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28 juin 2025
LES IVOIRIENS DE SAN PEDRO AU MENU DU JARAAF
Le Jaraaf de Dakar retrouve, ce mercredi 23 Décembre au stade Lat Dior de Thiès, la scène africaine avec le duel qui l’opposera à l’équipe ivoirienne du FC San Pedro en match aller comptant pour le 2e tour préliminaire de la Coupe CAF.
Le Jaraaf de Dakar retrouve, ce mercredi 23 Décembre au stade Lat Dior de Thiès, la scène africaine avec le duel qui l’opposera à l’équipe ivoirienne du FC San Pedro en match aller comptant pour le 2e tour préliminaire de la Coupe CAF. Habitués des compétitions africaines, les « Vert et Blanc », vont batailler pour atteindre la phase de poule de la compétition africaine. Ce qui passe par la réalisation d’un avantage confortable en prélude au match retour qui se jouera à Abidjan.
Après Teungueth FC, le Jaraaf jouera sa partition en affrontant, ce mercredi 23 décembre, sur la même pelouse du stade Lat Dior de Thiès, l’équipe de Fc San Pedro de la Côte d’Ivoire, en match comptant pour le 2e tour des préliminaires de Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Considérée comme étant l’équipe la plus titrée du football sénégalais et habituée des compétitions africaines, l’équipe des « Vert et Blanc », à l’instar de tous les clubs sénégalais, aura comme principal défi de passer le tour préliminaire et d’accéder à la phase de poule des compétitions interclubs. Une étape en passe de devenir un obstacle insurmontable depuis plus d’une quinzaine d’années pour les représentants du Sénégal.
Le coach du Jaraaf Malick Daff a déjà affiché l’ambition. IL s’agit d’abord de hausser le niveau de jeu de son équipe par rapport à la dernière sortie contre les Kano Pillars du Nigeria. Même si son équipe est sortie victorieuse au premier tour en s’imposant sur les scores de (3-1 et 0-0), le coach s’attend à une meilleure prestation.« Nous avons mal engagé la partie contre les Kano Pillars et ça a créé des doutes par moments », a-t-il souligné.
A ce stade, un résultat positif avec un large score à domicile serait en tout cas plus précieux qu’autre chose. Ce sera la meilleure option en perspective du match retour à Abidjan qui s’annonce tout aussi indécis.
Exempté du premier tour préliminaire, le FC San Pédro est une équipe qui monte sur la scène du football ivoirien et même africain. Après seulement quatre années de présence dans le niveau 1 du foot pro, le club a réussi la performance de remporter la coupe de Côte d’Ivoire qui est actuellement le seul trophée à son actif.
MALICK DAFF, COACH DU JARAAF Le Jaraaf va jouer «avec beaucoup d’ambitions» contre le FC San Pedro
L’équipe du Jaraaf va engager son match contre le FC San Pedro de Côte d’Ivoire en Coupe de la CAF mercredi avec “beaucoup d’ambitions”, a déclaré son entraîneur, Malick Daff. “Nous savons qu’il y aura deux manches à jouer et la première c’est ce mercredi et nous allons tout faire pour gagner”, a expliqué le technicien dans un entretien avec l’APS. Tout sera mis en place pour voyager plus facilement lors de la manche retour et cela passe par un bon résultat dès ce mercredi à domicile, a indiqué le technicien sénégalais qui a animé une séance d’entraînement, mardi matin. “Nous avons beaucoup de respect pour notre adversaire mais cela ne veut pas dire que nous n’avons aucune ambition, au contraire”, a ajouté Malick Daff qui s’attend à une rencontre de très haut niveau. Le FC San Pedro, c’est une équipe habituée à jouer en Afrique, cela veut tout dire, a rappelé le technicien sénégalais, informant que le Jaraaf doit soigner son entrée en matière. “Nous avons mal engagé la partie contre les Kano Pillars et ça a créé des doutes par moments”, a-t-il rappelé. Selon lui, les maitres-mots seront pour le match de mercredi, ambition et humilité. “Nous savons que nous avons les moyens de faire mal à tous les adversaires possibles mais il faut en même temps faire preuve d’humilité”, a-t-il par ailleurs ajouté. Lors des préliminaires, le Jaraaf avait sorti les Kano Pillars du Nigeria (3-1 et 0-0).
UNE STRATEGIE QUI A PERMIS DE DIMINUER LES GROSSESSES PRECOCES
Le forum de mobilisation des jeunes pour le suivi de la mise en œuvre des engagements du Sénégal à la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), particulièrement le passage à l’échelle du ‘’new deal’’ a été clôturé
Le forum de mobilisation des jeunes pour le suivi de la mise en œuvre des engagements du Sénégal à la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), particulièrement le passage à l’échelle du ‘’new deal’’ a été clôturé hier, mardi 22 décembre 2020.
