiant. Malgré les absences, il mise sur la profondeur de son groupe pour s’imposer et conserver la première place au classement.
« Ce qui aurait pu m’effrayer, c’est si on m’avait demandé de commencer le match en infériorité numérique, à 9 contre 11 ou 10 contre 11. Mais nous serons bien onze sur le terrain. Je sais que tout joueur convoqué en équipe nationale est animé d’une forte volonté. Je suis convaincu qu’il y aura un bon match, car nous voulons rester premiers», a-t-il déclaré Brama Traoré.
Il faut noter que le Burkina Faso et le Sénégal se sont souvent croisés le fer.
Sur les 5 derniers matchs entre le Burkina Faso et le Sénégal, on compte 4 matchs nuls et une victoire pour les Lions. La dernière victoire des Lions remonte à la demi-finale la CAN 2021 au Cameroun. Le Sénégal avait remporté ce match (3- 1). Après le déplacement de Bamako, le Sénégal recevra, le 19 novembre, le Burundi, pour la sixième et dernière journée de ces éliminatoires au stade Abdoulaye-Wade.
VIDEO
SONKO ÉVOQUE L'INSTAURATION DE LA RÉCIPROCITÉ DES VISAS
La tête de liste de Pastef pour les élections législatives s'est aussi attaqué au nationalisme développé par certains candidats durant la campagne électorale en vue des élections législatives.
Ousmane Sonko, tête de liste de PAstef pour les élections législatives a évoqué, ce mercredi à Guédiawaye, la question de la réciprocité vis à vis des pays qui imposent le visa aux citoyens sénégalais. Il en a aussi profité pour s’attaquer au nationalisme développé par certains candidats.
Le Sénégal ne voulait pas négocier l’accord de pêche
Le ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a apporté des éclairages après l’annonce de l’Union européenne du non-renouvellement de l’accord de pêche. Dr Fatou Diouf précise d’emblée que le Sénégal n’était pas dans une logique de négocier les accords. Parce que dès son arrivée au département, elle a commandité une évaluation (avant même qu’on ait le carton jaune, Ndlr) qui est en cours. Donc, ajoute-t-elle, on ne peut pas commander une évaluation et penser à un accord de pêche avant même d’avoir les résultats. Elle souligne qu’à partir du 17 novembre, aucun navire de pêche n’aura le droit de pêcher dans notre zone économique exclusive. Après les élections législatives, elle va revenir en détail sur les accords.
Concertations nationales sur l’Eau et l’Assainissement
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye a annoncé hier, dans un communiqué, la tenue des Concertations Nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement du 21 au 23 novembre 2024, à Kaolack. Placées sous la présidence du président de la République, ces rencontres réuniront l’ensemble des acteurs clés du secteur afin de co-construire une nouvelle politique nationale en matière d’eau et d’assainissement. Ces concertations s'inscrivent, indique-t-on, dans la vision du Président Bassirou Diomaye Faye, visant à garantir un accès équitable à l'eau multi-usager et aux services d'assainissement pour tous les Sénégalais, quels que soient leur lieu de résidence et leur statut social. Le choix de Kaolack, cœur du bassin arachidier, témoigne de l'engagement du gouvernement en faveur de la justice sociale et de l'équité territoriale, a précisé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. L'une des principales attentes de ces concertations est l’élaboration d’une Lettre de Politique Sectorielle de Développement, document stratégique qui orientera la planification et la mise en œuvre des infrastructures pour répondre aux attentes des citoyens. Enfin, ces assises témoignent de la volonté de l’État de favoriser une appropriation durable et efficace des politiques publiques.
L’opposition en inter-coalition dans la diaspora et à Bambey
À 4 jours du scrutin pour les élections législatives, l'opposition continue d'avancer dans une démarche unitaire. En atteste l’accord d'inter-coalition signé hier, entre Jàmm ak Njariñ, Samm Sa Kaddu et Takku Wallu. Ainsi l'opposition s'est accordée à unir ses forces et à soutenir, dans chaque cas, la coalition représentée face au Pastef. Cet accord concerne les circonscriptions de la diaspora et de Bambey. Dans une logique de complémentarité, les trois coalitions électorales ont décidé de soutenir la liste de Jamm Ak Njariñ portée par Amadou Ba dans les départements de l’Afrique de l'Ouest, Amérique - Océanie, dans l’Afrique australe, à Bambey. Pour les départements de Asie - Moyen-Orient, Europe du Sud, Afrique du centre, elles ont porté la coalition Takku Wallu Sénégal constituée par Macky Sall et Abdoulaye Wade. Et la coalition Sam Sa Kaddu avec Barthélémy Dias comme tête de liste va porter le brassard de l'inter-coalition dans les départements d’Europe de l'Ouest et du Centre et d’Afrique du Nord.
