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27 juin 2025
par Nioxor Tine
CHRONIQUE D’UN DIALOGUE AVORTÉ
L'objectif assigné à ces concertations nationales était de tirer le chef de BBY d’un mauvais pas. Il ne s’agit pas de servir les intérêts populaires mais plutôt de renforcer une autocratie électorale pour le bénéfice exclusif d’un clan
Comme il fallait s’y attendre, le feuilleton du dialogue national risque de se terminer dans la confusion la plus totale avec des rumeurs de démission du président du comité de pilotage. De plus, la concertation entre acteurs politiques n’a pas abouti à l’instauration de conditions favorables à une véritable coopeération entre partis mais plutôt à l’accentuation du fossé entre eux, les empêchant de s’entendre sur l’essentiel.
En réalité, seule la Commission du dialogue politique a véritablement fonctionné et ses conclusions, surtout celles ayant trait au report unilatéral des élections locales, sont contestées par une partie significative de la classe politique.
Un dialogue instrumentalisé
Après le putsch électoral de février 2019, certains esprits naïfs avaient pu penser, que le président réélu et entamant son second et dernier mandat, était dans les dispositions de se repentir de ses errements du premier mandat et d’assainir la vie démocratique de notre pays, afin de sortir par la grande porte.
Mais il était clair, depuis le début, pour les esprits clairvoyants, que l’objectif assigné à ces concertations nationales, était de tirer le chef de la Coalition Benno Bokk Yakaar d’un mauvais pas.
En effet, si son score électoral flatteur de 58% synonyme d’une victoire inattendue au premier tour faisait la joie de ses partisans, le président nouvellement élu savait ce qu’il en était réellement. Il devait sa reconduction programmée de longue date et annoncée, avant l’heure, à un plan minutieusement échafaudé. Lequel était basé sur des tripatouillages de la Constitution et de certains textes de lois et sur l’élimination, par une Justice aux ordres, de ses adversaires, parmi les plus représentatifs. Cette gestion cavalière du processus électoral alourdissait singulièrement l’atmosphère politique, faisant planer de sérieux risques de tensions politiques durables.
Il y avait ensuite la perspective d’une détérioration du climat social, en raison de difficultés économiques patentes, se manifestant par des tensions de trésorerie, dues à une gestion catastrophique, résultat d’une corruption électorale massive, de dépenses de prestige et d’un clientélisme tous azimuts.
Face à qui avait tout l’air d’un contentieux électoral en gestation, le patron de l’APR cherchait, avant tout, à calmer le jeu, à redorer le blason terni d’un régime, qui avait perdu toute crédibilité et toute légitimité, à force de reniements, d’entorses aux normes démocratiques, et de scandales économiques et financiers.
Il ressort de tout cela, que cette initiative de dialogue n’est pas née d’une commune volonté des différentes parties, imprégnées d’une culture démocratique de trouver des consensus sur des questions nationales engageant l’avenir de la Nation, mais ne constitue qu’une manœuvre politicienne de plus.
Quand la Covid-19 alimente la diversion
La pandémie de la Covid-19 allait introduire de nouveaux paramètres. Au-delà de la nécessité de conjuguer tous les efforts pour combattre la pandémie, sur le plan sanitaire, c’était l’occasion pour le président de se positionner en rassembleur et de faire oublier le hold-up électoral et sa gouvernance calamiteuse mise à nu la presse étrangère (affaire Petrotim) et certains valeureux membres des corps de contrôle (Mme Nafi Ngom Keïta).
Mais même dans la gestion de la Covid-19, le régime APR allait faire montre des éternels défauts qui lui sont toujours reprochés.
Premièrement, il y a eu des entorses aux normes de bonne gouvernance, avec une gestion solitaire et discrétionnaire, souvent à l’insu du comité de pilotage, des budgets dévolus à l’achat et à la distribution des kits alimentaires ainsi qu’au volet sanitaire. Des marchés de plusieurs dizaines de milliards auraient été complaisamment octroyés à des amis politiques.
On a noté aussi des velléités de récupération politicienne avec tendances à l’auto-glorification et au clientélisme. Comment ignorer les violations des droits de l’homme, en se servant du paravent de la Covid-19 pour justifier une utilisation abusive de la force publique avec des cas présumés de torture et l’interdiction de manifestations syndicales et citoyennes ?
Enfin, le pouvoir apériste a instrumentalisé la pandémie pour vider la vie démocratique de sa substance, sabotant le calendrier électoral et poursuivant son entreprise machiavélique d’affaiblissement de l’opposition, sous couvert de dialogue politique.