Le New deal est un pacte communautaire qui a permis aux jeunes de s’entendre avec leurs parents sur un principe élémentaire endossé sur trois points: les parents s’engagent à ne pas donner leurs filles en mariage avant l’âge de 18 ans, mais aussi les filles s’engagent à ne pas tomber enceintes avant cet âge. C’est une stratégie mise en place par l’Etat du Sénégal pour lutter contre les grossesses précoces en milieu scolaire, à travers la création des clubs de jeunes filles où celles-ci forment d’autres jeunes. « Cette stratégie qui a été lancée à Tambacounda a permis d’avoir de bons résultats à Kolda grâce à l’appropriation des jeunes », si l’on se fie aux propos du premier conseiller technique du ministère de la Jeunesse Alassane Diallo.
A l’en croire, cette stratégie a permis de diminuer drastiquement ce fléau qui freine la scolarisation des filles au sud-est du pays. Selon lui, « ces résultats concluants nous ont valu un large partage lors du sommet de Nairobi parce que l’Etat du Sénégal a été cité dans le domaine de la SRAJ ».
Le Sénégal a pris les engagements relatifs entre autres au « renforcement du leadership, l’autonomisation économique des femmes et des filles, l’employabilité des jeunes ainsi que la poursuite des programmes de lutte contre les violences basées sur le genre, les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines ».
Par ailleurs, le Sénégal a pris l’engagement d’étendre à l’échelle nationale le «New Deal» qui est une initiative novatrice de protection et d’encadrement des jeunes filles.
L’ETAT DOIT 42 MILLIARDS A LA POSTE
L ’Etat a une dette vis-à-vis de La Poste d’environ 62 milliards de francs Cfa. Rien que pour le programme des bourses de sécurité familiale, il doit 42 milliards de francs Cfa au Groupe La Poste.
Pour payer les bourses de sécurité familiale destinées aux couches les plus vulnérables de la société, l’Etat du Sénégal a choisi La Poste. Seulement, alors que ce réseau et service «financier» de proximité est obligé d’honorer son engagement chaque trimestre, en versant de l’argent aux bénéficiaires des ces allocations, l’Etat ne rembourse pas automatiquement. Conséquence, l’Etat reste devoir une dette de 42 milliards de francs Cfa au Groupe La Poste. C’est du moins ce qu’a révélé Ibrahima Sarr, le représentant du personnel du Groupe La Poste hier, mardi 22 décembre, lors de l’assemblée générale du Cadre unitaire des syndicats et les Amicales du Groupe La Poste.
L ’Etat a une dette vis-à-vis de La Poste d’environ 62 milliards de francs Cfa. Rien que pour le programme des bourses de sécurité familiale, il doit 42 milliards de francs Cfa au Groupe La Poste. La révélation a été faite par Ibrahima Sarr, représentant du personnel du Groupe La Poste hier, mardi 22 décembre, lors de l’assemblée générale du Cadre unitaire des syndicats et les Amicales du Groupe La poste. «Aujourd’hui, La Poste est concessionnaire de la Mission du service postal universel. Ce qui la mène un peu partout à travers le Sénégal. Le paiement des bourses de sécurité familiales est en train aujourd’hui de mettre à genou cette société nationale qui est La Poste. Parce que nous avons engagé des fonds pour les payer, de 2017 à 2019. Et ces montants qui s’élèvent à 42 milliards ne sont pas encore remboursés à La Poste», dénonce-t-il. Il rappelle, par ailleurs, que La Poste participe à l’aménagement du territoire, à l’éradication de la pauvreté, à la cohésion et à la cohérence nationale et à l’inclusion sociale et financière.
Selon lui, tout cela à un coût qui doit être supporté par l’Etat, à travers l’amélioration du service public. «Aujourd’hui, La Poste est concessionnaire de la mission du service postal universel. Ce qui la mène un peu partout à travers le Sénégal. Le montant dérisoire qu’ils nous ont payé, depuis 25 ans, ils ont accepté en 2013 de le porter à 6 milliards 744 millions.
Etant entendu que les calculs faits par notre système de comptabilité font état de 11 milliards 500 millions par an. Mais, au lieu de payer cela, l’Etat a des arriérés d’environ 20 milliards à titre de rémunération du service public. Aujourd’hui, les travailleurs de la poste vivent l’incertitude, parce que nous constatons des retards inhabituels dans le paiements de nos salaires», déplore-t-il. Il pointe du doigt l’Etat qui, selon lui, devrait accompagner le Groupe La Poste en termes de financement. «Il y a des entreprises pas plus importantes que La Poste qui bénéficient annuellement de subvention de la part de l’Etat. On peut citer la Rts, la Sonacos, Senelec et Dakar Dem Dikk. Aujourd’hui, La Poste est laissée à elle-même. Elle est agressée dans son cœur de métier, malgré la présence de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp)», se désole Ibrahima Sarr.