Takku Wallu Sénégaal prédit une défaite de Pastef
La coalition Takku Wallu Sénégaal salue la mobilisation exceptionnelle des bases militantes et la liesse populaire, empreinte d’un espoir qui laisse entrevoir une victoire inéluctable au soir du 17 novembre, indique un communiqué reçu à «L’As ». Selon Macky Sall et Cie, les populations rencontrées n’ont jamais cédé face aux tentatives d’intimidation et de sabotage en provenance du Pastef qui sent déjà une défaite historique planer sur les épaules de sa tête de liste Ousmane Sonko. C’est pourquoi, ajoute la même source, la coalition Takku Wallu Sénégaal invite les militants et sympathisants à rester mobilisés et vigilants jusqu’à la victoire Par ailleurs, elle condamne les violences survenues dans la période du fait des discours haineux, irresponsables et immatures d’appel à la vengeance portés par Ousmane Sonko. La coalition Takku Wallu Sénégaal fustige les attaques grotesques contre les institutions de la République particulièrement contre le président de la République lui-même, Président de tous les Sénégalais. Elle appelle tous les Sénégalais épris de paix et de justice, tous les démocratiques et républicains à sanctionner l’irrévérence et l’arrogance érigées en mode de gouvernance par le Pastef, pour préserver la cohésion sociale et la stabilité du pays. A les en croire, notre modèle démocratique fondé sur le dialogue, la liberté d’expression et de conscience est menacé par une démarche ouvertement autocratique du Pastef et de son leader qui accuse juge et condamne des Sénégalais.
Un trio d’escrocs
Au lieu de gagner dignement leur vie, les amis A. Cissé et A. M. Diop se sont ligués pour escroquer des commerçants. Leur modus operandi consistait à faire des commandes et les récupérer en envoyant à leurs victimes de fausses copies de transfert d’argent. C’est dans ces circonstances qu’ils ont grugé les commerçants M. Cissé et M. Sène de plusieurs paires de chaussures estimées à 250 mille francs. Le 4 novembre dernier, l’un des escrocs, A. Cissé, a fait une commande de chaussures d’un montant de 135 mille francs auprès de M. Cissé. L’acheteur a fait savoir audit commerçant qu’il allait payer via Orange money à la réception de la commande. Mais le commerçant a reçu un faux message de transfert d’argent. M Cissé a alerté ses collègues commerçants en leur envoyant le numéro de son bourreau. Le 8 novembre dernier, A. Cissé a encore passé une nouvelle commande d’un montant de 115 mille francs auprès de M. Sène. Il a ainsi donné rendez-vous au livreur devant la mairie de la Patte D’oie. Toutefois, le malfrat a envoyé son frère I. Fall pour récupérer les chaussures. Ce dernier a été mis aux arrêts par les victimes qui ont suivi le livreur. Acheminé à la section de Recherches de Dakar, I. Fall a confessé ignorer les activités délictuelles de son grand frère. Ce que celui-ci a confirmé avant d’informer que c’est leur ami Joseph qui a commencé en premier ces pratiques. Interpellé, ce dernier a conforté ses dires et souligne avoir reçu deux paires de chaussures de la part de son acolyte. Déférés au parquet le 11 novembre dernier, A. Cissé, A. M. Diop et I. Fall ont été placés sous mandat de dépôt pour escroquerie. Leur procès a été renvoyé au 27 novembre prochain pour la comparution des parties civiles. Abus de confiance Ng. Diop, une fois déféré au parquet pour détention et usage de chanvre indien, croupit encore en prison pour abus de confiance. Le susnommé a été présenté au procureur par la police des Parcelles assainies suite à une plainte de sa patronne Kh. Faye. Cette dernière lui avait confié une moto Jakarta pour transport moyennant un versement journalier de trois mille francs. Les faits remontent à avril 2024. Mais après avoir pris la moto, Diop a disparu de la nature. Et à chaque fois que sa patronne l’appelle, il fait du dilatoire en disant avoir confié la moto à son ami Leuz, mais il ignore son domicile. Ce qui n’a pas convaincu la dame qui a porté plainte à la police des Parcelles assainies. Le mis en cause a reconnu les faits devant les enquêteurs. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour abus de confiance.