Une majorité élargie avec un horizon limité
Les observateurs politiques n’auraient rien trouvé à redire à la mise sur pied d’un gouvernement élargi, si les différents protagonistes s’étaient accordés sur un socle programmatique issu du dialogue national et susceptible de venir à bout des différents défis, auxquels nos populations sont confrontées.
Malheureusement, le ralliement spectaculaire de figures de proue de l’opposition au pouvoir de Macky Sall ne repose sur aucun programme explicite sinon sur de vagues allusions aux risques émanant de la Covid-19 et aux menaces sécuritaires dans la sous-région.
Ainsi, l’opinion est en train de découvrir petit à petit les véritables motivations du régime de l’APR. Le refus d’organiser les locales à date, la volonté de supprimer les villes, l’éviction de fortes personnalités du gouvernement couplée à des deals obscurs avec certains leaders de l’opposition constituent des indices concordants de la ferme intention du président en exercice de briguer un troisième mandat.
Tout cela montre que le pouvoir actuel n’a aucun intérêt à un dialogue politique sincère, ni à la rationalisation des partis et à leur compétition loyale sur la base d’offres politiques bien identifiées. Il ne s’agit pas, loin de là, de servir la nation et les intérêts populaires mais plutôt de renforcer une autocratie électorale pour le bénéfice exclusif d’un clan familial.
C’est parce que l’élargissement de la coalition présidentielle est en contradiction flagrante avec l’étroitesse de ses objectifs politiques que la consolidation de la base sociale du régime sera loin d’être garantie par l’afflux massif d’alliés, de ralliés et autres transhumants.
Tout dialogue politique digne de ce nom doit chercher à établir un seuil minimal de confiance réciproque, ce qui exige des différentes parties prenantes de se projeter au-delà des intérêts partisans égoïstes ou familiaux, de clan pour établir un consensus sur des questions d’importance nationale.
UNE APPLICATION CRÉÉE PAR UN SÉNÉGALAIS POUR PRÉVENIR LES ACCIDENTS DE LA ROUTE
Du haut de ses 18 ans, Djim Momar Lo rêve de construire des navettes spatiales et des fusées. L’une de ses dernières inventions consiste justement à prévenir la somnolence au volant grâce à de l’intelligence artificielle et la vision par ordinateur
A bâtons rompus avec un jeune homme qui fait beaucoup parler de lui au Sénégal. Du haut de ses 18 ans, Djim Momar Lo rêve de construire des navettes spatiales et des fusées. Grâce à Internet et aux vidéos qu’il y trouve, ce génie de la technologie veut surtout apporter sa pierre à l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais. L’une de ses dernières inventions consiste justement à prévenir la somnolence au volant grâce à de l’intelligence artificielle et la vision par ordinateur.
COMMENT MACKY SALL A MIS L'OPPOSITION ÉCHEC ET MAT
L’un après l’autre, les détracteurs de Macky-Kasparov s’en vont rejoindre le camp au pouvoir, Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un… puis plus aucun ? Mais aux échecs, comme dans toute compétition, un retournement inattendu n’est jamais exclu
Alors qu’il fêtera bientôt le neuvième anniversaire de son accession au pouvoir, Macky Sall a fait « transhumer », les unes derrière les autres, les principales figures de l’opposition. Mais pourrait-il être menacé demain par son propre camp ?
« On peut toujours cannibaliser les responsables de l’opposition, mais l’on ne saurait cannibaliser l’opinion. Dans un pays où 70 % de la population a moins de 35 ans, la stratégie de Macky Sall est illusoire car d’autres leaders politiques émergeront face à lui. » Cette analyse cinglante du récent remaniement n’émane pas d’un des rares rescapés d’une opposition sénégalaise aujourd’hui réduite comme peau de chagrin. Son auteur fait partie des compagnons de route qui ont rejoint Macky Sall à l’époque où l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade s’est lancé à la conquête du pouvoir, en fondant l’Alliance pour la République (APR). Et notre source, amère, de poursuivre : « Dans une démocratie saine, il y a une majorité et une opposition. Veut-on en revenir à l’époque du parti unique ? »
Dans les rangs « apéristes », même si on ne l’exprime qu’à mots couverts, la surprise le dispute à l’incompréhension. Le 28 octobre, Macky Sall a mis fin par décret aux fonctions des membres de son gouvernement et de la présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Quatre jours de spéculations plus tard, il abattait ses cartes : tandis que plusieurs (ex-)opposants se taillent la part du lion dans le nouveau dispositif, la garde rapprochée du chef de l’État est quant à elle priée de faire ses valises.