CES BUG DU DIALOGUE QUI FLOUTENT LE JEU POLITIQUE
Le dialogue politique a buté sur quasiment tous les sujets liés à la gouvernance et à l’approfondissement de la démocratie et surtout celles qui ont un impact direct sur l’organisation des élections à venir
Même si certains acteurs au dialogue politique, préfèrent parler de «questions différées» pour éviter d’admettre l’absence de consensus sur les grandes questions liées à la gouvernance et à l’approfondissement de la démocratie, il reste constant que les «dialogueurs» ne sont pas parvenus pas à s’accorder sur bien des aspects. Ou du moins, sur le bulletin unique, la caution pour les prochaines élections, le parrainage, l’article 80, l’arrêté Ousmane Ngom, ou encore le cumul de fonctions de chef de parti et de président de la République, et rien n’a été retenu jusqu’à la remise du rapport au chef de l’Etat. Lequel contient quelques points de consensus toujours en souffrance dans les tiroirs du président Sall.
Dans l’euphorie de sa réélection à plus de 58%, le président de la République, Macky Sall, a promis un dialogue national «sans exclusive», lors de sa prestation de serment, le 2 avril dernier. Mieux, au lancement dudit dialogue, le 28 mai dernier, le chef de l’Etat qui dit avoir «toujours pensé que la démocratie ne saurait ou ne devrait être réduite à la confrontation permanente entre pouvoir et opposition, entre majorité et minorité», a appelé «à la bonne volonté de toutes les composantes de notre nation pour bâtir ensemble une gouvernance concertée». Cette forte aspiration de l’initiateur du dialogue national, contraste avec les positions, parfois figées, de ses représentants lors des concertations au niveau de la commission politique, mais aussi avec le silence assourdissant du chef de l’Etat sur l’application des points de consensus obtenus et mis dans le rapport qui lui a été remis.
En effet, comme accords obtenus, on peut citer entre autres, le report des élections locales, l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus, l’élection des maires au suffrage universel direct, ou encore le règlement intérieur pour accorder à l’opposition certains postes au niveau des commissions dans les mairies.
Au-delà de ces quelques points de consensus, le dialogue politique a buté sur quasiment tous les sujets liés à la gouvernance et à l’approfondissement de la démocratie et surtout celles qui ont un impact direct sur l’organisation des élections à venir. En effet, sur beaucoup de questions susceptibles de faire avancer la démocratie du pays, notamment le bulletin unique, la caution pour les prochaines élections, le parrainage, l’article 80, l’arrêté Ousmane Ngom, ou encore le cumul de fonctions de chef de parti et de président de la République, sans oublier la liberté de candidature, les mandataires du camp au pouvoir avaient soit tout bonnement rejeté les propositions qui sont faites par les deux autres pôles, y compris même la société civile, soit proposé de les confier à une commission technique.
Quid des termes de référence qui prévoient l’arbitrage du président Sall sur tous les points d’achoppement, mais aussi la mise en application de l’ensemble des points de consensus ? Il nous revient que la commission cellulaire du dialogue politique prévoit de reprendre les concertations pour discuter des «questions différées». Ce que du reste certains observateurs trouvent inutile car estimant que les acteurs politiques, surtout du camp du pouvoir, ne bougeront pas d’un iota sur certaines questions. Ils pensent ainsi que le président Sall devrait plutôt trancher très rapidement ces questions en suspens, en tant que chef de l’Etat et non de parti. Mieux, ils estiment qu’il urge d’appliquer l’ensemble des points à consensus pour clarifier le jeu politique, très trouble en ces temps qui courent.
MOUSTAPHA DIAKHATE DENONCE A LA FOIS UN RECUL DEMOCRATIQUE ET UN COUP D’ETAT
"Pour moi, donner au président de la République une loi qui réhabilite sa substitution à l’Assemblée nationale pour agir, c’est anti-démocratique. C’est un point de vue qui doit être combattu"
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil des ministres a adopté, le mercredi 16 décembre 2020, un projet de loi portant modification de la loi n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège. Alors que l’Assemblée nationale va être saisie pour le vote de ce texte dont le contenu est encore méconnu des citoyens, même à la presse qui en parle, des voix s’élèvent déjà pour dénoncer une loi «liberticide», un «recul démocratique» et, à la limite, «un coup d’Etat», selon Moustapha Diakhaté, ancien député APR. En ce sens qu’elle devrait permettre au président de la République de se passer de l’Assemblée nationale pour décréter et l’état d’urgence et l’état de siège dans certaines circonstances.
«Pour moi, donner au président de la République une loi qui réhabilite sa substitution à l’Assemblée nationale pour agir, c’est anti-démocratique. C’est un point de vue qui doit être combattu. Le Sénégal a des pouvoirs séparés, donc chaque institution doit remplir sa mission. Et s’en limiter là. Donc si le président de la République, devant une difficulté, élabore un projet de loi, cultive une loi comme bon lui semble, pour moi, c’est un recul démocratique, à la limite, on peut considérer ça comme un coup d’Etat à ce niveau-là». C’est Moustapha Diakhaté, ancien président du Groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY – la majorité présidentielle) qui rejette ainsi le projet de loi portant modification de la loi n°69- 29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège adopté en Conseil des ministres, le mercredi 16 décembre 2020, et actuellement dans le circuit pour son vote par l’Assemblée nationale.