Mamadou Racine Sy contre la violence
La tête de liste de la coalition « And Liggeye Sénégal Ak Racine » (ALSAR) aux élections législatives a laissé hier encore une forte impression à Richard-Toll. Dans la cité sucrière, l’édile de Podor a promis de mettre en place un vaste programme d’emplois pour la jeunesse, en vue de lutter contre l’émigration clandestine. Il a improvisé une caravane nocturne en sillonnant les différentes artères de Richard-Toll. A l’en croire, sa liste incarne la troisième voie. « Je suis très satisfait de notre campagne. Nous avons noté une adhésion massive des populations. Partout où nous sommes passés, elles nous ont apporté leur attachement. Et dans notre projet, un volet spécifique est accordé à la jeunesse avec notamment la mise en place des programmes qui consistent à accompagner les jeunes dans les métiers de l’emploi. Cette initiative permettra de mettre fin à l’émigration clandestine et de retenir les jeunes dans notre pays », a annoncé Mamadou Racine Sy lors d’un meeting à Richard-Toll. La situation des femmes préoccupe aussi Mamadou Racine Sy. Il annonce des projets pour accompagner les femmes dans les activités génératrices de revenus (AGR) pour leur autonomisation.
Escroquerie de 14 millions
Âgé de 50 ans, le commerçant Alioune. B. Nd est dans de beaux draps. Il est poursuivi par la dame S. Kandji pour escroquerie de 14 millions 930 mille francs dans un business de carreaux. Le mis en cause avait reçu des mains de la dame une commande de carreaux. Mais après avoir empoché l’argent et établi une facture, Alioune n’a pas respecté les délais de livraison. Finalement Mme Kandji a saisi la police des Parcelles assainies. Et le commerçant de carreaux a été interpellé par les limiers. Il est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie.
Flagrant délit de vol
H. Diallo s’essaie au vol pour subvenir à ses besoins au lieu d’apprendre un métier. Habitant Cambérène, il s’était introduit dans une maison à la cité Soprim pour dérober trois téléphones portables et de l’argent. Mais il a été alpagué après une course poursuite par sa victime M. S. Le voleur a reconnu les faits. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Vol de moto
Profitant d’une panne sèche de la moto de son camarade G. Diouf qui avait confié la garde à une vendeuse, F. Thiam a volé l’engin. Mais il ne s’imaginait pas qu’il allait être alpagué. Le propriétaire de la moto a porté plainte à la police. F. Thiam a eu la malchance de tomber dans le piège. Il est interpellé par les hommes du Commissaire Kébé. F. Thiam a réfuté les faits en disant être confondu avec le voleur. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol.
3155 cartes d’électeurs en souffrance à Kaffrine
Quelque 3155 cartes d’électeurs sont encore en souffrance à la préfecture de Kaffrine à quelque jours des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, a appris, mercredi, l’Aps de la préfète du département, Aïssatou Ndiaye Diallo, déplorant ainsi un «rythme faible» de retrait. «Nous étions à un stock de 3435 cartes d’électeurs. Et en un mois de fonctionnement de ces commissions administratives, nous en sommes à 3155 cartes d’électeurs restantes. Seuls 280 cartes ont été retirées durant cette période », a expliqué Mme Diallo. Selon l’autorité administrative, 30 cartes ont été retirées dans la commune de Kaffrine, 111 pour les trois communes de l’arrondissement de Gniby et 139 pour les cinq communes de l’arrondissement de Katakel. «La situation de retrait est extrêmement faible», at-elle déploré dans un entretien avec des journalistes. Face à cette situation, elle a invité les populations à aller retirer leurs cartes d’électeurs avant la tenue des élections législatives précisant que depuis deux semaines, il a été institué des commissions itinérantes pour faciliter le retrait. En ce qui concerne le matériel électoral, la cheffe de l’exécutif départemental a assuré que globalement, tout est déjà disponible à la préfecture et dans les sous-préfectures. «On peut dire qu’on est à un taux de réception de 95% voire 97% du matériel. Il reste quelque détails mais tout le matériel sera livré dans les prochaines heures», a-t-elle soutenu.