Exit les fidèles de la première heure que sont Mahammed Boun Abdallah Dionne (secrétaire général de la présidence et ancien Premier ministre), Amadou Ba (Affaires étrangères), Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur), Mouhamadou Makhtar Cissé (Pétrole et Énergie), Oumar Youm (Infrastructures, Transports terrestres et Désenclavement) ou Aminata Touré (CESE).
En sens inverse, trois poids lourds de l’opposition font leur entrée dans la mouvance présidentielle. Longtemps considérée comme une dissidente au sein du Parti socialiste (PS), car hostile à l’allégeance de sa formation – qui finira par l’exclure en décembre 2017 – à la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), l’avocate Aïssata Tall Sall avait certes rejoint le camp au pouvoir à la veille de la dernière présidentielle. Mais elle hérite aujourd’hui du prestigieux ministère des Affaires étrangères, ce qui est vu par certains comme une prime de ralliement cher payée. Oumar Sarr, qui fut pendant sept ans le numéro deux du Parti démocratique sénégalais (PDS), toujours dirigé par Abdoulaye Wade, n’avait pas ménagé ses critiques contre le régime. En rupture de ban avec son ancien parti, il siégera désormais à la table du conseil des ministres en tant que ministre des Mines et de la Géologie.
Quant à Idrissa Seck, l’éternel frère ennemi de Macky Sall depuis leur compagnonnage au sein du PDS, qu’il semble loin le temps où il défiait le chef de l’État à la présidentielle de 2019 à la tête d’une coalition de l’opposition ! Le voici président du CESE en lieu et place d’Aminata Touré, autrement dit quatrième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire. En prime, deux cadres de Rewmi, son parti, intègrent eux aussi le gouvernement.
Main tendue
« La stratégie de Macky Sall consiste à écarter les ambitieux au sein de sa propre famille et de rallier à lui les ambitieux qui gravitent en dehors », analyse le politologue Cheikh Oumar Diallo, longtemps conseiller d’Abdoulaye Wade, qui a côtoyé aussi bien Macky Sall qu’Idrissa Seck.
Il est vrai que, pour le chef de l’État, sa réélection en 2019 a entraîné un changement de paradigme dans une stratégie jusque-là éprouvée : d’un côté, consolider sa coalition, mise sur pieds en 2012, qui lui garantissait depuis lors une majorité à chaque scrutin ; de l’autre, amenuiser sans relâche l’opposition en tendant la main à ses cadres. Mais désormais, c’est dans son propre camp que Macky Sall sent poindre la menace.
Car en dehors d’une poignée d’apparatchiks qui militent maladroitement pour un troisième mandat de leur « patron », certains poids lourds de sa majorité redoublent d’ambition pour lui succéder en 2024. Un scénario que le chef de l’État, bien décidé à interpréter le premier rôle jusqu’au terme de son mandat, entend canaliser, quitte à couper des têtes parmi son premier cercle.
LE MAGISTRAT SAMBA LAOBÉ AW ENVOYÉ À LA RETRAITE POUR ESCROQUERIE
Il est reproché par le par le Conseil supérieur de la magistrature à l’avocat général près la Cour d’appel de Saint-Louis d’avoir détourné 50 millions dans une affaire d’héritage
Le magistrat Habib Samba Laobé Aw, Avocat général près la Cour d’appel de Saint-Louis, a écopé d’une mise à la retraite d’office par le Conseil de discipline du Csm. Il lui a été reproché d’avoir détourné 50 millions dans une affaire d’héritage.
Le verdict est aussi lourd que les charges qui étaient retenues à son encontre. La sanction qui frappe le magistrat Samba Laobé Aw restera sans doute dans les archives de la justice sénégalaise. L’Avocat général près la Cour d’appel de Saint-Louis a écopé d’une mise à la retraite d’office avec évidemment le droit de bénéficier de sa pension. La décision a été rendue hier par le Conseil supérieur de la magistrature, statuant en matière disciplinaire. Habib Samba Laobé Aw était poursuivi pour abus de confiance. Il lui était reproché d’avoir détourné 50 millions de francs Cfa dans une affaire d’héritage.