Pour l’ancien parlementaire du parti au pouvoir (APR), qui prenait part, à côté de Guy Marius Sagna et Cie, à la conférence de presse du mouvement Frapp/France dégage, hier mercredi, le président de la République n’a pas besoin de «confiner» l’Assemblée nationale pour prétexte de lutter contre la Covid-19. Mieux, interpellé sur ce projet de loi qui, s’il est voté, va donner la possibilité au chef de l’Etat de valider une nouvelle loi d’habilitation dans les jours à venir, il lancera : «la première loi d’habilitation, pour moi c’était excessif. Il y avait des domaines qui étaient inclus sur cette loi. Ma position d’hier reste celle d’aujourd’hui. À mon avis, le président de la République n’a pas besoin de confiner l’Assemblée nationale pour prétexter lutter contre la Covid-19. On connaît des pays autre que le Sénégal qui rencontrent le même problème ; malgré tout, les institutions continuent à fonctionner. D’autant plus que le président de la République dispose d’une majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Il ne rencontrera aucune difficulté à faire passer ses lois», a indiqué Moustapha Diakhaté, dans Pressafrik.
Consolider la démocratie et l’Etat de droit, à la place d’un nouveau couvre-feu qui serait une perte de temps
Poursuivant son propos, Moustapha Diakhaté, a soutenu : «instaurer un couvre-feu, serait une perte de temps. Car, tant qu’il y aura des colères, il y aura des manifestations de colère. Ce qui est plus dangereux, il y a des risques qu’un préfet décrète un état d’urgence dans son département. Ce sera inacceptable. D’ailleurs, quel est le risque que nous allons courir, que le préfet de Dakar décrète l’état de siège ? Par exemple, les journalistes ne vont plus travailler, parce que nous serons pratiquement dans un régime militaire». C’est pourquoi, en lieu et place, M. Diakhaté engage le président Sall à consolider la démocratie et l’Etat de droit. «Ce que moi, j’attends de lui, c’est qu’il consolide la démocratie sénégalaise, consolide l’Etat de droit démocratique du Sénégal. Ce qui permet à l’Assemblée nationale de jouer pleinement son rôle, au pouvoir judiciaire et à l’exécutif de faire sa partition. Permettre aussi aux populations, dans les collectivités territoriales, de pouvoir être impliquées pour s’autogouverner. Je crois que c’est vers ces réformes-là qu’il doit aller. Mais malheureusement, le président de la République est dans la politique politicienne, dans la ruse et dans la manœuvre», a-t-il déploré.
LES TRAVAILLEURS DE L'HÔPITAL DE ZIGUINCHOR IMPROVISENT UN BLOCUS DEVANT LE BUREAU DU DIRECTEUR
C’est l’information selon laquelle le directeur devrait quitter la région pour passer les fêtes de Noël et de fin d’année en famille qui a déclenché la grogne des travailleurs de la structure hospitalière
Les travailleurs du centre hospitalier régional de Ziguinchor ont bloqué hier la porte de la direction pour exiger le paiement de leurs primes de motivation et le virement de leurs salaires à date échue. Ils sont également revenus sur les maux qui minent la structure de santé.
C’est l’information selon laquelle le directeur devrait quitter la région pour passer les fêtes de Noël et de fin d’année en famille qui a déclenché la grogne des travailleurs de la structure hospitalière. La nouvelle qui a vite fait le tour de l’établissement a ameuté les agents qui ont assiégé le bureau du directeur. «Il a voulu partir et aller passer les fêtes avec sa famille en laissant ici d’honnêtes pères et mères de famille dans des difficultés. Puisque nous n’avons aucune assurance de rentrer dans nos fonds, nous l’avons séquestré ici. Soit il nous paie nos deux mois de motivation, soit il reste avec nous à Ziguinchor», a martelé Siméon Faye, chargé de communication de l’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital régional de Ziguinchor.
Si la présidente de l’intersyndicale, Dr Diama Sakho, refuse de parler de séquestration, elle reste tout de même ferme sur la revendication. «Personne ne l’a séquestré, on lui demande de régler nos problèmes, sinon il ne bougera pas d’ici. Nous sommes prêts à rester devant la porte de son bureau jusqu’à demain, après-demain, une semaine voire un mois. Nous sommes déterminés et même prêts à aller à la police ou à la gendarmerie», fulmine Dr Diama Sakho qui trouve impensable que le directeur de l’hôpital mène une vie dorée au moment où le personnel trinque.
La responsable syndicale n’a pas manqué de dresser un tableau peu reluisant de l’hôpital régional de Ziguinchor.“L’hôpital ressemble à un grand dispensaire. Même pour faire des analyses, on est obligé d’envoyer nos patients vers les autres structures de santé. La structure manque de spécialistes et une bonne partie du matériel est obsolète. L’hôpital agonise, les employés travaillent dans des conditions extrêmement difficiles. Il faut que cela cesse », tonne la présidente de l’intersyndicale des travailleurs du centre hospitalier régional de Ziguinchor.
Malgré leur colère, les syndicalistes ont tout de même permis à la presse d’entrer dans le bureau du directeur pour recueillir sa réaction. Droit dans ses bottes, Dr Martial Coly Bop, a soutenu qu’il n’a pas été séquestré. «Si je veux sortir, je le ferai et ils feront de moi ce qu’ils veulent », dit le directeur qui estime que le dialogue n’a jamais été rompu. «Les portes de mon bureau ont toujours été ouvertes parce que je suis un homme de dialogue. Concernant les primes de motivation je leur ai expliqué que l’hôpital traverse des difficultés à cause du coronavirus. S’il n’y a pas d’argent, comment voulez-vous que les primes soient payées», affirme Dr Bop.
Quid du manque de spécialistes au sein de la structure hospitalière ? Le directeur informe que la situation a été faite au ministère de la Santé et de l’Action sociale, qui est en train d’étudier la question. Après plus de trois heures de mobilisation devant la direction de la structure hospitalière, les travailleurs ont fini par lever le blocus en promettant d’autres actions plus hardies si des solutions ne sont pas trouvées aux maux qui minent l’hôpital régional de Ziguinchor.
LA MAGISTRATURE SECOUEE, LES LIBERTES BAFOUEES
Dame justice a été au centre de tous les débats en 2020.
L’année 2020 a été particulièrement marquée par la pandémie de Covid-19 qui a entraîné la suspension des audiences publiques dans les Cours et Tribunaux. Il faut dire en outre que le temple de Thémis a été également au centre de toutes les controverses et polémiques laissant apparaître de nombreuses problématiques liées notamment à l’indépendance des magistrats. En attestent l’affaire Souleymane Téliko et l’affectation du juge Ngor Diop.
Dame justice a été au centre de tous les débats en 2020. Si ce ne n’est pas la violation des libertés comme le soutiennent certaines organisations des droits de l’Homme qui ont remis en cause le bien-fondé du couvre-feu et de l’état d’urgence pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19, ce sont les droits des prévenus qui sont bafoués avec l’interdiction de recevoir des visites pendant plusieurs mois. Déjà, l’année a débuté dans un climat tendu avec la détention «arbitraire» de Guy Marius Sagna, suite à un rassemblement interdit devant les grilles du Palais de la République dans le cadre de la lutte contre la hausse des prix de l’électricité. C’est au bout de trois mois de détention que l’activiste a été élargi de prison. C’était le 3 mars 2020, au lendemain de l’apparition du premier cas de Coronavirus au Sénégal, et à la suite d’une manifestation de protestation devant la prison de Liberté VI où il purgeait sa peine.
En effet, l‘emprisonnement du leader du mouvement Frapp France-Dégage avait soulevé l’ire des organisations de la société civile. A côté de ce dossier figure l’affaire Assane Diouf. Ce dernier est placé sous mandat de dépôt le 2 juin dernier, pour provocation à un attroupement armé et outrage à agent, entre autres chefs d’accusation, suite à une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Il devait être jugé en appel, le 10 novembre dernier. Finalement, la Cour d’appel a renvoyé son procès jusqu’au 12 janvier prochain au motif que celui surnommé insulteur public n°1 n’a pas terminé son audition dans le cadre de l’enquête préliminaire devant le doyen des juges. D’ailleurs, il faut signaler qu’Assane Diouf a entamé une grève de la faim depuis la semaine dernière pour protester contre le traitement qu’il dit subir et dénoncer par la même occasion l’attitude des autorités judiciaires qui ont tenu à le maintenir en prison.
BAVURE POLICIÈRE TOUJOURS D’ACTUALITÉ
Face à des sénégalais qui n’ont pas encore intégré les règles du couvre-feu décrété le 23 mars avec l’état d’urgence en riposte contre le Coronavirus, les forces de défense et de sécurité se sont montrées sans pitié. Puisqu’elles n’ont pas hésité à mater les populations qui bravaient le couvre-feu. Condamnant les humiliations subies par les populations, des organisations de défense des droits de l’Homme avaient appelé les hommes de tenue à cesser leur brutalité. Toujours est-il que ces actes «jugés» inacceptables n’ont connu aucune suite judiciaire. Malgré les multiples revendications de la société civile, il n’y a pas eu d’enquête approfondie. A cela s’ajoutent les arrestations tous azimuts de manifestants, notamment des activistes qui avaient décidé de poursuivre la lutte contre la hausse des prix de l’électricité en pleine pandémie par la distribution de flyers en lieu et place des sit-in et des rassemblements afin de limiter la propagation de la pandémie de Covid-19.
Pis, lors d’affrontements survenus en août dernier à Tobène entre des manifestants et des forces de l’ordre, près d’une trentaine de jeunes dont l’activiste Ardo Gningue ont été arrêtés. Ils ont révélé qu’au cours de leur interrogatoire, ils ont fait l’objet de tortures de la part des gendarmes en charge de l’affaire. D’ailleurs, le leader du mouvement « Sénégal Va Mal» avait porté plainte contre le Colonel Cheikh Sarr, l’accusant de tortures. Après l’annonce d’une enquête administrative en interne par la gendarmerie, l’affaire n’a pas connu de suite.