Après avoir entendu il y a un mois le magistrat Habib Samba Laobé Aw, le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature avait décidé de mettre en délibéré l’affaire le concernant à la date du 15 décembre, au motif de vérifier s’il a remboursé les sommes en question comme il le prétend. Finalement, le couperet est tombé avec une sanction inédite. Aussi loin que l’on se souvienne, une sentence pareille n’a été prononcée contre un magistrat depuis 2006 avec la mise à la retraite d’office de l’Avocate générale près la Cour de cassation de l’époque Aminata Mbaye. Elle avait trempé dans une histoire de corruption qui avait secoué à l’époque le Palais de justice de Dakar. Le scandale de corruption impliquant les magistrats était lié à l’affaire Momar War Seck, poursuivi pour escroquerie portant sur la somme de près de 13 millions de francs Cfa. M. Seck avait tenté d’infléchir la justice en sa faveur en débloquant un montant de 15 millions de francs Cfa destinés aux magistrats chargés de la gestion du dossier en son temps.
Cette année, le Conseil de discipline du Csm n’a pas chômé avec le traitement de plusieurs dossiers ayant trait à des problèmes de comportement au sein de la Magistrature dont le plus retentissant est l’affaire de la Cour d’appel de Kaolack.
Il faut savoir que le président de la Cour suprême, M. Cheikh Tidiane Coulibaly, préside les audiences du Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature. En matière disciplinaire, seuls les magistrats membres du Conseil supérieur de la magistrature siègent. Le président de la République, qui est le Président du Csm, et le ministre de la Justice qui, est le vice-président de cette instance, n’y prennent pas part.
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EMMANUEL MACRON DIAGNOSTIQUE POSITIF
Emmanuel Macron, a été testé positif au Covid-19 jeudi, a annoncé l'Élysée. Conformément aux consignes sanitaires, celui-ci "s'isolera pendant sept jours".
Emmanuel Macron, a été testé positif au Covid-19 jeudi, a annoncé l'Élysée. Conformément aux consignes sanitaires, celui-ci "s'isolera pendant sept jours". Cas contacts, le Premier ministre Jean Castex, le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, ainsi que la Première dame, Brigitte Macron, se placent à l'isolement.
Emmanuel Macron a été testé positif au Covid-19, jeudi 17 décembre, et va s'isoler pendant sept jours, a annoncé l'Élysée.
Après le diagnostic établi par "des tests RT-PCR réalisés dès l'apparition de premiers symptômes", le chef de l'État "s'isolera pendant sept jours [mais] continuera de travailler et d'assurer ses activités à distance", ajoute la présidence dans un communiqué.
Le voyage d'Emmanuel Macron au Liban prévu mardi et mercredi est donc annulé, a précisé l'Élysée. Il devait passer un réveillon avec les militaires français de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban, et rencontrer de nouveau les dirigeants libanais.
LA RENTRÉE DES COURS ET TRIBUNAUX AURA LIEU LE 14 JANVIER
L’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2021 est prévue le 14 janvier à 10 heures, au siège de la Cour suprême, à Dakar
Dakar, 17 déc (APS) - L’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2021 est prévue le 14 janvier à 10 heures, au siège de la Cour suprême, à Dakar, indique un communiqué reçu de cette juridiction.
La cérémonie marquant la rentrée judiciaire aura lieu "sous la présidence effective du chef de l’Etat, par ailleurs président du Conseil supérieur de la magistrature".
"Justice et conflits fonciers : application de la loi sur le domaine national" est le thème du discours d’usage que va prononcer Elisabeth Ndew Diouf, juge au tribunal du travail Hors Classe de Dakar, lors de ladite cérémonie.
16 PERSONNES INTERPELLÉES
La gendarmerie veut éliminer les sites d’orpaillages clandestins qui fleurissent à Kédougou avec leurs lots de malheurs.
La gendarmerie veut éliminer les sites d’orpaillages clandestins qui fleurissent à Kédougou avec leurs lots de malheurs. Ainsi, les éléments de la brigade de SARAYA, en patrouille dans le cadre des opérations de démantèlement des sites d’orpaillage non autorisés sont tombés sur un site clandestin dans la brousse de Séguékho sis dans le département de Saraya. Sur ce, le commandant de brigade et ses éléments ayant trouvé des personnes en activité dans le « dioura » ont automatiquement passé à l’action. Ce, en procédant aux arrestations.
Cette opération a permis d’interpeller seize personnes dont cinq sénégalais, huit burkinabés, trois maliens et de saisir quatre motos pompes, six groupes électrogènes, quatre pelles carrées et neuf cent soixante litres de carburant diesel.
Dans un passé récent, quatre sites clandestins ont été visités par les gendarmes. Au cours de ces opérations, renseigne-t-on, quarante-six personnes avaient été interpellées et déférées au parquet. En sus, sept motopompes, neuf groupes électrogènes, neuf marteaux piqueurs, un tricycle, six pelles carrées et quatre brouettes avaient été également saisies.