UNE MAGISTRATURE AU BORD DE L’IMPLOSION
S’il y a un secteur de la justice qui a connu de forts remous, c’est bien la magistrature. D’ailleurs, l’instance disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) et l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) ont été activées à plusieurs reprises pour des cas qui concernent des juges.
Accusé d’avoir commenté une décision de justice dans les médias (notamment le procès de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall), le président de l’Union des Magistrats du Sénégal (Ums), Souleymane Téliko, a été traduit devant l’organe disciplinaire du Csm suite à une saisine de l’Igaj. Ainsi, après des mois de procédure, le juge Téliko a écopé d’un blâme. Une sanction jugée légère, mais qui n’honore pas la justice, selon ses avocats et autres observateurs.
Dans la même veine, l’affectation du Juge Ngor Diop, ancien président du Tribunal de Podor, a suscité un immense tollé rendant plus perceptible le malaise qui prévaut dans la magistrature. Ses avocats parmi lesquels Me Ousmane Sèye ont accusé le ministre de la Justice, Me Malick Sall, pour excès de pouvoir. Ils estiment que l’affectation de leur client à Thiès, le 17 juillet, découle du fait que ce dernier avait placé sous mandat de dépôt Mamadou Loum, déféré pour des faits de dévastation de récoltes et de menaces simples, de voies de fait ou de violence. Cette affaire a mis le feu aux poudres puisqu’elle a provoqué la démission fracassante du juge Ousmane Kane de l’Ums. Dans un communiqué incendiaire, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack avait accusé les jeunes magistrats de manquer de discipline à l’endroit de leurs aînés.
Saisissant de la balle au rebond, le juge Yaya Amadou Dia est monté au créneau pour accuser son collègue Ousmane Kane d’avoir libéré un détenu condamné à la perpétuité. Le Conseil de discipline qui s’est saisi de ce dossier a rétrogradé le juge Dia pour manquement grave aux devoirs de sa charge. Et il a prononcé un blâme contre l’ancien premier président de la Cour d’appel de Kaolack.
Alors que la magistrature venait à peine de respirer après plusieurs mois sous le feu des projecteurs, une autre affaire est venue apporter un autre lot de consternation par rapport à son fonctionnement. Il s’agit cette fois-ci de la décision prise par le Conseil de discipline d’envoyer le magistrat Habib Samba Laobé Aw, avocat près la Cour d’appel de Saint-Louis, à la retraite d’office. Il lui est reproché d’avoir détourné 50 millions Fcfa dans une affaire d’héritage.
RÉTROSPECTIVE DE L'ANNÉE, L’ECONOMIE SENEGALAISE SOUS PERFUSION
Après son apparition au Sénégal le 02 mars 2020, le coronavirus ne s’est pas limité à aliter des Sénégalais et envoyer de pauvres citoyens aux cimetières
Après son apparition au Sénégal le 02 mars 2020, le coronavirus ne s’est pas limité à aliter des Sénégalais et envoyer de pauvres citoyens aux cimetières. Il a également porté un sacré coup au Plan Sénégal Emergent (PSE) de Macky Sall. Pire, l’Etat a été obligé de mettre en place un plan de résilience pour sauver les meubles en 2020.
L’homme propose, Dieu dispose. Entre 2014 et 2018, le Sénégal a enregistré une croissance économique parmi les plus fortes d’Afrique, toujours supérieure à 6% par an. Après 6,7% en 2018, la croissance s’est établie à 5,3% en 2019, en raison d’une faible pluviométrie et de la hausse du prix du baril pétrole, selon la Banque mondiale. Ce niveau de performance est le résultat d’une amélioration dans la conduite de la politique économique, via les investissements liés au Plan Sénégal Emergent (PSE) et les réformes structurelles qui l’accompagnent.
Ainsi, en fin 2019, les perspectives à court et moyen terme demeuraient favorables avec un taux de croissance estimé à 6,8% pour 2020. Mais les espoirs du Président Macky Sall et de son équipe se sont fondus comme neige au soleil. La propagation du coronavirus dans les pays développés au mois de février, notamment en France, en Espagne et en Italie, avait déjà commencé à compliquer la vie des milliers de familles sénégalaises qui dépendent de leurs parents établis à l’étranger.
La Banque mondiale a estimé, deux mois plus tard, qu’en raison de la pandémie de Covid-19, les sommes envoyées par les travailleurs migrants dans leur pays d’origine, qui représentent jusqu’à un tiers de l’économie de certains pays pauvres, ont chuté de 20% cette année. Cette baisse est largement liée aux pertes d’emplois, aux fermetures d’entreprises et aux mesures de confinement dans les pays d’émigration. Mais cette situation que commençaient à vivre les émigrés et leurs familles présageait une autre beaucoup plus difficile sur l’ensemble du territoire national.
Après l’apparition de la covid-19 au Sénégal et sa progression rapide dans le pays, le chef de l’Etat a été obligé de décréter l’état d’urgence le 23 mars. La guerre déclarée au «virus chinois», avec la règlementation de la circulation des personnes et des véhicules, ainsi que l’instauration d’un couvre-feu de 20 heures à 06 heures, ont porté un coup dur à l’élan du Plan Sénégal Emergent (PSE), à cause du ralentissement des activités économiques.
A partir de cet instant, il ne s’agissait plus de penser à un taux de croissance élevé mais plutôt à une résilience économique pour sauver les meubles. Autrement dit, l’Etat était préoccupé à préserver les emplois des Sénégalais et aider les plus vulnérables à survivre face à cette situation inédite. A l’instar des autres pays du monde, les secteurs les plus exposés sont l’automobile, les biens de consommation durable, le commerce de détail, le textile et l’habillement, l’hôtellerie, les loisirs et le tourisme, le secteur bancaire, les transports notamment le secteur aérien, la construction immobilière, etc.
Ainsi, le Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES), financé par le Fonds de Riposte contre les effets de la Covid-19 dénommé «Force Covid-19» doté à hauteur de 1.000 milliards Fcfa, a été mis en place par le chef de l’Etat, pour atténuer les effets de la pandémie de Covid-19 sur les populations et les entreprises. «Ce programme comporte plusieurs mesures visant à accompagner les entreprises affectées par la crise liée à la pandémie à développer une résilience par rapport à ses effets. Ces mesures peuvent être à caractère fiscal et douanier, et mises en œuvre par la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID), la Direction Générale des Douanes (DGD) ou la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT) ; Financier, mises en œuvre, notamment par le Ministère de l’Economie du Plan et de la Coopération, le Fonds de garantie d’investissement prioritaire (FONGIP), certains ministères sectoriels ou structures d’appui telles que la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER) par exemple ; Social et sanitaire, mises en œuvre par les ministères en charge de la santé et du travail ; Sécuritaire, mises en œuvre par le Ministère de l’Intérieur», expliquent les autorités sénégalaises.
L’Etat avait également décidé de payer les factures d’eau et d’électricité pour certains ménages, en plus de la distribution de centaines de tonnes de vivres aux populations. Au fil des mois, les mesures restrictives prises par le gouvernement pour diminuer les cas ont donné les résultats escomptés. Mais il y a eu un bémol. La mission du Fonds Monétaire International (FMI) au Sénégal a revu en septembre la prévision de la croissance du PIB de notre pays à -0,7%, pour cette année. C’est dans ce contexte que Macky Sall a présidé le 29 septembre 2020 au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), un Conseil présidentiel consacré au plan de relance de l’économie nationale, pour lancer le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A). Ce changement de cap, explique le locataire du Palais, repose sur le constat selon lequel «la pandémie Covid-19 nous a révélé des vulnérabilités potentielles qui nous exposeraient à des pénuries en cas de rupture de fret ou de rétention de certains produits par les pays exportateurs pour satisfaire leurs propres besoins. Il en est ainsi de l’agriculture et de l’industrie pharmaceutique, entre autres».
En conséquence, poursuit le chef de l’Etat, pour parer à de tels risques, «nous voulons, à travers le PAP2A, et sur la séquence 2019-2023, donner une sur-priorité à la souveraineté alimentaire (agriculture, élevage et pêche), pharmaceutique et sanitaire, et booster en même temps l’industrialisation de l’économie, le numérique, le tourisme, le logement, en favorisant davantage l’équité territoriale et l’inclusion sociale. Estimé pour la période 2019- 2023, à 14 712 milliards FCFA, le coût global du PAP 2A a connu une augmentation de 614 milliards (4%) par rapport au PAP II initial. Globalement, la contribution attendue du privé dans le PAP 2A est estimée à 4 770 milliards Fcfa. Le PAP 2A, selon le gouvernement, couvre l’ensemble des secteurs de l’économie nationale.
Toutefois, une attention particulière est réservée aux secteurs prioritaires et de souveraineté. « En définitive, malgré la sévérité de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie, la mise en œuvre du PAP II ajusté et accéléré devrait permettre de repositionner le Sénégal sur la trajectoire d’émergence initialement projetée dans la phase II. En effet, la relance rapide de l’économie à partir de 2021, accompagnée de réformes et d’investissements massifs, notamment dans les secteurs sociaux, l’agriculture, l’aquaculture, l’élevage, le numérique et l’industrie, permettra de réaliser un taux de croissance moyen de 8,7% sur la période 2021-2023 », rassurent Macky Sall et son régime.
En effet, 2020 tire à sa fin. Mais même si l’Etat espère une relance de l’économie à partir de 2021, il y a des raisons d’être pessimiste. Le Sénégal connait actuellement une deuxième vague de coronavirus. Autrement dit, le virus qui a porté un coup dur aux activités économiques sénégalaises, sauf surprise, sera toujours là l’année prochaine. D’ailleurs, le chef de l’Etat a averti récemment les populations en ces termes : « une seconde vague sera insupportable pour notre pays, pour notre économie».