SI MACKY S’ENTÊTE, IL DEVRA PASSER SUR NOS CADAVRES
Le coordonnateur du mouvement « Y en a marre » est formel. Selon Aliou Sané, Macky Sall ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2024.
Le coordonnateur du mouvement « Y en a marre » est formel. Selon Aliou Sané, Macky Sall ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2024. « Macky Sall partira. Il est à son dernier mandat et partira », a déclaré Aliou Sané, sur RFM. Qui, très en verve, poursuit : « Il appartiendra maintenant au président de la République de choisir de quelle manière il partira. Il peut passer par la grande porte en faisant deux mandats et partir. Le cas échéant, son nom sera gravé dans les annales de l’histoire politique du Sénégal. Et s’il s’entête à se présenter pour une troisième fois, il va passer sur nos cadavres. Nous sommes déterminés à mener le combat jusqu’au bout ».
Cependant, Aliou Sané pense que la jeunesse africaine doit unir sa force pour lutter contre ce qu’il appelle la pandémie du troisième mandat. Laquelle, constate-t-il pour le regretter, est en train de saper la démocratie en Afrique. « Notre rôle c’est de se questionner sur la détermination et l’engagement des jeunes africains à lutter contre le problème des troisièmes mandats. Il faut en faire une cause commune afin de contraindre les dirigeants à s’éterniser au pouvoir », dit-il.
60 MILLIARDS SUPPLEMENTAIRES POUR FAIRE FACE AU COVID-19
D’après le porte-parole de la structure dirigée par le Général François Ndiaye, en plus du budget de 628 milliards F CFA initialement prévus, l’État a dépensé près de 60 milliards F CFA supplémentaires.
Le comité de suivi du fonds force Covid-19 a dépassé son budget initial. D’après le porte-parole de la structure dirigée par le Général François Ndiaye, en plus du budget de 628 milliards F CFA initialement prévus, l’État a dépensé près de 60 milliards F CFA supplémentaires.
Joint par iRadio, Momar Ndao, tirant le bilan financier de la première vague, ajoute qu’un réajustement budgétaire est possible à cause de la seconde vague.
"Le niveau d’exécution est de 109,4%. Donc, on a dépassé ce qui était prévu. A la date du 4 novembre, sur 628 milliards F CFA, de dépenses décaissables, on a un niveau d’exécution de 687,312 milliards, soit un taux de décaissement de 109,4%", détaille-t-il.
Poursuivant, le consumériste précise que les partenaires continuent la mobilisation. Ainsi, pour contrer la seconde vague, un réajustement budgétaire n’est pas à exclure, selon Momar Ndao. Qui explique : "si cela nécessite un réajustement budgétaire, cela va se faire mais je crois qu’aujourd’hui, le plus important, c’est comment faire pour faire face à la nécessité de résilience pour l’ensemble des domaines qui sont concernés notamment pour ce qui a trait aux différents piliers sur la santé, la résilience économique, etc."
Sur le soutien au secteur de la Santé, il souligne que "c’est plutôt au niveau des structures de santé que l’effort de prise en charge des malades va être fait davantage".
FEU VERT DES PARLEMENTAIRES FRANÇAIS À DES RESTITUTIONS CULTURELLES AU SÉNÉGAL ET AU BÉNIN
Le transfert au Bénin porte sur 26 pièces du "Trésor de Béhanzin" provenant du pillage du palais d'Abomey en 1892. Le Sénégal doit récupérer la pleine propriété d'un sabre et son fourreau attribués à El Hadj Omar Tall
Le Parlement a donné jeudi son feu vert à la restitution de statuettes pillées à l'époque coloniale au Bénin et d'un sabre à forte valeur historique au Sénégal.
Ces restitutions ont été approuvées par un vote définitif de l'Assemblée nationale (48 voix pour, aucune contre et deux abstentions), qui les entérine au nom du Parlement, le Sénat ayant refusé son accord.
Le transfert au Bénin porte sur 26 pièces du "Trésor de Béhanzin" provenant du pillage du palais d'Abomey en 1892.Elles sont aujourd'hui au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris.
Le Sénégal doit récupérer la pleine propriété d'un sabre et son fourreau attribués à El Hadj Omar Tall, grande figure militaire et religieuse ouest-africaine du XIXe siècle.
Détenu par le Musée de l'Armée à Paris, ce sabre est exposé à Dakar dans le cadre d'un prêt de longue durée.
Ces restitutions répondent à une volonté de refonder les relations culturelles avec l'Afrique exprimée par le président Emmanuel Macron en novembre 2017 à Ouagadougou.
Elles dérogent ponctuellement au caractère inaliénable des collections des musées nationaux français.