MALICK GACKOU ET KHALIFA SALL, LA BROUILLE
Avec le ralliement allégué du Grand parti à la mouvance présidentielle, c’est désormais le clash entre les deux frères siamois
L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall est en train de rencontrer tous les leaders de l’opposition mais n’a pas encore rendu visite à Malick Gakou. Pourtant ce dernier était en première ligne dans la lutte pour sa libération. D’après des sources de L’As entre les deux hommes, c’est désormais le clash.
Si près, si loin. La distance entre la commune de Guédiawaye et celle de Grand Yoff est estimée à seulement 10,3 kilomètres. Certains experts en tout et en rien affirment même la main sur le cœur que le trajet ne fait que 20 minutes, si on est à bord d’une voiture. Mais bizarrement, l’ancien maire de Dakar qui est en train de rendre visite aux leaders de l’opposition partout à Dakar, semble pour le moment ignorer la route qui mène chez le leader du Grand Parti (GP), Malick Gakou.
Pire, le patron de Barthélémy Dias est allé jusqu’à Guédiawaye pour participer à une manifestation du journaliste, Ahmed Aïdara, sans même faire un tour au domicile de l’ancien président du Conseil régional de Dakar, dont les occupants entendaient les décibels des haut-parleurs qui distillaient ses paroles.
Pourtant, Malick Gakou et Khalifa Sall était comme « mbourou ak sow », il y a seulement quelques mois. Lors du dernier Magal de Porokhane, ils étaient ensemble chez le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbakhé, tous deux vêtus de blanc. Mieux, les hommes étaient les plus grands amis du monde. Leur histoire commence au Parti socialiste (PS).
D’ailleurs, Malick Gakou qui était en première ligne dans le combat pour la libération de l’ancien maire de Dakar, avait déclaré lors d’une manifestation organisée par Barth qu’il a rencontré Khalifa quatre fois grâce au fils de Jean Paul Dias. « Khalifa et moi, nous avons le même ADN. Je suis parti le voir en prison pour lui faire savoir que nous sommes tous issus du PS et que nous avons les mêmes valeurs », a-t-il martelé. Gakou était même prêt à renoncer à sa candidature à l’élection présidentielle de 2019, si Khalifa était sorti de prison pour se présenter. Mais comme constate « L’As », curieusement l’ancien maire de Dakar n’est toujours pas parti le voir. Que se passe-t-il entre les hommes ?
Dans tous les cas certains proches de Gakou accusent Khalifa d’ingratitude. Avec le ralliement allégué du Grand parti à la mouvance présidentielle, c’est désormais le clash entre les deux frères siamois.
LES RUFISQUOIS CONDAMNES A UN EXPLOIT AU MAROC POUR ACCEDER A LA PHASE DE POULE
L’équipe de Teungueth Fc a partagé hier le point du nul (0-0) avec le Raja de Casablanca au stade Lat Dior de Thiès, en match comptant pour la manche aller des 16e de finale des tours préliminaires de la Ligue Africaine des Champions (Lac).
L’équipe de Teungueth Fc a partagé hier le point du nul (0-0) avec le Raja de Casablanca au stade Lat Dior de Thiès, en match comptant pour la manche aller des 16e de finale des tours préliminaires de la Ligue Africaine des Champions (Lac). Avec ce résultat, l’équipe de Rufisque est contrainte de faire un exploit en terre chérifienne le 5 janvier pour accéder à la phase de poule de cette compétition.
Hier au stade LatDior de Thiès, le représentant sénégalais en Ligue Africaine des Champions (Lac) recevait le Raja de Casablanca pour la manche aller des 16e de finale des tours préliminaires de cette compétition. Dans une rencontre fermée, les deux équipes se sont quittées sur un score nul et vierge (0-0). Malgré les nombreuses occasions, les locaux n’ont pas su trouver la bonne formule pour prendre les trois points du match. Au coup de sifflet de l’arbitre, l’équipe adverse essaye de dérouler.
Les demi-finalistes de la précédente édition ont longtemps étouffé l’équipe sénégalaise qui n’arrivait pas à conserver le ballon. Les Rufisquois arrivent enfin à poser le pied sur le ballon après un quart d’heure de jeu. Malgré plusieurs occasions de chaque côté, aucune équipe n’est parvenue à faire la différence au cours de la première mi-temps.
Au retour des vestiaires, avec les changements apportés par le technicien sénégalais, l’équipe championne du Sénégal commence à dérouler et se fait de plus en plus menaçante devant les buts. Mais malgré sa domination durant la seconde partie, Teungueth Fc a partagé les points avec les Marocains. Ce résultat est favorable aux Marocains. Les Rufisquois doivent rester méfiants pour le retour, le 5 janvier, en raison de l’absence de but marqué à domicile.